J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Il déposa un baiser sur la joue de la conductrice tout en rétorquant un « Merci de m’avoir raccompagné. On se voit demain » « Sans faute. Tu veux que je vienne te récupérer ? » « Si c’est ta route » « On se dit à demain alors » répondit-elle tout en posant sa main sur son bras. Ils échangèrent un sourire complice alors qu’il quittait la berline vieillissante de sa coéquipière. Sur le trottoir, il lui adressa un dernier signe de la main, et se dirigea par la suite jusqu’à son immeuble. Un soupir en constatant que l’ascenseur était toujours en panne. Il gravit donc les quatre étages qui le séparait de son appartement, glissa la clef dans la porte et l’ouvrit sans un bruit. Il sursauta en l’entendant brusquement se refermer derrière lui sous l’effet des courants d’air, le faisant rentrer la tête dans ses épaules, son visage se crispant dans une grimace. Après quelques secondes figé dans cette position, il referma derrière lui, déposa sa veste de costume dans l’entrée et dénoua sa cravate. Il n’eut le temps de faire qu’un pas ou deux dans le salon que la lumière s’alluma soudainement, le laissant interdit au milieu de la pièce. « C’est à cette heure-ci que tu rentres ? » l’interrogea alors son épouse après un coup d’œil à la pendule qui indiquait une heure dès plus matinale. Son épaule contre l’encadrement de la porte de la chambre conjugale, les bras croisés sous sa poitrine, tenant ainsi fermement les deux pans de son peignoir fermé, elle attendait une réponse de la part de l’homme qui venait de pénétrer dans l’appartement « J’avais du travail ». Elle acquiesça, peu convaincue par la réponse de celui qui partageait sa vie depuis pratiquement dix ans maintenant « Mia a un mari aussi compréhensif ? » « Elle n’est pas mariée » « Je vois… ».
Son épouse fit volte-face, retournant dans leur chambre, pour réapparaître une minute plus tard avec une couverture pliée et l’oreiller de son époux dans chacune de ses mains, et déposa le tout sur le canapé du salon « Bonne nuit ». Jacob se gratta le sourcil tout en poussant un soupir, retira ses chaussures l’une après l’autre, puis s’avança jusqu’à la chambre qu’il partageait habituellement avec sa femme « Je n’ai pas de liaison avec Mia ou une autre femme » « Et tu crois que je vais te croire alors que tu passes ta vie au travail avec cette femme ?! » répliqua avec agacement son épouse qui se redressa dans le lit, allumant la lampe de chevet en même temps « Je travaille avec elle. C’est ma coéquipière depuis trois ans. Que veux-tu que je fasse ?! » répliqua le lieutenant, quelque peu désabusé par les accusations répétitives de sa femme « Demande un autre coéquipier. Un homme » « Parce que tu n’as pas confiance en moi ?! C’est de la folie Sharon » « Alors tu dormiras sur le canapé » et sur ces paroles, éteignit la lumière et se glissa sous les couvertures. Un soupir passa la barrière des lèvres de Jacob qui se dirigea jusqu’à la salle de bain pour se délecter d’une douche chaude et passa la nuit sur le canapé.
Au petit matin, il déposa malgré tout un baiser sur la joue de son épouse avant de se rendre au travail. Un sourire sincère étira les lèvres du lieutenant de police en apercevant Mia qui l’attendait patiemment, appuyée contre sa voiture, un gobelet de café dans chaque main « J’ai pensé à toi » rétorqua-t-elle en lui tendant le breuvage brun enfermé dans le récipient en carton. Il se saisit du gobelet tout en effleurant les doigts de cette dernière et la laissa contourner la berline sous son regard, jusqu’à ce qu’il se fasse reprendre avec amusement par cette dernière « Arrête de mater mon cul », ce qui fit rire ce dernier qui prit place côté conducteur « Je ne matais pas ton cul » « À d’autres ! Comment va Sharon ? » « Elle me fait dormir sur le canapé » répliqua-t-il avec soudainement moins d’entrain « Qu’est-ce que tu as encore fait ? » « Elle pense qu’on a une liaison » « Je vois… ». Il fronça les sourcils tout en tournant la tête dans sa direction « Que veux-tu dire par « Je vois » ? » « Eh bien, on va dire que tu es différent avec moi qu’avec elle. Tu devrais peut-être, je ne sais pas moi, l’inviter au restau, mater son cul » et lui adressa un regard complice, ce qui fit rire Jacob qui observa le paysage urbain défilant derrière sa vitre passager « Je vais y réfléchir ».
En arrivant au poste, Mia passait par la salle de sport pour un échauffement matinal. Quant à Jacob, il avait routine millimétrée à la minute prêt et qui consistait à jeter son gobelet vide dans la poubelle à droite de l’entrée du commissariat, puis il traversait la moitié de la pièce jusqu’à la salle de pause pour s’en servir un nouveau dans sa tasse attitrée à l’effigie de la brigade, et ce n’était qu’à partir de ce moment-ci que le lieutenant prenait place à son bureau pour commencer réellement sa journée. Néanmoins, aujourd’hui, il marqua un arrêt à l’accueil et interpella la jeune femme qui s’y trouvait et demanda « Je peux vous aider ? » avec un professionnalisme sans faille et qui lui était propre.
