J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine eut un sourire doux pour son enfant, avant de faire un sourire franc vers son mari. La théière. Ah. Oui. La théière. Ce n’était pas réellement quelque chose d’indispensable, mais elle avait deviné que c’était important pour sa fille. Marjorie aimait bien imaginé les bêtises comme des marques sur le sable. Emporté par la mer par les vagues. Katherine aimait aussi cette idée que rien n’était inscrit dans la roche. Il y avait plus d’une façon d’effacer une image sur la plage. Elle sourit alors et affirma simplement. Elles vont allés en ville, et elles ramèneront une jolie théière. Katherine ne s’étonna pas du positivisme de sa fille. Elle en était plus qu’heureuse. Si elle avait bien réussi à faire une chose dans la vie, ça serait ça. De mettre l’envie de voir le monde dans sa forme le plus beau à sa fille, sans toutes les contraintes qu’elle-même avait dû subir. Katherine écoutait tout le monde, et elle se sentait bien. Elle pencha la tête vers son mari, les joues gonflaient de son sourire et les yeux brillant et elle cru remarquer quelque chose. Elle l’observa encore un peu avant que sa main ne vienne trouver la sienne dans une geste doux.
- CHEST CROCH BON MAMOUNETTE, fit la fillette à la question de son père alors que le chocolat se retrouva même sur le bout de son nez.
Katherine essuya le visage de sa fille, qui était une calamité ambulante quand on parlait de chocolat, de sa main libre. Elle n’avait aucune envie de lâcher son mari. Surtout parce qu’elle avait l’impression que cela serait une grosse erreur. Et qu’elle aimait la sensation de chaleur entre ses doigts.
- Je valide ce programme. Il n’y aura rien de mieux que de lire dans le parc avec mon nouveau roman. Et d’être avec toi, glissa-t-elle alors que les deux petites filles disparurent.
Elle s’approche et l’embrasse. Parce qu’elle en avait besoin, de cet amour. Elle avait envie de lui faire comprendre qu’elle l’aimait. Elle aimait cet homme plus que ce qu’elle s’aimait elle-même. Bien plus. Elle poussa la table à peine pour se mettre à califourchon sur lui et l’embrasser encore. Sa tante en tomberait dans les pommes si elle voyait sa nièce si … Ainsi. Mais, c’était un fait. Si elle avait eu une fille, ce n’était pas en enfilant des perles. Et Emerald lui donnait des envies bien peu catholiques. Et elle s’en fichait. Parfois, elle pouvait être joueuse aussi. Alors elle l’embrassa et se recula à peine pour le regarder, toujours son sourire plaqué sur le visage.
- Il faudra aussi trouver des moments pour nous, souffla-t-elle avec douceur, tu m’as tellement manqué.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Marjorie s’était mis en mode « Ninja ». C’était la seule manière de faire. Alors que sa sœur traçait, sa sœur ne l’attendait jamais de toute façon, elle avait fait semblant de marcher mais en faisant du « sur place ». Une technique qui la faisait passer pour discrète. Ou qu’elle pensait en tout cas. Elle finit par se diriger vers la pièce où Chris s’était caché après son plouf. Il y avait toujours le début de rangement que ses parents avaient fait… mais pas plus. Miss Fantôme n’était déjà plus là. Marjorie soupira, souffla sur ses mèches de cheveux avant de poser un regard sur Allan.
- Dis-moi ce que je dois faire.
Alors, Allan se mit à lui expliquer comment ranger. Elle attrapa le drap pour finir d’essuyer le sol, elle attrapa tous les habits et affaires sales et devaient le mettre à laver… Mais comment pourrait-elle passer dans la cuisine sans se faire remarquer ?
- Je vais le cacher dans ma chambre, finit-elle par décider alors que la montagne d’habit, qui faisait montagne pour sa petite taille, finit par devenir une boule au sol qu’elle roule.
Il ne fallait pas que sa maman, ou son papa, ou Chris, apprennent que la miss n’était pas réellement vivante quand elle avait parlé. Bien que Marjorie ne comprenait pas cette histoire de « mort oui ou non », elle savait qu’un fantôme, ça devait pas être vu normalement. Par personne sauf les gens étranges comme elle. Elle savait aussi que personne n’avait envie de lui expliquer la mort. Allan avait simplement dit que « les fantômes doivent rester un secret entre nous » et que « tout le monde a peur des fantômes, et doivent en avoir peur ». Marjorie acceptait ainsi qu’Allan était un bon fantôme. Le fantôme dans la cave, non. Et Miss dont elle ne se souvient plus le nom, non. La faire partir avait été une bonne idée… mais maintenant elle devait ranger vite vite avant que sa maman ne le remarque. Elle claqua la porte de sa chambre après avoir astucieusement mis les habits sales dans son capharnaüm personnel.
- N’oublies pas que tu dois nettoyer aussi l’eau dans la salle de bain.
Marjorie grimaça. La salle de bain… Chris n’était pas allé dans celle-là, n’est-ce pas ? Elle devait être allée dans la salle de bain des enfants, celle qui était la leur… Il n’y avait pas de raison d’aller dans l’autre. Elle se remit à son fonction de Ninja et arriva dans la salle de bain. Y avait encore plus d’eau par terre. Elle baragouina sans savoir ce qu’elle disait et se pencha pour nettoyer le sol. Décidément, le dessin anime de Cendrillon lui avait menti, ce n’était pas agréable du tout de nettoyer le sol. Il n’y avait même pas les bulles de savon rigolote pour la motiver un peu plus.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne."
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Les filles ne tardèrent pas a quitter la table après s’être mis de la mousse au chocolat plein la pense, surtout Marjorie. Chris en avait mangé mais comme tout ce qu’elle mangeait elle n’en prenait pas trop. Montant rapidement pour éviter que sa sœur ne la suive et ne la gonfle encore avec ces niaiseries, elle s’attendit pas pour se faufiler dans la salle de bain…
Maintenant seul à seul Emerald fut mis en face de ses désirs et cela ne fit que le renforcer. Bientôt sa langue venait inviter la sienne à danser dans le cocon embués qui leur servait de bouche. La salive se partageait dans des caresses suaves de leurs papilles rythmé par la seule volonté de leur désir. Voir Katherine s’approcher ainsi pour lui offrir un tel baiser. Cela le réveilla, le bouscula même presque dans ses pensées. Lui qui s’était si durement retenue par pure esprit gentlemen. Sa femme n’en avait visiblement que faire et venait chercher ce qu’elle désirait. Au fil des années Emerald avait découvert qu’un homme était bien plus désirable quant il dissimulait ses envies et les contrôlait qu’autre chose. Mais peut importait son expérience, son impression, elle était maintenant à califourchon sur lui et il ne manqua pas de la saisir par-dessous sa robe pour empoigner ses fesses et les palper à pleine mains afin de s’assurer qu’elle reste bien là tout contre lui pour le sentir. La tenant contre lui a moitié assis sur le bord de la table qui pourrait attendre d’être débarrassée ses pupilles s’affinèrent sur son regard à elle, cette petite moue qu’elle fit en expliquant ce qu’elle voulait, il ne lui en fallu pas plus pour comprendre.
