J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Ce garçon me surprendra toujours. Comment peut-on oublier qu'on se douche nu ? Je sais qu'une bonne froide réveille les esprits. Cela m'est déjà arrivé, lorsqu'une beuverie perdurer un peu trop dans mon crane et que je devais mener à bien une réunion. Mais ce n'était pas la manière la plus efficace pour se décrasser. Je hausse les épaules, riant doucement. Je termine de me sécher et enfile juste un pantalon en lin blanc. Je retourne dans le salon - cuisine ouverte pour aller mettre en sécurité la mallette. Je ne pensais pas qu'il se réveillerait aussitôt. Sinon, je serais allé nettoyer mon arme. Je la monte dans un grenier, et referme à double tour, bien trop peur que Puppy tombe dessus et se blesse. J'ai l'impression d'avoir un gosse dans ma maison. Je passe dans ma chambre, comprenant qu'il n'y avait pas du tout dormi. J'ouvre la couverture pour laisser l'air frais se poser sur le drap. J'adoré me coucher dans la fraîcheur. Et enfin, je retourne dans la pièce principale.
« Arlette, je voudrais une analyse complète du Havre s'il te plait. Je veux m'assurer que nous nous ne subissons aucun dysfonctionnement. Quitte à nous préparer à d'éventuels travaux. »
Le silence se fait vingt secondes. J'en profite pour observer mon partenaire. Je sens que la journée de demain allait peser sur son visage.
« RAS Monsieur, le Havre est parfaitement protégé. »
Je hoche la tête. Je n'avais pas envie de devoir m'absenter du bureau, même à distance. Cela souffle pourtant bien assez fort dehors.
« Pasta alla carbonara »
J'arque un sourcil, étonné. Je ne pensais pas qu'il me prendrait au sérieux. Mais bon, ce n'est pas plus mal, j'ai réellement faim.
« Les faire m'a ouvert l'appétit, tu m'en laisses un peu ? » Je m'installe à ses côtés. « Dis, que je suis une grosse bouffe, pendant que tu y es. »
Je prends un air sérieux avant de nous servir tous les deux, et de façon équitable. Je ne voudrais pas qu'il aille hurler à la Tour que je l'affame. J'enroule ma fourchette avec entrain et mange ma bouchée. Il faut quelques minutes pour ressentir des picotements dans ma bouche. Je lâche ma fourchette pour me servir un verre d'eau. Mais cela ne passe pas, au contraire, les démangeaisons empirent. Ma gorge gonfle, mon verre me lâche des mains et se brise au sol. Tremblant, je porte ma main à ma gorge, les yeux écarquillés. Je tente de parler mais rien ne sort. Mon autre main se crispe au plan de travail. Je pointe, maladroitement, l'assiette. Oh putain, ne me dit pas qu'il a fait ça ?
« Louis allait chercher l'auto-injecteur d'adrénaline s'il vous plait. Il est à côté de la lampe en forme d'ampoule, juste en face de vous. »
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Lojzo
Jeu 30 Juil - 16:19
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Je suis assis, il me sert, je commence à manger. Sans vouloir me vanter, je les trouve plutôt pas mal mes pâtes. Pour une fois que j'ai fait un menu avec attention et précision !
Ce qui se passe ensuite est trop rapide pour moi. A moins que je ne suis choqué sur ma chaise ? Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que je vois. Il semble faire une crise allergique, mais à quoi ? N'ai-je pas pris que ce qu'il a chez lui ? M'avait-il prévenu qu'il ne pouvait pas manger un certain aliment ? Je suis perdu. Et quand je le gonfler et me tuer du regard, je panique. Seulement, mon corps reste immobile, je suis incapable d'agir.
C'est la voix d'Arlette qui me tire de ma torpeur. Oh, bénie sois Arlette. Sa voix est neutre, sans émotion, pragmatique. Et là, je réalise que j'ai sa vie entre les mains. Nouveau coup dur qui vient m'ébranler. Même si j'appelais les secours, je ne saurais pas quoi dire, je n'ai aucune idée du lieu où nous sommes et le Havre m'évoque une ville en Normandie. J'inspire. J'expire. Je me lève.
