"Everyone is given life for a reason. The quest to discover what that is… …is the only freedom us humans have been given" (Charlissa)
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Clionestra
Lun 30 Oct - 0:14
Kimimaro Kaguya
J'ai 20 ans et je vis dans une grotte, entre deux Pays. Dans la vie, je suis déserteur, tueur, en cavale, pas une personne fréquentable et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, j'ai rencontré une femme sur un site et je crois que je l'aime même si elle mérite mieux.
Il réfléchit à ce qu’elle lui disait. Elle avait raison. Elle avait clairement raison dans tout ce qu’elle lui disait … Il avait mis sa loyauté en des gens qui ne le méritaient pas. Il avait donné sa vie pour des gens qui ne le méritaient pas … et maintenant ? Maintenant, il se retrouvait à ne plus savoir comment faire pour vivre autrement. Il donnait ce qu’il pouvait à Chi, mais il n’avait plus rien à donner. Il l’écoutait avait attention. Il ne savait pas ce que pouvait être l’amour. Il ne savait pas même ce qui pourrait être simple. Ou comment ça pourrait être simple. Il ne connaissait rien en tout cas. Il se fige. Pas un monstre ? Il essaie de voir le mensonge dans ses yeux. Tout le monde le prenait, toujours, pour un monstre. Sa famille le traitait de monstre. Orochimaru, Kabuto, les autres du village du Son, toutes ses personnes qui le regardaient avec du dégoût. Pourtant … Elle était collée à lui. Elle était contre lui. Elle le caressait et l’observait sans cette lueur que tout le monde avait normalement. Tout ça … Cela le chamboule sans arriver à comprendre comment elle pouvait ne pas le voir. Il avait envie de trouver un miroir pour vérifier s’il ne lui mentait pas sans le vouloir.
- Pourquoi… Pourquoi tu as envie de faire ça, pour moi ?
Qu’est-ce qu’il faisait qu’elle, une fille bien, gentille, douce, agréable et mignonne comme un lapin, avait envie de l’aider lui … Un monstre. Il l’entend encore dire qu’il ne l’était pas. Il entend la voix de la jeune femme le contre dire. Son esprit se fige. Il devient froid. Il ne peut pas continuer à réfléchir alors que les voix de fantômes l’assiègent. Son esprit vrille mais sans rien laisser paraître. Comme un glaçon au milieu d’une mer de glace.
- Bien s’en sortir, qu’il répète très faiblement, comme si l’idée lui était étrangère.
Il fallait qu’elle aille bien. Qu’elle s’en sorte bien. Que tout aille bien … mais pour elle. Lui, il pourrait se faire arracher les os de son corps, il pourrait se faire électrocuté, tabasser, martelé de coup de fouet, ça ne le dérange pas. Mais elle, elle doit bien aller. C’était plus fort que lui. Il avait le besoin qu’elle aille bien. Il la regarde. Il ne comprend pas comment il était possible qu’une fille aussi douce que Chi puisse s’intéresser à lui. La discussion qu’il avait eu sur ce téléphone volait lui semblait être un autre univers. Un autre temps. Comme si c’était un mensonge (encore) ou un rêve. Il l’écoute et pose les yeux sur ses lèvres. Machinalement, il essaie d’imaginer un baiser avec elle. Ils en avaient parlé dans ce rêve. Elle disait qu’elle n’aimait pas le regard de certaines personnes sur elle. Alors d’un coup, il papillonne des yeux et … fait incroyable, il sentit ses joues rougirent doucement. Il sentait une chaleur au niveau de ses pommettes. Et regarde ailleurs avant d’être à nouveau attirer par ses lèvres. Il ne sait pas comment dire.
- Je … Je crois que oui … mais … Je ne sais pas faire, énonça-t-il doucement.