Un instant il s’arrêta la regardant l’air sérieux. Il voulait qu’elle soit là, qu’elle soit prête, qu’elle le désir elle aussi, qu’elle ai envie de chanter avec lui. Avec le temps l’affection devenait de plus en plus grande de plus en plus intime ce qui permettait ce détail infime : celui qui disait oui en un regard, une seconde un instant. L’embrassant avec la délicatesse d’apprécier chaque sillages de ses lèvres il la remonta un peu contre lui pour qu’elle s’accroche à son cou qu’elle s’y pende presque de tout son amour. Tout en l’embrassant en la laissant aller a toutes ses envies il traversa le hall d’entrée pour rejoindre l’autre aile du manoir. D’un œil il leva le voile sur le doute qu’une des fillettes soient là. Mais rien. Rien que le vide, les meubles, la poussières et les fantômes de cette bâtisses pour les observer. Rien de grave. Rien d’important. Dans le salon en passant, il détruit là cabane de draps et emmena sa femme dans son antre, son endroit, la pièce ou tout leurs désirs pourrait s’épanouir : son bureau. L’asseyant sur le meuble au milieu de la pièce il remonta ses mains le long de ses hanches pour venir détailler la forme de ses courbes. Respirant le parfum enivrant de ses cheveux roux il se recula d’un coup la regardant soupirer un essoufflements suave s’accordant au sien. La voir comme ça, c’était provoquer le pire. Le regard dans le sien, il ferma la porte maintenant c’était elle est lui, lui et elle sur ce ring.
Pensive debout sur son plot de lavabo, la brosse à dent verte dans la bouche, elle se regardait un peu, plongé yeux dans les yeux avec elle-même. A peine avait-elle mis le dentifrice sur les poils de sa brosse elle pensait entendre Marjorie débouler pour à son tour prendre sa brosse a dents et surement tenter de lui faire quelques câlins discret mais une minute passa, puis la deuxième et enfin elle cracha sa mousse pour se rincer la bouche. Mais rien. Toujours rien. Pas de Marjorie, pas de niaiseries pas de câlins. Non pas que cela lui manquait mais c’était vraiment étrange, anormal même. Un bruit claque. Levant le sourcil en s’essuyant la bouche elle rejoins le pallier comme un chat noir. Regardant a droite puis a gauche elle se dirigea a pas de loup vers la chambre de sa sœur pour s’écrier un grand « boo ». Mais pas de Marjorie pour sursauter et pleurer. Fronçant les sourcils elle ne se gêna pas pour regarder sous son lit et a n’importe quel endroit ou elle aurait pu se cacher ? seulement, rien, personne. Tchèquant d’abord la chambre de ses parents, leur salle de bain privé puis sa propre chambre Chris ne trouva aucune petite sœur insupportable.
Une fois sur le pallier elle se tata à descendre mais s’arrêta après avoir descendue trois marche, des chuchotements brefs se faisant entendre. Tournant la tête instinctivement vers l’aile de l’étage qui était « condamné » elle soupira en levant les yeux au ciel. Allant voir par elle-même elle trouva enfin sa petite sœur en train d’essuyer l’eau du parquet et de faire le ménage dans la pièce ou les anciennes affaires de Sophie étaient entreposés avec l’ancienne chambre parentale de la maison… Se glissant derrière elle les mains coincé sur ses hanches elle fronça un peu les sourcils en lui parlant, espérant qu’elle sursauterai d’être prise sur le fait.
-Qu’est-ce que tu fais ? Tu es pas censé venir dans cette partie de la maison. Ta mère va hurler si elle le sait…
La voyant essuyer Christabella réfléchis un instant. Pourquoi faisait-elle le travail que miss Glover est censé avoir fait ? Pour la jeune fille l’existence des fantômes étant improbable elle ne pu réaliser clairement la situation, la vérité se voilant d’un linceul… Encore plus énervé un air de dégoût se forgea sur ses traits.
-Tu es en train de remettre les saletés que miss Glover à enlever ?! C’est pas vrai… Ce n’est vraiment pas gentil de faire ça Marjorie, si papa s’en aperçoit il l’a disputera et ne la payera pas. Elle fit une pause la fusillant du regard.Tu vois je savais bien que sous tes petits airs de mignonne, t’es pas vraiment gentille… Elle se recula et en entendant un gros bruit elle soupira en s’en allant. -Fait en sorte de nettoyer tes bêtises et de te dépêcher de te préparer…
Fit-elle avant de s’en aller pour rejoindre sa chambre et préparer un petit sac avec des affaires pour s’amuser au parc. Ouvrant sa grande armoire elle monta en équilibre sur une chaise pour attraper un petit sac en cuir marrons auréolé par endroits. Il n’était pas très grand et la sangle réglable. Il lui fallu plusieurs tentative à bras levé pour attrapé d’un bout de doigt la lanière et tirer le sac tout entier pour le faire tomber. Elle manqua même de tomber mais se raccrocha au mur avant de descendre sans se blesser. Ramassant le petit sac elle ouvrit le rabat et sourit en voyant écrit en lettres maladroites : « S oP hIE » écrit au stylo bille. Le serrant contre son cœur apparemment c’était un sac que sa maman avait depuis qu’elle était petite, Emerald lui avait donné il y a maintenant longtemps. Mais le sac étant pour un adulte Chris ne pouvait pas l’utiliser, du moins jusqu’à aujourd’hui. Il était encore un peu long mais ça allait. Elle se regarda dans le miroir de son armoire et fit des pauses fières avec rigolant un peu avant de le remplir de quelques cailloux, d’un petit carnet minuscule auquel était accroché un crayon, de son porte monnaie en forme de grenouille qui ne contenait que quelques pièces et pour finir de son lance pierre…
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Clionestra
Mar 27 Juin - 0:31
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine frissonna. Elle était en train de chauffer. Tout son corps était en train de prendre l’incandescence du feu. Elle était en feu. Et elle connaissait ce feu. Elle connaissait son origine, son explication et son application. Elle savait que c’était un feu doux, révélateur, enjoué. Ce n’était pas un feu qui devait être caché comme l’église et les principes le disaient. C’était un feu qui devait être apprivoisé par des mains expertes et sûres. Celles de son mari. Katherine n’avait jamais été aussi heureuse que dans les bras de son mari. Dans les bras d’Emerald. Elle était faite pour lui. Elle était né pour lui. Elle ne pourrait pas vivre ailleurs qu’entre ses bras. Et ça, elle le savait.