Heureusement qu'Arlette est une intelligence artificielle, je me concentre sur ce qu'elle dit pour ne pas voir le regard de Sullyvan, sûrement désespéré d'être avec moi qui n'agit pas assez vite. Une fois debout pourtant ça va mieux, mes jambes se mettent à courir, si bien que je dépasse l'endroit. J'inspire. J'expire. C'est lui qui est en danger, pas moi. Alors pourquoi est-ce que je panique autant ?
Je trouve le stylo d'adrénaline. En effet, c'était facile à voir, comme en évidence, comment ai-je pu rater une allergie ? Je m'approche de Sully. Son visage déformé me fait peur, mon coeur se serre, je dois agir et vite.
« Arlette, je le mets où ? »
Ma voix est stridente, putain contrôle-toi Louis !
« Dans la peau de la cuisse, Louis. Maintenant. »
La peau de la cuisse. Il a mis un pantalon évidemment. Il va falloir que je l'enlève ? Je regarde Sullyvan, lui demande du regard. Clairement, s'il se souvient de ce moment (n'y a-t-il pas une histoire d'amnésie après un choc ?) il va me tuer. Je pose mes lèvres sur son front puis ouvre ses boutons. Que cette situation aurait pu être géniale, dans un tout autre contexte. Je descends le tissu et pose l'auto-injecteur, une fois en contact avec la peau, il agit tout seul. Les américains sont bien plus avancé que les français niveau médical. Je suis émerveillé. Heureusement que je n'ai pas touché la pointe avec mon doigt, il m'aurait clairement tué. Hum, il faut que j'arrête avec cette façon de parler.
« Est-ce que ça va mieux ? Est-ce que je dois faire quelque chose en plus ? Qu'est-ce qu'il se passe ? »
« Oui, laissez-le émerger doucement et laissez-le respirer. »
Arlette et son sérieux, au moins ça m'a fait expirer et presque sourire.
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Patate Douce
Lun 10 Aoû - 9:44
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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« Oui, laissez-le émerger doucement et laissez-le respirer. »
Rien de plus humiliant que se retrouver l'oiseau à l'air avec une seringue dans la cuisse et le froc sur les chevilles. D'autres contextes, j'aurais apprécié mais clairement pas là et encore moins avec Puppy en guise de sauveteur. Et heureusement que mon intelligence artificielle était activée, je crois que la panique du brun m'aurait tué sinon.
Je remonte mon pantalon et le peu de dignité qu'il me reste. Je laisse ma drogue faire effet et je prends une grande inspiration ainsi qu'un verre d'eau. Même plusieurs d'affilé. Je tâte ma gorge dégonflée, puis me dirige vers un mur tout en miroir pour donner une sensation d'espace à la pièce de la cuisine, et observe les dégâts. Bon, mes lèvres ont repris une taille normale et mon cou, ne semble pas avoir de bleu. Quant à ma cuisse, je ne veux même pas regarder pour le moment.
« Arlette prévoyez de renouveler l'ordonnance pour une seringue et faites-moi rappeler d'en replacer une dans la cuisine. »
Maintenant que la sérénité était revenue, j'ose enfin regarder Louis. « Je te demande pardon. »
Je ne suis pas certain du pourquoi encore, je m’excuse mais je suppose qu'il valait mieux commencer comme ça pour tuer la gêne qui s'installait doucement.
« Par habitude, je n'ai pas précisé que j'étais allergique aux oeufs. C’est une des raisons, pourquoi j’évite le self. Et oui, j'ai des poules pour réduire mes déchets et offrir des œufs à mes voisins ou aux collègues. Je n'avais pas pensé que j'inviterais quelqu'un dans un lieu aussi privé que le Havre. Désolé, de t'avoir infligé une pareille épreuve. Je suppose que c'est le moment d'apprendre à se connaitre davantage pour ne pas tuer l'autre. As-tu des allergies ? »
Je ne sais pas à quel moment, on devait commencer à faire la liste des points importants à savoir chez l'autre mais visiblement, à quatre heures du mat' pour nous, c'était maintenant ou jamais. Je décide de sortir un stylo et un papier.