Il réalisait que si son corps avait envie de profiter de sa chaleur, si ses lèvres avaient envie de rejoindre celle de la jeune femme, si ses mains avaient envie d’être emprisonné dans celle de la jeune femme … Il ne sait pas exactement pourquoi. Il ne sait pas non plus comment. Il n’avait jamais eu de … câlin, comme elle avait pu lui faire. Même sa sœur, même Jugo, même … Personne ne lui avait fait de câlin. Personne n’était venu sur lui. Personne ne lui avait donné envie d’embrasser. Pourtant, il en avait envie. Il avait vue des gens le faire. S’approcher et s’embrasser, se sourire en se regardant front contre front après que les lèvres se soient jointes… Mais s’il avait vu, il n’avait pas réellement tout compris à ce qu’il se passait. Il n’avait jamais pensé vouloir vivre pour apprendre à aimer. Il pensait avoir aimé mais n’avait jamais été aimé en retour. Il avait peur … Il avait très peur de faire du mal à Chi et qu’elle se fourvoie. Et si on lui demande encore de faire du mal à d’autre ? S’il lui faisait du mal ? Il la regarde et hoche la tête alors en répétant un faible mais simple :
- Je veux t’embrasser.
Son instinct lui disait qu’il en avait besoin pour réaliser quelque chose de plus grand, de plus gros, de plus intense ou profond. SI on parle d’instinct, sa tête lui hurle de se laisser mourir … mais l’augmentation de sa pression cardiaque, qui n’avait jamais été à ce niveau là, lui demander de vivre cet instant, ce moment … Ce baiser … Si elle y consent, évidemment.
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HATAKE
Lun 30 Oct - 14:17
Nakashima Chikara
J'ai 20 ans et je vis aupays du fer. Dans la vie, je suis samouraï et je m'en sors très bien, à vrai dire.
Pourquoi ? Pourquoi tient-elle tant que ça a l'aider ? Elle n'en sait rien. Enfin, elle n'a pas d'argument logique pour répondre à cette question. Chi fait une petite moue à cette question dont elle n'arrive pas à trouver une réponse "valable". Avant de se rendre compte que sa raison, la seule qui lui vient, est totalement valable.
"Je ne sais pas. Mais je veux le faire. Je ne peux pas … ne pas le faire. Et rentrer chez moi. C'est impossible."
Non. Elle ne voit vraiment pas de quelle façon elle pourrait simplement le quitter, rentrer chez, et l'oublier. Elle serait obligée de l'oublier si elle faisait une chose pareille. Sinon elle ne pourrait tout simplement pas vivre avec ça. Et ne pas pleurer tous les jours en pensant à lui. Et regretter de ne pas l'avoir aidé. C'est tout ce qu'elle veut. Et elle n'avait que trop rarement ressenti cette nécessité implacable de faire quelque chose. La dernière fois, qu'une chose pareille s'était imposée à elle, elle avait sauvé la vie de sa meilleure amie. Alors cet instinct ne peut pas la tromper. Elle en est sûre et certaine.
"Je veux t'aider. Et t'avoir dans ma vie."
Voilà les deux impératifs, évidents pour elle à ce moment-là. Peut-être qu'elle s'emballe trop vite et trop fort. Peut-être que c'est le destin qui veut qu'ils se rencontrent pour qu'elle puisse l'aider. Peut-être qu'il n'est qu'un fin manipulateur. Peu importe. Elle s'en fiche. Chikara à toujours fait confiance à son cœur, et ça lui a toujours très très bien réussi jusque là. Et elle fait toujours confiance à son cœur quand celui-ci la pousse à embrasser le jeune homme. S'il le veut toujours. Oui.
"D'accord…"
Elle rougit à peine et hoche la tête avec un petit sourire. Elle repense à sa meilleure amie. La seule personne qu'elle ait embrassée un jour. Si l'origine de leurs baisers reste un petit peu floue, Chikara se trouve bien contente d'avoir cette petite expérience derrière elle. Elle déglutit doucement et hoche une bouteille fois la tête.
"Je vais t'embrasser."
