J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
Luke Evan - Pinterest
Pour une première journée de travail, ce n'est pas de tout repos, et les difficultés s’enchaînent les unes après les autres. LA diifcultée principale est de composer avec Raphaelle St Georges qui est aussi aimable qu'une porte de frigo. Hello Bling Bling et faux semblants. Aiden avait déjà eu à protéger des stars. Des vraies stars. Pas ces nanas des réseaux sociaux qui n'avaient d’intéressant que leur poitrine refaite à montrer au monde pour faire le buzz. Il ignorait, - et ne voulait pas savoir - si la St Georges etait en plastique, mais une chose était certaine, il n'allait pas lui laisser un gramme de liberté qui l'a mettrait en danger, devrait-il tout subir.
Et pour ca il subissait. Entre le joint et les remarques ... peu aimables. Il subissait. Et ne se privait pas de répliquer, affrontant la jolie brune dans un jeu du tac-o-tac. Pour l'instant ca restait contrôlable, autant les mots acerbes que le comportement de la jeune femme. Elle voulait son salon privé pour se faire sauter. Bien lui en fasse. Ce n'etait pas son problème. Dernière mise au point ... mais la brune commença à dévier nonchalamment vers ses collègues. Et sa collègue féminine qui resta d'un marbre parfait. Fier Crocodile Dundee. Il avança sa main devant elle, et elle déposa la carte dorée dans sa main. - Vous avez regardé trop souvent Bodyguard, nous sommes là pour être vus. Mais les 10 000 dollars seront bien dépensés ne vous inquiétez pas.Il glissa la carte dans sa propre poche de veste avant un sourire courtois.
Sourire qui s'effaça quand le premier invité de la jeune femme arriva. De suite, il est titillé par son instinct, de suite quelque chose ne va pas avec ce type au costume blanc. Et ce n'est pas leur minauderie qui le rassure. Il ressemblait plus à un "Mac" qu'à un jet setter. La fouille en duo avec raphaelle, chacun cherchant autre chose bien sur, agace simplement le garde du corps. Le couteau est trouvé et confisqué. Simple geste de la tête à sa remarque sentimental avant qu'il ne trouve Les sachets. Le bas blesse et le changement dans le comportement d'Aiden est aussi visible que la Tour Eiffel dans Paris. Un simple étirement des lèvres à la pique de l'homme. Il a tellement touché juste. Trop juste. - Oui je vois ce dont vous parlez. Vous n'avez pas idée du comportement parfois extrêmement impulsif de ces ex flics drogués quand on les titille de trop près. On dit qu'ils peuvent vous défoncer un gars comme un fétu de paille. Mefie toi Connard. Message qui sera surement traduit chez l'homme. Ils se défient du regard sans perte de terrain d'un coté comme de l'autre. Le Role de Raphelle. Il fut interpellé par cette phrase semblant commune. Dealer ? consommatrice ? dans les deux cas c'est un point qu’il n'acceptera jamais. La jeune femme interrompt leur tête à tete en virant - poliment - Duncan de leur trio. Il fixa l'homme, retenant de lui saucer la gueule au plomb à sa remarque "amicale".
Ce fut alors qu'il fut prit dans un tourbillon de paroles venant d'une Raphaelle qui ne comptait pas le lacher sans qu'il rendre sa dope et ne lui foute la paix. Le message était entendu. Mais il était hors de question de faire ce qu'elle désirait. Et encore moins hors de question d'accepter de proteger une junkie. Comment un homme comme le Juge - qu'il avait respecté par son professionnalisme - pouvait laisser sa fille s'afficher ainsi et se droguer. Il s'avança vers elle faisant face sans sourciller et sans hésiter sur ce qu'il avait à dire. Il retira l'oreillette et coupa les communications avec ses collègues s'étant assez éloigné d'eux pour parler franchement avec la jolie brune.
