J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Lorsqu’elle identifia Doc accoudé au bar, elle su que son instinct n’était pas mort. Elle avait vu juste. Il y avait bien anguille sous roche. Cette mission était un test. Pour elle ? Pour Ian ? Ils étaient tous ici. Eli était restée de marbre en sentant la main d’Ian dans dos. Il devait être tellement soulagé d’avoir mené à bien cette opération, qu’il n’avait rien vu. Ça se comprenait. Ils n’étaient pas tous ici pour lui. Mais bien pour elle. La belle brune n’avait jamais prit de pincette ou un ton mielleux pour parler à Tobby. C’était peut-être le cerveau des opérations, mais elle avait toujours des infos compromettante à son sujet. Ils s’étaient rencontré sur un trafic d’information. Il savait qu’elle pouvait faire exploser sa crédibilité d’un coup. Raconter à tous ici présent, ce qu’il avait fait lorsqu’il avait prit un flingue sur le tempe. Elle devait bien l’avouer, il avait évolué depuis. Grandit. Autant en maturité qu’en folie. Alors elle s’était adressée directement à lui, sans trembler. « -et ba doute pas. » avait elle répondu avec son petit ton provocateur, le prenant pour un con.
Intérieurement, elle espérait qu’Ian ne bougerait pas. Encore moins les agents qu’elle avait vu dans la salle. « -oh vous avez discuté… c’est mignon ça… » Ian ne comptait pas visiblement. Ou alors il s’était bien foutu de sa gueule. C’était possible. Elle détestait cette idée et la chassa rapidement avant de lui laisser le temps de contaminer son esprit. « -Byron était agent du gouvernement d’après te dire. C’est de ça dont tu me soupçonnes ? Ou seulement de pas assez de sucer ? » Tobby la dévisagea puis tourna avec lenteur le visage vers Robby et Ian qui jouait à qui à la plus grosse. Eli soupira, comme si cela l’agaçait fortement. Un regard discret pour Max et Jiminy. Ils semblaient impuissants ou mal à l’aise, aller savoir. Pas assez brave pour dire quoi que se soit en tout cas. Lorsqu’Ian eut décidé de rentrer bien gentiment dans le rang, Eli regarda à nouveau Tobby. « -et donc on fait quoi ? Qu’est ce que tu veux que je fasse pour que tu dormes mieux la nuit ? » Tobby sourit et tendit une main. Elle regarda sa main, puis son visage. Il voulait la mallette. Elle soupira et le lui donna. « -vous me la surveiller les copains ?! » clama-t-il avant de prendre la direction des toilettes, mallette en main.
Robby en profita pour venir se placer juste en face d’elle alors qu’Eli avait fait trop pas pour s’éloigner d’Ian. Elle finit par lever les yeux sur Robby : « -tu l’as baisé ? » « -qui Tobby ? » il lui attrapa la menton. « -je te parle de l’autre connard juste là. »« -je te conseille de me lâcher si tu tiens à tes bijoux de famille. » avait elle maladroitement articuler alors qu’il lui tenait toujours le visage. Il baissa les yeux, et pu voir la brillance d’une lame, pointée sur son entre jambe. Il se résigna et la lâcha : « -Eli… tu nous fais quoi là ? »« -je te retourne la question ! »« -c’est sa faute… depuis qu’il est là… tu… » elle détourna le visage en roulant des yeux. « -arrêtes de dire n’importe quoi putain ! » elle ne comptait pas jouer les victimes ou supplier qui que se soit. Tobby se pointa à nouveau. Il lui glissa dans la main une fiole dans lequel se trouvait une sorte de poudre blanche. Elle le fixa du regard : « -Non. » elle avait comprit ce qu’il voulait. « -t’as pas vraiment le choix chérie. Soit tu te démerdes à balancer ça dans le ventilation, soit je te descends comme j’ai descendu ton pote. » Si elle faisait ça, elle irait en prison jusqu’à la fin de sa vie. En tant qu’infiltré, il y avait des limites qu’elle ne devait pas franchir. « -comment tu veux que je fasse ça ? On va tous y rester aussi si j’ouvre ce truc ici. T’es au courant de ce que ça déclenche cette merde ? »« -ouhh oui ma belle. Je sais… et tu vas te démerder. Nous on va partir. Je te laisse trente minutes. Si d’ici trois jours y’a rien aux infos, je saurais que tu as merdé. » C'était quoi ce plan de merde? Dans les deux cas elle était niquée!
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Ian Edwards
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Entièrement focalisé sur la transaction, Ian n’avait pas prêté attention à la foule environnante. Ainsi, il n’avait pas remarqué la présence de certains agents de la CIA, et encore moins celle des membres de la cellule. Ce qui n’était pas le cas de la jeune femme qui avait marqué un arrêt au milieu des clients du night-club. Elle les avait repéré. En finalité, son instinct s’était réveillé pour des raisons pertinentes. La jeune femme avait eu le discernement nécessaire pour comprendre que ce n’était pas lui qui était testé par Toby, mais bel et bien elle-même. Évidemment, cela importait peu qu’il soit le leader de la cellule pour cette dernière, elle avait décidé de le confronter sans vaciller devant lui. Quant à Ian, qui se trouvait à tout juste un pas derrière elle, prit pleinement conscience qu’il était vu comme un allié de la jeune femme. Ou alors il n’avait pas été mis dans la confidence uniquement parce qu’il n’était finalement que le nouveau. Assez présent pour diriger une transaction, mais bien moins quand il s’agissait des manigances de Toby. Ce dernier semblait la soupçonnait d’être un agent ou de manquer de loyauté à son égard. Il n’avait pas vraiment comprit le fond de sa pensée, tout simplement parce que son attention était portée sur Robby qui faisait barrage. Le chien de garde. Il se trouva relativement convainquant dans le ton employé pour contraindre ce dernier à s’écarter de sa personne et prit la parole à son tour. Il fut rapidement remis à sa place de nouveau venu et n’eut d’autres choix que de se taire. Toute l’opération reposait sur ses maigres épaules. Mort, il ne pourrait protéger personne. Il devait prendre conscience que la jeune femme n’était pas sa priorité… Il fronça les sourcils en observant le gourou s’éloignait avec la valise d’anthrax. Il manigançait un mauvais coup. Cela ne faisait aucun doute.
