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LE TEMPS D'UN RP

What would you do if you were invisible for an entire day ? (Charlissa)

Clionestra
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Crédits : Moi

Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
CLIONESTRA RANG GAGNE
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Clionestra
Dim 24 Sep - 1:28

Kiba
Inuzuka

J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un sexy canon et je le vis plutôt bien, même si je veux me poser. D'ailleurs, je crois que j'ai trouvé l'amour

→ Fils du vétérinaire de la ville et d'une femme ninja.
→ Il a une grande soeur Hana
→ Il a une "meute arc-en-ciel".
Spoiler:
→ Il sent les hormones et est un peu ... influençable.
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Il sent exactement ce qu’il se passe dans la tête d’Ayame. Parce que sentir la disponibilité des partenaires sexuelles, c’était un truc d’hormone … Et Kiba, il savait très bien quand quelqu’un était excité. Sauf qu’elle l’était sans savoir. Ce qui faisait qu’il faisait semblant de ne pas voir, en essayant d’imaginer des choses clairement par excitante pour ne pas la faire fuir. Elle ne sait pas nager, mais si elle était dans sa tête, elle serait déjà en train d’essayer de s’enfuir très loin de ses bras… Il sent son odeur comme s’il la voyait. Il peut définir son état émotionnel. Bon, il valait mieux s’arrêter là, pour cette fois. Seulement pour cette fois… Il fallait bien qu’elle l’accepte un jour. Surtout que Kiba ne laisse pas toutes ses partenaires faire ce qu’elles veuillent de son service trois pièces. Encore une information qui méritera d’être partagé, plus tard. Bien plus tard. Il rit quand elle utilise le mot en S. Elle essaie, au moins, et ça lui fait du bien de pouvoir être naturellement lui face à une personne qui ne connait pas ses problèmes de dysfonctionnement. Son excitation sexuelle diminue quand il lui parle d’attendre. Pas parce qu’il ne veut pas, mais parce qu’il sait que c’est ce qu’elle a besoin.

- Je t’attendrais, Ayame, dit-il en embrassant doucement ses mains après le baiser tout doux qu’elle lui donna. Et je me contiens, rien que pour toi.

Il sait qu’elle a plus peur de sa première fois, de ce que ça peut être, de l’inconnue, que réellement de lui. Elle n’était pas contre l’idée. Elle était simplement inexpérimentée. Il pouvait le sentir et ça lui allait parfaitement à Kiba. Il pouvait attendre. Pour une fois, ça vaut le coup d’attendre et de ne rien faire. De rester sage. Bon, ça allait être douloureux à un moment, certainement, surtout si les odeurs l’assaillent. Mais il sait que ça ne sera « que » douloureux. Il sera résister parce qu’il est comme ça. S’il y a bien une chose qu’il déteste, c’est faire souffrir les gens qui comptent pour lui. Donc, il n’allait pas tromper la jeune femme en assouvissant ses pulsions avec une autre. Il allait juste avoir très mal et devoir se remettre à l’utilisation de sa main. Il sourit doucement.

- Ce n’était pas l’idée de départ, te coincer, mais j’avoue que c’était une bonne chose. Merci, pour ta promesse.

Il avait bien envie de sceller cette promesse d’un baiser, mais il se dit que c’était peut-être trop tôt pour lui voler son pocky de la bouche en introduisant sa langue en elle. Ouais, trop tôt. Il sort sa main de l’eau froide, la plaie était toujours là mais juste rougit par le froid, donc elle ne pourrait rien voir, et il attrape les rames pour pouvoir les ramener au bord. Il lui tend la main pour l’aider à sortir avec un sourire. Alors qu’il sort, il regarde l’eau et se rappelle que la jeune femme ne peut pas nager avec… mais barboter, elle pouvait ? Sauf que l’eau était froide. Il réfléchissait à toute allure alors qu’il posa sa main sur la partie la plus proche du bord, puis vers la jeune femme en lui prenant la main.

- J’irais faire un plouf pour calmer mes ardeurs plus tard. Je n’ai pas envie de perdre une seconde à tes côtés si je ne suis pas avec toi. Et si on allait … faire du shopping ? J’ai envie de savoir toutes les choses que tu aimes.

Pour qu’il puisse tomber juste à chaque fois qu’il voudra faire un cadeau ! Oui oui. Et pour penser à autre chose. Pour le moment, il était … lié à Ayame par le physique, qu’elle avait fort jolie et leur petite conversation. Il voulait maintenant prouver qu’il avait raison en laissant son cœur battre la chamade en montrant leur point commun, ou de divergence. Et puis, il adorait la voir sourire. Et elle sentait bon. D’autres raisons pour rester avec elle pour la faire sourire.


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Mer 22 Nov - 15:55
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Ichiraku Ayame
J'ai 18 ans ans et je vis à Konoha Dans la vie, je suis cuisinière à Ichiraku Ramen, . Et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance
et ma mono-jambe ahah
, je suis célibataire mais avec un peu de chance, ça devrait changer !

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- 1m63
- a perdu une jambe lors de l'attaque de Kyubi
- fille d'Ichiraku, lointaine cousine de Choji Akimichi
- travaille au restaurant avec lui
- elle et son père considèrent que Naruto a sauvé leur famille de pire en recevant Kyubi en lui
- adore écouter les ninjas discuter entre eux au restaurant
- connait beaucoup de leurs petits secrets



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“De rien.”

Ayame a bien compris qu’ils étaient deux à devoir être rassurés dans leur début d’histoire, et elle ça ne la dérange pas de tout faire pour rassurer le jeune homme. D’autant qu’elle ne force en rien cette promesse. Elle n’a pas envie de le fuir. Et si un jour elle en vient à fuir malgré elle, elle espère fort qu’il la rattrapera, et qu’il la rassurera à son tour.

La jeune femme grignote ses pockys dans le calme pendant que Kiba les ramène vers la berge, avec un petit sourire aux lèvres en le regardant faire. D’apparence sereine, elle a sa tête tête qui tourne à plein régime pour trouver une façon de prouver à Kiba qu’elle est … qu’elle n’est pas une princesse. Et plus forte que cette nana vierge, qui ne sait pas nager, et qu’il ramène en ramant tout seul. Il y a trois domaines dans lesquels Ayame est maladroite, novice et coincée. Le premier est tout ce qui est rapport aux sentiments, les deuxième tout ce qui se rapporte au sexe, et le troisième tout ce qui tourne autour de sa jambe. Mais pour le reste … Aya est une fille tout à fait forte et débrouillarde. Et elle compte bien le prouver sous peu à son nouveau petit copain (OUHA MERDE VA FALLOIR QU’ELLE LE DISE OFFICIELLEMENT A SON PERE, MON DIEU !!) qu’elle ne va pas être un boulet dans toutes les situations. Bien au contraire ! En vérité, la jeune femme avait largement tendance à sous estimer ses capacités. Elle trouvait normales des tas de choses que d’autres trouvaient incroyables chez elle, ou qui n’étaient tout simplement pas si simples. Et maintenant, c’était bien la première fois qu’elle avait envie que quelqu’un la trouve … un petit peu plus que “normale”. Comme elle-même se trouve, quoi. Et certainement pas comme une petite chose à traiter comme une princesse. (Même si c’est agréable, on va pas se cacher !!) Arrivés sur le bord, Kiba lui tend la main et Ayame tend la sienne pour la prendre.

“Meh. C’est dommage. Moi qui voulait te voir en caleçon.”

La SEULE raison qui permet à Ayame d’oser une blague pareille, c’est parce qu’il a dit qu’il irait faire une plouf plus tard. Et donc que le sujet n’est plus d’actualité. HEIN ?! Non, il n’est plus d’actualité. La jeune femme fait même en sorte qu’il ne le soit plus, enfin elle espère ahah, en essayant de ne pas trop rougir de sa plaisanterie vachement osée pour sa petite tête de nana qui voit des mecs en caleçons que dans des comédies romantiques. Elle acquiesce pour le shopping, et réfléchit à quelles boutiques aller voir pour faire un peu de lèche vitrine, pensant que le sujet du “plouf” est derrière eux.

Mais en fait !! Non. Le sujet du plouf est encore tout à fait d'actualité. Certainement à cause de la petite provocation “involontaire” d'Ayame … et bien Kiba a reçu le feu vert pour pouvoir s'amuser encore un peu avec elle avant d'aller se refroidir une bonne fois pour le reste de la journée. Du coup, alors qu'Ayame rassemble ses affaires et leur picnic à base de pocky, pensant aux boutiques devant lesquels ils pourraient faire du lèche vitrine, le jeune homme homme se met soudain à poil. (Enfin à poil … On exagère, mais pour Aya, en sous -vêtements ou à poil, c'est la même chose.) La rouquine le regarde faire avec de graaaannnds yeux à la fois surpris et foooort curieux. Bon, clairement, elle mate. Elle regarde ce qu’il y a a regarder, sauf qu’elle le fait avec de tout grands yeux ébahis qui donnent un aspect beaucoup plus innocent que pervers au regard qu’elle pose sur le corps de Kiba qui … qui quoi au fait ? AH OUI ! La baignade. Le plouf. Tout ça. Elle avait oublié, erm, ahah. Ptn, au secours, elle va griller mentalement avant d’avoir fait quoique ce soit de physique avec lui. Déjà que juste à le regarder retirer ses vêtements, elle en oublie comment elle s’appelle. C’est pas gagné cette histoire, hein ! Au final elle en vient plus à avoir peur de l’AVC que d’avoir peur d’avoir une relation sexuelle avec lui, ahah.

Ayame pouffe toute seule, autant à ses pensées qu’à Kiba et son grand sourire qu’elle adore (plus que ses abdominaux, si si !!).

