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Préférence de jeu : Les deux
June
Lun 14 Mai - 13:25
Saul Wright
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, US. Dans la vie, je suis chercheur botaniste et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis fiancé et ça ne se passe plutôt pas bien. saul a toujours été fasciné par la science, absorbé par son métier ⊱ il s’est fiancé très jeune à ivy, qu’il connaissait depuis son enfance ⊱ celle-ci a abandonné leurs études communes en biologie pour devenir pigiste, ce que saul lui a toujours reproché ⊱ ils ont eu deux filles : olivia a 16 ans et mia 11, mais saul ne s’est jamais montré très présent pour elles ⊱ pour une raison mystérieuse, saul est très attaché à sa ville et à leur maison, héritée de sa propre famille et où ivy ne s’est jamais sentie chez elle ⊱ à l’annonce de l’ouragan, leur différend a éclaté et ivy a quitté la ville avec leurs deux filles, laissant saul dans une solitude amère
Alors que Saul se préparait à sortir de la cave avec Nour, Morgan Hampton, que Kelly avait visiblement réussi à provoquer suffisamment pour obtenir une réaction plus extrême, se leva, insulta tout le monde au passage pour aller prendre les escaliers, laissant la porte se refermer derrière lui dans un claquement sourd. Pendant ce temps, Flore, tremblante comme une feuille, se résolut à ce que Nour accompagne Saul jusqu’au générateur. Elle serra le jeune homme dans ses bras et s’adressa ensuite à Saul : « Faites attention, c’est dangereux là-haut. » Elle lui fit une bise sur la joue. Elle qui s’était montrée si sûre d’elle d’abord, d’une légèreté provocatrice, était maintenant comme une enfant. Saul avait vaguement conscience qu’il fallait qu’il dise quelque chose pour la rassurer – c’est ce que font les gens dans ce genre de situations, non ? – mais il était préoccupé par le départ précipité de Morgan, et la démarche vacillante de ce dernier. Il fallait faire vite et le rejoindre avant qu’il ne lui arrive quelque chose. Au vu de son ivresse, il était qui plus est évident que personne dans la cave n’aurait compté sur lui seul pour rétablir le courant… « Il est peu probable que quelque chose nous arrive d’ici au groupe électrogène, » dit Saul à Flore, préoccupé mais espérant avoir été rassurant. Et il était honnête : en toute logique, traverser le couloir ne devait pas être trop risqué. En toute logique.
« On y va, » dit-il à Nour et les deux hommes sortirent de la cave, lampes torches en main. Ils montèrent les escaliers. Au rez-de-chaussée, les lumières électriques n’étaient pas de trop malgré les fenêtres : le ciel était devenu si noir – noir comme à la nuit tombante. L’air était lourd et des rafales pénétraient entre les murs de la bâtisse, s’engouffrant dans le couloir pour venir à la rencontre de Saul et Nour. Ces deux derniers marchèrent d’un pas rapide pour rattraper Morgan. Au fond du couloir, ils parvinrent au niveau du générateur et purent activer sans difficulté le groupe électrogène. L’éclairage avait probablement dû se mettre à fonctionner à nouveau, en sous-sol. En haut, toujours trace de personne. Monsieur Smith avait dû se mettre à l’abri dans l’autre cave et ne pas se risquer à en sortir.
« Et maintenant ? On y retourne ? » Saul ne comprit pas lui-même quelle raison l’avait poussé à poser la question. Il était évident qu’il fallait retourner au sous-sol, se mettre à l’abri. Mais au lieu de cela, il fit quelques pas dans le couloir, observant les pièces de la maison, à l’écoute des vents qui venaient se briser avec violence contre la façade, menaient un assaut particulièrement violent autour d’eux. L’électricité n’était pas revenue au rez-de-chaussée et le manoir, tremblant de tout son être, les bourrasques sifflant dans les couloirs déserts, avait désormais des airs de maison hantée. Saul s’approcha d’une fenêtre dont les carreaux avaient volé en éclats, fasciné par la scène de chaos, le Déluge qui se déroulaient sous ses yeux. Il resta un long moment planté là, malgré son instinct qui l’urgeait de se mettre en sécurité.
