J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Il ne m'embrasse plus, mais pose son menton sur mon épaule. Le contact n'est pas perdu, je ferme les yeux et savoure la douceur de cet instant. Puis il se remet à parler et je sens qu'il a peur de mes réponses, qu'il pense que je l'idéalise. Bon, ça, c'est sûrement vrai, mais qui reste objectif quand le frisson de la passion s'en mêle ?
« Mais nulle part, j'en sais rien, je te dis juste que je suis là et que je le resterai ? » Mes sourcils se froncent, je suis perdu moi aussi, ma voix est monté vers la fin comme si je posais une question au lieu de lui répondre. Qu'est-ce qu'il attend de moi ? Qu'est-ce que je dois dire ? Il ne sait pas aimer et ne veut pas m'aimer, j'ai compris, faut-il qu'il insiste ? Qu'il meurtrisse mon coeur de la sorte ? Je suis à son entière disposition, ça ne lui suffit pas ?
J'avale ma salive en me concentrant pour gagner du temps, je ne sais plus quoi lui dire de plus, cette conversation a pris un tour trop descendant. Ce n'est plus un joli petit chemin, c'est une route en pente qui me fait perdre pied. Je ne sais pas. C'est la seule chose que je peux lui dire, je ne me suis jamais engagé en prévoyant un futur, je vis beaucoup trop au jour le jour. Seulement, je crois que lui a besoin de tout contrôler.
Pourtant, il attend une réponse, je ne peux plus retarder mes mots.
« Hum, je sais que tu t'es tapé la moitié des femmes de la boîte, je sais que tu aimes contrôler et je t'imagine un peu comme un » petite pause malgré moi, le mot a du mal à sortir « tueur à gage je crois. Parce que je connais théoriquement ce métier. » Who, mettre de mots sur ce que je m'empêchais de penser depuis des mois me fait peur. Pourtant, je ressers ma prise contre lui. Je sens son souffle contre ma peau, le piquant de sa barbe naissance contre mon corps, sa présence entière. « Qu'est-ce que tu veux ? Que j'ai peur de toi ? Que je me barre ? Dis-le clairement. » Ma voix est montée dans les aiguë, je voulais transmettre de la colère, mais je n'en ai aucune à son égard, juste peur qu'il me lâche au milieu de nulle part. Je n'ai définitivement pas peur de ses actions ou de lui, mais qu'il me rejette. Je suis ridicule. « Si tu rompts mon contrat, je n'ai plus de visa et je dois rentrer en France, ce serait facile pour toi. » Ma voix est un murmure, je sens les larmes poindre. « S'il te plaît, dis-moi ce que tu veux que je fasse, que je te résiste, que j'ai peur, mais ne me rejette pas. » J'inspire profondément pour enlever cette ride de peur qui me serre le front. Je ferme les yeux. « Je ne comprends pas pourquoi tu me poses toutes ces questions, qu'est-ce que ça peut te faire si je sais ou je ne sais pas qui tu es. Je suis là, ça ne te suffit pas ? »
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Patate Douce
Mar 4 Fév - 12:15
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« […] Je ne comprends pas pourquoi tu me poses toutes ces questions, qu'est-ce que ça peut te faire si je sais ou je ne sais pas qui tu es. Je suis là, ça ne te suffit pas ? » Je rêve là ? Il me fait quoi ? Je le retourne face à moi. Je fronce le regard. Je suis partagé entre la panique et la colère. Paniqué qu’un quiproquo puisse éclater notre bulle. Et en colère, des merdes – aussi véridiques soient – elles – qu’il est entrain de débiter.
« Déjà, je n’ai pas baisé toute l’entreprise. Mais trois femmes consentantes ! Je n’ai baisé aucun homme. Sauf si tu veux être le premier et le dernier de cette catégorie. » Je n’ai plus de filtre, la colère prenant le pas sur mon affolement. Il me voyait donc ainsi ? Comme un enculé, qui couche avec les mini jupes à tout va ? Pour la peur induite, je refuse de le contredire.
« Ensuite, mon autre métier, tu ne le prononces plus jamais ! Ce n’est pas ton monde Louis. Je t’interdis d’y penser, d’essayer de le comprendre. Tu ne mets pas les pieds là-dedans, on est d’accord Puppy ? Contente-toi de faire des applications, rien de plus !! » Je serre mon pouce et mon index sur ses joues.