“Oui, oui, va nager, je t’attends t'inquiètes pas. Mais aussi je peux t’attendre de temps en temps.”

Oui, oui, pitié, saute dans la flotte et disparaître ce corps hors de sa vue, stp. C’est certes elle qui avait lancé l’idée, mais voilà. Entre avoir des idées et les assumer, ce n'est pas tout à fait le même délire, ahah. Erm. Plouf, plus de peau de Kiba à regarder et Ayame peut souffler un peu et secouer la tête toute seule, fort amusée par la situation.

Toute seule au bord de l’eau, la jeune femme prend brusquement conscience des choses qui sont en train de s’établir concrètement, dans sa vie. Ok. Elle a un petit ami, dont il va falloir qu’elle parle à son amie, ainsi qu’à son père. Pas qu’elle tienne à le lui dire absolument, mais Kiba vient au restaurant donc, soit il le voit, soit ils lui cachent, ce qui revient à mentir, et ça c’est non. Ok. Ensuite, elle lui fait un certain effet, qu’elle ne peut nier avec une fausse hypocrisie de manque de confiance en elle. C’est un fait, il l’a dit, elle l’a ressenti. Elle n’a clairement jamais suscité de désir chez quelqu’un, et c’est … très étrange. Mais il va falloir qu’elle s’y fasse. Bon. Et enfin, … il va falloir qu’elle lui dise. Il va falloir qu’elle lui dise, parce que même si ce n’est qu’un premier rendez-vous, même elle sait que ce n’est pas à ça qu’un premier rendez-vous sans enjeu ressemble. Elle l’aime beaucoup. Il l’aime beaucoup. Il la désire. Et il se peut fort fort qu’elle le désire aussi. Alors. Elle le fera. A leur deuxième rendez-vous. Celui-ci est trop parfait pour risquer de le gâcher. Elle veut au moins avoir celui-ci de parfait dans ses souvenirs. Si jamais ça doit s’arrêter après. Voilà. Ok. Bon. Aya soupire en se disant qu’elle risque de beaucoup dormir cette nuit pour récupérer de toutes ses émotions.

“Alors ? Elle était bonne ? Tu vas mieux ?”

La jeune femme taquine Kiba quand il ressort de l’eau, et lui tend ses vêtements qu’elle a réccupéré et pliés pendant qu’il faisait son plouf.

“Je te laisse te rhabiller et on y va ?”

Elle désigne les buissons d’un signe de tête, qu’il aille se rhabiller là-bas s’il veut retirer son caleçon mouillé, sinon c’est elle qui va devoir aller faire un plouf. Et mourir noyée de fait. Triste. Aya récupère son sac pendant qu’il se rhabille et puis soudain, une question fleurit dans sa petite tête, qu’elle lui pose en élevant à peine la voix pour qu’il l’entende. Après tout, il doit avoir une très bonne ouïe.

“Au fait. Tu me présenteras à Akamaru au deuxième ou au troisième rendez-vous ?”

Bah ouais, c’est trop triste qu’il n’y ai pas le chien !! Mais bon. Peut-être que Kiba est un peu possessif avec son chien. Ce qui serait compréhensible, ahah.

Clionestra
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Clionestra
Mer 22 Nov - 23:12

Kiba
Inuzuka

J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un sexy canon et je le vis plutôt bien, même si je veux me poser. D'ailleurs, je crois que j'ai trouvé l'amour

→ Fils du vétérinaire de la ville et d'une femme ninja.
→ Il a une grande soeur Hana
→ Il a une "meute arc-en-ciel".
Spoiler:
→ Il sent les hormones et est un peu ... influençable.
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Ayame fut surprise. Et lui aussi. Et non. Pas réellement. Ayame fut surprise. Lui, il avait clairement besoin de calmer le feu hormonal de la taille de l’incendie de Chicago, une ancienne ville Kiri qui avait brûler du sol au grenier. Il ne restait plus rien… Bah, là. C’était pareil. S’il ne faisait pas un plouf et qu’il venait à toucher encore sa peau, même sa main, il allait prendre feu et l’attaquer. Clairement. Il ne se faisait pas DU TOUT confiance avec une Ayame à proximité. Il sentait l’émoi de la jeune femme et ça lui faisait comme un putain d’appel. C’était une sirène et il était le marin idiot qui n’avait pris aucune précaution … sauf que la sirène n’avait aucune idée qu’un marin belliqueux sexuellement était proche de la prendre sur la proue du bateau. Ouais. Un bain. Il se déshabille et il sent encore l’intérêt de la jeune femme sur lui. Il a besoin de toute sa concentration, et sa force, pour aller dans l’eau au lieu de se rapprocher d’elle pour l’embrasser. Il a dit qu’il lui laisser le temps. Même s’il devait prendre des bains de minuit dans l’eau gelé toutes les putains de minutes, il ne la toucherait pas sans qu’il soit sûr qu’elle est prête. Et même encore, à ce moment-là, il demandera encore une confirmation. Il croit en son odorat. Il sait qu’elle le veut. Mais quelque chose l’en empêche. Et ça, ce n’était pas dans l’odeur qu’il le comprenait. Alors il n’allait pas se fier à son odeur mais à ses paroles. Il s’enfonce dans l’eau, essaie de prendre la force du froid qui lui mord le corps pour calmer l’incendie. Il profita d’avoir froid pour ne rien montrer. Voilà. Il remonte et la rejoint. Rigole un peu de la voir si timide. Tout était à elle, désormais. Si elle le voulait en tout cas. Peut-être ne le voudrait-il pas… Il parlait un peu trop de sexe, non ? Ta gueule, Kiba, se réprimanda-t-il encore avant que …

- J’aurais préféré que tu me rhabilles après m’avoir déshabiller, mais ça va mieux.

Ta gueule, Kiba. Il se tait après la phrase. Hinata lui avait dit un jour que c’était charmant qu’il ne puisse pas avoir de filtre entre sa tête et sa bouche. Sauf qu’avec Hinata il n’y avait jamais eu la moindre once d’attirance sexuelle. S’il pouvait dire qu’Hinata était sexy, c’était parce que c’était un fait. Faut être nœud-nœud (le second prénom de Naruto) pour ne pas la remarquer alors qu’elle l’inonde de regard énamouré. Mais bref. Donc, jamais rien eu, et elle appréciait ce franc parlé. Mais Hinata, c’était comme sa sœur. Clairement une sœur un peu timide, mais sa sœur tout de même … Alors que là, c’était Ayame. Il se rhabille alors tout seul derrière un buisson, pour laisser un peu de répit à la douceur odeur des hormones de la jeune femme quand elle reprit la parole. Il rit un peu.

- J’adore Akamaru, explique-t-il mais il me vole souvent la vedette. Si d’ordinaire je m’en fiche, je n’avais pas envie d’être jaloux de mon propre chien. Si tu veux, pour notre … cinquième rendez-vous, on ira faire un tour alors qu’on sera sur son dos. Cela nous permettra d’aller plus loin.

Il sort de sa broussaille et finit par secouer la tête comme le ferait un chien qui venait de finir à l’eau et remonte un sourire plein de dents blanches à la jeune femme.

- Et je te propose le troisième rendez-vous pour l’avoir. J’imagine qu’après deux jours passés avec toi, je pourrais lui faire plaisir en rencontrant ma petite amie.

Parce que c’était ce qu’ils étaient, hein ? Il lui laisse même pas le temps de revenir sur ça, aucune envie de l’entendre dire que non, ils n’étaient pas en couple et il parti vers les magasins. Ils firent le tour de toute la rue piétonne. Il apprenait ce qu’elle aimait en plus et lui montrant quelques unes des choses qu’il aimait. Il ne ressentit même pas la menace d’un regard haineux sur lui depuis une fenêtre. Une personne avec qui il n’avait jamais couché, mais elle aurait voulu, et qui connaissait le secret d’Ayame. Nope. Il était bien trop heureux à étaler un peu de glace sur la joue de la jeune femme en la regardant bouder un peu pour ça. Ils firent le tour, donc et il était l’heure pour la jeune femme de rentrer. Il ne voulait pas Kiba. Il était prêt à la kidnapper pour la garder avec lui. Chose qu’il proposa avant d’argumenter que non, il ne pouvait pas. S’il la kidnappe, elle devra dormir avec lui. Dans son lit. Et ça, ça voulait dire qu’il lui ferait certainement des caresses intimes. Donc nope. Il lui dit. Parce qu’il disait toujours ce qu’il pensait sans trop de mal, mais chaque chose dites avait cette petite sensation tendre et douce. Teinté de ce sentiment qui les tenait ensemble. De ce sentiment qui lui disait qu’il ne coucherait plus jamais avec une autre personne qu’avec elle. Et qu’il l’attendrait. Il la ramène devant chez elle avant de se balancer d’un pied sur l’autre. Humm… comment on fait pour faire un second rendez-vous ? Il se demande.

- On se revoit quand ? J’ai envie de dire demain, mais je risque d’être envoyé pour une mission, par mon père, à cause d’une meute de loup dans la forêt derrière la maison … mais … je me dis qu’on pourrait se voir … après-demain ? Pour manger dans un restaurant. Pas celui de ton père, fin pas que je ne veux pas voir ton père … mais avec un couteau ton père est sacrément doué et je ne crois pas encore avoir assez de filtre pour m’empêcher de dire que je veux te faire l’amour, alors ton père risque de vouloir me tuer … et je n’ai pas envie de mourir. Encore moins maintenant que je te connais … donc … On se revoit après-demain ? On se rejoint au même endroit, au parc et on se cherche un restaurant ? A onze heures, pour passer la journée ensemble ?

