J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
- Tu pourras te doucher chez moi, qu’elle avait répondu, comme ça tu pourras reprendre tes affaires et je brûlerais ceux là.
Le feu. Quelle invention géniale que le feu. Quand le feu se met à grappiller les choses, à les détruire sous les flammes, tout disparaît, tout. Rien de résiste au feu. Même l’eau peut être mis en déroute pas une flamme si forte, si puissante, que l’eau se transforme en vapeur. Il n’y avait pas à dire, c’était l’élément qui devrait être le plus fort dans l’ordre. Et aussi, le feu avait un bon son. Le feu, son odeur était désagréable à beaucoup mais le son que faisait l’odeur était agréable. Un peu comme l’homme, bien que là on parlait plus d’un son de brise marine. Etrange, non ? Opaline ne s’inquiétait plus de ce mélange parfois incompréhensible entre les odeurs et le son. L’odeur du feu donnait le son de la brise marine. La brise marine, et surtout le sel, avait une odeur de terre battue. Il y avait bien une raison à tout ça ? Mais elle ne pouvait pas la trouver, encore moins maintenant qu’ils n’avaient pas le temps. Il laisse Nate s’occuper de son neveu, rit à peine en cachant sa tête quand le petit lui dit qu’il sent mauvais. Le cousin d’Opaline serait ravi d’apprendre que tout le monde trouve qu’il fouette, pas que sa cousine étrange.
Une fois tout le monde sorti, elle continua à mettre de l’essence partout. L’essence avait le son d’un tambour. Le tambour et la brise marine, rien de tel pour se détendre après un combat. Elle lance un regard vers Nate et fait un sourire rassurant. Elle avait écouté toutes les galeries, toute la zone. Il n’y avait plus personne. Enfin, plus personne de vivant mais elle ne pouvait pas se permettre de ramener des cadavres avec elle, donc.
- Il n’y en a pas d’autres. Et on a une solution pour ça. On va les amener dans l’église presbytérienne de l’avenue Malcom. Le prêtre est un ancien chasseur. Il a perdu un œil et un bras pendant un combat, mais il continue d’aider en récupérant les victimes pour les ramener aux parents et faire ce qu’il faut pour que la vérité n’éclate pas.
Elle continue son ménage et laisse le feu prendre sans la moindre once de remord alors qu’ils sortaient de la zone. Le feu commencerait du fond avant de remonter. D’ici que la fumée s’échappe, tout ce qu’il fallait être brûlé le sera. Les pompiers, humains, n’auraient plus qu’à régler le reste. Elle le regarde avec ses petits dans les bras avant de lâcher un autre sourire. Elle avait aussi deux petits dans les bras et elle rit.
- Le grand et musclé monsieur ne sait pas porté des petits et adorables petits bébés. C’est triste, non ? Moi qui croyais que les femmes étaient le sexe faible, bouuuuuuh.
Elle fait une grimace à un petit qui, bien qu’un peu dans les vapes, réussi à esquisser un sourire. Elle finit par faire une autre grimace et continua de marcher dans les rues avec son armée de gamin pour arriver à l’église. Elle prévient Nate de se mettre sur le côté avec Liam et elle toque à la porte avant de rentre les gamins au prêtre. Il sentait la bienveillance et l’odeur de la sainteté. Il passait plus de temps à l’église que n’importe qui. Et surtout, surtout, il ne sentait aucune trace d’abus, quelconque. Elle lui laissait donc les enfants sans la moindre crainte pour eux. L’église n’était pas le genre de lieu où des vampires pouvaient rentrés. La plupart des murs étaient protégés par des sorts, voir même des matériaux contre une grande partie des monstres existants. Les monstres ont toujours existé et les chasseurs aussi. Puis, elle revient vers Liam et Nate.
- Vous avez besoin tous les deux d’une bonne douche, on rentre chez moi et je mettre au feu tout ça. Tu as ta tenue Nate chez moi, mais pour Liam, j’irais faire les courses pour des habits propres le temps que vous vous débarbouillez. Tout le monde est ok ?