« Comme tu nommes une catégorie, considères toi être baisé par le patron. Et c’est tout. » De toute façon, à la seconde où tous mes collaborateurs sauront notre lien, il sera vu ainsi. L’avantagé, la pute du boss et autre joyeuseté. On va devoir se cacher alors que j'apprécie quand il déambule dans mon bureau. Ou peut-être, officialiser.
L'HORREUR !
J'ai jamais officialisé une relation. C'est trop rapide là. Respire Sully.« D’ailleurs, afin de ne pas être emmerdé au boulot. Plus de familiarité. Ce qui se passe entre nous, doit rester entre nous. Et pas parce que j’ai honte ! Mais parce que tu vas vite être mis au placard parce que t’as fait ta place dans le cœur du PDG. Et je n’ai pas envie d’entrer en guerre et de te nommer tyran de tout ce petit monde. Maintenant, tu te calmes. Et t’arrêtes de te faire des scénarios hollywoodiens. Je voulais juste savoir ce que tu attendais de moi en somme, rien de plus. » Je lâche ses joues, déplaçant mes doigts sur son menton, un baiser chaste, pour le rassurer.
D’ordinaire, j’aurais laissé la demoiselle dans sa paranoïa, je l’aurais même alimenté. Mais Puppy, non, je refuse qu’il se fasse des nœuds au cerveau. « Ne me parle plus de rentrer en France et autre Bullshit. Je pense être en droit de me questionner. T’as peut-être l’habitude de sortir avec d’autres hommes. Mais pas moi. Ce n’était même pas envisageable jusqu’à toi et pour moi, c’est au-delà d’une relation amoureuse, comme tu dis, ce sont nos âmes. » Je réfléchis à haute voix. Il me déstabilise. Je ne veux plus le froisser. Un énième baiser et je le serre dans mes bras.
« Je ne voulais pas te faire du mal. Juste comprendre comment tu nous vois, tous les deux. »
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Lojzo
Mar 4 Fév - 12:28
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Il s'énerve et réagit fortement, je pensais même qu'il le ferait avant mais ça me rassure de voir qu'il n'est pas que tendre et doux. Il est humain après tout. « parce que t’as fait ta place dans le cœur du PDG. » Après ça, tous ses mots ne font que traverser mon esprit. Il a parlé de coeur. De son coeur. Ce n'est pas juste une passade ou une envie soudaine, j'ai réussi à le toucher. Vraiment. Et ça réchauffe mon coeur. Promis, je ne t'embêterai plus avec mes noeuds dans le cerveau, Sullyvan, je sais que j'ai une réelle place dans ta vie. Mes yeux se perdent dans le vague de ce que cela veut dire. Je ne fabule pas, je n'invente pas. Il dit ne pas savoir aimer, mais au fond de lui, il m'aime. Je le crois sincèrement.
Une fois que son flux de parole se tarit, je me permets de répondre, très vite et d'une seule traite pour qu'il ne s'énerve plus ou ne me coupe pas. « Pardon, ne t'énerve pas, tu connais les rumeurs c'est toujours déformé. Et je n'ai jamais parlé de toi autrement que comme le boss, et je n'avais l'intention de ne profiter d'aucun avantage. Excuse-moi je croyais que c'était ça la question que tu posais, promis, je ne dirai plus rien. J'oublie. Vraiment. Et non... » Soudain je rougis, il a parlé de relations sexuelles que nous n'avons pas eues, comme ci c'était évident. « J'ai eu une seule copine pendant dix ans. » Personne d'autres, jamais. Et je pense même que Sullyvan sera le dernier à me toucher de la sorte, j'ai l'impression de sceller mon coeur pour ne dépendre plus que de lui. D'ailleurs cette fille me paraît si fade en comparaison.
J'aime et prend le temps d'apprécier vraiment ce baiser chaste avant de répondre. « J'en sais rien, je vis au jour le jour, sans me projeter, je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je ne voulais pas voir plus loin. » Par peur que demain n'existe plus à tes yeux. Toucher le coeur d'un gars comme Sullyvan relève de l'exploit, alors qui sait s'il voudra toujours de moi demain ?
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Patate Douce
Mar 4 Fév - 15:23
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis à toutes les courbes et je le vis plutôt très bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« J'ai eu une seule copine pendant dix ans. » Je le regarde, choqué. Une copine. Dix ans. Ça existe encore ce genre d’homme ? Mais .. Mais .. Comment on peut faire ça ? S’enfermer quand il y a une pléiade de courbes, de personnalités, de femmes ?