Et là, encore, alors qu’il avait parlé de pleiiiiin de chose sexuelle depuis le début, Kiba se mit à rougir. Il comprendrait très bien que la jeune femme ne désire pas rester avec lui vue … ce qu’il était. Après, ce n’était pas réellement sa faute si une des caractéristiques qu’il avait en commun avec les chiens étaient les chaleurs, hein ! Mais n’empêche … il peut comprendre. Encore une fois, avant qu’elle ne puisse lui dire « non », il se penche et lui fait un tout petit bisou sur la joue et tente un « bonne nuit ». Il finit par partir en semi trot… avant de s’arrêter à quelques mètres. Il s’arrête réfléchit, tape du pied sur le sol et frotte ses mains avant de faire demi-tour pour prendre la jeune femme par la taille.

- Je peux t’embrasser pour te dire « au revoir » ?

Quand elle hocha la tête, il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec toute la douceur dont il pouvait faire preuve. Un peu d’envie, qu’il bridait avec brio, et beaucoup beaucoup de tendresse. Il faisait doucement jouer sa langue avec celle de la jeune femme alors qu’il la tenait par la taille pour la garder le plus proche possible de lui. Il l’embrasse encore une seconde de plus avant de se reculer pour la regarder droit dans les yeux.

- Maintenant, je vais partir en courant parce que j’ai besoin d’une douche froide, mais ne crois surtout jamais que c’est parce que … que c’est de ta faute. Fin, si c’est de ta faute mais pas parce que je ne veux pas de toi, tout l’inverse, d’accord ?

C’était toujours son problème. Il ne voulait pas qu’elle puisse penser qu’il était là que pour la mettre dans son lit. C’était faux. Mais s’il ne le dit pas, il avait peur qu’elle pense qu’il ne ressentait rien pour elle. Ici, pareil. Il allait courir non pas pour mettre de la distance entre eux, fin si…. Mais pas parce qu’il la fuyait mais parce qu’il avait aucune confiance en lui. Et il fit ce qu’il dit. Il prit la fuite rapidement. Au lieu de repartir chez lui, il retourna au lac et cette fois-ci, c’est tout nu qu’il plongea dans le lac en espérant que ça le ferait avoir assez froid pour stopper ses pensées. Foutus hormones. Il ne pouvait pas se faire une piqure pour les éviter ? Il rentra chez lui, sans prendre la peine de remettre son haut et trempé jusqu’aux os, il n’avait pas pris la peine de se sécher non plus.

- Mais, qu’est-ce qui t’arrives ? demanda son père en le voyant passer.
- C’est de ta faute, rugit-il vers lui avant de rentrer dans sa chambre et de se jeter dans le lit.

Ouais, c’était de la faute de son père s’il allait devoir passer plus de vingt-quatre heures sans pouvoir l’embrasser… Il baragouina des insultes avant de prendre son téléphone et de se demander ce qu’il avait le droit de faire ou non. Au pire, elle lui dirait. Alors il envoie un premier message.

« Dit moi quand je dépasse les bornes, d’accord ? »

Et puis quelles secondes plus tard, il envoie une photo où il était presque couché sur le ventre, dans son lit, les cheveux clairement mouillé et on pouvait voir une belle partie de son torse, ainsi qu’imaginer très facilement qu’il était totalement nu sur cette photo.

« La prochaine fois, pas de caleçon pour que tu puisses mater, promis ».

Il envoie le message avant de se relever de jeter un oreiller contre le mur. Il se dispute lui-même avant d’appeler la seule personne qui pourrait l’aider sur ça … De son côté, Hinata reçu un appel alors qu’elle avait besoin de dormir et répondu la tête embrumé alors qu’elle avait encore rêvé de Kankuro, de manière très chaste elle mais tout de même. Kiba lui donnait deux jours pour faire de lui un homme qui ne saute pas sur les femmes par besoin hormonale de s’unir à elle. Surtout pas sur Ayame. Mais sur personne. Et Hinata, de l’autre côté du monde, oui oui, elle ne sait pas du tout comment répondre à ça. Ce qui finit en nuit blanche entre les deux membres du groupe, avec une petite apparition dans la conversation à trois avec Shino…. Comment avait-il pu se défaire de Shinra ? Comme il ne répondait à la conversation que par message, rien n’était sûr. Mais ça finit très tôt le matin avec un Kiba remonté à bloc pour finir la mission de son père dans la foulée et pouvoir passer tout le reste du temps à chercher un cadeau digne d’Ayame. (Et bien sûr, il lui parlait par message quand elle lui répondait, il n’était pas le genre à ignorer sauf quand il est occupé).


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Jeu 23 Nov - 21:15
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Elle a hoché la tête avec une certaine vigueur. Des rougeurs sur les joues aussi, mais surtout un large acquiescement de la tête quand Kiba lui a proposé de voir Akamaru à leur troisième rendez-vous. Déjà parce qu'elle a bien entendu très envie de passer du temps avec le toutou héhé (oui, il a raison de se méfier de se faire piquer la vedette, ahah). Aussi parce qu'elle espère fort qu'il y aura un troisième rendez-vous, malgré ce qu'elle a prévu pour le second. Mais surtout parce qu'il a dit “ma petite amie” et elle adore l'entendre dire ça. Elle est sa petite amie, oui. Mieux !! Kiba Inuzuka est son petit ami ! Cette classe, ahah. Elle en connaît une qui ne va pas en revenir !! Surtout quand elle lui racontera l'après-midi parfait qu'elle passe en compagnie du ninja. Parfaitement parfait. Il la fait rire, elle est à l'aise avec lui et il y a beaucoup de tendresse dans les deux sens, même si nettement plus de salace de sa part à lui. N'importe qui qui ferait attention à eux deux aurait été jaloux de leur petit couple tout nouveau et franchement mignon. Ce qui est le cas, même si les deux l'ignorent.

Finalement, cette journée se termine et Ayame aurait presque été d'accord avec l'idée de kidnapping de Kiba, si elle n'avait pas également les mêmes réserves. Elle rit doucement en écoutant son monologue d'invitation à leur prochain rendez-vous et y réponds par la positive très simplement. Juste parce qu'elle sent qu'elle peut peut-être apaiser un petit peu l'esprit de Kiba en restant elle-même calme et tout à fait décidée pour ce prochain rendez-vous. Puis elle répond à son “bonne nuit” et le regarde partir … avant de rire à nouveau en le voyant revenir. Bien sûr qu'il peut l'embrasser pour lui dire au revoir. Bon ok, elle ne s'attendait pas à ce genre de baiser là pour un “au revoir”, mais ça lui plaît assez. Et la laisse tout à fait pantoise un moment. Heureusement qu'il s'enfuit vite parce qu'elle est ….qhjdjfkflghl. Erm.

BREF !!!! Elle inspire. Et rentre chez elle, pour tomber presque nez à nez avec son père qui l'attend de pied ferme au rez-de-chaussée. Oups. Bon bah tant qu'à faire … elle profite de son élan et du reste des endorphines et de l'adrénaline dans son corps pour lui annoncer tout de suite qu'elle vient d'aller en date avec Kiba. Et qu'ils sont … et bien … ensemble.

“D'accord. Tu es contente de votre rendez-vous ?”

Ayame répond un tout petit ”oui” timide, mais l'immense sourire béat qui se dessine sur ses lèvres malgré ses efforts pour le réprimer, lui, dit un grand “oui”. Le père Ichiraku a un rire de fond de gorge et hoche la tête, comme pour donner sa bénédiction à la relation entre sa fille et le jeune Inuzuka. Il connaît, bien entendu, la réputation sexuelle du clan, mais au-delà de ça, il sait que ce sont des gens bien. Et il a suffisamment vu Kiba au comptoir de son restaurant avec ses amis ou des filles, et ce depuis des années, pour avoir suffisamment confiance en lui pour lui offrir le bénéfice du doute. Qu'il ne va pas sauter sur sa fille illico. Et puis en plus, il sait très bien qu'Aya ne le laissera pas faire tant qu'elle n'aura pas réglé un problème. SON problème.

“Tu lui as parlé de ta prothèse à la jambe ?”

Teuchi utilise toujours tous les mots et ne fait jamais d'allusions détournées pour parler de la jambe de sa fille. Moyen pour lui de dédramatiser la montagne que la jeune femme en fait dans sa petite tête, et lui faire comprendre que c'est normal. Même s'il se doute qu'elle est à un âge compliqué pour prendre pleinement confiance en elle et en qui elle est. Surtout avec les garçons. Ayame secoue la tête avant de lui dire qu'elle lui dira deux jours plus tard. A leur prochain rendez-vous. Et elle demande à son père un peu d'aide, quelques conseils. Ils sont encore en train de discuter quand Aye reçoit le premier message de Kiba, et elle lui répond : D'accord. :l: , et reprend la conversation avant de recevoir un autre message qui la fige et la fait changer trois fois de couleur. Teuchi en profite pour lui piquer son téléphone pour voir ce qu'il s'y passe. Faisant hurler sa fille de gêne. Il se marre pendant qu'elle récupère son téléphone qui vibre d'un autre message, qu'heureusement pour tout le monde, elle verra une fois toute seule, erm. Son père affirme qu'il aurait sans doute envoyé le même genre de photo à sa mère si ce type de téléphone existait à l'époque. Ce qui fait hurler Ayame d'autant plus et elle s'enfuit vers sa chambre. Où elle peut enfin lire l'autre message de Kiba et remercier le ciel que son père n'ait pas pu le lire. Ou il l'a lu ? Non, il aurait dit quelque chose. Ou alors il affûte ses couteaux pour aller découper le ninja en rondelles ? Ayame tend l'oreille pour écouter ce que son père fait au rez-de-chaussée … non mais, n'importe quoi. Erm. Répondons plutôt.