Elle le prévient, et puis lève une main, pose son index sur les lèvres de Kimimaro pour les caresser avec une douceur infinie. Elle a l'impression de sentir le cœur du jeune homme battre au bout de ses lippes. A moins que ce ne soit les violents battements du sien qui fasse trembler ses veines jusque dans les doigts. Mais elle sent un cœur palpiter à l'endroit même de ce contact. Chi attrape le visage du ninja du bout des doigts, toujours toujours délicate avec lui, pour lui faire tourner un petit peu plus la tête vers elle, alors qu'elle rapproche leurs visages. Il est si près qu'elle a presque du mal à le regarder dans les yeux, même si elle ne veut pas quitter son regard. Pourtant quand leurs lèvres entrent en contact, elle ferme les yeux. Elle ferme les yeux, rougit en même temps qu'une bouffée de chaleur éclate dans sa poitrine. C'est … elle ne sait pas trop ce que c'est … mais ça n'a absolument rien à voir avec quand elle avait embrassé Eirin. C'est complètement autre chose, qui lui donne encore plus chaud, et fait gonfler son cœur en même temps que ses lèvres qui caressent tendrement celles de Kimimaro.
Et elle se demande ce qu'il ressent, lui. Comment il prend ce geste d'amour envers lui. Ne connaissant ni les baisers, ni l'amour. Alors elle interrompt ce baiser un petit peu brusquement.
"Ça va ? Tu … tu aimes ?"
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Clionestra
Mar 31 Oct - 2:33
Kimimaro Kaguya
J'ai 20 ans et je vis dans une grotte, entre deux Pays. Dans la vie, je suis déserteur, tueur, en cavale, pas une personne fréquentable et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, j'ai rencontré une femme sur un site et je crois que je l'aime même si elle mérite mieux.
Il l’analyse, comme il peut. Avec le peu d’information qu’il possède, il réfléchit à tout ce qu’elle était en train de lui dire, de faire, de lui faire comprendre. C’était … Elle voulait de lui dans sa vie. Ce n’était pas la première personne qui lui disait cela… mais c’était la première qu’il avait l’impression que ce n’était pas simplement pour ce qu’il savait faire. Il avait l’impression d’être qu’une entité et que la jeune femme voulait de lui… Lui pas le monstre qu’on avait fait de lui. Il se surprend. Il se sent étrange alors que la jeune femme était si proche de lui, et qu’en plus, elle voulait l’embrasser. Lui. Le monstre. Celui qu’on ne veut que pour ses capacités. Elle voulait de lui dans sa vie. Il était obligé de découper les mots pour les faire s’enfoncer dans son crâne trop rempli des horreurs du passé. Il s’enfonce les mots dans son esprit et essaie de les reformuler….
- Répète, murmura-t-il pour lui-même en réalité alors que les mots se répéter à l’infini dans son âme comme un écho dans une montagne déserte.
Il continue de se répéter ça alors que la nouvelle phrase « je vais t’embrasser » le garde ancré dans le réel. Il ne pouvait pas partir dans les confins de son esprit alors que quelque chose d’aussi incroyable qu’un baiser était sur le point d’avoir lieu. Et entre elle et lui. Pas simplement le baiser de deux inconnus qu’il surprend. Non. Là, il était dans le milieu, dans l’action. Pire, il était le sujet du verbe. IL allait être embrassé. C’était lui. Alors il attend et se sent trembler alors que la jeune femme pose ses lèvres si délicates sur les siennes qui sont si froides. Il se dit qu’il aurait dû frotter son visage d’abord, pour lui donner plus de chaleur. Il rougit, le rose colore son visage trop blanc et se voit d’autant plus alors qu’il pose ses yeux sur elle. Il sent quelque chose en lui. Une digue. Il le voit comme une digue. Il a l’impression qu’un barrage venait de céder. Quelque chose de construit depuis des années, monter brique par brique pour le protéger… Pour protéger ce qu’il ne savait même pas posséder. Son cœur tambourine dans sa poitrine alors qu’il avait l’impression, dans le même temps, qu’il se déversait en lui pour lui donner de la chaleur. Pas celle qui colore ses joues, quelque chose de plus profond, qui traverse ses veines et rejoint toutes les parties de son cœur. Il avait l’impression de sentir quelque chose d’étrange, c’était inexplicable. C’était doux et fort. C’était tendre et brusque. C’était …
- Encore, souffla-t-il pour se pencher à peine en touchant le bout de son nez. Encore une fois, s’il te plait….