Un objet métallique vint percuter la façade du manoir à pleine vitesse, juste à côté de la fenêtre – une boîte aux lettres arrachée par les vents. L’incident décida Saul à reculer jusqu’à s’adosser au mur opposé à la fenêtre. À l’étage, des bruits sourds se faisaient entendre, indiquant le mobilier renversé, un arbre abattu sur la fenêtre de l’une des chambres – peut-être une partie de la toiture effondrée. La tornade était sur eux, désormais. Saul pensait à sa maison – à leur maison, dans laquelle ils avaient toujours vécu. Il l’imaginait balayée, arrachée du sol elle aussi, dispersée en débris aux quatre coins de la ville. Aux quatre coins de ce ciel d’apocalypse, désormais zébré d’éclairs. Il lui sembla soudain très clair qu’il n’habiterait plus jamais cette maison. Il n’y retournerait pas. Il n’était plus que tel qu’il se tenait là, dans ce couloir, face au spectacle des éléments. Il n’avait plus de racines, lui non plus. Le déluge avait déblayé son passé tout entier. L’horizon ne serait clair qu’à la fin des orages. D’ici là, il suffisait d’attendre. « Morgan, dites-moi, est-ce qu’il vous reste un peu de whisky ? »
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Amity
Mar 15 Mai - 21:38
Kelly O'Donnell
J'ai 20 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis forcé de faire des études de merde et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Tu te prends un coup de la part de Morgan. Tu prends ça comme un signe positif. Il cherche le contact. Ca te plaît. Il prend ses affaires et il te pique la lampe des mains. Tu l’avais pas vu venir du coup t’es surpris et tu réagis pas vraiment sur le coup. Après réflexion t’es juste content qu’il t’ait pris en considération. Tu l’écoutes insulter les autres et ça te fait marrer doucement. Il prend les escaliers et tu le regardes filer. T’as l’espace d’un instant l’idée de le rejoindre mais non. Trop dangereux. Tu verras à la fin de la tempête.
Y’a Nour et Saul qui prennent le chemin des escaliers aussi. Grand bien leur fasse. Toi tu bouges pas. Même si tu dois rester dans le noir, tu t’en fou un peu. Flore parle à ta mère, elle parle de l’hypothèse où vous allez mourir tous ici. Non. Tu penses pas que ça aille jusque là. C’est pas la première tempête que tu vis et ce sera certainement pas la dernière. Le sous sol du vieux a toujours été le refuge le plus sûr. T’as pas peur. T’attends juste que ça passe.
« Mais non on va pas crever ! Si j’avais un peu d’herbe je t’aurais fait un joint pour te détendre. »
T’es en train de réaliser que Morgan et sa bouteille d’alcool, c’est sûrement pour se détendre lui aussi. Il a peur ? Non… Un grand gaillard comme lui, impossible. Tu retournes t’asseoir sur les marches des escaliers parce qu’il y a un petit peu de lumière à cause de la porte en haut qui est ouverte. Y’a plus grand monde dans ce sous sol.
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I thought I was so much more than this. When I look back at everything I've touched I see the lives I've ruined, dirty fingerprints. We are the common folk. We live our lives to die alone. Share our beds when the nights get cold
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SUNRISE
Mer 16 Mai - 13:34
Morgan Hampton
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis journaliste, et écrivain dans mon temps libre et je m'en sors bien, malgré un alcoolisme qui revient prendre ton âme lentement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seul et je le vis plutôt mal.
david gandy
Le couloir est plongé dans l’obscurité. Sans cette lampe torche, tu t’serais déjà cassé la gueule dans les pieds du tapis. La porte de la cave ainsi claquée, tu t’retrouves seul. Tu peux enfin respirer. Tu peux enfin souffler quelques minutes. T’as pas conscience du danger de te retrouver là, face au vent de la tempête. T’as pas conscience du danger qu’elle représente. T’as conscience de rien. Alors, tu t’contentes de faire mine de ne rien voir. Tu t’appuies contre les murs pour avancer, pour traverser le couloir, le goût de l’alcool encore sur les lèvres, le goût de la cigarette sur la langue. T’entends les éléments se déchaîner contre les murs de la bâtisse. Les murs tremblent. L’orage tonne. Le mobilier tombe à l’étage. Tu ne t’entends même plus respirer. La lueur de la lampe tremblotante dans la paume de ta main, tu t’apprêtes à avancer d’encore quelques pas, lorsque la porte de la cave s’ouvre. Tu prends même pas la peine de te retourner, ça n’en vaut pas la peine. Que des abrutis, t’façon. Peut-être que tu devrais profiter de cette sortie pour te tirer de cette baraque ? L’idée est très tentante. Putain de tentante, même. Mais à quoi bon vouloir se réfugier dans une maison qui n’est sans doute plus ? À quoi bon vouloir sortir quand tes démons te suivent partout, qu’importe l’endroit où tu te trouves ?
