J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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« -ba… j’en meurs pas d’envie, mais s’ils insistent oui. » elle avait haussé les épaules. En vérité, elle était terrifiée intérieurement, que ça se déroule comme ça. Surtout sans Byron à ses côtés. Mais Eli allait devoir jouer le jeu, et surtout être très bonne actrice. « -pourquoi t’es végétarien ou t’aimes pas la vodka ? » comme si c’était le menu qui lui posait problème. « -oh hum… ça peut être plein de chose. Une fois ils ont voulu rentrer avec nous, on a terminé la nuit dans un night-club bine louche à glisser des billets dans des strings léopard… » ce boulot lui faisait vivre des expériences. « -on a fait un rodéo sur une piste d’un aérodrome aussi… » un nouveau haussement d’épaules, comme si elle prenait tout ça à la légère. Elle aimait bien soupoudrer son personne d’une légère touche de folie en fond. Comme lorsqu’elle avait déclaré avec humour le matin même, qu’elle n’allait pas buter Tobby, que c’était pour rire. Tout le monde était un peu dingue… « -t’es pas branché adrénaline ? » avait elle finit par demandé en le regardant. « -heu… petit rappel : c’est pas moi qui ait choisi de t’emmener. Ni de bosser avec toi. » à choisir, elle aurait prit Max. Même si elle se retrouvait à deux nanas là-bas, ça se serait très bien déroulé. « -y’a pas de raison de les froisser. Ils ont ce qu’on veut, on paye. On veut la même chose. Donnant donnant. » à nouveau elle haussa les épaules. « -t’as jamais fait ça ? Non parce que ça commence à m’inquiéter. » elle devait savoir si il était prêt. « -si tu le sens pas, tu restes dans la voiture. » maman allait s’occuper de faire les courses.
« -je t’emmerde. » avait elle claqué alors qu’il la qualifiait de nostalgique et qu’à nouveau il portait un jugement sur son attitude. « -je connais tout un tas de trucs sur lui. Seulement maintenant… je sais pas si elles sont vraies. Quoi qu’il en soit, je l’appréciais. » Cia ou non. « -on parlait, de tout et de rien. » surtout de l’opération. « -mais j’ai compris la prochaine fois, on fait ça à deux rues de chez toi, comme ça t’as pas à faire la conversation et en cinq minutes tu seras sous ta couette. » elle l’avait imaginé un peu plus aventureux. Comme quoi, les apparences, c’était parfois trompeur. « -c’est possible. » Robby… il avait un casier long comme le bras. « -il est un peu comme toi, il comprends pas très vite. » Eli ne pouvait pas lui promettre qu’il ne prendrait pas une balle venant d’elle. Ça arriverait peut-être. Quand elle serait à nouveau de l’autre côté de la barrière, elle n’hésiterait pas trois secondes à le mettre hors de nuire. Puis elle voulu faire de l’humour mais Ian cassa l’ambiance. Eli le regarda de la tête aux pieds. « -c’est pas mon genre. » s’ils se retrouvaient dans la merde, elle ne partirait pas en le laissant crever derrière. Elle était en train de se casser le cul à essayer de le cerner, pas la peine d’en avoir un nouveau toute les semaines sur les bras. « -mais c’est peut-être le tien. »
« -tu te fais du mal pour rien. » puis elle ouvrit de grands yeux : « -attends moi j’interprète mal les choses ? Moi ? C’est toi qui porte des jugements de valeur toutes les trois secondes. Alors je sais pas, c’est peut-être parce que je suis une nana. Parce tu veux te la jouer supérieur parce que tu es un homme et que t’as des gros biceps. » c’était typiquement le genre de conversation qui pouvaient les faire partir en live l’un comme l’autre. « -hé aller encore un jugement de valeur ! Tu penses sincèrement que je fais que cracher dans son dos ? Que je suis pas déjà aller le confronté à tout ça. Que je lui ai pas soumis d’autres idées… » fermer sa gueule. C’était Ian qui allait la fermer surtout. Un regard pour seul réponse. Et un connard qui devait se lire dans ses prunelles. Elle déclara la conversation close. C’était sans doute mieux. Sujet suivant, la vie passée d’Ian. Elle fut surprise qu’il parle. « -ouais… le système est pas fait pour que les ex détenu parviennent à s’y intégrer à nouveau. C’est de la merde. » pour une fois qu’ils étaient d’accord sur quelque chose ! Champagne !
Elle écouta ensuite la vie qu’il avait pu lui imaginer. « -le stéréotype de base… » le mec mystérieux tatoué… Il avait existé. Pas en tant que petit ami. Pas dans cette vie. « -exactement… » avait elle répondu en détachant le syllabe, sourire sur les lèvres. Elle laissa échapper un rire lorsqu’il parla de disney. « -parce que disney vends du rêve mais que la réalité est tout autre. Et que parfois, il faut mettre du son un peu plus fort et plus violent. » un sourire pour elle-même : « -mon meilleur ami c’est fait tuer lors d’un setting. » voilà ce qui l’avait pousser à faire plus. Pour changer de sujet, elle évoqua l’ex-femme et le meilleur ami. Elle sourit, une lueur de malice dans les prunelles. « -et t’es resté marié combien de temps ? » demanda Eli : « -juste pour savoir combien de temps elle a supporté ça. » une légère grimace : « -ça doit pas être facile à vivre, surtout dans les douches de la prison… » un haussement de sourcils et un sourire amusé : « -déçue ? Pourquoi déçue ? C’est pas ta queue qui m’intéresse. » un coup d'oeil au gps. "-on arrive dans quinze minutes."
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Mer 24 Jan - 22:07
Ian Edwards
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A venir ...
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Ce qui était certain, c’était qu’Eli rencontrait quelques difficultés à communiquer les informations au moment opportun. C’était sur le trajet qu’elle l’informa que de temps à autre, la transaction pouvait prendre une tournure… Comment dire… Différente. Au bon vouloir des individus avec lesquels ils effectuaient la transaction. « Je vois… Ils proposent, mais on ne dispose pas ». À se demander s’ils étaient sur un pied d’égalité avec ceux avec qui ils marchandaient. Cela ne présageait rien qu’il vaille. Un bref regard à l’attention de la jeune femme qui avait choisi de faire dans le sarcasme « Rien de tout cela ». Il s’abstint de préciser qu’il préférait avant tout ressortir de cette rencontre en vie. Et apparemment, leurs revendeurs ne se limitaient pas uniquement aux bouteilles de vodka et aux steaks saignants de ce qu’il pouvait comprendre dans l’énigmatique précision de la porte-flingue. Il décida donc de l’interroger pour savoir à quoi s’attendre à l’issue de cette rencontre. Les sourcils au milieu du front, il sentait son regard vaciller entre la route et la femme à ses côtés au fur et à mesure des précisions qu’elle apporta « À choisir, je préfèrerais le club de strip-tease ». C’était uniquement son point de vue. Il semblerait que toutes ces petites excursions plaisaient à Eli. Enfin, cela ne le surprenait guère après la démonstration de sa personnalité à laquelle il avait assisté le matin-même. « Je n’ai pas dit ça ». Au contraire. C’était pour cela qu’il était resté cinq ans dans les Marines et qu’il s’était engagé ensuite au FBI. Pour ressentir cette adrénaline couler dans ses veines. Seulement, sur cette opération-là, il avançait à l’aveugle. Il ignorait tout de la femme qui se tenait à côté, des membres de cette cellule, et encore plus de cette transaction. Et voilà que maintenant, il apprenait que la nuit risquait de s’éterniser au bon vouloir des revendeurs. « Je l’ai deviné tout seul, tu sais ». Bien évidemment qu’elle n’avait pas volontairement jeté son dévolu sur lui pour l’accompagner. Mais c’était sa mission au sein de la cellule. Et voilà que maintenant, il apprenait qu’il ne devait pas froisser ces messieurs. Peut-être qu’il n’était pas le candidat idéal pour ce job tout fin de compte… « Le mieux serait que je te laisse parler et je ferme ma gueule ». En tout cas, c’était pour lui le meilleur plan qui soit. « Pas dans ce contexte. Je le faisais avec du stupéfiants à l’époque », et fronça les sourcils « Parce que je te pose des questions, tu crois tout de suite que je vais m’enfermer dans la voiture, avec mon nounours et mon plaid ? Tu ne veux pas mes couilles en pendentif pendant que nous y sommes ?! ». Il n’appréciait pas que l’on doute de ses capacités à mener à bien une opération, une enquête ou même une putain de transaction comme celle-ci.