Mais elle savait aussi qu’il en aimait une autre, et c’était par désespoir qu’elle l’embrassa alors qu’il l’avait amené dans son bureau. Si elle était assez bonne, assez bien, assez femme, alors il voudra la garder, elle. Pas l’autre. Et il l’aimerait. Parce qu’elle aimait ça, elle. Elle aimait les délicats frissons de flamme qui courait dans ses veines et se répercutaient dans tous ses membres. Elle aimait l’odeur de son amant alors qu’il transpire de l’effort. Elle aimait tout en lui. C’était un homme si bon, si incroyable. L’idée d’être à un autre, ou simplement de ne pas être à lui, ça la tétaniser.
Alors elle préférait se perdre dans la volupté du moment, dans le désir où Emerald la guide. Elle se laisse faire mais ne reste pas en arrière de l’action. Elle le touche, elle le caresse. Elle veut imprégner sa peau sur la sienne. Elle veut pouvoir le marquer bien plus loin que sa peau. Elle voulait son âme. Parce que l’acte sensuel à laquelle ils jouaient n’était pas simplement une action quelconque. C’était la communion de deux corps, qui s’imbrique et se forment ensemble. Qui s’assemble pour ne faire qu’un. Katherine le ressent, avant même d’avoir les mains d’Emerald dans les parties les plus intimes de son corps. Elle le sentait dans leur baiser. L’union de leur corps, c’était tout ce qu’elle aspirait à avoir. Elle avait eu besoin de ça … Pour se sentir à nouveau désirer par l’homme qu’elle désire. Et en extension, pour se sentir aimer par l’homme qu’elle aime. Et d’ailleurs, elle lui dit. « Je t’aime ». Plus d’une fois pendant tout le moment passé ensemble dans ce fondu en blanc.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Totalement inconsciente de ce qu’il se passe entre ses parents, Marjorie était trop occupé à faire son travail comme il faut. Elle était en train de s’appliquer. Elle faisait ce qu’elle pouvait. Quand elle entendit des pas dans le couloir, elle cru que son cœur allait sortir de sa poitrine pour aller faire coucou au sol. Elle se dépêchait, elle faisait son maximum… Mais trop tard. Sa sœur arriva.
Marjorie voulu ouvrir la bouche, se défendre, plus d’une fois, elle voulu se défendre, hurler qu’elle n’était pas en train de faire l’acte ignoble que sa sœur l’accusé… mais elle ne dit rien. Parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de le dire. Si elle venait à le dire, alors il faudrait qu’elle explique. Valait-elle mieux la protection de sa sœur ou la vérité sur ses fiertés ? Il valait mieux qu’elle la croit mauvaise. Oui. C’était ça. Il valait mieux. Alors elle laisse sa sœur partir.
Et elle se remit à l’ouvrage… mais cette fois, elle se mit à pleurer en nettoyant. Elle détestait que sa sœur la voie ainsi. Elle détestait que sa sœur … Elle ne voulait pas que sa sœur … Alors elle pleurait, la tête penchait sur le sol.
- Un jour, elle comprendra, dit Allan en posant une main fantomatique sur le dos de la jeune femme.
Marjorie secoua la tête, simplement pour dire non. Il ne faut jamais que la jeune enfant, plus vieille qu’elle mais Marjorie ne faisait pas l’effort de le remarquer, le sache un jour. Elle devait la prendre pour une affreuse petite vicieuse jusqu’à la fin de sa vie. Marjorie devait protéger Christabella. Elle n’avait pas le choix. Mais ça lui faisait mal. Elle finit de nettoyer et se relève. Elle pleurait encore, puis elle se plaqua les deux mains contre ses joues humides dans un « splash ».
Elle se relève, fini comme elle peut et elle finit par partir pour se préparer elle aussi. Elle se brosse les dents en trois minutes. Elle finit de s’habiller comme elle peut, puis elle crie dans les couloirs. Un cri fort et puissant, que l’on pouvait entendre partout. Elle cri qu’elle est prête. Elle sait qu’elle va rougir quand elle va voir Chris. Mais quand Chris verra que la jeune femme n’avait pas été disputée, Miss Glover, elle comprendra ? Elle ne sait plus quoi faire … Mais elle sourit en attendant en haut des escaliers, tremblante un peu, mais heureuse. Parce que même si elle était vue par sa sœur comme une espèce de vicieux, et l’idée lui brisa à nouveau le cœur, elle avait protégé sa famille, c’est tout ce qui compte.
Dans sa poche, le capuchon de théière se trouvait encore et toujours. Elle le caressait. Elle allait lui trouver un pot pour aller avec. Et elle le ramènerait ici. Et elle pourrait enfin respirer de cette journée. Protéger sa famille, c’était la seule chose qui comptait… alors elle s’approche finalement de la chambre de sa sœur et elle toque, elle fera en sorte de rester l’enfant dont cette famille à besoin. Elle toque.
- Chris, on peut attendre toutes les deux, s’il te plait ? Demanda-t-elle toujours quand elle sait qu’elle doit sortir avec Chris.
Comme si de rien n’était. Oui. Toujours comme si de rien n’était. Chris devait la croire pas gentille et cette idée la fit pleurer à nouveau. Elle ne devait pas pleurer. Elle n’était pas gentille. Elle ne devait pas l’être sinon, intelligente et maligne comme était sa sœur, elle comprendrait !
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne."
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Dans ce bureau, lui et elle, lui contre elle, elle contre lui il n’y a plus rien qui existe. C’est l’expression de tout leur désir qui se joue ici-même. Peau contre peau la sueur les attaches l’un à l’autre dans une énergie vigoureuse, il n’y a rien de plus exquis en ce monde à cet instant que de déverser leur plaisir l’un dans l’autre. Les fluides corporels se mélange, s’associe, pour créer ce plaisir à deux voix. Le moment dure un peu, la maison est grande et les filles sont en haut, il n’y a rien de mieux pour se laisser totalement aller, alors il veut l’entendre, elle qui n’entend que peu, il veut l’entendre jouir alors il donne. Quand enfin ils démarrent et poursuit, ce petit cri est un trophée. C’est au lycée qu’on lui avait appris l’art de faire chanter une femme… Et il avait été bon élève. Lorsque les ébats se termine contre son bureau, il se recule avant de venir à nouveau embrasser sa femme dans le cou dégageant d’une main douce ses cheveux roux et bouclés.