Elle sourit avant de se rapprocher de Nate avant de sourire. Le son revenait plus fort maintenant qu’il avait une partie des habits en moins et plus de temps passé dedans. Elle sourit. Ferme les yeux un instant, à peine une seconde pour en profiter. Le murmure du piano. Liam avait une odeur différente mais douce aussi. Elle ne savait pas pourquoi. Cela lui faisait du bien. Elle rouvre les yeux.
- Vous allez commencer à sentir comme vous sous peu, alors allons prendre une douche avant de la mélanger avec celle de mon cousin, ça serait bête qu’après tout ça, vous vous faites attraper. Allez, go la jeunesse.
Alors qu’elle partit, elle sentit une douleur sur son buste. Elle relève son haut en essayant d’être discrète. Elle avait un énorme bleu qui faisait la taille d’une assiette sur son buste. Il partait de son aine et remontait au-dessus de son nombril. Ouille. Elle soupire. Au moins, elle ne saigne pas. Bon point. Elle aurait juste mal.
J'ai 29 ans et je vis à New York, Pays. Dans la vie, je suis bibliothécaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à la pression familiale, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Brenton Thwaites crédit endless love
Tu n’es pas très enthousiaste à l’idée de retourner chez la chasseuse, mais tu sais que tu ne peux pas rentrer dans cet état. Tu empestes le chasseur, le vampire, le sang. Tu soulèverais indéniablement des dizaines et des dizaines de questions dont les réponses ne seraient pas plaisantes à entendre. T’associer à une chasseuse, même pour sauver son fils, tu ne sais pas si ta soeur l’accepterait. Et même si ramener Liam soulèverait des questions, tu aurais moins de mal à inventer une histoire si les odeurs que tu portes ne trahissaient pas ta parole. Malgré toi, tu hoches donc la tête. Tu n’aimes pas l’idée, mais tu es à court d’options. Les enfants lentement sortis de leurs cages, tu en récupères plus d’un dans tes bras, la plupart ayant été affamés et assoiffés ces derniers jours. Pendant ce temps, Opaline fait le nécessaire pour couvrir vos traces. Une méthode simple et radicale que de tout brûler.
Alors que vous quittez les lieux, la question de comment ramener les enfants chez eux se pose. Une question à laquelle Opaline a déjà la réponse. Une réponse qui une nouvelle fois, ne te paraît pas des plus agréables à entendre, mais dont tu t’accomodes. Ta méthode ne lui plairait pas plus que la sienne te plait. « Tu es sûre de toi ? » Lui demandes-tu tout de même, pas très à l’aise avec ces gens-là. De tout temps, les prêtres et les créatures comme vous n’avaient pas fait bon ménage. Les premiers à brûler des innocents pendant des siècles au nom de leur dieu, sous prétexte qu’il s’agissait de sorcière ou autre, sans même en avoir réellement vu une un jour. Le moment était certainement mal choisi pour se lancer dans un tel débat, mais qu’importe. Silencieusement, tu suis, remontant de temps à autre les petits que tu tiens dans tes bras et dont le poids commence à se faire sentir. A la moquerie d’Opaline, il fronce le regard, grimace légèrement. « Mais moi je suis blessé. » En surface, mais suffisamment pour que la douleur se fasse ressentir. Une douleur qui finirait pas s’effacer dans quelques jours, mais qui pour le moment, le lançait.
Arrivé devant l’église, il donne les enfants à Opaline et se cache sur le côté de la paroisse, dans l’obscurité, Liam contre lui. Même si la chasseuse faisait confiance à cet homme, il n’en était pas de même pour Nate qui ne voulait pas prendre le moindre risque. Il occupe son neveu comme il peut pendant quelques minutes, sentant bien que l’enfant s’impatiente. Il a faim, il a froid, il est fatigué, et surtout, il veut rentrer chez lui. Nate comprend, et il aimerait pouvoir lui offrir tout cela, malheureusement, une dernière étape les attendait.
