J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Assise sur le rebord de son lit, elle était incapable de se lever. Depuis combien de temps était-elle là, les coudes sur les genoux, les deux mains contre son front, le regard rivé sur le sol. Elle avait des fourmis dans la jambe gauche. Pourtant, elle ne sentait rien. Elle était comme ailleurs. Elle revivait encore la scène. Comme si elle était de nouveau plongée dans ces quelques minutes de cauchemar. A ses oreilles, les battements de son cœur. Bruit assourdissant. La bouche sèche. Le stress qui monte, celui que l’adrénaline ne parvient pas à contrôler. Un homme à genou, un autre qui hurle, qui brandit une arme. Et puis la détonation. Eli eut un sursaut et cligna enfin des paupières. Une larme s’écrasa sur le parquet. Elle avait le cœur qui battait à tout rompre. Mal à la gorge également. Est-ce qu’elle avait crié ? Elle chercha dans sa mémoire. Lorsque s’était arrivée, elle n’avait pas crié. Même si ça avait été l’une des épreuves la plus douloureuse de toute sa carrière. De toute sa vie.
Une de ses mains s’était dirigée dans ses cheveux. Il lui fallait une douche. Lorsqu’elle se leva, son pieds gauche eut du mal à répondre. Saleté de fourmillement. Elle laissa tomber un à un ses vêtements sur le sol et se glissa sous l’eau chaude. Elle resta de longue minute sous le jet, le visage sous la cascade. Impossible, dès qu’elle fermait les yeux, les images revenaient. Les images du meurtre de Byron. Ce meurtre qu’elle n’avait pas pu empêcher. Et qui aujourd’hui la hantait. Elle avait demandé à tout arrêter. On lui avait répondu que c’était impossible. Que ça n’était plus que la durée de quelques mois. Qu’elle devait tenir. Elle s’était énervée, surtout lorsqu’on avait sous-entendu que Byron avait prit une balle en pleine tête par sa faute. Celui qui avait osé insinué cela s’était retrouvé collé au mur avec glock 17 collé dans les parties.
Ça faisait des mois. Presque une année qu’Eli était dans ce merdier. Ils avaient un moyen de pression. Impossible de tout lâcher. Impossible de les envoyer se faire foutre. Pour retrouver sa vie, elle devait aller au bout de la mission. Elle n’était pas certaine d’en avoir encore la force, surtout la force mentale, d’aller jusqu’au bout. Un long soupire en se regardant dans le miroir. Elle devait y aller. Jean, débardeur, blazer, queue de cheval, lunette de soleil. Lorsqu’Eli sortie de chez elle, son café à la main, bien au chaud dans thermos prévu à cet effet, elle adressa un joli sourire à sa vieille voisine, avant de descendre l’escalier. Elle était de nouveau dans la peau du perso. Il fallait qu’elle surmonte tout ça. Pas le choix.
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Mar 16 Jan - 17:42
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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Ian ne put retenir un léger grognement en entendant cette sonnerie stridente l’extirper brusquement des bras de Morphée. Les paupières toujours closes, il tâtonna à l’aveugle sa table de nuit jusqu’à parvenir à attraper le petit appareil responsable de son réveil au beau milieu de la nuit « Edwards, j’écoute ». Il parsema l’échange avec son interlocuteur de « Humhum » empreint de sommeil et finit par conclure ce bref échange d’un « J’arrive », et laissa retomber son portable sur l’oreiller, à côté de sa tête. Un soupir et se passa une main lasse sur le visage, peinant à s’extirper pleinement de sa torpeur. Il se décida finalement à poser pieds au sol, renversant une bouteille de scotch vide qui roula jusqu’à sous son lit et sur laquelle il posa un bref coup d’œil. Le visage enfouit quelques secondes dans ses mains, il se décida à se redresser de ses draps pour se diriger jusqu’à la douche. Et voilà que moins d’une demi-heure après cet appel nocturne, Ian passait la banderole jaune des forces de police, son gobelet de café tenu fermement entre ses doigts. Les lumières des gyrophares éclairaient pour partie le terrain verdoyant qui bordait l’Anacostia, à proximité du pont de East Capital St. Edwards balaya son environnement du regard, puis leva la tête jusqu’au pont. C’était l’endroit idéal pour jeter un corps à l’abri des regards. Ce n’était pas un endroit bien fréquenté, et bien moins encore à la nuit tombée. Il se rapprocha ensuite du corps sans vie « Qu’est-ce qu’on a ? » « Bonjour Edwards ». Le simple regard de Ian suffit à faire taire le légiste sur l’absence de politesse de l’agent, et se concentra sur le corps à ses pieds « Une balle dans la tête. Ça a été rapide. Je dirais qu’il est décédé il y a un peu moins de cinq heures, mais je te confirmerais ça à la morgue » « Autre chose ? ». Le médecin légiste désigna la recrue à quelques mètres d’eux, qui prenait des notes tout en