Septembre 1971- Manoir Sibley Cela fait maintenant 10 ans qu'Emerald vit dans le manoir familiale avec ses filles et sa nouvelle femme Katherine. Légué par son père, Emerald à vécu une partie de son enfance ici... Entre solitude jeu, injustice et réussite ses jeunes filles au milieu de cet immense manoir ancien deviennent enquêtrice, princesse, prisonnière et tout ce qu'elle veulent bien être. Cependant, si l'une est épanouie malgré quelques peur d'un monstre sous le lit, pour l'autre plane simplement le mystère autour de l'internement de sa mère...
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne.
Allongé dans l’herbe d’une plaine florissante du printemps l’homme allume sa traditionnelle cigarette. Regardant le ciel et les nuages qui passent délicatement en annonçant un beau temps à venir encore il ferme un peu les yeux en recrachant sa fumée dans l’air. Celui-ci est frais, juste assez pour ne plus sentir la piquante chaleur qu’impose les rayons du soleil. Le vent souffle dans l’herbe du champ et font remuer les petites pâquerettes qui poussent sans timidité à l’arrivé du printemps. Plus loin une jeune femme aux yeux verts est enceinte. Elle danse un peu dans la prairie et se trempe les pieds dans la rivière. Se redressant sur le plaid plein de reste de sandwich et autres miettes témoignant de leur repas précédent il continue a fumer en l’observant paisiblement.
-Sophie ! Je sais que tu en meurt d’envie mais ne te baigne pas ! Il ne faudrait pas que toi ou le bébé preniez froid !Et puis qui sait ce qu’il y a dans le lac du manoir!
Elle se retourne vers lui un sourire malicieux sur la bouche en se touchant le ventre tout rebondit de vie. Elle porte une robe noir très chic mais confortable et sa peau pâle fait ressortir la chatoyance de ses yeux d’émeraude.
- Et toi tu n’as pas honte de fumer dans un si bel endroit de nature ?! Dit-elle le rire dans la voix.
Il se rallonge en souriant fumant sa cigarette avec affront pour se moquer un peu de ce qu’elle lui disait. La finissant il la glisse dans la boite de sa poche et ferme a nouveau les yeux. Tout a coup il sent qu’on se glisse au dessus de lui. Il sent les longs cheveux de sa femme lui caresser le visage et il distingue le changement de luminosité au travers de ses paupières encore fermées. Il sourit, c’était tout Sophie ça de lui caresser le visage avec ses cheveux tombant pour l’embêter. Il sentait son ventre rebondit contre lui. Cependant il sent des gouttes d’eau tomber sur son visage et les cheveux ne bougent plus à la légèreté de l’air… Il grimace, fronce du sourcil quand il sent une goutte percuter son front.
-Sophie… ne me dis pas que...
Il ouvre les yeux. Ils ne sont plus dans la prairie, ils sont dans l’obscurité de leur chambre conjugale, elle est au dessus de lui, trempée, sa chemise de nuit collant son corps amaigri. Son visage est creusé de fatigue et elle le fixe sans affect comme un diable. Il sursaute, il se redresse en la tenant par les bras pour la faire asseoir sur le rebord du lit. Il allume la lumière de la table de chevet précipitamment et s’agenouille en face d’elle la tenant toujours par les bras en la secouant un peu.
-Oh bon sang mais qu’est-ce qui c’est passé qu’est-ce que tu as fait ?! Elle semble tout a coup se réveiller confondus entre terreur et tristesse, elle pleure un peu et regarde dans le vide complètement ralentie.
- Ils… elle voulait que je leur présente Bella…
Ses yeux s’écarquille et il se relève comme un ressort pour courir jusqu’à la chambre de sa fille. Il voit sur le sol, les trace de pas trempé de sa femme qui mène jusqu’à la porte arrière du manoir menant au lac. Il dévale les escaliers et sort en pyjamas dans la nuit. Il entend pleurer son bébé. Il hurle son nom encore et encore courant jusqu’au lac. Il y retrouve la-bàs sa petite fille emmitouflée dans une couverture au bord du petit lac. Il la récupère tout contre lui, la rassure un peu en quelques mots doux. Il sent alors l’échine de sa colonne se paver de chair de poule. Ses poils se hérissent, serait-ce des mains qui parcours son dos ? Elles le poussent dans l’eau. Il hurle.
Il se réveille enfin le souffle haletant en se redressant brusquement. Il fait jour, les rayons de lumière diurne s’invite timidement dans l’interstice des vieux volets de bois du manoir. Et en tournant la tête il reconnaît la chevelure vénitienne bouclées de Katherine. Soulagée il soupire en se laissant retomber sur son coussin de plumes un instant avant de se lever en essayant de rester discret. La fin de l’été les nargue déjà avec un soleil timide et peu chaud laissant place au vent glaçant la maison. Perturbé, il va prendre une douche avant de se raser puis il retourne dans la chambre pour choisir une cravate. Katherine est réveillée, il lui sourit en faisant son nœuds de cravate les sourcils froncés devant la grosse journée de travail qui s’annonçait.
-Bien le bonjour, madame, avez vous bien dormi ?
Lui intime t-il d’une voix rigolote pour essayer d’oublier son horrible cauchemar de retour dans le passé… Il espérait qu’elle n’ai rien remarqué malgré qu’elle le connaissait très bien… La fin de l’été annonçait le renouveau scolaire, le retour de l’hiver, beaucoup de choses déplaisantes pour les enfants…
-Je peux m'occuper des filles ce matin si tu préfère te reposer. Ca n'as pas du être facile de les gérer tout l'été...
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Clionestra
Mer 3 Mai - 11:05
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine savait. Elle ne pouvait pas dire comment mais elle le savait. Une impression dans le regard, un trait de fatigue sur le visage ou simplement l’instinct d’une femme, elle savait. Son mari avait encore fait un cauchemar. Redressé sur le lit, elle le regardait se préparer, les deux bras entourant ses deux jambes qu’elle plaquait contre son corps. Elle avait cessé de lui poser la question. Elle savait le cauchemar qui hantait son époux. Elle en avait son lot aussi.