-Je t’aime.
Lui intima-t-il a l’oreille. Il ne mentait pas, pourtant quand il l’eu dit, le petit cadre photo ou Katherine tenait Marjorie se renversa pour ne laisser que visible celui ou Sophie souriait auprès d’Emerald avec Chris dans les bras. Ne s’en rendant pas compte et quand bien même il aurait remarqué, il aurait simplement remis le cadre en place sans ni réfléchir à ce que ça pouvait signifier ni remettre en question la présence de deux cadre distinct plutôt qu’un seul. L’embrassant une dernière fois, il se rhabilla un peu plus loin du bureau centrale. En remettant sa chemise dans son pantalon et sa cravate en place il remarqua Katherine alors qu’il sortait de sa poche une cigarette.
-Je peux ? Ou c’est trop pour toi ?
La cigarette « after sex » était un classique, surtout dans les années soixante-dix. Attendant sa réponse, il la faisait pendant ce temps danser entre ses doigts et devinait un air étrange sur le visage de sa femme. L’observant un peu il resta silencieux et vit qu’elle se rhabillait un peu avec un air triste.
-Tout vas bien Kat ?
Réfléchissant la moitié d’une seconde il enchaina avec des explications sur ce qu’il pensait être le fruit du trouble de sa femme.
-Tu sais pour Chris… Je compte lui parler pendant que tu choisis ta théière avec Marjorie. Elle va grandir ça va passer…
Puis il regarda le cadre qui témoignait d’un bonheur passé représenté par le visage de Sophie. Il repensa a l’hôpital a ce qui allait arriver bientôt. Il hésita a lui en parler mais préféra attendre de savoir si elle se sentait bien et ce qui la tracassait, mais il devrait finir par lui dire… Tôt ou tard…
***
Pendant ce temps les filles étaient censé se préparer, ce que Chris avait fait tandis que Marjorie s’était évertué à couvrir les arrières d’encore quelqu’un d’autre sans que personne ne puisse réellement le savoir. Avant même d’avoir finis de remplir son petit sac de cuir ancien, Chris entendit sa sœur au travers de sa porte et la regarda en levant les yeux au ciel encore une fois. Si a chaque fois qu’elle levait les yeux au ciel elle gagnait une pièce, Christabella serait une jeune fille richissime. Allant jusqu’à la porte elle l’ouvrit et aperçu sa sœur avec son petit air de chien battu. Soupirant un peu elle la pris par la main sans un mot et alla avec elle jusque dans sa chambre aux murs roses poudré. L’intérieur était doux et délicat exactement comme Marjorie, même le bazar de jouets qu’elle avait -souvent en double comme Chris n’en voulait pas- était coordonné en un joyeux bazar festif. Entrant dans la chambre sans hésiter, la plus grande alla jusqu’à l’armoire de sa petite sœur et l’ouvrit pour fouille un peu. Katherine rangeait cette armoire a la perfection, si bien qu’après avoir ouverts quelques tiroirs, Chris trouva un chapeau de paille.
Se retournant, toujours sans un mot elle alla le mettre sur la tête de sa sœur pour ensuite regarder dans les tiroirs de sa commode. Après quelques ouvertures brèves elle trouva un petit sac de cuir que Marjorie avait eu à l’un de ces derniers anniversaires Le prenant elle l’ouvrit et versa dedans une pièce qu’elle était allé cherché dans son propre porte monnaie. Revenant vers sa petite sœur elle lui tendit le sac puis la regarda en pinçant un sourire sur ses lèvres. Ensuite elle s’en alla dans le couloir pour rejoindre le hall. Ne voyant pas Marjorie suivre immédiatement elle répliqua.
-Qu’est-ce que t’attend ? Tu viens, j’ai envie de tester mon nouveau lance pierre dans la cour.
Allant jusque dans la cour, Chris attrapa des cailloux et en dissimula dans l’élastique de son lance pierre pour viser des zones vides et voir jusqu’ou allait les pierres. Après plusieurs essais devant Marjorie elle observa le lac avec un frisson dans le dos en repensant a ce qu’il lui était arrivé ce matin. Se tournant vers Marjorie elle lui proposa quelques chose.
-Tu serais cap toi t’envoyer des pierres dans le lac Marjorie ?
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 28 Déc - 18:59
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Elle l’aime. Elle l’aime. Elle l’aime. Elle a envie de le crier. Elle l’aime tellement que ça ne devrait pas être permis. Elle l’aime tellement que son cœur explose autant que son corps dans ses bras. Elle l’aime tellement qu’elle pouvait mourir pour lui. Son Emerald. Son amour. Son amant. Il était tout. Sa vie de femme était tenue par lui, écrit avec lui. Il n’y avait jamais eu une autre personne avec qui elle se sentait autant … en symbiose. Elle se sentait uni à lui, bien avec lui. Elle s’était toujours sentie meilleur que le jour d’avant avec lui. Et elle l’aime. C’était ce que son regard engourdi par l’amour disait. C’était ce que la lueur au fond de ses prunelles crier. Au-delà du charnel, au-delà de la logique, elle l’aimait.
Mais Katherine oublie parfois que le destin est une sale garce qui aime les moments dramatiques. Quand elle allait lui répondre, sa voix se bloque dans sa gorge, ses yeux dérivent sur le cadre. Celui qui était derrière le sien, comme l’ombre malsain qu’elle avait toujours au bout de ses pieds. Cette ombre qui prenait l’apparence d’une femme souriante dans un cadre qui la regarde et la scrute. Qui venait de l’entendre jouir en osmose avec son mari … et qui le désirer pour elle seule. Sa voix se bloque, ses larmes remontent dans son esprit et elle fait un effort considérable pour ne pas hurler et lui balancer le cadre à la figure. Une femme bien ne fait pas ça. Une épouse ne fait pas ça. Une épouse doit accepter tous les travers de son mari, même si cela l’emmène sur le chemin de la débauche. Mais ce n’était pas la débauche qui couler dans les veines d’Emerald, c’était son amour pour une autre, pour une autre qu’elle. Qui était là, à lui sourire de son sourire d’heureuse. Elle se sent vibrer. Ne lui réponds même pas quand il demande s’il peut fumer. Elle se contrôle, elle n’ose même pas se rhabiller comme il faut, tant la prise sur le bureau est la seule chose qui l’empêche de s’écrouler. Elle devait bouger.