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Charly
Dim 10 Sep - 21:28
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Un appel… un second… puis encore un et encore un autre. Jamais de réponse. Vic avait finit par laisser un message. « -mi amor, je m’inquiète. Tu devrais déjà être rentré… ça fait deux jours… je… » elle avait fermé les paupières avec force, puis elle avait repris : « -où es-tu ? Rappelles moi dès que tu peux. » Roberto n’avait pas donné signe de vie. Elle savait plus ou moins pourquoi il était parti. Elle lui avait dit de ne pas le faire, que c’était dangereux, inconscient. Si il se faisait prendre… Cela faisait seulement deux ans qu’il était sorti de prison. Il n’avait pas écouté. Lui avait seulement dit de lui faire confiance. Elle l’avait laissé partir, malgré cette forme d’angoisse au creux du ventre.
Elle avait finit par débarqué le lendemain au poste de police. Elle détestait ce genre d’endroit, mais l’homme qu’elle aimait avait disparu de la circulation. Bien entendu, elle savait que ce n’était pas la meilleure idée de sa vie que de venir demander de l’aide ici. Avec le passé d’ex détenu que se trainait Roberto, il était fort possible qu’on ne prenne pas sa demande au sérieux. Mais elle était désespérée. Plus d’une semaine sans nouvelle. La belle brune avait chercher des renseignements dans le quartier. Personne ne savait. Ou personne ne voulait en parler. Roberto avait sa réputation. Tout le monde savait qu’il n’était pas simplement mécano dans un garage. Il n’était pas le seul ici. Il fallait bien survivre, manger à la fin du mois.
La jeune femme avait poussé la porte du commissariat en pleine nuit. Elle bossait à huit heure le lendemain. Alors, elle avait espéré qu’on l’écoute durant la nuit, pour qu’elle puisse aller travailler, tout en étant rassurer. Pourtant, on l’avait fait attendre toute la nuit. Elle avait dormi sur place, assise sur une chaise inconfortable, le dos contre le mur, la capuche de son sweet sur la tête. C’était en sursaut qu’elle avait ouvert les yeux. Elle s’était levée, c’était massée les reins, avant de regarder son téléphone. Toujours rien. A nouveau cette angoisse. Angoisse mêlé à la colère de devoir attendre encore et encore ici. Elle mourrait d’envie de boire un café, de manger quelque chose. Mais elle s’était à nouveau assise, bougeant sa jambe gauche sous l’effet du stress. Elle avait rentré ses mains dans les manches, histoire d’éviter de se ronger les ongles. Elle avait vu passé un homme avec son café. Elle avait espéré. Mais elle avait finit par soupirer en se penchant, coudes sur les genoux, mains dans les cheveux sous sa capuche. Et puis une voix. Avec rapidité, elle s’était levée et avait bafouillé un : « -oui ! Oui ! enfin j’espère. » quelques pas rapide vers lui. « -je… je voudrais signaler une disparition. Mon copain ne donne pas signe de vie depuis une semaine. Et je… » et elle mourrait d’inquiétude.
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Manhattan Redlish
Lun 11 Sep - 16:43
Jacob Reyes
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Lorsque Jacob avait intégré l’école de police, il avait quelques années de plus que ses co-équipiers tout juste sortit du lycée pour les plus pressé, et de l’université pour ceux qui gardaient une porte de secours ouverte dans l’hypothèse où ça ne se déroulerait pas comme prévu. Pour sa part, il avait choisi une voie plus prestigieuse que celle de l’uniforme en devenant médecin. Chirurgien traumatologue, il voulait être dans le feu de l’action, au premier rang à l’arrivée des patients. Il s’était destiné à exercer ainsi jusqu’à ce qu’il ne puisse tenir un bistouri entre ses mains. Puis il y eu cet appel au beau milieu de la nuit lui annonçant la mort de son ami d’enfance avec lequel il avait grandi dans les quartiers défavorisés de Miami. Il avait pris une balle au cours d’une rixe entre gangs. Ce dernier avait choisi la voie de la rue, alors qu’il avait choisi celle de l’Université. Face à la nonchalance des forces de police, considérant qu’il n’avait eu que ce qu’il méritait, Jacob avait choisi de raccrocher la blouse et de donner un sens nouveau à sa vie en intégrant l’école de police. Il voulait participer au changement. Être différent. Considérer l’humain, peu importe son passé ou son présent. Ce qu’il parvint à faire… Les trois premières années. Mais au même titre que ses équipiers, il se retrouva confronté à un manque de moyen, à une population de plus en plus virulente et dangereuse. Il comprit bien vite qu’il ne pouvait sauver personne de sa propre vie s’il ne le souhaitait pas. Pendant un temps, il avait envisagé de raccrocher et de reprendre la route de l’hôpital. Tout ce qu’espérait Sharon en finalité. Elle avait rencontré un médecin, et se retrouvait marié à un flic mal payé et aux horaires infernaux qui mettaient en péril leur union. Néanmoins, il lui restait encore cette flamme du début. Infime, fragile, mais présente. Il se rattachait à l’idée qu’il pouvait aider, encore et toujours.