« Ecris les et explique-les-moi. J'ai peur d'oublier et je n’ai pas envie d'avoir ta mort sur ma conscience pour négligence. Et profite-en pour mettre toutes angoisses, espoirs et tes attentes. »
Je me dirige vers la machine à café, je sentais que la nuit allait être rallongée. Elle va être belle la journée tiens. M'enfin, autant faire une pierre deux coups. Voilà pourquoi, être en couple était exclu, outre de foutre une cible dans le dos de ma moitié, c'était m'assurer que j'entretenais son bien-être de mille façons. Bon, Puppy, je suppose qu'un plateau de sushis ferait l'affaire. Non vraiment, faut que je le vire de ma vie mon ce petit homme.
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Lojzo
Jeu 27 Aoû - 13:45
Louis Dumas
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Je panique, je tourne dans tous les sens, je ne sais plus quoi faire et voilà qu'il se relève calmement et me lâche d'un coup « Je te demande pardon. » ? Mon coeur cesse de battre durant quelques secondes et je sens mon corps se réchauffer. Pourquoi un mot si simple peut me calmer si vite ? J'inspire doucement et lui sourit, je tente de cesser d'imaginer des trucs atroces et de juste savourer d'être là, avec lui, en vie.
« Je n'ai pas précisé que j'étais allergique aux oeufs. »
Oh. Ohhh. Mince. J'acquiesce rapidement, même s'il n'a rien demandé. Je le note dans ma tête, je comprends ses raisons et m'étonne même qu'il ait des voisins. J'avais tellement l'impression d'être seul au monde avec lui que je suis presque étonné que la Terre ait continué de tourner. Je souris doucement, pour moi Sullyvan n'est pas un homme ordinaire, je l'ai élevé au statu de demi-dieu, je me mords la lèvre et écoute plus attentivement ce qu'il a à me dire.
«Je suppose que c'est le moment d'apprendre à se connaitre davantage pour ne pas tuer l'autre. As-tu des allergies ? »
« Oh, je suis allergique à la poussière mais quand il y en a vraiment beaucoup, sur un chantier ou pendant le déménagement d'un cave. Et aussi aux kiwi, mais de toute manière ce sont des fruits du diable... je ne comprends pas les gens qui aiment. Dis-moi que tu n'aimes pas ? »
Comment puis-je badiner en plaisantant ? Il a failli mourir sous mes yeux et mon coeur bat encore la chamade. J'inspire, j'expire, j'essaie de me calmer. Je suis toujours surexcité en sa présence, trop à fond, tant je veux profiter de chaque instant.
Je prends le stylo et le calepin qu'il me tend et je note avec précision et attention, avec mon écriture peu régulière et maladroite.
« Et profite-en pour mettre toutes angoisses, espoirs et tes attentes. »
Je m'arrête un instant, c'est une question sérieuse, peut être un peu trop pour un dîner de 4h du matin après une allergie. J'avale ma salive avec difficulté, qu'est-ce qu'il attend par cette phrase ? Je décide de faire un petit texte, avec des tirets, au moins ce sera clair.
Citation :
mes allergies: - la poussière (chantier / déménagement d'un endroit très sale) - les kiwis (ça me donne juste des boutons et des nausées, rien de trop grave)
mes angoisses : - être abandonné sans prévenir - être bloqué sous l'eau (en règle général je n'aime pas trop les grands espaces d'eau (mer/océan) - les champs de lavandes à perte de vue
mes attentes : - être heureux - te rendre heureux - apprendre à cuisiner sans recettes
mes rêves les plus fous : - participer à une émission de télé-réalité - faire du saut à l'élastique aux chutes de Victoria
Les champs de lavandes, c'est à cause de l'odeur, je ne supporte pas cette odeur, mais je ne sais pas pourquoi je l'ai vraiment rajouté. Je me relis, puis lui tend le papier.
« Tu m'en fais un aussi ? » demandai-je doucement
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Patate Douce
Dim 30 Aoû - 19:57
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Je lis attentivement la liste. Pour les allergies, je pense qu'on peut gérer sans problème. La poussière n'est pas franchement mon truc alors, si je peux en chasser au maximum, je ne suis pas du genre à fainéantiser. Pour les kiwis, je n'en cultive pas ni n’en mange, donc pas de soucis là-dessus.