Bouge. Bouge. BOUGE.
Elle se hurle dessus et y arrive à peine alors que la voix vicieuse lui répété à chaque inspiration « Il l’aime. Il l’aime. Il l’aime » et à chaque expiration « seconde. Seconde. Seconde ». La phrase n’avait pas besoin de faire de phrase complète pour la seconde litanie qui lui matraque le cerveau. Elle était que la seconde. La seconde femme. La seconde mère de sa seconde fille. La seconde. Seconde. Rien de plus. Pas la première. Jamais. Même pas dans son cœur alors qu’elle faisait tout… TOUT pour être la première. Elle faisait tout pour être parfaite. Tout… Elle se relève à peine, se rhabille alors que les larmes menacent encore. On ne doit pas pleurer devant son mari. On doit être forte. On doit le laisser dans sa débauche. Katherine préférerait qu’il aille voir des prostitués, tous les jours, que de savoir qu’elle n’était que la seconde. Toujours la seconde. La putain de seconde. Elle laisse un petit « Chris » passé alors que son esprit lui matraque qu’elle était la première, elle aussi. La première. Elle. Pas Marjorie. Elle remonte ses yeux vers Emerald alors que son cœur se serre. Elle a envie de le frapper.
Les épouses ne doivent pas être hystériques, folles ou violentes. Hystérique. Comme Sophie. Folle. Comme Sophie. Violente. Comme Sophie. Elle n’était pas Sophie et cette état de fait marqué un plus grand trou encore dans son cœur alors qu’elle regarde son époux. Le sien. Plus celui de Sophie. Mais il était toujours amoureux d’elle. Elle en premier. Toujours elle. Emerald sacrifierait toujours Sophie. Mais pas pour elle. Tout… TOUT. Même elle. Et alors qu’elle pensait réussir à tout contenir, un hoquet de tristesse s’échappa de ses lèvres en même temps que des larmes. Elle se recula, laissant le bureau entre elle et Emerald. Elle l’aime. Elle l’aime. Elle l’aime. Elle l’aime tellement qu’elle donnerait tout pour lui. Mais que faire quand l’amour n’est même pas réciproque ? Que l’amour n’est qu’un sens unique douloureux qui ne ressort qu’avec plus de souffrance. Elle se sent oppressée. Elle se sent étouffé. Même si son image était dans son champ de vision, elle savait que Sophie se trouvait derrière. La seconde femme. Elle. Elle l’était. Même si elle était mise en premier. C’était Sophie qu’il aimait.
- Est-ce que tu penses à elle quand tu couches avec moi ? finit-elle par articuler alors que son regard était focaliser sur la direction de la photo. Froide.
Est-ce qu’il pensait à Sophie quand ils dormaient ensemble, emmitouflé dans les bras l’un de l’autre ? Quand il embrassait ses lèvres le matin ? Quand il lui tenait la main ? Est-ce qu’elle n’était qu’une femme en attendant ? En attendant que l’autre aille mieux ? Et dans sa tête une nouvelle phrase tambourine. Elle le déteste. Elle le déteste de le faire le détester. Elle le déteste qu’il la laisse l’aimer. Elle le déteste. Elle le déteste. Elle le déteste. Et elle tremble de tout son être à l’idée de le détester vraiment un jour. Elle se recule un peu plus, lisse son habit et le regarde. Qu’il fume. De toute façon, elle le sait il niera. Elle tremble. Elle voudrait s’enfuir. Prendre sa fille et ses affaires, se trouver un endroit et pleurer, pleurer jusqu’à ne plus avoir de larmes. Jusqu’à ne plus avoir de vie. Pleurer. Pleurer. Pleurer. Encore un mot qui tambourine comme si quelqu’un s’amusait à créer un écho dans son esprit. Mais ses propres pensées ne sont pas pareilles. Elle le supplie. Elle le supplie de l’aimer. De la laisser être la première. De lui dire. De lui promettre qu’elle était la première. Elle avait envie de courir, mais ses pieds étaient coincés sur la moquette. Incapable de s’enfuir. Incapable de rester. Elle n’était plus qu’une ancre coincée dans les coraux. Incapable de se défaire des fonds marins, elle était obligée de subir la tempête qui faisait rage en elle.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Marjorie attendait, entre l’envie de fondre en l’arme et de fondre tout court au cou de son ainé… Elle avait envie de tout lui expliquer, mais elle ne disait rien. Elle était une méchante. Voilà. Une vilaine méchante pas belle. Elle se laisse prendre la main, sent sa joie revenir. Même si elle était méchante, sa sœur lui prend la main ! Alors tout n’était pas perdu ! Elle pourrait être une méchante fille et une bonne sœur ! Elle pouvait l’être, un mélange étrange des deux ! Oui oui, elle le pouvait ! Elle se laisse guider dans sa chambre, puis dehors quand sa sœur lui dit de venir. Elle se laisse faire comme un papier de chiffon. Très vite, les pensées de sa méchanceté s’évaporent pour ne garder que des faits plus joyeux. Elle était avec sa sœur en train de jouer. Elle était avec sa sœur trop bien, trop cool, trop gentille et la meilleure sœur du monde. C’était tout ce qui comptait. Elle la suit, traine des pieds, mais simplement parce que la matinée l’avait épuisé. Il était épuisant de protéger sa famille contre les monstres dans les placards, les morts encore en vie, et le ménage qui ne se fait pas.
Marjorie s’accroupit non loin de sa sœur. Elle la regarde faire, pense à que des compliments qui passent dans sa tête de petite fille. Elle n’avait pas assez de mot pour décrire sa sœur, mais elle les pensait tout de même avec ferveur. Sa sœur était la femme la plus parfaite du monde, avec sa maman. Et Marjorie savait qu’elle ne serait jamais un dixième de ce que pouvait être Chris. Elle savait qu’elle ne pourrait être que … elle. C’était suffisant. A la question de Chris, l’enfant penche la tête. Elle se demande si elle peut. Elle se relève, laisse son sac sur le coin et cherche un caillou.
Pourquoi n’oserait-elle pas ? C’était juste un lac, et ensemble, elles avaient jetés bien plus de cailloux, non ? Peut-être pas. Marjorie n’arrive pas à se souvenir si Chris était là, le jour où elle avait jeté du pain sec à des canards. Elle prend un caillou qui avait une forme étrangement plate, comme si on l’avait écrabouillé. Allan, toujours à ses côtés, essaie de lui expliquer comment faire des ricochets alors que la petite se remit à côté de sa sœur.