Et pendant que le chat n’était pas là, les souris dansaient. Enfin, plus particulièrement Robby qui se saisit du visage de sa partenaire devant ses yeux. Il sentit ses poings se refermer sur eux-mêmes et sa mâchoire se serrer face à ce geste. Ian n’avait jamais été un adepte de la violence, et encore moins sur les femmes et les enfants. Alors le voir agir de la sorte avec celle pour qui il prétendait éprouver des sentiments… Il confirmait son jugement le concernant. Il n’était qu’un enfant de salaud. Une raclure qui méritait la prison à perpétuité avec tous les sévices dont pouvait profiter ce genre d’individu dans ces endroits-là. Bien évidemment, il aurait pu intervenir, mais Eli avait été clair ce soir. C’était elle qui veillait sur lui et pas l’inverse. Elle le lui prouva en pointant une lame sur l’entrejambes du pyromane. À sa place, il ne se serait pas fait prier pour enfoncer la lame dans sa virilité. Une jolie castration pour s’assurer que ce dernier ne donne aucun descendant à ce monde. Toujours à sa place, il posa son regard sur Toby qui revenait jusqu’à eux et fronça les sourcils en remarquant le geste qu’il eut à l’attention d’Eli et sa réponse. L’agent déglutit avec lenteur en entendant la consigne qu’il venait de lui donner. Si elle n’obéissait pas, elle périrait dans quelques jours… Ian aurait voulu intervenir, mais il n’était pas infiltré pour la protéger elle. Si la jeune femme mourrait, cela n’aurait aucune incidence sur la tuerie qu’ils avaient orchestré. Si lui périssait… C’était des familles qui risquaient de mourir. « Tu viens le nouveau » avait répliqué Jiminy, le ramenant à la réalité. Il passa aux côtés de la jeune femme, échangeant un regard à son égard. Il aurait aimé rester. Réellement. Obéissant, il suivit le groupe jusqu’à l’arrière du night-club donnant sur une petite ruelle où se trouvait les poubelles et l’escalier qui menait au sous-sol de l’établissement, dans lequel était stocké toute la marchandise.
Il descendit les quelques marches menant à la ruelle avec une lenteur extrême pendant que Robby et Toby riaient de bon cœur, évoquant leur petite mise en scène. Il avait pourtant prévenu la CIA et n’avait reconnu aucun visage dans la foule… « Ne fait pas cette tête le nouveau ! Elle va s’en sortir, tu verras. Sinon, eh bien tant pis ! » jubila Robby en écartant les bras. Il n’en fallait pas davantage pour l’agent qui se rua sur lui « Tu fermes ta gueule, tu m'entends ! ». Au sol, Ian lui assena un premier coup dans la mâchoire, mais il se prit rapidement un coup de front de la part de ce dernier, le sonnant suffisamment pour que le pyromane retourne la situation. Dos au sol, il reçu un premier coup dans la mâchoire et l’autre dans le torse. « Elle n’est pas à toi ! Tu n’es personne pour elle. Son jouet, tout au plus ! » avait répliqué Robby qui arborait fièrement un sourire carnassier. Ian lui décrocha une droite qui fit basculer son adversaire au sol, et alors qu’il s’apprêtait à se ruer de nouveau sur lui, il fut interrompu par le Cricket et Max qui le retint « C’est fini vous deux ! ». Jouant des épaules, il parvint à s’extirper de l’emprise de ses deux camarades et saisit le pyromane par la veste pour le plaquer contre le mur « Qu’est-ce que tu vas me faire mon joli ? ». Il aimait le pousser à bout. Il souriait de toutes ses dents marquées par le sang que l’agent avait fait couler. Il relâcha son emprise après l’avoir poussé une nouvelle fois contre le mur. Il cracha le sang qui stagnait dans sa bouche aux pieds de son adversaire « Sale con » et se dirigea en direction de Toby « Tu vas me frapper moi aussi ? N’oublie pas que j’ai un droit de vie et de mort sur ta petite gueule ». Il hocha lentement de la tête et finit par demander « Pourquoi ? ». Il sentit le regard de son interlocuteur se poser sur lui avant de répondre un « Parce que j'en ai le droit. Est-ce que mes méthodes te dérangent ?». Il hésita une seconde et souffla un «Non. Je voulais juste savoir.». Ian aurait pu répliquer davantage, mais s'abstint. Il devait rester silencieux, se montrer discret. Il était infiltré pour empêcher la cellule de poser des bombes dans Washington. Il s’approcha donc de Jiminy « Tu as une cigarette ? » « Non. Il n’y a que Eli qui fume ici ». Il jeta un coup d’œil à la porte en métal qui séparait l’intérieur de l’extérieur, et il se surprit à prier pour qu’elle s’en sorte indemne…
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Lun 19 Fév - 20:42
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Eli savait, elle l’avait senti qu’elle devait rester sur ses gardes. Lorsqu’elle les avait tous vu là, présent dans le night club, elle savait que c’était pour elle et non pour Ian qu’ils étaient venus. Le test était pour elle. Mais ce n’était pas la transaction. Non, Tobby lui avait réservé une petite surprise. Une mise à l’épreuve. Elle aurait pu en faire des caisses, le supplier, lui dire qu’il se trompait à son sujet. Mais elle garda surtout son self control et resta fidèle à elle-même. Tobby la connaissait assez pour savoir qu’elle n’allait pas s’écraser. Lorsqu’il disparut, Robby ne se priva pas pour venir lui faire son petit numéro d’homme viril à deux balles. Encore une fois, elle ne se laissa pas démonté, et menaça directement, physiquement l’homme qui voulait lui montrer sa supériorité. Heureusement, Ian resta bien tranquille de son côté. Elle n’avait pas le temps pour gérer une bataille de coq.