secouant la tête au rythme de la musique qui résonnait dans ses oreilles « Benny ! ». Aucune réponse. « Benny ! Tu en sais plus sur notre victime ? ». Toujours aucune réponse. Ian laissa échapper un soupir d’exaspération face au jeune homme qui, malgré sa vingtaine bien avancée, ne donnait pas l’impression d’avoir passé l’étape de la puberté. Il se rapprocha de ce dernier, et lui fit signe de retirer ses écouteurs « Oh pardon Ian ! Avec la musique. Tu connais William Bell ?! Il envoie du lourd sur une ambiance un peu soul » « Benny, Benny » l’interpella-t-il en même temps qu’il s’adressait à lui, remuant les mains pour lui signifier de se taire « La victime s’il te plaît » « Oh oui ! Pardon » et se mit à sourire « Byron Foster, 39 ans. Il avait un casier judiciaire pour des faits de violences, détérioration de biens publics, et outrage à agent ». Ian posa son regard sur leur victime, puis fronça les sourcils en reportant son attention sur Benjamin « Bien ! Eh ! Plus d’écouteurs sur la scène de crime à compter de maintenant Benny. Ça fait mauvais genre » tout en désignant les écouteurs du doigt, puis rejoignit son SUV « C'est toi qui dit ça ? » répliqua le garçon en riant.
En arrivant à son bureau, Ian n’eut le temps de ranger son arme de service dans le premier tiroir de son bureau que son chef lui fit signe à l’autre bout de l’open-space, lui demandant de le rejoindre. « Ils vont enfin te virer Edwards ?! » demanda un de ses équipiers « J’aurais plus de temps pour baiser ta femme comme ça » « Je ne suis pas marié » « Je sais » rétorqua Ian sans même lui accorder un regard, et passa le seuil du bureau de son supérieur « Fermez la porte derrière vous ». Il obtempéra, puis laissa Andrews faire les présentations avec le quinquagénaire présent dans la pièce « Voici le directeur de la CIA, Denton. Je vous présente l’agent Edwards en charge de l’affaire sur Byron Foster » « Qu’est-ce que vous me voulez ? » demanda Ian en posant ses mains sur ses hanches « Je suis venu vous annoncer que votre enquête vient de finir », ce qui tira un rire forcé à l’agent « Vous n'êtes pas mon chef et j’en ai rien à foutre de votre avis » et posa sa main sur la poignet « Ça fait des mois qu’on suit ce type. Il est hors de question qu’un petit merdeux de votre genre vienne tout foutre en l’air ». Il hésita une seconde, et tourna les talons, faisant à nouveau face au directeur de la CIA « J’ai un meurtre sur les bras. Peu importe qu’il soit le pire des enfants de salauds de cette terre, il a été tué. Compris ?! Donc j’enquête et je vous emmerde ! », et quitta le bureau de son supérieur en prenant soin de claquer la porte.
Voilà comment Ian Edwards se retrouva le lendemain assis côté passager d’une berline, à répéter inlassablement sa nouvelle identité « Ian O’Brien. Je suis né à New York, et je viens d’arriver à Washington. C’est Arthur Stabers qui m’a contacté par le biais des réseaux sociaux à ma sortie de prison. Je déteste tout ce que représente les États-Unis et je veux les détruire ». Au bout de la dixième fois, il laissa reposer sa tête contre son siège « Je crois que c’est bon. C’est enregistré. Vous êtes bon dans le genre cliché. Il faut arrêter de regarder les films d’espionnages. James Bond, ce n’est pas la vraie vie mon grand » « Si vous vous faites buter, ce n’est pas notre responsabilité. Vous comprenez ? » « Personne ne viendra pleurer sur ma tombe si c’est ce qui vous inquiète » et posa son regard sur le portable que lui tendit l’agent de la CIA à ses côtés « Ceci est un téléphone prépayé. Le nom de code c’est : La chaudière est en panne, et ta mère vient pour le dîner ». Ian se saisit du portable qu’il glissa dans la poche de son jean « C’est tout ? » « Faites-vous discret ». Il hocha de la tête, et quitta l’habitacle de la berline, inspira profondément et entra dans son rôle.
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Mer 17 Jan - 14:14
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L’infiltration… Elle ne l’avait pas choisi. On avait choisi pour elle. Choisi de la balancer au milieu de cette cellule de… de cinglés. Eli avait intégré le groupe deux mois après Byron. Ils se connaissaient un peu. S’étaient déjà croisé à l’agence sur quelques dossiers. Rien de plus. Quand elle avait rejoint le délire, Eli avait été contente d’avoir un allié. Un vrai. Du bon côté de la loi. L’infiltration, c’était un vrai job en soit. Elle avait eu une formation en accélérée de quelques semaines, lorsqu’ils avaient décidé d’envoyer un autre agent. Ce qui était à la base une mission de deux ou trois mois, s’éternisait… elle avait de plus en plus de mal à rester à sa place. Et aujourd’hui, elle était seule, meurtrie par la perte de l’homme qui était devenu un véritable ami avec le temps.
