J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : tumblr / Gif : Tumblr
Ian pouvait dire ce qu’il voulait, Eli voulait croire le contraire. A force de passer du temps au milieu de ce groupe, elle avait appris à les connaitre. Malgré leur activité dans la cellule, ils n’étaient pas mauvais. Alors, oui, elle voulait croire qu’elle serait capable de leur faire changer d’avis. Si vraiment ça n’était pas le cas, elle avait un plan de secours. Le moment venu, elle communiquerait toutes les infos à la CIA. Lorsque Tobby serait décidé à leur donner les lieux précis. Pour ce qui était des armes, elle en ferait également son affaire. Remplaçant les balles par des balles à blanc. Les plans de Tobby allaient échouer. Elle n’avait pas donné pratiquement une année de sa vie au milieu de ce bordel, pour échouer. Eli était agent de la CIA. Une bonne agent. Une excellente agent. Alors elle allait venir à bout de tout ça. Même si aujourd’hui, elle était seule sur le terrain.
« -oh… pas de reprise de vie entre deux… ok… » une légère grimace. Il devait avoir légèrement faim. Huit années de prisons… aucune femme… Enfin, il était peut-être vacciné suite à la tromperie de son ex-femme. Ou alors il avait aimé les douches durant son incarcération. Pour ce qui était des gouts et des couleurs, c’était chacun son truc. Il n’aimait pas. Pas de souci. Elle n’avait pas l’intention de le bassiner là-dessus. La conversation s’arrêta pour laisser place à du russe durant plus de deux heures. Une fois de nouveau en voiture, clairement Eli avait envi de manger un truc. « -je me permettrais pas de te gratouiller derrière les oreilles. » le sourire qu’elle ajouta signifiait qu’elle plaisantait. Ça ne la gênait pas de lui offrir le repas. « -ba change ta façon de me parler… » parce que ça sonnait comme à ses oreilles, à chaque fois. Heureusement qu’elle n’avait pas allumé une clope dans l’habitacle… « -on peut aussi arrêter de se parler, et ça réglera les problèmes. » un sourire forcé et elle sortie de la voiture. Elle inspira un grand coup, histoire de chasser les tensions des deux dernières heures. Puis elle prit place sur une banquette pas trop cradingue.
« -je rêve où t’es en train d’imaginer que je suis capable de me caser… » si c’était le cas, il était bon rêveur. « -tu m’as pas bien regardé je crois. » la vie de couple, le truc bien sage et rangé, c’était pas pour elle. Autant pour son perso que pour sa vraie identité. « -parce que tu aurais envie de tenter de nouveau l’aventure ? Après un divorce et une nana qui couche avec ton meilleur pote ? » elle en parlait sans filtre, comme si elle était convaincu qu’Ian ne pouvait pas avoir mal face à son passé. Elle s’en foutait si cela retournait le couteau dans la plait. Elle posa sa question au sujet de l’armée, c’était lui qui voulait parler. Puis elle mordit à belles dents dans son burger. C’était loin d’être le meilleur de sa vie, mais ça faisait du bien. Elle releva les yeux sur Ian, tout en machant, écoutant sa réponse. Il n’était pas le premier à lui raconter ce genre de chose. « -tu regrettes ? Pas l’armée, mais le reste. Les deux flics… » elle leur avait à tous posé cette question. Elle avait besoin de savoir si c’était possible d’avoir rédemption. Encore une fois, peut-être que c’était de la naïveté.
« -ça te gêne vraiment si on s’arrête pour dormir ? Je vais te caché sur je suis fatiguée. Et… j’ai peur de faire un bobo à ta caisse si on reprends la route. » clairement oui, elle serait capable de s’endormir au volant. « -je règle les frais si ça t’arrange. » il ne devait pas avoir un compte en banque bien fourni. « -du coup va s’y, prochaine transaction, tu voudrais la jouer comment. » elle avait dit qu’elle ferait l’effort de communiqué. Elle était en train de faire un pas en avant. Elle voulait les idées d’Ian, elle verrait s’ils mettaient en application la prochaine fois.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Sam 27 Jan - 20:07
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : Tumblr / Gif : Tumblr
Pour Ian, tous ces membres étaient habités par une certaine noirceur qui leur permettait d’adhérer aux idées extrémistes de Toby. Même si certains n’avaient pas de sang sur les mains, ce n’était, pour lui, qu’une question de temps. La seule anomalie au sein de cette cellule, c’était Eli. Elle croyait profondément à la cause véhiculée par le groupe, et s’accrochait à l’idée qu’ils étaient capable de parvenir à leur objectif sans assassiner des innocents. Que leur voix pouvait être portée au loin, et se faire entendre, sans tuerie. Elle en venait même à croire en l’humanité de ses complices, alors qu’ils en étaient parfaitement dénuée. Il le comprit à son silence vis-à-vis du jugement qu’il avait porté sur Robby. Elle ne souhaitait pas entendre la vérité sur cet homme qui était peut-être devenu un ami avec le temps. La même interrogation revenait donc sans cesse dans l’esprit de Ian la concernant. Pourquoi était-elle présente au sein de cette cellule ? Pourquoi participait-elle aux transactions, à la préparation de ces tueries de masse qu’elle condamnait fermement ? Pensait-elle réellement pouvoir contraindre Toby à ne pas agir de la sorte au moment venu ? De toute manière, peu importe ce qu’il pourrait dire pour la convaincre de l’absurdité de cette mission qu’elle s’était confiée à elle-même, elle ferait tout pour l’accomplir. Ian espérait seulement qu’elle ne périrait pas dans sa tâche. Elle méritait la prison, pas la mort. Au même titre que tous les autres, à l’exception de Toby qui serait capable de convertir d’autres prisonniers à sa pensée. En ce qui le concernait, la mort était la seule issue que Ian espérait lui donner au moment opportun. En attendant ce moment fatidique, ils évoquèrent sa relation avec son ex-femme. C’était un tout autre registre. « Je ne suis pas retombé amoureux, si c’est ce que tu sous-entends. Concernant le sexe, pas besoin de sentiments pour ça » rétorqua-t-il en haussant les épaules avec nonchalance.
