J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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La rage laissait peu à peu la place à la fatigue, la lassitude, ce sentiment d’impuissance mais aussi de n’être qu’une merde. Elle s’était laissée manipuler par Tobby, elle s’était fait avoir en beauté. Pourtant elle l’avait ressentit ce danger, elle l’avait confié à Ian. Ce mauvais présentiment. Et puis… et puis elle avait décidé de laisser l’adrénaline prendre le contrôle, de faire confiance à Ian. Et puis elle s’était laissée gagné par cette rage et cette envie de buter Tobby de ses propres mains. Si n’avait pas été présent pour la retenir, c’était peut-être elle qui serait morte dans cette ruelle. Il fallait que la mission s’arrête. Ça faisait trop longtemps qu’elle avait le nez dedans. Elle était fatiguée de tout ça. Et puis maintenant elle était blessée, et elle était incapable de retirer sa robe toute seule… Et voilà qu’Ian venait l’aider…
Comment ne pas avoir le souffle coupé, le cœur qui s’emballe. Et ce frisson qu’elle était incapable de réprimer. Elle aurait pu laisser tomber sa robe au sol. Elle aurait pu l’embrasser et tout envoyer se faire foutre. Ses interdits, son job… seulement savourer un peu de douceur… Mais c’était impossible. Ils le savaient l’un comme l’autre. « -je sais… » c’était peut-être dingue, mais oui, elle savait qu’elle était en sécurité. Elle l’avait entendu intervenir, elle avait vu ses regards inquiets. Et il était là. Il l’avait raccompagné et il était encore présent dans cette chambre pour lui tendre la main. S’il avait voulu lui faire la peau, il aurait eut bien des opportunité.
Bafouillage du côté d’Ian, bafouillage du côté d’Eli. Ils savaient parfaitement qu’il suffisait d’un rien pour que leur principe vol en éclat. Alors… elle allait se changer, et lui rejoindre la cuisine. Eli prit son temps, et lorsqu’elle revint dans la cuisine, s’était avec de quoi soigner Ian. Elle n’avait même pas été capable de voir qu’il s’était battu. Eli ferma les yeux en détourna le visage. Robby… forcement. « -je vais passé mon tour sur le couplet sur la stupidité… » elle était assez mal placé pour lui faire la morale ce soir. « -et bien nous sommes deux à avoir eut des envies de meurtres… » avait-elle ajouté, surtout pour éviter de s’attardé sur ce qui avait motivé cette impulsivité chez Ian. C’était à cause d’elle. « -tu lui as bien rendu la pareille j’espère… » avait elle ajouté avec un léger sourire, tendre et légèrement amusée. Elle lui demanda ensuite de s’approcher, afin qu’elle le soigne du mieux qu’elle pouvait. Elle s’installa devant lui, à genoux, et imbiba un coton pour ensuite le déposer avec le plus de douceur possible sur la lèvre abimée. Puis elle passa à la pommette, évitant avec soin de croiser son regard. Ils étaient trop proche. Eli recula, se releva et répondit : « -c’est le genre de tenue que je réserve à ma solitude. » elle lui sourit avec tendresse et ajouta en prenant place sur la chaise. « -ça colle assez bien avec la tasse de thé… » chose qu’elle ne faisait jamais en réalité.
Eli n’avait pas la moindre idée de l’heure. Elle avait mal à la main, mais elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Elle avait mal à son égo aussi bien évidement. Elle se leva pour faire de nouveau réchauffer son thé. « -tu as mal ailleurs ? » elle ne l’avait pas examiné de prêt, mais il ne semblait pas perdre de sang. Eli récupéra sa tasse et la porta à ses lèvres. « -tu n’aurais pas dû intervenir… tu le sais ? » ce n’était pas une demande. Mais une affirmation.
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Mer 21 Fév - 11:50
Ian Edwards
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Il n’était pas nécessaire qu’ils se hurlent dessus dans un élan de colère, ou qu’ils jouent avec cette attirance qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, pour que la tension soit palpable entre eux deux. Ian venait d’en prendre conscience dans cette chambre, alors qu’il prenait le temps de dégrafer le haut de sa robe. L’envie de déposer ses lèvres dans son cou avait été tout aussi forte que dans le night-club. Il n’aurait suffit d’un rien. Une caresse, un baiser. Elle aurait alors succombé, elle aussi. Mais l’esprit de Ian ne cessait de ressasser cette soirée, de ce qu’il avait ressenti en la sachant dans ce night-club avec la fiole contenant le virus. Cette peur. Il n’avait pas le droit d’éprouver cela. Il était infiltré dans un unique objectif, empêcher un massacre de grande ampleur dans la capitale du pays. S’il passait la nuit avec Eli, il savait que ça ne ferait que compliquer davantage sa mission, et elle l’était déjà bien suffisamment complexe par nature. Donc, dans un bafouillement peu assuré, il s’était reculé. Pas après pas. Il avait quitté ensuite la chambre pour rejoindre la cuisine et réchauffer leurs deux tasses de thé, et patienta sur la chaise, le retour de la jeune femme. Il ne patienta que quelques minutes. Le temps pour Eli de troquer sa tenue de soirée pour un vêtement plus décontracté. Elle avait emmené avec elle de quoi panser ses propres plaies. Résultat de son altercation avec Robby. Rien que l’énonciation de son prénom fit réagir la jeune femme. Qui d’autre ?! La tension était également palpable entre les deux hommes, mais elle relevait d’un autre registre. Tôt ou tard, il savait qu’il finirait par le tuer. Enfin, si le pyromane ne le devançait pas. D’après les dires d’Eli, il était dangereux. Un timide sourire étira les lèvres de l’agent « J’apprécierais. Merci ». Son sourire se dissipa aussitôt et il acquiesça « Si je t’avais laissé faire, ils t’auraient tués » lui avoua-t-il. C’était ce qu’il souhaitait éviter. « Sans l’intervention de Max et Jiminy, j’aurais pu ». En effet, sans leur intervention, il l’aurait probablement tué de ses mains ce soir. Mais il était et restait un agent qui avait prêté serment de protéger et de servir. Il n’était pas un tueur. Bien évidemment, l’agent aurait pu mettre à profit son entrainement militaire, mais plus il dissimulait ses compétences, et plus cela lui permettait de paraître inoffensif aux yeux de Toby et de Robby. Ainsi, au moment venu, aucun d’eux ne le percevrait comme une menace permettant d’anéantir leurs plans.