Certains jours, elle avait la sensation de devenir parano. Lorsqu’elle n’était pas à la cellule, elle avait peur que des décisions soient prise et qu’elle ne soit pas mise au courant. Parce qu’ils ne faisaient pas du bricolage encore moins la dinette. L’idée c’était de renverser le capitalisme omniprésent aux USA en s’attaquant à des symboles forts. Peu importait de toucher des civiles. Alors depuis qu’elle était les deux pieds dedans ce bordel, Eli dormait moins. Sortait moins. Riait moins aussi. Par contre elle aurait pu prendre une carte de fidélité au bureau de tabac. Si la mission marchait, elle y laisserait au moins un poumon.
Avant de se rendre au « bureau » - c’était ainsi que se plaisait à appeler les lieux où travaillait la cellule – Eli avait fait un détour par la maison de repos. C’était un petit rituel. Toujours le même jour. Elle garait sa moto, retirait son casque, passait les portes, frappait au numéro 18. Elle affichait un sourire et lançait un : bonjour maman… La femme assise prêt de la fenêtre ne tournait que rarement la tête. Il devenait également de plus en plus rare qu’elle reconnaisse sa propre fille. Pourtant Eli s’accrochait à ses visites. C’était tout ce qu’elle avait. Elle n’avait pas d’ami ici. A la base elle était d’un autre état du pays. Lorsqu’on l’avait muté, elle avait trouvé une place pour sa mère ici. Impossible de la laisser à l’autre bout du pays. Saleté de maladie qui volait les souvenirs de sa mère. Eli avait prit l’habitude de lui raconter sa vie. Sans filtre. Elle était la seule à qui elle pouvait parler. Et impossible qu’elle dise quoi que se soit. En une fraction de seconde, elle avait tout oublié.
En sortant de là, elle roulait toujours très vite en moto. Pour se sentir vivante, pour faire fuir la douleur. Elle se gara en faisant un dérapage, retira son casque et rentrant dans le bâtiment d’un pas conquérant, comme à son habitude. Femme forte, caractère de feu, elle ne laissait jamais voir qu’intérieurement elle était en ruines, presque autant que ce bâtiment. Son casque sous le bras, elle grimpa les escaliers deux à deux. Elle ralentit seulement en voyant un visage qui ne lui était pas familier. « -c’est qui lui ? » demanda la jeune femme à un autre.
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Mer 17 Jan - 14:47
Ian Edwards
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Pour poursuivre cette enquête et ainsi avoir la possibilité d’expliquer les circonstances du décès de ce dénomme Byron Foster, Ian Edwards n’avait eu d’autres choix que de devenir Ian O’Brien, ancien taulard libéré depuis peu et fraichement arrivé à la capitale. Le directeur de la CIA ne lui avait guère laissé le choix. Il soupçonnait ce dernier de vouloir également savoir ce qui s’était passé cette fameuse nuit, sur ce pont. En l’envoyant sur le terrain, il s’assurait d’obtenir ses réponses. Cela faisait des décennies que l’agent du FBI n’avait pas travaillé sous couverture. Il avait alors laissé ses clefs de son appartement à Benny, pour lequel il éprouvait une affection paternaliste, et avait jeté son dévolu pour un studio délabré vers Navy Yard. Le parquet grinçait sous les pieds, la peinture défraichie souillée le sol de temps à autre, et quant à l’eau chaude, elle devait provenir tout droit de Bolivie. Toutefois, après un coup de balai et de nouveaux draps sur le lit, Ian s’y était acclimaté sans trop de difficultés pour cette première nuit éloigné de son antre. Devant un café agrémenté de quelques gouttes de bourbon, il avait pris le temps d’appréhender le dossier confié par la CIA. Il allait intégrer une cellule anticapitaliste qui avait pour objectif d’attaquer des symboles forts, des représentations du capitalisme ambiant, afin de déstabiliser le pouvoir en place. Celui qui était à l’initiative de ce groupement était parvenu à fédérer plusieurs idéalistes, tous aussi dangereux les uns que les autres. Donc, pour permettre son intégration, la CIA avait confectionné un casier judiciaire à la hauteur du personnage haut en couleur qu’était Ian, lui avait confié un téléphone prépayé et l’avait ensuite lâché à quelques rues de l’adresse de la cellule.