Comme en cet instant, lorsqu’il demanda à cette femme qui patientait sûrement depuis plusieurs heures, si elle avait besoin d’aide. La tête penchée en sa direction, il acquiesça lentement en lui adressant un sourire bienveillant, et posa sa main dans le dos de son dos tout en désignant de l’autre son bureau. Il tira la chaise pour qu’elle puisse prendre place « Je reviens » et s’éclipsa pour lui chercher un café et de quoi grignoter. À sa mine fatiguée, elle ne venait sûrement pas de franchir à l’instant les portes de la brigade. Il déposa le tout sur le rebord de son bureau, face à elle, et prit place dans son siège. Tentant de faire abstraction du brouhaha ambiant, des conversations, des dépôts de plainte, des téléphones qui sonnaient à tout va, ou encore des criminels qui haussaient le ton, lassé d’être attaché à un banc dans le couloir, il lui demanda « Je vous écoute. Quel est le nom de votre ami ? ». Un regard pour Mia qui arriva à sa hauteur, glissant sa main sur son bras dans une caresse alors qu’elle passa derrière lui, se saisissant d’une chaise pour prendre place à ses côtés « Je suis le lieutenant Miller, la coéquipière du Lieutenant Reyes. On vous écoute ». Jacob observa quelques secondes sa collègue qui venait de s’avancer sur sa chaise, ses coudes sur ses genoux, réellement à l’écoute de la jeune femme, puis en fit de même en ouvrant son carnet, son stylo entre les doigts, prêt à noter chacune des informations communiquées par cette dernière.
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Charly
Lun 11 Sep - 17:22
Victoria Ruiz
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Victoria avait fait l’erreur de venir dans la nuit. Elle aurait mieux fait de rester chez elle, et de venir seulement à la première heure au matin. Enfin… elle n’aurait pas dormi grand-chose non plus. Mais au moins ça aurait été dans le canapé ou dans leur lit. Pas sur une chaise au milieu d’un couloir. Maintenant que le jour était levé, elle espérait vraiment être prise en compte et pouvoir parler de Roberto. Un homme lui adressa la parole et cela lui fit esquissé un faible sourire. Enfin ! Docilement elle le suivit et prit place sur la chaise qu’il lui indiquait. Encore plus inconfortable. Mais bon, au moins elle allait pouvoir parler à quelqu’un. Quoi que… l’homme en question s’éclipsa rapidement. « -non att… » trop tard. Dans combien de temps allait-il réapparaitre ?! Elle qui pensait pouvoir enfin parler. Un soupire en regardant ses mains toujours coincées dans ses manches, avant de se mordiller les lèvres sous la nervosité.
La belle brune releva ses yeux claires sur une tasse de café et un paquet de gâteaux. Puis elle regarda le lieutenant de police, surprise de ce geste. Elle souffla un rapide : « -merci… » avant de sortir ses mains et de prendre la tasse de café. Juste histoire de se réveiller un peu. Elle porta le breuvage à ses lèvres, avala une gorgée et grimaça légèrement. Ce n’était pas le meilleur café de sa vie. « -c’est chaud… » souffla la jeune femme pour éviter de dire que c’était dégueulasse. Forcement, il avait vu sa grimace. Lorsqu’il lui demanda le nom de Roberto, elle ouvrit la bouche et reposa rapidement la tasse. « -hum… » mais une femme venait d’approcher. Oh wahou, elle avait droit à deux personnes maintenant ?! Un regard pour le lieutenant. Vic n’avait pas loupé cette espèce de casse. Enfin, elle n’était pas là pour les affaires de culs des flics. Seulement parce qu’elle avait besoin d’aide. « -ah ok… Reyes… » il ne s’était pas présenté. Elle nota l’info dans un coin de sa tête. Il y avait un truc chez lui qui ne lui revenait pas. Trop gentil ? Elle n’avait pas l’habitude. Oui, c’était sans doute ça.
« -ah heu… carnet, stylo… à l’ancienne… » non mais c’était pas le sujet ! Maintenant qu’elle était en face de quelqu’un elle ne parvenait pas à aligner deux mots ! « -pardon… » elle leva les deux mains devant elle, avant de les monter jusqu’à sa tête pour retirer sa capuche. Ouais, c’était sans doute mieux… « -alors je… » par où commencer. « -son nom c’est ça ? Il vous faut son nom ? » oui c’était bien ce qu’il avait demandé. « -Roberto Andrea. Il… » elle se mordilla à nouveau les lèvres, le regard sur le bureau au lieu de regarder les deux lieutenants. « -ça fait deux… enfin non, trois vu que j’ai passé la nuit ici… trois jours que je suis sans nouvelle. Et je… » elle remonta une main dans ses cheveux, se gratta la tête en regardant ailleurs. « -je m’inquiète. Je n’arrive pas à le joindre. Et c’est pas son genre. Et je sais pas si vous pouvez faire quelque chose… » elle s’embrouillait un peu. Doutant vraiment de l’aide qui pouvait lui être apporté ici. Peut-être qu’elle aurait mieux fait d’aller voir Diego.