L’appartement d’Opaline était comme ils l’avaient laissé en partant. Dans un coin, se trouvait les vêtements de Nate, ceux qu’il portait aujourd’hui, ainsi que le pull qu’il avait récupéré. Une douche, et il pourrait rentrer. Une douche, et toute cette histoire serait ensuite loin derrière lui. Une douche pour laquelle Liam fait de la résistance et t’obliges à lui expliquer en long, en large et en travers que cela est nécessaire s’il veut rentrer. Tu l’accompagnes dans la salle de bain, l’aide à se laver tandis que tu te décrasses aussi, retrouvant peu à peu ton odeur naturelle. Un soulagement te parcours à l’idée que tu n’empesteras pas le chasseur pour le reste de tes jours. Quand tu tu ressors de la salle d’eau, tu es habillé, Liam aussi, bien que tes cheveux soient encore humides. Tu regardes la jeune femme dans un silence pesant. Tu supposes que c’était là que vos chemins allaient se séparer, mais que pouvais-tu bien dire si ce n’est que désormais, tu espérais ne plus jamais la revoir ?
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Clionestra
Dim 4 Fév - 20:42
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Une fois les enfants déposaient, elle amena Nate et son neveu chez elle. Elle écoute les odeurs qui volent à leurs côtés. C’était tellement reposant qu’elle pourrait s’endormir… ou alors leur faire un câlin pour en profiter un peu plus. Elle frissonne. Si elle venait à faire un câlin à Nate, il la prendrait pour une espèce d’obsédé sexuelle –après tout, elle avait déjà volé sa veste une fois-, et elle doute qu’il apprécie si elle fait un câlin à Liam. Elle était donc punie de l’odeur qui l’enchante et s’était forcé à sortir pour aller chercher de quoi habiller le petit. Des habits bien propres et sans la moindre trace de sang. Tout comme les affaires de Nate qu’il avait laissé chez elle. Dans sa chambre. La pièce avec le moins d’odeur. Elle espérait un peu que sa chambre prendrait l’odeur de l’homme mais elle savait qu’une odeur pouvait autant s’accrocher que disparaître, ce qui était vraiment la chose la plus triste de la Terre. Elle soupire avec un chocolat chaud fraichement préparé dans les mains. Elle en avait préparé deux autres. Elle ne sait pas s’ils seront bus… mais c’était un peu une méthode pour les garder un peu plus avec elle. Juste un peu plus. Pas longtemps… mais de quoi… de quoi le garder un peu plus. Elle avait douloureusement conscience de plusieurs choses.
1. S’il le peut, Nate ferait en sorte que leur chemin ne se croise plus jamais. 2. Il ne lui dira pas ce qu’il est. Parce qu’il a oublié ou parce qu’il cherche à la cacher, elle ne pouvait pas l’affirmer… mais elle savait qu’il ne dirait rien. Et elle ne sait pas si ça l’a met en colère ou au contraire la détends. Savoir qu’il sera un mystère, toujours protéger par le secret…. Mais comment allait-elle vivre sans la symphonie de cet homme ? 3. Si elle était très clairement intéressée par lui, il ne l’était pas. Sa question sur la musique avait été posée, et il ne l’avait pas redemandé alors qu’il aurait eu tout le loisir à ça. Et quelque part, ça la blesse. Elle ne disait pas souvent son secret aux autres. Son cousin et sa famille le savaient et on avait compris qu’elle était une très bonne traqueuse… mais personne ne savait pourquoi. Et elle avait envie de le partager avec Nate. 4. Nate ne pourrait jamais passer au-dessus de sa condition de chasseuse, ce qui l’oblige à faire les points 1 à 3. Cela aussi, elle l’avait bien compris. Même si elle avait eu toutes les raisons de tuer les vampires, Nate considérait encore qu’elle était l’ennemie, la violente et celle qui ne supporte pas la différence.
Elle soupire et les laisse approcher, ou pas, de l’îlôt central pour prendre les tasses. Elle avait aussi un sac avec des viennoiseries qu’elle avait pris pour quand ils rentrent chez eux. Elle sait que Nate ne voulait plus la voir. Pourrait-elle y survivre ? Elle ne le sait pas. Elle ignore quoi faire. Elle soupire.