Quelques minutes plus tard, son poing s’abattit contre la porte rouillée du garage désaffecté et glissa ensuite ses mains dans les poches de son jean, observant les alentours jusqu’à entendre une clef tourner dans la serrure, puis la porte s’ouvrir sur un autre homme qui le jaugea rapidement du regard « T’es qui toi ? » « Ian O’Brien. C’est Arthur qui m’envoie ». Préalablement, dans la journée, la CIA avait tout orchestré pour qu’ils reçoivent un mail de cet Arthur, recruteur pour la cellule, alors que ce dernier était actuellement enfermé dans une toute autre cellule, fait de murs en béton armé, dans les sous-sols du siège de Langley. « Oui, le petit nouveau. Bienvenue au Bureau » et lui serra la main, puis s’écarta pour le laisser entrer. « Écarte les bras » « La confiance règne ici, ça fait plaisir » « On n’est jamais trop prudent. Maintenant écarte les bras ». Ian obéit et se laissa fouiller de haut en bas par cet inconnu qui décida de se présenter qu’après quelques minutes « Je suis James, mais tout le monde m’appelle Jiminy » « Parce que tu portes bonheur ? » « Ah ah ! Je suis mort de rire. Allez suis-moi ». Ian obtempéra, une fois encore, tout en observant consciencieusement son environnement. L’endroit était abandonné depuis une dizaine années, mais l’odeur d’huile de moteur stagnait encore dans l’air, sans parler des débris de carcasses de voitures ou de vitres brisées qui jonchés le sol, craquant parfois sous ses pieds. Il rejoignit le reste du groupe. Des hommes. Des femmes. Toutes ethnies. Tout âge également. On le présenta comme le nouveau venu d’Arthur. Ian O’Brien. Il salua l’assemblée d’un geste de la main avant d’être interrompu par la venue d’une autre femme. Casque sous le bras, formes affriolantes et un bon caractère de merde ! Le genre de femmes qui attiraient plus les ennuis qu’autre chose. Ian n’apprécia pas non plus sa manière de poser sa question, comme s’il n’était pas présent. Il décida donc d’intervenir… « Lui est à côté de toi, donc si tu as une question à poser, tu peux me la poser directement » et ajouta en tendant la main « Je suis le nouveau – appuyant sur ce dernier mot – Ian O’brien. Et tu es ? » et renchérit « Tu ne m’en veux pas, je te tutoie directement. J’aurais peut-être fait autrement si tu ne m’avais pas considéré comme un nuisible dès la première seconde ».
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Mer 17 Jan - 15:58
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Au premier coup d’œil, ils avaient tous l’air plus ou moins sympa. Enfin, croisé dans la rue, ils pouvaient passé inaperçu. En particulier Tobby. La tête pensante et le leader du groupe. A l’époque où le geek était roi, il collait parfaitement au paysage. Introverti, coller à son pc, nerveux voir anxieux. En vérité c’était peut-être celui qu’Eli redoutait le plus. Il était imprévisible. C’était lui qui avait collé son flingue sur le front de Byron et qui n’avait pas hésité à l’abattre. Il était au courant d’Eli lui en voulait. Elle n’avait jamais maché ses mots. Elle s’était directement imposée comme forte tête. Ça lui évitait des soucis. Il y avait Max, hackeuse experte. Merveilleuse pour détourner les caméras de sécurité. Eli s’entendait bien avec. Ensuite venait Jiminy, il gérait principalement les transports. Mais il avait également d’autres cordes à son arc. Sympa, sans prise de tête. Robby, le type qui jouait avec son zippo à longueur de journée. Le type au sourire charmeur agaçant. Le type qui gérait les trucs qui faisaient boom ! ça faisait des mois qu’il tournait autour de la jeune femme tel un vautour. Maintenant que Byron n’était plus là pour assurer ses arrières, Eli s’était promis de garder ses distances autant que possible. Et puis il avait Doc. Il avait tendance à lui donner la nausée. Il y avait un truc flippant dans ses yeux. Il était chimiste. Il était dangereux. Enfin, tout aussi dangereux que les autres… Eli était en charge des armes. Byron s’occupait des transactions pour trouver les produits dangereux dont la cellule avait besoin.
Et voilà qu’elle se pointait et qu’il y avait un petit nouveau. Forcement il fallait remplacer le cadavre qui avait été jeté en haut d’un pont. Elle avait eu la sensation de jeter une partie de son âme avec Byron. Elle avait encore du mal à encaisser. Même si elle passait pour la sans cœur de service, ils savaient tous qu’elle était proche de lui. Ils étaient quasi tout le temps ensemble. Pour le boulot. Et maintenant elle allait devoir bosser avec… oh elle l’adorait déjà. Eli lui adressa un regard sombre. « -lui il parle un peu trop… » avait-elle soufflé sans détourner les yeux. Le nouveau. Ouais pour le moment, ça resterait ainsi. Elle ne lui serra pas la main et elle n’avait pas l’intention de lui répondre mais Tobby le fit pour elle : « -Ian voici Eli. Vous allez fonctionner en tandem la plus part du temps. » un regard sombre pour le chef du projet. « -Eli s’occupe de tout ce qui est armement. » mais il n’allait pas la fermer ?! « -Eli t’es gentille et tu fais un sourire. » elle lui montra son majeur avec un sourire forcé. Elle n’était pas prête à remplacer Byron par qui que se soit.