Mais il n’était pas le seul à avoir des points sensibles. Eli aussi. Et le sien, c’était Byron. « C’était un agent double qui t’a mentit sur toute la ligne pour parvenir à ses fins. Te foutre derrière les barreaux » renchérit-il pour être certain qu’elle ait compris qu’elle était la mission de ce dernier au sein de la cellule. « Je n’ai pas dit ça ! Ça ne me dérange pas de discuter avec toi sur le trajet ». Quoi que, si toutes les conversations prenaient le risque de tourner à l’altercation, peut-être que finalement, il opterait pour l’option qu’elle venait de proposer. Finalement, le ton s’atténua quand ils évoquèrent leur cul respectif. Apparemment Robby éprouvait un certain intérêt pour celui de la jeune femme et celle-ci ne démentit pas « Oui. Il est un peu con ». Maintenant, il savait que ce dernier était attiré par Eli. Intéressant ? Peut-être bien. C’était une corde sensible sur laquelle il pourrait jouer à l’avenir pour parvenir à ses fins. En attendant, il y avait encore des zones floues chez Eli, et quand il en énuméra quelques-unes, ils se retrouvèrent à évoquer leur capacité à se sortir d’un mauvais coup. D’une certaine manière, Ian fut rassuré d’apprendre qu’elle ne le laisserait pas sur le bord de la route si ça venait à dégénérer. « Ce n’est pas mon genre » répliqua-t-il en écho à sa réponse. D’autant plus que pour le moment, il était la celle avec qui il avait échangé le plus de mot depuis son arrivée. Il voulait la comprendre, et elle n’était pas prête à le laisser faire « Qu’est-ce que ça peut te foutre ?! » répliqua-t-il avant de s’emporter légèrement, mais pas autant que la jeune femme. Ian fronça les sourcils et contracta la mâchoire en entendant Eli le confronter « Non mais tu vas me sortir la carte du sexisme pour justifier mes critiques ?! Putain, mais va falloir arrêter de croire qu’on se comporte comme ça parce que vous êtes des femmes. Tu aurais été un mec, ça aurait été du pareil au même. Si tu fais de la merde, peu importe ton sexe, je te le dis. Et si ça t’emmerde, j’en ai rien à foutre. Compris ?! » et sentit son pied appuyer légèrement sur l’accélérateur. Il décida de se calmer et de réduire la vitesse. Ce n’était pas le moment d’attirer l’attention. « J’en sais rien moi. Je ne comprends pas grand-chose et puis tout ce que j’ai vu, c’est une nana qui parle plus avec les armes qu’avec les mots. A cette allure-là, tu vas le buter avant qu’il ne tue tous ces gens ». Le regard qui suivit en disait long sur le fond de sa pensée. Cela le fit rire jaune, et il détourna son attention sur la route. C’était mieux.
Le sujet de la conversation dévia sur son passé, et cela apaisa la tension entre eux deux. Ils en vinrent même à avoir une opinion commune sur l’intérêt des agents de probation « C’est également ce que je pense » et osa un regard à son attention, presque surprit de ce point en commun. Il se prit ensuite au jeu de l’imagination en tentant de dessiner la vie passée de la jeune femme « Il n’est pas faux pour autant » précisa-t-il et il haussa presque les sourcils en l’entendant rire. Ça aussi, c’était une première la concernant « On va dire que ça colle plus à la réalité ». Jackpot ! C’est le mot que lui souffla la petite voix dans sa tête quand elle se confia sur les raisons de sa venue dans la cellule. Son meilleur ami avait été tué « Et tu as vrillé ? ». Il ne jugeait pas. C’était compréhensible. « Comment il s’est fait tuer ? ». Et voilà que la conversation revint sur lui et sur son divorce. Elle le percevait comme un mauvais coup. Qu’il en soit ainsi. Il ajouta même de la matière à sa théorie en prétextant être peu pourvu en matière de virilité. « On a été ensemble quatre ans, puis nous avons été marié trois ans ». Ils s’étaient rencontrés sur les bancs de l’école, et la réalité de la vie active les avait rattrapé. « Elle a dû penser que j’investirais dans une prothèse ou un truc du genre » répliqua-t-il en souriant, taquin. Il afficha une légère moue à ce qu’Eli ajouta « C’est pour ça qu’ils voulaient me violer. Ils savaient que l’inverse ne pourrait pas se produire. Ils me surnommaient l’anesthésiste… Parce qu’ils savaient qu’ils ne ressentiraient rien » renchérit-il faussement touché par cette réalité qui n’en était pas une. « Je crois que vu la taille, on ne peut pas appeler ça une queue » et ajouta « Je ne sais pas quelles sont tes intentions à mon encontre. Un moment de faiblesse. Je ne voudrais pas que tu fantasmes sur moi et que tu sois déçue ensuite. À moins que dans une vie antérieure, tu ais été microbiologiste » et suivit son regard jusqu’au GPS. Quinze minutes. « Tu peux m'en dire plus sur la marchandise et ces types qu'on va rencontrer ?»
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Charly
Jeu 25 Jan - 16:12
Elionor Griffins
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Un sourire et un regard. Sans blague. La boite de streap. Elle avait adoré le rodéo… Eli avait toujours aimé la vitesse, la conduite… mais peut-être que ce soir ça serait une toute autre expérience ou alors qu’ils allaient pouvoir rentrer bien sagement chez eux. Un hochement de tête. Elle s’était sa cam. L’adrénaline. Elle adorait ça. Surtout quand c’était uniquement pour le fun. Au début de l’infiltration, elle avait ressentit ce genre de frisson. Aujourd’hui, c’était différent. Elle ne prenait plus plaisir à chasser. Elle était fatiguée de tout ça. Elle voulait que l’agence déclare que la petite fête était terminée et qu’elle puisse s’offrir des vacances bien méritées. « -je vais finir par m’y faire. » elle n’avait pas vraiment le choix. « -hé mais super idée ça ! Applique la sans modération d’accord ?! » s’était elle exclamée juste histoire de le faire chier un peu plus encore. « -c’est pas bien différent… » ça restait des gros méchants en face. Armés, dangereux, trop sur d’eux. Eli avait sourit à la réflexion d’Ian. « -sur ça serait magnifique sur une chaine en or. » un dernier regard amusé : « -t’as le droit de pas le sentir. T’as le droit d’être stressé. » c’était normal, humain. « -ça va bien se passer. » pas le choix. Elle n’allait pas crever là-bas.