Les angoisses ... Et merde. A croire que la première est faite pour moi. Bientôt, je vais recevoir une beuglante pour avoir trahi ce que j'aurais voulu faire. L'abandonner purement et surement. Je l'observe et cela ne m'étonne pas. Mais hormis moi, qui pourrait vouloir le laisser tomber. Il était adorable et loyal, et franchement prévenant. A part, un être qui ne le mérite pas, oui, tu peux me regarder, comment ne pas vouloir de sa présence dans sa Vie ?
Je continue de lire. Visiblement, on peut oublier le bateau. Quoi que le voir le voir avoir le mal de mer, ça serait plutôt drôle. Ça l'endurcirait. Je garde l'idée dans la tête, si un jour, il prend un peu trop de pouvoir sur moi. La lavande ? Mais, c'est quoi cette angoisse ? Je soupire longuement. Cet enfant me surprendra toujours.
Ses attentes me font sourire. Je relevé la tête. Il s'est vraiment donné pour mission de me rendre heureux ? Alors que moi-même, je ne sais même pas ce que cela implique. Il est fou. Et ma pensée se confirme. Une télé réalité. Qui m'a collé un tel gosse dans les pattes franchement ? Je contourne l’ilôt de la cuisine et me plante devant lui, bras croisés.
« Qui t'a abandonné pour en faire une angoisse ? Qui a osé te faire souffrir ? » Colère enflant dans ma poitrine, je viens caresser sa joue et m'approche davantage, me penchant, au creux de son oreille. « Puppy qui dois-je faire souffrir pour avoir provoqué un tel cauchemar ? Et c'est quoi cette histoire de lavande ? Pourquoi de tels angoisses ? » Cela me rendait fou, un être si innocent.
« Et c'est quoi cette lubie de vouloir me rendre heureux ? Ca veut dire quoi ? Tu sais quoi, je veux un plan d'actions détaillé avec estimation des ressources pour demain soir. Et on verra si ton projet du bonheur est viable. Et tu vas me faire des fiches de cuisine, les apprendre et ensuite les reproduire, je t'accorde deux jours de plus pour cela. »
J’étais en colère contre lui. Il voulait perdre de l’Energie à sauver mon âme. Imbécile. Et peut-être qu'à potasser cette infaisabilité, il comprendra qu'il ne doit pas rester dans les parages. Je ne le vivrais pas comme un abandon, il doit partir. Se protéger. Se trouver un bon petit gars. Pas un sous-fifre de Satan.
« Pour le saut à l'élastique, je peux réaliser ton rêve sans aucun problème. Je connais un site pour le faire. Suffisait de me le demander. »
Un dernier regard sur lui, j'embrasse son front et pars écrire à mon tour. Je pensais que prendre le même modèle que lui, serait plus facile mais rien ne me vient. Cela fait des années que j'ai cessé de me projeter dans la Vie. Je ne vis que pour mon entreprise. J'avais la sensation de ne pas être aussi transparent que lui. J'occulte toutes les angoisses que m'infligent mon second métier. Hors de question, de lui donner une existence sur papier. Je me relis même si c'était ridicule.
« Si tu as des questions, n'hésite pas. »
Liste:
Mes allergies : Oeufs Latex
Mes angoisses : Perdre mon entreprise de communication. Ne plus savoir innover. Te perdre Voir surgir le Passé
Mes attentes : Vivre
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Lojzo
Ven 11 Sep - 16:37
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
Olivier Dion (c) Gajah
Le regarde lire ma liste est une expérience étrange. En plus c'est le coeur de la nuit donc je ressens une excitation liée à l'absence de sommeil. Soudain, il relève la tête, marche d'un pas déterminé vers moi et croise les bras. Cela ne sent pas bon du tout.
« Qui t'a abandonné pour en faire une angoisse ? Qui a osé te faire souffrir ? »
Mon coeur rate un battement, j'avais peur de me faire engueuler et voilà qu'il me protège. Mon coeur se remet à battre, mais bien plus rapidement. Je rougis même. J'espère qu'il ne va pas le prendre pour ce que ce n'est pas. J'inspire doucement, j'expire. Rester calme, cesser d'en faire un héros, juste pour le bien de mon corps qui va finir par succomber à force de ces arrêts cardiaques.