C’est ce qu’il attend de moi ? La monogamie ? En serais-je capable ? Donnez-moi un sac en papier, je vais faire une crise d’angoisse. Je me pince les lèvres pour ne pas le couper encore. Ni même lui poser la question fatidique.
Je serais considéré comme infidèle, si je vais m’amuser qu’avec des femmes ?
« Je n’en sais rien, je vis au jour le jour, sans me projeter, je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je ne voulais pas voir plus loin. » Je hoche la tête, j’apprécie cette vision des choses. Elle me rassure aussitôt.
« Que s’est-il passé pour que tu ne sois plus avec elle ? » Elle t’a fait quoi cette conne ? Tu veux que je l’étrangle ? Propose-moi un contrat et je la bute. Quoi que non, ça sera gratuit pour toi. Que t’a-t-elle fait que je ne dois absolument pas reproduire ? Qui sait, je ferais pire ? Mon ventre gargouille. Retour à une semi réalité. Ultime baiser.
« Tu vas m’expliquer tout ça, je vais te faire à manger. » Je le retourne dos à moi et sors rapidement. Non que je sois pudique mais je ne voulais pas nous mettre dans une gêne latente. Bien que je sois mouillé, j’enfile rapidement mon boxer. Je me retourne à mon tour pour ne pas me rincer l’œil. C’est légèrement raté quand son reflet miroite dans un vase non loin de là. Je rougis aussitôt, pour autant, je ne détourne pas le regard. Je ne l’avais pas remarqué mais il était clairement bien bâti. Il parle de ma composition mais il n’avait pas à m'envier.
Il est un homme.
Je veux dire. J’ai promis à plus Grands que moi, de prendre soin de lui, d’assurer ses arrières. De faire dix ans auprès de lui ? Et c’est un homme. C’est matérialisé sous mes yeux.
La réalité me frappe. Suis bi.
« Suis prêt. » Je racle la gorge. « Je veux m’engager émotionnellement, physiquement, mentalement, sexuellement. » Je finis par cette dernière étape de notre relation volontairement. Non pas que j’attends qu’on se prenne comme des cro-magnons sauvages. On avait tant à découvrir de l’un et l’autre avant de s’effeuilleter. Je vais peut-être demander des conseils auprès d’ami gay.
C’est lorsque je l’entends tousser que je réalise qu’il est prêt à entrer. Je me sèche les cheveux tout en allant dans la cuisine. Je fouille dans le frigo et le sellier afin de préparer un repas digne de ce nom. « Tu as des allergies ? »
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Lojzo
Mer 5 Fév - 14:09
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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« Que s’est-il passé pour que tu ne sois plus avec elle ? » J'ouvre la bouche puis la referme comme un poisson. Dans l'eau chaude, mes pensées vont vite, mais j'ai peur de sa réaction. Son ton me fait peur, je ne suis pas en froid avec elle, nos contacts ont tout bonnement cessé, c'était étrange, mais maintenant ça me parait si loin dans le passé que je n'ai pas envie de rouvrir cette histoire. Elle fait partie de moi, mais elle est tassée bien au fond.
Avant que je n'ai pu prendre une décision sur ma réponse, il s'est levé. Oh, ses deux fesses bien fermes sont si belles. Je détourne le regard, pour éviter qu'il ne remarque la rougeur de mes joues. Puis, ne pouvant pas feindre de rester une heure dans l'eau puisqu'il est parti, je me lève rapidement sans le regarder. Pourquoi cette gêne ? Alors que je rêve de ... non, pas tout de suite. Je lui laisse un peu d'espace pourtant, pour éviter de tout gâcher.
Quand il se met à parler à voix haut, j'accours, par réflexe. Sauf qu'il ne me parle pas. Ses mots pourtant vont s'ancrer dans mon esprit. « Je veux m’engager émotionnellement, physiquement, mentalement, sexuellement. » Mon corps brûle de désir, cet homme est prêt pour moi. Je me racle la gorge, pour signifier ma présence et il se met à s'affairer dans la cuisine. Aucunement gêné. Il a l'avantage de savoir ce qu'il veut. Du moins, d'avoir décidé ce qui comptait pour lui et de s'y tenir.