« -putain mais arrête de me prendre pour une gamine de dix ans ! J’ai compris toute seule merci. » rah mais qu’est ce qu’il pouvait lui taper sur les nerfs ! Un regard et un haussement de sourcil, ses prunelles parlaient pour elle et on pouvait y lire un : mais bien sûr. Eli avait bien du mal à le croire. Un soupir. « -écoute la prochaine fois on en parlera et on fera à ta façon si tu veux. » elle n’était pas contre l’idée. Seulement aujourd’hui, c’était ainsi. A deux heures de routes, dans un trou pommé, et elle s’en tapait que ça lui plaise ou non. « -on essayera de communiqué. Enfin si c’est possible. » parce que c’était tout de même compliqué de ne pas avoir envie de s’étriper. « -c’est Robby… » que dire de plus. Rien. Il était dangereux. Tout comme Tobby. Ça arrangeait Eli qu’il ait un penchant pour elle. Ça lui permettait d’avoir une certaine emprise. La jolie brune se sentit quelque peu rassurée d’apprendre que ce n’était pas non plus le genre d’Ian de se tirer comme un lâche et de laisser les autres derrières. « -ok… » avait elle tout simplement répondu avec un hochement de tête.
« -me pique pas mes répliques tu veux ! » hé voilà ! C’était repartie. Non impossible de rester calme. Ce n’était pas son genre. Eli était quelqu’un d’impulsif. Elle l’avait toujours été. « -ba arrête tes critiques et je te ferais plus chier ! » avait elle répliqué en parlant en même temps que lui. « -j’ai pas fait de la merde, c’est toi qui débarque et te permets de juger ! Ferme là si t’as que ça à dire ! » à nouveau elle avait parlé en même temps qu’Ian. Ouais… ouais peut-être qu’elle allait finir par buter Tobby. Au moins ça arrêterait toute cette merde. Elle avait serré la mâchoire et les poings, puis avait regarder par la fenêtre pour tenter de se calmer, déclarant la conversation close.
Contre toute attente, Ian se confia sur son passé. Et ils tombèrent d’accord sur quelque chose. Même point de vu sur la réinsertion des ex détenus dans la société. « -ah ba tu vois quand tu veux… » rah c’était plus fort quelle… ok elle avait ajouté un sourire à sa réflexion. A son tour, elle décida de lui expliqué dans les grandes lignes, sa vie. Enfin celle de la fausse Eli. « -ouais… » avait elle simplement ajouté en bougeant la tête de haut en bas avec lenteur. Le mot était juste. « -il a été tabassé à mort. » un regard par la fenêtre. Et puis le sujet changea radicalement et c’était tant mieux. « -sept ans ! Et elle t’a épousé en sachant ça ? Respect… » c’était de l’humour. Elle savait qu’il se foutait d’elle. « -ba après tu aurais pu comblé tes lacunes avec d’autres choses. Tu as deux mains… » elle bougea la tête à droite. « -dix doigts… » la tête à gauche : « -une bouche, une langue… » un léger haussement d’épaules. Pourquoi est ce qu’ils parlaient de ça déjà ? Vu les mains d’Ian, s’il savait s’en servir, elle doutait vraiment qu’une femme reste de marbre. Mais ce n’était pas le sujet. Elle évoqua le souci d’être mal membré en prison. Elle se mit à rire de bon cœur pour le surnom. « -sympa le petit nom. » elle l’observa en souriant. « -un moment de faiblesse… » elle bougea son index entre elle et lui. « -ouais ok d’accord, je suis déçue. Et c’est vraiment sympa de ta part de prévenir. Merci. » cette conversation c’était du n’importe quoi. « -je pense que j’étais plutôt une tueuse de vampire ou un truc du genre. » un regard pour le gps. Ils touchaient bientôt au but. Elle baissa le chauffage. « -nos amis sont russes. Tu parles russes ? » demanda la jeune femme comme si ça avait soudainement une importance folle. « -je te ferais la traduction si c’est pas le cas. » un pincement de lèvres. « -trois caisses de C4. Robby veut faire des tests avant de prendre plus. » il avait donné le nom du truc, elle avait chercher à qui l’acheter. « -J’y connais rien en explosif… je vais seulement faire les courses. Mais j’ai une nouvelle liste à leur fournir. On fait comme t’as dit, tu me laisses parler. Quand je te dis que c’est ok, tu charges et on se tire. » c’était le plus simple. « -ils vont surement demandé qui tu es. D’où tu sors. Je dirais que t’es réglo. » une grimace: "-rah j'ai envi de fumer..."
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Jeu 25 Jan - 20:19
Ian Edwards
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Au moment d’arpenter les lignes de son propre dossier, de découvrir l’homme qu’il serait demain, Ian avait fait le choix que cet individu serait d’un naturel bavard. Parce que personne ne se souciait de celui qui parlait trop, de celui qui avait la franchise dans les mots. Toutefois, il avait choisi que cet O’Brien parlerait le même langage que lui. Ainsi, il n’aurait à prêter aucune importance à son vocabulaire, à distinguer les deux personnes qu’il serait ces prochaines semaines. Il sut qu’il avait fait le bon choix au moment d’évoquer la CIA le matin même. Les soupçons s’étaient dissipés aussi hâtivement qu’ils étaient apparus dans la conscience commune du groupe. Et voilà que ce soir, la jeune femme lui confia apprécier l’idée qu’il puisse se taire sur du long terme. Il posa sur elle un regard éclairé d’une lueur espiègle, tout en rétorquant « Ne prends pas tes rêves pour la réalité ». Il ne garderait le silence que le temps de la transaction, pour ne commettre aucun impair, et ainsi avoir la position idéale pour observer le déroulé des opérations. Il en apprendrait sûrement plus ainsi. « Alors je devrais me sentir comme un poisson dans l’eau ». En réalité, ça remontait à bien longtemps ses dernières infiltrations dans les réseaux de stupéfiants. Ça le ramenait au début de sa carrière au sein du FBI. Une éternité, en soi. Et voilà qu’elle lui proposa de rester dans la voiture, comme s’il était une petite chose fragile « La prochaine que je vais en ville, je t’en rapporterais une » rétorqua-t-il aussitôt. Néanmoins, il fut affecté par sa sollicitude à son encontre. Rien ne l’obligeait à un tel geste à son égard. Il tourna la tête en sa direction, et d’une voix qu’il voulut rassurante, il répliqua « Tout ira bien », avant de fixer de nouveau la route devant eux.