« Mon père. » lâchai-je doucement sans oser le regarder dans les yeux.
Il s'approche de moi, je le sens à l'électricité qui se génère entre nous, à son haleine fraiche, puis à sa main sur ma joue. Son murmure dans mes oreilles me donne envie de tout lui dire.
« Quand j'avais 12 ans, il est parti, il a tout plaqué de notre petite vie et m'a laissé seul avec ma mère. » Comment lui expliquer avec des mots ce que j'ai vécu ? Que j'ai eu l'impression d'être la cause de la séparation, que j'ai toujours cru que sans moi mes parents seraient encore heureux ? Que je suis persuadé que ma mère s'est sacrifié pour moi et que j'en veux à mon père pour ça ? Que je revois encore ce jour avec les larmes que ma mère essayait de cacher. « Puis j'ai du passer une semaine par vacances chez lui, en Provence, avec d'innombrable champs de lavandes. JE m'ennuyais, il ne s'occupait pas de moi, ça puait sûrement ma tristesse. » Je n'ose toujours pas lever les yeux vers lui. « Puis, il y a 6 ans, mon père est mort, je m'en veux de ne pas avoir été son fils parfait et je déteste encore plus la lavande depuis. »
Je me racle la gorge pour ne pas pleurer, j'aurai l'air fin.
« Mais, ce n'est pas un projet qui doit passer le contrôle de qualité, Sullyvan. » murmurai-je doucement. « Tu peux l'enlever si ça te saoule, je voulais juste mettre quelque chose par rapport à toi... » je me tais maintenant avant d'en dire plus, d'en dire trop. Il va ricaner ou être gêné s'il mesure l'amplitude de mon amour pour lui. Je n'ai plus peur de me l'avouer, c'est trop tard.
Pourtant, il semble énervé, son visage est trop lisse, trop mesuré. Maintenant que j'ai fini de m'apitoyer sur mon sort, je le dévisage avec passion.
« Promis chef ! » dis-je en rigolant, mais des étoiles pleins les yeux. Il veut me faire cuisiner, il veut me faire sauter en parachute, il veut réaliser mes projets, mais il refuse le plus simple : celui d'être avec lui. L'amour ce n'est pas des sommes d'argents et des moyens, c'est juste du bon temps ensemble. Seulement, je ne dirai rien, je profiterai de chaque instant jusqu'à ce qu'il se lasse. Je sais bien que j'ai une chance considérable d'être ici avec lui, je ne veux pas tenter l'impossible.
Je prends la liste qu'il me tend, gêné. J'ai envie d'être seul pour l'ouvrir, mais il ne comprendrait pas. Je lis. Oeuf c'est bon c'était noté. Latex, intéressant. Les angoisses maintenant, Perdre mon entreprise de communication c'est compréhensible vu tout ce qu'il a mis comme énergie dedans, je ferai en sorte d'être un employé modèle, non mieux, d'être un pilier qui le soutient et le soutiendra toujours. Ne plus savoir innover. Je peux pas y faire grand-chose, mais je comprends. Après, il a des idées incroyables pour l'instant ça devrait aller. Le mot suivant m'est illisible, trop petit. Je m'approche pour déchiffrer, mais je n'arrive pas à comprendre. A-t-il envie de me dire ? Pourquoi le mettre si petit ? S'il ne voulait pas que je sache autant ne rien dire. Bon j'y reviendrai plus tard. Voir surgir le Passé Oh ça j'aime pas, c'est quoi le passé ? Son boulot actuel ne lui crée aucune angoisse ? Ses attentes se résument en un verbe vivre et ça me fait peur, rien de plus ?
« T'es pas obligé de répondre hein, mais j'arrive pas à lire ce que tu as mis en tout petit... » C'est plus fort que moi, j'ai envie de savoir, je veux tout connaître de ce qu'il est prêt à me partager. « Et ton passé, si je peux t'aider, t'écouter ou le faire taire à jamais, tu me dis. » Je tente de rigoler, mais je suis sûr que ça va tomber à plat.