- Alors maintenant elle va se taire la petite St Georges et elle va m'écouter très attentivement . La voix d'Aiden ne s'elevait pas plus que celle de la jeune femme, meme si le ton était beaucoup plus sérieux qu'à leurs échanges précédant. - Vous vous prenez pour qui sérieusement? Vous vous pensez au dessus des lois parce que Papa a du fric et qu'il est juge. Vous pensez que je n'oserais pas vous faire flanquer en prison, alors apprenez ceci, mademoiselle jeunesse dorée, je peux le faire sans aucun regret. je n'ai pas peur de votre pseudo influence dans les hautes sphères, pour moi vous n'etes rien et si votre Père accepte votre comportement de droguée alors c'est qu'il n'est pas aussi bien que je le pensais. Ca me décoit parce que j'ai beaucoup de respect pour lui. Après vous dites vrai, je ne peux pas vous forçer à aller dans un centre de desintox, mais Je vais tellement vous coller, tellement vous faire chier à chaque heure du jour et de la nuit que vous allez devenir folle du si peu de liberté que je vais vous donner. Je vais vous sevrer à ma façon. Et le pire dans tout ça, c'est que vous n'y pourrez rien. Une promesse qu'il fait, yeux dans les yeux, leurs corps proches, presque indécemment. Vous savez quoi, pendant qu'on est aux confidences, Vous êtes une putain d'égoïste. Je me moque de savoir qui vous êtes ou ce que vous croyez représenter. Parce que sérieusement vous vous prenez pour un modèle pour la jeunesse ? Mais c'est à cause de connes comme vous que des gamines de 15 ans finissent sur le trottoir avec une aiguille dans le bras parce que c'est "fun "de se shooter, parce que "je l'ai vu sur instagram que la grande St George, se tapait de cocaïne et des mecs à ne plus sentir ses fesses" ! C'est à cause de gens comme vous qu'on banalise la prise de drogue. que des flics se font tuer parce qu'ils essaient d’empêcher la drogue d'arriver jusqu'ici. Et vous osez vous étalez devant les paparazzi comme la starlette du coin? Mais vous n’êtes rien de plus qu'une personne hors de la réalité et qui ne sait pas ce qui se passe en dehors des paillettes. Vous comprendre ? Non je n'en ai pas envie. Vous pourriez apporter à ce monde tellement plus que la pathétique image que vous offrez ce soir. Quand vous serez quelqu'un d'intéressant, là je tenterais de vous comprendre et là j'arréterais de jouer au con avec vous. Il allait partir ...Il avait besoin de sortir pour ne pas continuer sur sa lancée . Mais finalement le pas qu'il avait fait fut ramené en arrière pour lui faire face à nouveau.Vider son sac surtout sur ce genre d'affaire, sensible pour lui, était un exutoire dont il ne se privait pas. Il avait subis. beaucoup avant d'avoir ce recul necessaire
Et vos menaces à la con, gardez les pour vous. Vous dînez avec l’assistant de machin chose, ouais chouette bravo, je vous applaudie, mais quand ce connard se retrouvera en première page pour avoir couvert la fille du juge qui se drogue il fera quoi d'après vous ? Vous etes habituée aux scandales, pas lui. ca l'a fout mal pour celui qui est censé protéger le pays des arrivages. Je n'ai pas peur de vous. Croyez moi St Georges je ne vais pas vous lâcher un seul instant, vous et votre gigolo. D'ailleurs, si je revois sa tronche, si il remonte ces escaliers, je lui éclate sa gueule, meme si c'est la dernière chose que je fais. je vous conseille de me prendre très au sérieux. Il ne faisait pas de menace en l'air, jamais.
- Mon choix ?Vous voulez votre dope ?il agita les petits sachets devant elle comme un os devant un toutou - Okay. il lâcha les sachets au sol, écrasant du talon les doses , craquant les sachets pour faire répendre la poudre sur le sol- Bonne dégustation Mademoiselle St Georges.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Dim 9 Aoû - 15:41
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
Quelques heures. Même pas vingt quatre heures que son père lui a imposé la présence de ce détestable individu que Raphaëlle a déjà envie de lui arracher les yeux pour les donner à bouffer à des chiens errants. L’homme va être un problème, un véritable problème dans son quotidien, l’organisation de ses journées et les dépravations de ses soirées. C’est inscrit sur le masque de réprobation et de jugement qu’il arbore sur son visage. Le rendant aussi sexy et attirant qu’un gardien de prison. Il montre aussi, contrairement à ses anciens garde du corps qu’il ne se laissera pas distraire de sa tache ou déstabiliser facilement. Qu’il a l’intention de rendre chacun de ses coups. Faisant de lui un sérieux problème. Il récupère la carte qu’elle a donné dans une nouvelle provocation à sa collègue et c’est sans perde un battement dans leur joute oral qu’elle lui rétorque, le dévisageant de bas en haut avec une insistance volontairement insultante -Et vous êtes absolument décevant par rapport à Kevin Costner. Vous ne tenez pas la comparaison une minute. -Avant de lui tourner le dos en attendant son invité principal.