Lorsque Tobby revint, l’ultimatum tomba. En voyant le petit flacon, elle comprit tout de suite ce qu’il voulait qu’elle fasse. C’était un non catégorique. Il ne lui laissa pas vraiment le choix ou encore la possibilité de négocier. Il lui demanda même de faire une photo, pour être certain qu’elle ne se foutait pas de sa gueule. Le flacon au creux de sa main, elle les regarda quitter les lieux. Un dernier regard pour Ian. Puis elle se retrouva seule. Son cœur prit de la vitesse, son cerveau avait du mal à trouver une solution qui ne la mets pas dans la merde, voir pire. Pourtant elle était dos au mur. Elle devait prouver sa loyauté et qu’elle était capable de faire cela. Sinon… elle allait y passer. Une demi-heure… elle avait encore le temps. Elle bougea dans la pièce, et rapidement se rapprocha d’un des agents sous couverture qu’elle avait rapidement repéré. Elle lui demanda son téléphone. L’appel fut bref et discret. Elle voulait avoir des consignes. Elle expliqua les fait à son supérieur. On lui annonça que l’intervention n’aurait pas lieu ce soir. Elle jura et lui demanda de l’écouter parce que le temps pressait. Si elle jetait ce flacon, cela allait avoir des conséquences. Pour tous les gens ici présent, mais aussi pour elle. Eli pouvait finir en prison. Elle voulait une assurance. Un ordre directe pour se couvrir. Elle finit par l’obtenir. Un soulagement l’envahit. Elle raccrocha et vit les trois agents présents quitter les lieux. Sympa…
Elle n’entendait plus la musique, seulement son cœur qui battait dans ses oreilles. Demain elle serait peut-être malade… Et des gens allaient mourir. On lui avait dit qu’il valait mieux ici, que de faire foirer toute l’opération. La plus part des gens présents étaient impliqués dans des trafics louches. Cela ne l’aidait pas vraiment. Ça restait des personnes… Pourtant, elle finit par le faire. Elle brisa le flacon au sol, fit la photo et se tira le plus vite possible. C’était volatile, avec les mouvements des danseurs, cela allait se répandre. La jeune femme gagna la sortie de secours. Ils étaient tous là. Dans la ruelle. A l’attendre. Elle brandit son téléphone sous le nez de Tobby : « -t’es content ? » il se mit à sourire, puis à rire et enfin à applaudir. « -bravo ! Tu vois quand tu veux ! » il était sérieux ? Elle resta figée sur place. « -je voulais seulement m’assurer que tu serais capable d’aller jusqu’au bout. C’était de la farine. » elle plissa les yeux. Son sang ne fit qu’un tour : « -espèce de fils de… »
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Lun 19 Fév - 21:21
Ian Edwards
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La mise en garde de Robby la veille s’était concrétisée, au même titre que les craintes d’Eli. Au milieu de la foule qui dansait en toute insouciance, de la musique qui se répercutaient sur les murs et qui en devenait presque inaudible sous l’effet de l’adrénaline qui se diffusait dans les veines de l’agent, ils étaient tous réunis afin d’éprouver la loyauté de la jeune femme à la cellule. Ian aurait pu intervenir à maintes reprises, mais après une vaine tentative, il avait fait le choix de rester à sa place. Après tout, il n’était que le nouveau. Peu importe qu’il soit parvenu à gérer la transaction avec habilité et professionnalisme, il était et resterait le nouveau. Et pour le moment, il n’avait que peu d’importance dans l’entreprise de Toby qui se préoccupait uniquement de son porte-flingue. Bien évidemment qu’un conflit intérieur avait eu lieu au moment où il quitta le night-club, laissant Eli seule pour gérer l’ultimatum de leur leader. Devait-il prendre le risque de compromettre la mission pour la sauver ou la laisser gérer la situation, au risque qu’elle périsse à l’issue. Finalement, la décision était facile. C’était de vivre avec qui était le plus difficile. La vie de la jeune femme ne valait pas celle des centaine de personnes qu’il était chargé de protéger en compromettant l’opération de la cellule. Néanmoins, cela avait fait naître une véritable colère à l’intérieur de Ian. Alors, il ne fallut pas davantage que les paroles prononcées par Robby pour qu’il se rue sur ce dernier et que s’entame une confrontation physique entre les deux hommes. Aucun lauréat de cette altercation, et cela, uniquement grâce à l’intervention de Toby qui avait contraint les deux autres à le saisir pour l’empêcher de tuer le pyromane de ses propres mains. Il lui réservait un funeste destin à l’issue de l’opération. Ça serait sa vengeance.