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Patate Douce
Ven 9 Oct - 9:19
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
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Les parents. Tout vient vraiment d’eux niveau traumatismes. Foutu Freud. J’arque un sourcil. Je l’observe, en train de découvrir ma liste. Je savais qu’elle était ridicule. C’était qu’une surface. Mais je ne pouvais lui faire partager mon fardeau. Il n’avait pas les épaules pour le supporter. Il était fragile mon Puppy. J’étais son cauchemar bien qu’il ne cesse pas de me regarder avec ses orbites de merlan frit. Il ne se rendait pas compte du danger ambulant que j’étais. J’avais tué deux êtres humains de sang-froid il y a, encore, quelques heures avant nos petites confidences. Je ne comprends pas l’image qu’il détient de moi. Un fantasme. Sortir, coucher, être apprécié du patron ? Cela doit être ça... Parce qu’un être si beau, comme lui, ne pouvait partager mon quotidien. Je me le repete tellement de fois qu’il est dans ma cuisine, dans mon sanctuaire.
Me rendre heureux était un mensonge ? C’était juste pour faire beau... Mettre un truc sur moi. Tu ne joues pas la franchise avec moi alors ? Ce qui me saoule, comme tu dis, c’est que tu as baissé les bras, à ma remarque. Donc, tu n’y tiens pas tant que cela. Si tu veux m’envoyer de la fumée dans les yeux. Trouve mieux. Bon nombre de femmes, ont tenté. Certaines ont réussi, d’autres ont rapidement perdu. Alors fais mieux qu’elles, si tu ne veux pas retourner dans ton box saupoudré de haine.
Je croise les bras. Il est vrai, j'aime tellement le torturer verbalement. Avec son air de biche prise dans les phares. Je le laisse cogiter. Trouver une échappatoire pour le virer de ma Vie. J’entrerais dans chacune des brèches qu’il ouvrira. Et je l’asticoterais jusqu’à qu’il me trouve une parade. Qu’il cède et s’en aille.
Démerde-toi pour lire. Si je t’ai embauché, c’est que tu as des compétences. Utilise ta matière grise. Tu n’es pas ici, pour que je te mâche tout le travail. Ou alors, là encore, tu as faussé l’entretien ? Et tu n’es pas ce brillantissime Louis dont tu fais la fierté de ton service ?
Je réduis la distance entre nous, et attrape son menton entre mon pouce et mon index, je plonge mon regard dans le sien. Tempête dans mon être mais je refuse de le lui montrer. Louis, que fais-tu chez moi ?
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Lojzo
Lun 12 Oct - 12:17
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
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Je n'arrive pas à détacher mes yeux, comme si une connexion malsaine me contrôler. Je veux regarder ailleurs, récriminer, hurler, mais là je suis hypnotiser. Je tremble et de frayeur, pas de joie. Je ne comprends pas, je ne comprends plus. Il change trop vite d'émotion pour moi. J'inspire doucement. J'expire sans faire de bruit. Je ferme les yeux puisque je suis incapable de détourner le regard. Sauf que son visage dur et ses yeux noirs tournent dans ma tête. Ses mots vont et viennent. Mon coeur palpite trop vite.
Chacun de ses mots est une pique, un attaque, qui m'est directement dirigé. Qu'ai-je fait pour qu'il change si vite ? J'entrouve les yeux, mais il m'observe toujours. Inspire. Expire.
Soudain il me touche, je suis obligé d'ouvrir les yeux. Il est si près que je sens son souffle sur ma peau, ses doigts qui caressent mon menton sans le vouloir... et dans ses yeux. Oui, c'est là. Derrière la noirceur et la dureté. Je vois une flamme, légère, qui manque de s'éteindre, mais cela suffit. J'inspire profondément, les yeux ouverts. Ce court instant a effacé ses mots.
Louis, que fais-tu chez moi ?
Je prends un temps pour répondre, ce n'est pas de l'humour ou de la facilité qu'il veut. Alors je décide de ne pas me laisser abattre. J'ai toujours cru que j'agissais pour lui, pour tenter de gagner quelques instants, j'ai toujours cru qu'un instant arriverait où il me chasserait, il en aurait marre de moi. J'ai toujours su que je n'étais qu'un passe temps, sauf que d'un coup, je n'ai plus envie de lâcher.