Ian la laissa prendre place à genou devant lui et se pencha pour qu’elle puisse désinfecter ses palies et étaler la pommade sur ses ecchymoses. Il ne la quittait pas du regard alors qu’Eli évitait soigneusement de croiser ses prunelles sombres. Ils étaient proches et il n’avait qu’une envie, lui saisir la main, l’attirer à lui et lui ôter ses vêtements un par un jusqu’à ce qu’elle soit entièrement nue entre ses mains. Tenue qu’il n’avait pas manqué de remarquer et sourit avec douceur « On en a tous une comme ça dans notre armoire » et posa brièvement son regard sur la tasse de thé « Il ne manque plus qu’un film et des plaids, et on est parait pour le reste de la nuit ». Il porta ladite tasse à ses lèvres pendant que la jeune femme s’éloigna pour faire réchauffer la sienne « Au torse, mais ça devrait aller ». Une nouvelle gorgée et reposa la tasse sur la table avant de relever son regard sur Eli « Je sais » et croisa les jambes tout en appuyant son dos contre la chaise « Tu crois que ça n’a pas été une lutte de tous les instants pour moi dans ce night-club ? Toby… Sans parler de la manière dont Robby t’a saisi le visage… ça n’a pas été simple pour moi de rester à ma place de nouveau » expliqua-t-il d’un ton étrangement calme pour ceux qui côtoyaient habituellement l’impulsif O’Brien. « J’ai dû me raisonner pour ne pas nous mettre en danger. S’il me tuait, tu n’aurais eu personne d’aussi mignon pour t’accompagner aux prochaines transactions » renchérit-il en esquissant un petit sourire en coin qu’il cacha derrière sa tasse de thé. « Tu te sens mieux ? ».
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Mer 21 Fév - 14:40
Elionor Griffins
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Eli le fixa du regard avec une certaine intensité. Est-ce qu’elle devait lui dire merci ? Elle ne partageait pas tout à fait son point de vue. Mais ça n’était pas la première fois. La belle brune n’avait pas l’autorisation de tuer quand elle en avait envie. A la base elle portait une plaque, elle avait prêté serment. L’infiltration s’était toujours être sur le fil. « -j’étais déjà condamnée. » avait elle répondu. Tobby avait décidé de la sacrifier en lui donnant cette mission. Ce que devait contenir la fiole n’était pas un petit virus de grippe tout mimi. Elle n’aurait pas su tout de suite si elle était malade, cela aurait prit quelques jours. La mission aurait été terminée. Rien ne se serait passé comme prévu. Elle préféra évoquer Robby et les coups rendu par Ian, que ce qui aurait pu se passer. Il y avait trop de chose à cacher. Trop de mensonge. Impossible pour elle d’être franche et sincère avec l’homme qui se trouvait ici avec elle. Avec celui qui avait peur pour sa vie. Qui avait également prit sa défense. Pourquoi ? Et surtout comment serait elle capable de le condamner après ?
Elle le regarda une nouvelle fois, sans rien ajouter. Elle avait dit qu’elle ne ferait pas de réflexion sur la stupidité. Elle préféra le soigner. La fatigue était présente et elle ne réfléchit pas vraiment. Elle venait se s’installer sur les genoux, face à lui. Cela pouvait vraiment laisser naitre des idées. Elle voulait simplement l’aider un peu. Même si ce n’était pas grand-chose. Qu’il en avait certainement connu d’autre. Elle sentait son regard sur elle, et cela l’obligeait à vraiment se concentrer sur ce qu’elle faisait. Ne pas détourner les yeux. Ne pas le regarder. Sinon c’était foutu… elle le savait. Lui aussi sans doute. Afin de ne pas tenter le diable, elle avait fini par se relever en parlant de sa tenue. « -le reste de la nuit ? » avait-elle demandé. « -parce que tu comptes rester ? » c’était une vraie question. Pas un truc plein de sous-entendu. Elle fit réchauffer son thé, et ajouta : « -c’était un peu abrupte excuses moi… tu… tu peux rester… » même si elle n’était pas certaine que ça soit le meilleur idée du siècle. Elle demanda s’il était blessé ailleurs et là, elle se massa le front en prenant place en face de lui. Un sourire les yeux fermés, et elle finit par lui dire en le regardant : « -je… je vais passer mon tour pour jouer les infirmière d’accord ? » il comprenait parfaitement pourquoi, pas besoin de lui faire un dessin.