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Lun 11 Sep - 18:23
Jacob Reyes
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À peine l’eut-il fait installer à son bureau que Jacob s’éclipsa aussitôt, ne revenant que quelques minutes après, avec un café chaud et de quoi grignoter. Ce n’était pas de la grande gastronomie, mais ça lui comblerait une dent creuse. Il reprit place sur son siège par la suite, souriant à son remerciement, et réprima un petit rire alors qu’à la première gorgée, elle reposa la tasse de café « Vous pouvez le dire qu’il est dégueulasse ». Parce que c’était bel et bien un fait, mais il s’y était fait à la longue. De toute manière, ils n’avaient que ça à boire et n’avait pas de budget octroyé pour une qualité supérieure. Jacob s’apprêtait à lancer la conversation que Mia revint de son entraînement matinal, ou plus particulièrement des vestiaires, à l’issue d’une douche. Il pouvait humer l’odeur de son gel douche à son passage alors qu’elle passa à proximité. Il nota la caresse sur son bras en passant pour prendre place à ses côtés. Il fallait croire que leur conversation dans la voiture avait fait son chemin dans l’esprit de sa coéquipière. Mais peu importe, ce n’était pas le sujet actuellement et laissa Mia les présenter tour à tour. Il avait omis de donner son nom à l’inconnue. Un sourire quand elle prononça de nouveau son nom, comme pour être certaine de le mémoriser « Et vous êtes ? » en constatant qu’il manquait à l’ensemble de ses obligations ce matin. Finalement, dormir sur le canapé ne permettait pas de commencer correctement sa journée. Jacob sortit son carnet et son stylo. Il faisait encore partie de l’ancienne école. « Cela vous pose un problème ? Vous auriez préféré que je sorte l’IPad ? » et désigna l’endroit où ils se trouvaient « Ça ne serait pas vraiment en adéquation avec le lieu ». En fait, ça ferait un contraste pour le moins surprenant en y pensant.
Le lieutenant souffla un « Ce n’est rien » et l’invita, d’un signe de main, à poursuivre et ainsi à répondre à ses questions. « Oui, c’est mieux si je connais son nom pour tenter de le retrouver » répliqua-t-il en fixant la jeune femme qui semblait peu à l’aise au milieu du commissariat. Robert Andrea. Le lieutenant nota que sa coéquipière passait son nom dans le fichier, comme si elle suivait une intuition qu’elle ne partagea pas immédiatement avec lui. Il tenta donc de faire abstraction et se reconcentra sur la femme devant lui « Ça fait plus de 48 heures donc nous pouvons lancer un avis de recherche » répliqua Jacob tout en inscrivant les informations sur son bloc-notes, alors qu’intervint Mia « Monsieur Andrea est connu de nos services. Il est sortie de prison il y a deux ans ». Le trentenaire fronça les sourcils tout en tournant la tête vers cette dernière, puis sur l’écran de l’ordinateur, prenant ainsi connaissance du passé criminel de ce dernier « Vous ne pensez pas qu’il aurait pu tout simplement se faire abattre ou tremper dans une histoire louche ? Une autre femme également. On ne peut pas dire que vous avez misé sur le gendre idéal là ! ». Jacob lança un regard noir à l’autre lieutenant qui avait une idée toute reçue sur leur relation et le gendre d’homme qu’était ce dernier « Je pense qu’il est temps pour toi d’aller prendre l’air. Je vais poursuivre seul », ce à quoi elle répliqua, visiblement agacé par le fait que son collègue la mettait sur le banc de touche « Si tu veux ! » et s’éloigna sous le regard de Jacob qui reporta son attention sur la petite-amie du disparu « Excusez ma coéquipière pour ses manières. Toutefois, elle n’a pas tort. Vous ne pensez pas qu’il aurait pu replonger ? ».
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Lun 11 Sep - 19:02
Victoria Ruiz
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Une nouvelle grimace. « -ouais… je suis habituée à mieux… » elle poussa la tasse. « -je bosse dans un café… pas au starbucks hein… du vrai café… » mais pourquoi elle racontait ça ? « -enfin bref… » elle n’allait pas l’invité à venir boire un bon café avant son service. C’était absurde. Une femme les rejoint. L’équipière. Ok… Vic nota les deux noms dans son esprit. C’était important de les retenir. Après tout, c’était eux qui allait suivre l’affaire ? Enfin qui allait chercher non ? « -ah heu… Vic enfin Victoria Ruiz. » une légère grimace. « -c’est important ? Enfin oui, j’imagine. » elle était fatiguée, pleine de stress et d’angoisse et elle ne cessait de se dire qu’elle devait vraiment faire mauvaise impression. D’ordinaire, elle était bien plus loquace. « -quoi ? Non ! » elle n’avait pas dit ça. « -je… j’imaginais un logiciel ou un formulaire à remplir. Pas… » elle montra ce qu’il avait dans les mains. Mais il faisait bien son boulot comme il le voulait non ?