Sauf qu’elle ne lui en parlait pas plus. Elle aimait cet homme de tout son coeur. Elle avait commencé à l’aimer avant même qu’il ne quitte son ex-femme. Elle l’avait aimé entièrement, avec ses défauts et ses nombreuses qualités. Elle l’avait aimé comme elle n’avait jamais aimé personne. Qu’il soit passé de marié à divorcé alors qu’elle était à proximité n’avait été que de la chance. Elle l’aimait … mais elle détestait son ex-femme.
Non. C’était faux. Ce n’était pas de la haine qui lui faisait lancer des éclairs à chaque objet lui rappelant qu’elle n’était que la seconde. C’était la peur. Katherine a peur, maintenant et pour toujours, de Sophie. Elle avait tout aussi peur de sa fille qui dormait dans une chambre pas loin. Si la mère pouvait abandonner son enfant au froid, que ferait une fillette inconsciente à sa petite fille ? Ses cauchemars à elle n’étaient pas des souvenirs. Ils étaient purs produits de la peur et n’osaient pas le dire à l’homme de sa vie.
Elle n’était que la seconde. Que dirait-il s’il savait qu’elle avait peur de son enfant ? Elle posa sa tête sur ses jambes, laissant retomber ses cheveux de par et d’autre.
- Je dors toujours bien quand mon petit mari est à mes côtés, répondit-elle en caressant sa place avec un sourire charmeur pour le tenter de revenir au lit avec elle.
Elle n’avait pas besoin de se reposer, si c’était pour être dans ses bras. Quelque part, ça la rassurer quand il était contre elle, pour un câlin, pour un baiser, pour aucune bonne raison. Ainsi, elle avait l’impression qu’elle était un peu moins la « seconde » et un peu plus « la seule ». Elle en avait beaucoup discuté avec Eva, sa meilleure amie de toujours, qui été marié avec un veuf. Tout comme elle, elle n’avait aucune certitude que si l’autre, la première, était encore dans la course, que son mari la choisisse. Et ça faisait mal. Très mal. Alors, elle essayait de se détendre Katherine, comme elle le pouvait.
- Si tu veux t’occuper de Marjorie, elle ne fait que te demander, tous les jours. A croire qu’elle a déjà un parent préféré, secoua-t-elle la tête de manière faussement triste.
Elle ne parla pas de Chris. Elle n’avait aucune envie de parler de cette enfant qui, comme la mère, la faisait flipper. Et si Chris décidait de tuer son adorable petite fille ? Et si elle lui faisait du mal ? Et si … Elle se leva doucement dans sa chemise de nuit vieillotte et s’approcha de son mari pour le prendre dans ses bras. Le matin, elle pensait trop. Elle le savait. Elle lui fit un bisou sur la joue avant d’entendre un craquement et d’étirer ses joues dans un sourire.
- Je crois même, murmura-t-elle alors, qu’elle se trouve derrière notre porte.
Katherine bougea le bras pour ouvrir la porte. Une petite fille avec la même couleur de cheveux qu’elle tomba à peine à la renverse. Deux lapins dans les bras, elle se rattrapa avant de toucher le sol en renvoyant son pied en arrière pour rechercher son équilibre.
- Maman, papa, est-ce que ma grande-soeur me déteste ?
C’était la question de l’enfant. Elle avait sept ans, pouvait se souvenir des milliers d’autres fois où elle avait posé la question, mais la reposait encore et encore. Katherine avait répondu à cette question tellement de fois qu’elle tapota le torse de son mari pour qu’il s’en occupe. Dans la main de sa fille, les deux peluches lapins se faisaient écraser par ses petits bras. Un lapin avait un adorable noeud orange dans les cheveux, l’autre avait un noeud bleu. Katherine avait laissé tombé de lutter contre les grands yeux verts et suppliants de sa fille. Chaque fois que Marjorie demandait un jouet, elle le demandait en double. Un pour elle, un pour sa soeur. Pourtant, Chris n’acceptait pas souvent les cadeaux de sa soeur. Katherine préférait cela, d’une certaine manière. Si les soeurs, demi-soeurs !, n’étaient pas proches, il y aurait moins de risque pour son ange.
Marjorie s'était levé tôt. Comme à chaque fois qu'elle faisait un cadeau à sa soeur, elle le laissait devant la porte avant le repas. Puis elle allait se coucher et espérait que sa soeur aura récupéré son cadeau au matin. Ce qui n'était pas le cas. Elle prit un peu plus fort ses lapins dans ses bras, papillonnant des yeux comme sa mère pouvait le faire pour chasser ses larmes.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne.
Souriant à sa première réponse, la seconde le pousse dans l’inconfort de remarquer que Christabella n’as pas de place dans sa bouche. Néanmoins, il continue a sourire en réfléchissant à une façon de faire oublier cela. Il savait que Chris n’était pas facile et dure avec Katherine. Cela l’agaçait vraiment et l’épuisait. Tout l’été il avait pu se cacher au travail avec un long voyage d’affaires mais là, il était bel et bien de retour pour un petit temps… Il espérait vraiment que Bella, Chris ferait des efforts…
-Kat, ne dis pas ça, elle me demande plus parce que je suis plus souvent absent voilà tout. Je n’ose même pas imaginer sa tristesse si tu t’absentait pendant une semaine entière !
Dit-il mal à l’aise que ses filles puissent avoir un parent préféré. Riant un peu en voyant sa petite tomber mignonnement à la renverse, la tape de Katherine sur son épaule lui coupe le souffle à la question gênante de l’enfant. C’est vrai qu’elle posait souvent la question mais la plupart du temps il n’était pas la pour y répondre… C’était son tour… Devant le regard humide de sa petite douce il s’avança et la pris dans ses bras avec ses deux lapins. Il l’embrassa sur le front et lui remis un peu ses petits cheveux bouclés en batailles un peu en, ordre. Souriant et rassurant il lui répondit.
