J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Annoncer leur relation le soir de Noël ?! Pourquoi pas. Jacob n’y avait pas vraiment réfléchit. Il savait seulement que pour le moment, il voulait garder cela pour eux. Il voulait continuer à vivre dans cette petite bulle de bonheur hermétique au monde extérieur, et qu’il en était de même pour Victoria. Alors ils verraient au moment venu. Pour l’instant, le chirurgien avait faim, et pas de son amante cette fois-ci. Sur ce domaine-là, il était pleinement comblé par leur étreinte de ce matin qui avait été particulièrement intense et passionnée. Un genre nouveau pour le trentenaire qui savait se montrer plus tendre et doux à son habitude. Un sourire timide s’afficha sur le visage de Jacob au moment où elle le rassura sur le fait qu’elle aimait également qu’on lui fasse l’amour de cette manière « Ok… Parfait… ». Parce qu’il aimait aussi prendre son temps avec son amante. C’était différent, c’était plus sentimental. Ce qu’ils avaient fait ce matin, c’était davantage un besoin impératif de se donner l’un à l’autre, et il avait tout autant aimé. Oui, il tenait à la rassurer sur ce point. Jacob avait savouré chaque seconde de leurs ébats, et ne voulait pas que ça cesse. Peu à peu, ils se découvraient également dans l’intimité et il savait qu’il n’avait pas encore tout expérimenté avec Victoria. Loin de là !
La conversation changea du tout au tout lorsqu’il eut raccroché d’avec sa sœur. Elle était enceinte. Un petit être allait agrandir leur famille. Ce n’était en rien prévu pour les jeunes futurs parents, mais ils étaient heureux de cette belle surprise de fin d’année, même s’il avait bel et bien entendu à la voix d’Eva qu’elle était paniquée à l’idée de donner la vie et de devoir conduire cette petite vie dans leur monde « Je crois aussi » confirma-t-il avec amusement, et prit place sur le tabouret « Mes parents vont être aux anges ». Eux qui attendaient avec une impatience certaine de devenir grands-parents. Teresa préférait se concentrer sur sa carrière, son conjoint également. Eva n’avait pas les mêmes ambitions et l’arrivée d’un bébé ne bouleversait en rien ses plans, seulement sa vie. Le sourire de Jacob s’estompa doucement. Il savait que c’était sûrement douloureux pour Victoria d’entendre parler de cette grossesse après avoir perdu deux bébés, dont celui de Roberto… Il hocha lentement de la tête sans détourner le regard de la jolie brune « Oui… Oui… J’aurais pu le deviner tout seul. Pardon » souffla-t-il en se rendant compte de son impair. Néanmoins, ils n’avaient jamais évoqué son souhait de devenir mère un jour « C’est parce que c’est le meilleur ami qui te pose la question », et pas le petit-ami.
Jacob connaissait son histoire, son passé, il avait assisté à cette seconde fausse-couche, il avait assisté à sa détresse également. Il avait été présent pour chacun de ces funestes évènements qui avaient composé cette dernière année de vie de Victoria. Elle pouvait donc lui en parler librement sans devoir évoquer chacune de ses épreuves surmontées avec difficulté et force. Assis face à elle, le chirurgien avait délaissé son petit-déjeuner pour se concentrer uniquement sur la jolie brune qui s’était renfermé dans son mutisme. Il se montra patient, attendant le moment où elle se sentirait prête pour se confier à lui. Ce qui intervint relativement rapidement. Son cœur se serra en entendant les paroles de la jolie brune « Ou que ce n’était peut-être pas le bon moment » murmura-t-il en voulant garder un espoir pour la jeune femme de devenir un jour maman. Il acquiesça d’un lent signe de tête. Oui, il avait renoncé à son envie de paternité par amour pour Sharon. Aujourd’hui, il était prêt à faire le même sacrifice pour la jeune femme. Heureuse qu’il soit de lui… Ces mots touchèrent le trentenaire en plein cœur et déposa ses lèvres sur sa tempe, en murmurant « C’est la plus belle déclaration que tu aurais pu me faire » et reprit place sur son tabouret pour étaler la confiture sur son toast « Je serais en panique aussi » renchérit-il avec légèreté « Je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, et je préfère qu’il en soit ainsi, mais sache que peu importe si un jour tu portes mon enfant ou non, je serais un homme heureux malgré tout… Seulement, si ça arrive, je t’en prie, ne fait pas comme Eva qui a annoncé sa grossesse en hurlant parce qu’elle avait fait tomber le test dans les toilettes » et mordit dans son toast « Je veux qu’on continue à se confier l’un et l’autre Vic… Je ne veux pas que parce qu’on est ensemble maintenant, que ça s’interpose dans notre relation. J’ai envie que tu te sentes libres d’aborder n’importe quel sujet, et qu’il en soit de même pour moi aussi » et prit une gorgée de café « On parle de bébés parce que tu es aussi ma meilleure amie. Pas parce qu’on est ensemble. Je t’aurais posé la même question même si on avait pas couché ensemble ce matin ». Il voulait que leur relation reste intacte malgré le tournant qu’elle venait de prendre depuis peu.