Toutefois, cette échange presque prévenant ne fut que de courte durée lorsque la conversation dévia sur Byron. Un sujet qui était sensible pour la jeune femme. Il l’avait compris. Cela ne l’empêcha en rien de revenir sans cesse dessus. Il voulait lui ouvrir les yeux sur la réalité des faits. Cet homme n’était pas son ami. Il était en mission. Au même titre que lui. C’était l’objectif de la mission de lier des relations, d’obtenir la confiance des membres, de faire partie intégrante de la cellule, afin de mieux la démanteler de l’intérieur. Pour autant, Ian avait la sensation que cette réalité était difficile à accepter pour Eli « Tu es sûre ? ». Il n’avait suffit d’un rien pour souffler sur les braises. Eli se retrouvait à interpréter de travers ses propos. Et peu importe qu’il puisse la contredire, elle n’y croyait pas le moindre mot « Oh ! Mais bien sûr ! Comme si tu allais laisser le petit nouveau prendre toutes les décisions. Prends-moi pour un con ! ». Lui non plus n’y croyait pas un mot. Il était le nouveau. On le lui avait fait suffisamment comprendre le matin même. « Tu ne l’apprécies pas vraiment lui non plus, je me trompe ? ». À croire qu’en dehors de Max, et encore, elle n’appréciait pas le moindre membre de cette équipe. La même question revint alors dans son esprit. Que faisait-elle donc au sein de cette cellule si elle faisait monde à part ?! Au moins, ce qui rassura l’agent, c’était que si jamais ça dégénérait, l’affect n’entrerait pas en ligne de compte et elle l’aiderait à s’en sortir. C’était réciproque. Sûrement pour des raisons différentes…
Sans vraiment de surprise, le ton monta au sein de l’habitacle. Ian était lassé des interprétations approximatives qu’elle faisait de ses paroles « Tu veux que je te paies des droits d’auteurs ?! » et serra la mâchoire. Elle avait le don de l’agacer au plus haut point ! « Tu pourrais les considérer comme constructive ! Ça te ferais le plus grand bien » répliqua-t-il, se retrouvant à parler tous les deux en même temps, créant un brouhaha incompréhensible dans la voiture « Tu crois que tu as le droit de me dire de me la fermer ?! Et tu vas faire quoi si je ne le fais pas ? Me foutre ton flingue sous le nez ?! » et laissa échapper un soupir, lançant un bref regard à l’attention d’Eli qui se renferma sur elle-même. Son langage corporel parlait plus que ses mots en cet instant. Elle avait sûrement envie de le gifler, de le mettre au fond du coffre ou de lui tirer une balle dans la tête. Alors ils restèrent silencieux quelques instants, jusqu’à ce qu’elle engage la conversation sur son passé. Il décida de se livrer sur l’homme qu’il était par le passé, et comment il était parvenu à rejoindre la cellule de Toby. Ils parvinrent ainsi à trouver un point commun. Ils partageaient le même regard sur l’utilité des agents de probation dans la réinsertion des criminels dans la société. Vaine. Il esquissa un petit sourire en coin « Tu es contente ?! ». Lui aussi, lorsqu’il parvint à la faire parler sur son passé à elle, sur comment elle était venue à partager les idées de Toby, avant que ces dernières ne deviennent trop radicales pour elle. Il l’observa quelques secondes, et souffla un « Je suis désolé » qui était sincère. Maintenant, il comprenait pourquoi le décès de Byron l’avait tant impacté. Ce n’était pas nouveau pour elle de perdre un ami de manière si brutale…
Par respect pour cette partie-là de son histoire, Ian accepta qu’elle l’interroge sur son divorce. Mauvais coup. Peu fourni en matière de virilité. Il appréciait l’autodérision. De toute manière, il n’évaluait pas sa masculinité à la longueur de son intimité. Peut-être parce que ce n’était pas utile le concernant. Une part était vraie dans cette histoire. Il était resté en couple sept ans avec son ex-femme avant qu’ils ne divorcent. Un petit sourire en coin, il porta un regard taquin sur la jeune femme à ses côtés « Elle était amoureuse, que veux-tu que je te dise ». Il décida de poursuivre dans son petit jeu en évoquant une probable prothèse, et contre toute attente, Eli se montra pour le moins éloquente sur le sujet. Ce qui le surprit tout particulièrement « Tu crois que c'est pour quoi qu’elle est restée avec moi sept ans » répliqua-t-il sans la quitter du regard, puis décida de se reconcentrer sur la route. Elle comprenait maintenant pourquoi il ne s’était pas fait agresser en prison. Son surnom la fit rire et lui sourire « N’est-ce pas ?! ». Il espérait qu’elle n’était pas trop déçue face à cette dure… enfin pas si dure… réalité que celle-ci. Il confirma le moment de faiblesse par un « Hum hum » et fit un signe de tête « Mais je t’en prie ». À moins que ça ne la dérange pas. « Tueuse de vampires ? Carrément ! » et ne put retenir un petit rire discret. Elle était tout autant dégénérée que ses acolytes, à sa manière.
Le coup d’œil à l’attention du GPS dissipa toute plaisanterie pour se concentrer sur l’opération qui allait se dérouler d’ici peu. Des russes. « Je parle anglais, un peu français et je me démerde en arabe » et fronça les sourcils « Tu parles russes couramment ? ». Il comprenait peu à peu ce qui avait attiré l’attention de Toby. « Des tests… Pas au garage, j’espère » parce qu’il n’avait pas envie de périr dans une explosion stupide parce que le pyromane avait voulu s’amuser avec ses explosifs. « Ça me convient » et tourna dans un petit chemin de terre qui remua le SUV « C’est gentil. J’apprécie la délicatesse ». Il gara le véhicule à quelques mètres du point de rendez-vous « Prend deux minutes. Vas-y » proposa-t-il en désignant la portière de la main « On sera à l’heure. C’est juste cinq minutes ».
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Jeu 25 Jan - 22:04
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« -c’est toujours permis de rêver… » elle disait cela, mais en réalité, elle appréciait qu’il ait bien voulu décrocher trois mots durant le trajet. Les deux heures auraient été bien longues sinon. Ian avait seulement une sorte de don pour la faire monter en pression rapidement. « -évite de parler quand même. » avait elle ajouté avec un sourire en coin. « -oh merci c’est trop mignon. » le ton ironique laissa place à quelque chose de plus sérieux. Il était nouveau, il était sans doute rouillé. S’il ne le sentait pas, il valait peut-être mieux qu’il reste silencieux. Eli se montra plus humaine que d’ordinaire. Un regard entendu. Oui, tout irait bien. Dans quelques heures, ils seraient de retour chez eux. Sans le moindre petit bobo.
« -pas toutes les décisions. Je viens de dire qu’on en parlerait. Toi aussi tu comprends ce que tu veux, quand tu veux ! » elle était en train de lui dire que grosso modo ils allaient collaborer et faire équipe et lui, il la croyait de mauvaise foi. S’il ne faisait pas d’effort aussi ! « -j’aimerai simplement qu’il… » elle arrêta sa phrase. « -laisse tomber. » elle n’avait pas à lui faire un rapport sur chacun des membres de la cellule. Il se ferait son opinion sur eux, sur chacun d’eux. Rien à foutre si ce n’était pas la même quelle. Tout ce qui comptait là tout de suite, c’était simplement de savoir s’ils pouvaient compter l’un sur l’autre si jamais les choses tournaient mal. Eli lu de la sincérité dans les yeux d’Ian.
L’entente ne dura pas très longtemps. « -ba fait des remarques constructives alors ! » pas des critiques incessantes. C’était chiant ! Monsieur je débraque et je veux tout gérer alors que j’y connais rien. Ça n’allait vraiment pas pouvoir fonctionner s’il passait son temps à faire des remarques de merdes. Gérer ça plus le reste. Non. Pas la force, pas l’envie. « -ouais ferme là ! » avait elle ajouté pour pur provocation. « -ça risquerait peut-être d’arriver oui ! » elle était à deux doigts de lui dire de se garer. Mais elle mit fin à la conversation. Ce n’était pas le moment de s’entretuer. Ian allait devoir apprendre à la fermer un peu. Eli a contrôler son impulsivité. L’agence allait la faire chier si il y avait encore un cadavre juste derrière elle.