Au retour sur Washington, le coffre chargé d’explosifs, ils s’accordèrent sur une pause repas payé par nulle autre que la jeune femme qui le fit sourire « Nous ne sommes pas assez intimes pour cela ». Il l’imaginait mal, de toute manière, avoir un geste physique à son encontre, à l’exception d’une gifle, peut-être. Face à la fatigue qui l’accablait, Ian lui proposa de prendre le volant au retour. Il n’en fut pas plus pour que la jeune femme ne l’accuse de sexisme. Une carte qu’elle sortait régulièrement – trop – à son goût « Tu veux que j’enveloppe mes « va te faire foutre » de papiers de soie pour que ça soit plus facile à entendre ? ». Qu’est-ce qui ne fallait pas entendre ! Un regard à son attention « Tu peux aussi arrêter de sortir la carte du sexisme à chaque fois que je m’adresse à toi. Non ? ». Parce que c’était, à son sens, plus intelligent que de se renfermer dans un mutisme à la con parce que la porte-flingue n’appréciait pas sa manière de s’adresser à elle. Il était peut-être temps de se remplir la pence. La faim n’aidait en rien à maintenir un calme entre eux deux. Installé sur la banquette de ce restaurant de routier, Ian engagea la conversation sur un tout autre registre « Exactement. Je ne vois pas en quoi ça paraît si surréaliste que ça ? Si on omet le fait que tu as la gâchette facile, ça devrait aller ». Parce que oui, ça pouvait refroidir plus d’un homme de voir une femme sortir son arme à tout bout de champ comme elle était sûrement capable de faire. « Physiquement, il n’y a rien à redire. Je ne vois pas où est le souci ». Elle était belle et comme si ça ne suffisait pas, elle avait également du charme. Stupide est l’homme qui pourrait penser le contraire. « C’est une proposition ? » demanda-t-il tout en émettant un petit rire discret « Je ne me suis jamais posé la question. De toute manière, qui voudrait d’un tueur dans son lit ? » demanda-t-il en relevant son regard de son assiette pour croiser le sien. Il prit quelques frites, et goûta au steak un peu trop cuit à son goût, mais ça restait convenable.
Quand Eli évoqua sa courte carrière dans les Marines, l’agent du FBI poursuivit sur son mensonge. Pour O’Brien, cet uniforme l’avait transformé et avait fait de lui, l’homme qu’il était aujourd’hui. Le « Semper Fi » tatoué sur son bras était pour lui rappeler, sans cesse, pourquoi il avait rejoint la cellule aujourd’hui. Pour Edwards, l’histoire était bien différente, mais ce n’était pas lui qui s’adressait à la jeune femme en cet instant. Il se recula dans la banquette à la question qui suivit. Regrettait-il la mort des deux flics ?! Il termina sa bouchée, et répliqua avec conviction un « Non ». Parce que ce n’était pas le cas. Il ne regrettait pas d’avoir tué ces deux flics. Il avait eu de bonnes raisons de le faire. Après tout, c’était pour cela qu’Arthur l’avait recruté. « Si tu n’essaies pas de me tuer dans mon sommeil, je n’y vois pas d’inconvénients » répliqua-t-il, abdiquant finalement à la proposition de cette dernière. « Je te rembourserais quand j’aurais trouvé un travail » et prit une gorgée de son soda pour faire passer le steak un peu trop sec. Ian reposa lentement son verre tout en réfléchissant à l’interrogation d’Eli. « Je ne m’éloignerais pas tant du centre-ville, enfin pas si nous sommes seuls. Ou sinon, je prendrais le cricket en soutien. Il serait éloigné, un peu en hauteur, et prêt à faire feu si jamais ça venait à dégénérer ». Il prit quelques frites «Mais je ne suis que le nouveau » et lui adressa un sourire sincère, appréciant qu’elle prenne en compte son avis.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Sam 27 Jan - 21:12
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : tumblr / Gif : Tumblr
« -j’ai jamais aimé les chiens. » Eli avait répondu avec son petit sourire taquin sur les lèvres. La relation qui se tissait peu à peu avec Ian était bien étrange. Ils étaient capables d’en venir rapidement à hausser le ton, peut-être aux mains, en un rien de temps. Alors que parfois, le courant passait plutôt bien. Elle avait la sensation qu’il avait du mal à la cerner, et ça lui allait très bien comme ça. « -non. » c’était net et précis. « -ça retirerait toute le côté passionnel de notre relation. » bien entendu elle se foutait de sa gueule. Elle ne le pensait pas capable de changer quoi que se soit. « -ça je peux essayer oui. » ou comment lui montrer que de son côté, elle était capable de faire des efforts. Maintenant qu’elle était prévenue. C’était seulement des façons de parler. Très bien. Elle notait ça dans un coin de sa tête.
Une fois à table, malgré les apparences, elle avait toujours un œil sur tout. Hors de question de se laisser contrôler par des flics en patrouille. Hors de question de passer trop de temps ici aussi. Ils avaient un œil sur la voiture. C’était déjà pas mal. Enfin, l’idée c’était de ne pas paraitre suspect. Alors ils firent la conversation. Enfin Ian avait décidé de parler, l’imaginant peut-être en mère de famille. En couple ou marié. Le genre de truc qu’elle ne voulait surtout pas. Elle n’avait pas du tout une vie adapter à ça. Mentir à longueur de temps ? Risquer sa vie tout les jours et finir par laisser un papa solo ? Non… elle n’avait pas la fibre maternelle en plus de ça. Elle avait souri, amusée, alors qu’Ian confirmait. Oui, il la pensait capable de vivre en couple. Il ne connaissait rien d’elle. « -je parle pas de la carrosserie. » gachette facile ou pas, elle avait trop de caractère pour la plus part des hommes. Soient ils prenaient peur, soit ils cherchaient à la dominer ou encore à la faire changer. Quoi qu’en dise Ian, elle était bien toute seule. Même si ça faisait un bon bout de temps qu’elle ne s’était pas envoyer en l’air. La mission prenait toute la place dans sa vie. Elle ne parvenait pas à lâcher prise. Elle avait tenté une fois ou deux, au début, avec de parfait inconnu. Echec total. Elle avait passé son temps à regarder le plafond ou à se demander quand est ce que ça allait se terminer. Impossible de lâcher prise.