Sans attendre de Tobby et finit elle s’éloigna, pour gagner le toit. Il y avait des endroit où s’était risqué de marcher. D’autre ou c’était sûr. Elle appréciait l’air frais. Elle sortie une clope. Un zippo apparu, flamme allumée. Robby… Toujours trop silencieux. Eli alluma sa clope, tira dessus et maronna un merci. « -il te revient pas le nouveau ? »« -non. » « -t’as l’air de merveilleuse humeur… » « -viens pas me faire chier aujourd’hui s’te plais… pas… pas aujourd’hui. » putain mais ça faisait mal à personne ce qui s’était déroulé la veille ?! ça faisait douter ou flipper personne ?! « -va falloir t’y faire à sa tête de nœud. On est pas à the voice ici, c’est pas toi qui choisi qui tu veux dans ton équipe. »
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Mer 17 Jan - 16:20
Ian Edwards
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L’assemblée était hétéroclite. Afro-américain, blanc, ou encore latino. Il y en avait pour tous les goûts. Au moins, il n’était pas tombé dans une cellule de sale suprématiste blanc. Aucun n’eut le temps de faire les présentations qu’un nouveau membre fit irruption dans la pièce et cette dernière le désigna comme s’il était nullement présent à ses côtés. Un comportement qui l’insupportait au plus haut point et ne se fit pas prier pour le faire savoir. Elle réitéra son impair et Ian se retrouva à murmurer un « Lui, il t’emmerde en voiture, à cheval, et bientôt à vélo » tout en levant les yeux au plafond, comme si ce dernier était devenu soudainement le centre de son attention en cet instant. Il finit par baisser la tête et lui tendre la main. Elle ne la lui serra pas ; En d’autres termes, l’agent n’était pas le bienvenu entre ces murs. Peu importe. De toute manière, ce n’était pas comme si ils allaient former une grande et belle famille tous ensemble. Celui qu’il considéra comme le chef du groupe prit enfin la parole. Ce fut ainsi qu’il apprit que la dénommée Eli allait devenir sa partenaire. Il la jaugea du regard, peu convaincu que ce tandem soit pertinent, mais soit. Il en serait ainsi. Il laissa poursuivre et décida d’agrémenter la conversation de son commentaire « Je ne suis pas certain qu’elle soit en capacité de sourire », et son majeur tendu le lui confirma, avant de quitter la pièce, rapidement talonné par Robby « C’est notre spécialiste en explosif ». Les noms se succédèrent, les spécialités également. Chacun avait son don particulier. Caméra de surveillance, piratage informatique, chimie, conduite. Quant à lui ?! Eh bien apparemment, il allait devenir le nouveau commercial du groupe. Certains vendaient des aspirateurs ou achetaient des actions, lui s’occuperait des produits dangereux qui allaient remplir les jolis explosifs concoctaient par Doc et Robby.
Sur ces bonnes présentations, Max se proposa de lui faire faire le tour des locaux. Chacun s’était concocté son antre, son bureau à soi. Il pouvait presque en deviner le propriétaire en passant devant chacune des pièces. Puis ils arrivèrent sur le toit. Le pyromane était présent, jouant continuellement avec son zippo, aux côtés de sa nouvelle meilleure amie. « Robby, il y a le Doc qui t’appelle en bas ». Ce dernier murmura à la jeune femme un « Essaie de ne pas le jeter du toit » et s’éloigna, rapidement talonné par l’afro-américaine. Ian se retrouva donc à observer le ciel bleu au-dessus de leur tête, puis fit un pas en direction d’Eli « Tu en aurais une à me dépanner ? » tout en tendant la main. Les formules de politesse étaient restées dans son autre jean. « Tu es une tête de con comme ça avec tout le monde ou je suis un privilégié ? ». Ça l’intriguait. Est-ce que c’était dû au fait que leur ancien partenaire n’était pas encore entièrement froid que ce dernier avait déjà été remplacé par un autre ? Si tel était le cas, elle allait devoir apprendre à s’émanciper de ses émotions, sinon elle allait crever sur place à la première bombe.