Restant quelque peu à l’écart du groupe, il tentait d’apaiser sa colère en tirant de longues taffes sur la cigarette qu’il avait demandé à un passant dans la rue avoisinante. Lorsque la porte métallique les séparant du night-club s’ouvrit sur la jeune femme et que cette dernière apporta la preuve de son méfait, il éprouva à la fois un soulagement et également une crainte pour tous ces gens à l’intérieur. Certains ne survivraient pas à ce virus… Mais voilà que Toby s’était mit à rire, et même à applaudir. De la farine. Comme anticipant la réaction de la jeune femme, il jeta en toute hâte le reste de sa cigarette au sol et se précipita jusqu’à cette dernière, la saisissant à la taille pour la retenir de tuer à mains nues Toby « Oh non, non ! » avait-il répliqué à l’attention de la jeune femme qu’il tenait fermement dans ses bras, faisant volte-face à leur chef « Je pense qu’il est l’heure de rentrer. Très bonne idée cette fin de soirée Toby. On devrait se refaire ça. Je la ramène et on se voit demain sans faute » et relâcha son emprise autour du corps d’Eli, pour lui saisir uniquement le bras « Pas un mot et tu me suis ». Le pas rapide, ils arrivèrent rapidement au SUV et Ian ne se fit pas prier pour démarrer le véhicule avec tout autant de hâte. Une main tenant le volant, son autre bras était accoudé à la portière, ses doigts contre ses lèvres. Il en était presque tremblant. Tout cela lui avait semblé si surréaliste qu’il parvenait difficilement à réaliser. Au bout de quelques minutes, et sans avoir quitté la route des yeux, Ian tendit la main jusqu’à celle d’Eli et entrelaça ses doigts aux siens. Pas un mot. Pas un regard. Juste ce geste pour lui dire qu’il était là. Il relâcha son emprise en arrivant à destination, sortant de la voiture en premier. Il observa les alentours de longues secondes, presque quelques minutes, pour s’assurer qu’ils n’avaient pas été suivis, et rejoignit Eli qu’il suivit jusqu’à son appartement. Le seuil de ce dernier franchit, Ian glissa ses mains dans les poches de son pantalon de costume et resta à proximité de la porte, toujours incapable de prononcer le moindre mot.
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Mar 20 Fév - 13:10
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Eli s’était retrouvée dans une impasse. Elle n’avait pas le choix. Elle devait le faire. Mais pour ça, elle avait eut besoin des autorisations de ses supérieurs. Elle avait prié pour que Max n’est pas prit la main sur les caméras de surveillance de la boite de nuit. Au pire elle dirait qu’elle avait eut peur, et qu’elle avait appelé sa mère pour lui dire adieu. Ou alors elle casserait les dents du premier qui poserait des questions. C’était aussi une option. Elle avait finit par jeter le tube, par prendre la photo et par sortir le plus rapidement et le plus discrètement possible. Une fois dans la ruelle, son sang ne fit qu’un tour en comprenant que c’était un test. Et que Tobby c’était clairement foutu de sa gueule. Forcement, elle eut automatiquement le reflexe de lui sauter à la gorge en le traitant avec le plus grand des respects. Robby avait fait un pas vers Tobby, pour le protéger lui. Non pas pour arrêter Eli. Celui qui la ceintura fut Ian. « -lâche moi putain ! Je vais me le faire cet espèce de petit… » elle n’en avait rien à foutre, elle n’avait pas besoin d’avoir du respect pour ce type. Alors qu’Ian l’entrainait avec lui, elle se retourna tout de même et menaça : « -rappeler vous bien qui va protéger vos culs le jour J ! ça sera pas lui ! » en pointant Tobby du doigt. C’était son rôle à elle. Lui, il serait sans doute bien planqué à l’abri.
« -lâches moi c’est bon ! » avait elle râlé en bougeant son bras afin qu’Ian lâche prise. Elle n’avait pas besoin d’une baby-sitter non plus. Elle était en rage. Oh ça oui. Elle ne desserra pas les dents de tout le trajet, se retenant de donner des coup dans la boite à gant. Ce n’était pas sa voiture. Elle ferma les paupières en sentant la main d’Ian venir saisir la sienne. Ainsi il lui fit réalisait qu’elle serrait les poings avec force. Les jointures de ses doigts avaient blanchi. Le temps du trajet ou les doigts d’Ian n’avait pas pour autant apaisé sa rage. En le voyant sortir de la voiture, elle comprit qu’il n’avait pas l’intention de la laisser rentrer seule. Silencieusement, elle ouvrit la porte, grimpa les marches jusqu’au dernier étage à une vitesse folle, et finit par ouvrir la porte de son petit appartement avant de la claquer avec force. Il fallait que ça sorte. Reflexe oblige, elle se délesta de son flingue, accrochée à sa cuisse, et lorsqu’elle quitta ses talons, elle les lança à travers la pièce en hurlant. « -quand je pense que tu m’as empêché de le buter ! Cette sale petite merde ! » un regard noir pour Ian. Elle savait que ce n’était pas à lui qu’elle devait s’en prendre. Alors elle se mordit les lèvres et fila à la salle de bain. Elle avait besoin de changer de fringue. Pourtant, lorsqu’elle croisa son reflet dans le miroir, elle y écrasa son poing. Fracturant l’image, tailladant sa peau dans un bruit de verre qui se brise.