- Pourquoi je ne devrais pas être cap ? Demanda-t-elle tout doucement.
C’était Allan qui venait de lui dire qu’un fantôme dormait ici. Mais Marjorie savait que sa sœur ne pouvait pas le savoir. Alors, Marjorie regarde l’eau qui croupit dans ce trou. Elle se demande.
- Si quelque chose arrive, je te protègerais, tu le sais ?
Elle avait envie de lui prendre la main… mais elle sait que Marjorie n’aime pas ça. Alors elle ne lui prend pas la main, et elle essaie. Elle se concentre. Elle cherche à mettre ses doigts comme il faut, mets le galet entre ses doigts et le lance … et il fit un « splosh » caractéristique d’un loupé.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne."
La cigarette pincée entre les lèvres, Emerald reste à l'écoute de la réponse de sa partenaire, prêt cependant à lancer son mouvement pour allumer l'objet de sa demande avant même une réponse. Concentré sur cela il mis un petit temps à comprendre ce qu'il se passait ou du moins s'en apercevoir. Relevant d'abord les yeux sur son épouse, il lui trouva un air changé. Cela le marqua d'autant plus qu'il venait de la voir jouir. Baissant son briquet de luxe, il le posa sur un meuble adjacent l'air proccupé. Voyant sa compagne fortement tourmentée, il en posa même sa cigarette l'air froncé. Cependant sa propre nudité le gêna un peu, si bien qu'il pris le temps de se rhabiller un peu. Néanmoins, le temps passe et il n'y a qu'un silence qui pèse dans le bureau du chef de maison. Katherine bouge à peine semblant totalement paralysée, pétrifiée même. Cela inquiéta majoritairement Emerald quand la minute passa. Se rapprochant avec un air plus inquiet sur les commissures il viens doucement à son contact, d'une main il viens toucher son avant bras le plus proche pour remonter tout en caresse jusqu'à son épaule. A moitiée nue et pétrifiée devant lui, il rammasse l'un de ses dessous pour qu'elle se couvre un peu, non pas par pudeur mais par simple bienveillance, le manoir était froid en ces premiers jours de septembre.
- Katherine ? Tu te sens bien?
Peut-être aurait-il mieux fait de se taire. Une seconde à peine s'écoula avant qu'elle ne regarde le cadre sur son bureau. Celui-là même qui exibhait une Sophie souriante et en pleine santé, une Sophie à l'apogée de sa perfection dans son rôle de première dame génitrice de descendance de la famille Sibley. Il lui fallu quelques secondes pour remonter la ligne de vue de Katherine et une fois les yeux posé sur le cadre photo il en compris d'abord pas quel était le problème. La voix de Katherine brisa le silence, dissipa les doutes et mis fin aux interrogations d'Emerald. La suspicion transpirait dans sa question. Un poids pesa immédiatement sur son estomac, il fut bouche bée d'une tel question. En fait une vague de colère enflait en lui. Pourquoi ? Peut-être parce que d'une certaine façon il ne voulais pas admettre qu'il n'étais pas clair. Soupirant alors pour éviter de s'énerver, il se recula un peu et ferma le poing avant de regarder Katherine. Il se força à sourire de façon douce, mais a vrai dire il était trop en colère pour que son expression ai l'air normal. Il voulait être gentil, concéder à Katherine. Mais concéder c'était avouer que quelque chose n'allait pas, hors pour Emerald ses relations sont claires. Homme qu'il est, il reprend les faits à la racine.
- Humph, tu crois que je pense à Sophie quand je suis avec toi parce qu'il y a une photo d'elle sur mon bureau, c'est ça?
Un silence pèse et il reprend de plus belle.
-Tu es jalouse de Sophie, Katherine ?
Il était en colère parce qu'il trouvait ça stupide de prime abord. Pour lui les choses étaient claires mais visiblement ce n'était pas le cas pour tout le monde. Devoir s'expliquer sur cela le contrariait d'autant plus qu'il aurait très bientôt un sujet compliqué à mettre sur le tapis. La dispute serait inévitable. Un frisson lui taquina l'estomac quand il y pensa et se dérida un peu. Il voulait que Katherine comprenne et ne fasse pas d'histoire mais il ne voulait pas la contraindre non plus. Baissant les yeux sa main rejoins un peu son front. Ils ont plus que besoins de parler.Se plaçant devant elle a quelques mètres il la regarde l'air contrarié mais aussi et surtout triste.
-Il faut que tu m'explique Katherine parce que je ne comprend pas pourquoi tu me demande une chose pareille... C'est déstabilisant.
Tellement surpris il oublia qu'il n'avait pas répondu a proprement dit a sa question. En fait pour lui la réponse était trop logique pour être dite, pourtant... Quel bien cela ferait à son épouse tremblante de jalousie et de doutes.
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Clionestra
Dim 7 Jan - 22:52
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Le trouble et les larmes. L’absolue certitude de n’être rien. Plus rien. On lui avait tellement dit qu’une femme n’était rien sans son mari, qu’elle le croyait. Et au-delà de son travail de femme, elle y avait mis une puissance plus émotionnelle. Elle n’était rien sans lui. Sans son amour qui la porte. Elle était vide, avant. Elle aimait sa vie, mais elle n’avait pas de vie. Elle subissait les jours. Et il est arrivé. Il était comme sa comète dans sa nuit noire… Et elle avait oublié que la comète pouvait aussi éclater au sol et détruire la vie. C’était ainsi qu’était mort les dinosaures. Non, si elle devait vraiment faire une corrélation entre sa vie et l’extinction des dinosaures, la comète était Sophie. La comète s’écrasa était l’existence même de Sophie. La gravité était l’amour qu’Emerald lui portait, encore, malgré qu’il aime la Terre, aussi, elle. La Terre qui se prend la comète, c’était elle. Et elle souffrait. Elle souffrait tellement. Elle arrivait à ne pas pleurer, car pour le moment, la comète était au-dessus de son ciel, menaçant mais loin. Ouais. C’était mieux ainsi. Son mari n’était pas la comète, il avait été la lumière de sa vie, sa gravité. Pas une comète. Et Sophie était la catastrophe à venir. Qui était d’ailleurs déjà venue. La gravité aimait les comètes, puisque c’était une comète frappant des astéroïdes qui avaient fait la planète. Et elle préférait penser à cela qu’à son époux qui en aime une autre, sans même vouloir l’admettre.