- Je te propose de tout mettre sur le dos des chasseurs. Ils verront bien que les enfants humains ont été libérés. Il suffira de dire que tu cherchais un moyen de le sauver à ton tour quand il est arrivé dans la rue.
Elle relance un regard vers lui. Elle l’observe et ferme les yeux un instant alors que la musique dansait dans ses oreilles. Elle le sentait. Elle avait la conscience aigu du champoing qu’il avait utilisé, de son sentiment, et cette odeur qui ne le quittait jamais.
- Vous feriez mieux de partir, dit-elle avec les yeux toujours fermé, avant que je ne décide que j’ai envie de t’embrasser aussi.
Parce que la gêne, ça avait un son très particulier. Elle aimait bien l’odeur de la gêne. Cela irait parfaitement avec l’odeur de l’homme et son caractère. Et puis, elle pouvait bien faire tout ce qu’elle veut. Si les vampires décident que les trois vampires ne méritaient pas leur sort (alors que si), elle se ferait chasser et tuer avant la fin de la semaine. Alors … bon… Elle rouvre les yeux pour les poser sur Nate. Elle ne lui demande pas à nouveau ce qu’il est. Elle ne lui dit pas son problème avec le son. Et, elle aussi, elle espère ne plus jamais le voir… parce qu’elle n’était pas sûr de comment elle finirait si elle devait le recroiser à nouveau.
HRP – Je te propose qu’ils se séparent. Nate apprendrait que les vampires en réalité son bien content d’avoir pu se débarrasser de « monstres » sans avoir besoin de s’en occuper. Pour le reste, à toi de me dire. Où il se croise à nouveau sans le vouloir (pendant une chasse ou simplement en faisant les courses) ou il la cherche, ou elle le cherche. Bref. N’hésite pas à me dire !
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Quand tu sors de la salle de bain d’Opaline, tu ne sais pas quoi dire. Tout te semble invraisemblable, comme si tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, un débordement d’imagination de ta part. Toi, chez une chasseuse, à lui réclamer son aide, toi face à d’autres créatures, toi à agir comme elle, en espérant désormais la faire disparaître de ta vie tout en sachant pertinemment que tu avais désormais une dette envers elle. Elle t’avait aidé à sauver Liam, ta famille, ton sang, et pour cela, tu étais redevable. Pourtant tu ne prononces pas un mot, comme si le faire, comme si la remercier se révèlerait être une trahison envers ta propre famille. T’es partagé, pour la première fois à l’égard d’une chasseuse. Tu sais quel genre de monstres impitoyables ils peuvent être, et pourtant, ce soir, elle a été plus tolérante que tu n’aurais jamais pu l’imaginer. Alors que tu cherches quoi dire, quoi faire pour désormais prendre congé et rentrer chez vous, Liam attire ton attention, d’une petite voix complaignante. « Nate… J’ai faim… » Tu hoches doucement la tête. Tu ne peux pas lui en vouloir et tu n’as pas vraiment envie de lui dire non en sentant le parfum du chocolat et du sucre envahir la pièce. « Vas-y. » Tu l’invites à se servir. Cela pouvait paraître peu prudent, mais tu ne crois pas vraiment qu’il s’agisse d’un piège. Opaline avait eu mille occasions pour se débarrasser de vous ce soir, et elle ne l’avait pas fait. Tu doutes qu’elle ait l’intention de vous empoisonner. Tu laisses Liam se servir, attrape toi aussi un croissant histoire de limiter cette faim qui te prend doucement également. Quelques minutes supplémentaires pour vous mettre d’accord sur votre version des faits, bien que tu saches que jamais, au grand jamais vous ne seriez interrogés ensemble. « Je dirais que j’étais parti négocier, que je l’ai trouvé en chemin. » Tu restera flou dans tes détails pour ne pas te trahir, pour ne pas paraître suspect, même si tu sais que tous ne croyeront pas à ce hasard.