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Mar 20 Fév - 16:03
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Aucun des membres du groupe ne s’était interposé à ce plan orchestré de toute pièce par Toby afin de s’assurer de la loyauté de la jeune femme. Chacun d’entre eux était entièrement et pleinement dévoué à cet homme et aux convictions qu’il véhiculait. Pas même Robby qui semblait pour autant tenir à la femme qu’ils avaient tous dupés ce soir. Il peinait à imaginer ce qu’elle avait dû ressentir à la simple pensée qu’elle allait participer à tuer tous ces gens qui étaient venus uniquement pour faire la fête le temps d’une soirée. Elle qui avait la nausée rien qu’à penser aux attentats qu’ils s’apprêtaient à commettre dans tout juste deux mois… Alors apprendre que tout n’était fumisterie. La colère d’Eli était plus que légitime. Pour autant, Ian s’interposa avant qu’elle ne commette l’irréparable de ses mains. Ses bras autour de sa taille, il considéra qu’il était temps de clôturer cette funeste soirée « Tu ne vas rien faire du tout ! » avait-il répliqué à l’attention d’Eli qui n’éprouvait pas de colère, mais une véritable rage à l’encontre de leur leader. Au bout de quelques pas, il retira ses bras d’autour de sa taille pour se saisir de son bras, continuant de l’entraîner jusqu’à la voiture. Il retira son emprise à sa demande, et sans rétorquer le moindre mot. Cela ne ferait qu’envenimer une situation qui était d’ores et déjà sur le point d’exploser à tout moment. Dans la voiture, il resta renfermer dans un mutisme de plomb, ne quittant pas la route du regard. Toutefois, il osa un geste à son égard en saisissant sa main, lui rappelant ainsi qu’il était présent pour elle. Il gara ensuite le véhicule en bas de son immeuble et prit le temps d’observer les alentours avant de rejoindre Eli jusqu’à son appartement. Il parvenait tout juste au pallier que la porte se referma dans un claquement brutal. Il marqua un arrêt, et reprit son ascension, ouvrant la porte à son tour et qu’il referma silencieusement derrière lui.
Quelques pas et resta immobile, les mains dans les poches de son costume. Ian n’osait pas prononcer le moindre mot. La jeune femme était dans une rage folle et il en fit les frais. Elle en venait à lui reprocher de ne pas l’avoir laissé le tuer au moment où elle en avait l’occasion. O’Brien aurait sûrement répliqué en lui rappelant qu’il ne devait pas être la cible de ses attaques, mais c’était l’agent qui se trouvait devant elle. Il resta donc silencieux, essuyant son reproche sans mot dire, telle l’eau glissant sur les plumes d’un canard. Ian la laissa s’éloigner jusqu’à ce qu’il entende un fracas de verre brisé provenir de la salle de bain. Il pressa légèrement le pas pour la rejoindre et jeta un coup d’œil au miroir brisé et à la main en sang de la jeune femme. Toujours silencieux, il se saisit d’une serviette avec laquelle il enveloppa sa main, et la fit s’asseoir sur le rebord de la baignoire. Il chercha ensuite dans les tiroirs pour trouver le nécessaire de premiers soins, et retira ensuite le morceau de tissu qui servait de pansement de fortune. Il désinfecta la plaie, s’assura qu’aucun point de suture n’était nécessaire, et pansa le tout qu’il recouvrit d’un bandage qu’il prit le temps de faire soigneusement. Lorsque ce fut chose faite, il ramassa morceau après morceau, les vestiges d’un miroir qui n’était plus, et retourna dans la cuisine pour jeter le tout à la poubelle. Il s’autorisa à chercher de quoi faire deux tasses de thé et en posa une sur la table à manger, prenant place sur la même chaise qu’il avait occupé avant de se rendre au night-club ce soir.
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Mar 20 Fév - 17:03
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Pourquoi est-ce qu’il l’avait suivi ? Pourquoi ne pas l’avoir jeté en bas de chez elle et avoir filé pour s’éloigner au plus vite ? Qu’est-ce qu’il foutait encore là ?! Eli était en rage, elle se sentait impuissante face à tout ça. Ce soir, elle n’avait été que la marionnette et elle détestait cette sensation. Elle pria pour que la CIA ne débarque pas chez elle ou que son agent de liaison décide d’appeler. Ian était ici, chez elle, ce n’était pas du tout le moment. Pourtant, elle allait devoir subir à débriefing, des questions encore et encore. Elle sentait venir les accusations, les remarques désobligeantes, les réprimandes. Et elle allait seulement pouvoir serrer les dents. Attendre que l’orage passe. Cette fin de soirée avait mis ses nerfs à rude épreuve. Elle avait bêtement imaginé que tout allait se stopper ce soir. Que la CIA allait se démerder pour arrêter tout le monde. Sauf qu’il n’y avait aucun chef d’accusation s’ils agissaient ainsi.