-Voyons ma chérie, bien sur que non. Ta grande sœur ne te déteste pas. Comment pourrait-elle détester un petit ange tel que toi ?
Il lui chatouille un peu le ventre pour la faire sourire et même peut-être rire. Il connaissait bien ses filles c’était d’ailleurs tout à fait simple, l’une était une belle de jour, l’autre une belle de nuit. Quand elle posait de telles questions, Emerald avait tendance à ne pas plus poser de questions et à vite changer de sujet. Il s’avança alors dans le couloir.
-Aller viens, on va aller la réveiller.
Christabella détestait qu’on rentre dans sa chambre et ça tout le monde le savait bien, il n’y avait bien que la présence étrangère de son père qu’elle voulait bien pardonner… Il toqua d’abord a la porte faisant redescendre Marjorie de ses bras mais en gardant une main dans la sienne. Il la regardait en l’incitant à toquer elle aussi doucement. Il ouvrit alors la porte donnant sur une chambre typique du style du manoir un peu en désordre avec quelques vêtements sales par-ci par là. Le lit composé de plusieurs couche de couvertures chaudes gonflées de plumes était défait certaines couvertures coulant sur le sol. Le papier peint était vert comme tous les tissus qui ornait la pièce : rideaux, dessus de lit, abat-jour… Les volets étaient à peine ouverts mais laissait un peu passé la lumière. Emerald chercha sa fille dans tous les recoins et même sous le lit mais elle n’était pas là… Il soupira et regarda Marjorie avec un air enjoué.
-Hum… on dirait qu’elle est déjà debout. Ca te dirait de la chercher pour pas qu’elle râte le petit déjeuner ?
Lui demanda t-il avec bienveillance, se disant que la chercher lui ferait oublier l’énième refus de cadeau de Chris… Emerald en l’envoyant faire cela était inquiet pour sa part… Il connaissait bien la fille de Sophie et ce n’était pas pour rien qu’elle était sa fille… Elle aimait beaucoup faire des blagues et allait souvent dehors la nuit bien qu’il le lui interdit.
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Pyramid Rouge
Mer 3 Mai - 13:33
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Les deux yeux au niveau de la vieille table recouverte de draps du grenier elle observait avec une profonde admiration l’araignée qui avançait doucement sur le vieux meuble. Elle était grosse, noire et poilus, tout ce que détestait Katherine. Le grenier contenait les vieux berceaux de leur jeunesse et les affaires de Sophie ou ce qu’elle avait apprécié dans le manoir, dont son vieux fauteuil de cuir. D’ordinaire recouvert, Christabella aimait s’y blottir de temps à autres et parfois même sans le vouloir, elle se retrouvait là en pleine nuit alors même qu’elle était sûre de s’être couchée dans son lit… Se retournant elle observa un renfoncement dans lequel d’épaisses toiles d’araignées avait été érigée, dessus trônait la plus grosse de toutes.
-Ta nouvelle fille est magnifique Tula ! Est-ce que tu crois que je peux l’emmener jouer ? Promis, il ne lui arrivera rien.
La fillette la regarda de plus près mais l’animal de bougeait pas caché timidement derrière sa toile. Elle ne fit que bouger ses mandibules, ce qu’elle pris pour un oui avec une grande joie.
-Owh merci ! Fit-elle avant d’aller chercher un bocal dans lequel quelques mouches volait.Tiens régale toi .
Ouvrant le pot juste devant la toile, les mouches affaiblit par le manque de nourriture vinrent s’y coller pour le plus grand plaisir de l’araignée… La petite fille s’en alla alors mettre l’autre araignée dans son pot, refaisant avec un vieux clous des trous sur le bouchon pour qu’elle ne peine pas à respirer. En redescendant du grenier elle entendit du bruit et resta caché dans l’obscurité du couloir. En passant devant la salle de bain elle entendit son père se raser et continua son chemin discrètement vers la cuisine. Elle passa alors devant sa chambre et vit l’un des lapins de Marjorie, celui qui avait le ruban bleu qu’elle avait reçu à leur sortie à la fête foraine de fin d’été. Son visage se pava de rancœur tandis qu’elle fronçait les sourcils en serrant plus fort son bocal à araignée.
Reposant le lapin devant la porte de chambre de Marjorie elle descendit discrètement dans l’obscurité partiellement chassé par les rayons de la lumière du jour passant à travers les volets. Sur le large pallier Christabella relooka l’autre coté du manoir. La partie interdite avec un peu de peur. Elle n’aimait pas ces pièces car elles avaient été le théâtre de la descente aux enfers de sa pauvre mère...La bibliothèque de son père se trouvait de ce coté et personne n’avait le droit d’y entrer a part lui… Une fois dans la cuisine, elle monta sur un tabouret pour attraper l’une des trois théière que Katherine utilisait. Il y en avait une blanche avec de beaux liseré doré arborant des roses bleu ciel et rose poudrée, une autre était en métal ciselé de motifs anciens avec un manche noir et la dernière était blanche mais avec des dessins de fleurs de couleur marron. Réfléchissant un peu face aux trois objets elle se lança le défi de trouver laquelle elle utiliserait pour le petit déjeuner…
En glissant l’araignée dans l’une d’entre elle elle se retourna en entendant son père parler à sa petite sœur. Se dépêchant elle lança un petit bisous en direction de l’araignée qui se recroquevillait au fond de la théière lui susurrant qu’elle allait faire un malheur... Descendant de la chaise elle s’installa dans le salon non loin de la cuisine l’air de rien. Elle joua avec le tisonnier à bouger les bûches dans la cheminé, frissonnant un peu malgré sa robe de chambre matelassé et son pyjamas vert en matière douce et chaude dont les genoux était usé et pleins de poussières....