Mmmh. La fois d'après la prochaine fois ? :y:

Ouais. Clairement pas la prochaine fois. Elle est déjà plus rouge que ses cheveux rien qu'à y penser. Et elle a très, très, très chaud. Donc. Encore une fois en caleçon. Et la fois d'après. Oui. Peut-être. Erm. Allez Ayame, tu vas pas crever, il propose juste de mater pas de touch-AAAAAAAHH !! La jeune femme chope un oreiller pour hurler dedans. C'est pas gagné. Mais elle se donne quand même des deadlines courtes. Faut se pousser aux fesses un peu dans la vie !! (Ayame à deux doigts de passer en mode warrior pour une histoire de mater … ça … un pénis. On a dit qu'il fallait appeler un chat un chat. Mais si dans le cas de Kiba, c'est clairement plutôt le loup, ahah ! Ptn elle va mourir …)

Ce n'est que le lendemain qu'elle parle de tout ça à sa meilleure amie. Préférant garder tout ça, tous les détails qu'elle va forcément lui arracher, juste pour elle encore pour la nuit. Même si elle ne dort pas beaucoup, et à fort du mal à supporter les couvertures. (Les bouffées de chaleurs, c'est un symptôme de la ménopause, non ?) Bref. Le debriefing est pour le lendemain matin autour d'un brunch entre filles puis Ayame retourne à ses habitudes, va travailler toute la journée avec son père, envoyant de petits SMS à Kiba quand elle a une minute. Ça lui fait étrange, de penser à lui, et d'échanger quelques petits textos avec lui. C'est clairement un morceau de vie en plus pour elle et des habitudes qu'elle n'a pas. Alors Teuchi doit la sortir de ses rêveries plusieurs fois dans la journée, se moquant doucement d'elle. Finissant par lâcher un “Je vous jure, les premiers amours …” et pouf ! Ayame Ichiraku en couple, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre parmi les clients de son âge. Forts deg de voir leur petite cuisinière préférée retirée du marché. Ce dont elle n'a absolument AUCUNE IDÉE. (Non mais en vrai, la meuf est gentille, mignonne, et bonne cuisinière, quasiment tous les clients d'Ichiraku de la même tranche d'âge qu'elle ont des vues plus ou moins importantes sur elle. Sauf que son père s'amuse à en terroriser l'immense majorité. Du coup ils font que dalle, et vu la confiance qu'elle a en elle, et bah Ayame elle sait rien de tout ça. ) La nouvelle va même aux oreilles de Naruto à qui ça fait étrange. Genre il avait mis une option inconsciente sur la fille de son dealer de ramen. Il en va même à s'en plaindre brièvement devant des amis. Dont Shino. Qui transmettra l'information, BIEN SUR, ahah.

Le lendemain, toujours parfaitement inconsciente que les nouvelles concernant sa vie amoureuse ont presque failli finir en une du journal (on exagère à peine), Ayame se prépare pour son rendez-vous avec Kiba. Son deuxième rendez-vous. Celui où elle va devoir lui dire. Bon. Bien. Non, elle a la giga-trouille. Mais son père lui a conseillé de bien cloisonner sa peur avec le reste du rendez-vous, sinon elle ne profitera de rien du tout. Et si elle n'y arrive pas, il faudra qu'elle lui dise tout de suite. Ça ne sert à rien de souffrir pendant des heures, alors que là délivrance n'arrivera que quand il saura. Donc. Voilà. Pour l'heure, Ayame cloisonne. Elle choisit une longue robe blanche pleine de tournesols et agrémente sa chevelure d'une couronne de tresses autour du reste de ses cheveux lâchés. Si pas mal de monde la trouve mignonne même en tenue de travail, ils ne savent pas qu'elle est bien plus mignonne quand elle s'habille et se coiffe avec attention (puisqu'ils ne la reconnaissent pas forcément quand ils ne la connaissent pas plus que ça, ahah.) Et zouh !! Au parc. Parc qu'elle aime déjà beaucoup plus de trois jours plus tôt. Elle jette un œil à l'étang et rit toute seule, avant d'aller rejoindre le point de rendez-vous.

Kiba est déjà là, et Ayame le rejoint avec un grand sourire aux lèvres, un tout petit peu malicieux.

“Saluuut. Je peux t'embrasser pour te dire “bonjour” ?”

Oui, elle lui a piqué sa réplique, la chipie, héhé.

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Clionestra
Sam 25 Nov - 0:26

Kiba
Inuzuka

J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un sexy canon et je le vis plutôt bien, même si je veux me poser. D'ailleurs, je crois que j'ai trouvé l'amour

→ Fils du vétérinaire de la ville et d'une femme ninja.
→ Il a une grande soeur Hana
→ Il a une "meute arc-en-ciel".
Spoiler:
→ Il sent les hormones et est un peu ... influençable.
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La fois d’après la prochaine fois ? Donc, il ne va clairement pas amener Akamaru à leur troisième rendez-vous … parce que s’il se retrouve nu devant elle, il ne promet rien. Si. SI. Il fallait qu’Akamaru vienne à leur prochain rendez-vous. Il avait même fait promettre à Akamaru de lui mordre fort les membres s’il propose quelque chose d’indécent. Le chien, bien qu’ayant une autre manière de voir la décence, accepta. Akamaru comprit un peu mieux quand Kiba reprit en expliquant de ne pas laisser faire à Ayame ce qu’il ne laisserait pas faire avec Hinata. Le gros chien blanc accepta en faisant un aboiement. Il venait de ranger dans son esprit canin Ayame avec Hinata, ce qui voulait dire : protection maximum, il peut pisser sur Kiba pour les protégé elles avant. Même s’il ne pissait jamais sur Kiba. Il ne pissait plus sur son maître depuis longtemps. Avant, il devait marquer son territoire, maintenant, c’était dans la tête de tout le monde qu’il était le chien de la meute arc-en-ciel préféré. Aoimaru glapit de mécontentement à côté d’eux pendant que Kiba rigolait.

- Je vous aime tous, vous êtes tous mes préférés.

Akamaru se vexe et partit à peine plus vite. Il aimait bien trop son maître pour partir plus loin encore. La journée se fit donc pour attraper les loups, trois loups dont deux louveteaux. La mère était trop maigre et les enfants affamés. Kiba envoya plusieurs loups cherchaient des proies pour faire une technique de transformation avec Akamaru. Ainsi, Kiba était bien plus une bête qu’un homme. Plus sauvage. Plus bestial. Le genre d’homme qu’on ne laisse pas approcher les douces et innocentes donzelles de Konoha. Alors, pour le plaisir, Akamaru mordit les fesses de son maître. Une fois les loups ramenés, il observe son téléphone où se trouve une information qui le fit s’arrêter. Shino avait envoyé une seule phrase. Une seule. Mais ça suffisait à Kiba pour comprendre toute l’histoire. « Naruto et Ayame ». C’est tout. Il n’avait rien dit de plus, il n’y avait rien à dire. Kiba eut un sourire avant que ça se termine en rire, puis en fou rire des familles. Il rit, il pleure de rire, puis il s’arrête d’un coup et il envoie un doigt d’honneur à Shino. Ce qui voulait clairement dire que Naruto peut aller se faire voir, jamais plus il ne pourra regarder Ayame. Surtout que, Shino comme Kiba, ils avaient toujours la haine de ce qu’il avait fait à Hinata. De ce qu’ILS avaient fait à Hinata. Tout Konoha n’avait pas pris la mesure de son sacrifice. Elle était morte pour les sauver, pour gagner du temps, en sachant qu’elle allait mourir … mais qui on acclame ? Naruto et les ninjas qui étaient encore en vie pour combattre. Bref. Bref. Dans un simple doigt d’honneur, Kiba savait que Shino lirait tout ce qu’il fallait. Shino renvoya juste un point. Et la conversation fut fini, mais elle était beaucoup plus bruyante que ce que la conversation ne le laisser présager. Il laissa les loups à son père et repartit dans le centre ville. Si la nouvelle de la mise en couple d’Ayame avait commencé, lui, personne ne semblait le voir.

Qui pourrait croire que Kiba, appartenant à la triste famille des animaux, Hana et lui en avaient besoin et la mère de Kiba tuait de fatigue leur père pendant les chaleurs, avait trouvé une fille qui l’empêche de coucher avec tout le monde ? S’il avait eu des propositions, il les repoussa avec un sourire. Sauf pour une. Fin, si, il repoussa la proposition de s’envoyer en l’air … mais il avait toujours un bon feeling avec cette fille, et il lui demanda de l’aide pour un cadeau. Qu’il ne trouva pas. Il se prenait tellement la tête que ça en devait affolant. Ouais. Il fallait aussi qu’il trouve un cadeau pour Shinra… Il s’arrête devant une boutique de petites tenues affriolantes … Et se stoppe complètement quand il est sûr d’avoir vue l’image d’Ayame dans le joli ensemble rose. Il est sûr de l’avoir vue dedans, en train de rougir doucement pour lui. Il en frissonne. Il ne pouvait pas … NON. NON. Il se détache du magasin avec force mais revient devant pour voir qu’il y avait une autre tenue qui serait tout à fait …

BANG

Fait le bruit de la tête d’un homme contre un mur pour enlever ses pensées salaces. Il avait un petit bleu, mais il valait mieux ça que continuait à imaginer Ayame venir ici pour essayer des tenues … et lui qui se glisse dans la cabine d’essayage.

BANG.