Parce que là, il ne pourrait que mentir. Il devait mentir. S’il lui disait la vérité, alors il lui dirait qu’elle était en effet la seconde. Il lui avouerait qu’il pensait à Sophie quand il la touche, l’embrasse, vit à ses côtés. Il lui avouerait tout. Alors, il devait mentir. Elle tremblait alors qu’elle suppliait le seigneur que l’homme lui mente. Et lui mente bien. Elle le regarde et tremble à nouveau, à défaut de pleurer bien que ses yeux étaient humides et larmoyants. Elle tremble et elle prie. Elle réagit à ce qu’il lui demande de faire silencieusement parce qu’elle est en train de mourir à l’intérieur. Comme une poule à qui on aurait coupé la tête et qui continue de courir.
Encore une image peu flatteuse pour elle.
Le visage de son époux était éloquent. Il était en colère. En colère parce qu’elle osait enfin demander la vérité ? Parce qu’elle l’oblige à mettre des mots sur sa tromperie émotionnelle ? Elle l’attend, elle le regarde, terrasser par la vérité qu’elle croit connaître. Katherine sait qu’elle a raison. Oh, elle a tort, mais comme son mari ne faisait rien pour lui prouver, que les ombres la tirailler et lui hurler dessus… Elle n’entendait que ça. Seconde. Il ne t’aime pas. C’était des spectres de terreur qui s’immisçait en elle depuis déjà un moment. Tous les matins, elle l’entend, un peu avant que ses yeux ne s’ouvrent. Juste avant que le sommeil ne la quitte. Elle sait. Les fantômes lui murmurent des vérités. Celle de son statut dans le cœur de celui qu’elle aime. Et ça la tue.
- Je crois, qu’elle dit avant de déglutir et de se taire.
Si elle parle, elle pleure. Et une femme ne pleure pas pour un caprice. Une femme devait tenir la maison, élever les enfants, permettre à son mari de se détendre. Sa tante lui avait pourtant dit. Alors, même si elle avait envie d’hurler, de crier et même parfois de pleurer, elle ne le faisait pas. On lui avait appris. Mais elle avait envie aussi, de secouer son amoureux. Elle voulait lui dire tout ce qu’elle pense. Elle voulait être heureux et lui sourire en sachant qu’il sait réellement tout d’elle. Alors, quand, au lieu de lui répondre un mensonge, il osait lui demander pourquoi, elle se fige et le regarde. Et elle le repousse. Oh, pas physiquement, elle n’oserait pas. Mais mentalement, elle le repousse de son regard froid.
- Je… Réponds-moi. Si elle devait revenir un jour, est-ce que… est-ce… est…
Elle bégaie et elle sent alors une larme coulait le long de sa joue. Solitaire et brûlante sur son épiderme, elle ne fait pourtant aucun geste pour l’enlever, pour la repousser, pour supprimer cette sensation contre elle. Parce qu’elle n’est que la seconde. Alors qu’elle regarde son bien aimé, elle sent le noir devenir plus noir, les ombres devenir plus menaçantes encore. Tout cela, c’était son esprit qui le construisait, bien sûr… mais elle pouvait le sentir. Elle n’arrive plus à respirer. Sa respiration se coupe. Son cœur se met à battre plus fort. Elle ne réalise pas être en train de faire une crise de panique. Elle penche son corps pour prendre une goulée d’air avant de relever les yeux vers l’amour de sa vie. Et l’homme qui réussissait à la blesser.
- Parce que je le ressens, mon amour. Dans mes os, dans mon cœur, dans ton bureau, fit-elle vers le cadre alors que les larmes coulent en même temps que ses paroles sortent enfin de ses lèvres, alors répond-moi. Pour une fois, répond-moi. Si je dois être la seconde, il faut que tu me le dises, que je l’accepte…. Est-ce que tu penses à elle quand tu es avec moi ?
Elle parle mais sa respiration la tue encore. Elle ne se sent plus respirer. Elle n’arrive pas à prendre l’air. Et au lieu de se réfugier dans les bras les plus rassurants du monde, elle fait un pas en arrière et se raccroche aux meubles. Elle suffoque. Elle a peur. Pitié, qu’elle prie à nouveau silencieusement, qu’il la choisisse, elle.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne.
A moitié rhabillé, Emerald garde un air débraillé. Sa chemise blanche est froissée, ouverte sur un torse ni gras ou musclé encore moite de désir. Son pantalon laisse prendre ses bretelles lui donnant un petit charme retro. En chaussette sur le parquet, ses cheveux sont désorganisés à l’image de ses pensés quand il comprend pleinement que Katherine est jalouse de Sophie. D’ailleurs il lui faudra plusieurs minutes pour digérer l’information, ce qui laisse comme seule stigmate une moue d’incompréhension sur son visage. Silencieux, elle viens d’abattre un mur. Emerald n’avait jamais eu beaucoup d’intelligence émotionnelle et là, il venait d’être pris au piège dans une situation à laquelle il n’avait jamais fait face et n’aurait lâchement jamais vraiment voulue affronter.
Un -Quoi… ? échappe brièvement à la pulpe de ses lèvres encore gonflé d’amour. L’air froncé interrogatif, il serre le point pour ne pas riposter sur l’émotion. Il ne peux pas, non, lui il n’est pas une femme. Voyant sa compagne tremblante, elle l’emportera sur la colère qu’il ressentit qu’elle puisse être jalouse de Sophie. Délicatement il vint prendre sa main pour de l’autre caresser sa joue et effacer les larmes qui perlait dessus.
-Katherine Crowley Sibley… Je ne pense qu’a toi quand nous sommes ensemble.
Il ne mentait pas, il n’avait jamais su mentir, néanmoins ses émotions été plus complexes que ce qu’elle aimerait. Se rapprochant doucement à l’écoute de son consentement il vint la prendre dans ses bras pour tenter de la rassurer. Son visage enfoui dans son cou, il passa une main dans ses cheveux bouclés. La mine désarmée face aux houles qui s’annonce déjà quand il devrait lui apprendre que Sophie sortirait bientôt de l’hôpital, il met pour l’instant ce problème en suspend et ne pense qu’a elle. Elle est tout ce qu’il a, la seule digue qui l’empêche de s’enliser dans l’alcool, il ne peut pas la perdre. Il ne peut pas se permettre de la contrarier. Alors, il la rassure comme il peut, sûrement mal. Il n’a jamais été bien fort pour cela. Se reculant il viens d’une main chercher la joue de sa femme pour trouver son regard, il plante ses yeux dans le siens et d’une main tendu sur son bureau il relève le cadre de Katherine et Marjorie pour ranger celui de Sophie et Chris dans son tiroir.
-C’est mieux comme ça ?