Il savait que ça allait. Oui, ça allait. Elle pourrait le lire dans ses yeux. Et oui. Il avait aimé. Il ne savait pas trop pourquoi il avait aimé. C’était fugace et rapide. Cela ne lui avait rien apporté comme nutriment comme le faisait l’eau ou la nourriture mais … C’était quelque chose qui se passait en lui. Contre son nez, il regarde ses yeux.
- Je crois que j’aime.
Et il croit … Il croit qu’il l’aime elle. Il ne sait pas que c’est amoureusement, lui. Il ignore la différence … mais il croit qu’il aime. Il croit qu’il aime la jeune femme. Comme il avait aimé Orochimaru et sa famille ? Un peu différent. S’il avait eu besoin d’être aimé par Orochimaru et il lui avait tout donné, là dans les bras de la jeune femme … Il avait juste envie d’être embrassé. Cela défié toute logique. Et pourtant.
- Tes lèvres ont le goûts des brochettes, énonça-t-il encore alors qu’il continuait d’analyser tout ça comme il le pouvait, mais je préfère toi.
En gros, il préférait ne pas manger, mais goûter ses lèvres, que de manger directement la brochette. Et il ne savait même pas ce que ça pouvait bien vouloir dire dans un cadre romantique ou sensuelle. C’était juste un fait. Il y avait une différence d’amour entre les deux, et il savait où aller sa préférence … et cela même s’il ignore lui qu’il y avait une différence.
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HATAKE
Dim 12 Nov - 17:00
Nakashima Chikara
J'ai 20 ans et je vis aupays du fer. Dans la vie, je suis samouraï et je m'en sors très bien, à vrai dire.
Il est vrai qu’elle a, un petit peu, peur que ça lui fasse le même effet que les dangos. Une sorte de … d’appréciation septique ? Elle ne saurait trop le définir, Chi, parce que d’un côté, et bien ce n’est pas ses oignons. S’il aime tant mieux, s’il n’aime pas, ça n’a pas d’importance. Pour les dangos !! Pour les dangos bien sûr !! Maintenant qu’elle vient de l’embrasser, de ressentir cette boule de chaleur et de bien-être se déverser dans son propre corps … Bien sûr que Chikara appréhende la réaction du jeune homme. Si Kimimaro n’aime pas les dangos, elle peut très bien en manger sans lui. Mais si Kimimaro n’aime pas l’embrasser …
Mais il lui en demande encore. Et la jeune femme rougit jusqu’à la racine de ses cheveux, touchée par la pureté de cette demande si simple. Elle est soudain traversée d’une drôle de sensation d’importance. D’être le seul oasis dans le désert. Et elle lui offrira toute l’eau qu’elle a à Kimimaro, sans se poser de question. Alors elle hoche la tête, à peine, avant d’étrangler un petit rire de surprise quand il reprend la parole. Il aime. On se calme. Il a dit qu’il aime le baiser. Il manque un pronom dans cette phrase, encore, alors on se calme, Chi, et on respire.
Chikara hoche un peu plus vigoureusement la tête et agrandit son sourire, très très contente, autant pour elle que pour lui (il faut l’avouer, ahah) qu’il aime leur baiser. Leur tout petit baiser qu’elle n’a pas osé faire durer pour ne pas le brusquer. Mais ce n’est pas bien grave, puisque c’est le premier, avant les autres. Avant le prochain, qui arrive presque quand la jeune femme rapproche de nouveau leurs lèvres avant que Kimimaro ne remette sur le tapis le sujet brochettes. Chi pouffe tout doucement devant cette étrange remarque à la fois mignonne et flatteuse, en cachant sa bouche derrière ses doigts.