Sans le moindre mot, le petit groupe que tu formes avec deux autres hommes – dont tu ignores le nom – avance vers le générateur. Le couloir semble interminable. Interminablement long. Tu comprends pas pourquoi ils ont tenu à venir avec toi. Ridicule. Trois clampins pour pousser sur une pauvre manette d’un tableau de bord. Quitte à prendre des risques, autant les prendre seul, comme t’as toujours su l’faire. Un grognement émane de ta gorge pour toute réponse à la question du plus grand des deux. Non, restons là à regarder la tempête nous emporter sur son passage. T’en as déjà entendu, des questions connes, mais celle-là, c’est une première. Cependant, tu bouges pas non plus vers la porte censée te ramener dans un endroit sûr. T’es figé face à la fenêtre, tel que Saul. Tu observes la même scène que lui. Ta faiblesse te saute à la gueule. Un seul pied dehors, et tu ne reviendras pas. Tu périras dans le cœur du cyclone. Seul. « Viens. » marmonnes-tu entre tes dents, en tirant les deux gamins par leurs vestes vers le mur opposé, le mur sans fenêtres. Le couloir semble interminable, et la porte alors inaccessible. « Tu commences à m’plaire, petit. » ricanes-tu alors que tu lui tends la flasque de whisky qu’il te demande. Tu arques un sourcil en l’observant se délecter de ta boisson. Ton petit remontant. « On d’vrait aller voir si l’vieux est toujours vivant. P’t-être que son cœur a lâché. » Un soupir glisse de ta bouche. « On peut pas rester là, dans tous les cas. On va crever sur c’tapis dégueulasse sinon. Les tocards ou le vieux ? »
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Lojzo
Ven 18 Mai - 17:56
Holly O'Donnell
J'ai 42 ans et je vis en Géorgie aux USA. Dans la vie, je suis professeur de français dans un lycée et je m'en sors correctement. Sinon, grâce à la vie, je suis célibataire et je le vis plutôt bof.
La tempête change tout le monde, est-ce que ça révèle qui sont réellement les personnes ou au contraire ca les fait sortir, ca Holly ne le sait pas, mais quand elle voit Flore se transformer, Kelly prendre cet air si arrogant qu'elle ne lui connaît pas, Nour et son courage temeraire, Saul se dérider doucement de sa vie toute carrée puis Morgan ... bon il se renfrogne encore plus peut être ? Holly veut tous les envelopper dans son amour maternel et les rassurer, mais elle sait qu'ils sont tous beaucoup trop vieux pour ça, personne n'acceptera qu'elle prenne les choses en main. Elle laisse les hommes partir vers le générateur, Flore est de nouveau terrifiée, Kelly détend l'atmosphère à sa façon, tu ne peux t'empêcher de le réprimander d'un regard, mais rien de plus, que peux-tu lui dire après toute cette histoire autour de Morgan ?
Holly reste proche de Flore et lui pose une main sur l'épaule, elle lui parle de sa voix douce. « Des chances il t'en reste plein, je sais que tu ne nous crois pas, mais on va vraiment s'en sortir d'ici alors penses à tout ce que tu aimerais changer ou refaire puis promets toi que tu le feras en sortant d'ici. »
Soudain les paroles de fin du monde refont surface, et Holly se pose des questions réelles : Et si elle mourrait ce soir, que regretterait-elle ? Toutes ces choses qu'elle a repoussé à plus tard, toutes ces envies qu'elle n'a pas réalisées par manque de temps ou d'argent, toujours à cause est fausses excuses. Elle a 42 ans, elle s'est "sacrifiée" avec joie pour son amour de fils, mais aujourd'hui elle regrette de ne pas avoir suivi le bus de concert avec son amant daube autre époque, ou de ne pas avoir emmené Kelly a Disney World autant de fois qu'il te le réclamait. Un autre souvenir réagit. « Kelly, tu te souviens quand on imaginait notre voyage en camping car vers les lacs du Canada ? Quand la ville sera rétablie, j'irai faire ce tour comme prévu. Et si tu veux te joindre à moi... j'en ai marre d'attendre que le monde aille mieux, qu'on ait économisé assez d'argent, qu'on ait des obligations, je veux que, le jour où je vais mourir, je puisse dire que je n'ai aucun regret ! » Flore Et Kelly doivent la prendre pour une folle, mais elle ira au bout de ses envies, et si ça la rapproche de Kelly, autant en profiter.
Invité
Mer 23 Mai - 10:40
Flore Easwood
J'ai 20 ans et je vis en Géorgie, USA. Dans la vie, je suis étudiantes et je m'en sors bien - ou pas, ça dépend du point de vu. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien parce qu'au fond, c'est peut-être mieux ainsi.