L’énergie de Liam se dissipe, ses yeux commencent à se fermer alors qu’il continue de se coller à toi. Tu sais que c’est l’occasion pour enfin t’enfuir, et Opaline aussi, le sait. Tu ne relèves pas ses mots - étranges qui plus est - et te contente de hocher la tête. Tu prends Liam dans tes bras, l’enveloppe avec le pull que tu as récupéré plus tôt pour qu’il soit au chaud, récupère tes affaires, toutes tes affaires avant de prendre la direction de la porte. Devant celle-ci, tu te figes, visage baissé, sans oser te retourner. Ca te brule les lèvres, pour deux raisons diamétralement opposées. « Merci. » D’une voix faible et sans la regarder, tu lâches ce mot avant de passer la porte. Tu n’étais pas totalement ingrat.
Les jours sont passés, tu as ramené Liam qui ne semble pas traumatisé par cette histoire. Tu sais que d’autres ne sont pas convaincus par ton récit et se contente de faire semblant pour éviter de te mettre dans une position délicate. Tu refuses d’impliquer Opaline, même si pour une fois les vampires ne semblent pas vouloir se lancer dans des représailles. Il te faut quelques jours de plus pour finalement céder à une stupide envie de ta part. Une très stupide idée. Il est tard quand tu presses le bouton envoyé, mais finalement, tu trouves le courage d’envoyer le premier message à Opaline pour la tenir au courant. Finalement, ce qu’elle avait fait avait bénéficié à tous.
Nate a écrit:
Hey. Le reste des vampires semblent soulagés que les dissidents soient morts. Ils n’ont pas l’air de vouloir s’en prendre aux chasseurs pour ça. Les miens doutent un peu de mon récit, mais ils ne sont pas agressifs, tu devrais pouvoir dormir sur tes deux oreilles.
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Clionestra
Sam 16 Mar - 18:26
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Elle se réveille en sueur. Comme d’habitude. Elle plaque ses mains sur ses oreilles et elle tente d’arrêter le flot des odeurs qui l’assaillent. Merde. Son cousin venait de revenir dans l’appartement. Elle le sent et l’entend comme s’il était présent à l’intérieur même de son crâne. Elle gémit et son cousin ne pousse qu’un petit « désolé » avant d’ouvrir les fenêtres. Merde. Elle s’étale de toute sa longueur sur le lit. Depuis que Nathan était partit, elle n’avait pas fait grand-chose. Elle avait fait le même parcours dans la ville, pour donner une routine aux monstres tapis. Tant qu’à se faire attaquer, que cela soit parce qu’ils la pensent trop faibles alors qu’elle utilise en réalité un terrain connu. Son cousin débarque, remarque le foutoir de sa chambre pour lui jeter des viennoiseries sur le lit. Elle aimait l’odeur des viennoiseries, autant que celle de Nathan en train d’en manger. Elle gémit encore. Elle devait être tarée.
- Tu as fais la fête quand j’étais pas là ? - Ta gueule. - On a appris que tu as tué trois vampires renégats.
Elle fit un nouveau gémissement de mauvais augure. Elle n’avait pas envie de parler de ça. Le fait est qu’elle avait été obligée de prévenir sa hiérarchie de chasseur de ce qu’elle avait fait. Le prêtre avait bien récupéré des enfants, elle ne pouvait pas le cacher. Ainsi donc, tout le monde avait conscience qu’elle était dans une ligne de mire… Ou ils la pensent en ligne de mire. Son cousin n’était revenu que pour vérifier que sa cousine était encore en vie. Il la prévient qu’il repartait à la chasse dans la ville voisine. Elle observe l’heure. Ce n’était pas le matin et l’odeur de son cousin commençait à se disperser quand elle entendit son téléphone prévenir d’un message. Elle allait le buter s’il continuait à l’emmerder. Cependant, le message n’était pas du tout celui auquel elle s’attendait. D’un coup, elle était debout sur son lit et observait les mots. Nathan ? Vraiment ? Il reprenait contact ? Elle se mord la lèvre. En théorie, ce n’était pas malin de revenir lui parler et tout ça… mais c’était lui qui venait de faire le premier pas… n’est ce pas ?