« -Ian… » souffla la belle brune. Le ton de sa voix signifiait qu’elle désapprouvait. « -on avait dit de pas s’attacher… » et visiblement, ce n’était pas ce qu’il était en train de faire. Il parvint à la faire rire légèrement. Ironiquement. « -je suis pas certaine qu’il y ait d’autre transaction pour moi… » techniquement elle devait regagner la confiance de Tobby. Mais putain elle n’en avait pas la moindre envie. « -non… enfin… » elle regarda sa tasse : « -un peu… » elle avait la sensation que petit à petit ça se calmait en elle. Eli se leva, récupéra ses clopes et un briquet. « -tu viens ? » demanda-t-elle, avant de se diriger vers la fenêtre et de l’enjamber, sa tasse entre les mains. Elle prit place sur l’escalier de secours, assise sur les marches et alluma sa clope. Elle laissa passer quelques minutes de silence entre eux, puis elle dit en regardant la ville de nuit: "-je devrais peut-être arrêter..."
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Mer 21 Fév - 15:30
Ian Edwards
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Si Ian s’était concentré sur l’accomplissement de sa mission, et uniquement cela, sans se laisser parasiter par l’affection qu’il pouvait porter à la jeune femme, alors l’issue de cette soirée aurait pu être diamétralement différente. Son visage ne porterait pas les stigmates de son altercation avec Robby. Le leader de la cellule serait sûrement étendu dans une flaque de sang au milieu de la ruelle qui bordait le night-club. Quant à la femme qui se trouvait actuellement devant lui… Robby l’aurait probablement tué dans un élan de rage incontrôlable. Ian n’aurait eu qu’à signaler la tuerie aux agences gouvernementales et le lendemain, en se réveillant dans son appartement, il serait redevenu Ian Edwards. Un agent du FBI. C’était ainsi qu’aurait dû normalement se dérouler la soirée sans son intervention. Il avait été le grain de sable dans le rouage bien huilé de la vie. Il était intervenu, et avait empêché Eli de tuer de ses propres matin le dirigeant de la cellule. Et pourquoi ? Parce qu’il ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, et il s’en était voulu d’éprouver ce ressentiment pour la jeune femme. Il ne devait pas s’attacher. Ils se l’étaient promis d’une certaine manière. « Tu ne l’étais pas. Seulement, tu l’ignorais » souffla-t-il pour justifier son acte. Une part de lui savait qu’il avait fait le bon choix en s’interposant entre elle et Toby. Peu importe ce qu’elle pouvait en dire ou en penser. Bien évidemment, l’agent avait conscience que tôt ou tard, cette opération toucherait à sa fin et qu’il n’aurait d’autres choix que de glisser les menottes métalliques autour de ses poignets. Mais pour le moment, il ne souhaitait pas y songer davantage. C’était bien suffisamment présent dans son esprit au quotidien pour y penser davantage en cet instant. La soirée avait été bien suffisamment complexe à elle seule.
Eli se retrouva à genoux devant lui pour panser ses plaies, et c’était une véritable torture. Un supplice de tous les instants. Il ne parvenait pas à détourner le regard de son visage. Sans cet interdit qu’ils s’imposaient tous les deux, il aurait tout balayer d’un revers de main pour la faire sienne ce soir, sur cette table à manger à leurs côtés. Il la remercia presque intérieurement de se lever et de remettre de la distance entre leurs deux corps. Pour ne pas envenimer la situation, Ian décida de parler de film et d’un plaid pour les accompagner le reste de la nuit. La bouche ouverte, prêt à répondre à sa première question, que la seconde la talonna et lui fit fermer la bouche quelques secondes « Oui » fut le seul mot qu’il prononça en finalité. Ian l’observa ensuite s’éloigner pour réchauffer son thé et lui adressa un maigre sourire alors qu’elle corrigea son impair précédent « Ce n’est rien… » souffla-t-il et renchérit d’un simple « Merci ». Bien évidemment que ce n’était pas l’idée du siècle au vu de leur attirance qui ne se dissipait pas le moins du monde avec le temps. Toutefois, Ian ne souhaitait pas la laisser seule pour la nuit. Il émit un petit rire au moment où Eli eut la sage décision de ne plus être son infirmière pour la suite des soins « Je pense que c’est plus sage, oui ». Il saurait étaler la crème sur son torse comme un adulte. Ce n’était pas la première fois qu’il était blessé. Son corps portait encore les stigmates de ses blessures en Irak. Alors un hématome… Il survivrait.
Sans vraiment d’étonnement, Eli condamna son intervention au night-club. C’était presque une habitude chez la jeune femme. Elle n’avait pas pu le faire concernant son altercation avec Robby, alors elle le faisait maintenant. Il justifia son acte et à quel point il s’était montré raisonnable par la suite en restant à sa place. Cela avait été difficile pour lui. Et lorsqu’il souffla son prénom, il poussa un soupir « Je sais Eli » et ajouta « Mais ne me dit pas que tu y parviens sans effort. Je me trompe ? ». Sinon elle n’aurait pas apaisé sa colère. Elle n’aurait pas pensé ses plaies. Elle ne l’aurait pas laissé lui ôter la robe qu’elle portait. Elle ne se sentirait pas en sécurité avec un terroriste. Si elle l’avait souhaité, elle n’aurait eu aucun mal à le faire sortir de chez elle. Mais elle n’en avait rien fait. Donc oui, ils s’étaient promis de ne pas s’attacher. Seulement, il y avait des moments plus difficiles que d’autres pour tenir une telle parole. Ce soir, par exemple. « Si tu ne m’accompagnes pas, je n’irais pas. Donc si Toby veut sa marchandise, il devra faire un choix ». Il était hors de question pour l’agent de partir en transaction seul ou en compagnie d’un autre membre de la cellule, surtout pas après ce soir, alors qu’il avait constaté qu’aucun n’était digne d’un semblant de confiance. C’était Eli ou personne. Pour ne pas évoquer de nouveau la soirée, Ian changea de sujet en se préoccupant de l’état mental et physique de sa partenaire et sourit « Un peu. C’est bien un peu ». C’était mieux que rien. Il se leva ensuite quand elle le convia à le suivre dehors. Il enjamba la fenêtre contre laquelle il prit appui et inspira l’air frais à plein poumons tout en fermant les yeux. Il les rouvrit ensuite et observa la ville devant eux. La vue était agréable et la ville silencieuse. Il récupéra une cigarette et le briquet sans un mot et en alluma une à son tour. Il apprécia le silence qui s’installait entre eux deux. Rien de pesant. Juste le silence. Aussi agréable pouvait-il être. Il tourna la tête vers Eli quand elle reprit la parole « Après ce soir, ce n’est pas moi qui vais te convaincre de rester ». Il pouvait comprendre. Et si elle quittait la cellule, d’une certaine manière, elle se mettait à l’abri des poursuites judicaires ou d’une probable mort. « Tu as peur d’y retourner ? ».