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Charly
Mer 29 Nov - 21:25
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Eva était enceinte. C’était une belle nouvelle. Vraiment. Vic était heureuse de l’apprendre, heureuse pour eux. Même si cela faisait remonter une douleur du passé. Elle avait subi deux fausses couches. Jacob le savait, il avait été présent pour elle lors de la dernière. S’il n’avait pas été là, Vic ne serait sans doute plus de ce monde. Il connaissait la tristesse que cela avait engendré chez la jeune femme, le fait de perdre le bébé de l’homme qu’elle aimait à l’époque. Aujourd’hui, le beau brun remettait le sujet sur la table. Vic se montra quelque peu abrupte et elle s’excusa rapidement : « -excuses moi… » elle n’aurait pas dû lui répondre ainsi. Même si elle savait parfaitement que ce n’était pas de la curiosité mal placée, le sujet était douloureux et délicat.
Cependant, Victoria décida de répondre à sa question. Elle évoqua cette douleur, cette peur aussi que son corps ne soit pas capable de donner la vie. « -peut-être… » oui, peut-être qu’il avait raison, que ce n’était simplement pas le bon moment. Si jamais elle avait mené cette grossesse à terme, sa vie serait bien différente aujourd’hui. Elle serait mère célibataire. Elle n’aurait jamais fait son voyage, et peut-être que l’amitié qui la liait à Jacob n’aurait jamais vu le jour. Encore moins ce qu’ils partageaient aujourd’hui. Cet amour qui peu à peu avait grandit dans l’ombre. Elle se montra honnête, elle avait toujours cette envie de devenir mère un jour, et si jamais cela arrivait, forcement Jacob serait le père de cet enfant. Et cela la comblerait de joie. Elle sourit avec douceur lorsqu’il embrassa sa tempe. Elle serait vraiment heureuse de pouvoir lui apporter ce cadeau. Et même si elle ne lui avait pas dit à voix haute, elle savait qu’il ferait un excellent papa. Elle avait vu son attitude avec Luis. Il était doux, prévenant, attentionné. Oui, si jamais la vie leur accordait ce cadeau, Victoria serait heureuse.
Elle sourit en regardant son café. « -nous verrons bien… » même si pour le moment, il y avait peu de risque que cela arrive. Et en vérité, elle préférait attendre un peu avant. Elle voulait apprendre à découvrir ce que cette nouvelle relation pouvait leur apporter. Vic se mit à rire. « -du grand Eva ! » elle imaginait sans mal à la jeune femme repécher le test, en panique total. « -si un jour cela arrive, je crois que j’attendrais d’avoir une vraie confirmation avant de te le dire. Je veux dire, plus qu’un simple test de grossesse. » Elle parlait d’une prise de sang confirmant tout ça, ou encore d’une première consultation. Elle voulait pouvoir évoquer ses antécédents avec un médecin. « -mais bon, tu es médecin et tu étais flic alors… je ne suis pas certaine d’être capable de garder ce secret bien longtemps… » il allait sans doute comprendre, peut-être même avant elle. « -je ne voyais pas les choses autrement. » avait elle répondu en constatant qu’elle n’avait encore rien mangé.