Je m'assied sur une chaise de bar, pour pouvoir le voir travailler. « Aucune allergie. » Je répond distraitement en prenant un fruit dans la panière pour jouer avec. Enfin, pour m'occuper les mains. « Sophie, je l'ai rencontrée au collège. On était gamins, elle était ma seule amie, donc on s'est mis ensemble et on ne s'est plus quittés. Sauf qu'on ne se connaissait pas vraiment, on idéalisait un peu le couple. Quand j'ai postulé pour les Etats-Unis et comme elle ne comptait pas venir, on a décidé d'arrêter de se voir. Le plus difficile, c'était nos habitudes. Mais l'amour n'était plus vraiment là. » Les yeux fixés sur l'orange, je n'ai pas levé la tête une seule fois vers lui. « J'y connais rien aux couples et à l'amour non plus, tu vois. » murmurai-je.
Je relève la tête vers ce qu'il est en train de préparer et sur un ton plus doux, je remarque. « Mmh, ça sent bon. Tu vas rire -ou pas- mais je ne sais pas vraiment cuisiner. »
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Patate Douce
Mer 5 Fév - 17:26
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« Sophie, je l'ai rencontrée au collège. On était gamins, elle était ma seule amie, donc on s'est mis ensemble et on ne s'est plus quittés. Sauf qu'on ne se connaissait pas vraiment, on idéalisait un peu le couple. Quand j'ai postulé pour les Etats-Unis et comme elle ne comptait pas venir, on a décidé d'arrêter de se voir. Le plus difficile, c'était nos habitudes. Mais l'amour n'était plus vraiment là. » Ah merde ! Elle ne lui a pas brisé le cœur. Je peux donc même pas l’insulter ou avoir une pauvre concurrence avec elle. Et sa façon lasse de me raconter son unique relation me suggère que c’est une affaire classée.
Et si elle, changeait d’avis ? Et si, un jour, elle revient ? Je prépare, des bottes de légumes et deux pièces de viandes à griller. Comment, je réagirais, si elle tente de le reconquérir ? Est-ce que je la laisserais faire ? Est-ce que je me battrais ?
Je veux dire, sans lui mettre une balle dans la tête.
Suis-je prêt à avoir de la concurrence ? Putain Sully, tu débloques mec. Je n’ai jamais pensé de la sorte, ce n’est pas maintenant que je vais commencer. Nous ne sommes pas un couple. Il l’a dit, il vit au jour le jour. Alors, je n’ai pas à me l’approprier. Je vais devoir insister auprès de la gente féminine pour leur dire qu’il est célibataire.
Ou officialiser me suggère ma conscience. Ta gueule, merci.
« Je n’y connais rien aux couples et à l'amour non plus, tu vois. » Son dernier commentaire me fait doucement rire. Où allons-nous ainsi, si lui-même, est aussi perdu que moi ? Depuis quand, je deviens cérébral avec les individus ? Je soupire.
Je termine ma julienne de légume et la fais revenir dans une poêle chaude, à feu doux. Pendant ce temps, je fais mariner les viandes dans un mélange d’épices et les embroche afin de les faire dorer dans la cheminée incrustée dans la pierre et utiliser le feu de bois.
« Mmh, ça sent bon. Tu vas rire -ou pas- mais je ne sais pas vraiment cuisiner. » Je souris doucement. Cuisiner est une passion, un véritable passe-temps. « On ne va pas pouvoir être ensemble alors. Je comptais faire de toi, un esclave. » Je le regarde dans les yeux, sourire en coin. « J’ose espérer que tu as d’autres aptitudes à me proposer sinon, je vais voir ailleurs. » Je continue de le taquiner. Un autre homme, c’est impossible. Résister à une femme, c’est une autre histoire. Je pars dans le jardin, jouxtant la cuisiner aux baies vitrées et je coupe quelques rondins de bois. Je reviens avec le fruit de mes efforts et je dispose le tout dans la cheminée. Je laisse la chaleur nous envelopper.
« Si ça sent le cramé, tu retires la poêle, je nous ramène des fringues » Une dernière œillade, pas trop rassuré. Je ne voulais pas mettre le feu au Paradis. Je remonte rapidement, puis redescends vêtu seulement d’un pantalon en lin blanc, sans t-shirt et encore moins de sous-vêtement. Et je lui rapporte un t-shirt et un short de même matière. « Si c’est trop court ou pas du tout à ta convenance, tu montes choisir. Tu as une petite pièce, si tu veux te changer. » Je lui montre le cellier de l'index.