Emily Rudd - les roses noires
Seule. De nouveau. Toujours. C'est un peu comme une rengaine pour elle. D'être seule. C'est ce qui s'passe, dans sa vie. Jour après jour. Elle est différente. Et ça ne plait pas au gens. Extravagante. C'est ce qu'on lui reproche. Et en Nour, à ses côtés, Flore avait trouvé une certaine paix. Un calme. Elle n'était plus en panique à cause des bourrasques au-dessus de leurs têtes. D'ailleurs, elle note ce silence, dans la cave. Aucun écho du grabuge extérieur. Sans doute pour éviter la panique générale. Mais Flore, ça l'inquiète. Parce qu'elle n'a aucun indice, sur ce qu'il se passe à l'extérieur, et ça la stresse. A défaut d'avoir Nour, elle s'agrippe au bras de son ancienne professeure. La porte se referme derrière Saul et Nour, et elle se referme un peu plus sur elle. Elle n'est pas rassurée. Elle aurait même préférée rester dans le noir, jusqu'à la fin de la tempête. Là, personne n'a l'assurance qu'à l'étage, c'est praticable. Vu sa manière d'être, elle se fiche un peu de la sécurité de Morgan. Qu'il reste là-haut, elle s'en fou. Mais elle s'inquiète pour Saul. Pour Nour aussi, beaucoup pour lui. Elle aimerait le rattraper, lui dire, encore une fois, de rester avec elle. Mais elle n'en possède pas la force. A la première occasion, ses jambes finiraient pas la lâcher. Elle manque d'un courage réel. Elle lève un regard vers Kelly, eux qui n'avaient jamais eu de vrai contact jusqu'ici, se retrouvaient à partager une case, pour ne pas crever. D'une main, sans se détacher du contact rassurant d'Holly, elle tire sur son sac, d'un pied, elle pousse celui-ci jusqu'au garçon. « Fouille, tu devrais trouver ton bonheur. » Une seconde, elle possède un faible sourire, mais qui se dissipe vite. Quoi ? Elle n'était pas contre son idée. Et si elle avait fourré ce genre de chose dans son sac de survie, c'était parce qu'en dernier recourt, elle préférait planer, que crever dans d'atroce souffrance. Elle tourne son regard vers sa prof. Ce qu'elle aimerait faire ? Est-ce qu'il existe une réponse à cette question ? Il ne lui semble pas. Hors de question qu'elle rentre chez elle, dans le cas où elle s'en sortirait. « J'aimerais devenir journaliste. » Qu'elle balance, sans réfléchir. Elle aime être toujours dans les potins. Elle souhaite toujours en savoir plus. Et elle aime foutre le bordel, aussi. C'est un métier qui correspondrait à la jeune femme. Si elle s'en tire.
Assise dans son coin, elle commence à se détendre. Son cœur retrouve un rythme un peu plus stable, même si elle ne cesse de jeter des regards à la porte, dans l'espoir qu'elle s'ouvre et qu'ils réapparaissent, en un seul morceau. Elle coule un regard jusqu'à Holly, puis elle divague entre elle, et son fils. Elle se rappelle la tension, y'a encore quelques minutes, à cause de Morgan. Et elle est curieuse de savoir de quelle manière Kelly pourrait appréhender la chose. Elle pense à sa propre mère. Ses parents qui l'ont foutu à la porte. C'est pas à elle, qu'on fera une proposition pareille. A la plus de Kelly, elle accepterait. Elle en profiterait. Mais elle n'est pas à la place de Kelly. « Le Canada est un pays magnifique. » Pas qu'elle sache, elle n'a jamais foutu un pied en dehors de sa ville. Mais elle a pu voir quelques paysages photographiés. C'est à la fois une réflexion personnelle. Et à la fois, une petite réplique pour convaincre Kelly.