Loin de lui l’idée d’avoir orchestré ce vilain malentendu, mais au final mettre le cadre de Sophie dans le tiroir, contre toute attente le soulagea un peu. S’occuper d’elle et de son internement n’avait jamais été simple à gérer pour lui et ses émotions lui dictait sans cesse des sentiments contraires qu’il ne comprenait plus. Souriant il voulait qu’elle sourit a son tour et la câlina aussi longtemps qu’elle en aurait besoin.
D’abord couard d’engager une dispute, dans les bras de Katherine il retrouvait le nord, les pieds sur terre. Sophie faisait partie du passé.
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Clionestra
Sam 3 Fév - 22:10
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
« Les hommes ne sont pas comme nous », lui avait dit un jour une bonne amie à elle, plus libertine que ce que ne pourrais jamais l’être Katherine, « ils ne supportent pas le conflit, et ils ne pensent qu’à une chose à la fois. Ce sont plus de robot que des hommes. Tu sais, comme ceux de l’usine ». Katherine n’était jamais allé dans l’usine, mais comme beaucoup, elle avait vue le film de Charlie Chaplin de 1936. Celui où le personnage était tellement habitué à faire les mêmes gestes, encore et encore, que même dans la rue, il serrait des boulons imaginaires. Elle savait cela. Les hommes étaient comme ce personnage qui n’arrive qu’à se faire à une activité, une pensée, une donnée… mais si les hommes et les femmes se complètent ainsi… Si Dieu avait décidé que l’homme et la femme devait s’imbriquer en osmose pour avoir des enfants, alors c’était bien que la femme et l’homme devaient pouvoir se comprendre, non ? Sinon, Dieu aurait fait en sorte que les femmes puissent faire des enfants sans l’aide d’un homme, et vice versa. Ainsi, donc, elle pouvait voir dans les yeux de l’homme qu’elle aime qu’il n’arrivait pas à comprendre. Pour lui, il trouvait même ça stupide sans comprendre la souffrance qui suivait le sentiment de la jeune femme. Elle pouvait le voir. L’aimait-il vraiment ? Aurait-il comprit si c’était Sophie, là, à sa place ? Une voix vicieuse, toujours la même qui lui soufflait des mots empoisonnés dans les oreilles, lui fit dire que oui. Avec Sophie, il aurait compris. Puisque Sophie était bien plus importante pour lui que ce qu’elle ne le serait jamais. « La seconde », soufflait la voix. Et elle frissonnait alors qu’elle mettait toute son énergie à ne pas s’effondrer, là, ainsi après le coït face à un mari qui ne comprenait pas. Ou qui ne voulait pas comprendre. Ou qui trouvait tout cela insignifiant. Elle laisse passer un hoquet quand il répond enfin. Il ne pense qu’à elle.
C’était déjà un grand pas sur les certitudes qui pourrissaient au fond d’elle. Même s’il ne pensait pas toujours qu’à elle, il pensait à elle quand il était avec elle. C’était le mieux qu’elle puisse avoir. C’était le début pour calmer son cœur. La voix qui scandait « seconde » se fit plus lointaine. Elle l’entendait toujours entre les battements de son cœur, mais elle était étouffée par la présence d’Emerald en face d’elle, et par sa réponse. Elle le regarde faire. Elle respire doucement. Elle le regarde faire et elle pleure doucement en silence. Sans le moindre bruit. Comme une souris. Sa tante lui disait souvent cela aussi. Comme une souris, il faut qu’elle se fasse discrète et oublier. C’était ce qu’un homme attend d’une épouse. « Les hommes ne sont pas comme nous ». Non. Ils ne l’étaient pas. Mais… Elle remonte une main vers son visage.
- Je t’aime, qu’elle souffle vers lui.
Elle ne pouvait pas s’excuser de son comportement. Certes, une bonne épouse le ferait, mais elle ne le pouvait pas. Elle n’en avait pas envie, du reste. Elle voulait simplement qu’il sache qu’elle l’aime. Elle se relève un peu et le prend dans ses bras. Elle embrasse cette joue qu’elle aime tellement. Elle embrasse son nez qu’elle adore. Elle l’embrasse tout simplement alors que les larmes cessent et qu’elle se laisse aller dans ses bras. Elle n’était pas la seconde. Enfin. Si. Elle savait être la seconde chronologiquement. Mais ça, elle n’avait aucun moyen de le changer. Mais elle n’était pas la seconde. C’était ce qu’elle essayait de crier dans son esprit pour ne plus entendre les voix malsaines. Elle se calme contre lui. Elle le prend dans ses bras et remonte son regard dans celui de son époux.
- Cette amour, Emerald, existera toujours. Comme au premier jour. Il sera toujours pour toi. Toujours. Jusqu’à la fin de ma vie, mon cœur ne battra que pour toi.
Il avait été le premier homme dans sa vie. Oh, elle avait déjà flirté très rapidement et chastement, mais Emerald avait été son premier amour. Premier amour, premier amant, premier mari. Il avait le premier pour lui faire connaître l’envie d’être meilleur. D’être une bonne épouse. Il avait été l’homme de sa vie. Il l’est toujours. Et elle se dit, par une force qu’elle ne savait pas avoir, que si elle ne pouvait pas être la première de son mari, elle pouvait toujours être la dernière. Et ça, ça l’apaise. Elle regarde la photo alors que l’idée de faire une photo tous les quatre lui traverse l’esprit alors qu’une grimace se fait sentir. En mettant Sophie dans le tiroir, il avait aussi mis Chris, l’avait-il remarqué ? Elle ne se sentait pas encore assez forte pour lui proposer quelque chose de si définitive qu’une photo de famille avec elle et les deux fillettes mais… Si elle y arrive, elle fera en sorte que son mari puisse avoir une photo de ses deux filles. Elle se rembraille avant de l’aider à en faire de même. Prenant ses bretelles, elle les remonte le long de ses épaules. Elle ne dit plus rien alors qu’elle dépose un baiser sur ses lèvres, encore, comme si cela sceller entre eux la promesse qu’il ne pense qu’à elle. Son cœur bat la chamade pour lui, comme au premier jour. Et elle pense à sa tante. « On n’épouse pas un homme parce qu’on l’aime, mais parce qu’il nous apporte la stabilité. L’amour est accessoire ». Katherine ne pouvait pas mentir sur ça, elle serait incapable de supporter la situation sans beaucoup d’amour. Et elle espère qu’un jour, Emerald comprendra ses peurs et ses craintes, sans vouloir fuir l’émotion. Parce que la seule qui reste, après la peur, c’était l’amour. Et elle en avait tellement à revendre pour lui.