Duncan ne tarde pas et la tension qui animait Aiden et Raphaëlle se transfère immédiatement entre les deux hommes. Le blond a la langue incisive et celle du brun n’est pas moins coupante. Cette fois, la jeune femme ne s’en mêle pas, laissant leurs ego se confronter sans son aide. Mais se moque ouvertement de la fouille que l’ancien homme de loi performe sur son amant d’un caprice en s’appropriant le corps sagement immobile. Elle ne parle pas, mais elle écoute. Attentivement. Un ex-flic drogué impulsif ? Il parle de lui ou d’une personne qui lui est proche ? Ce qui est certain, c’est que si l’australien continue à être une telle épine dans son pieds, elle va se donner les moyens de retourner, de fouiller son passé jusqu’à connaitre le moindre détails de ce qu’il a vécu et qui l’a mené à foutre le boxon dans sa vie. Duncan ne se laisse pas impressionner, loin de là. Et vu la tension qui étire ses muscles, il est prêt à faire face à la menace implicite d’un affrontement physique entre eux. Un fin sourire qui étire ses lèvres, cette option ne parait lui déplaire. Cela fait un peu trop longtemps qu’il ne s’est pas fait plaisir dans une rixe à l’ancienne. Les échelons supérieurs paient bien, mais parfois, il manque quelque chose !
Mais Raphaëlle ne permet pas à la situation de se déliter sur un terrain aussi masculin. Elle prends les devants en priant à son dealer et amant de les laisser seuls, il obtempère, non sans une provocation finale. La jeune femme se demande un instant si Hulk ne va pas céder à la tentation brutale qui frise dans ses prunelles. Mais non. Son professionnalisme l’emporte. Sans fermer la porte derrière eux, elle s’enfonce plus loin dans le petit salon. Gorgée salvatrice d’un alcool fort avant qu’elle ne lui explique clairement sa manière de penser devant la façon dont il ose s’immiscer dans sa vie privée et gérer des affaires qui ne le concernent en rien. A sa grande surprise, il ne la coupe pas. La laisse dévider sèchement le fils de sa colère montante, irritation qu’elle peine de plus en plus à contenir. Aiden traverse l’espace à grands pas pour se planter devant elle et elle ne bouge pas. Plante ses talons dans le sol sans reculer d’un pas. Distraitement, elle retient qu’il s’isole du reste de son équipe. Cependant, ce qui focalise son attention, ce sont ses paroles. Son ton de voix. La manière dont il s’adresse à elle. Son visage se redresse et ses traits durcissent notablement. Il n’y a plus aucune amabilité entre eux. A peine une bribe de civilisation. Juste ce qui la retient de lui sauter au visage.
Elle supporte son assaut verbal sans tenter de l’interrompre. Après tout, il a l’air d’adorer le son de sa voix. Une de ses mains se referme quand il évoque son père. Et finalement, ca, elle ne laisse pas passer. Qu’il la juge et la traîne dans la boue, c’est une chose. Son opinion d’elle, Raphaëlle refuse que cela l’atteigne. Elle a lu bien pire dans les journaux à scandales qu’il évoque. Ses mâchoires sont tellement crispées que son articulation est presque douloureuse-Laissez le Juge en dehors de ca. Ce qu’il sait ou non de mes agissements ne regarde que nous. Certainement pas un mec qui débarque depuis quelques heures à peine. -Au moins il abandonne l’idée de la coller en désintoxe même si son jugement sur son « comportement de droguée » pique plus qu’elle ne l’admettra. Un rire sans amusement. Un rire cynique et grinçant à sa promesse qui tient de la menace. Leurs regards s’accrochent et se défient dans des éclats furieux de part et d’autre. Elle ne sait pas à quel moment il s’est rapproché autant d’elle. Ce qui est certain, c’est que Raphaëlle se fait un plaisir de se plaquer à lui quand il peint un futur tout en proximité. Son buste qui s’abime contre le sien, une jambe qui glisse entre ses cuisses, collant son bassin au sien en toute impudeur, son visage relevé vers le sien, ses lèvres frolant les siennes alors qu’il continue de parler, il n'y a que ses mains qui restent le long de ses côtes. Elle attend qu’il reprenne sa respiration pour murmurer tout contre sa bouche. Si son ton reste bas, il y a un venin incroyable qu’elle insuffle dans chaque mot. -Vous n’allez me sevrer de rien du tout. Vous êtes un laquais. Vous avez des ordres et vous obéissez. Vous êtes chargé de ma protection. C’est tout. Et me « coller » jour et nuit n’entre pas dans votre ordre de mission. Et c’est vous qui n’y pouvez rien. Vous n’avez pas, vous n’aurez jamais une telle autorité sur moi, alors arrêtez de bander en y pensant. Ca n’arrivera pas. Une ondulation volontaire et déplacée de son bas ventre contre le sien. Impudeur salace.