Le passé d’Ian éclaira Eli sur certain point. Militaire de carrière. Ça collait avec l’ordre, le côté supérieur et aussi la tête de con. « -la plus heureuse du monde. » avait-elle ironisé avec un sourire. Puis elle se confia à son tour, racontant brièvement sa propre fausse histoire. Elle était bien édulcorée. Le meilleur ami, sa mort tragique… c’était du vrai, du vécu. « -c’est du passé. » c’était plus fort qu’elle, Eli n’aimait pas lui laisser le dernier mot. La jeune femme lança un tout autre sujet, bien plus léger. Qui fit du bien d’ailleurs. Cela lui permit de se détendre un peu, avant de passer aux choses sérieuses. « -et elle est tombée amoureuse comment ? » c’était une vraie question cette fois-ci. Elle évoqua les compétences que pouvait développer un homme avec d’autres parties de son corps et elle adressa un regard amusé à Ian. « -t’as du perdre en dextérité à un moment… » pour que sa femme le quitte. Le surnom la fit rire. Chose qu’elle faisait rarement depuis qu’elle était rentrée dans cette cellule terroriste. « -hum hum… » avait elle reprit juste après lui, bougeant son index entre elle et lui. Non, ça ne risquait pas d’arriver. Dans la vraie vie, elle se serait peut-être laissé tenter parce qu’il avait se côté irritant qui était capable de faire naitre des tensions. Mais elle était en infiltration, elle était agent de la CIA. Elle ne risquait pas de s’envoyer en l’air avec un terroriste. « -ba quoi ça colle mieux non ? » avait elle sourit avant de regarder le gps.
Ils n’étaient plus très loin. « -ouais. Entre autre. » ils n’y avaient pas que le russe qu’elle maitrisait. Elle lui expliqua ce qu’ils venaient chercher et sourit : « -il a la couverture idéale pour ça. » Robby était artificier pour des scènes de films. Il pouvait tromper qui il voulait quand il voulait. « -je peux tout aussi bien leur dire que t’es un gros con, tu comprendras rien de ce que je dis de toute façon. » un sourire avant d’avouer qu’elle avait envie d’une clope. Un regard, puis elle descendit de la voiture, alluma une cigarette. Elle tira une longue bouffée, la pluie avait diminué. Pour le moment. Elle fut rapide, et remonta dans la voiture. « -ok on peut y aller. » quelques minutes plus tard, ils se garaient prêt d’un entrepôt de stockage de grain. Un regard pour Ian. « -on y va. » et descendit de la voiture et salua l’homme qui venait de l’accueillir avec une arme. « -sérieusement ? On se connait maintenant Dimitri. » l’homme de forte stature sourit : « -c’est qui lui ? » demanda-t-il alors qu’Ian venait de descendre de la voiture. « -nouvelle recrue. » l’homme hocha la tête avec lenteur en détaillant Ian. Puis il fit signe de le suivre. Eli inspira et lui emboita le pas, suivit de prêt par Ian.
Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait ces hommes. Maintenant que Byron n’était plus là, elle se félicita d’avoir montré qui elle était. Aujourd’hui, c’était à elle de mener la transaction. Elle sourit à l’homme qui se trouvait assis dans un fauteuil. Il parla dans sa langue natale, elle répondit en russe. Il l’invita à s’asseoir, elle avala deux shot de vodka, discuta de choses et d’autres, présenta Ian et enfin ils en virent à marchandise. Elle passa un coup de fil à Max. Le virement bancaire fut fait, et elle put dire à Ian : « -tout est ok. On s’en va. » elle le laissa charger le C4 dans la voiture, alors qu’elle jouait encore la carte du copain copain avec les russes. Lorsqu’ils reprirent la route, plus de deux heures s’étaient écoulées. Elle laissa passé quinze minutes avant de souffler un grand coup. « -ils parlent trop ces russes… mais ça c’est bien passé. » un sourire et elle ajouta: "-hé encore, ils voulaient jouer au poker!" avec léger rire, comme si elle avait totalement aimé ce qui venait de se dérouler. "-j'ai déplumé Dimitri la dernière fois."
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Ian Edwards
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Un regard en coin pour seule réponse. Oui, c’était permis de rêver, tant qu’elle n’espérait pas que ses rêves deviennent réalité. Il ne comptait pas fermer sa gueule au quotidien. C’était sûrement ce qui lui permettait de dissiper les doutes le concernant, et ainsi le maintenir en vie « Je serais le roi du silence » précisa-t-il donc. Enfin, pour ce soir tout du moins. Parce qu’il ne souhaitait pas périr pour un impair. Pour autant, il ne resterait pas dans la voiture, calfeutré entre les sièges de la banquette arrière, en attendant patiemment la fin de la transaction. Il ne manquerait plus qu’il lui offre ses organes génitaux en pendentifs autour d’une chaine en or qu’il lui proposa de lui rapporter au prochain tour en centre-ville qu’il effectuerait. Un regard en coin, sans mot dire, pour se rencontrer sur la route. Ian fut toutefois surprit de l’entendre se montrer humaine à son encontre. Rien ne la contraignait à de telles paroles, et il apprécia. Mais il la rassura également. Tout irait bien. Il jouait peut-être les grandes gueules, et de temps à autre les joyeux lurons, mais il savait également être professionnel, d’autant plus lorsque leur sécurité était en jeu. Il ne souhaitait pas abattre les membres de cette cellule, seulement les enfermer à double-tours derrière les barreaux d’un pénitencier haute sécurité. Il serait sûrement plus à l’aise pour la prochaine, surtout s’il participait à son organisation, tel que le suggéra Eli « Soit plus claire quand tu parles alors si tu ne veux pas que je comprenne ce que je veux quand je le souhaites ». Et puis à ses yeux, c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité. Elle aussi interprétait tout à sa manière, ou mieux encore, elle se montrait laconique lorsqu’il posait des questions « Qu’il te suive comme un petit chien ? » et se mit à sourire « Comme tu veux ».
Deux heures de voiture, c’était difficile avec deux caractères aussi fort l’un que l’autre. Parfois, ça pouvait partir à la moindre parole de travers. Comme ce fut le cas en cet instant « Elles le sont. Tu ne veux pas l’entendre, tout simplement ! » rétorqua-t-il en sentant la colère monter crescendo en lui. Eli avait le don de le sortit de ses gongs plus rapidement que certains cons de son unité. Un regard noir à son attention alors que la jeune femme se mettait à lui demander de se taire. S’ils poursuivaient ainsi, ça finirait dans un état de rage qui pourrait les conduire à commettre un geste qui n’était pas souhaité. Et elle le confirmait « Encore faut-il que tu ais les couilles de tirer ensuite. Parce que si tu me butes, tu auras un cadavre sur les bras, et une transaction à conclure toute seule ! ». Il n’était pas certain qu’elle y parvienne seule. Le silence qui suivit permis d’apaiser les tensions, tout autant que la question sur son passé. Pour ne pas poursuivre dans sa lancée de tête de con, Ian se confia sur son passé militaire, son divorce, ainsi que ses mauvaises rencontres qui l’avait mené jusqu’au pénitencier de New York. Il la laissa avoir le dernier mot sur le sujet des agents de probation, parce qu’apparemment, elle prenait son pied ainsi, et poursuivirent sur ce qui l’avait conduit elle, à rejoindre la cellule. « Tu n’es pas du genre à t’apitoyer sur ton sort toi, dis-moi » alors qu’il fit preuve de sollicitude à son encontre. Pour une raison dont il ignorait tout, Eli l’interrogea sur son mariage, ou plutôt son divorce. Ce fut l’occasion pour Ian de tourner tout cela à la dérision, prétextant qu’il n’était pas bien pourvu en matière de virilité, mais qu’il avait su user de ses autres atouts pour la garder à ses côtés durant ces sept années. Il fut interloqué par sa question pour le moins sérieuse. Comment Lucy était tombée amoureuse de lui ? « Je venais d’arriver à New York. Elle était ma voisine de palier et côtoyait le même lycée que moi à l’époque. J’ai tenté de l’impressionner en jouant les ténébreux mystérieux. Puis un jour, elle est venue me voir en me disant qu’elle n’y croyait pas une seconde, qu’elle savait que j’étais un gentil garçon, un peu perdu, et dérangé, mais qu’elle était amoureuse de moi ». Il tourna la tête en sa direction « Tu comprends mieux le cliché » et se mit à sourire, avant qu’elle ne renchérisse concernant sa vie sexuelle « Oui. Je dois sûrement avoir un peu d’arthrose dans les doigts, et à force de parler, je n’avais plus la force de remuer ma langue quand je rentrais à la maison ». Ce qui était nullement le cas, mais au moins, Ian parvenait à la faire rire avec ses anecdotes saugrenues. « Oui, sûrement. Ce qui m’intrigue, c’est le fait que tu penses que les vampires existent ». Mais ils n’auraient pas le temps d’échanger davantage sur le sujet. Dans quinze minutes, ils arriveraient au point de rendez-vous.