Fait le bruit, pour la seconde fois, de la tête d’un homme contre un mur. Il ne pouvait claiiiiirement pas lui offrir ça. Alors, il réfléchit à une solution pour ne pas qu’il fasse ce genre de connerie. N’importe ! Vraiment, il avait besoin de trouver … n’importe quoi mais pas des choses affriolantes qui lui donnent envie d’aller la débusquer au travail pour lui faire l’amour devant témoin.

BANG.

On a compris maintenant ce qu’était ce bruit. Et alors qu’il tourna la tête, une idée apparu. Pas salace ! Pas salace du tout. Quoi qu’un peu dans l’explication mais il ne serait plus lui s’il ne faisait pas le rapprochement salace, hein ? Bref ! Il repoussa sa tête du mur, ne voyant même pas qu’il en avait fait un gros trou et continua son chemin.

Le lendemain … Il était prêt. Non. Ce n’est pas vrai. Il n’était clairement pas prêt parce qu’il était un pervers qui avait envie de lui faire l’amour. Ouais, il répète tous les mots dans son esprit dans l’espoir de l’apaiser un peu. Il se rappelle de sa peur de la première fois, et des choses charnelles, il devait se brider … Il le devait. Il était d’ailleurs en avance. De trois heures. Il regarde son téléphone. Il allait devenir fou. Vraiment, complètement fou. Il avait caché son cadeau, et l’attendait. Quand il la sentit arrivé, il ne bougea pas, respirant calmement pour ne pas réagir comme un malotru… Mais quand elle arriva à proximité, si mignonne, sentant si bon, étant si belle … il était à un cheveu de faire une bêtise et quand elle lui proposa de l’embrasser, un étrange glapissement / grognement s’échappa de lui.

- Oui, déglutit-il difficilement, je t’en supplie, oui.

Ouais, aucune race de supplier, il n’avait pas eu de baiser depuis plusieurs jours, mais ressenti comme des mois … et clairement il était en manque … et il avait peur de faire plus comme de l’agressé (vraiment, il avait trop peur de ça et se bander les muscles le plus fort possible). Mais si elle l’embrasse, si elle donne le tempo, alors … Alors, il saura le rythme à prendre. Ouais … ouais… Oui. Bon. Haha. Il laisse l’embrasser. Doucement, avec lenteur. Il avait l’impression de se sentir comme dans un cocon. Il posa sa main sur sa hanche alors qu’elle mettait à jouer avec sa langue avant qu’il ne retire la main. S’il la touche, il risque de caresser. Il répond doucement à son baiser, avec le plus de douceur qu’il peut avant de se reculer d’un pas et de sourire.

- J’ai l’impression de revivre ! J’étais tout déchargé toute la journée.

Pas exactement, mais elle pourrait facilement voir l’idée. En tout cas, il était encore plus à bloc que depuis le début de la journée, ou hier. Il entrelace doucement leurs doigts alors qu’il attrapa son sac à dos pour le porter d’une épaule. Il y avait à l’intérieur le cadeau pour la jeune femme. En réalité, il y en avait trois. Parce … Parce qu’il avait eu et qu’il fait ce qu’il veut, voilà ! Mais en tout cas, il était fier de son cadeau. L’un était quelque chose de pratique, un autre était quelque chose de beau et le dernier était simplement une petite blague, qu’il avait trouvé drôle (surtout avec l’explication salace qu’il y avait mis à l’intérieur) et qui était « gratuit », il n’avait rien eu à payer pour l’avoir, héhé. Bref. Il prit la main de la jeune femme pour revenir vers un quartier où il y avait plein de restaurant dans le centre ville. Ils choisirent ensemble alors qu’il lui tira la chaise dans un geste de gentleman et évita à un poil de l’embrasser avec fougue au milieu des restaurants. Faut qu’il apprenne. Il est en train d’apprendre, mais on ne pourra pas lui enlever qu’il fait déjà des progrès.

- Tu es très belle, dit-il.

Mais il ne rajouta pas le « aujourd’hui » d’usage. Ce qui voulait très clairement dire ce qu’il pensait tout simplement. Elle est très belle tout le temps. Il la trouve belle même avec sa tenue derrière les fourneaux de son père. Il l’a toujours trouvé mignonne et qu’elle sentait bon. Tous les Inuzuka aimaient les odeurs de chez Ichiraku. Il se demande s’il doit lui expliquer et se dit que … après tout, pourquoi pas ?

- Tu sais que dans ma famille, ma mère, moi et ma sœur, on adore allez manger chez toi parce que vous avez une odeur particulière. Ma mère a même plusieurs fois avoué que si mon père ne la comblait plus, elle allait faire une proposition à ton père …

Et il rit, parce que sa mère était très sérieuse et que parler cul avec les membres de la famille c’était comme respirer, tout à fait normal, mais il s’arrête d’un coup.

- Mais elle l’a jamais fait, hein ! Et puis, elle n’aurait pas fait ça à ta mère. Elle lui aurait proposé pour faire chier mon père ! Mais c’est vrai que l’on aime votre odeur. Mais l’odeur de ta mère aussi, on l’aime ! C’est le genre d’odeur qui nous attire. Ma mère aurait même plus proposé à elle de la combler.

Il s’arrête avant de réfléchir à chaque mot qu’avait composé sa phrase. Il n’était pas en train de s’enfoncer là ? Si … clairement hein. Il finit par faire un soupir.

- Ta gueule, Kiba, se réprimanda-t-il avant de faire un petit sourire gêné, désolé. Tout ça pour dire que tu as une bonne odeur et que tu es belle, tout le temps. Voilà.

Et qu’il l’avait remarqué mais pas pour les mêmes raisons. Certes, elle faisait bien à manger mais ça les Inuzuka n’étaient pas très regardant. Kiba pouvait clairement se nourrir d’oiseau cru qu’il chassait lui-même et dont il découpait la tête avec les dents… encore un truc à ne pas dire. Il rougit et tourna la tête pour lui tendre le menu. Et pour ce qui du « tu es belle, tout le temps », ce n’était que la fin de sa réflexion du début qui avait été avorté par ses pensées. Logique.


I'm born again.
I'm on the mend
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HATAKE
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Mer 29 Nov - 16:19
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Ichiraku Ayame
J'ai 18 ans ans et je vis à Konoha Dans la vie, je suis cuisinière à Ichiraku Ramen, . Et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance
et ma mono-jambe ahah
, je suis célibataire mais avec un peu de chance, ça devrait changer !

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- 1m63
- a perdu une jambe lors de l'attaque de Kyubi
- fille d'Ichiraku, lointaine cousine de Choji Akimichi
- travaille au restaurant avec lui
- elle et son père considèrent que Naruto a sauvé leur famille de pire en recevant Kyubi en lui
- adore écouter les ninjas discuter entre eux au restaurant
- connait beaucoup de leurs petits secrets



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“Oh ! Mon pauvre Kiba !”

Elle rit tout doucement. Se moquant à peine de la détresse du brun. Le trouvant surtout adorable, et étant aussi flattée de ce … besoin ? qu’il a de la toucher et de l’embrasser. Alors elle se moque vraiment à peine et s’applique plutôt à soulager son supplice en l’embrassant avec toute la douceur du monde, même si elle glisse sa langue dans la bouche de Kiba. Elle aime beaucoup la langue de Kiba, ok. Même mais avec ça, son baiser reste aussi pur qu’elle l’est. Parce que bah … c’est Ayame. Elle ajoute même un bisou sur le bout du nez du jeune homme avant que celui-ci ne se recule. Toute fière d’elle qu’elle est de lui plaire autant.

“Ravie de te rendre service. N'hésite pas à demander si tu as encore besoin.”

Elle le taquine tendrement avant de prendre sa main et qu’ils retournent en ville pour aller choisir un restaurant ensemble. Kiba lui tire sa chaise et Aya rougit bêtement à ce geste. Si l’un apprend à être plus lent et délicat avec l’autre, l’autre est en pleine découverte d’absolument tout. Et les petites attentions du jeune homme envers elle la chamboule dans tous les sens, même si elle maintient un minimum de self control. Enfin cela n’empêche pas qu’elle ait le bout des oreilles écarlate depuis le moment où il se sont rejoint au parc, ahah. Enfin elle est de nouveau rouge tout court et bafouille un remerciement quand il la complimente. Elle va caner avant d’avoir à cracher son secret à ce rythme-là. Ce qui n’est peut-être pas plus mal, ahah. Erm. Kiba commence à déblatérer sur les odeurs de sa famille, et au lieu de s’en indigner, la rouquine s’en amuse et se détend.

“T’inquiète pas, t’inquiète pas. De toute façon mon père est trop … désespérément amoureux de ma mère pour aller voir ailleurs. Et inversement.”

Ayame fait une moue exagérée, avant de pouffer doucement Ses parents c’était … quelque chose. Clairement. Ils ne le montraient jamais en public parce que les Ichiraku était une famille discrète en général, il n’y a pas que Aya. Mais à la maison, c’était un sketch permanent de petits noms dégoulinant et d’attentions l’un envers l’autre. Clairement, Teuchi avait trois priorités, dans sa vie. Et Ayame était prête à parier que l’ordre était : sa femme, puis elle-même, puis son restaurant. Et ça lui allait parfaitement. Bref, la rouquine s’amuse de ses parents en même temps qu’elle rassure Kiba qui débite ses paroles avant d’avoir penser à l’impact qu’elles pourraient avoir. Elle pose une main sur celle du ninja et lui sourit.

“Mais merci. Et l’odeur c’est parce que … Mh, non je te le dirais une autre fois. J’vais garder le mystère encore un peu.”