« C’est ce que j’ai cru ressentir, en effet. Je n’ai pas eu d’attaque que les habituelles en plein milieu de la nuit. Liam arrive à s’en remettre ? Il n’a rien vu normalement, mais ça peut en traumatisé plus d’un. »
Même un enfant monstre ? Elle ne sait pas. Elle sait que la plupart des vampires étaient des humains transformés, une partie des métamorphes aussi… mais avant de rencontrer Nathan, elle ne faisait pas réellement une distinction entre ceux qui naissaient ainsi et ceux qui donnaient leur âme au diable. Pourtant, elle en était sûr, elle n’avait jamais tué aucune créature qui ne fut pas coupable… Elle s’étala à nouveau sur son lit, le téléphone au-dessus de son visage. Nathan lui avait manqué, pour une raison qu’elle n’arrive pas à avouer.
- J’aurais dû l’embrasser, regretta-t-elle avant de reprendre son téléphone et d’essayer d’écrire au moins un million de message pour les supprimer, pour finir par un simple « Et toi ? Tu vas bien ? ».
Elle l’avait toujours dit… elle était une bonne traqueuse, une bonne chasseuse… mais alors dès qu’il était question d’une relation plus « normales » elle était à l’ouest la petite dame.
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Tu ne sais pas pourquoi tu as taper ce message, encore moins pourquoi tu l’as envoyé. Tu aurais dû l’effacer. Tu aurais dû l’effacer, effacer Opaline et toute cette histoire. Pourtant, tu te sens redevable. Forcément. Elle t’a aidé à protéger la seule famille qu’il te rester et tu ne pouvais pas lui enlever ça, tu ne pouvais pas lui enlever cette empathie dont elle avait fait preuve à ton égard. Et ce à deux reprises. Alors il lui devait au moins ça, au moins de quoi la rassurer sur la situation, sur ce qui pouvait encore l’attendre. Rien à en croire ce qu’il se disait en ville. Aucune rumeur de vendetta n’avait été répandue, aucun piège des vampires. Ils continuaient leurs vies comme si rien ne s’était passé. Et la plupart des clans de la ville ignoraient qu’il s’était passé quelque chose.
Nate a écrit:
Oui, pour l’instant tout le monde semble se tenir à carreau. Pour Liam, ça va. Il fait quelques cauchemars mais on est convaincu qu’il s’en remettra. Je suppose que c’est plus simple pour lui que pour les autres.
Dû à votre nature, il avait déjà fait face à des crocs, des griffes, du sang. Vous n’étiez jamais comme tous les enfants, malgré vos tentatives de passer pour l’un d’entre eux. Vous n’étiez jamais totalement humain, malgré tous vos efforts. Son téléphone vibra à nouveau, le laissant perplexe face à ces cinq petits mots affichés à l’écran. S’inquiétait-elle pour lui ?
Nate a écrit:
Tout le monde ne semble pas croire à mon histoire, mais oui, ça va, je n’ai pas l’air d’être en danger, ni les miens.
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Clionestra
Dim 19 Mai - 20:13
Opaline Geld
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HRP - Prends ton temps, ça ne me dérange pas. Tant que tu t’amuses, je préfère !
« Reste sur tes gardes. Les vampires peuvent être rancuniers. Si tu parles des enfants avec lui, je n’en ai pas de nouvelles. Le père s’en occupe et je pense que je ne dois pas essayer d’en savoir plus. Liam est fort, et au moins il a conscience d’être aimé… Ce n’est pas le cas de tout le monde ».