J'empêche les tremblements dans ma voix, je me force à tenir droit, debout. Malgré l'heure tardive et malgré la peur. Et je me lance.
« Parce que tu crois que je fais tout ça pour toi ? Que je suis là à ta disposition ? Ou que j'espère gagner des faveurs ? » mon ton est peut être un peu trop sec. Je me radoucis.
« Pour une fois dans ma vie, j'agis pour moi. Ce départ à New York était catastrophique, mais je l'ai fait pour me faire plaisir. Notre rencontre était atroce, mais elle m'a fait l'effet d'une révélation : si je ne vis pas maintenant, quand ? » j'avale ma salive difficilement, maintenant que j'ai commencé autant continuer. « J'ai envie de rester, j'ai envie de connaître le vrai Sullyvan, pas celui qui a douze carapaces les unes sur les autres. Et tant pis, si je suis le seul à jamais te voir comme tu l'es, je continuerai à creuser. Ah et je te rappelle que je suis enfermée ici au milieu de nulle part sans aucun moyen de partir... mais ça me va. »
Je n'ai pas pu m'en empêcher, la dernière phrase était sûrement de trop et une fois de plus, je lui donne le bâton pour battre, mais il y a quelque chose de plus. Je le sais, je l'ai vu.
« Sully ne me repousse pas parce que tu as... peur » je tente après tout c'est bien possible que ce soit ça. « Mais tu ne me feras pas partir en m'intimidant ok ? »
Je sais qu'il est capable de faire mal, de me faire mal. Je sais aussi que s'il l'avait voulu, il l'aurait déjà fait. Alors je continue. Après tout, j'ai échappé à la mort deux fois, je ne suis qu'en sursit.
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Lun 12 Oct - 15:09
Sullyvan Andrews
J'ai 38 ans ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis à la tête d'un empire Com' et tueur à gages et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je crois que je suis à mon puppy et les courbes feminines et je le vis plutôt bien. Tu veux apprendre à me connaître ? Viens donc me chatouiller et tu retiendras mon nom.
Tom Hardy by Bavboule on Bazzart
Il me surprendra toujours : il me tient tête. Gonfle les pecs. Creuse en moi. Mais je ne cède pas. Visage froid. Implacable. Je m’attendais à ce qu’il se mette à larmoyer. Mais visiblement être à mes côtés, le rend bien moins chouineur. Et étonnement, ça me plait. Savoir qu’il ne me laissera pas jouer avec lui, me rassure. Il pourra – essayer – de me remettre d’équerre. Il a quand même fallu qu’il risque sa Vie par deux fois, pour se dire qu’il n’était pas le zombie que j’avais croisé ce soir-là. Non, dans ce regard vacille une flamme que je ne connaissais pas. J’observe son visage. Il se donne un genre mais je le ressens, il y croit. Je resserre mes doigts. Il me le redit : perdre son temps à me connaitre. Alors que je me suis, moi-même, perdu en chemin. Moi, j’ai peur ? Première nouvelle. Et une vraie. La crainte de m’attacher. De désirer. D’espérer. De me projeter. Ouais, ça me retourne l’estomac. Je suis mort depuis que je tue des gens. Je ne peux pas me permettre, d’être humain. Du moins qu’au travail. Il est en train de briser des remparts massifs. J’ai tellement envie d’écraser sa petite gueule contre mon plan de travail qui m’a couté mes roustes. Mais non, je me contente juste d’abaisser son menton, pour entre ouvrir sa bouche et de déposer la mienne. Je ferme les yeux, et m’autorise cette brise de bien-être qui me matraque chaque fois qu’il est dans les parages. Quelques secondes, un sourire dans la pénombre puis, je me redresse.
Ne crois pas que tu vas t’en sortir ainsi. Je veux ce plan demain soir. Tu veux t’y accrocher. Je veux savoir dans quoi, tu veux m’embarquer. Cador se dévoile, alors ne flanche pas. Parce que je ne vais pas me contenter de te repousser. Mais bel et bien t’anéantir.
Je me recule, reprenant un visage impassible. Je n’allais quand même lui prouver qu’il me faisait vaciller. Je range la cuisine, prends le temps de la rendre immaculée. Je passe une main sur mon crane. Et un regard vers lui, puis j’ordonne.