« -oh non, rassure toi. » avait elle répondu en souriant. « -je parlais de toi, pas de nous. » il captait quoi là ? Qu’elle lui faisait du charme ? « -y’a des femmes qui écrivent aux mecs en prisons… alors peut-être que ça doit se trouver. » elle haussa les épaules. Il faisait bien ce qu’il voulait. Elle s’en foutait. D’ici quelques mois, soit ils seraient tous entre quatre planche, soit il serait de nouveau derrière les barreaux à serrer les fesses dans les douches. La question qu’elle posait à chacun des membres. Est-ce qu’il nourrissait des regrets. La réponse fut un poil trop cash à son gout. « -pourquoi tu mets des idées pareils dans ma tête ?! J’y avais pas pensé ! » s’était alors exclamé la jeune femme avec humour. « -on peut prendre deux chambres si ce n’est que ça. Mais ça sera plus cher. » un hochement de tête, avant qu’elle ne change de sujet. Elle voulait son avis. C’était toujours intéressant de voir comment il pouvait fonctionner. « -qui ? » demanda Eli avant que ça ne percute : « -ou là non, si tu veux un bon tireur, c’est Max qu’il faut. » elle prit des frites : « -enfin non, moi, mais je peux pas occuper les deux postes. » elle fixa Ian du regard durant quelques secondes. « -je t’ai dis que je te demanderais ton avis. » ce qui sous entendait qu’elle n’avait qu’une parole. « -parle-moi de ton recrutement. Pourquoi toi, et pourquoi tu as dis oui ? »
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Sam 27 Jan - 22:00
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : Tumblr / Gif : Tumblr
Ian lui rendit son sourire tout en renchérissant « Dois-je comprendre que tu ne m’apprécies pas ? » et fronça les sourcils en percutant soudainement « Attends, tu n’aimes pas les chiens ? ». Qui n’aimait pas les chiens ? Ces boules de poils débordant d’affection sans concession ou contrepartie. La jeune femme était vraiment un mystère à elle seule, et il parvenait difficilement à la cerner. Toutefois, au fil de leur conversation, l’ébauche de sa personnalité prenait peu à peu forme, avec ses qualités et ses contradictions. Un peu comme en cet instant, alors qu’Eli lui reprochait d’être sexiste, et à la fois, elle ne voulait pas qu’il prenne de gants lorsqu’il s’adressait à elle. La complexité de cette femme dans toute sa splendeur. Et pourtant, ça ne semblait pas déranger l’agent du FBI qui s’acclimatait de ces antinomies « Le côté passionnel à notre relation… J’aurais tout entendu ! » répliqua-t-il en levant les yeux au ciel, presque interloqué d’une telle explication. Et voilà que la porte-flingue était décidée à accepter de ne pas prendre chacune de ses remarques, pour des commentaires sexistes. Elle abdiquait. « Je t’en remercie ». Ça allait enlever une certaine complexité à leur relation si elle y parvenait réellement. Il avait conscience que ses congénères avaient la remarque sexiste facile, mais ils n’étaient pas tous à ranger dans le même tiroir à chaussettes. Il arrivait que certains fassent exception. Un peu comme lui. Mais il ne s’inquiétait pas, elle finirait pas s’habituer à lui, ou alors elle lui tirerait une balle entre les deux yeux.
La conversation fut bien différente autour de la table. Ian ne rencontrait aucune difficulté à l’imaginer avec un homme, et pourtant, aux dires de cette dernière, ça relevait presque du fantastique. Sans parler d’une probable progéniture. Et pourtant, comme il le lui confia à voix haute, elle était physiquement plus que jolie. Si elle ne sortait pas son arme aussi facilement, elle parviendrait sûrement à rencontrer un homme qui lui corresponde. Il enfourcha quelques frites dans sa bouche au moment où Eli précisa qu’elle ne parlait pas de son apparence physique « Quoi ? » et avala sa bouche « Tu as du caractère. Qu’est-ce que ça peut faire ?! C’est mieux qu’une femme qui dit « amen » à tout » et resta à la fixer quelques instants « Tu as déjà eu de vraies relations ? Je veux dire, où tu te sentais prête à emménager à deux ou même à te fiancer ? ». Parce que soudainement, Ian commençait à éprouver quelques doutes. Comme depuis qu’ils avaient pris la route, la jeune femme ne parvenait pas à s’empêcher de revenir sans cesse sur lui. Elle était plus curieuse qu’une pie. Est-ce qu’il avait envisagé de refaire sa vie avec une autre femme ?! O’Brien ne l’avait jamais envisagé. L’agent du FBI avait abandonné l’idée au bout de quelques années, s’enfermant dans une spirale dans laquelle son travail était devenu le centre de son attention. Il émit un petit rire tout en reprenant quelques frites « Je sais. Ne t’en fait pas ». De toute manière, Ian n’était pas intéressé par la femme face à lui. « Je sais que ça existe. Pour autant, je n’ai pas dit que j’avais envie d’avoir ce genre de femme dans mon lit non plus ». Il avait conscience de cette réalité, de ces femmes qui s’amourachaient de tueurs en série, de violeurs ou encore de pédophiles. Toutefois, il ne les avait jamais compris. Il en venait même à considérer que ces femmes-là renfermaient la même noirceur au fond d’elles, et qu’elles se retrouvaient dans le regard de ces individus. Très peu pour lui, notamment pour la personne qu’il incarnait le temps de l’infiltration.