Elle ? Elle elle ne savait pas si elle était aimée par sa famille. Même si elle aimait son cousin et son oncle… elle n’était pas réellement de leur famille. Son père était en train d’éliminer tous les vampires en Allemagne, et elle se retrouvait ici « protégé » mais totalement oublié. Si elle venait à se faire enlever, elle n’attendrait jamais qu’on vienne la chercher… même pire, elle n’y penserait pas. Elle se débrouillerait toute seule. Après tout, ne dit-on que l’on était mieux servi que par soi-même ? Mais Liam savait désormais que même si parfois, il faut compter que sur soi, il fallait aussi savoir attendre des autres et garder espoir. Elle aurait aimé un membre de sa famille comme Nate, pour la protéger. (Elle n’avait même pas confiance que son cousin était totalement comme ça avec elle, à cause de la distance qu’elle prenait dans son cœur). Et, elle aimerait que quelqu’un s’inquiète pour elle… comme elle s’inquiétait pour Nate… Elle secoua la tête, elle n’allait pas commencer à faire du sentimentalisme, en plus.
« Je ne parlais pas forcément du danger que tu encours peut-être mais dans ta tête ».
Elle relit son message, qu’elle avait déjà envoyé donc il était trop tard pour l’effacer et faire comme si elle savait discuter avec les autres. Elle se mord la lèvre, entend l’odeur du sang en plus du goût sur ses lèvres. Elle prend son téléphone avec plus de force, pensant que la pression pourrait l’empêcher de raconter une autre connerie… et puis elle se dit qu’après tout, elle n’était plus à ça prés, vue ce qu’elle lui avait proposé avant de partir… ou il lui a mis le rateau du siècle d’ailleurs…
« Tu n’apprécies pas… utiliser tes particularités, je me trompe ? Encore moins alors qu’une vilaine chasseuse était aux alentours et pour tuer des compatriotes. Alors je me demandais si tu allais bien, face à la situation, dans ta tête. Est-ce que tu fais des cauchemars, toi aussi ? »
Mais oui… Comme s’il allait lui répondre en lui racontant sa life ! Comme s’il allait être honnête et parler de ça… pourquoi est-ce qu’elle, elle lui répondait, en faite ? Elle n’était qu’une handicapée sociale qui n’avait de talent que pour la chasse.
« Tu n’es pas obligé de me répondre, mais je suis la seule à qui tu peux en parler si c’est le cas… alors, n’hésite pas ».
Mais… Ta gueule pour voir ? se fustigea-t-elle avant de lancer son téléphone dans la pièce et de faire un cri dans son oreiller. Elle n’avait jamais été une ado comme les autres. Elle n’avait jamais flirté, ou dragué, ou même eu de discussion dites « normales ». Sa vie avait été fait d’école à la maison et d’entrainement tardif pour lui apprendre à chasser et tuer… Elle n’était pas faite pour une discussion normale. D’ailleurs, elle se demandait comment les groupes de chasseurs faisaient pour être aussi souvent au chômage, ou dans des boulots qui paient clairement peu, et avoir autant d’armes….
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Tu sais combien les vampires peuvent être dangereux et rancuniers. Dans votre monde, personne ne l’ignore, raison pour laquelle d’autres ont développé des méthodes pour se débarrasser d’eux sans vraiment s’y confronter. Par le biais des chasseurs, d’autres se débarrassaient des éléments les plus dangereux en les mettant sur une piste, sans jamais avoir à prendre part au combat. Une méthode fourbe qui avait plus d’une fois porté ses fruits. Les vampires et les chasseurs s’entretuaient, et tout le monde était content.
nate a écrit:
Je sais. Mais je pense pas qu’on puisse remonter si facilement jusqu’à nous. Si on cherche à m'atteindre, j’aurais sûrement le temps de voir venir.
Parce qu’il y aurait des bruits, des murmures, des chuchotements dans la nuit qui te parviendraient avant qu’on ne puisse tenter quoi que ce soit. Tu ne réagis pas sur la seconde partie de son message. Après tout, que pouvait-elle savoir sur ce que ressentait les gens comme toi, que pouviez vous vraiment dire sur l’amour ? Bien sûr, il existait, mais contrairement aux humains, beaucoup parmi vous y renonçaient. Par survie. Ta soeur avait fait ce choix lorsqu’elle était tombée enceinte, son ancien amant n’aurait pas compris la beauté de votre nature, ni le comportement de son propre fils. Après tout, il était des vôtres. Il ignore également le second message. Il ne veut pas parler du fils de ses pensées avec une chasseuse, ne veut pas se confier sur tout cela. Et ce même quand elle développe les siennes, de pensées, pour expliciter plus clairement l’origine de sa question.
nate a écrit:
Tu te trompes. Et je ne fais pas de cauchemars.