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Clionestra
Mer 3 Mai - 14:50
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Marjorie observait son père. Les yeux embrumaient par les larmes qu’elle ne voulait pas laisser couler. Sa maman, elle ne pleurait jamais, même quand elle était triste. Alors Marjorie se disait qu’elle ne pouvait pas pleurer aussi. Ce que c’était dur. Parce que là, dans les bras de son papa … elle savait qu’elle n’était pas un ange. Ou alors que sa soeur n’était pas normal. S’il était facile de l’aimer, pourquoi Chris laissait-elle toujours ses cadeaux ? Les rendait même ? Marjorie ne la connaissait même pas assez pour connaître sa couleur favorite. Elle aurait dit le vert. Mais sans certitude. Après tout, tout le monde lui offrait toujours du rose, à elle, quand elle préférait le orange. Sa maman et son papa étaient les seuls à faire attention à la couleur. Alors Marjorie essayait de faire attention à sa grande soeur. Comme elle le pouvait. Du haut de ses sept ans.
Elle rit quand son papa se mit à lui faire des chatouilles, elle en oublia presque sa peine. A cette âge-là, la peine ça part, ça viens. Elle rigole dans ses bras mais n’oublia pas complètement. Sur le sol, elle suivait son papa jusqu’à la chambre verte. Marjorie n’y rentrait jamais. Parce que sa soeur en voulait jamais d’elle. Et malgré son envie d’être aimé par son ainé, elle se colla un peu plus à la jambe de son père pour prendre du courage.
Les adultes avaient plus de courage. Elle, elle n’était pas courageuse. Son ami imaginaire, un vieux homme qui disait être un ancien jardinier de la demeure, lui disait le contraire quand elle lui offrait du thé dans sa dinette. Mais… Elle ne pouvait pas le croire. Déjà, parce qu’elle ne le ressentait pas ainsi, et en plus parce que c’était un ami imaginaire, tout le monde lui disait qu’il n’existait pas. Surtout sa mère.
Sa mère lui interdisait même d’en parler à son père. Ou à sa soeur. A personne. Allan le jardinier devait rester que dans sa tête. Cela ne dérangeait pas la petite fille. Allan était gentil, et parfois il empêchait des méchants de l’approcher. Si Allan devenait l’ami de tout le monde, la petite fille ne pourrait plus se protéger derrière lui. Alors elle le gardait pour elle, et elle lui demandait des conseils. Parlant à sa peluche pour ne pas parler dans le vide et faire peur à tout le monde. Sa mère lui avait interdit de parler à Allan, mais ne disait rien quand elle proposait de faire la maman avec son ours en peluche.
Elle prenait alors du courage dans la proximité avec son père et dans les paroles d’Allan. Cherchant des yeux sa soeur bien-aimé. Marjorie fut triste mais soulagé. Elle savait que sa soeur lui aurait lancé des éclairs à venir dans sa chambre, elle saute sur ses pieds et se met à courir.
- Elle est peut-être venu pour me réveiller ? Proposa-t-elle avec espoir en se rendant devant sa chambre pour l’ouvrir rapidement.
La même chambre, mais en rose et avec beaucoup plus de jouets. Tout en double. Même une grosse maison de poupée qui ressemblait un peu au manoir. En double. Les filles de 9 ans, ça ne joue plus aux poupées ? Marjorie devait se concentrer sur ça et non sur la déception. Elle aimerait bien dormir dans les bras de sa soeur un jour. Un gros câlin. Elle tourna à nouveau les talons et traversa le couloir pour passer juste avant sa mère en rejoignant la cuisine.
- PAPA ! Cria la petite fille, je l’ai trouvé !
Puis, elle se figea devant sa soeur, mal à l’aise. Elle voulait lui sauter dans les bras. Mais elle savait que Chris n’aimait pas ça. Alors elle se mit à danser d’avant en arrière.
- Tu es très belle aujourd’hui encore, fit la petite voix de Marjorie alors que sa mère passa derrière la table pour attraper un sachet de thé. Je t’apporte du chocolat !
Marjorie ne comprendrait jamais comment on pouvait boire du thé. Elle n’aimait que le chocolat chaud. Ou froid. Le chocolat avec un peu de chocolat en plus. Toujours plus de chocolat. Elle pourrait manger sa vie que du chocolat et elle s’approcha de sa maman alors qu’elle monta sur une chaise pour en chercher un gâteau pour elle, et pour sa soeur.
Alors qu’elle allait faire ça, Katherine attrapa sa théière et sursauta quand une araignée sorti du couvercle et vint toucher sa main. Elle lâcha le tout dans un cri de terreur. Elle détestait les araignées. Depuis toujours. Elle détestait ça. Marjorie, tout aussi surprise mais à cause du cri, en tomba de sa chaise pour rejoindre la théière éclaté sur le sol.
- Aïe, fit-elle doucement alors que sa mère était en train d’essayer de tuer l’araignée pour ne pas la voir dans sa vue.
Katherine avait le coeur qui battait trop vite et trop fort. Les araignées étaient des monstres. La peur n’était pas la même que la peur qu’elle ressentait pour Sophie ou pour sa fille. Elle était illogique, celle-ci. C’était comme si son sang se figeait à l’intérieur de son corps alors qu’elle tendant de tuer le monstre.
- Non ! Fit Marjorie en protégeant l’araignée de sa main, se coupant au passage sur un reste de la théière dont les roses se tachèrent de quelques gouttes de sang, elle a plus peur de toi ! - C'est ... je ... fit Katherine le visage blême.
La petite pleurait de douleur mais repoussa sa maman de l’endroit où les bouts de porcelaine et l’araignée se trouver. Puis, elle prit un verre qu’elle renverse pour coincer l’araignée à l’intérieur. Elle l’observa.
- Emerald ! cria Katherine, toujours sous le coup de la panique de voir le monstre velu et avec beaucoup trop de pattes. - Elle a du perdre sa famille, fit la petite fille alors que sa mère l’attrapa, laissant l’araignée pour son mari, et se fit assoir sur une chaise du salon pour être soigner.