Ayame esquisse un petit sourire de chipie et pose un index devant ses lèvres pour signifier qu’elle ne dira rien du tout. C’était bête comme secret. Juste liée à une habitude alimentaire qu’ils partageaient tous les trois et qui modifiait de façon similaire leur odeur corporelle. Ce qui n’était absolument pas le but, hein. Juste une conséquence de leur péché mignon. Mais bon. Elle garde le mystère autour de ça, juste parce que ça l’amuse.

En bonne Akimichi, puisque sa mère en est une, et fille de restaurateur, Aya n’a pas besoin de toucher à la carte devant elle pour savoir ce qu’elle propose, ni pour faire son choix. C’est un restaurant qu’elle apprécie beaucoup et dans lequel elle a déjà ses habitudes. Alors elle profite de ce petit temps de gagné pour regarder Kiba choisir pour lui. Elle se dit que c’est vraiment chouette que … bah qu’il soit son petit ami a elle, ahah. Qu’elle a de la chance, tout simplement. Et elle se demande aussi quand et comment elle va lui dire. Parce qu’elle le dira aujourd’hui. Mh. Bon. Après le dessert ça sera bien, non ? Ils iront se promener dans un endroit calme et elle pourra le lui dire tranquillement. OUais; Ca lui parait plutôt pas mal comme plan d’action. Ayame retient un soupire, et ouvre le bec pour lui demander s’il a choisi alors qu’une voix s’élève à côté d’elle pour … et bien tuer ses plans dans l'œuf.

“Eh bah je comprends mieux, Kiba. Si ton truc c’est les poupées cassées et les infirmes.”

Ayame sent la totalité de la chaleur de son corps s’échapper par sa peau en une petite seconde. Laissant ses os glacés immobilisant son corps. A la deuxième seconde, elle se rend compte qu’elle ne voit plus rien, les yeux remplis de larmes. A la troisième, elle reprend son souffle interrompu dans un hoquet, et elle se lève. Un peu gauchement, ce qui fait pouffer de rire la fille toujours debout à côté de leur table. Et Aya s’enfuit. Purement et simplement. Elle est parfaitement incapable de réfléchir à quoique ce soit, et de faire autre chose que regarder ses pieds. Ses oreilles bourdonnent et elle n’entend rien du tout. Pas même la personne qu’elle bouscule en s’enfuyant, sans la voir, sans l’entendre, rien du tout. Elle se sauve juste. Littéralement. Essaye de se sauver de son cœur sur le point de se briser. Sauf que son coeur, bah il la suit partout où elle va. Jusqu’à une ruelle non loin où elle s'arrête et éclate en sanglots.

Clionestra
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Mer 29 Nov - 17:24

Kiba
Inuzuka

J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un sexy canon et je le vis plutôt bien, même si je veux me poser. D'ailleurs, je crois que j'ai trouvé l'amour

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→ Il a une grande soeur Hana
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Il y avait eu plusieurs émotions qui avaient traversé Kiba en quelques secondes foudroyante et terrifiante. La première, dans l’ordre chronologique et malheureusement pas d’importance, fut la gratitude. Même s’il s’enfonçait dans des explications chelous sur ses parents et sur le fait que sa mère aurait voulu se faire son père, mais pas réellement, elle ne semblait pas lui en vouloir. Plus, elle rigolait avec lui ce qui donnait donc ce sentiment de gratitude qui avait gonflé son cœur en la regardant tout simplement.

La seconde, toujours pas celle qui fut la plus forte, fut la curiosité … Qu’est-ce qu’elle allait dire ? Il veut savoir. Il devait savoir. Non. Même s’il avait eu envie de savoir, la curiosité avait été étouffée par la suite des évènements. Trop rapidement. Il n’avait pas eu le temps de se dire qu’il voulait savoir, ni même de se demandait quoi que comment ? Les Inuzuka, en tout cas les trois qui étaient irrémédiablement attiré par la jeune femme, son père et sa mère, avaient besoin de savoir comment sentir naturellement cette odeur pour obligé tout le monde à faire pareil. Ouais. C’était important, mais rien comparer à la suite.

La troisième émotion, qui était forte mais toujours pas assez, et surtout certainement pas dirigé vers Ayame, avait été l’agacement. Il avait sentit qu’on allait venir les dérangé avant même que l’espèce de perche blonde ne s’approche. S’il l’avait déjà rencontré, son odeur lui était familière, il ne se souvenait pas d’où, et il s’en fichait. Cependant, comme il devait être courtois, poli et montrer à Ayame qu’il était une bonne personne, cela allait dans le fait d’être courtois et poli avec d’autres personnes que les personnes qu’il décide. Il n’allait pas montrer tout de suite à la jeune femme que, bien que sociable, il était le genre de personne à se foutre de l’existence des autres. Même s’il parlerait à un mur, il n’y avait que cinq ou six personnes qu’il aimait réellement avoir à ses côtés. Hinata, Shino, Kurenaï, Hana, Kuro, et maintenant elle. Il hésite avec le cinq ou six parce que Kuro pouvait parfois l’agacer et Kurenaï avait tout de même un statut de sensei qu’elle essayait de ne pas dépasser.

La quatrième émotion, fut le choc. La surprise étant un terme bien trop doux pour le choc qu’il venait de se prendre dans la tête. Non pas pour la phrase qui avait été dit, qui aurait pu être l’émotion numéro 4 : l’incompréhension, s’il n’avait pas sentit tout de suite la tension dans le corps d’Ayame. Le choc donc. Pas d’incompréhension. Il était plus choqué de l’avoir ainsi se tendre de douleur mental que désireux d’en comprendre la raison. Bien sûr, cette envie arrivera, mais pour le moment, il fut tellement choqué de la voir ainsi qu’il laissa passer quelques terribles secondes où Ayame s’enfuit toute seule.

La cinquième, et celle fut la plus terrible, fut la colère. Une colère sourde qui remonta de ses entrailles dans un bruit animal fort peu sympathique. Il attrapa le rebord de la table alors que ses griffes en rentraient à l’intérieur. Il n’avait toujours pas compris, Kiba ne brillait pas par son intelligence, mais il savait que la blondasse venait de faire souffrir Ayame et ça, ça le mettait en rage. Alors qu’il se leva, prêt à bondir pour lui arracher la tête, un doigt se posa sur sa joue et le calma immédiatement. Kuro fit un signe de tête vers une femme en train de filmer. Le sourire qu’elle faisait annoncer qu’elle était heureuse de voir la souffrance d’Ayame. Kiba s’approche attrape le téléphone avant de le broyer dans ses mains. Kuro soupira sans rien dire.

S’il n’expulsait pas sa colère tout de suite, il ne serait pas comment la gérer. Il prit son téléphone et prit une photo des filles avant de l’envoyer sur la conversation de groupe avec Hinata et Shino. Il ne dit rien. Juste une photo. Et les deux savaient ce que ça voulait dire. Il le prendrait comme un affront si l’un ou l’autre venaient à devenir amis avec ses deux putes. Sa colère était si forte qu’il ne parla pas un instant avant de se reculer, prendre son sac et de pousser Kuro. Kuro lui dit le chemin à prendre mais Kiba ne l’écouta pas, il n’avait pas besoin de lui. Kuro finit par secouer la tête avant de lâcher un regard très mauvais vers la jeune femme, il s’approche, lui chuchote deux trois secrets qu’il connait d’elle pour la faire devenir livide et s’en va.

Cependant, Kiba n’avait toujours pas compris quoi. Il ne voyait pas pourquoi la phrase avait eu un telle effet sur Ayame, ni pourquoi cela avait de l’importance. S’il savait pour sa prothèse, il ne faisait pas le lien entre les deux. Il savait juste qu’elle avait été blessée et c’est tout ce qui comptait à ses yeux.

La sixième émotion, la plus compliqué, fut celle de l’incertitude. Il n’avait toujours pas calmé sa colère avec l’autre connasse, mais il savait qu’il ne savait pas quoi faire. Il ne sait pas consoler les gens lui. Il s’approche de la ruelle alors qu’il avait sentit l’odeur de la jeune femme … et maintenant il pouvait en entendre les larmes. Son cœur se serre. Il ne sait pas pourquoi elle pleure, mais ça lui plait pas. Il n’aime pas ça. Mais il ne savait pas comment faire.

Alors, la septième émotion prit le pas sur le reste. On mettait souvent les choses par sept. Les sept merveilles du monde, les sept péchés capitaux, les sept nains. Le sept était un bon chiffre. Et l’émotion numéro sept était tout simplement l’amour. Il s’approche d’un pas, de deux pas, et lui attrape la main pour la prendre dans ses bras d’autorité. Il câline la jeune femme avec douceur. Il caresse son dos, remonte le long de sa colonne pour en masser la nuque.

- Ayame, je ne sais pas pourquoi tu pleures mais calme-toi, je suis là.

Et il sent l’odeur d’un rat dans la ruelle. Il n’aime pas ça, Kiba. La jeune femme n’avait rien à faire dans une ruelle comme ça. Doucement, il l’attrapa pour la porter comme une princesse, son sac toujours sur son dos et il fit plusieurs bonds pour l’amener sur le toit de la maison la plus proche. En plus, ils seront plus tranquille. Il la dépose et utilise ses manches pour essuyer ses larmes. Il ne sait pas quoi dire. L’émotion numéro sept était peut-être la plus forte, la plus intense, celle qui avait en réalité teinté toutes les autres, mais la six était actuelle. Il ne savait pas quoi dire. Quoi faire ? Il prend son téléphone et vérifie un peu stupidement la définition d’infirme. Faible ou impotent. Il ne comprenait pas.