Ian tourna dans un chemin boueux de campagne, et autant l’un que l’autre se remirent au travail en évoquant la rencontre à venir. Elle parlait russe. Ce qui n’était pas son cas. Ça serait plus simple pour communiquer, mais il allait également devoir lui faire une confiance aveugle lors de leurs échanges dont il ne comprendrait pas le moindre mot. « Toi aussi tu es habile de la langue » commenta-t-il avant de reprendre son sérieux « Comment ça ? ». Il était curieux de connaître la couverture de Robby pour lui permettre d’acheter aussi facilement des explosifs. « Avoue que tu jubiles à cette pensée ». Et voilà qu’Eli avait une envie soudaine de fumer. Il gara la voiture sur le côté et la laissa tirer quelques taffes. Ils n’étaient pas à deux minutes près de toute manière. En arrivant, ils furent accueillis par un homme armé, ce qui ne fut pas au goût d’Eli apparemment. Quant à Ian, il resta en retrait. Il se savait armé et ça le rassurait un peu. Les bras le long du corps, il ne quitta pas la jeune femme d’une semelle, observant chacun des individus présents, mémorisant leur plaque d’immatriculation, écoutant d’une oreille leurs échanges dont il ne pipait pas mot. Puis il se retrouva avec une caisse remplie d’explosifs entre les mains. Il la rangea dans le coffre du SUV et reprit place derrière le volant « Où as-tu appris à parler russe ? » demanda-t-il alors qu’il manœuvrait pour reprendre la route en sens inverse « Jouer au poker ? ». C’était un monde à part. « Il voulait se refaire » et ajouta « Enfin, je n’aurais pas été contre un strip-poker ». Il réprima un bâillement alors qu’ils quittèrent le chemin de terre pour reprendre la route « Tu veux qu’on s’arrête dormir ? ». Finalement, ces deux heures d’échanges en russe à être constamment sur le qui-vive avaient eu raison de sa forme. Il n’était pas contre l’idée d’un arrêt de quelques heures dans un motel, ou de lui laisser le volant pour rentrer.
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Charly
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« -quoi ? Non ! » mais sérieusement il faisait tout pour la gonfler. C’était devenu son sport favoris en l’espace d’une petite journée. « -qu’il réfléchisse par lui-même. » elle jeta un regard à Ian. « -c’est ça que je voulais dire. » oh et puis merde à la fin. Il se prenait pour qui… Et pourquoi est ce qu’elle s’imaginait qu’il pouvait être différent des autres ? Il était un criminel, comme le reste de la bande. Rien de plus. A force d’être plongé au milieu de tout ça, de ne vivre que pour cette infiltration, au milieu de ce groupe, Eli avait parfois du mal à garder la tête froide. Mais elle était au bien obligée de se mêler à eux, de tisser quelques liens. Elle passait déjà pour la tête de con de service, celle qui avait la gâchette facile si on la poussait trop loin. De temps à autre, il fallait bien qu’elle se montre sociable. Sauf qu’Ian avait un certain don pour lui taper sur le système.
« -non elles le sont pas ! » avait elle renchérit en le pointant du doigt. Ça n’était pas comme ça qu’on communiquait. Il n’y avait rien de constructif là-dedans. Il avait la critique facile et visiblement une haute opinion de lui-même. En tout cas, il se pensait supérieur sur bien des point. En vrai, premier jour, nouveau, fait toi petit et regarde comment ça fonctionne avant d’ouvrir ta grande gueule. Si ce n’était pas lui qui était en train de conduire, elle l’aurait sans doute abandonné sur le rebord de la route. Elle aurait pu faire cette transaction seule. Elle n’avait pas besoin de lui. Elle connaissait les types qu’ils allaient voir, savait comment ils fonctionnaient. Il était seulement les bras pour porter les caisses. Fin de la conversation, avant d’en venir aux mains.
Autre sujet, plus perso. En parti faux. Eli osa demandé comment sa femme était tombée amoureuse. « -hé ça a fonctionné… » parfois il en fallait peu… « -ouais, je vois d’où tu le tiens. » sauf que toutes les nanas de marchaient pas comme ça. « -tant que tu sais encore appuyer sur une gâchette si y’a besoin, ça me va. » quand à sa langue, il pouvait aussi la ménager s’il le voulait vraiment. Mais ça semblait haut dessus de ces forces. « -t’as dit dans une autre vie. » avait elle répliqué comme si elle ne voyait pas où était le problème. Mais le sujet changea de nouveau. Ils allaient bientôt être sur place. « -surement mieux que toi. » avait elle répliqué avec un sourire en coin. « -il est artificier pour le cinéma. » elle commençait à avoir envie de fumer. « -je serais incapable de porter ton cadavre si ils te butent… » c’était pas dans son intérêt de le mettre en danger.
La transaction se fit sans souci, mais elle dura des plombes. Eli fut soulagée intérieurement de pouvoir reprendre place dans la voiture et de se tirer d’ici. Même si elle adorait toujours autant cette dose d’adrénaline que créait le danger. Un hum hum au sujet du poker, tout en s’assurant qu’ils n’étaient pas suivit. « -surement. » elle jeta un coup d’œil à Ian. « -j’espère pour toi que tu étais bien couvert dans ce cas. » avait elle ajouté. Parce que ce n’était pas elle qui aurait perdu sa petite culotte en premier. « -tu veux que je prenne le volant ? » ça ne répondait pas à sa question. « -on roule un peu, histoire de s’éloigner, et je te payerai à diner. » elle inspira et tourna la tête vers lui : « -enfin si ça te va… » faisant l’effort ainsi de lui demander son avis. « -je meurs de faim. Pas toi ? » elle n’avait pas envie de se taper les deux heures de route le ventre vide. Mais d’abord, ils s’éloignaient d’ici.