La fatigue avait finalement finit par accabler la jeune femme qui lui proposa de louer une chambre dans un hôtel, le temps de dormir quelques heures pour reprendre la route ensuite. Tant qu’elle ne tentait pas de le tuer, Ian n’y voyait pas d’inconvénients. Il releva son regard sur elle, esquissant un petit sourire en coin « J’ai des tendances suicidaires ». Il prit une gorgée de son soda tout en remuant négativement de la tête « Pas besoin d’engendrer plus de frais ». Ils étaient adultes, et au fond de lui, il avait la sensation qu’il se réveillerait le lendemain matin. Qu’elle ne tenterait pas de l’exécuter durant la nuit. La conversation prit une tournure plus professionnelle au moment où Eli fit un pas en sa direction. Elle était prête à écouter ses propositions. Ian se plia donc au jeu en évoquant sa manière d’organiser la prochaine transaction. Il n’eut le temps de préciser l’identité de celui qu’il surnommait le cricket, qu’elle percuta elle-même « L’idée est que nous soyons trois. Deux véhicules. Deux visibles et un invisible ». À ses yeux, ils n’étaient jamais assez prudent sur ce genre de transaction. « Je vois ça… Je t’en remercie » et termina ses frites dans une dernière poignée. « Tu poses beaucoup de questions » constata-t-il tout en prenant appui contre le dossier de la banquette, sa langue passa sur ses dents pour ôter les restants de frites, et répondit « Parce que je condamne la société telle qu’elle est aujourd’hui. L’Homme riche exploite l’Homme pauvre. L’humanité a disparu, ne laissant derrière que la nostalgie d’un temps passé, qui n’a peut-être jamais existé. Une utopie qui continue à bercer certains d’entre nous, et pour laquelle je souhaite me battre. J’ai vu de mes propres yeux jusqu’où l’homme est prêt à aller pour s’enrichir. Je ne souhaite pas devenir un outil à cette industrie. Alors, lorsque ce type dans la prison m’a entendu tenir un tel discours, il m’a dit qu’il connaissait quelqu’un à l’extérieur prêt à m’aider à agir pour mes convictions. Arthur a pris contact avec moi peu de temps après ma sortie de prison. Il m’a parlé de la cellule, de Toby. C’était une évidence à mes yeux. C’était lui qui allait me permettre de mettre ma pierre à l’édifice et offrir un monde meilleur aux générations futures ». Au fil de son discours, Ian s’était rapproché de la table, croisant les bras sur le rebord de cette dernière et resta ensuite quelques secondes à observer Eli, et demanda « Et toi maintenant ? Qu’est-ce qui a attiré Toby chez toi ? ».
[
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 28 Jan - 13:00
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : tumblr / Gif : Tumblr
« -on parle de chien là, pas de toi. » avait elle répliqué un petit sourire en coin illuminant son regard et ses prunelles. Elle n’était pas censée apprécier Ian. Ni aucun des autres d’ailleurs. Et quand bien même, il était beaucoup trop tôt pour dire ce genre de chose. Elle lui avait presque promis de le descendre le matin même. Pas sur que ça soit un gage d’appréciation… Et puis, elle était certaine qu’il se foutait de savoir si oui ou non elle appréciait sa présence ou sa conversation. Ils n’étaient pas destinés à devenir amis. « -moi. » et ce n’était pas son plus gros défaut. « -je sais, les traumas d’enfances ça ne compte pas à tes yeux, mais j’ai été mordu gamine, j’en garde une cicatrice physique, et mental aussi. On est pas pote eux et moi. » elle en parlait avec détachement, mais clairement elle n’était jamais sereine face à un chien. « -lève pas les yeux au ciel comme ça ! » elle allait finir par prendre gout à le faire chier de la sorte pour tout et rien. Ça allait devenir un passetemps.
Une fois dans le restaurant, Ian lança de nouveau le sujet vie perso sur le table. Non, elle n’était pas en couple, non elle n’avait pas d’enfant. Et elle ne comptait pas en avoir ! « -tu penses sincèrement que la vie de couple est compatible avec ce qu’on fait en ce moment ? » avait elle ajouté en l’interrogeant du regard. « -je dois en conclure que tu apprécies mon répondant et que je te sortes de tes gongs ? » un sourire taquin tout en mangeant une frite. C’était forcement plus stimulant qu’une ombre silencieuse… Eli répondu avec sincérité : « -non. » c’était faux. Mais ça, il n’avait pas à le savoir. Tout en mangeant, elle ajouta : « -de toute façon, il faudrait un homme capable d’avoir encore plus de caractère que moi, qui me tienne tête, capable de trouver le moyen de me faire taire de temps à autre… ça serait forcément volcanique. » conclusion, relation pas forcement équilibré et merveilleusement épanouissante. « -mais une femme dans ton lit oui… » avait elle ajouté avant de lui adresser un sourire et un regard de braise, avant de reprendre des frites.