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Mer 17 Jan - 18:37
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« -ba pédale vite alors… » avait elle marmonné en réponse à ce que le nouveau venait de dire. Aucun souci pour qu’il lui réponde. Au contraire elle préférait. Sauf que s’il avait quelque chose à dire, autant le faire à voix haute Et surtout en la regardant. Il se croyait où ? En cours de récré ? « -elle est juste à côté alors adresse toi à elle directement. » elle eut envie de terminer par un connard, mais elle préféra s’en aller. Elle avait besoin d’air. Si ce type était là, c’était que Tobby voulait se débarrasser de Byron, que c’était programmé ! Tout ses warning étaient passés au rouge plus que rouge. Une ligne avait été franchi. Eli pensait avoir quelques minutes de clame, c’était sans compter sur Robby. Eli était quelqu’un de franc et direct. Trop selon certain. Et clairement aujourd’hui, elle n’avait pas envie de rire, ou de se faire draguer. « -je sais. » avait elle répondu avant de tirer sur sa clope. « -t’as déjà tuée des gens Eli, tu sais ce que ça fait. »« -c’était pas un inconnu Robby. C’était pas une cible. » alors oui, elle avait le droit d’être chamboulée parce qui s’était passé.
Elle porta sa cigarette à ses lèvres mais suspendit son geste en entendant des pas. Merci Max ! Un regard pour Robby. « -ne me tentes pas… » avec un plissement des yeux. Elle resta de dos, espérant que le nouveau allait suivre le mouvement. Mais il n’en fit rien. Eli tira sur sa cigarette et lui tendit son paquet ouvert pour qu’il en prenne une. Ça en ferait une de moins pour ses poumons. « -va pas croire que t’es déjà mon chouchou. » avait elle répondu en lui adressant un regard en coin. Elle finit par pousser un long soupire. Si elle ne faisait pas un tout petit effort, Tobby allait lui tomber dessus. « -tu sais pas ce qui se passe ici, ce qui s’est passé. Aujourd’hui je suis pas d’humeur et évite les blagues de merde au sujet de mes règles merci Jiminy est déjà le pro pour ça. » elle jeta son mégot du haut du toit, recracha la fumée et demanda : « -on t’a briefé sur quoi ? » elle espérait vraiment que Tobby avait fait son job de leader et avait dit tout ce qu’il fallait. Ça éviterait à Eli de le faire. « -tu sors d’où ? t’as fait quoi avant ? » demanda la jeune femme en après avoir glissée ses deux mains dans sa veste en cuir. C’était important qu’elle le sache. Un nouveau membre, ça voulait dire un rapport à l’agence. Ça la faisait chier d’avance.
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Mer 17 Jan - 20:03
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Le regard toujours rivé sur le plafond qui donnait l’étrange impression qu’il pouvait s’effondrer à tout moment, il renchérit par un « Compte sur moi », bien décidé à ne pas lui laisser le dernier mot. Si elle souhaitait jouer au jeu du plus con, elle n’était pas au bout de ses peines. Généralement, il finissait médaille d’or dans cette catégorie. Toby se décida à faire les présentations, et ce ne fut qu’à ce moment qu’il décida de baisser les yeux sur l’intéressée. Il l’observa quelques secondes, puis conclut par un « Hum… Non. Je n’en vois pas l’intérêt », et reporta son attention sur le reste de la fin équipe. Si elle pensait une seconde qu’il allait la considérer comme un être humain après la manière dont elle l’avait accueillie, c’était peine perdue. Elle se mettait le doigt dans l’œil et la main dans le… Finalement Toby poursuivit les présentations, permettant ainsi à Ian d’appréhender un peu mieux la composition de la cellule. Il avait de tout entre ces murs. Ce fut au tour de la visite. Il découvrit ainsi les univers de tout ce beau monde, jusqu’au toit où il rejoignit Eli et Robby. Il laissa le sommet de l’immeuble se vider de toute présence, à l’exception de la sienne et de celle de la jeune femme, et lui demanda une cigarette. Lui qui s’attendait à se faire envoyer foutre correctement… Elle le surprit en lui tendant le paquet. Après une brève hésitation, Ian se saisit de la cigarette, puis tapota les poches de son jean « Tu aurais du feu ? » et alluma cette dernière, tirant une longue taffe avant d’expirer la fumée en formant un cercle. « Il n’y a rien qui laisse penser ça, je te rassure ». C’était même le moins que l’on puisse dire. Si lui était son favori, il ne souhaitait pas savoir ce qu’elle était capable de faire endurer à son pire ennemi. « Tu peux croire tout ce que tu veux me concernant, mais je ne suis pas le genre à faire des blagues de beauf quarantenaire accro aux courses de chevaux et au vin servi dans un cubi, si tu vois ce que je veux dire » et tira une nouvelle taffe. « Le constat est plus simple pour moi, t’es une tête de con ».