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Mer 21 Fév - 17:45
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Il commençait à avoir l’habitude. Elle était parfois un peu trop cash ou rude dans ses réponses. Elle n’avait pas vraiment imaginé qu’Ian passerait le reste de la nuit ici. C’était peut-être la première fois qu’elle lui présentait des excuses. Elle l’autorisa à rester, même si clairement, ce n’était pas la meilleure idée qu’ils avaient eu. Elle n’avait pas de canapé… seulement son lit. Alors… ils improviseraient le moment venu, quand ils seraient trop fatigués pour tenir debout. Eli aurait pu le mettre à la porte, elle lui avait dit de partir lorsqu’ils étaient arrivés ici… Maintenant qu’il était là, elle n’avait pas envie de le voir partir. Elle était consciente que c’était la présence d’Ian et sa bienveillance à son égard qui lui avait permis de se calmer. Eli passa son tour pour soigner le reste des blessures d’Ian. Elle savait parfaitement que si elle posait ses mains sur son torse nu… elle risquait trop gros pour seulement une nuit.
Ils en avaient parlé. Ils s’étaient même mis en garde, l’un comme l’autre. Ils ne devaient pas s’attacher l’un à l’autre. Seulement… le comportement d’Ian à son encontre, cette façon de s’interposer, de prendre sa défense… Il ne devait pas. Ça compliquait trop les choses… « -non… » non il ne se trompait pas. Il n’était pas le seul à lutter pour éviter ça. « -je sais que… » elle se passa une main sur le visage, comme chasser la fatigue. « -je sais qu’on devrait pas… jouer… mais… » elle se mordit la lèvre inférieure, puis elle regarda à nouveau Ian. « -mais j’ai adoré ça… et… » elle garda la bouche comme si elle cherchait comment finir sa phrase sans jeter de l’huile sur le feu. « -et je sais que ça complique les choses… » parfois elle se disait qu’elle ne ressortirait pas vivante, donc cet interdit qu’ils s’imposaient, était complètement débile. Et puis, elle s’accrochait de nouveau à ce job qui finalement, était tout ce qu’elle avait dans sa vie.
« -on est pas à la maternelle Ian. Il en a rien à foutre de tes états d’âmes. » se moqua gentiment la jeune femme. « -il trouvera un point faible chez toi pour faire du chantage. Ou bien il se passera de toi également… Des cinglés dans notre genre, il dois y en avoir d’autre… » elle allait devoir regagner sa confiance. Chier… Un léger sourire. Oui, un peu c’était mieux que rien. Eli décida de sortir fumer une clope. L’escalier de secours qui se trouvait devant la fenêtre était parfait pour cela. Elle alluma sa clope tant bien que mal avec son unique main, et donna le tout à Ian afin qu’il se serve comme il le souhaitait. Puis elle laissa le silence s’installer entre eux. Avant de faire un constat à voix haute. Elle ne s’attendait pas à cette réponse de la part d’Ian. Elle tira sur sa clope. Avant de faire un non de la tête. « -j’ai surtout peur de ce que tout ça crée en moi… » elle sourit pour elle-même avant de baisser les yeux sur ses pieds nus. « -t’as vraiment dû te dire que j’étais totalement tarée et incapable de me contrôler tout à l’heure… » elle montra sa main qu’il avait soigné. A nouveau, elle laissa passer un silence avant de d’ajouter avec une grande sincérité : « -merci d’être resté… » en prenant soin de ne pas le regarder.
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Mer 21 Fév - 18:53
Ian Edwards
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Ne pas s’attacher. Ils s’étaient mis d’accord sur ce point il y a quelques semaines. En vain. Eli avait beau lui rappeler qu’il ne devait pas s’attacher, ce n’était pas tâche aisée pour l’agent qui pourtant, savait mieux que quiconque les risques qu’il prenait à le faire. Sa réputation. Sa carrière. Peut-être même sa vie. Mais que pouvait-il faire ?! Elle lui plaisait. Il le lui avait déjà dit. Et il savait également que c’était réciproque, sinon il y a bien longtemps que la jeune femme l’aurait jeté hors de son appartement ce soir. Pourtant, elle avait pris le temps de prendre soin de lui et de ses blessures. Alors oui, ils s’étaient interdits de s’attacher, mais ils savaient aussi que ce n’était pas mission aisée que de contrôler leur attirance, de contrôler l’affecte qui venait s’y greffer avec le temps. Elle venait de le lui confirmer. Non, ce n’était pas facile. C’était une lutte de tous les instants de résister, de ne pas succomber au petit jeu qui s’était instauré entre eux, qui était si grisant. Ian savait qu’elle aimait ça, et cette manière de se mordre la lèvre inférieure le fit sourire « J’adore ça aussi Eli. Ne crois pas le contraire ». Lui aussi s’était délecté de son aveu dans le night-club, de cette lueur d’envie dansant dans ses prunelles noir de jais « C’est excitant, grisant. Ce frisson à chaque caresse… Cette envie irrépressible de s’embrasser, cet interdit… » et se racla la gorge en préférant se taire maintenant à ce sujet, occupant sa bouche avec une gorgée de thé. Lorsqu’il eut reprit contenance, il ajouta « Ce n’est pas seulement ça… Sinon ça serait simple. Une nuit et on passe à autre chose. Mais on sait tous les deux que ça ne suffira pas. C’est pour ça qu’on ne doit pas succomber. C’est trop compliqué dans notre situation ». Il suffisait de se souvenir de la réaction de Robby, de cette manière dont il s’était saisit du visage de la jeune femme en pensant qu’ils avaient une aventure. Si ça se produisait, que serait-il capable de lui faire endurer pour cet affront ?! Il avait aussi sa carrière et c’était toute sa vie. Il n’avait plus que le FBI dans son existence aujourd’hui. À l’issue de la mission, elle serait tuée ou emprisonnée, et lui ?! Il n’aurait d’autres choix que de reprendre le cours de son existence, comme si de rien n’était. Est-ce que ça valait une nuit tous les deux ? Il n’en était pas certain.