Bon, ça serait une chambre d’hôtel pour la nuit. Histoire d’assurer la sécurité. « -je dors avec mon flingue sous l’oreiller. » elle préférait préciser. « -ça marche » Puis elle demanda sa vision des choses à Ian. Collaboration. Elle l’écouta, pencha la tête sur le côté tout en mangeant ses frites. Jolie tactique. « -j’avais compris l’idée. » pourquoi pas, elle n’était fermée à rien. « -on verra le moment venu, mais pourquoi pas. » un hochement de tête alors qu’il la remerciait. « -je fais la conversation. » il n’était pas obligé de répondre. Mais se regarder dans le blanc des yeux, elle n’aimait pas trop ça. Elle termina son burger tout en l’écoutant lui raconter. Beau discours. Il était bon orateur, beau parleur. Elle sourit en prenant son verre. Génération futures… « -et tu le vois encore comme ça, maintenant que tu as mis les pieds dedans ? » elle avala gorgée de son verre avec la paille, et reposa son verre avec lenteur : « -mon cul. » elle sourit : « -je déconne. » elle inspira et expira en répondant : « -on s’est croisé sur une transaction. A ce moment-là, il revendrait des infos craqué sur le net. Je lui ai pété le nez parce qu’il a voulu me la faire à l’envers. Ce matin c’était pas la première fois que je lui colle une arme sous le nez. » un haussement de sourcils tout en reprenant son verre. « -deux semaines plus tard, il prenait contact. On a discuté, j’ai accepté. » rien de plus simple. « -tu veux un dessert ? »
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 28 Jan - 13:35
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : Tumblr / Gif : Tumblr
« On ne sait jamais avec toi » répliqua alors Ian, presque du tac ô tac. Même si en réalité, il se moquait bien de l’opinion qu’elle pouvait avoir de lui. Il n’avait pas infiltré la cellule pour se créer des amitiés. Son unique objectif était de récolter suffisamment d’informations pour permettre son démantèlement avant que l’irréparable ne se produise. Peu importe leurs échanges, Ian n’oubliait pas qui elle était, et que le matin même, elle aurait été capable de le tuer de sang-froid. « Non, la Eli que j’ai enfermé dans le coffre quand tu avais le dos tourné. Oui, bien sûr toi ». Puis il écouta son histoire qui expliquait les raisons qui faisaient que la jeune femme n’appréciait pas les chiens. Il aurait pu s’en douter par lui-même que ça provenait d’une blessure enfant « C’est comme les mecs, ils ne sont pas tous comme ça ». Il fallait seulement trier. « Je fais encore ce que je veux » rétorqua-t-il ensuite alors qu’il leva sciemment les yeux au ciel, une fois encore, seulement pour faire chier la porte-flingue qui se trouvait à ses côtés. Devant leurs assiettes, le sujet était bien différent. Ils évoquèrent leurs vies personnelles. Ian voulait savoir si une famille l’attendait une fois rentrée chez elle. La réponse fut sans appel. Elle était seule, et elle semblait maintenir sa situation personnelle ainsi. Un haussement d’épaules suivit la question d’Eli alors qu’il se saisissait de quelques frites « Donc si je suis ton raisonnement, les flics, les militaires, les … les agents de la CIA, du FBI, doivent rester célibataire et n’engendrer aucune descendance ? » et releva son regard sur elle « Tout est une question d’équilibre. Enfin, en ce qui nous concerne, il sera peut-être un peu difficile de trouver une moitié qui accepte qu’on dépose une bombe dans un métro aux noms de nos convictions ». De ce point de vue, il était peut-être plus difficile de faire accepter une telle réalité à sa moitié. Est-ce que ça signifiait que chacun des membres du groupe était seul ? Ça ne le surprendrait pas vraiment. Il baissa à nouveau son sombre regard sur son assiette, le temps de découper un morceau de viande, puis le releva lentement sur Eli qui l’interrogea sur l’opinion qu’il avait d’elle, et se mit à sourire, ne répondant rien, enfournant seulement son steak dans la bouche. Comprenait ce qu’elle souhaitait de son silence. Ian ne comptait pas lui donner raison à voix haute. Et puis quoi encore ?!
« J’aurais pensé le contraire » précisa-t-il alors qu’il se retrouva surprit de sa réponse. Elle n’était pas tombée suffisamment amoureuse pour envisager une vie à deux. Lui qui la percevait comme une femme brisée par un homme. Il s’était fourvoyé sur ce point, comme sur bien d’autres. Il posa son dos contre le dossier de la banquette tout en s’essuyant la bouche avec sa serviette, qu’il redéposa d’un geste sur le coin de la table « Un mec comme moi, mais avec un meilleur fond que le mien » et se pencha, comme si c’était un secret ce qu’il allait ajouter « Et une plus grosse queue », avant de se mettre à sourire, portant son verre à ses lèvres sans la quitter du regard. En ce qui le concernait, son casier judiciaire ne séduisait pas les femmes. C’était la raison pour laquelle, ses draps étaient souvent froids d’un côté du lit. Il soutint le regard de la jeune femme qui avait décidé de jouer un peu avec lui en cette fin de soirée « Je n’ai jamais dit le contraire ». Sur ces mots, il reprit une gorgée de soda et évoquèrent la possibilité de passer la nuit à l’hôtel. Tous deux étaient exténués, et reprendre la route serait inconsidéré. « Je dormirais par terre, ne t’en fait pas ». Ils n’allaient pas partager un lit alors qu’ils ne se connaissaient que depuis le matin. Et ça ne serait pas la première fois qu’il passerait la nuit sur un lit de fortune de toute manière. « Tu n’auras qu’à me tenir au courant au moment venu ». Une fois encore, Eli se montra curieuse à son encontre. Il aurait pu se braquer et garder le silence, mais au lieu de ça, il se prêta au jeu. Il avait préparé cette réponse au préalable, avant de rejoindre la cellule, se doutant que tôt ou tard, elle le lui serait posée. Ouvertement, Ian condamna le capitalisme de son pays. Ian poussa son assiette de quelques centimètres pour croiser les bras sur le rebord de la table « Pour le moment, je pense qu’il est trop tôt pour te répondre. Je suis arrivé ce matin, et tout ce que j’ai vu, c’est un homme qui n’a peur de rien, et une femme qui condamne ses actions futures ». Intéressant pour la CIA. Beaucoup moins pour celui qu’il interprétait.