Une fois la petite sur la chaise, la mère reprenant son calme et l’araignée emprisonnée, Marjorie eut tout loisir de voir sa main pleine de sang. Elle avait eu mal et avait un peu pleuré. Certes. Mais voir le sang lui fit écarquiller les yeux et avant de pouvoir s’en empêcher, elle se mise à pleurer très fort avec des difficultés à respirer. Katherine lâcha un regard haineux à la brune assise de l’autre côté. Elle n’avait aucune preuve mais elle considérait Chris responsable. Marjorie ne remarqua rien. Elle avait promis de ne pas pleurer, moins d’une heure en arrière dans les bras de son papa … Mais la douleur physique était différente de la sourde et oppressante douleur mental. Celle là était vive et quand sa mère approcha le produit pour désinfecté, la petite se mit à hurler de panique. Elle détestait ce produit, il faisait encore plus mal. Alors elle se débattit et se recula jusqu’à être dans les jambes de sa soeur en pleurant. Sa main toujours dans l’étau soignant de sa mère. Elle leva son autre main vers son ainé. Peut-être que sous la douleur, sa soeur pourra faire un geste ? Elle l’espérait. Elle ne savait pas comment elle allait pouvoir survivre à la douleur sinon.
- S'il te plait ..., fit-elle d'une petite voix alors que sa mère posa un regard en colère sur Sophie et désolée pour sa fille.
Aucune mère ne voudrait être heureuse à faire pleurer sa fille, et ça, même si c'était pour lui éviter un infection.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne.
Inquiet Emerald se dirigea sur l’aile interdite de l’étage pour chercher sa fille la plus âgée. Méfiant, tous les meubles étaient recouverts de draps et il savait que Chris aimait bien se cacher par ici pour faire de mauvaise blague à Marjorie ou Katherine. Il lui sembla voir une ombre passer derrière le rideau alors qu’il lui tournait le dos souriant et fier des lui il fit semblant d’aller à la porte.
-Bon… visiblement Christabella n’est pas caché dans cette pièces sous les draps ou derrière les rideaux...
Dit-il alors qu’il se redirigeait à pas de loup devant le fameux rideau d’ou il fit des petits pieds sale dépasser. Alors qu’il tendait la main vers l’épais rideau il entendit sa plus jeune fille hurler qu’elle avait trouver Christabella. Sans y réfléchir il souriait mais tout son corps se mit a avoir la chair de poule. Il s’arrêta un instant dans son geste, hésita puis finis par ouvrir violemment le rideau prêt a sursauter. Seulement rien… rien ne se trouvait là. Ravalant sa salive le malaise palpitait croissant dans sa poitrine et il se souvenait pourquoi cette aile était à éviter… S’en allant en fermant la porte il se dépêcha de rejoindre la cuisine ou il vit Chris assise sur la table centrale devant son bol attendant patiemment son petit déjeuné. Elle regardait avec insistance Katherine ou plutôt ce qu’elle tenait. Emerald la regarda l’air mécontent et interrogatif un sourcil levé, comprenant vite qu’elle avait piégé la théière. Le pot de verre troué sur la table était le premier indice et la poussière sur son pyjamas le second. Christabella la regarda avec un petit sourire qui confirmait tout et il n’eus le temps de rien faire que Katherine hurlait son désarroi. En lâchant la belle théière au liseré doré Marjorie se coupa et il ferma les yeux soupirant un peu. Christabella rigola légèrement en se pinçant les lèvres.puis les voyant aller au salon elle fit un décompte de trois avec ses doigts et pile à ce moment Marjorie se mit a pleurer. Cela faisait sourire l’enfant qui semblait avoir tout prévue. Emerald la regarda en colère secouant un peu la tête l’air désapprobateur.
Haussant les épaules en glissant de sa chaise elle sentit bientôt son pot de colle de petite sœur se cogner contre elle en mioulant (pleurer du fond de la gorge) à l’idée que le produit touche sa plaie. Christabella la regarda alors éloignant un peu son visage d’elle en fronçant les sourcils l’air gênée et interrogative devant cette main suppliciante de sa petite sœur.Levant un sourcil elle se stoppa.
-Euh… qu’est-ce que tu veux ? c’est ça de protéger les monstres velus...
Fit-elle un regard sur l’air en colère de Katherine qui ressemblait à une cafetière prête a siffler… Emerald avait bien remarqué l’air terrible de sa femme qu’elle lui avait également lancé.
-Christabella, ramasse moi ça tout de suite et dépêche toi !
S’approchant en prenant son pot, Emerald était si furieux de la voir prendre le pot avec cet air malicieux qu’il écrasa l’araignée devant ses yeux mais à l’abri du regard de Marjorie. Venant prendre la main de cette dernière il l’emmena au salon pour se faire soigner sa main par sa mère et l’aider à supporter la douleur du désinfectant.
-Viens, ce n’est rien ma puce...
Il avait l’air désolé et avez honte face à Katherine.
-Je suis désolé Kathrine je ne sais pas ce qu’il lui a pris...
Il savait pertinemment qu’elle avait compris et sur ce coup-là Chris n’avait pas été très discrète entre le pot ou si on peut dire « l’arme du crime » et la poussière sur son pyjama… De son coté la petite fille s’en voulus de voir la fille de Tula écrasé sur le sol… Fouillant les placards elle vida une boite d’allumette pour mettre son cadavre dedans et ramassa ensuite les morceaux de verres éclaté au sol pour les jeter dans la poubelle à verre qui était dans la cave. Là elle y vit pour une énième fois une ombre qui éteignit la lumière a son passage. Soupirant en ayant la chair de poule elle remonta comme si de rien était dans un frisson. Refusant de prêter attention à tout cela.
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 3 Mai - 18:06
Katherine Sibley
J'ai 43 ans et je vis à Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à l'homme que j'aime et je le vis plutôt bien même si je doute.