- Tu sais, elle ne pouvait pas parler de toi, fit-il en la calant entre ses jambes pour rester coller à elle. Son dos contre son buste, parce que je n’ai jamais connu de fille aussi forte que toi. Pas par le chakra, bien sûr. Mais dans ton caractère. J’adore Hinata, mais elle est toujours très triste et elle a du mal à sourire, à s’ouvrir. Mais toi, tu es chaleureuse et complète, tu es heureuse et douce, tu rayonnes tellement que j’ai besoin de prendre des bains froids, c’est dire. Alors tu n’as pas à pleurer, d’accord ?

Est-ce qu’il disait ce qu’il fallait ? Il n’en savait rien, et ça allait le rendre complètement marteau. Il tenait la main de la jeune femme et de l’autre il la tenait contre lui. Il n’avait toujours pas compris le lien avec cette jambe dont il connaissait l’existence mais qui n’était réellement, pour lui, qu’un détail tellement lointain qu’il n’en prenait pas cas dans sa réflexion.

- J’ai cru que j’allais la mordre, annonça-t-il ensuite, pour t’avoir fait pleurer. Si Kuro n'avait pas été là en train de déjeuner, je pense que je l’aurais tué, violemment, par colère. C’est ce qu’on risque à emmerder un homme croisé avec un loup. Désolé, d’avoir mis un peu de temps à calmer ma colère, j’aurais voulu te courir après tout de suite, mais je n’avais pas envie d’être plus monstrueux encore.

Et il parle en lui caressant le corps, sa main et sa hanche, doucement pour qu’elle puisse calmer ses larmes et qu’elle arrive à reprendre sa respiration. Il pouvait prendre le temps. Et remarqua-t-il, ce qui rendait la réflexion caduc, il n’avait même pas pensé à lui faire l’amour sur le toit ! Fin, avant de penser au fait qu’il n’y avait pas pensé donc.


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Ichiraku Ayame
J'ai 18 ans ans et je vis à Konoha Dans la vie, je suis cuisinière à Ichiraku Ramen, . Et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance
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, je suis célibataire mais avec un peu de chance, ça devrait changer !

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- a perdu une jambe lors de l'attaque de Kyubi
- fille d'Ichiraku, lointaine cousine de Choji Akimichi
- travaille au restaurant avec lui
- elle et son père considèrent que Naruto a sauvé leur famille de pire en recevant Kyubi en lui
- adore écouter les ninjas discuter entre eux au restaurant
- connait beaucoup de leurs petits secrets



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Elle est dégoûtée. Entre la peine qu'elle ressent, directement blessée par les mots de la blonde, entre la peur de la réaction de Kiba envers elle, il y a aussi beaucoup de dégoût. De la situation en elle-même, dégoûtée qu'on lui ait volé la révélation de son secret, et que ce repas avec Kiba soit complètement gâché. Et d'elle-même bien sûr. Ayame à toujours fait avec sa jambe. Forcément, elle n'a jamais connu que ça. Mais avec les autres, ça avait toujours été compliqué, et de plus en plus avec le temps, et avec les histoires de coeur. Alors là tout de suite, pleurant toute seule cette ruelle douteuse, Ayame se déteste un peu.

Alors la jeune femme frissonne fort quand elle sent Kiba la prendre dans ses bras. Autant de rejet que de soulagement. Elle se blottit malgré elle contre lui, profitant de son contact. Avant de se faire embarquer dans les airs. Ce qui la choque tout juste assez pour stopper ses sanglots quelques secondes. Avant qu'il ne la pose sur le toit. Elle pleure toujours, mais moins fort. Se calmant un œuf, et s'accrochant aux paroles du brun qui lui arrache deux ricanements un peu cruels. Les mots “complète” et “monstrueux”, puisqu'elle n'est évidemment pas l'un. Et qu'on l'avait déjà traité, elle, de l'autre, gamine.

Donc elle rit un peu à travers les larmes, même si ça n'a rien de joyeux. Ayame pousse un soupire secoué par un spasme triste et elle hausse mollement les épaules. Pas pour ce que lui dit, mais parce que bah … ça sert plus à rien de cacher quoique ce soit, hein. C'est le moment, non ? Elle se calme, renifle, s'essuie le nez, les joues, mais elle garde les lèvres serrées. Elle finit par poser une main sur l'une de celles de Kiba et la presse doucement. Déjà pour le rassurer lui.

“C'est pas grave, Kiba. C'est pas ta faute.”

Elle parle d'une voix enrouée, la gorge très très très serrée. Elle ne lui en veut absolument pas d'avoir mis le temps à réagir. Déjà parce qu'il n'a sans doute rien compris à la situation. Et en plus parce que, bah c'est elle qui est partie, hein. Donc elle ne lui en veut absolument pas, et c'est la première chose qu'elle tient vraiment à mettre au clair. Rien de la situation actuelle n'est de sa faute. Ayame renifle encore, secoue la tête et attrape la robe couvrant ses jambes.

“C'est de moi qu'elle parlait. Et je suis pas complète.”

Un nouveau rire nerveux la secoue et elle tire sur le tissu, le faisant remonter doucement le long de ses jambes. Enfin de sa jambe et de sa prothèse. Une qui “ressemble” à une jambe. Mais qui est clairement faite de métal recouvert de plastique.

“Je voulais te le dire après manger …”

Ayame fait remonter sa robe jusqu'à mi-cuisses. Elle hésite une seconde, bat des paupières en faisant tomber de nouvelles larmes sur ses joues. Et puis elle glisse ses doigts sous l'espèce de chaussette qui couvre sa cuisse gauche et retire carrément sa prothèse. Dévoilant entièrement sa jambe coupée une dizaine de centimètres au-dessus du genou. Elle la regarde, et une immense bouffée de haine envers elle-même et de peur envers absolument tout le reste l'envahit. Surtout envers Kiba, toujours dans son dos. La rouquine ferme les yeux et se contracte comme si elle s'attendait à prendre un coup. Alors qu'elle s'attend juste à perdre le contact du jeune homme dans son dos. Mais honnêtement, elle préférait se faire cogner que le sentir la fuir de dégoût.

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Mer 29 Nov - 22:06

Kiba
Inuzuka

J'ai 18 ans et je vis à Konoha. Dans la vie, je suis ninja et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un sexy canon et je le vis plutôt bien, même si je veux me poser. D'ailleurs, je crois que j'ai trouvé l'amour

→ Fils du vétérinaire de la ville et d'une femme ninja.
→ Il a une grande soeur Hana
→ Il a une "meute arc-en-ciel".
Spoiler:
→ Il sent les hormones et est un peu ... influençable.
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Il la tient contre lui et essaie, au maximum, de lui transmettre une émotion qu’il ne ressent pas. Il n’y a pas une seconde où il se sent calme. Il a juste envie de retrouver les deux connasses, qu’il a pris en photo, pour aller leur déchirer le visage avec les dents. Les chiens étaient des animaux loyaux. Mais à la différence des humains, ils n’étaient pas réellement fidèles en amour. Un chien suivra une chienne pendant les chaleurs. Les Inuzuka, eux, avaient des points communs avec les chiens, les chaleurs, mais restaient humains. La fidélité se faisait aussi dans le couple. Mais ce qui amenait un autre tout petit petit soucis… Il ne savait pas pour sa sœur, mais Kiba et sa mère avaient le même… Si on fait du mal à la personne qu’ils aiment, ils peuvent être très violents. Vraiment violent. Le genre violent que l’on met en camisole de force et qu’on bourre de tranquillisant. Une fois, un homme avait voulu tabasser son père pour une histoire de « mauvais traitement » (comme si son père pouvait maltraiter un animal, même un chat, dans sa clinique, pfff), sa mère avait dû être tenu par Kiba et son propre mari. Ouais… les Inuzuka en colère, ça fait un peu mal. Beaucoup. Alors, il avait un peu peur, lui aussi, qu’elle l’aime moins si un jour elle le voyait en … moitié loup. Déjà que la plupart le trouver flippant en moitié chien avec Akamaru… Bref. Il ne préférait pas penser au sang qu’il avait envie de faire couler, mais aux larmes qu’il avait envie de faire tarir. Il y réussi, un peu.

Il l’écoute se calmer. Il avait envie d’hurler quand elle disait qu’elle n’était pas complète. Hurler sur elle, hurler sur tout le monde, hurler au monde et même l’hurler sur ses parents, à la lune, sur les plantes. Si elle n’était pas complète, il n’était qu’un loup. Et bien sûr, pas un instant il pensa à son corps comme complète ou pas. Quand il comprend qu’elle a besoin de finir parler, il se tait. Il la laisse faire. Il la laisse découvrir sa jambe. Il la laisse enlever sa jambe. Et il fronce les sourcils.

Il n’a pas compris le petit Kiba. Il ne comprend toujours pas le rapport entre sa jambe et ses larmes. Ou sa jambe et ce qu’avait dit l’autre connasse. Il laisse le temps qu’elle finisse de tout enlever, puis, il se détache d’elle. Pas réellement en réalité. C’était plus, il « tourne » autour d’elle, jusqu’à se retrouver en face d’elle mais une jambe toujours contre ses fesses. Il la regarde, puis regarde sa jambe. D’un coup, il comprend. Il a une illumination. Et il sourit. Il est rassuré. Parce qu’il a compris. Il a un sourire ravi et se penche vers elle. La main de Kiba rejoint celle qui tenait la robe.

- Premièrement, tu es complète. C’est de ton cœur que je suis tombée amoureux, et je te le dis tu es la femme la plus complète que je connaisse, ne me contre dis pas…

Et il laissa sa main glisser sur la jambe de la jeune femme. Sans honte et la moindre hésitation, il passa sa main sur la peau tendu avant de rejoindre le moignon qu’il caresse avec douceur. Sauf qu’il ne la pas quitter des yeux. Il avait dit premièrement, donc en théorie il devrait y avoir une secondement. Sauf qu’il se pencha encore, plia son corps et sans rien demander, il embrassa sa peau. Celle qu’il caressait juste avant. Il embrasse cette partie de cette femme, qui avait été blessé mais qui était une survivante. Elle avait survécu. Et elle souffrait. Il rit après le simple baiser qu’il avait fait.