Maintenant, il souhaitait savoir comment elle, elle était parvenue à intégrer la cellule de Toby. Elle le fit sourire à sa réponse. Tout en terminant son verre, Ian lui prêta une oreille attentive. Sa relation conflictuelle avec leur chef ne datait donc pas de ce matin, et c’était ce qui avait séduit Toby… Cela confirmait sa pensée initiale. C’était un grand dégénéré, qu’il fallait exécuter et non enfermer. « Et malgré cela, tu as accepté de le rejoindre ? » et ajouta « Je ne sais pas qui est le plus fou de vous deux » et haussa les sourcils, avant de poursuivre, son verre toujours en main « Enfin maintenant je comprends sa nonchalance de ce matin » et termina son verre d’une dernière gorgée. « Non. Vu la qualité du steak, j’ai peur de découvrir le dessert. Et toi ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 28 Jan - 15:05
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : tumblr / Gif : Tumblr
« j’aime pas les chiens, j’aime pas les chiens. Je peux faire les efforts partout désolée. Soit c’est les chiens soit je prends sur moi pour tes réflexions sexistes qui soit disant le sont pas. » ouais, vraiment elle allait y prendre gout. Il ne la ferait pas changer d’avis sur ce sujet. C’était une sorte de handicap. Devant un chien qui montrait les dents, elle était capable de rester tétanisé. Ça lui était déjà arrivé lorsqu’elle était jeune agent. Elle sourit en claquant la porte, juste après l’avoir vu lever une nouvelle fois les yeux au ciel. Conversation étrange et personnelle une fois à table. « -non. Chacun fait ce qu’il veut de sa vie. Mais clairement si j’avais deux gosses et un mari aimant, je suis pas certaine que j’aurai accepté de passer deux heures avec des russes armés jusqu’aux dents. » elle avala quelques frites et ajouta : « -chacun s’arrange avec sa conscience. » ici elle était terroriste, mais elle avait exactement le même résonnement en tant qu’agent de la CIA. Pas d’attache, personne qui pleurent à la sortie si elle ne revenait pas à la maison. « -à moins que la moitié en question soit au courant et soit dans le même délire. » là ça paraissait plus simple. « -mais une fois en couple au milieu de tout ça, tu as l’affecte qui dois s’en mêler. Tu as peur pour l’autre, tu prends sa défense, ça peut sans doute faire faire de belle connerie. » ça aussi ça valait pour ses deux vies. La fausse et la vraie.
« -et pourquoi ça ? » il avait raison elle posait beaucoup de questions. Mais elle était curieuse de savoir ce qui l’avait poussé à l’imaginé avoir eut une belle relation longue durée à la limite du mariage. Elle fronça les sourcils et plissa les yeux. Un mec comme lui ? Rien que ça. Elle décida de continue de jouer un peu : « -pourquoi avec un meilleur fond ? » elle pencha la tête sur le côté tout en jetant un regard à leur voiture. Ok pour la nuit à l’hôtel. Pour la chambre commune également : « -je vais pas te sauter dessus, si c’est ce que tu redoutes. » c’était à son tour de lever les yeux au ciel. Il n'était pas obligé de dormir par terre. Enfin, c’était à lui de voir. Elle s’en foutait.
La conversation évolua et changea. Eli tenta de faire comprendre à Ian qu’elle était capable de se montrer un peu plus sympa quand elle le voulait. Oui, elle pouvait prendre son avis en compte. Ils verraient le moment venu, quelle technique ils mettraient en place. Elle écouta ensuite comment il avait été recruté, ce qui l’avait séduit dans le projet. Un sourire, et un hochement de tête. Puis se fut son tour de raconter comment elle avait croisé la route de Tobby. « -je crois qu’il a pris la grosse tête. » clairement le projet lui montait à la tête. Un sourire pour la réflexion suivante. « -crois moi, c’était pas se délire là la première fois… » non, Tobby s’était roulé en boule au sol, la suppliant de ne pas lui coller une balle. Elle aurait peut-être mieux fait… « -non, ça va. » elle termina son verre et se leva pour aller régler la note. Il faisait la fine bouche après 8 ans de prison… elle trouva cela étrange. Mais elle s’était bien gardée de faire la moindre réflexion.
Trente minutes plus tard, ils avaient pris une chambre dans un motel. Moyennement pourri. Enfin, Eli avait connu pire. Ian la prison alors il serait comme dans un palace. La jeune femme les avait enregistré sous un faux nom, couple marié. Une fois dans la chambre, elle alla directement vers la salle de bain. La fenêtre était assez grande pour y passer. « -on va garer la voiture derrière. » elle se pinça les lèvres : « -on devrait, garer la voiture derrière. Moins visible et si jamais, on peut se tirer. Mais.. ta caisse, tes règles. » elle avait ouvert les mains devant elle en disant cela. Le laissant prendre la décision.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 28 Jan - 15:37
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : Tumblr / Gif : Tumblr
Une main tenant fermement le volant, il leva la seconde en signe d’abdication « Ok ! Ok ! Va pour détester les chiens ». Ian préférait qu’elle ait peur des chiens, plutôt qu’elle s’offusque à chaque parole qu’il prononcerait à l’avenir, comme si ses mots étaient continuellement sous-couvert de sexisme. Une fois à table, la conversation fut bien différente, bien plus personnelle également. Ian souhaitait savoir si un mari et des enfants l’attendaient patiemment chez elle le soir venu, mais il n’en était rien, et ça l’intriguait tout autant d’en connaître les raisons. « Parce que tu aurais eu peur de ne pas rentrer chez toi ce soir ? » demanda-t-il sur un ton qui trahissait presque l’évidence même de ses mots. C’était évident qu’elle aurait eu cette peur constante sur les épaules. Comme toute personne qui savait qu’un être aimé attendait leur retour, et craignait la sonnerie du téléphone, de peur d’apprendre que finalement, il avait été tué et jeté d’un pont… « Je n’ai pas dit le contraire. Seulement, dans la conscience collective, il est plus facile à accepter qu’un militaire risque sa vie pour défendre son pays, qu’un partisan du socialisme le fasse pour ses convictions personnelles ». L’un était plus condamnable que l’autre. Il continua de dîner jusqu’à ce qu’il ne relève son regard sur Eli quand elle évoqua une cause commune pour les deux moitiés. Avec les qualités et les défauts inhérent à une telle relation. « Tu dois avoir continuellement peur, et tu peux agir dangereusement seulement par amour. Je ne suis pas certain que ça soit une bonne idée également ». Même si Robby aurait aimé, sans nul doute, qu’elle accepte de prendre ce risque pour ses beaux yeux. Toutefois, en ce qui concernait Ian, il partageait son point de vue. C’était la raison pour laquelle il n’avait jamais eu d’aventures avec un agent du FBI. Sa carrière, c’était tout ce qui lui restait, et il ne souhaitait pas la mettre en péril pour une femme, en sachant qu’au moment où les sentiments entreront en ligne de compte, il deviendrait irrationnel, et dangereux pour ses coéquipiers.