De la farine… Tobby s’était bien foutu de sa gueule. Et tous les autres ?! Elle pensait que Max ou Jiminy allaient dire quelque chose. Ils étaient moins radicaux dans leurs idées. Mais non, ils étaient restés là à regarder. Ils n’avaient pas ri, pas même sourit, mais ils n’en restaient pas moins complice. Dans d’autres circonstances, Eli aurait tout laissé tomber, se serait tiré à l’autre bout du monde, disparue de la surface. Mais elle ne pouvait pas faire ça. Parce que si elle n’allait pas jusqu’au bout, des gens allaient mourir. Et elle se savait incapable de vivre avec cet échec sur la conscience. Elle préféra rejoindre la salle de bain plutôt que de s’en prendre à Ian. Est-ce qu’il l’avait lui aussi manipulé ? Est-ce que c’était un petit jeu d’acteur depuis le début ? L’idée même lui faisait mal au bide. Est-ce qu’elle était si naïve et candide que ça ? Tout ce bousculait dans sa tête, il fallait que sa rage sorte et ce fut le miroir qui en fit les frais. Sa main également…
« -me touche pas ! » avait elle lâché alors qu’Ian s’approchait avec une serviette pour éviter de mettre du sang partout. Eli ferma les yeux et serra les dents. Putain que ça faisait mal. Elle recula jusqu’à la baignoire et demanda : « -pourquoi t’es encore là ? » le ton de voix n’était pas implorant ou doux. « -laisse-moi. » avait elle demandé alors qu’il partait fouiller dans les placards pour trouver de quoi la soigner. Elle pouvait très bien le faire seule. Même si elle ne sentait plus sa main tellement la douleur était intense. Son geste avait été complètement débile. Elle n’avait pas réfléchit. « -arrête… ah… » elle grimaça sous la douleur. Puis elle détourna le regard tout en serrant les dents. Lorsqu’il s’éloigna enfin, elle lui jeta un regard : « -rentre chez toi. » demanda la jeune femme, alors qu’il ramassait les morceaux de verre brisés.
Elle resta de longues minutes dans la salle de bain, seule, entendant dans la cuisine le bruit de l’eau qui chauffe, des tasses qui se posent sur la table. Soudainement, elle avait froid… D’un pas trainant, elle gagna sa chambre et décida de se changer. Elle voulait retirer cette robe, enfiler un jogging et un pull. Quelque chose douillait et confortable. De sa main valide, elle entreprit de dégrafer le col de sa robe, trois petites agrafes de merde qui avaient décidé de la faire chier jusqu’au bout. « -putain fait chier. » jura la jeune femme avant que sa gorge ne se sert. Elle se sentait tellement comme une merde. Sauf que… ce n’était pas du tout le moment de craquer. Ian était encore là. Il l’attendait sans doute.
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Mar 20 Fév - 18:41
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Ian aurait pu déposer la jeune femme en bas de son immeuble, s’assurer qu’elle n’avait pas été suivi par un membre de la cellule, et rejoindre son humble studio par la suite. Sans nul doute qu’il aurait avalé successivement quelques verres d’un scotch premier prix, puis aurait sombré dans un sommeil sans rêve jusqu’au petit matin. Et ça n’aurait été qu’à ce moment-ci qu’il se serait autorisé une longue douche embué et qu’il aurait pensé ses plaies, souvenir des coups assenés par Robby. Mais Ian avait choisi de rester auprès de la jeune femme, et ce, en dépit de la volonté de cette dernière qui avait rapidement trouvé refuge dans la salle de bain après avoir tenté de déverser sa colère contre lui. En vain. Sans le bruit du fracas d’un miroir qui se brise, l’agent serait resté à proximité de la porte d’entrée. Néanmoins, Eli avait laissé exprimer sa colère avec violence contre le miroir de la salle de bain, se blessant dans ce geste trahissant toute la colère qu’elle pouvait éprouver. Sans un mot, il s’était rapproché et avait tenté de panser sa plaie avec une simple serviette pour empêcher un saignement trop abondant. Il ignora la demande d’Eli qui avait choisi de déverser sa rage contre lui. Comme s’il avait pu être complice des actions de Toby… Cette idée lui semblait si insensée, mais il ne faisait aucun doute qu’elle avait fait son chemin dans l’esprit de sa partenaire. Sinon comment justifier son comportement à son encontre. Il la fit s’asseoir sur le rebord de la baignoire et releva que brièvement son regard sur Eli sans lui apporter la moindre réponse. Il préférait uniquement s’occuper de la plaie saignante de sa main. Il s’autorisa donc à fouiller les différents tiroirs et placards qui composaient la salle de bain jusqu’à trouver le nécessaire médical, et s’attela à lui prodiguer les premiers soins, ignorant la douleur qu’elle éprouvait. Il devait faire en sorte que le pansement se maintienne jusqu’au lendemain. Toujours renfermé dans son mutisme, l’agent ignora la nouvelle demande d’Eli. Rentrer chez lui. Ce n’était pas envisageable pour le moment. Au lieu de cela, il retourna dans la cuisine et prépara deux tasses de thé, et les déposèrent tour à tour sur la table à manger.