Ian s’avança jusqu’au rebord, osant un regard quelques mètres plus bas, la cigarette entre les lèvres, puis tourna la tête en direction d’Eli qui venait de lui poser une question. Il se saisit du mégot entre ses doigts « Quand Arthur m’a contacté, il m’a seulement dit de me tenir prêt, qu’une place serait prochainement libre. Quant à Toby et sa clique, pas un mot. Mais je suppose qu’un expert en explosif, un en chimie, un porte-flingue – tout en la désignant de la main – et deux hackers ne font pas de l’artisanat sur leur temps libre, je me trompe ? » et reporta sa clope à ses lèvres pour une dernière taffe, et le jeta au sol, écrasant le mégot du bout de sa chaussure avant de le ramasser et de le glisser dans la poche de son jean « Mais je suppose qu’on a tous un objectif commun ici » demanda-t-il en relevant ses yeux bruns sur elle, légèrement plissé à cause du soleil auquel il faisait face en cet instant. Un petit rire « Tu en poses des questions dis-moi » et s’approcha de la porte de secours donnant sur l’intérieur du garage désaffecté « Je répondrais à tes questions quand tu seras capable de répondre aux miennes », puis quitta le toit sur ces bonnes paroles.
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Mer 17 Jan - 21:05
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Ce regard… c’était typiquement le genre de mec qu’elle était capable de détester et d’adorer à la fois. Un type avec du répondant. Avec une certaine classe. « -et pourtant tu devrais. » avait elle répliqué en se foutant de sa gueule, avant de lui adresser un doigt d’honneur et de mettre les voiles. Eli avait la sensation que son cerveau était en saturation. Il lui fallait de l’air et surtout une dose de nicotine. Elle ne fumait pas dedans, parce que Jiminy faisait chié après avec son spray désodorisant. Comme si ça sentait meilleur que le tabac dans le bâtiment. La jolie brune aurait presque apprécié que Robby reste… Elle était presque certaine que Max l’avait fait exprès. Eli était consciente qu’elle allait devoir bosser avec le nouveau. Que ça devait se faire, qu’elle soit d’accord ou non. Sauf que… c’était trop tôt. Demain ça irait sans doute déjà mieux. Enfin, elle ferait en sorte de mieux journée son rôle en tout cas. « -t’es pas fumeur… » avait elle conclue en lui tendant son briquet. C’était simplement pour rester un peu ici avec elle ? Elle plissa les yeux. « -je crois que c’est assez imagé oui… » qui faisait un truc pareil ? Une description aussi longue ? « -je te retourne le compliment. » ce n’était pas la première, et surement pas la dernière fois qu’on lui disait cela. « -je préfère femme de caractère. » avait elle ajouté comme si ça manquait un peu de respect son truc.
Et voilà qu’il jetait un coup d’œil en bas. Il testait ses limites ? Ou celle d’Eli ?! Non, parce que c’était vraiment tentant là… hop il a glissé, un méchant en moins… Elle voulait savoir de quoi il était au courant. Se tenir prêt. Elle eut soudainement comme une enclume dans l’estomac. « -qui accepte un truc sans savoir dans quoi il s’embarque ? » il était suicidaire ou quoi ? « -je suis pas certaine que tu fasses déjà parti du nous… » il ne savait même pas ce qu’il faisait ici, le but du truc. Putain mais c’était quoi ce type ?! « -je peux continuer à faire la gueule si tu préfères. » ah oui, c’était une option tout à fait possible. Elle le laissa partir. Non sans souffler un connard une fois la porte fermée.
Ce qu’il venait de dire tournait encore et encore dans la tête d’Eli. Elle ne pouvait pas laisser passer ça. Elle devait savoir pourquoi. Byron avait été abattu comme un animal, sans la moindre explication. Elle voulait, elle devait savoir. Alors elle descendit les marches rapidement et avec la même vitesse, elle arma et pointa son flingue sur Tobby. « -espèce de sale fils de pute, depuis combien de temps tu voulais le descendre ?! » Tobby avait levé les deux mains, s’était légèrement recroquevillé sur lui-même. Mais c’était sans compter sur Max, Robby et Doc. Eli les observa un à un, sans pour autant lâcher son arme. « -je veux savoir pourquoi tu l’as descendu ! » Tobby se mit à rire. De ce petit rire flippant qu’on les gens à qui il manque des cases. De ceux qui sont tellement dingue que c’est ça qui les rends dangereux. « -Eli ranges ça tu veux. On peut parler entre personne civilisées. »« -et Byron tu lui as laissé le temps de parler ?! Hein ?! Pourquoi ?! »« -mais parce qu’il était pas un méchant comme nous ! » elle détestait sa façon de s’exprimer. Comme si tout n’était qu’une blague. « -CIA ! ah ah ! » chantonna-t-il. « -Eli baisse ton flingue » demande Robby. Putain, Tobby était au courant pour Byron.