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June
Mer 23 Mai - 13:52
Saul Wright
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, US. Dans la vie, je suis chercheur botaniste et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis fiancé et ça ne se passe plutôt pas bien. saul a toujours été fasciné par la science, absorbé par son métier ⊱ il s’est fiancé très jeune à ivy, qu’il connaissait depuis son enfance ⊱ celle-ci a abandonné leurs études communes en biologie pour devenir pigiste, ce que saul lui a toujours reproché ⊱ ils ont eu deux filles : olivia a 16 ans et mia 11, mais saul ne s’est jamais montré très présent pour elles ⊱ pour une raison mystérieuse, saul est très attaché à sa ville et à leur maison, héritée de sa propre famille et où ivy ne s’est jamais sentie chez elle ⊱ à l’annonce de l’ouragan, leur différend a éclaté et ivy a quitté la ville avec leurs deux filles, laissant saul dans une solitude amère
Morgan s’attarda au côté de Saul, jusqu’à ce que l’incident de la boîte aux lettres ne le décide à tous les éloigner de la fenêtre. Il était pourtant la dernière personne de qui espérer un quelconque secours – si l’on en croyait l’attitude générale des autres envers lui. Mais il se révélait avoir bien plus de bon sens que Saul ne l’avait lui-même pensé. Cela dit, ce dernier s’abstenait désormais de porter un jugement. Il avait l’esprit vide, traversé d’ersatz de pensées sans consistance, inaptes à s’accrocher aux prémisses d’un quelconque raisonnement. Il pensait sans objet. Ce que d’autres auraient appelé ressentir des émotions, peut-être. C’était la première fois qu’il se sentait autant désarmé et, néanmoins, il l’acceptait. Il accueillait avec lassitude cette vulnérabilité nouvelle, comme un don longtemps espéré – mais venu trop tard. Il ne valait pas mieux que les autres, pas mieux que Morgan Hampton – qui luttait, comme eux tous, contre ses propres démons. Il n’avait peut-être jamais valu mieux que les autres, jamais mieux qu’Ivy, contrairement à ce qu’il avait pensé – pensé sincèrement, avec intolérance.
« Tu commences à m’plaire, petit, » ricanait Morgan en lui tendant la flasque de whisky. Saul en défit le bouchon avec précaution, estima brièvement le niveau restant. Et descendit de longues goulées qui lui brûlèrent la gorge. Une fois de plus, il ne savait pas ce qu’il était en train de faire – pas vraiment. Il se contentait de boire, de boire le plus vite possible, pour optimiser les effets au regard de la quantité absorbée. Il frissonna de tout son corps, peu habitué à boire de l’alcool fort. « Merci, » dit-il simplement, en lui rendant le flacon. Il était finalement logique, d’être susceptible de développer une addiction à cette substance aux effets aussi fascinants.
Le dos contre le mur, Saul respirait avec calme, le regard perdu au-dehors depuis le côté du couloir opposé à la fenêtre. Il voulait fermer les yeux. Il voulait glisser jusqu’au sol, s’y asseoir. Morgan se montrait finalement bien plus responsable que lui, malgré ses airs de n’en avoir rien à faire. « On d’vrait aller voir si l’vieux est toujours vivant. P’t-être que son cœur a lâché. On peut pas rester là, dans tous les cas. On va crever sur c’tapis dégueulasse sinon. Les tocards ou le vieux ? » Les yeux de Saul se posèrent sur son visage. Il n’avait jamais eu d’empathie pour personne, et il ne changerait probablement pas. Mais il regardait cet homme dans la fleur de son ivresse, probablement brisé par la vie, et il essayait de le comprendre. Il n’y parvenait pas, mais il se découvrait un respect nouveau – qui n’était pas particulièrement dirigé vers Morgan Hampton lui-même, mais prenait plutôt la forme d’une reconnaissance. Saul était désormais capable de reconnaître en autrui un visage humain et semblable, une vie propre et complexe, qui échappait à toute règle. Il était capable de lâcher prise, d’accéder à ce qui n’était pas expérimentalement vérifiable.
« Vous avez raison, nous devrions aller s’assurer que tout va bien du côté de M. Smith, » répondit Saul. Il obtint l’assentiment de Nour et, à la lumière de leurs lampes torches, les trois hommes se dirigèrent vers l’autre escalier, qui descendait au second sous-sol du manoir. Il se situait de l’autre côté du rez-de-chaussée, à un endroit où ils n’avaient pas encore mis les pieds. Le vent persistait à secouer l’ensemble de la bâtisse, qui résistait de son mieux à la tornade. Lorsqu’ils parvinrent aux premières marches, toutefois, ils virent qu’une partie du mur s’était effondrée devant la porte de la cave, en bloquant l’accès comme la sortie. L’orage et la tempête étaient si assourdissants qu’ils n’avaient pas dû entendre le fracas provoqué par la chute des blocs, elle-même probablement causée par la violente projection d’un objet, sans doute lourd et de grandes dimensions, contre la façade. « Monsieur Smith ? » appela Saul, s’approchant aussi près que possible de la porte – dont il était encore trop loin pour pouvoir y frapper. Aucune réponse ne vint que celle des vents déchaînés. Ces abris étaient de toute façon faits pour être isolants, y compris vis-à-vis des bruits extérieurs. « Vous croyez que tout va bien, là-dedans ? » demanda Saul, sachant pertinemment que personne ne connaissait la réponse. « Nous devrions peut-être essayer de dégager ça, pour s’assurer que tout va bien… Mais d’abord retourner prévenir les autres, pour qu’ils ne s’inquiètent pas ? » suggéra Saul, qui sentait l’alcool se diffuser dans ses veines et ne parvenait pas à avoir les idées très claires.