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Ven 26 Jan - 18:44
Ian Edwards
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Le matin-même, lorsqu’elle s’était éclipsée sur le toit après leur rencontre, il avait constaté que Robby n’avait pas attendu longtemps pour l’imiter. Donc c’était tout naturellement qu’il conclut sa phrase à sa place, imaginant sans mal que c’était sûrement ce qu’elle voulait dire au sujet du pyromane de la cellule. Il n’en était rien. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » parce que c’était aux antipodes de sa suggestion, et ce dernier ne lui avait pas laissé pour sensation d’être incapable de réfléchir par lui-même. Toutefois, s’il était plutôt à singer son entourage, ça lui faciliterait la tâche. Il n’aurait qu’à s’immiscer dans son esprit pour influer le fond de sa pensée, et ainsi le dresser contre Toby au moment venu. Il nota alors cette information dans un coin de son esprit, et poursuivit la conversation jusqu’à ce qu’ils se disputent, une fois encore, pour des inepties « Si, c’est juste que tu n'as pas écoutée ! » répliqua-t-il donc avec aplomb. Eli semblait apprécier avoir le dernier mot, mais c’était peine perdue en sa présence. Finalement, elle l’eut en lui demandant de se taire. Ce qu’il fit, l’espace de quelques secondes, puis ce fut elle qui fut à l’initiative de leur conversation sur son passé, ainsi que sa vie sentimentale et sexuelle. Elle était curieuse de connaître les circonstances de sa rencontre avec son ex-femme. Lucy. Il avait joué les ténébreux mystérieux. Elle était tombée amoureuse. « Ça fonctionne toujours » répliqua-t-il faussement convaincu par ses propres propos. « Enfin, je dis ça mais ça n’a fonctionné qu’une seule fois », parce que depuis son divorce, il n’était pas retombé amoureux de quiconque, à part sa bouteille de scotch et son travail. « J’ai gardé encore une certaine habilité » et remua ses doigts pour en témoigner, avant de se saisir à nouveau du volant « Oui, enfin quand même. Des vampires ». Puis le GPS leur indiqua qu’ils arrivaient à proximité du lieu de rendez-vous et le ton fut soudainement bien différent. Ils reprirent tous deux leur sérieux. Enfin… Pas vraiment, finalement. « Je ne demande qu’à voir » répliqua-t-il en lui lançant un bref regard taquin, pour se rencontrer sur la route. Le chemin était sinueux, et à tout moment une bête pouvait surgir des bois et se retrouver percuté par son SUV. « La fiction ne lui suffisait plus, il a décidé d’être plus ambitieux ? ». Comment un artificier pour le cinéma devenait soudainement poseur de bombes pour une cellule terroriste ?! Toby avait su les choisir… « Raison de plus de rester en vie alors ».
Et finalement, ils parvinrent à le rester. En vie. Ian avait laissé la jeune femme gérer la transaction d’une main de maître, s’obligeant à rester en retrait, dans un silence dès plus complet, jusqu’à ce qu’ils redémarrent le SUV pour reprendre la route dans le sens inverse. Deux heures. Cet échange avait duré aussi longtemps que le trajet, et ça aurait été bien pire, selon les dires d’Eli. Un poker. Ces russes étaient parfois déconnectés de la réalité. Les trafiquants de drogues étaient tout de même plus terre à terre, et plus expéditifs en matière de transaction. « Pas le moins du monde ». En dehors de son jean, d’un boxer et du t-shirt sous son blazer, Ian ne portait rien d’autres. Il réprima un bâillement alors que la tension redescendit soudainement « Tu réponds toujours aux questions par d’autres questions ? » et acquiesça « Je savais que tu accepterais de me payer le repas ! » et ajouta « Je te laisserais le volant après. Mais pas une rayure, compris ? » répliqua-t-il en pointant son index en sa direction. Il était formel. Il tenait à sa voiture, et ne souhaitait pas la voir abîmé par la jeune femme. « Je n’ai rien mangé depuis hier soir » avoua-t-il et roula donc jusqu’au premier restaurant de routier qu’ils croisèrent. Un regard derrière eux, et prit soin de verrouillé la voiture, avant de se saisir de la poignet de la porte du restaurant, conviant Eli à entrer en première. Ils prirent place près de la vitre donnant sur la route, et notamment sur leur véhicule, et il arpenta ensuite la carte du regard. Cinq minutes plus tard, il se retrouvait à boire une longue gorgée de coca-cola, en attendant son steak-frites « Tu n’as jamais été mariée ? Des enfants ? », même s’il devinait aisément la réponse à ces deux questions « Tu n’en as jamais eu envie ? ».
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Sam 27 Jan - 13:46
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« -que suivre aveuglement quelqu’un ça n’est jamais bon. » elle en avait trop dit soit pas assez. « -Robby n’a pas un… » elle allait dire profile. « -il n’a jamais tuer personne. Il est révolté contre la société parce qu’il a eut une vie de merde. Une enfance pourrie surtout. Je ne dis pas qu’il n’est pas dangereux, quand on aime faire exploser ou brûler des trucs… forcement, il y a une côté cinglé. Le plan initiale, c’était de faire sauter plusieurs bâtiments symbolique. Mais sans toucher la population. Aujourd’hui, on parle de faire exploser des bombes dans le métro aux heures de pointes, des bombes sales dans deux centres commercial. » encore une fois, c’était peut-être la seule à être gêné par ces changement de plan. Peut-être qu’elle devait trouver une autre approche pour éviter ce massacre. Elle était peut-être naïve, comme se plaisait à le dire Ian. Naïve de croire que toutes ces personnes qui formaient ce groupe terroriste, n’étaient pas des meurtrier. L’agence le lui avait déjà dit. La prise de tête pointa bien vite le bout de son nez. Eli décida de couper court et de passer à autre chose.
Discussion plus privée. Ian lui parla de sa vie. Elle évoqua rapidement la sienne. Enfin… celle qu’on avait collé à son personnage. Elle demanda des précisions sur sa femme. Ça faisait vraiment roman ou film à l’eau de rose. Mais tant mieux pour lui si ça avait fonctionné. C’était la fin de l’histoire qui était pourrie. « -tu as pas remis ta tactique au gout du jour depuis qu’elle t’a quitté ? » avait elle demandé par pure curiosité. « -merveilleux ! » quel âge avait-il ? Elle se posa la question quelques instants. « -tu crois pas aux légendes ? » avait elle demandé avec un sourire à la limite de l’ado. Elle avait toujours adoré ces histoire. Vampires, loup-garou… mais pas à la sauce romance comme on pouvait le voir dans les séries ou les films d’aujourd’hui. « -tu vas entendre surtout. » Eli aimait bien jouer, mais elle ne laissait jamais trop d’espoir non plus. Quoi qu’elle avait du mal à imaginer Ian être capable d’avoir ce genre de pensées pour elle. « -je te l’ai dit, enfance de merde… » il en fallait parfois peu pour basculer et avoir envie de prendre les armes dans l’espoir de changer les choses.
La transaction avait été longue, mais ils étaient ressorti avec la cargaison et surtout sans souci. Clairement, Eli savait qu’elle tenait pour le moment parce qu’elle était shootée à l’adrénaline. Mais ça avait été éprouvant. Ne pas faire le moindre faux pas, parler russe, trouver les bonnes répliques. Pas de poker, encore moins de streap-poker. Ils allaient bien gentiment rentrer chez eux. Mission accomplie. Elle allait devoir faire un rapport, parler d’Ian, détailler l’homme qu’il était. Un de plus sur la liste. « -tu as accepté de fermer ta gueule et ça pendant deux longues heures, tu mérites bien une récompense non ? » ok ça sonnait un peu comme si elle parlait de son chien. Elle avait faim, et elle avait besoin de décompresser un peu, maintenant que l’échange était fait. « -sympa la confiance. » puis elle ajouta : « -et ça c’est pas sexiste peut-être comme stéréotype ? » un haussement de sourcil. Elle promettait rien. Après avoir mangé, elle aurait peut-être besoin de dormir. « -pourquoi, c’était le stress des exams ? » se moqua gentiment Eli. Ils trouvèrent un diner, et la belle brune fronça légèrement les sourcils lorsqu’il lui ouvrit la porte.