Il tentait de faire de l’humour ? Vic avait plissé les yeux en le dévisageant. Puis elle avait finit par donner le nom et prénom de son petit ami. Elle jeta un regard en coin à la nana qui pianotait sur l’ordinateur. « -ok… ok… » hocha la jeune femme avant de regarder à nouveau la femme et de déglutir. « -oui… j’allais… j’allais vos le préciser. Mais ça change quoi ? » Roberto avait fait de la merde en étant plus jeune, ça ne voulait pas dire qu’il était dangereux ou bien une vermine de bas étage. Vic resta figé sur place en entendant les mots de Miller. « -je… heu… si… enfin non pas une autre femme. » mais il lui prenait quoi de bafouiller à tour de bras sérieux ? Normalement elle serait rentrée dedans directement. Il fallait qu’elle se reprenne. Puis elle fixa son regard sur l’autre lieutenant. Il se passait quoi là ? Ils jouaient au bon et au mauvais flics ? C’était une mise en scène ?
Vic baissa le visage sur ses mains. Elle avait serré les poings. Puis elle avait à nouveau regard l’homme et avait répondu : « -non. » c’était un mensonge. « -écoutez, Roberto a fait des erreurs plus jeune. Vous n’accordez jamais de seconde chance dans la police ? Il a fait ses années et il est sorti pour bonnes conduites. Quand on s’est rencontré, je… je le savais pas. C’est pas vraiment le genre de chose qu’on balance à un premier rendez-vous. » et pourquoi maintenant elle parlait de sa vie de couple à ce type. Elle se pinça les lèvres en regardant ailleurs. « -vous savez quoi, c’était une erreur de venir ici. Je vais me débrouiller toute seule. Vous pouvez arracher la petite page de votre carnet, je vais me démerder. » elle se leva et ajouta : « -désolé pour la perte de temps. » pourquoi elle s’excusait ? Pour éviter de se laisser emporter. Puis elle fit volt face et quitta les bureaux d’un pas pressé, les deux mains dans les poches de son sweet, le regard sombre. Pure perte de temps ! Maintenant elle était en retard pour le boulot.
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Lun 11 Sep - 19:35
Jacob Reyes
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La grimace qui déforma légèrement le visage de la jeune femme au moment de porter le liquide brun à ses lèvres n’échappa pas au lieutenant qui l’informa qu’elle pouvait être sincère, pas besoin de mentir. Ce n’était pas lui qui torréfiait le café, et il était conscient que le breuvage était difficile à avaler. Jacob se mit à lui sourire, amusé par son bafouillage. Elle n’était pas particulièrement à l’aise entre ces murs « Si jamais vous faites un prix pour la police de Miami, je suis preneur ». Oui, il tentait de la mettre à l’aise avant de rentrer dans le vif du sujet. Sa place n’était jamais bien enviable, alors s’il voulait qu’elle lui parle, il allait devoir se montrer bienveillant à son égard. Jacob ne s’offusqua pas de la venue impromptue de Mia à ses côtés, bien au contraire. La jeune femme répondant au nom de Victoria trouverait sûrement la présence d’une autre femme plus rassurante. À l’énonciation de son nom, ce dernier l’inscrivit dans le carnet tout en relevant son regard sur elle « Tout est important dans une enquête » et lui adressa un sourire avant de reporter son attention sur la page plus vraiment blanche de son bloc-notes de poche. Un mode de fonctionnement qui surprit cette dernière et qui n’hésita pas à en faire part à voix haute « Je m’en occuperais plus tard. Je trouve l’ordinateur plus impersonnel » justifia le lieutenant qui n’aimait pas l’idée d’avoir un écran entre lui et la personne à qui il s’adressait. C’était froid. Il se faisait moquer par ses collègues qui préféraient la technologie à l’ancienne école du papier et du crayon. Cela lui importait peu. C’était ce qui lui convenait et ça lui permettait d’enregistrer davantage les informations qu’on lui communiqué. Il laissait donc le soin à Mia de noter le nom du petit-ami dans l’ordinateur pendant qu’il poursuivait la conversation avec Victoria.
L’intervention de Mia fut pour le moins abrupte. Un peu trop au goût du trentenaire qui la fixa un instant avant de reporter son attention sur la femme face à lui. Il n’eut le temps de rétorquer quoi que ce soit que sa coéquipière répliqua un « Tout. Il a très bien pu se barrer avec l’argent de la drogue, refaire sa vie dans un autre État, ou encore se faire… » mais n’eut le temps de conclure sa pensée que Jacob intervint en répliquant avec aplomb « Rien. Ça ne change rien ! » tout en fixant le lieutenant à ses côtés, puis laissa son regard dévier sur Victoria qui répondit toutefois à la question concernant la présence d’une autre femme dans sa vie « Vous êtes sûre ? ». Qui l’était vraiment ?! Sa propre épouse le soupçonnait d’avoir une aventure avec Mia alors qu’il n’en était rien. Personne ne savait vraiment, jusqu’au jour où la vérité n’éclate. Il mit fin à l’échange avec sa coéquipière, la conviant à prendre l’air pour le laisser poursuivre la conversation de manière plus cordiale. Après s’être assuré qu’elle se soit éloigné suffisamment, il reprit en évoquant toutefois l’hypothèse de Mia. Il nota la réponse de cette dernière. Pour elle, il n’avait pas replongé dans ses anciens travers. Il en doutait, mais soit. Elle le connaissait sûrement mieux que lui. Jacob nota discrètement les informations que lui confia Victoria, puis souffla un « Pas vraiment » à la question de la seconde chance. Autant dire la vérité.