« Tu sais, tu peux me le dire sans te foutre de ma gueule » avait répliqué aussitôt l’agent à la jeune femme, arborant un petit sourire en coin « Je n’ai aucun point faible » répliqua-t-il ensuite avant d’ajouter après un soupir de lassitude « Il ne te reste plus qu’à t’excuser… » et cette idée ne devait pas la séduire tout particulièrement. Bien au contraire. Eli allait devoir mettre son égo de côté pour garder sa place au sein de la cellule. Eli avait raison, une cigarette n’était pas de trop. Il la talonna jusqu’à l’extérieur et alluma également une clope. Lui qui avait arrêté depuis des années. Une infiltration et il reprenait ses vieux travers. Un regard pour sa partenaire qui hésitait à tout arrêter. Si elle s’attendait à ce qu’il la contraigne à rester, c’était peine perdue. Pas après ce soir. Sa manière de penser était légitime. S’il n’était pas ici en tant qu’infiltré, il aurait sûrement fait le même choix, en espérant ne pas se faire exécuter par le chien de garde de Toby par crainte qu’il dévoile tout aux autorités compétentes. C’était une autre paire de manches ça aussi… « Tu parles de ton envie de le tuer tout à l’heure ? » et sourit « J’ai trouvé ça sain d’esprit si tu veux mon avis ». Le contraire l’aurait inquiété. Il tira une taffe et tourna à nouveau la tête en direction d’Eli « Il y a des gens qui éclatent des miroirs et d’autres qui gardent le silence » et haussa les épaules « Chacun sa manière de gérer ce genre d’évènements » et lui adressa un sourire complice. Il n’était pas ici pour la juger de quoi que ce soit. Il inspira de nouveau la fumée qu’il recracha en direction du ciel, et posa ses yeux sur la jeune femme, surprit de sa sincérité « On est une équipe » murmura-t-il. Ian écrasa sa cigarette dans le cendrier et leva la tête en direction du ciel étoilé « J’ai toujours aimé cette heure de la journée. Très tôt le matin. Parfois, ça sent les viennoiseries quand tu passes près des boulangeries à cette heure-ci » et reporta son regard sur Eli « Tu as sommeil ? ».
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Mer 21 Fév - 20:21
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Comment est-ce que c’était possible ? Rien qu’à sa façon de dire son prénom, cela affolait son rythme cardiaque. Elle ne put s’empêcher de sourire derrière sa tasse à mesure qu’il mettait des mots et encore des mots sur tout ça. Elle eut presque envie de le supplier de se taire. Heureusement Ian décida de s’arrêter tout seul. L’un comme l’autre parvenait à se raisonner. A ne pas franchir cette ligne. Il était sorti de la pièce tout à l’heure, elle avait évité de le regarder pendant qu’elle le soignait… il y avait tellement de contrôle pour éviter de faire n’importe quoi. « -non… » souffla Eli pour confirmer. Ça ne suffirait pas. « -sauf si tu es vraiment un amant aussi nul que tu le décris… » avait elle ajouté en échangeant un regard complice avec lui et un vrai sourire. Ils étaient d’accord. Ça ne suffirait pas. Et il ne serait pas un mauvais amant si jamais ils passaient à l’acte. « -je sais… » la relation qu’ils avaient actuellement, compliquait déjà les choses. Alors si jamais ils allaient plus loin… Impossible. Elle ne voulait pas qu’Ian soit encore plus prit pour cible par Robby. Pas à cause d’elle.
Aucun point faible ? Il semblait bien sur de lui. Alors elle releva les yeux sur lui, et répondit : « -c’est moi ton point faible Ian. » il ne l’avait pas encore comprit ? Il ne s’en était pas rendu compte ? Il était peut-être arrivé dans la cellule avec des idées, des projets, et surtout aucune faille apparente. Ce n’était plus le cas. Cette attirance entre eux avait créé une menace haut dessus de la tête d’Ian. Et ils n’avaient pas été assez vigilant ou intelligent pour parvenir à cacher tout ça convenablement. « -jamais de la vie. » oh non, elle n’allait pas faire des excuses à Tobby. Elle avait dit cela avec une pointe de folie dans la voix. Dans le genre même pas en rêve ! Je ne m’abaisserais pas à ça avec ce con. « -je vais trouver autre chose… Mais je ne vais surement pas m’excuser platement. Techniquement j’ai prouvé ma loyauté. » un haussement d’épaules : « -la menace de mort, c’est pas la première fois, il est habitué à force. » elle se leva pour prendre ses clopes. « -je vais faire profile bas. Dire oui bien gentiment et ça passera. » elle n’avait pas vraiment le choix.