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Amity
Sam 9 Juin - 19:02
Kelly O'Donnell
J'ai 20 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis forcé de faire des études de merde et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Ta mère ne fait pas de remarque sur ta phrase. Tu ne sais pas si elle a eu une réaction quelconque parce qu’il fait beaucoup trop sombre pour distinguer quoi que ce soit. Elle a une lampe dans les mains mais elle n’est pas braqué sur son visage. Dans tous les cas, elle n’est pas sans se douter que t’as déjà touché à ce genre de drogue. T’es loin d’être un saint, elle le sait. Flore a apparemment un truc qui pourrait te plaire dans son sac. Tu le prends et tu rallumes le flash de ton téléphone pour fouiller. Sauf que y’a plein de merde, tu trouves rien et t’écoutes ta mère tenter de rassurer Flore.
Ton attention dévie. Tu détournes les yeux, jetant un regard derrière toi. Tu sais qu’ils viennent juste de partir mais on sait jamais. Peut être que Morgan aurait décidé de redescendre rapidement. T’arrives pas à t’enlever ce mec de ta tête. T’as juste envie qu’il te baise encore comme cette nuit divine que vous avez passé ensemble tous les deux. T’es beaucoup trop dans le mood alors que la situation de la tempête devrait prendre le dessus vu l’état d’urgence de votre ville.
Ta génitrice t’adresse la parole et tu tournes la tête vers elle. Est-ce qu’elle est en train de parler de sa mort éventuelle ? Oui. T’aimes pas trop cette pensée, parce que quoi que tu en dises, ta mère, tu l’aimes de tout ton coeur. Tu la changerais pour rien au monde. Elle est parfaite dans son rôle. Parfaite pour toi et les conneries que tu te laisses faire sans qu’elle ne le remarque, ou qu’elle ne dise quelque chose à ce sujet. T’es un grand garçon quand même et elle a l’air de l’avoir compris. Sûrement pour ça qu’elle te laisse si tranquille. Tu lui en es extrêmement reconnaissant, même si tu ne lui dis jamais. Alors quand elle parle de son voyage, t’es certain qu’elle crève d’envie que tu te joigne à elle. Ca n’en ferait qu’un voyage encore plus parfait à ses yeux. T’apprécies énormément qu’elle te laisse le choix de la suivre ou non. Et quand bien même l’idée d’avoir la maison pour toi tout seul pendant plusieurs jours est très tentant. Flore connait le Canada apparemment et tu n’hésites pas vraiment avant de répondre à ta mère.
« Ouais ça peut être sympa. »
Tu laisses passer un bref silence avant de reprendre.
« Mais tu vas pas mourir dans un futur proche ! Dis pas des trucs comme ça. J’aime pas. »
Ca te rendrait presque triste. En tout cas ça aura eu le don de te faire penser à autre chose qu’à la queue de Morgan en toi. Tu reprends de chercher dans le sac de Flore et tu trouves un peu d’herbe dans un sachet plastique et un briquet.
« T’as du tabac et des feuilles aussi ? »
En vrai t’as jamais roulé de joint, tes potes l’ont toujours fait pour toi. Donc si tu dois le faire là, va falloir improviser.
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SUNRISE
Lun 11 Juin - 18:08
Morgan Hampton
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, USA. Dans la vie, je suis journaliste, et écrivain dans mon temps libre et je m'en sors bien, malgré un alcoolisme qui revient prendre ton âme lentement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis seul et je le vis plutôt mal.