> Elle aime lire des romans d'amour et à l'eau de rose depuis toujours. > Elle adore broder, et le fait sur tout ce qui peut lui passer par la main, ça la détends et lui permet d'exprimer sa créativité > Elle a perdu ses parents jeunes et a été élève par sa tante avec ses sept cousine. Sa tante lui a appris a être une femme au foyer, une mère, une épouse et Katherine a beaucoup de mal à déroger à certains principes. > Pourtant elle essaie d'élever sa fille avec les principes de sa mère, qui était la joie, la famille et l'amour. > Elle a peur de Sophie, l'ex de son mari, et de sa fille. > Tout comme sa fille, sa couleur préféré est le orange. > Discrète, elle ne dit rarement ce qu'elle pense vraiment pour éviter de froisser.
Katherine était en colère. Elle ne le disait simplement pas. Mais cela se voyait sur son visage alors que sa fille pleurait à grosse larme et se débattait pour ne pas se faire soigner. Une fillette. Elle n’était qu’une fillette et elle se souvenait, elle aussi, de la souffrance de se faire ainsi désinfecté. L’enfant qu’était Katherine avait pris la décision de ne jamais se blesser pour éviter de devoir passer le produit sur ses plaies. Marjorie était encore trop jeune pour prendre ce genre de décision, ou s’en souvenir. Alors elle était en colère. Elle devait faire souffrir son enfant pour une stupide blague d’un enfant qui n’était pas le sien. Katherine releva les yeux vers son époux qui l’aidait dans la crise de larmes de leur fille.
Elle n’avait rien besoin de dire. Il savait. La peur. C’était exactement cela dont il était question. Et si Chris décidait qu’il serait marrant de faire tomber sa soeur dans l’escalier ? Ou de l’abandonner dans une sortie où la petite tenait toujours à suivre son ainé ? Ou simplement lui faire manger quelque chose qui la rendrait malade ? Katherine ne pensait pas Chris cruelle. Elle la pensait irresponsable et tenant de sa mère. On disait que la folie était héréditaire. Elle ne connaissait que mal le principe de la folie. Elle savait juste qu’on imaginait de plus en plus de façon de la soigner, écartant l’idée que le Diable en soi la cause.
Chris pourrait blesser sa petite fille pour une voix ou un murmure qu’elle entendrait ? Katherine frissonna et pris son enfant dans les bras pour calmer ses larmes. Elle avait souffler sur la plaie mais ne pouvait plus rien faire. Ce n’était plus la douleur qui faisait pleurer l’enfant, mais simplement le fait de s’être senti mal.
- Chut, chut, mon bébé, tout va bien. Tout va très bien. Maman est là.
Marjorie était trop grande pour être porté ainsi bien longtemps mais Katherine n’avait aucune envie de la lâcher alors qu’elle la portait avec tendresse. Son coeur battait toujours trop fort. Foutue araignée et foutue gamine. Et elle se détestait, quand elle s’écoutait plus attentivement, de ne pas pouvoir empêcher tout ça. Elle n’aimait pas ne pas pouvoir supporter Chris et sa manière de la rejeter. Elle avait fait l’effort de l’accepter malgré la peur qu’elle ressentait, mais Chris ne faisait rien pour. Elle avait laissé tomber.
- Ce qui lui a pris … murmura-t-elle en envoyant des éclairs sans pouvoir s’en empêcher.
Elle allait hurlé dans pas longtemps mais le corps de sa fille qui resserre son étreinte contre elle la fit se taire. Marjorie n’avait jamais aimé les disputes, tout comme la mort, ou l’impression que quelque chose allait éclater. Katherine sa fille assez sensible pour avoir de la peine pour la théière. Hyper sensibilité. On lui avait dit cela comme si c’était une maladie alors que Katherine pensait plus à un ange. Un ange d’amour que l’on repousse.
- Marjorie, ma puce, va prendre ton petit-déjeuner, je vais parler avec ton père. - Je peux prendre du chocolat ? - Tout le chocolat que tu veux pour le moment.
L’enfant essuya ses larmes et sa morve contre l’épaule de sa maman et retrouva le sol. Elle s’approcha de son père et lui fit un câlin dans les jambes, essuyant un peu moins sa morve que ses larmes cette fois, avant de se retourner doucement vers la cuisine.
- Il faut que tu parles à ta fille, reprit Katherine une fois Marjorie reparti mais dans son champ de vision, je … je … elle ne fait que ça, Emerald, tout le temps… un jour Marjorie sera bien plus blessée que ça … je … Je ne peux …
Elle repoussa ses larmes. Comme sa fille en papillonnant des yeux alors qu’elle referma ses bras contre son corps. Elle avait besoin que son mari la prenne dans ses bras. Une voix, vicieux et absolument pas surnaturel, lui souffla qu’elle n’était que la seconde. Qu’elles n’étaient que les secondes. Qu’Emerald donnera toujours la primeur à l’amour qu’il porte à son ex-femme et à sa première fille. Elle ne prenait que des restes. Des restes suffisants d’amour. Elle l’aimait tellement que le peu qu’il voulait lui donner, elle prenait, mais elle avait peur. Peur pour sa fille qui était si douce et si sensible. Incapable de supporter la mort d’une araignée. Elle fit un pas vers lui, pour lui faire comprendre ce dont elle avait besoin.
Marjorie Sibley-Crowley
J'ai 7 ans et je vis avec mon papa, ma maman et ma grande-soeur, à Londres. Dans la vie, je suis une princesse et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis aimé par presque tout le monde sauf par ma soeur, mais j'y arriverais aussi, c'est une promesse.
> Petite fille de 7 ans toujours souriante et aimant tout le monde > Possède beaucoup d'empathie pour les gens et les choses. Ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer ou mal. Prends toujours l'objet le plus abimé par peur qu'il ne se sente seul, sinon. > Adore danser, prends des cours depuis peu. > Aime le orange, bien que tout le monde continue de lui offrir du rose > Aime lire même si elle y arrive mal > A un "ami imaginaire", Allan, un jardinier qu'il dit et qui la protège des ennemis imaginaires > Veut désespérément que sa soeur l'aime. > Elle adore le chocolat, au point où elle peut s'en rendre malade si on ne l'arrête pas.