En patientant sur la chaise sur laquelle il avait pris place, il dégusta lentement son thé encore fumant. Il entendit quelques pas derrière lui, mais ne se retourna pas pour autant, tendant seulement l’oreille pour savoir où elle se rendait. Il reprit une longue gorgée de son breuvage quand il entendit jurer. Ian hésita une seconde et décida de se lever pour venir à sa rencontre. Il frappa contre la porte de la chambre, mais n’attendit pas pour ouvrir. Après tout, ça ne serait pas la première fois qu’il la verrait dans la tenue d’Eve. Finalement, cette dernière était toujours vêtue de sa robe de soirée. Toujours sans un mot, Ian s’approcha d’elle et souffla dans un murmure un « Laisse-moi faire ». Il combla le reste d’espace entre leurs deux corps, et à chaque pas qu’il faisait, il sentait son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Dans un geste lent, il dégrafa le haut de sa robe. Une agrafe après l’autre. Sans précipitation. Jusqu’à la dernière. Il ne se recula pas pour autant. Restant sans mot dire l’espace de quelques secondes, et finit par rétorquer un « Je ne savais pas ». Il voulait dissiper tout doute dans l’esprit de la jeune femme. Il n’avait jamais été informé de la magouille de Toby. C’était important pour lui qu’elle le sache. Il entoura délicatement son poignet de ses doigts, tel un effleurement, pour qu’elle se retourne face à lui « Tu peux craquer. Tu en as le droit. Eli, tu m’entends ? Tu en as le droit » et l’observa, détaillant chaque trait de son visage. La forme de son visage, sa peau, ses yeux, ses lèvres sur lesquelles il s'attarda plus particulièrement. Qu’elle était belle, pensa-t-il. Il se recula avec lenteur « Je… » et lui sourit timidement « Je...Je vais te... te...laisser te changer. Le thé est ... prêt... Enfin chaud... », et refit un pas en arrière sans la quitter du regard, et se fit violence pour tourner les talons et refermer la porte derrière lui. Il posa son dos contre le bois de cette dernière quelques instants. Le temps d’apaiser les battements de son cœur. C’était une torture de lui résister. Un geste et sa robe aurait chuté à ses pieds. Un geste et ses lèvres se seraient posées sur les siennes. Il en avait tant envie… Elle était cette anomalie dans la cellule, et elle le lui avait encore prouvé ce soir. Elle était différente. Elle ne voulait sacrifier aucune vie. Et cette femme, elle se trouvait derrière la porte… Il ferma les yeux en inspirant profondément et décida de finir le fond de son verre qu’il avait délaissé avant la soirée, et réchauffa leurs deux tasses de thé en l’attendant.
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Charly
Mar 20 Fév - 19:40
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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C’était totalement débile d’avoir briser le miroir avec son poing. Mais elle avait tenté de se contrôler pour éviter de passer ses nerfs sur Ian. Il était resté et pourtant il savait. Il savait parfaitement qu’elle était capable de lui hurler des horreurs. Il ne connaissait pas son histoire, mais commençait sans doute à cerner son caractère et sa façon d’être. Et pourtant, il avait débarqué dans la salle de bain, et l’avait soigné en silence. Un silence trop pesant pour Eli, qui avait tenté de le repousser ou de lui faire perdre patience. Simplement pour se retrouver seule. Simplement parce qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on lui vienne en aide. Si elle avait été seule, elle aurait probablement casser des assiettes ou bien d’autres choses. Si elle n’avait pas été en infiltration, elle serait allée au stand de tir. Pour se défouler. Elle se connaissait assez pour savoir que si il continuait ainsi, elle ferait du mal à Ian avant la fin de la soirée. Mal avec ses mots. Il devait partir. Elle avait besoin d’être seule.
Il n’avait pas dit un mot, pourtant il aurait pu réagir également de façon impulsive. Lui dire de fermer sa gueule et de le laisser faire. Il l’avait seulement soigné sans rien dire. Alors elle avait finit par se taire aussi. Peut-être qu’il avait trouvé la technique pour éviter de futures engueulades. Ne rien dire, la laisser déverser sa rage, et sortir pour faire chauffer de l’eau et servir un thé, comme s’ils étaient deux petits vieux. Il s’imaginait quoi, qu’une petite verveine allait la détendre ?! Après quelques minutes, elle gagna sa chambre, avec l’intention de se changer. Seulement, avec une main en sang, un bandage de fortune, elle eut bien du mal à dégrafer sa robe. Elle entendit frapper et souffla un : « -quoi… » elle s’en voulu aussitôt parce qu’il y avait une sorte de fêlure dans sa voix. Eli ferma les yeux alors qu’un long frisson la parcourait de la tête aux pieds en entendant ces quelques mots à son oreille. Elle déglutit avec difficulté et le laisse faire. Eli se mordit la lèvre inférieure en entendant la suite. Elle aurait dû répondre, lui dire qu’elle le savais… Mais là tout de suite, c’était haut dessus de ses forces. Elle se sentait fragile et elle détestait ça.