Une fois dehors, elle garda le silence quelques minutes, avant d’évoquer sa stabilité mentale et les doutes qu’Ian avait dû avoir. C’était normal qu’il puisse la juger complètement folle. Elle sourit en tournant la tête vers lui. « -sérieusement ? » elle ne s’était pas attendue à cette réponse. « -je t’imaginais pas faire partie de la deuxième catégorie… » non, elle pensait clairement qu’il était du même genre quelle. Mais ce soir il lui avait prouver le contraire. Et tant mieux finalement qu’ils n’étaient pas similaire sur ce point-là… sinon la soirée se serait passer de façon bien différente. Elle le remercia. Et sourit de nouveau à ses mots. Si il savait… Il allait tellement la haïr après… En l’écoutant parlé de viennoiserie au petit matin, elle eut presque envie de poser sa tête sur son épaule. Mais c’était interdit… leur interdit. Elle écrasa sa clope à son tour et répondit : « -pas vraiment… mais si tu veux dormir, prends mon lit. Je changerais pas les draps par contre… » trop la flemme et une seule main valide, qu’elle fit bouger doucement devant eux. « -j’ai toujours très peu dormi… encore moins depuis la mort de Byron… »
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Dans leur relation, persistait une espèce de disparité troublante. Ils parvenaient à tout contrôler. Les sourires, les regards, les gestes voire même quelques caresses, des effleurements, ainsi que cette étrange attirance qui prenait une certaine ampleur au fil du temps. Mais à la fois, ils ne maîtrisaient rien. Les sourires. Les regards. Les effleurements. Cette attirance entre eux deux. Cet attachement qu’ils s’étaient interdit d’éprouver. Ils ne parvenaient pas à se défaire l’un de l’autre, malgré leurs vaines tentatives de s’imposer une certaine distance. Ils pourraient succomber à ce désir charnel qui ne faisait que croître leur frustration, mais ils savaient tous les deux que ça ne pourrait se résumer à une seule et unique nuit. Parce qu’ils savaient que ça laisserait une sensation de pas assez impossible à combler. Peu importe le nombre de fois où ils se donneraient l’un à l’autre. Ça ne serait jamais suffisant. Bien évidemment, il restait toujours le mensonge qu’il laissait planer sur ses aptitudes en la matière. Si seulement c’était vrai, alors tout pourrait être résolu en une seule et unique tentative. Mais il n’en était rien. Il le savait. Elle aussi. Et son sourire qu’il arborait en cet instant le trahissait tout autant, et pourtant, il poursuivait sur cette ligne directrice qu’il avait instauré dès leur rencontre « Tu devrais demander à Debby ce qu’elle en pense ». C’était une exception avec des circonstances atténuantes. Il n’avait jamais désiré la serveuse. La seule qu’il souhaitait, c’était celle qui se trouvait devant lui. Mais ils exerçaient au sein d’une cellule où le moindre faux pas était puni de mort. Robby n’attendait que cela. Qu’il succombe aux charmes d’Eli et il aurait alors toutes les raisons de le tuer comme il le désirait tant depuis son arrivée au sein du groupe.
Et après cette soirée et leur altercation, ce dernier devait prendre un malin plaisir à imaginer la manière dont il allait pouvoir lui nuire au moindre faux pas de sa part. Quant à Toby, il se moquait bien de connaître ses états d’âmes. Tels étaient les mots employés par la jeune femme. Il chercherait sa faille. Son point faible. Ian prétexta n’en avoir aucun, mais Eli n’était pas dupe et lui rappela à son bon souvenir qu’elle était sa faille. L’agent la fixa un instant sans mot dire et souffla « Je n’ai pas envie qu’ils te fassent du mal pour m’atteindre ». Avouer à voix haute qu’elle était son point faible, c’était le rendre réel. Eli venait de le rendre réel en le faisant avouer, et il ne souhaitait pas qu’elle devienne un levier pour qu’il puisse obéir aveuglément à Toby. C’était inenvisageable. Pourquoi avait-il fallu qu’elle soit membre de cette cellule ?! Tout aurait pu être plus simple… Il ne restait plus qu’à sa partenaire de s’excuser auprès de leur dirigeant. Enfin, c’était l’idée première, mais c’était notamment hors de question pour cette dernière qui s’y opposa d’une manière qui fit rire l’agent « Tu n’as qu’à le dire que c’était une idée de merde ». Parce que ça sonnait ainsi. « Tu penses que ça lui suffira pour les deux prochains mois ? » et esquissa un sourire « Oui. Ça fait deux fois en un mois » et grimaça à cette pensée. Il ne faisait aucun doute que tôt ou tard, ça serait la menace de trop pour ce dernier. « Dire « oui » à tout ou… » répliqua-t-il en esquissant un petit sourire en coin.