Contre toute attente, la jeune femme décida de mettre fin à leur échange, considérant que la police ne mènerait pas l’enquête en raison de son passé de criminel. Elle n’avait pas tort. Un coup d’œil au carnet dont elle l’invita à déchirer la page, puis il releva son sombre regard sur elle, soufflant un « Ce n’est rien… » presque par automatisme. Il l’observa s’éloigner, tapotant son crayon sur le carnet et finit par le lâcher brusquement, se hâtant à petites foulées à l’extérieur du commissariat. Un regard de part et d’autre du trottoir et la rattrapa quelques mètres plus loin « Attendez Mademoiselle Ruiz ! » et relâcha son emprise de son bras « Je vais mener l’enquête, d’accord ?! Si jamais vous avez d’autres informations ou que vous apprenez quelque chose de nouveau, appelez-moi » et sortit sa carte, inscrivant un second numéro au dos « C’est mon numéro personnel. Je suis joignable jour et nuit. N’hésitez pas », puis marcha à reculons « On va dire que je crois au seconde chance » tout en lui souriant avec douceur.
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Lun 11 Sep - 21:05
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« -heu… et bien non, c’est pas le cas. Et puis ce n’est pas dans le quartier. » non mais c’était du n’importe quoi cette conversation ! Même si cela l’avait détendu quelques secondes. Elle donna son nom et son prénom, et hocha la tête. Comme ça il pourrait faire ses petites recherches sur elle aussi au passage. C’était fou comme quand on sortait des bas quartiers, on avait tendance à voir le mal partout, surtout chez la police. Techniquement, ils étaient là pour aider les gens non ? Soudainement Vic en doutait. Elle ne put s’empêcher une réflexion au sujet des notes prises à la main. Elle n’avait pas à critiquer la façon de faire du lieutenant, il devait savoir faire son job. Enfin, elle l’espérait en tout cas. Sinon, elle aurait vraiment perdu tout son temps.
L’autre flic évoqua alors Roberto. Bien sur qu’il apparaissait dans les fichiers. Vic le savait avant de venir ici. Mais débilement elle avait cru que venir demander de l’aide allait pouvoir lui permettre de revoir l’homme qu’elle aimait. Pourtant, Miller soulevait des idées qui n’étaient pas passées par la tête de Vic. Une autre femme ? Non ! C’était impossible. Tous n’était pas tout beau tout rose entre eux, mais elle était certaine de sa fidélité. Ils s’aimaient. A leur manière. Mais ils avaient de vrai sentiments l’un pour l’autre. Roberto le lui avait prouvé en lui demandant de devenir sa femme quelques mois plus tôt. Elle avait dit oui en pleurant. Même si cela avait fait augmenter les engueulades entre eux. Il tenait à faire un grand mariage, alors que de son côté, elle voulait simplement qu’ils se disent oui, à la vie à la mort. Ils n’avaient pas assez d’argent pour faire un mariage de dingue. « -se faire tuer… » souffla Vic en encaissant l’info. Cela venait de lui serrer le cœur. Et si elle disait vrai ? Si jusqu’à présent elle se voilait la face ?
Pourtant, elle resta sur ses positions et déclara que non, Roberto n’avait pas replongé. Cela faisait deux ans qu’il était libre et il ne comptait pas retourner faire un séjour en prison. Bien entendu, il n’était pas blanc comme neige. Mais de la à se livrer à un gros trafic… non, Vic ne voulait pas se résoudre à cette idée. Alors elle prit la défense de l’homme qu’elle aimait et pour qui elle se faisait un souci monstrueux. La réponse de Reyes eut raison de sa patience. Alors elle mit fin à l’entrevue. Perte de temps. Pourquoi est ce qu’elle avait cru qu’ils allaient l’aider ? Bouger le petit doigt pour un homme avec un passé comme celui de Roberto.
Elle s’était levée, s’était excusée sans savoir pourquoi, puis avait quitté les bureaux pour rejoindre l’extérieur. Elle était en retard. A peine dehors, elle prit son téléphone et appela Mme Devis. « -oui, je suis désolée, je suis là dans quinze minutes. J’ai un souci de transport. Pardonnez-moi. » elle entendit son nom et une main saisit son bras. Elle prit le temps de terminer : « -Je fais au plus vite. Oui, merci. Merci encore. » Vic fit descendre lentement son téléphone en se tournant vers le lieutenant. « -vous avez un problème de conscience ? » demanda Vic retrouvant son répondant. Une froncement de sourcils en voyant la carte qu’il lui tendait. « -vous êtes sérieux ? Vous allez faire quelque chose ? » elle avait bien du mal à y croire. « -je sais seulement qu’il avait rendez vous avec quelqu’un. Il m’a parlé d’un service rendu. Que ce n’était pas dangereux. Que je ne devais pas m’inquiéter. Sauf que… » elle se pinça les lèvres. Un nouveau regard pour la carte. Puis pour Reyes qui marchait à reculons. « -ok… » souffla la jeune femme. Un léger sourire malgré la tristesse de ses yeux.