Le feu crépitant, j’enveloppe les pièces du boucher dans du papier d’aluminium, enfile les maniques et pose les deux broches à bonne hauteur. « Nous avons vingt-cinq minutes devant nous. » Je remue à intervalle régulier les légumes et éteins une fois précuit. « On les rajoutera après. » J’entreprends la confection d’une sauce au beurre blanc accompagné d’oignons et échalotes.
« Pourquoi, tu es venu ici ? Le rêve américain ? » Je le questionne et active la sono installée dans le plafond, du jazz en bruit de fond. Je me dirige dans le placard et extirpe deux verres immaculés et une bouteille de vin blanc moelleux. Je fais glisser le second verre et je viens trinquer avec lui. « Carpe Diem »
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Lojzo
Ven 7 Fév - 19:15
Louis Dumas
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« On ne va pas pouvoir être ensemble alors. Je comptais faire de toi, un esclave. J’ose espérer que tu as d’autres aptitudes à me proposer sinon, je vais voir ailleurs. »
J'éclate de rire. Un vrai rire franc. « Alors le ménage je me débrouille, m'occuper des animaux aussi, mais bon tu n'as pas l'air d'en avoir ? Même les chevaux je sais faire, je te jure. Et euh, coder et installer l'électronique, mais ta maison est déjà trop bien équipée. Et bricoler un petit peu. » Who, mon CV est vraiment petit. Je vais lui servir à rien en fait.
Et je me retrouve à gérer la poêle. Ok, donc il me fait un p'tit peu confiance tout de même pour ne rien faire cramer. Je relève la tête, il est déjà là. Torse-nu. Bon, je suis en serviette moi, c'est pas mieux. Qu'il est beau malgré ses bleus et cicatrices. Mais je ne peux rien dire, je sais que ça risque de l'énerver. J'attrape ce qu'il me tend et fonce au cellier. Sérieux est-ce qu'une seule chose dans cette maison n'est pas stylée ? Même son cellier est bien agencé et organisé, c'est fou. Je suis fan de cette maison.
L'ambiance jazz avec ces enceintes invisibles, c'est juste dingue. « C'est vraiment le paradis ici. » Mes mots brillent d'admiration pour Sullyvan. Dire qu'il a tout construit lui-même -pour éviter que quelqu'un d'autre sache que ce lieu existe- c'est renversant. « Tchin-tchin, façon de trinquer en France. » précisai-je en tendant mon verre. Le vin est délicieux. Mais ça ne me surprend pas, y a-t-il la moindre chose de ratée ici ?
Je prends le temps de rassembler mes pensées. « C'était plus le besoin de me prouver que j'étais capable de folie, genre de tout quitter pour tenter une expérience ailleurs. Sortir de ma routine de campagnard. » Encore une fois, je me mets à nu devant lui, je lui livre mes pensées les plus profondes que je n'avais pas encore accepté. Reconnaître que j'avais une vie misérable, ça fait mal au coeur. « J'ai toujours été dans la moyenne et je continue d'espérer briller quelque part. Bon maintenant, certes je suis toujours dans la moyenne, mais au moins j'habite aux US. » Petit sourire. « J'ai le droit de te poser des questions sur toi ? » Voix timide, les joues rougissantes. Je ne veux pas qu'il se mette en colère, mais je veux en savoir plus !
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Patate Douce
Dim 9 Fév - 16:58
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je l’écoute et je me reconnais dans cette volonté de toujours vouloir sortir de la zone de confort. Je me sens privilégié qu’il me confie ses états d’âme. Ce relent de le protéger, de lui donner confiance, de la force..
De l’amour ? Hell no ! Je ne sais pas aimer.
La peur de décevoir me revient de plein fouet. Je veux dire. Le décevoir. Je veux être .. Parfait à ses yeux. M’enfin, quand il me regarde avec ses innocents yeux, empli d’espoir, il me fait plutôt peur.
« J'ai le droit de te poser des questions sur toi ? » Je ris doucement face à sa question. Sa moue m’attendrie. Ce petit con m’affaiblit. Talon d’Achille. Voguer vers des horizons inconnus. Et pourtant, je suis là, souriant comme un con, sous ecstasy. Deviendra-t-il ma drogue ? écœurant ! Il m’assaille de questions tout en poursuivant notre diner. Certaines me font rire, d’autres me surprennent.