Marjorie bougea sa main, celle qui avait une plaie, et décida de ne plus avoir mal. C’était Allan qui lui avait dit ça. Si elle pensait assez fort à ce qu’elle voulait, alors son cerveau le ferait. Elle ne comprenait pas tout. Mais Allan avait souvent raison. Après tout, depuis que Marjorie parlait à son ami, il n’y avait plus de monstres sous le lit, plus d’ombre qui la pourchasse, plus d’impression qu’on la touche. Allan avait donc raison. Si on y pense assez fort, alors ça arrive.
Alors, elle revient dans la cuisine pour voir les dégâts ramassés et elle ferma les yeux très très très fort. Se disant que si elle espérait très très très fort que sa soeur vienne pour lui dire qu’elle l’aime, alors ça arriverait. Marjorie rouvrit un oeil. Personne. Elle repoussa à nouveau la chaise pour arriver sur le plan de travail, observa le couvercle de la théière qui avait été posé avant le vol. Elle ne savait pas quoi faire. Si elle le laissait là, est-ce que ce n’était pas triste ? Elle prit le couvercle et le mit dans une poche de son pyjama avant d’attraper les gâteaux aux chocolats. Elle avait pris l’habitude de chercher son goûter, mangeant plus de chocolat que normalement. Elle descendit avec le pot, observa la cuisine vide alors que ses parents étaient toujours dans le salon. Elle fit un tour vers le couloir.
- Chris ! Cria la petite fille, tu veux un chocolat ?
Marjorie appelait chocolat absolument toutes les choses dans lesquelles il y avait du chocolat. Elle n’arrivait pas à se souvenir du brownie ou bien du fondant, c’était pour elle la même chose. C’était plein de chocolat. Elle sentit le souffle d’Allan avant d’entendre la localisation de sa soeur. Elle le remercia de sa manière à elle, un sourire ravi vers le mur. Personne ne pouvait voir Allan, mais Marjorie savait qu’il existait. La preuve étant qu’elle trouva sa soeur après avoir fait un détour par le salon pour proposer un petit chocolat à ses parents.
- Chris, reprit l’enfant devant sa soeur, tu n’aimes pas les araignées ?
Puisqu’elle n’avait pas voulu la sauver, peut-être que sa soeur comme sa mère n’aimait pas les araignées. Cela pourrait leur faire un point commun ! A l’école, on dit toujours de se trouver des points communs avec les autres pour être ami. Et comme elle avait parler de l’araignée en parlant de « monstre » alors peut-être qu’elle ne les aimait pas non plus.
J'ai 45 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis Directeur d'une société d'import/ export et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à nouveau marié et je le vis plutôt très bien. A été marié avec Sophie Witeaker son amour de jeunesse avant Katherine Crowley.
Aime: la chasse, les fleurs exotiques, les romans horrifiques, le thé avec du miel, les cigarettes et relater ses recherches dans son journal.
Déteste: Les cerises, les histoires de femmes, qu'on l'interrompe quand il parle, l'impolitesse, les chats, qu'on aille dans sa serre.
Il va voir Sophie à l'hôpital psychiatrique de temps en temps seul sans le dire a personne.
Tenant sa petite fille dans ses bras Emerald comme a chaque fois qu’il se passait quelque chose avec Christabella s’en voulait personnellement presque comme si il regrettait de l’avoir eu. Mais aussitôt que cette idée lui venait il se détestait amèrement et revoyait Sophie dans sa chambre d’hôpital pleurer à moitié de ne jamais pouvoir être pleinement la mère de sa petite fille… Elle qui était si belle et avait la peau douce était devenue aussi rêche que l’institution qui l’avait en garde. Aller la voir lui faisait du bien mais c’était si difficile car elole oscillait entre apathie lié a ses médicaments, psychose et une lucidité tranchante qui le faisait souffrir… Le pire c’est quand elle le suppliait de la remmener à la maison en pleurant… Bruh il avait froid dans le dos rien que de l’imaginer a nouveau ...Câlinant Marjorie le temps du soin elle laissa à sa mère le soin achever de la réconforter ensuite. Il évitait son regard de colère avec gêne et malaise et embrassa la petite tête blonde de sa fillette adorée. Il détestait se sentir comme détestait vraiment la situation qui était terriblement compliqué émotionnellement parlant pour lui et pour tout le monde… L’agacement de Katherine est palpable et même si il le comprend dans une certaine mesure il trouve qu’elle en rajoute une couche… Alors qu’elle se met a pleurer à moitié en n’arrivant à peine a finir sa phrase il se relève pour se saisir de ses mains cherchant désespérément son regard.
-Katherine, Katherine… Kat… chut souffle un coup tout vas bien. j’ai tué l’araignée, Marjorie va bien et Chris ramasse sa bêtise.
Il glissa sa main sur sa joue en la regardant dans les yeux avec attention et amour respirant lentement en même temps qu’elle pour l’aider à en faire autant et ralentir son cœur progressivement pour discuter avec elle et non un dragon en pétard. La voyant se calmer un peu il garda une de ses mains dans la sienne et l’emmena a nouveau vers le canapé ou il s’assit près d’elle ses genou touchant les siens pour pouvoir être en face d’elle alors même qu’il était respectivement assis l’un a coté de l’autre.
-Écoute, je vais parler à Chris et en ce qui concerne notre Marjorie je ne pense pas qu’elle lui veuille du mal. Elle a mis l’araignée dans la théière pour te faire une blague à toi et il se trouve que Marjorie était juste a coté de toi au moment ou tu t’en est rendu compte et s’est blessé avec les débris...
Sa posture était compliqué car si Katherine n’aimait pas Chris il était le seul décisionnaire de cette maison a pouvoir être de son coté. Il ne l’était pas tout le temps mais il se devais d’essayer de rester partial et de ne pas toujours tout lui remettre sur le dos… Cherchant un peu Katherine du regard il essayait de voir si elle comprenait ou si au contraire elle était encore plus en pétard… Il ne savait pas vraiment dire alors il poursuivit.