“Heureusement que tu me préfères moi. Ca aurait été dommage que je sois jalouse des brochettes ...”
Très dommage ! Chikara fait glisser ses doigts sur ses propres lèvres le temps d’une courte réflexion avant de poursuivre.
“Mais oui, si je mange ou si je bois quelque chose avant que tu m’embrasses, j’en aurais le goût. Mais ça part assez vite. Surtout quand le goût n’est pas très fort alors … je vais bientôt … goûter juste moi, ahah.”
Ses doigts encore en l’air filent tracer délicatement l’os de la mâchoire de Kimimaro avant de remonter derrière sa nuque, et s'entrelacent doucement à ses mèches blanches.
“J’aime bien tes cheveux…”
Qu’elle souffle avant de froncer à peine les sourcils en se rendant compte soudain des points communs physiques entre Eirin et Kimimaro. Fait croire qu’elle a un type, ahah. Mais si elle n’a jamais été amoureuse de sa meilleure amie !! Enfin de Kimimaro non plus ! Enfin pas encore !!! Quoique … Chikara se remet à rougir toute seule en se perdant dans ses réflexions et les yeux clairs du jeune homme. Et puis elle sourit un peu plus et resserre à peine la pression de ses doigts sur sa nuque et ses cheveux pour le pousser à rapprocher leurs visages.
“Encore ?”
Qu’elle propose encore avec un brin de malice, avant de joindre de nouveau les lippes. Et cette fois, elle prend le temps de l’embrasser. Tout le temps du monde parce qu’ils l’ont. Elle prend le temps de profiter de l’étrange douceur de ses lèvres un peu abîmées et de savourer la forêt et la nature sur ses lèvres. Et lui. Elle l’embrasse longtemps, avec tendresse. C’est le meilleur moyen qu’elle a trouvé pour lui transmettre son envie de l’avoir avec elle, de lui prouver ses meilleures attentions, et de lui montrer qu’il peut y avoir encore de belles choses à vivre, s’il le veut. La main libre de Chikara se referme d’instinct sur le t-shirt de Kimimaro comme pour l’empêcher de partir alors que ce qu’il lui a dit plus tôt lui revient en tête. La jeune femme se recule un tout petit peu et relève ses grands yeux vers lui.
“Tu veux bien rester avec moi, alors ?”
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Clionestra
Lun 13 Nov - 17:26
Kimimaro Kaguya
J'ai 20 ans et je vis dans une grotte, entre deux Pays. Dans la vie, je suis déserteur, tueur, en cavale, pas une personne fréquentable et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, j'ai rencontré une femme sur un site et je crois que je l'aime même si elle mérite mieux.
Goûter juste elle. Il veut goûter juste elle. Elle pouvait le lire dans ses yeux curieux et la lueur dans ses yeux. Il ne sait même pas, lui, qu’il était en train de laisser filtrer du désir dans ses prunelles. Il sait qu’il a chaud, comme il n’avait jamais eu chaud de sa vie. Il sait qu’il veut qu’elle recommence. Il sait qu’il la regarde. Mais il ne sait pas que c’était parce qu’il avait ses yeux focalisés sur ses lèvres qu’il ressentait du désir et que donc il chauffait, littéralement. Il était en train de devenir une chaufferette, mais ça ne le dérange pas. Il voulait la goûter. Peut-être que le goût était toujours mieux chaud, non ? Il sent les mains de la jeune femme. Des mains qui étaient là pour le caresser, pour lui prodiguer des douceurs, il sait qu’elle ne lui fera pas de mal. Il le sent. Il le sent dans la moindre parcelle de son corps qui vibre et tremble sous ses caresses. Il n’aime pas particulièrement ses cheveux. Mais maintenant, il décida qu’il les aimait aussi. C’était aussi simple que ça. Quand elle propose encore, il fait un petit « oui » de la tête et attend avec douceur. Il se penche. Une main l’enserre pour la rapprocher, parce qu’il a hâte un peu. Il aime bien cette sensation de lave volcanique qui transperce ses veines et se déverse dans tout son corps. Il n’a jamais l’habitude d’avoir chaud, encore moins comme ça, alors il apprécie, vraiment, cette nouvelle sensation contre son corps.