Elle colla sa joue contre son poing, coude sur la table et elle observa Jacob quelques secondes. Puis elle finit par lâcher un « -je t’aime. » elle lui avait déjà dit, mais pas de cette façon. « -je n’ai pas peur de te le dire. Je… » elle remonta les épaules : « -je crois que ça fait déjà un bon moment que je t’aime bien plus que… qu’en tant que meilleur ami. » elle lui sourit : « -je sais qu’avec toi, je serais heureuse et que notre relation ne sera que meilleure parce qu’on est avant tout ami. Et que notre amitié s’est forgée de façon particulière. » elle sourit un peu plus et ajouta : « -si tu savais comme je me félicite de t’avoir demander de m’embrasser ! » ils auraient perdu encore combien de temps ? Peut-être qu’ils seraient même passé à côté d’une merveilleuse relation. « -ça fait bien longtemps que je n’ai pas été aussi heureuse… » et c’était grâce à lui.
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Manhattan Redlish
Mer 29 Nov - 21:55
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Apprendre que sa sœur allait devenir maman d’ici quelques mois avait ravivé quelques souvenirs chez l’ancien lieutenant, comme le soir où Victoria avait été blessée et qu’elle en avait perdu le bébé qu’elle attendait avec Roberto… Il comprit bien vite que le sujet était particulièrement sensible et s’excusa de son impair « Non, c’est moi… ». Il aurait dû savoir que ce n’était pas une conversation à avoir ainsi, au petit-déjeuner. Mais il savait aussi que l’arrivée d’un bébé dans la famille ne devait pas être, pour cette dernière, un évènement joyeux. Pour elle, c’était son corps qui refusait cet enfant. Pour lui, c’était une question de circonstance. Elle serait une merveilleuse maman, seulement il fallait que la Vie lui fasse ce cadeau-là. Mais si un jour elle y parvenait, elle serait heureuse qu’il soit le père. Tels avaient été les mots de Victoria et ça ne laissa pas Jacob indifférent, bien au contraire. C’était la plus belle déclaration qu’elle pourrait lui faire. Cela signifiait beaucoup. Il déposa ses lèvres sur sa tempe, parce qu’il ne pouvait rester assis sur son tabouret en souriant seulement. Ces mots-là avaient une résonnance particulière. Elle lui faisait assez confiance et l’aimait assez pour être le père de son enfant. Toutefois, seul l’avenir pourrait leur dire s’ils auraient le droit à un tel présent, ou si ça serait pour une vie prochaine. Dans tous les cas, le trentenaire espérait que la jolie brune soignerait davantage l’annonce que sa sœur avait pu le faire avec son conjoint. Il acquiesça en riant en chœur avec elle. Oui, c’était du grand Eva. Son rire s’estompa pour laisser un sourire stagner sur les lèvres de l’ancien lieutenant « Il y a des signes qui ne trompent pas. Je le saurais peut-être avant toi ». Il avait fait des études pour déceler une éventuelle grossesse. Les nausées, les hormones, les changements d’humeur. Peu de détails allaient pouvoir lui y réchapper.
Néanmoins, cette conversation était aussi l’occasion pour Jacob de rappeler à la jeune femme qu’avant d’être un couple, ils étaient des meilleurs amis et il voulait qu’ils puissent parler de tout et en toute liberté, sans crainte. Comme en cet instant, en évoquant ce bébé. Il n’évoquait pas sa fausse couche et son envie d’être mère en tant que petit-ami, mais en tant que meilleur ami. Elle le rassura. Il en était ainsi pour elle aussi. Un sourire et prit une gorgée de café, avant de porter son toast à ses lèvres. Toutefois, son geste resta en suspens en entendant les trois petits mots prononcés par Victoria. Elle l’aimait. Il reposa lentement la tartine sur le comptoir alors qu’il tournait d’ores et déjà la tête en sa direction, un sourire étirant lentement les lèvres du latino. Elle l'aimait. Ce n'était pas rien après Roberto, après sa perte, après son envie de mourir parce qu'elle l'avait tant aimé. Son coeur était parvenu, malgré tout, à lui laisser de la place pour lui. Il émit un petit rire timide, soufflant un « Je te félicite aussi ». Parce que sans cette demande, ils n’auraient jamais franchis le cap. Ils ne seraient pas dans cette cuisine à discuter. Il n’aurait pas entendu Victoria lui dire qu’elle l’aimait. Son cœur se gonfla en l’entendant lui confier qu’elle était heureuse. Ce n’était pas rien au vu des épreuves qu’elle avait surmonté par le passé, le deuil qu’elle avait traversé… « Je vais vouer le reste de ma vie à ce qu’il en soit toujours ainsi » répliqua-t-il en la couvant tendrement du regard.