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Manhattan Redlish
Mer 17 Jan - 21:33
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Son regard toujours rivé sur la jeune femme, il laissa un rictus déformer ses lèvres un court instant « Je n’aime pas qu’on me dise quoi faire », avant de laisser ses yeux dévier sur son majeur dressé. Eli l’apprendrait bien assez vite à ses dépens, il n’avait jamais apprécié recevoir un ordre de quiconque, et ce n’était pas maintenant que ça changerait. À son âge, le mal était fait. C’était une cause perdue. Alors qu’elle s’éclipsait, mettant ainsi un terme à leur joute verbale, Toby poursuivit les présentations. Lorsque ce fut chose faite, il rejoignit le toit en compagnie de Max qui les délaissèrent aussitôt, les laissant seuls pour poursuivre leur si agréable conversation. Contre toute attente, elle accepta de lui tendre une cigarette à demande, qu’il glissa entre ses lèvres, et se mit à sourire à son constat. Ian resta silencieux, se penchant pour allumer le bout de celle-ci, et tira une longue taffe avant de se décider à confirmer les dires de la jeune femme « Ça fait longtemps que j’ai arrêté ». C’était pour cela qu’actuellement, il tenait une clope entre ses doigts. Mais c’était une manière comme une autre de nouer le contact avec la jeune femme qui n’était pas dans son état normal aujourd’hui. Enfin, c’étaient ses dires. Parce qu’en ce qui le concernait, il avait l’étrange sensation que c’était son caractère qui était ainsi fait, et qu’il allait devoir la supporter durant toute cette opération d’infiltration. Peut-être que ça serait la première à qui il passerait les menottes. « Je voulais que ça soit clair dans ton esprit » précisa-t-il en tapotant sa tempe de son autre main, et décida de formuler à voix haute le constat qu’il avait fait la concernant. Un petit rire résonna sur le toit alors qu’il tira une nouvelle taffe « Je le savais déjà » et fronça les sourcils « J’ai connu des femmes de caractère, et toi, tu es une tête de con ». Autant appeler un chat, un chat. Une femme de caractère l’aurait considéré avec davantage de politesse. Il n’en était rien la concernant.
La cigarette entre les lèvres, Ian s’approcha du bord pour contempler le vide sous ses pieds. Ça lui permettait également d’appréhender davantage le quartier dans lequel ils se trouvaient. Quartier défavorisé, peu d’immeubles d’habitation, principalement des usines en fonctionnement ou désaffecté. C’était l’endroit idéal pour se réunir et agir en sous-marin, sans attirer l’attention de quiconque. Il tourna la tête vers Eli à sa question « Un mec qui n’a plus rien à perdre » et se rapprocha de cette dernière « Je connais l’objectif de la cellule, c’est tout ce qui m’importe ». Il inclina ensuite légèrement la tête « Oh ! Si tu savais » et esquissa un sourire énigmatique. Quant à la question qui suivit sur son passé, il l’éluda à sa manière. Pourquoi serait-il à parler de lui ?! Il était ici pour récolter des informations, et pour cela, il allait devoir la jouer fine, en commençant par un silence aux questions d’Eli tant que celle-ci ne se serait pas confiée à lui en contrepartie « J’en ai rien à foutre » précisa-t-il alors qu’il refermait la porte derrière lui, dévalant les quelques marches qui le menait aux autres membres de la cellule « Le nouveau, viens ici. J’ai quelque chose à te montrer » l’interpella James. Enfin Jiminy. Il le rejoignit près de la voiture « Vous comptez m’appeler comme ça encore longtemps ? » « Pourquoi retenir ton nom maintenant ? Reste plus d’une semaine et on fera peut-être un effort » « Vous êtes du genre optimistes » « Assez, oui » répliqua le membre de la cellule, ne comprenant pas vraiment pourquoi il disait cela, et décida d’ouvrir le capot de la voiture « Tu t’y connais un peu en voiture ? ». Mais la conversation cessa au moment où la voix d’Eli se fit entendre. Ils se hâtèrent donc jusqu’à Toby qui était menacé d’une arme. Légèrement à l’écart, Ian se rapprocha pas après pas, délicatement. Mais bien vite, ils piquèrent son intérêt au vif. De la CIA. C’était donc la victime qui était l’agent sous couverture ?! Et le directeur de la CIA n’avait rien dit ?! Venait-il de l’envoyer au sein de cette cellule en remplacement ?! Après tout, qu’est-ce que ça peut lui foutre qu’un agent du FBI se fasse buter, ça ne rentrait pas dans ses stats annuels… C’était un souci qu’il allait régler par la suite. En attendant, il y avait plus urgent. « Baisse ton arme Eli ! Tu déconnes complètement là » et se glissa entre le chef de la cellule et la jeune femme, l’arme braquée dorénavant sur lui « Baisse ton arme ».