david gandy
S’enfermer dans cette maison avec le reste du voisinage était une mauvaise idée. Cette pensée ne quitte pas ton esprit un seul instant. Elle devient de plus en plus concrète au fil des secondes qui s’écoulent, alors que tu fais face à la tempête. Tu l’observes tout emporter sur son passage alors que les deux gamins te suivent à la trace. Tu en sauves un d’un triste sort, en l’éloignant de la fenêtre. Tous les trois, vous vous asseyez alors contre le mur à l’opposé. Le gamin – Saul ? – te déleste de ta flasque de whisky pour en boire quelques gorgées, tandis que ton ricanement résonne dans le couloir, malgré l’apocalypse extérieure. Situation bien sinistre pour se montrer moqueur, cependant, c’est plus fort que toi. Les mots glissent de ta bouche, comme le souffle s’échappant de tes naseaux. Puis vient l’interrogation sur l’état du vieux propriétaire du manoir, qui vous pousse à vous rapprocher des décombres, une fois le bourbon avalé, et sa petite bouteille rangée dans le sac de marin que tu hisses sur tes épaules. « Il a p’t-être crevé, avec l’orage. L’coeur qui lâche. » que tu dis, en haussant les épaules, comme si tu ne parlais que d’un pauvre animal écrasé par le passage d’un camion au bord de la route. Ton état ne te permet pas de donner une quelconque valeur à une vie humaine, si tant est qu’elle en est une. « J’sais pas. » Comment pourrais-tu avoir une quelconque idée de ce qu’il se passe à l’intérieur de l’abri ? T’es pas devin.
« Faire des allers-r’tours, c’trop risqué. On va d’abord tenter d’voir si l’vieux débris est vivant, et après on r’tournera à l’intérieur. Ou on restera avec Smith. » Quitte à choisir entre la présence d’un gosse insupportable, du regard brûlant de sa mère, et la présence du vieux, ton choix est vite fait. Alors, tu t’approches mollement du tas de pierre, et commences à le dégager, à dégager les quelques branches ayant brisées les fenêtres, et s’étant interposées entre vous et la porte du second abri. Les mains nues, ces dernières ne tardent pas à être abîmées par ton manque de précaution et de tendresse vis-à-vis de ce que tu balances derrière toi. À trois contre les débris, il ne faut pas longtemps pour que la poignée soit accessible. Poignée sur laquelle tu t’acharnes pour l’abaisser. « Toujours en vie ? » demandes-tu, avant de passer la tête dans l’entrebâillement de la porte, avec autant de tact que ton taux d’alcoolémie te le permet. Aucune réponse. Le vent résonne dans le couloir. « Après toi. » que tu dis au brun. T’occuper des vieux, c’est pas ton truc. Ils transpirent la mort et la régression. Autant de choses qui te font frissonner rien que d’y penser. « L’est crevé ? »
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Lojzo
Lun 11 Juin - 21:44
Holly O'Donnell
J'ai 42 ans et je vis en Géorgie aux USA. Dans la vie, je suis professeur de français dans un lycée et je m'en sors correctement. Sinon, grâce à la vie, je suis célibataire et je le vis plutôt bof.
Ton regard doux se pose sur Kelly, tu n'écoutes pas l'histoire du joint, même si ça te détendrait vraiment toi aussi. Enfin, ça c'était avant votre discussion. Morgan n'étant plus là, il y a moins de violence dans la pièce. Nour n'étant plus là pour soulager Flore, tu reprends ce rôle. Face à toi Kelly est toujours aimable, vous évitez au mieux les engueulades, ça te rend malade tous ces cris dans les autres maisons. Alors tu fais toujours en sorte que les situations vous conviennent à tous les deux, tu ne t'effaces pas pour lui, mais tu ne lui imposes rien d'inacceptable non plus. Tout doit aller dans vos deux sens, ce n'est pas toujours facile et tu n'es pas convaincue qu'il ait toujours compris ce que tu faisais, mais c'est ta manière d'être. Après tout, tu n'as que lui.
Pendant quelques instants leurs regards se croisent dans la faible lueur des lampes torches. Puis Kelly allume son flash, Holly se retourne vers Flore. « Alors tu seras journaliste, je te trouverai les concours à passer, tu bosseras et tu y arriveras. Tu ne seras pas seule, mais tu y arriveras par toi-même. » Tu veux qu'elle comprenne combien elle est forte, qu'elle s'enlève ces idées farfelues qui lui rongent le crâne.
« Merci » murmures-tu à ton fils avec chaleur. « Mais t'inquiète non, ne parlons pas de mort, parlons de vie et de ce qu'on fera. Tu n'as pas répondu Kelly, s'il te plaît. » Malgré toi, le ton employé est de la même douceur que pour tes élèves, tu aimerais tant qu'il se confie à toi, tant retrouver une complicité forte.
Soudain ton regard se tourne vers la porte, tu ne veux pas faire paniquer Flore, mais l'électricité est revenue et eux sont toujours en haut, ils n'ont aucune raison d'y rester, sauf problèmes. Tu sens que ton fils pense pareil, puisque vos regards se croisent. Devez-vous y aller à votre tour ?