« Tu as un côté femme au cœur brisé par un mec » répondit-il tout en mordant dans quelques frites coincées entre ses doigts « Mais tu viens de me donner tort en me répondant que non, alors le sujet est clos » et termina ses frites saisies, pour en prendre de nouvelles. Pour Eli, l’homme qui lui correspondrait serait celui qui serait capable autant de lui tenir tête, que de la sortir de ses gongs. Un peu comme lui, observa alors l’agent du FBI sans arrière-pensée. Mais à l’heure actuelle, autour de cette table, il était le seul à correspondre au profil décrit. Seulement, il lui faudrait un homme avec fond meilleur, plus en adéquation avec le regard presque utopique qu’elle portait sur le monde « Parce que j’ai buté deux mecs et que je ne suis pas certain que j’empêcherais Toby de mettre une bombe dans un métro si c’est nécessaire » et sans la quitter du regard, vint préciser « Tu es la seule à avoir une conscience, à vouloir protéger ton prochain. Tu mérites donc un type qui a un bon fond et qui partage tes idéaux ». C’était aussi simple que cela. Même si elle avait toutefois rejoint la cellule de ce dernier et qu’à ce jour, elle participait toujours à la construction de la bombe sale prévue par leur gourou. « Je ne crains pas que tu me sautes dessus, mais je n’aime pas l’idée de dormir à proximité d’un flingue qui n’est pas le mien » répliqua-t-il. Alors il passerait la nuit sur le sol de l’hôtel.
La curiosité de la jeune femme ne s’apaisa pas au fil du dîner, parce qu’elle en vint à l’interroger sur les raisons qui l’avait poussé à rejoindre leur cellule. Il lui retourna donc bien évidemment la réponse à la suite. La rencontre avec Toby n’était pas celle qu’il avait imaginé, et il était presque surprit de voir qu’elle exerçait aujourd’hui à ses côtés malgré les déboires de leur rencontre. Eli représentait réellement une anomalie dans le mécanisme « Parce qu’il a trouvé des adhérents qui disent « amen » à tous ses plans foireux ? » et fronça les sourcils, contrastant avec le maigre sourire qui étira ses lèvres « Comment ça ? ». Elle piquait sa curiosité au vif en disant cela. Il la laissa ensuite payer l’addition, tel que c’était prévu, puis reprirent la route le temps de trouver un motel sur le bord de la route. La chambre était à l’image de l’endroit. Vieillissante et endommagé par son usage. Ian ne préférait pas se soucier de ce qui avait pu se dérouler entre ces murs ces dernières années. Ou même cette dernière semaine. Eli avait payé la chambre en prétextant qu’ils étaient mariés. Il posa ses fesses sur le rebord du lit tout en tournant la tête en direction de la jeune femme « Je vais aller la déplacer. Reste à la fenêtre pour que je me situe ». Il récupéra ses clefs, dévala les marches extérieures et déplaça son SUV jusqu’à voir le visage de la jeune femme au travers de la fenêtre de la salle de bain, puis revint, et jeta les clefs sur la table à manger placé dans l’angle de la pièce « Je te laisse prendre ta douche, je la prendrais ensuite », puis observa la moquette tâchée et poussiéreuse « Finalement, je crois que je vais dormir avec toi… J’ai peur de savoir en quelle année le sol a été nettoyé pour la dernière fois » répliqua-t-il tout en grimaçant de dégout.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 28 Jan - 17:40
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : tumblr / Gif : Tumblr
Eli avait sourit à Ian. « -ouais. J’imagine que c’est différent une fois que tu es responsable de quelqu’un d’autre que toi. Et je veux pas de ça. » c’était peut-être égoïste. Mais c’était sa façon de voir les choses. Oui, elle était mieux seule. Oui, elle voulait rester célibataire, malgré tout ce qu’on pouvait lui dire. Exactement comme Ian venait de le faire. Son physique qui ne laissait pas indifférent, son répondant… il y avait bien d’autre chose chez elle qui pouvait séduire un homme. De là à ce qu’il veuille lui passer la bague aux doigts ou lui faire des enfants… il faudrait qu’il soit bien accroché. Ou comme elle l’évoqua, qu’il fasse également parti du truc. Sauf que l’amour faussait les choses, troublaient le jugement. Faisait prendre des décisions de merde. « -on est d’accord. » puis elle fronça les sourcils. « -si tu le dis… » elle ne voyait pas pourquoi il disait cela. « -ce n’est pas parce que je souhaite rester célibataire que j’ai forcement eut une histoire d’amour compliqué et qui m’a détruite. » elle prit des frites et en les trempant dans la sauce elle ajouta : « -je peux aussi être seulement une femme indépendante qui se trouve très bien toute seule. »
« -hum, ok j’avais pas compris l’idée. » un léger rire : « -c’est pas une question de mérite, mais de volonté. Je veux pas d’un mec permanant dans ma vie. Point final. Tu voudrais quoi, que je sois moins chiante si je m’envoi en l’air de façon régulière ? » un sourire amusé. Ils décidèrent de passer la nuit dans une chambre d’hôtel, et Eli trouva ridicule cette idée de dormir par terre. « -comme tu veux. » ça lui ferait plus de place. Ils évoquèrent Tobby, et la façon dont ils étaient arrivés à signer pour tout ça. « -c’est facile d’imaginer des plans, de les dessins dans sa chambre, de troller sur internet, même de dealer sur le dark web. Aujourd’hui, il a réunit des gens qui sont capables de réellement mettre ces idées en marche. C’est ça qui lui tourne la tête. Ça compter qu’il est dérangé de base. » elle l’avait toujours trouvé instable. Eli ne répondit pas à la dernière question, se levant pour aller payer.