« Je m’appelle Sullyvan Milo Grégorio Andrews. Mes parents n’étaient pas décidés alors, ils ont ouvert le bouquin et pouf Sullyvan. J’ai 38 ans. Je vais souffler mes prochaines bougies le mois prochain. Mais je n’aime pas fêter mon anniversaire » Je détoure le regard, vague de tristesse qui parsème mon visage. Je secoue la tête, pour la dégager. Je mets la table, sur le bar, où nous nous trouvons.
« J’ai toujours vécu à New York, bien que mon père soit Irlandais et ma mère native d’ici. J’ai eu une enfance heureuse, famille dans la moyenne. Ca a commencé à se gâter quand j’ai perdu mon meilleur ami dans une fusillade. Je suis devenue une boule de colère. J’ai commencé à vouloir casser des gueules. Tantôt justicier tantôt bourreau. J’étais perdu et mal dans ma peau. J’ai fini en maison de redressement. Je ne parle plus à mes parents, car ils ont eu honte de moi. Je pense qu’en voyant ma mère pleurer que j’ai décidé de changer. D’être une meilleure version de moi. Bon, j’ai usé de cette haine pour faire deux métiers. L’un que je tairais et l’autre dont tu fais partie. C’est assez long à expliquer. L’un et l’autre sont arrivés en même temps. Mon premier client de l’un fut mon concurrent dans l’autre »
Je nous serre de façon équitable, soit une grosse portion pour moi et une moyenne pour lui. Et une troisième part pour du rabe. « J’oubliais, j’ai une grande sœur et un petit frère » Je lui fais un grand sourire
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Lojzo
Jeu 13 Fév - 14:42
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Mes oreilles ouvertes à chacune de ses confidences, j'écoute attentivement. J'adore en apprendre autant sur lui. Et je note qu'il se sent libre de parler de son autre travail. La consigne est donc : Louis, interdit de le mentionner. Mais Sullyvan a le droit. Je souris et stocke chaque information dans mon esprit.
Par contre, il y a un soucis, j'adore fêter les anniversaires. Sérieusement, je suis le roi de l'organisation de fêtes surprises. Sophie y avait le droit chaque année. Un petit pincement au coeur quand je me rends compte que je pense à elle, en cet instant hors du temps. Elle n'a pas à s'inviter dans mes pensées alors que je suis au paradis avec l'homme le plus sexy de l'univers !
Quand il s'arrête de parler, je me rends compte que j'ai la bouche ouverte, pendu à ses lèvres. Je referme rapidement mes lèvres.
« Vie mouvementé, j'avais raison, c'était important que je quitte ma routine nulle. »
J'essaie d'en rire, mais mes yeux ne rient pas eux. Ce qu'il a vécu n'était en rien facile et finalement je m'en suis peut être un peu mieux sorti en restant tranquille. Je lui offre un doux sourire, mais j'essaie de ne glisser aucune pitié dans mon regard, je sais combien il haïrait cela.
« Juste une, ton frère et ta soeur, tu les vois encore ? » A-t-il un lien proche avec eux ? Savent-ils ce qu'il devenu maintenant ? J'ai toujours envié les fratries, en tant que fils unique.
« C'est si bon. Tu m'apprendras ... à ne pas tout faire cramer pour commencer, puis transformer un aliment en bon repas ? »
Ma fourchette est à moitié entre ma bouche et l'assiette, déjà pressé d'y goûter à nouveau. Je veux savoir cuisiner aussi bien. Être un hôte pour des potentiel convives. Je veux lui faire à manger et lui faire plaisir.
A cet instant je nous imagine un futur. Lui et moi, ici. Entourés d'amis peut être. Sauf que ce futur ne peut exister. Ce lieu est un havre de paix et il n'a sûrement pas d'amis. Des larbins, des conseillers, mais pas d'amis proche. Il l'a montré, un peu d'affection pour moi et tout de suite, j'ai été kidnappé. Non, ne pas songer à ça ici. Paix, bonheur. Bonne nourriture. Mais la saveur a disparu avec mes pensées. Qu'est-ce qu'on va devenir tous les deux, vers quoi peut tendre notre relation ? Pour éviter de songer à mal, je bois une nouvelle gorgée dans le verre. Je n'ai pas bu depuis longtemps et c'est déjà un peu en train de me monter au cerveau. S'il me pose des questions, je vais finir par raconter beaucoup trop de choses sur moi.