Tu mens. Tu ne réfléchis pas vraiment à la raison qui te pousse à le faire, mais tu lui mens, refusant d’admettre que parfois, tu souhaiterais simplement être un humain, refusant d’admettre que parfois, toi aussi tu fermes les yeux et revois la mort frapper ta maison, que tu entends des hurlements dans ta tête, des rires sadiques et qu’ils continuent de te comprimer la poitrine, comme si on cherchait à t'étouffer. Après tout, c’était elle qui avait provoqué ça. Enfin, les siens.
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Clionestra
Mar 4 Juin - 21:14
Opaline Geld
J'ai 28 ans et je vis à New York, mais je viens d'Allemagne. Dans la vie, je suis chasseuse de monstre la nuit et surveillante de piscine le jour, et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais vue ma vie, il vaut mieux. Personne n'a envie de rentrer dans ma famille. → Vient d'une famille de chasseur depuis des décennies. → Descendante des chasseurs de sorcières. → Sa mère, allemande, a été tué dès sa jeunesse par un groupe de vampire qui voulait se venger de son père. → Elle est courageuse et forte, ayant appris plus d'une manière de tuer les êtres maléfiques. → Elle fait de l'humour, parfois un peu trop, quand elle se retrouve dans une situation compliquée ou qu'elle se sent oppressé. → Elle est atteinte de Synesthésie. Elle peut entendre les odeurs.
Elle se sent idiote. Elle ne sait pas quoi faire alors qu’elle tapote le haut de son téléphone sur son menton. Il y avait plein de chose qu’elle pourrait lui… il y avait plein de chose qu’elle voulait lui dire, mais il semblait que le jeune homme soit distant. Pourtant, c’était lui qui avait envoyé le premier message. Elle avait réussi à ne pas lui parler et ne pas lui envoyer de messages, elle. Elle avait été forte. Et maintenant, elle avait l’impression qu’elle l’emmerder. C’était… étrange. Pourquoi réagissait-il comme ça ? Elle relit ses messages et chercher ce qu’elle aurait pu dire de mal avant qu’une réponse ne revienne.
« Je te le souhaite, de voir venir. Fais attention à toi. Je serais triste si tu venais à avoir une répercussion ».
Elle envoie et regarde à nouveau son message… ouais. Voilà pourquoi monsieur prenait de la distance, elle était trop « amicale » avec lui. Déjà qu’elle avait menaçait de l’embrasser, maintenant elle faisait comme si elle tenait à lui. Le message suivant, qui coupe tous les autres qu’elle a envoyé, lui fait échapper un rire.
« Menteur ».
Il était un menteur, parce qu’elle se doutait qu’il en faisait. Elle précise sa pensée juste pour qu’il ne la prenne pas en grippe par la suite.
« Tout le monde fait des cauchemars. Surtout quand nous sommes dans une situation difficile, qui nous mets sous tension, qui nous rend prudent ou paranoïaque. »
Elle envoie un autre message.
« Tu n’es pas obligé de me parler, tu peux simplement dire que tu n’as pas envie de discuter de ça avec moi, je peux le comprendre. Mais ne ment pas. Surtout pas à toi-même. Si tu refuses de parler de tes cauchemars, comment veux-tu que ton neveu t’avoue son trouble ? » « Désolée. Je suis une psychologue de tiroir, mais j’avais simplement envie d’être sûr que tu allais bien. ».
Elle voulait le sentir à nouveau. Elle posa sa tête dans son lit. Elle n’avait plus aucune odeur pour le sentir… Et ça lui manquait pour une raison qu’elle ne comprenait pas.