Il se sent à l’abri. Il se sent à la maison. Même si, encore, il ne sait pas ce que s’est d’être à la maison. Il sait juste que là, il se sent bien avec les lèvres de la jeune femme contre les siennes, son corps pressait contre le sien, son âme qui tourbillonne autour de lui et le protège de la souffrance qu’il ressent tous les jours. Il se sent bien. Il n’a pas envie de se sentir à nouveau … Comme juste avant de la rencontrer. Il déglutit quand elle relève ses yeux pour lui demander de rester avec lui. Il a l’impression qu’au-délà d’avoir besoin d’elle, même si c’est le cas, elle avait besoin de lui. Pas pour tuer quelqu’un, pas pour être une arme mais pour … Lui ? Simplement pour lui ? Il tremble un peu, sent le froid revenir glacé ses entrailles et le faire souffrir. Qu’est-ce qu’il risquait, au pire ? De se faire tuer ? Il était déjà mort. Il n’avait pas peur. Alors, il se penche une peu, pose la tête sur son épaule alors qu’il entoure ses mains trop maigre (parce qu’il n’est pas gros là, wesh) pour la prendre dans ses bras.
- S’il te plait, souffla-t-il dans son coup, laisse-moi rester avec toi.
Il ne savait pas comment il ferait autrement, de toute façon. Il ne se voit pas du tout la laisser là … Lui dire que tout compte fait, il repart de son côté l’air de rien. Il ne pourrait jamais faire ça. Il ne bougerait pas. Il deviendrait une statue et attendrait la prochaine fois… Alors s’il voulait d’elle… Il voulait partir avec elle. Il allait partir avec elle.
- Je n’ai rien, murmura-t-il encore avant de rougir un peu, les affaires que je porte, je les ai volé. Je n’ai que ça.
C’était une manière simple et adorablement détourné pour expliquer qu’il pouvait partir comme ça. Il n’avait rien. Même ses os, qu’il avait donné au chien, n’avait pas besoin d’être récupéré. Il n’avait rien que sa carcasse qu’il traine depuis des mois et des mois. Sans mourir. Sans vivre non plus. Sans comprendre ce qu’il doit faire de sa peau, contre ses os, ou de son corps. Il se trouve terriblement laid. Mais, il aime ses cheveux.
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HATAKE
Mer 13 Déc - 17:59
Nakashima Chikara
J'ai 20 ans et je vis aupays du fer. Dans la vie, je suis samouraï et je m'en sors très bien, à vrai dire.
Chikara s’applique tellement à embrasser, à réconforter et à cajoler Kimimaro qu’elle fait à peine attention aux sensations que leurs baisers déclenchent dans son propre corps. Oh elle sait que c’est agréable. Elle sait qu’elle aime beaucoup l’avoir contre ses lèvres. Et elle sait que quand le jeune homme la serre contre lui, un frisson de bien-être se déploie le long de sa colonne vertébrale, au départ de ses mains et jusqu’au fond de sa gorge. Où il s’arrête là. Il s’arrête parce qu’elle est beaucoup trop concentrée et dans la maîtrise de tout son être pour laisser un gémissement lui échapper ainsi. Mais c’est ce qu’il se serait passé si elle n’était pas aussi concentrée sur quelqu’un d’autre. Ou si elle s’était rendue compte à quel point elle aime ça. L’embrasser, l’avoir contre elle. Être contre lui. Alors oui, elle lui demande autant pour lui que pour elle de rester avec elle. De la suivre. Pour le garder contre elle. Comme là, alors qu’il se réfugie dans son cou, et qu’elle caresse ses longues mèches blanches du bout des doigts.