-Je sais que l’été à été difficile pour toi alors avec mon absence… Alors tu n’as qu’a aller en ville t’acheter une nouvelle théière ma chérie, n’importe laquelle, même la plus cher si tu le souhaite pour te changer un peu les idées. Tu sais en ville il y a ce nouveau magasins de thé et de café de luxe. Tu n’aura qu’a prendre ma carte et acheter un chocolat à Marjorie également.
Il se veux rassurant et essaye de bien faire mais il est pour l’instant tout a fait incapable de faire face au problème alors il l’évite avec de gentilles attention qui lui permette de changer habilement de sujet, mais une chose est sûre pour lui il aime Katherine de tout son cœur et serait éternellement brisé si il devait lui arriver quelque chose. Sa fille avait beaucoup de traits de caractère de sa mère dont celui de faire des petites blagues vaseuse… Il hésite à notifier que la pauvre enfant tiens de Sophie, mais il préfère se confondre dans un silence pour venir l’embrasser sur la joue.
-Tu es rassurée ?
Demande t-il inquiet pour sa femme. Si il lui avait proposé de s’occuper des filles c’est qu’il avait bien remarqué qu’elle l’épuisait et surtout Chris… Il serrait doucement sa main dans la sienne pour lui démontrer qu’il l’aimais et que son avis sur les choses comptait...
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Région : Derrière toi.
Crédits : Jibaro- Love death & robots
Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
Préférence de jeu : Les deux
Pyramid Rouge
Mer 3 Mai - 23:06
Christabella "Chris" Sibley
J'ai 9 ans et je vis près de Londres, en Angleterre. Dans la vie, je suis une gamine en primaire et je m'en sors seule. Sinon, grâce à ma malchance,ma mère est malade psychiatrique et je vis avec ma belle mère et je le vis plutôt mal car elle me déteste. Sophie l'appelait "Bella".
Aime: Son père, faire flipper Katherine, les animaux, rester dehors, la pluie, la lecture et le dessin mais aussi le chocolat chaud.
Déteste: Les niaiseries, qu'on parle de Sophie, son psychologue, qu'on trouve ses cachettes, qu'on la suive, les extra terrestres, les trucs roses.
Sa couleur préféré est le kaki et elle est très frileuse.
Elle n'a pas vu Sophie depuis ses 4 ans et elle lui manque beaucoup...
Remontant l’escalier durement, sur la dernière marche elle fut envahi d’une émotion qu’elle ne contrôlait pas. S’écroulant à moitié sur la dernière marche contre la porte qui donnait de l’escalier de la cave à la cuisine, elle tressaillait. Elle n’avait pas même pas posé sa main sur la poignet de la porte que c’était comme si elle savait déjà dans son corps que celle-ci s’était mystérieusement refermée à clé. Mettant sa tête dans ses bras les genoux repliés contre son ventre, elle pleura un peu en étouffant elle-même ses propre sanglots. La vague de sanglots la submergeait totalement, elle qui ne pleurait jamais et elle tremblait à moitié sur la première marche. Attendant que la porte s'ouvre, elle se confessa...
-Je suis désolée Tula… j’ai tué ta fille alors que je t’avais promis que je la protégerais...
Lui revenait tout à coup à l’esprit le regard désapprobateur de son père qui transperçait son être. Elle se souvenait de toutes ces fois où elle avait été punis sévèrement par Katherine cet été et parfois même accusée à tord. Regardant ses propres mains elle soupira avant de fermer les yeux et de froncer les sourcils en fermant ses poings...Elle secoua alors vivement la tête agacée d’avoir pleuré ainsi comme un bébé. De toute façon personne ne viendrais l’aider… Comme quand encore bébé on ne venait pas la chercher quand elle avait la couche pleine et que son père était en déplacement ou alors quand enfant on ne lui mettait qu’un pansement sur le genoux sans désinfectant ni aucun bisous. Oui, tout a coup la rage de vivre lui revenait. Se contenant elle se contenta de froncer les sourcils pour ne pas pleurer sur son sort et mystérieusement la porte se rouvrit aussi soudainement qu’elle s’était refermée. Se levant pour revenir dans la cuisine elle n’eut pas le temps de récupérer le cercueil de la fille de Tula que sa petite sœur revint lui coller aux basques en lui posant une questions qu’elle trouvait débile…
-Pff tu crois vraiment que j’aurais attrapé une araignée pour faire une blague à ta mère si je n’aimais pas ça ?
Même pas dix ans que la gamine aiguisait déjà son sens de la rhétorique. A force d’être seule on avait bien plus de temps pour réfléchir aux choses. Prenant le petit cercueil de la fille de son araignée du grenier elle le mit simplement dans sa poche pour plus tard. Ne voulant pas provoquer d’autre problèmes elle ne chercha pas a faire chauffer son lait et le mis simplement froid dans son bol pour le boire en regardant les yeux vers le ciel sa petite sœur se mettre du chocolat partout en mangeant avec gourmandise des Brownies.
-Tu pourrais manger proprement au moins...
Lui dit-elle alors qu’elle commençait a avoir mal au ventre d’avoir bu son lait du matin froid. Et dire que sa petite sœur était maintenant dans la même école qu’elle, quel horreur…Quel enfer... Elle devrait la supporter à la maison et dans la cours de l’école...En buvant son lait froid elle imaginait dans une réalité alternative sa mère lui caresser doucement la tête en touillant devant elle le chocolat chaud fait avec du vrai chocolat en morceaux. Mais en ouvrant les yeux elle ne voyait que sa demi-sœur qui avait tout ce qu’elle n’avait pas, qui était tout ce qu’elle n’était pas... Et la réalité de son lait froid d’amour reprenait le dessus. Pourquoi avait-il fallu que sa mère soit folle, pourquoi ne pouvait-elle même pas voir Sophie…