Ils se laissèrent envelopper par un silence apaisant lorsqu’ils prirent place sur l’escalier de secours bordant l’immeuble de la jeune femme. C’était agréable. Pas un bruit, à l’exception d’une voiture ou deux, de temps à autre. Il posa son regard sur Eli qui semblait surprise de sa réponse « Si tu étais revenue calme et sereine, en jubilant d’avoir tenté de tuer tous ces gens, ça aurait signifié que je m’étais trompée sur toi et que tu m’avais mentit tout ce temps » et haussa les épaules « Ta réaction était donc légitime ». Cela signifiait qu’elle avait entièrement sincère avec lui lorsqu’elle lui confiait désapprouvé la tuerie programmée par la cellule. Toutefois, il en avait presque oublié son rôle d’infiltré en cet instant, en laissant l’agent s’exprimer depuis leur retour du night-club. Il aurait dû condamner son comportement à l’encontre de Toby et lui rappeler que c’était pour cela qu’elle avait signé. Il avait donc sauvé les meubles, si l’on pouvait dire cela ainsi, en renouant avec le discours qu’elle tenait depuis leur rencontre. « Je sais » et lui sourit « C’est celui que je tente de dissimuler au mieux… » pour qu’elle ne s’attache pas davantage, pour ne pas compromettre l’opération également. Mais ce soir, il avait été incapable d’agir autrement. C’était lui. C’était sa nature profonde. C’était sa manière de gérer la situation, et il n’en connaissait pas d’autres. Cela avait également permis à Eli de retrouver une certaine sérénité.
Ian changea radicalement de conversation en évoquant le fait qu’il aimait cette heure de la nuit, l’odeur des viennoiseries fraichement sortie du four. C’était l’agent qui aimait cela. Plus d’une fois, en rentrant du bureau au beau milieu de la nuit, il prenait le temps de s’arrêter pour déguster une brioche encore chaude dans la boulangerie au coin de sa rue. Il reposa son regard sur Eli qui n’avait pas sommeil. Un sourire étira de nouveau ses lèvres « Si tu as sommeil durant la nuit, tu voudras sûrement dormir un peu. Je peux prendre le sol. Ça ne sera pas la première fois » répliqua-t-il en souvenir du motel le premier soir où ils avaient travaillé ensemble. « Tu devrais te reposer ce soir. Tu en as besoin. Je veille sur tes mauvais rêves » et se détacha du rebord de la fenêtre, embrassa son front en murmurant un « Bonne nuit mon ange » et enjamba la fenêtre pour retourner dans l’appartement. Il n’était pas particulièrement spacieux et n’eut donc aucun mal à trouver la chambre. Il prit le temps de retirer ses chaussures, ses chaussettes, son pantalon ainsi que sa veste de costume, sa chemise et son arme. Il garda son boxer et son débardeur, puis prit place dans les draps, se plaçant au bord du lit afin que la jeune femme ait tout l’espace nécessaire pour venir dormir cette nuit.
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Charly
Mer 21 Fév - 21:53
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Les choses étaient bien plus simples lorsqu’elle faisait équipe avec Byron. Elle savait qui il était, et qu’il était agent, tout comme elle. Sans compter qu’il n’y avait jamais eut d’attirance entre eux. Mais Ian avait débarqué et cela lui compliquait la tâche. Parce que c’était devenue une sorte de lutte permanente. Devoir contrôler ses gestes, ses mots, cette attirance et cette envie de lui. Eli avait souri lorsqu’il avait évoqué Debby. Elle n’irait rien lui demander du tout, et elle ne saurait jamais si Ian était un bon amant ou non. C’était ainsi. Et ça ne pouvait être autrement. Elle avait trop à perdre. Sans compter leur sécurité respective.
Quant à faire des excuses à Tobby, c’était également hors de question. Elle avait prouvé qu’elle était capable d’aller jusqu’au bout des choses. Même si elle avait menacé de le chef du groupe et souligner le fait qu’il ne serait pas présent pour les protéger le jour J. Parce que c’était son rôle à elle. Parce qu’elle avait été engagée pour ça. La bombe, le virus… ce n’était pas à elle de s’en occuper. Chacun avait son rôle à jouer. Alors, elle allait se faire discrète, exécuter les ordres sans faire de vague, et ça allait se tasser. « -il devra faire avec. » non, elle ne présenterait pas d’excuses. Parce que ce soir, à la base, elle avait fait son job. Ils avaient mené à bien la transaction. Si seulement l’agence avait lancer l’assaut et mit un therme à tout ça. Mais comme Ian venait de le souligner, il restait encore deux mois à tenir. Finalement, ça n’était pas très long… à comparé du temps qu’elle avait déjà passée dans le cellule. Elle tiendrait le coup. Et ensuite, elle prendrait deux mois de vacances. Pour oublier. Pour se faire oublier. Pour tenter d’oublier Ian aussi. Elle avait souri au sous-entendu : « -pas avec lui… » il comprenait ce qu’il voulait.
Le besoin de nicotine se fit sentir, et elle invita Ian à l’accompagner, juste pour savourer l’air de la nuit. « -tu n’imagines pas comme j’ai dû me faire violence pour balancer ce flocon au sol… » ça avait été une décision horrible à prendre. Tuer des innocents juste pour le plaisir de Tobby… c’était haut dessus de ses forces. Et plus le temps passait et plus elle voulait croire qu’elle n’était pas la seule. Ian non plus n’aimait pas cette idée, malgré ce qu’il disait. L’homme qui était assis à côté d’elle ce soir, n’était pas un dégénéré assoiffé de sang. Seulement quelqu’un que la société avait maltraité et qui souhaitait se venger.
« -ne dis pas n’importe quoi. » s’il était encore ici, c’était pour elle. Pas pour dormir par terre. Autant rentrer chez lui. Alors il pouvait prendre le côté du lit qu’il voulait. Elle survivrait à ça. « -dans un moment… » avait elle soufflé. « -tu vas surement ronfler dans moins de trente minutes, tu ne vas veiller sur rien du tout ! » s’amusa la jeune femme. Le côté fleur bleu… elle trouvait cela attendrissant. « -dors bien… » avait elle ajouté avant de le laisser partir. Eli poussa un long soupire en glissant ses mains dans ses cheveux. Elle grimaça à cause de sa main blessée. Une grosse demi heure plus tard, elle décida de rentrer, ferma la fenêtre, la porte à clé et se saisit de son téléphone. Elle lança l’appli de rencontre et écrivit : on doit se voir. Puis elle avança vers la chambre, restant quelques minutes à observer Ian dormir, l’épaule collée au montant de la porte. Silencieusement, elle gagna l’autre côté du lit, retira son pull et se glissa sous les draps. Elle hésita quelques secondes, avant de venir se blottir dans le dos d’Ian. Elle huma sa peau, le nez contre son épaule. C’était tout ce qu’elle pouvait s’autoriser. Et c’était déjà trop.