Vic gagna sa voiture, pria pour qu’elle démarre et lorsque se fut chose faites, se rendit dans les beaux quartiers. Elle retrouva Oscar dont elle s’occupait avant l’école. Forcement, la mère n’était pas contente du retard. « -ça ne se reproduira plus. » avait soufflé Vic, avant de sentir la main de Mme Devis sur son bras. « -vous allez bien Victoria ? » un hochement de tête. « -oui… oui, ce n’est rien. »« -si vous avez des soucis, vous pouvez m’en parler, vous le savez. » un léger sourire. Non. Elle n’en parlerait pas. Parce qu’elle faisait son maximum pour s’en sortir et qu’elle ne souhaitait pas raconter sa vie privée à cette femme. Même si elle était gentille, même si elle lui faisait confiance. Si elle apprenait que son petit ami était un ex taulard… Vic perdrait son boulot. Enfin son second boulot. Et elle en avait besoin. Et puis elle tenait vraiment au petit Oscar. Venir ici le matin, c’était un peu sa bulle de bien-être. Ça la changeait de sa vie merdique.
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Lun 11 Sep - 21:34
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Ce n’était pas le premier homme à disparaître soudainement de la circulation, casier judiciaire ou non. Les causes étaient diverses et variées : Héritage d’une somme d’argent importante qui leur permettait de refaire la vie à l’autre bout du pays, sous le soleil californien, avec une sublime créature de vingt ans, un deal de stupéfiant qui tourne mal, percuté par une voiture au croisement de deux rues, ou une autre femme. Pour la femme devant lui, deux théories étaient à rayer. Il n’avait pas rencontré une autre femme, et elle en semblait convaincue. Jacob le nota donc dans son carnet sans grande conviction. Même le gentil père de famille pouvait faire une sortie de route et s’aventurer dans le lit d’une autre. Robert n’était pas immunisé parce que la femme qui se trouvait devant lui en était follement amoureuse. Toutefois, il décida de ne pas approfondir cette piste dans l’immédiat. En fait, Victoria décida même de mettre fin à cet échange. Elle mènerait son enquête de son côté. Le lieutenant aurait pu la laisser partir. Après tout, son petit-ami était un ancien taulard et il avait sûrement replongé dans ses anciens travers. De l’argent facile, c’était toujours mieux que de trimer 40 heures dans un fast-food pour le salaire minimum. Néanmoins, il décida de ne pas être ce genre de flic. Le genre à catégoriser l’homme en raison de son passé criminel. C’était ce qu’avaient fait les flics à l’époque avec Rafael, et la mère de son ami ignorait toujours qui était le responsable de son meurtre. Il parvint à la rattraper après avoir couru jusqu’à l’extérieur et la laissa conclure sa conversation téléphonique et fronça les sourcils à sa question « Non. On va dire que je suis passé par là » sans en dire davantage. Il lui tendit sa carte de visite avec ses coordonnées professionnelles et personnelles, ce qui sembla interpeller la jeune femme face à lui « Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour le retrouver. Je ne vous promets rien, mais je vais essayer ». Peut-être que d’ici quelques mois, il finirait par mettre l’ensemble du dossier dans une boite en carton qui prendra la poussière aux archives de la brigade, mais en attendant, il l’aiderait à retrouver son petit-ami.