Univers fétiche : Réel, SF, inspiré d'œuvres ou de jeux vidéos
Préférence de jeu : Les deux
June
Mer 27 Juin - 22:36
Saul Wright
J'ai 38 ans et je vis en Georgie, US. Dans la vie, je suis chercheur botaniste et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis fiancé et ça ne se passe plutôt pas bien. saul a toujours été fasciné par la science, absorbé par son métier ⊱ il s’est fiancé très jeune à ivy, qu’il connaissait depuis son enfance ⊱ celle-ci a abandonné leurs études communes en biologie pour devenir pigiste, ce que saul lui a toujours reproché ⊱ ils ont eu deux filles : olivia a 16 ans et mia 11, mais saul ne s’est jamais montré très présent pour elles ⊱ pour une raison mystérieuse, saul est très attaché à sa ville et à leur maison, héritée de sa propre famille et où ivy ne s’est jamais sentie chez elle ⊱ à l’annonce de l’ouragan, leur différend a éclaté et ivy a quitté la ville avec leurs deux filles, laissant saul dans une solitude amère
Morgan, Nour et Saul se mirent à dégager les débris effondrés devant la porte du sous-sol. Aussi inattendu que cela puisse paraître, la force motrice du groupe n’était autre que Morgan, qui tenait visiblement bien mieux l’alcool que le pauvre scientifique, dont les jambes tremblaient sous l’effort, et la maigre ivresse de quelques gorgées bues trop vite. Au bout d’un temps, le journaliste parvint à faire tourner la poignée de la lourde porte et passa la tête dans l’entrebâillement. Saul le regardait tout en imaginant des scenarii catastrophes, du genre : que la porte se referme d’un coup sous l’effet du vent tandis que Morgan est toujours dans cette position. Il commençait à avoir envie de le tirer par la manche pour le visualiser tout entier d’un côté du passage quand l’homme fit demi-tour de lui-même, visiblement peu apte à conclure quoi que ce soit de ce qu’il avait vu. « Après toi, » dit-il. Saul mit un certain temps à recevoir l’information, mais finit par s’avancer, les yeux plissés pour garder une vue relativement nette des quelques zones libres où poser ses pas. Il se retint au battant de la porte et passa avec courage, à son tour, la tête à l’intérieur. Il y avait un couloir à l’entrée du sous-sol, qui débouchait quelques mètres plus loin sur le refuge à proprement parler. Saul s’y engagea. « L’est crevé ? » entendit-il derrière lui, et il eut envie de prendre ses jambes à son cou à l’idée de tomber sur le cadavre du vieil homme. Mais la salle du fond était entièrement vide.
Saul revint vers l’entrée de la cave. « Y’a plus personne là-dedans. Me demande pas comment c’est possible, mais le vieux s’est volatilisé. » Sa raison scientifique, sa plus pure croyance en toute logique, en tout ordre de la nature s’était envolée avec lui. Il était perdu, et il n’essayait même plus de comprendre.
« C’est sinistre là-dedans, on retourne avec les autres, » ajouta-t-il et il commençait à remonter vers le rez-de-chaussée, prêt à balayer ou ignorer les protestations de Morgan qui n’aurait probablement pas envie de revoir le fils de Holly O’Donnell (ni même Holly O’Donnell, si Saul avait tout suivi), lorsqu’un filet d’eau dégringola les escaliers à moitié démolis. Les trois hommes passèrent quelques marches, et le filet se fit plus abondant, inondant leurs chaussures, éclaboussant les jambes de leurs pantalons. Bientôt, un torrent s’engouffrait dans la cave restée ouverte derrière eux. « Les digues ont dû lâcher, » dit Saul, réfléchissant à haute voix. « Il faut aller prévenir les autres, s’ils restent dans le sous-sol, ils ne pourront plus en sortir ! » ajouta-t-il, retrouvant un minimum de sens pratique.
Les trois hommes rebroussèrent alors chemin à travers la maison, tandis que l’inondation prenait de plus en plus d’ampleur. Ils passèrent devant une porte donnant sur l’extérieur au moment où celle-ci cédait sous la pression de l’eau, engendrant une puissante vague qui les renversa sans effort. Saul se retrouva à plat ventre dans le couloir où le déluge continuait de se déverser, ses vêtements désormais collés sur son corps trempé, ses lunettes échappées emportées par le courant. Il jura et se remit debout avec peine, imité par les deux autres. Quelques minutes plus tard, de l’eau jusqu’aux chevilles, ils arrivèrent devant la porte de leur sous-sol ; l’eau commençait à monter le long du panneau et Saul tambourina dessus, espérant que l’écho allait se répercuter jusqu’en bas. « Il y a une inondation ! Il faut que vous sortiez de là ! » cria-t-il.