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Manhattan Redlish
Mer 21 Fév - 22:50
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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La jeune femme ne comptait pas abdiquer face à Toby, et même si Ian la soutenait en ce sens, une part de lui ne pouvait s’empêcher d’envisager le pire. Toutefois, il passa sous silence ses craintes, et rétorqua un simple « Pourvu qu’il accepte de le faire ». Que se passerait-il si jamais ce dernier ne souhaitait pas faire avec, comme le disait si bien Eli ?! Est-ce que cette dernière finirait jetée de l’autre côté d’un pont, avec une balle dans la tête, comme ils l’avaient fait avec Byron ? Cette idée le terrifiait presque, et ne souhaitait pas y songer davantage. Plus il démontrait son attachement à la jeune femme, et plus il prenait le risque qu’elle devienne réellement une corde sensible avec laquelle Toby et Robby pourraient jouer selon leur bon vouloir afin de le faire plier à l’ensemble de leur volonté. Il n’était pas sûr de dire « oui » à tout en ce qui le concernait. Quoique, sa partenaire non plus. Tout du moins, pas avec le dirigeant de la cellule, mais avec lui… Peut-être bien. Elle jouait et ça le faisait sourire. Il se résonna et décida de ne pas renchérir davantage, répliquant seulement un « Hummmm » qui en disait long sur ce qu’il avait compris de son sous-entendu. Néanmoins, ils ne devaient pas jouer davantage ce soir. Ils étaient dans le même appartement, et il n’y avait personne pour les interrompre si jamais ça dérapait entre eux deux. Prendre l’air était donc une idée pertinente pour éviter de poursuivre ce petit jeu. La clope entre son index et son pouce, il écouta avec attention la femme posée sur les marches à ses côtés « Crois-le ou non, j’en ai une petite idée ». Il ne s’étala pas davantage sur les propos qu’il venait de tenir. Cela signifiait qu’il l’a connaissait suffisamment pour comprendre que ça avait été difficile pour elle ce soir de jeter cette fiole au milieu de tous ces gens. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il n’en serait pas capable le jour venu. Ian devait maintenir ce doute dans l’esprit de tous les membres de la cellule, la jeune femme y compris. Il aurait aimé tout lui avouer, mais ça restait un risque qu’il n’était pas prêt à prendre. C’était la mettre en danger, et elle l’était suffisamment à son goût.
Au fil de leur conversation, la tension de cette soirée était redescendue peu à peu, laissant ainsi la fatigue l’accabler à son tour. Il aurait préféré passer la nuit sur un canapé, mais proposa le sol. Un sourire avait étiré les lèvres de l’agent en l’entendant le contredire « Très bien Madame » et se détacha du mur « Je n’ai pas besoin d’être éveillé pour ça. J’ai des super-pouvoirs » avait-il renchérit avant de déposer un baiser sur son front pour lui souhaiter une bonne nuit. Il s’était par la suite rendu dans la chambre et avait pris le temps de retirer son costume sombre, sûrement tâché de quelques gouttes de son sang. Il s’était ensuite glissé sous les draps de la jeune femme dont il en huma le parfum. Son odeur était présente partout. Il ferma les yeux et sombra bien vite dans les bras de Morphée. Ian n’ouvrit les yeux qu’au moment où il sentit un mouvement dans le lit. Depuis l’armée, il peinait à dormir sur ses deux oreilles. Les paupières toujours closes, encore bien enfoui dans sa torpeur, Ian sentit la jeune femme venir se blottir dans son dos. Il hésita un instant et se retourna avec lenteur, entourant son corps de ses bras, murmurant un « Juste ce soir » encore endormi et retomba aussitôt dans la suite de son rêve. Le réveil se fit tout en douceur, réveillé par le souffle régulier d’Eli toujours dans ses bras. Il se mit à sourire en l’observant quelques secondes, et dégagea délicatement une mèche de cheveux de son visage. Il jeta un coup d’œil à sa montre. Il était presque neuf heures. Il s’extirpa des draps avec délicatesse pour ne pas la réveiller. Une demi-heure plus tard, Ian franchissait de nouveau le seuil de la chambre à pas de loup et déposa un mot sur l’oreiller : Je suis rentré prendre une douche et me changer. Je reviens dans moins d’une heure. J'ai ramené des brioches moins chaudes que toi, mais ça devrait te mettre en appétit. Ne mange pas tout !
À peine eut-il franchit la porte de son studio, qu’il jeta tour à tour chacun de ses vêtements dans le linge sale et se glissa aussitôt sous une douche chaude… puis froide qui lui tira un cri de surprise « Chaudière à la con ! » avait-il alors grogné non sans crispation. Il termina la douche en toute hâte, enfila un jean, un pull et une veste de costume. Chaussures aux pieds, il récupéra ses clefs et son portable, et envoya un message à son agent de liaison : La chaudière déconne. On doit en parler. Quinze minutes plus tard, il frappait à la porte d’entrée de l’appartement d’Eli et attendait patiemment qu’elle vienne lui ouvrir, lisant le message de son agent de liaison : Je viens la réparer ce soir vers 18 heures.