- Si je continue, je vais passer pour un goujat… marmonna-t-il.

Alors, il laissa sa main remonter le long du corps de la jeune femme pour arriver à ses fesses et d’un mouvement, il la fit se mettre contre lui. Il avait un équilibre parfais parce que sinon ils seront sur le sol. Il l’avait soulevé des fesses alors qu’elle avait ses jambes écartés pour la faire s’assoir sur lui, en face de lui. Bon, si elle bougeait trop, elle verrait qu’elle lui fait toujours autant d’effet MAIS elle lui fait de l’effet en éternuant alors il espère qu’elle n’allait pas croire qu’il a un truc chelou avec les femmes amputés. Il avait un trip chelou qu’avec une des femmes. Et il venait de passer sa main sur son corps, de l’embrasser, et il l’aimait, vraiment rien qui empêche le désir selon Kiba.

- Ayame, tu savais que Madame Kami, la coiffeuse, elle est enceinte, , commença-t-il doucement, avec ma mère on l’a senti avant-hier, mais on se demande si elle le sait, elle. On ne peut pas lui dire. « Hé, Madame Kami, vous sentez les phéromones d’une femme enceinte, vous devez l’être, salut ». Ou alors, il a Monsieur Maisumi, il a eut un cancer du foie. On le sentait à chaque fois qu’il parlait et on l’a prévenu, d’abord subtilement avant d’être plus cache. Les deux étaient à cause de l’odeur. Et il y eu aussi Madame Podomoro. Elle a un peacemaker. On l’entend quand elle nous approche. On entend le mécanisme qui fait battre son cœur.

Il ne l’avait toujours pas quitté des yeux.

- Tout ça pour dire, que sentir l’odeur du métal et entendre la différence dans ton pas, c’est quelque chose que j’ai toujours su faire. Je le savais depuis le début … mais j’avoue que je ne pensais pas que ça te faisait souffrir, sinon, je l’aurais précisé tout de suite que je savais… Non. Vraiment. Je suis avec toi pour ton cœur au départ. Je ne savais même pas qui tu étais. C’est toi qui m’attire, et pas une histoire d’infirme ou que sais-je. D’accord ?

Il ne voit pas comment il pourrait mieux le dire. Il se sent un peu fier d’avoir réussi à transmettre ce qu’il voulait, non ? Il rougit aussi un peu. Il sait que c’est plus un complexe qu’un manque de confiance en lui qu’elle avait … mais qu’il soit damné si ça le blesse. Il va lui prouver que pour lui c’était le détail dont il s’en tape, copieusement, et quand il lui fera l’amour (parce qu’il va lui faire l’amour) il la caressera et l’embrassera partout, même là. D’un coup, il eu un illumination au cas où elle ne la croit pas.

- J’ai la preuve ! Que je savais ! Si tu la veux. Elle est dans mon sac.

Il se penche sans la quitter et sort deux cadeaux totalement emballés, bien qu’un emballage un peu artisanales et clairement fait par lui, et ensuite il sort une grosse chaussette en chien. Mais qu’une.

- Je suis passé à côté d’un magasin de lingerie. Ouais, je ne vais pas mentir je t’imaginais dedans comme un vieux pervers, on passe ce détail, même si c’est le plus marrant, et ils étaient en train de jeter des chaussettes qui avaient perdu leur copine. Et j’ai trouvé celle là, et je me suis dis que ça pourrait te plaire.

Et comme parfois elle ne devait pas mettre sa prothèse, ou juste ne pas s’en faire et que c’est le genre de grooooooosse chaussettes que l’on ne met pas dans les chaussures mais au fond du lit avant de dormir, c’était logique qu’il puisse en utiliser qu’une. La grosse chaussette était en réalité un chien qui ressemblait beaucoup à Akamaru. Et il avait fait rajouté des triangles rouges de chaque côté à sa grand-mère ! Et OUI il était tout fier de son cadeau, ok ?


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Elle se tend immédiatement, encore plus, en sentant Kiba bouger dans son dos. Il va partir. Elle en est persuadée pendant une seconde, avant de remarquer qu'ils se touchent toujours. Alors elle ose relever les yeux vers lui, qui se retrouve devant elle. Et qui sourit. Cette fois-ci ça la frappe assez pour qu'elle arrête complètement de pleurer. Ayame bat des paupières en l'écoutant parler, un peu sous le choc et ne comprenant pas exactement tout ce qu'il dit. La preuve étant qu'elle ne réagit même pas quand il dit “tombé amoureux”. Par contre ce qui me fait nettement plus réagir, c'est sa main sur sa cuisse, et sur son moignon. Elle respire brusquement, dans une inspiration saccadée, les nerfs soudains affolés par ce contact. Mais … un bon affolement. Aya sent toute la chaleur qui l'avait quittée revenir depuis le centre même de son corps. Bien obligée de reconnaitre la capacité qu'à le ninja de la réchauffer juste avec ses doigts et son regard, dans lequel elle se perd avant que Kiba ne se penche. Et elle couine quand ses lèvres caressent son épiderme. De … peur ? De sa propre réaction au toucher du brun. De rien d'autre. Quand il dit devoir arrêter, elle hoche la tête avec un autre couinement, même si elle n'est pas très sûre d'avoir envie qu'il arrête, erm.

Heureusement pour tout le monde, Kiba est plus occupé à la faire revenir contre lui qu'autre chose, et Ayame reprend ses esprits en même temps qu'elle pose ses mains sur les épaules du brun pour se tenir. Elle pourrait tenter de le rassurer et lui dire qu'il ne passe pas du tout pour un goujat, ni maintenant, ni jamais, mais le brun ne lui en laisse pas le temps. Il a des trucs à lui dire visiblement. Et beaucoup de trucs. Même si elle ne capte pas tout de suite où il veut en venir, elle finit par comprendre avant que n'arrive la conclusion. Il savait. Et … et bah ça lui fait foutrement plaisir.

“Kiba …”

Elle commence doucement, même si elle ne sait pas trop ce qu'elle va dire ensuite. Elle a plein de choses à lui dire, mais elle ne sait pas dans quel ordre. Heureusement, dans un sens, Kiba la coupe dans un brusque déballage de cadeaux. Ayale ouvre de grands yeux ronds. Trois cadeaux ? TROIS CADEAUX ??? Et elle, elle en a zéro pour lui ??? Mis à part le “au fait il me manque une patte”, ce qui est franchement nul comme “cadeau”.

“J'ai pas de cadeaux pour toi.”

Qu'elle précise tout de suite dans un chuchotement contrit. Zut alors. Zut, zut, zut. Faudra qu'elle rattrape ça à leur prochain rendez-vous. Puisqu'il y aura un prochain rendez-vous, hein. Oui. Oui. Chut Aya, arrête de réfléchir et écoute plutôt cette histoire de chaussure.

La jeune femme regarde la chaussette, la prend dans une main, l'autre toujours accrochée aux épaules de Kiba. Et puis elle rit, et pleure en même temps. Quelques dernières larmes qui lui échappent mais dans un immense soulagement. Ayame serre la chaussette chien contre elle comme elle m'aurait fait avec une peluche et se serre elle-même contre le jeune homme, allant se cacher dans son cou.

“Merci.”

Elle murmure déjà. En tout premier. Reconnaissante au-delà de tout ce qu'elle avait déjà pu l'être qu'il l'accepte telle qu'elle est. Mieux. Que ce soit un simple état de fait dans sa tête, qu'il avait déjà pris en compte depuis le tout début de leur relation. Et dont il était même au courant bien avant. Elle renifle une toute dernière fois, un poil amusée en se disant qu'elle était un peu bête. En effet, les capacités de Kiba étaient le genre qui pouvait lui permettre découvrir sa particularité à tout moment. Et amusée aussi parce qu'une autre idée vient de lui traverser l'esprit. Et Aya profite d'être cachée dans le cou du ninja pour oser lui souffler :

“On pourra aller dans ce magasin un jour si tu veux.”

Elle rit à peine de sa bêtise, ayant de se détendre de la même façon. Puis Ayame recule un peu pour pouvoir relever à nouveau les yeux vers Kiba, l'air plus sérieuse, et toujours un peu soucieuse aussi.

“Kiba … tu sais ce que ça veut dire ? Ma jambe ? Je peux pas … courir, sauter, nager, grimper aux arbres. J'arrive à peine à danser. Des fois rester debout trop longtemps me fait mal. Je … Je mets plus de temps à me déplacer que les autres. Surtout à la maison quand je la mets pas et prend mes béquilles …”


Sa voix se baisse peu à peu à mesure qu'elle parle. Puis Ayame fronce les sourcils et reprend un œuf plus clairement.

“Je suis doublement pas une ninja. Non seulement j'ai pas votre agilité, mais j'ai même pas celle de quelqu'un de … normal. Alors. Même si tu savais déjà que j'avais une .. prothèse. Tu … tu comprends tout ça aussi ? Je vais te ralentir.”

C'est pas pour rien qu'on appelle ça un handicap. “Limitation d'activité ou restriction de la participation à la vie en société subie par une personne en raison d'une altération d'une fonction ou d'un trouble de santé invalidant.” Et si Ayame fait avec, elle n'a clairement pas envie d'enquiquiner quelqu'un avec ça. Surtout pas quelqu'un d'aussi explosif, actif, que Kiba. Genre … avec Shino, elle se serait un peu moins inquiétée.
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