“Reste avec moi, s’il te plait.”
Elle répond à sa demande par la même demande, en chuchotant, même si son sourire s’entend dans sa voix. Elle est soulagée. Chikara est contente de voir qu’il préfère, ne serait-ce qu’un peu, venir avec elle, que rester ici et disparaître. Mourir. Il l’a dit. Alors oui, elle est immensément soulagée. Mais elle se demande … si elle va devoir le laisser derrière elle à la fin de la journée ? Ou le lendemain ? Ou … Et si elle le laisse, POUR REVENIR LE CHERCHER HEIN !, bien sûr qu’elle reviendra le chercher, mais …. est-ce qu’il ne va pas changer d’avis ? La jeune femme se questionne, calinant toujours Kimimaro, avant que celui-ci ne lui souffle la solution.
“D’accord !”
Son “d’accord” sonne comme une envolée d’oiseaux. Chi enfouit son nez dans les cheveux de Kimimaro et lui frotte doucement le crâne avec son museau. Elle resserre ses bras contre lui et elle réfléchit très sérieusement à comment le ramener chez lui. Plus aux détails techniques qu’aux comptes qu’elle va sans doute devoir rendre à ses supérieurs. Ca, elle verra en temps voulu. Pour l’instant, elle s’inquiète plus de la survie du jeune homme face au froid et à la neige de son pays. Lui qui est si frêle entre ses bras et a peu d’habits sur le dos. Mais elle va trouver une solution. Une solution valable tout de suite. Pas dans plusieurs jours. Ok, ok. Elle a … trouvé une solution plutôt valable.
“D'accord !”
Elle répète, sauf que cette fois, ça pète plutôt comme un feu d'artifice. Chikara se redresse d'un coup en lâchant le jeune homme et en écartant les bras en grand. Pleine d'une énergie et d'une motivation nouvelle. Elle rit un peu, se penche sur Kimimaro pour déposer un baiser sur son front avant de reculer et d'attraper sa boîte de dangos.
“Je te ramène à la maison. Mais avant, tu manges. Tout ça. Ou autant que tu peux. Il fait très très froid chez moi. Je te donnerai la moitié de mes vêtements que j'ai laissé dans un village plus au nord … et on verra pour t'en acheter un peu. Mais il te faut quand même un bon stock d'énergie pour faire la route jusqu'à chez moi sans geler sur place, hehe. Alors hop ! Du sucre !”
Chikara attrape une brochette et la met d'autorité dans ses mains. (Enfin de l'autorité version Chikara, qui doit être le niveau au-dessus de celle de Choji.) Elle en prend une, et une seule !, pour manger en même temps que lui, et le persuader par l’exemple, comme elle le fait avec ses petits frères et ses petites soeurs. Elle mange doucement le dango et attend qu’il ait fini chaque boule avant de commencer l’autre.
“Oh et puis tu pourras monter sur le dos de Nobu quand on arrivera dans la neige. Ca t’évitera d’avoir froid aux pieds, et en plus, il tient chaud le gros toutou !”
Voilà ! Il y a toujours une solution à tout. Chi affiche un grand sourire béat. Autant fière d’elle et de ses idées que ravie que Kimimaro vienne avec elle à la maison. (Et non, elle ne s'inquiète absolument pas de la réaction de son samouraï de papounet.)
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Lun 1 Jan - 22:24
Kimimaro Kaguya
J'ai 20 ans et je vis dans une grotte, entre deux Pays. Dans la vie, je suis déserteur, tueur, en cavale, pas une personne fréquentable et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma chance, j'ai rencontré une femme sur un site et je crois que je l'aime même si elle mérite mieux.