Au lit, dépêche-toi, tu me fais bien assez perdre de temps.
Et tu m’empêches de sombrer tranquillement après chaque crime que je commets. Habituellement, je me noie dans un verre, voire la bouteille. Je me réveille ankylosé, de l’aspirine dans les veines. Mais là, je vais devoir jouer les amants et ça m’enrage. On remonte dans ma chambre. Je retire mon t-shirt, et me glisse dans les couvertures, sans vraiment savoir s’il me suit ou non. Il m’avait suffisamment torpillé l’esprit pour que je lui donne davantage d’attention. J’attends quand même un peu, avant de sombre définitivement. L’estomac noué d’avoir un être qui voulait prendre soin de moi. Ereinté d’avoir découvert qu’il pouvait m’offrir une Vie, que je fuis constamment. Puppy grandit. Et ça ne me plait pas trop. Enfin, ne me déplait pas tant que cela. Je sais plus.
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Univers fétiche : fantasy, science-fi, réel.
Préférence de jeu : Les deux
Lojzo
Lun 12 Oct - 22:27
Louis Dumas
J'ai 28 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis developper web et je m'en sors correctement. Sinon, je suis perdu, paumé et accroc à lui.
Olivier Dion (c) Gajah
Son visage, ses mains, sa posture, tout est droit. Il ne trahit rien. Je me force à rester calme et à me calquer sur lui, mais j’ai des années de pratiques en moins. Evidemment qu’il doit saisir mon trouble. Je cache les tremblements de ma voix, pourtant je devine qu’il n’est pas dupe. Il s’approche, je m’apprête à réagir et à parler plus fort pour obtenir gain de cause quand il m’embrasse.
Le temps se suspend et j’en oublie presque ce qu’on fait là. Trop vite il recule et j’ai froid. Ce froid m’envahit d’un coup parce que je ne comprends pas, est-ce que ce baiser signifie que j’ai bien réagit ? Qu’il voulait que je lui dise toutes ces choses ? Ou alors qu’il est las de se battre ? J’aurai du me taire ? Et voilà que je recommence à me retourner l’esprit, qu’aurais-je du dire ?
« Promis tu l'auras. » murmurai-je en réponse. Je n'ai aucune idée de quel plan il parle, il est trop tard, il me faut juste sauver la face.
Il recule encore pendant qu’il parle, toujours impassible. Ça devrait être interdit d’agir de la sorte. « Non mais oh, parle-moi encore Sullyvan, je t’en prie. Dis m’en plus. Je t’écoute. » J’ai envie de crier, mais je reste silencieux, dans ses yeux j’ai lu de la fatigue. Et je crains qu’elle ne soit pas uniquement de ma faute. Je reste dans l’ombre pendant qu’il range et nettoie. J’avais déjà passé un coup de chiffon, mais apparemment ça ne lui suffit pas, il faut que ce soit nickel.
Soudain, ses yeux me transpercent et sa voix devient sèche. Je me mords la lèvre, mais je monte, juste derrière lui. Dois-je dormir ailleurs ? Je n’ai pas encore exploré toutes les pièces, mais je suis sûre qu’un canapé peut se transformer en un lit sans trop de difficulté. Ses gestes sont mécaniques, il se couche sans même me regarder, sans même me voir. J’hésite un instant de trop car soudain, je le vois s’endormir. Vraiment et paisiblement. Son visage perd sa dureté, ses mains se desserrent et son corps se relâche. Il était réellement éreinté, je l’ai fait tenir plus que ce qu’il aurait du.
Alors je n’ai aucune envie d’aller dormir, j’ai envie de le regarder des heures, mais je sais que ça ne lui plaira pas. Sans bruit, je récupère un de ses gros pulls confortable et une autre couette, puis je monte sur le balcon. De là, je peux l’apercevoir tout en regardant la nuit. Le ciel rosit déjà et, même si je sais que je le regretterai dans la journée, je reste à le regarder. Sans penser à rien d’autre. Je ne vois que les ténèbres qui se font chasser par la lumière.
Sans m’en rendre compte, apaisé par la beauté de la nature, je m’endors.