Une fois au motel, elle fit passer leur sécurité avant sa fatigue. Elle proposa quelque chose, mais elle savait qu’il n’imposerait rien à Ian. Collaboration. Encore. « -ok. » un hochement de tête et elle le laissa partir. Elle lui adressa un joli doigt d’honneur lorsqu’elle le vit arriver en voiture, avant de lui lancer un baiser. Juste pour le faire chier. Ba quoi, on pouvait bien s’amuser un peu. « -ok. » elle prit soin d’emporter son flingue avec elle, et elle pencha la tête par la porte de la salle de bain, pour regarder Ian. « -je dors à gauche. » en soit le plus prêt de la porte. C’était pas une option. Elle verrouilla la porte et prit une douche rapidement. Lorsqu’elle revint dans la pièce, Eli s’était rhabillée. Manquait que les chaussettes. « -l’eau est pas super chaude. » mais ça faisait tout de même du bien. Lorsqu’il quitta la pièce pour la salle de bain, elle fouilla les placards pour trouver une autre couverture. De cette façon, ils avaient chacun leur côté. Elle ne dormirait pas en jean sale et il était hors de question que les pieds d’Ian touchent les siens. Eli se glissa sous la couette. Quand il revint, elle dit : « -j’ai mis mon flingue dans la table de nuit. » comme si cela devait le rassurer.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 28 Jan - 18:27
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : Tumblr / Gif : Tumblr
Ian ne lui rendit qu’un maigre sourire, tout en baissant les yeux sur son plat, et confirma les dires de la jeune femme face à lui « Oui, c’est différent ». Il était partit au front en étant marié, et à chaque fois qu’il avait côtoyé la mort de trop près, il avait pensé à la femme qu’il aimait et qui recevrait cet appel qui chamboulerait à jamais sa vie. Il ne serait pas là pour la réconforter, pour lui dire qu’un jour, elle aurait moins mal, et que malgré les stigmates, elle réapprendrait à vivre. Il ne pouvait donc que confirmer les dires d’Eli en cet instant. Tout était différent. C’était plus simple lorsqu’on était seul. Si jamais il venait à périr au cours de cette infiltration, il ne manquerait à personne. D’une certaine manière, la mort était moins effrayante ainsi. Il comprenait donc que la jeune femme ne soit pas prête à rencontrer quelqu’un, et encore moins au sein de la cellule. Cela risquait de mettre en péril la sécurité des deux protagonistes de cette relation, ou pire encore, la mission. Ce n’était pas souhaité, autant pour l’un que pour l’autre des situations. Ils se rejoignaient, une fois encore, sur cette perception des choses. Il se mit ensuite à sourire face à l’argument d’Eli concernant son choix de rester célibataire. Cela ne venait pas d’une blessure sentimentale. C’était seulement un choix. « Tu aurais pu » précisa-t-il tout de même, uniquement pour la faire chier. « L’un n’empêche pas l’autre, tu sais ». De son point de vue, il ne faisait aucun doute qu’Eli étai tune femme indépendante qui n’avait pas besoin d’un homme pour vivre. Toutefois, si elle en rencontrait un, un jour, il devrait partager la même humanité que cette dernière. Pas comme O’Brien qui exécuté deux flics, et qui ne voyait pas particulièrement d’inconvénients à poser une bombe dans le métro pour réveiller les conscience et interpeller la population « Je pense que c’est chose faite maintenant ».
Ian émit un petit rire qui trahissait sa fatigue actuelle, et acquiesça tout en se frottant les yeux du dos de la main « Oui. Je me dis que de tirer ton coup plus régulièrement, ça te détendrais, et j’aurais plus de chance de survivre dans le temps ». C’était notamment par instinct de survie qu’il était prêt à dormir à même le sol de leur chambre d’hôtel. Ils en vinrent, au fil de la conversation, à évoquer Toby et plus précisément l’homme qu’il était avant « Le pouvoir fait tourner les têtes… Imagine lorsqu’il sera parvenu à mettre à exécution ses plans ». Il deviendrait un homme encore plus dangereux. C’était pour cela que Ian espérait qu’il commette une erreur qui lui coûterait la vie. Il ne devait pas atterrir derrière les barreaux. C’était trop simple. Il nota qu’Eli resta silencieuse quant à la question qui suivit, l’observant s’éloigner pour payer l’addition. Il reviendrait sur le sujet tôt ou tard. Ce n’était qu’une question de temps.
En arrivant au motel, Ian décida de suivre les directives pertinentes de la jeune femme en déplaçant le SUV à portée de vue et à proximité de la fenêtre de la salle de bain. Il la salua d’un signe de main pour répondre à son doigt d’honneur, et sourit à son baiser. En retournant dans la chambre, il la laissa prendre sa douche pendant qu’il prenait place sur le rebord du lit « Ça me va. Tu me protègeras de ton corps comme ça ». Il se laissa tomber sur la couverture, les mains jointes sur son torse, fixant le plafond décrépi, le temps qu’elle se décide à sortir de sous la douche. Un regard en sa direction « Le contraire m’aurait surprit » et se redressa pour prendre sa place. Il renfila ses vêtements et nota la couverture supplémentaire sur le lit. Ça le fit sourire. Il prit place sous les draps et acquiesça « Merci », et tourna le dos à Eli. Il ne s’était pas attendu à sombrer dans les bras de Morphée aussi hâtivement, mais ce fut le cas. Jusqu’à ce que les lumières des gyrophares perçant au travers des fenêtres ne l’en extirpe brutalement. Il se frotta les yeux, et se redressa sur ses coudes alors que des voix se firent entendre. Il se tourna vers Eli, posant sa main sur son épaule « La police est là… » murmura-t-il, inquiet.