Contre toute attente, Victoria lui confia davantage d’information dans cette rue, à quelques mètres du commissariat. La thèse de ses anciens travers ne mit pas longtemps à revenir sur le devant de la scène. Il pencha légèrement la tête tout en acquiesçant « Vous avez le nom de cette personne ? Ou en quoi consistait le job ? ». Cela pourrait l’aider à enclencher ses recherches. Il lui sourit tout en reculant, lui confiant qu’il mènerait l’enquête. Il croyait au seconde chance. C’était pour être ce genre de flic qu’il s’était engagé. Il regagna le commissariat après avoir fait volte-face, et retrouva Mia à son propre bureau, semblablement énervée d’avoir été éjectée de l’enquête à la première rencontre. Il s’appuya contre le bureau, croisant les bras contre son torse « Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » « Te parler » « Je n’ai pas envie. Pas après la manière dont tu m’as traité devant cette gamine ». Il jeta un regard à son propre bureau, comme si la jeune femme s’y trouvait et reporta son attention sur sa coéquipière « Je pense qu’elle est plus proche de ton âge que du mien » « J’ai du travail ». Jacob acquiesça tout en se détachant du bureau et rejoignit le sien, menant sa propre enquête sur ce Roberto Andrea, et sur ce qui l’avait mené jusqu’à la prison. Lorsque l’heure du déjeuner sonna, il s’approcha de Mia qui ne lui avait pas adressé le moindre mot « Tu me fais encore la gueule ? Pas de trêves pour un sandwich chez Julio ? ». Elle releva son regard sur lui, bougea ses lèvres, et finit par abdiquer, faisant afficher un sourire satisfait sur les lèvres de ce dernier alors qu’il se redressa de contre son bureau, mais fut interrompu dans son élan alors qu’elle le désigna d’un doigt accusateur « Je te déteste quand même ! » et prit les devants alors que le lieutenant gardait toujours son sourire sur les lèvres. En arrivant devant le camion du food-truck du dénommé Julio, il répliqua « Tu aurais dû agir différemment avec elle. Peu importe les conneries que son copain a pu faire, ça reste un être humain » « Une vermine qui pourris nos vies et qui refile la drogue à nos gamins » « Tu n’as pas d’enfants » « C’est une image. Je vais prendre celui au pastrami s’il vous plaît » « Pareil. Tu ne comprends pas, tu as grandi dans une famille de flic, tu as étudié dans des écoles privées prestigieuses. Mais de l’autre côté de la barrière, il y a des gens comme Robert, comme Victoria ou encore comme moi. On se démène comme on peut pour s’en sortir. Certains ont de la chance en décrochant une bourse grâce au football, et d’autres comme Roberto, qui doit tremper dans des affaires pas net pour manger ». Mia poussa un soupir et désigna tour à tour le flic et le cuisinier, lui signifiant qu’il allait payer pour la peine « Ne me sors pas ton beau discours moralisateur. Je suis connectée avec la réalité, seulement, il disparaît du jour au lendemain. Qu’est-ce que tu espères ? Qu’est-ce qu’elle espère ? ». Jacob fixa sa collègue et poussa un soupir « Je ne sais pas… ».
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Charly
Mar 12 Sep - 16:58
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Elle avait été surprise de voir le flic se tenir là devant elle. Plus encore qu’il l’ait retenu par le bras. Pourquoi la suivre ? Pourquoi la rattraper ? Qu’est ce que ça pouvait bien lui faire la disparition de Roberto, puisqu’il n’était qu’un ex détenu ? Elle avait prit sa carte, l’avait regarder, avant de l’écouter lui confier qu’il allait faire son maximum. « -merci. Merci beaucoup. » l’avait elle alors remercié. Vic avait alors donné plus de détails, enfin le peu qu’elle savait. « -non… non, je n’ai pas de nom. » si c’était le cas, elle aurait fait son enquête elle-même. N’aurait pas perdu son temps à venir ici alors qu’elle savait d’avance que c’était peine perdue. « - je n’en sais pas plus. » avait elle répondu une pointe de désespoir dans la voix. Qu’allait-il pouvoir faire avec ça ?
Vic s’était platement excusé au prêt de son employeuse. Elle ne pouvait pas perdre ce job. C’était un complément et c’était lui qui lui permettait de payer les factures. Vic passait son temps à jongler entre la garde du petit Oscar et à vendre des cafés. Deux jobs qu’elle aimait même si c’était peu payé et que ça lui prenait un temps fou. Le peu qu’il lui restait, elle aidait ses parents, gérait ses frères et sœurs. Ils étaient six enfants. Elle était la première de la famille. Alors c’était en quelque sorte un devoir d’aider à ce qu’ils trouvent leur place dans ce monde. Même si c’était compliqué. Son père n’approuvait pas son couple. Il n’appréciait pas Roberto, considérant que sa fille méritait bien mieux qu’un type comme lui. Alors, elle n’avait pas parlé du mariage. Ça ne ferait qu’ajouter un stress en plus et des conflits. Elle n’avait dit à personne que son petit ami avait disparu de la circulation depuis trois jours. Ça aussi, elle voulait évité d’en faire une polémique. Parce qu’elle savait d’avance ce que son père dirait. Que cela angoisserait sa mère qui avait des soucis de santé. Ils avaient bien d’autre chose à penser.
Une semaine passa, mais pas son angoisse. Elle n’avait fait que grandir. A nouveau, elle avait laissé message après message sur le boite vocal de Roberto, jusqu’à ce que celle-ci soit saturée. Il n’y avait pas de sonnerie, elle tombait toujours directement sur messagerie. Téléphone éteint ? Cela ne l’aidait pas à rester calme. La seconde semaine, elle débarqua au commissariat dans l’espoir de voir Reyes. Elle voulait savoir s’il y avait du nouveau. Elle n’avait pas osé appelé. Elle voulait le voir en personne, pouvoir lire dans ses yeux et dans son langage corporel s’il lui mentait ou non. Alors elle s’était présentée, et on lui avait demandé d’attendre. Elle avait poussé un long soupire, puis s’était contrainte à prendre place sur une chaise. Toujours ce tic avec sa jambe qui ne cessait de bouger, mais cette fois-ci, elle se rongeait les ongles. Lorsque Reyes se pointa enfin, elle se leva et s’excusa directement : « -bonjour… je suis… je suis désolée, je n’ai pas osé vous téléphoné. J’aurai peut-être dû. Je... je voulais... je voulais savoir si vous aviez quelque chose… » juste une petite lueur d’espoir. Elle voulait seulement ça.