Déformation professionnelle, elle évalua les yeux, les sorties, les gens, et ils choisirent exactement la même table. C’était la plus stratégique. Elle commanda un berger et des frites, ainsi qu’un diabolo citron. Un regard par la fenêtre avant de regarder Ian lorsqu’il pose sa question. Les deux coudes sur l’arrières de la banquette, jambes croisées, elle fit une légère grimace. « -je n’ai aucune envie de mettre un gosse au monde dans le bordel actuel. Entre les guerres, l’environnement et j’en passe… » elle fit un non de la tête et regarda ailleurs : « -je suis mieux seule. » plus l’infiltration avançait et plus elle croyait en ces mots. La serveuse déposa les assiettes, Eli la remercia et piocha rapidement quelques frites. « -c’était comment l’armée ? T’aimais ça ? »
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Sam 27 Jan - 14:39
Ian Edwards
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En rejoignant la cellule sous un nom d’emprunt, dans l’unique but de découvrir l’identité du tueur de Byron, il savait que sa mission d’infiltration ne se limiterait pas uniquement à cela. Il le comprit en apprenant, par nul autre que l’assassin, que la victime était en réalité un agent de la CIA. Ce même agent qui devait rassembler les preuves nécessaires au démantèlement de la cellule terroriste. Maintenant, il se retrouvait seul au milieu d’une équipe aux convictions bien prononcées et qui ne connaissaient aucune limite pour faire entendre leur voix. La CIA l’avait l’infiltré au milieu de ces personnes sous de faux prétextes et maintenant, il était dans l’impossibilité de disparaître du jour au lendemain au motif qu’il ne se sentait pas prêt à faire exploser une bombe qui pourrait tuer des centaines d’innocents. Dans le jargon de l’agent du FBI, il appelait ça de la manipulation. Ni plus, ni moins. Mais maintenant qu’il était intégré à cette cellule, autant être l’élément qui permettra d’arrêter leurs agissements avant le firmament. Et pour cela, il devait se renseigner sur les composantes de son environnement. Il fut donc plus que satisfait lorsqu’Eli lui confia des détails de la vie personnelle de Robby. Une enfance difficile. Un pyromane par vocation. Et surtout, il se laissait bercer par la bonne parole de Toby sans s’y opposer. « Il faut croire qu’il est dorénavant prêt à tuer quelqu’un » précisa-t-il en posant brièvement son regard sur la jeune femme à ses côtés « Tu sais, même si tous ces gens ont l’air sympathique, il faut prendre conscience que Toby nous a recruté parce qu’on était à son image. Capable du pire ». La seule qui n’entrait pas dans ce schéma-là, c’était la femme assise à ses côtés. Elle pensait encore pouvoir changer les plans de Toby ou encourager les autres à ne pas se laisser porter par la folie de leur gourou. Pour Ian, ce n’était que de la naïveté de penser ainsi, et malheureusement, la vie risquait bien de lui donner raison. Il espérait seulement que leur chef ne considère par cela comme une contestation du régime qu’il avait instauré et qu’il lui réserve le même sort qu’à Byron. Elle méritait la prison, pas la mort.
Malgré quelques échauffements au fil des sujets abordés, ils parvinrent tous deux à retrouver un certain calme, à se confier mutuellement sur leur passé. Toutefois, ce qui intriguait davantage Eli, ce n’était pas qu’il ait tué deux policiers ou son séjour en prison, mais c’était son ex-femme. Sa vie privée semblait l’intéresser tout particulièrement, et Ian décida de se plier au jeu de question-réponse instauré par cette dernière. Un sourire étira même ses lèvres « Non. Dois-je te rappeler que j’ai passé quelques années derrière les barreaux et que je viens de sortir ? Je n’ai pas réellement eu le temps de reconstruire ma vie personnelle ». Un rapide regard à l’attention de cette dernière, jusqu’à ce qu’elle évoque les vampires. Dans un autre univers, elle se serait vue comme une chasseuse de vampires. C’était pour le moins original. « Non, pas vraiment » répondit-il avec sincérité. Les légendes, ce n’étaient que pour bercer les enfants. À l’âge adulte, tout cela se dissipait au contact de la dureté de la vie au quotidien. Finalement, l’arrivée à proximité du point de rendez-vous mis fin à leur conversation. Enfin, plus ou moins. Lorsque la jeune femme lui confia parler plusieurs langues, Ian ne put se résoudre à ne pas renchérir et sourit en entendant sa réponse « C’est ce que je voulais dire ». Une manière comme une autre de couper court à la conversation, et il apprécia. C’était habile de sa part. « Il y en a qui parvienne à s’en sortir » répliqua-t-il et ajouta « Et il y en a qui ont des enfances paisibles et qui finissent par buter deux flics » en se prenant pour exemple. Pour lui, l’enfance n’était qu’une excuse parmi tant d’autres pour justifier des comportements borderline.
Les deux heures qui suivirent, Ian se renferma dans son mutisme, ne prononçant pas le moindre mot. Il ne voulait pas mettre en péril la transaction ou encore leur sécurité. La cargaison dans le coffre, ils reprirent la route et lui la parole également. Il commençait à être accablé par la fatigue, et une pause ne serait pas de refus « Tu m’as pris pour ton clebs ? » répliqua-t-il aussitôt. Il lui proposa ensuite de prendre le volant à la suite, tout en exigeant d’elle de ne pas faire la moindre rayure à sa voiture « Non mais c’est une habitude chez toi ?! » rétorqua-t-il « Tu aurais été un mec, la mise en garde aurait été la même. Ma caisse, mes règles » et ajouta « Il va falloir faire soigner ça chez toi. Ce n’est pas parce que j’ai un équipement trois pièces que je suis sexiste. Je trouve que c’est très sexiste comme stéréotype » précisa-t-il en posant son regard sur elle. La carte du sexisme, il n’allait pas la supporter sur le long terme. Il n’en avait rien à foutre qu’elle ait un vagin et qu’elle saigne tous les mois. Il n’y avait pas de différences entre elle ou lui. Sinon, il aurait choisi de prendre la direction des opérations lors de la transaction, considérant qu’une femme ne peut pas parvenir à conclure une telle transaction, d’autant plus avec des russes. « Oui. J’étais tout tremblant hier soir, tu m’aurais vu » et leva les yeux au ciel, tout en garant la voiture sur le parking.
Installé et patientant l’arrivé de leurs assiettes, Ian décida d’engager la conversation à nouveau. Sur sa vie personnelle, mais la sienne, cette fois-ci. Pas mariée. Pas d’enfants. Appuyé le dos dans l’angle de la banquette et de la fenêtre, il haussa les épaules « Certains voient dans les nouvelles générations, un certain optimisme », puis se mit à sourire « Personne n’est mieux seul. C’est ce qu’on se dit pour se rassurer. C’est juste que tu n’as pas trouvé le mec qui pourrait supporter ta tête de con, et de vivre avec la peur de se prendre une balle si jamais il laisse trainer ses chaussettes par terre » et remercia la serveuse qui leur apporta le plat. Il reprit place convenablement sur la banquette et commença à manger, et releva lentement son regard sur Eli « Au début, oui. Mais comme je te le dis, on s’engage avec de belles promesses et quand tu es au front, tu prends conscience que ce n’est pas aussi beau qu’on te l’avait vendu ». La réalité était tout autre pour l’agent du FBI qui aurait souhaité faire carrière chez les Marines, sans cette blessure lors de sa dernière opération extérieure en Irak. « Si je suis devant toi aujourd’hui, c’est en partie à cause de cette partie-là de ma vie ».