Avec lenteur elle se tourna, retenant le haut de sa robe de sa main valide. « -non je peux pas… » avait elle répondu sans le quitter des yeux. Elle détailla son visage, les prunelles brillantes, la gorge serrée. Et elle réalisa peu à peu qu’il était blessé. Elle ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent. Que s’était il passé dans la ruelle ? « -ouais… je… je me change et je… » enfin il avait compris… Elle resta planté devant son lit durant quelques secondes, à fixer la porte. Puis elle ferma les yeux avec force, inspira et se changea avec lenteur, prenant soin de ne pas se blesser plus encore. Lorsqu’elle ouvrit la porte de la chambre, elle portait un jogging et un sweet capuche trop grand. Bien moins tentant…
Sans rien dire, pieds nus, elle retourna dans la salle de bain et récupéra le désinfectant et de la crème pour les contusions. « -qu’est ce qui… qu’est ce qui s’est passé ? » demanda Eli en revenant vers la cuisine. « -pourquoi tu m’as pas dit que tu étais blessé ? » comme si elle lui avait laissé le temps ou l’occasion d’en placer une. Elle ne l’avait même pas regarder… Elle déposa les produits sur la table. « -y’a… y’a plus de miroir alors… » elle lui adressa un pâle sourire. La belle brune prit place en face d’Ian, et imbiba une compresse de désinfectant. Elle lui demanda avec plus de douceur « -approches. »
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Manhattan Redlish
Mar 20 Fév - 20:23
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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En choisissant de devenir Ian O’Brien, un mois auparavant, l’agent avait également fait le choix de devenir un homme impulsif et gueulard. Le genre d’individu qui concordait parfaitement avec une peine de huit ans d’emprisonnement pour avoir assassiné deux policiers en uniforme. Bien évidemment, il avait inclus une part de lui dans ce personnage créé dans son entièreté par la CIA. Lui aussi était capable de laisser exprimer sa colère à voix haute et dans un langage peu châtié. Toutefois, à la différence de l’homme qu’il interprétait au quotidien depuis plusieurs semaines maintenant, il savait garder le silence, à l’image de certains moines. Il avait conscience que ce comportement pouvait tout autant excéder qu’apaiser, mais ce n’était pas l’ambition qu’il désirait avec Eli. Ce soir, il s’était renfermé dans son mutisme parce qu’il peinait encore et toujours à réaliser ce qui venait de se dérouler dans ce night-club, et ce que cela avait fait naître au fond de lui. Cette peur presque viscérale que la jeune femme décède des mains de Toby ou dans quelques jours, parce qu’elle avait suffisamment inhaler le virus pour être infectée. Il y avait également cette humanité qui la caractérisait tant et qui avait été ébréchée par le choix qu’elle avait dû faire pour survivre… Pour la première fois depuis le début de son infiltration, et même de sa carrière, Ian avait douté. Cela avait été bref et il s’était rapidement raisonné. Mais oui, il avait été pris d’un doute. Entre sauver la femme qui se trouvait dans le night-club avec une fiole d’anthrax ou les centaine voire milliers de personne que désiraient anéantir Toby et la cellule. Son silence n’était donc qu’une manière pour lui de renouer avec la réalité, d’accepter ce qui s’était passé durant cette soirée, d’en assimiler chaque évènement, chaque ressentiment. Il ne souhaitait pas non plus confronter Eli qui était tout bonnement accablée par la rage. Cela était inutile de renchérir. Elle devait retrouver son calme et pour cela, il devait la laisser s’exprimer sans qu’il ne prononce le moindre mot.
Si la jeune femme n’avait pas juré dans sa chambre, Ian aurait pu rester muré dans son mutisme encore de longues minutes. Mais dans ses mots, il y avait eu une espèce d’appel à l’aide. Il s’était donc rendu dans la chambre et avait fini par prendre la parole. Dans un murmure. Rien de fort. Ce n’était pas nécessaire. Ils étaient si proches l’un de l’autre. C’était un véritable supplice que de la sentir au bout de ses doigts sans avoir le droit de caresser sa peau, de ne pas être capable de goûter ses lèvres. C’était un défi de tous les instants de décrocher les quelques agrafes qui maintenaient encore cette robe sur son corps si parfait. C’était également le moment opportun pour rétablir la vérité. Il n’était pas responsable du plan machiavélique de Toby. Il ignorait tout de ses manigances. Il était innocent. Ses doigts délaissèrent la robe de sa partenaire pour lui saisir le poignet comme si elle n’était qu’une poupée de porcelaine. Elle avait le regard brillant de larmes. Elle était à bout. Elle avait le droit de craquer. De laisser exprimer ce qu’elle ressentait. « Tu es en sécurité avec moi… » murmura-t-il. Il avait envie de poser sa main sur sa joue, de la serrer dans ses bras, mais il avait conscience que c’était un risque que d’oser un tel geste. Il n’y aurait pas de retour en arrière possible. Il décida donc de se reculer. Un hochement de tête. Eli était dans le même état que lui en cet instant. La porte refermée, il s’autorisa un instant et rejoignit la table à manger.
Ian laissa quelques minutes à sa partenaire pour se changer, et osa un bref regard en sa direction quand il entendit ses pas se rapprocher jusqu’à lui. Il baissa les yeux sur le désinfectant et la crème qu’elle avait ramené pour lui, et les releva lorsqu’Eli demanda des explications sur ce qui avait causé ses blessures. « Robby » précisa-t-il « Il a prononcé le mot de trop te concernant. On s’est battu dans la ruelle… » et détourna le regard « J’ai eu envie de le tuer ce soir » finit-il par avouer. Il était un agent du Gouvernement. Il n’avait pas le droit de tuer. Il n’était pas un assassin. Et pourtant, ce soir, il en avait eu envie. Cet homme n’avait aucune empathie, aucune morale. Il aimait jouer avec ses proies avant de les tuer. C’était un sadique. Il posa à nouveau son regard sur la jeune femme « Parce que ce n’est pas important ». Pour lui, c’était secondaire. C’était elle qui l’avait préoccupé. Cette colère qu’elle avait ressenti et qu’elle peinait à apaiser. Il lui rendit son maigre sourire tout en l’observant prendre place devant lui et approcha à sa demande. Il grimaça légèrement au contact du désinfectant sur sa lèvre et sa pommette « Je crois que c’est la première fois que je te vois en jogging » lui fit-il remarquer avec douceur.