Il hoche la tête, ou un espèce de hochement de tête qui ressemble étrangement à un spasme plus qu’autre chose. Un spasme qui annonce pourtant une modification prochaine et profonde de sa vie, de son mode de vie, de tout ce qu’il connait au monde. Il vibre. Il tremble. Il change sa vie et choisi de la suivre elle. Il lui donne tout. Il lui donne sa confiance et sa vie. Mais c’était loin d’être aussi simple, n’est-ce pas ? Il y avait des contraintes, des dangers, des … il y avait plein de chose qu’il devrait penser. Mais non. Il ne pense à rien de plus. Il ne va pas plus loin que ce spasme de hochement de tête. Ouais. Il reste avec elle. Ouais. Il veut bien. Il ne se doute pas une seconde qu’il lui donne une solution à un problème. Il ne fait que dire ce qu’il pense devoir dire, aussi simplement que ça. Il n’avait rien. Il n’avait aucune raison de repartir dans sa grotte. Il avait bien quelques provisions, mais des pommes ou des baies qui seront aussi mangés par des fourmis s’il ne revient pas alors… Non. Il n’a rien. Il n’a besoin de rien, non plus. Il… il peut ne jamais la quitter, si c’était ce qu’elle voulait. Il attend de savoir ce qu’il se passe dans sa tête, penche la tête et essaie de deviner mais en est incapable. Il lui manque beaucoup … BEAUCOUP de données pour pouvoir comprendre un problème complexe de ce genre. Vraiment beaucoup. Il la laisse faire, tant le sursaut que le baiser. Il essaie de comprendre, mais comprendre était trop compliqué alors il attend.
- Tout ça ? qu’il répète bêtement alors qu’il regarde la nourriture.
Mais… il regarde la brochette dans ses mains. Il se met à la manger comme la jeune femme lui avait apprise un peu plus tôt. Il mime ce que la jeune femme pouvait faire. Il ne s’imagine pas pouvoir mettre les habits de la jeune femme. Pas pour une question de sexe, mais de taille. Et puis… il se dit que si elle lui donne ses habits, elle n’en aura plus, et ça la dérange. Il était prêt à lui dire qu’il pouvait voler des habits… mais la jeune femme était si douce et honnête qu’il se voyait mal lui proposer de subtilisé à d’autre ce dont il aurait besoin. Alors, il mange en silence.
- Je survivrais, qu’il murmure. Tu n’as pas à t’en faire. Je survis toujours.
La preuve étant qu’il était déjà mort … une fois officiellement mais un paquet de fois sinon ? En réalité, ce n’était pas la première fois que son corps arrêté de fonctionner, qu’on le croyait mort alors que son corps était simplement dans le minimum de son corps. Il n’y avait plus de cœur qui bat, plus de sang qui coule dans les veines, plus rien. Ce n’était pas la première mort de Kimimaro, donc. Et il n’avait aucune peur de mourir à nouveau… mais la jeune femme accepterait-elle sa mort aussi simplement que ce que lui l’attend ? Non. Il devrait la prévenir.
- Parfois, je meurs. Mais je ne suis pas mort, qu’il se rattrape tout de suite avant qu’elle ne s’inquiète de ce qu’il raconte, mon corps est comme mort. Je ne suis plus connecté. Je ne sais pas exactement pourquoi. Certainement parce que j’ai un corps faible. Mais si ça m’arrive, attend….
Il ne sait pas ce que la jeune femme ferait si elle trouvait son « corps »… et il ne voulait clairement pas qu’elle le voit. S’il doit mourir, il partirait. Il ne la laisserait pas voir ça. Il ne la laisserait pas voir son cadavre… alors… Il préfère lui dire, le prévenir et attendre. Il continue de manger doucement mais mangeant le plus possible jusqu'à ce que son estomac (vite remplit) ne fasse une gargouillement de refus. Le gargouillement était complètement bruyant et il ne rougit pas avant de repousser le repas vers la jeune femme pour qu’elle prenne la fin.