Elle se recule, retrouve la bouteille abandonnée précédemment pour une nouvelle lampée généreuse. Remet de la distance entre eux. Et lève les yeux au plafond quand il évoque la responsabilité qu’elle aurait vis-à-vis des générations future. Blablablabla. Ce couplet l’ennui profondément. Il l’emmerde avec sa morale à deux balles et tout son visage l’exprime très clairement. Il est très clair que sa manière dont il la voit n’a aucune importance pour elle. Tout comme ce n’est pas la première fois qu’elle se prend ce genre de reproche dans la gueule. Grand bien leur face à tous. Il n’y a que lorsqu’il évoque un potentiel différent en elle qu’elle se crispe presque dans un spasme avant de reprendre sa posture nonchalante et indifférente. Il va tourner les talons et se casser. Aller. BARRE TOI. Sauf que non. Et merde. Il change d’avis et se replante face à elle. Visiblement il n’a pas encore terminé sa diatribe. -Vous plantez dans le vent. Vous n’allez pas me foutre en taule, vous n’avez pas de causes suffisantes, en tout cas pour ce soir. Vous n’allez pas joindre la DEA ou provoquer un scandale dont vous serez forcement entaché et qui vous traînera dans la boue. Si tu n’aimes pas ma façon de mener ma vie, Casse toi. Je te retiens pas. -Elle est à deux doigts de lui mettre une claque en pleine figure quand il retrouve le sujet de Duncan. Sa main tressaille de cette envie mal contenue. Du plaisir qu’elle ressentirait à écraser sa paume sur sa joue. Sa voix retrouve des accents arctique alors qu’elle s’efforce de se contrôler et adopte un autre angle. -Non. Non, monsieur Murphy. Vous n’avez aucun droit de me dire qui je dois fréquenter ou non. Là encore, vous n’avez pas tout à fait conscience de vos limites. Que vous ne me quittiez pas du regard, que vous ne me lâchiez pas au delà des limites de la propriété, certes. Vos droits s’arrêtent là. Duncan n’est pas une menace pour MA sécurité et c’est la seule donnée qui devrait vous importer. Et non vos affinités personnelles. Tss tss, ce n’est pas très professionnel tout cela, je dois dire. J’attendais mieux de votre part. Très déçue.
N’empêche… Raphaëlle n’est pas tout à fait certaine qu’il ne s’abandonnera pas à une violence absurde envers Duncan juste pour le plaisir. Elle augmente la distance entre eux et le contourne pour se diriger vers la porte, ayant presque oublié la drogue qui était au centre de leur conflit. Elle pivote vers lui quand il lui montre les sachets. Il s’attends à quoi exactement ? A ce qu’elle essaie de les lui arracher des mains ?! Mais il vit dans quel monde ? Il gâche plusieurs centaines de dollars de poudre sur le sol. Ce n’est pas cela qui la rend dingue et arrache tout reste de réflexion chez Raphaëlle. C’est sa phrase. Comme si il s’attendait à la voir se mettre à quatre pattes pour venir sniffer ou lécher la drogue par terre. Comme si elle était à ce point en manque de dope qu’elle ne puisse se retenir. Elle perds toute retenue, toute pensée cohérente et revient vers lui. Sans même une parole, elle le gifle à toute volée, de toute ses forces. Une seule fois. -Vous êtes viré, Murphy. -Son timbre est presque monocorde, sans tessiture. Il est allé trop loin et elle ne veux plus jamais avoir ce connard sous les yeux. Avant de faire demi- tour. Sans lui laisser le temps de réagir, elle quitte le salon presque en courant. Dévale les escaliers, perds presque un talon, manque de tomber sur ses fesses, sous les regards de l’équipière de l’australien qui la laisse passer, médusée de ce comportement. Qui passe sa tête dans la pièce pour s’adresser à Aiden. Crépitement de ses oreillettes. -Murph’ ? Qu’est ce qui se passe ? Sullivan est en bas, il garde un œil sur Saint-George, il vient de me dire qu’il l’avait en visuel et qu’il se rapproche d’elle.
Raphaëlle a repris son équilibre, un calme de façade et se dirige droit vers Duncan, qu’elle agrippe à la taille, sans se soucier des photographes qui la mitraillent, ayant bien senti qu’il se passait quelque chose de juteux dans le club. Les filles et leurs boytoys arrivent sur ces entrefaites mais la brune ne les voit qu’à peine. Pas d'avantage qu'elle ne s'attarde sur le second de Murphy qui fend la foule et qui est quasiment à porté du couple. Veux simplement être partie avant que l’australien ne descende. Ne peut pas le supporter une seconde de plus. Point. Elle s’adresse au blond, la voix tordue par la tension qui la fait presque trembler de tous ses membres. -On se casse. Maintenant. Avec ta voiture.
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Calville
Dim 23 Aoû - 12:19
Aiden Murphy
J'ai 36 ans et je vis Un peu partout dans le monde, Bon j'ai aussi une maison près de la place que je retape à Los Angeles. Dans la vie, je suis garde du corps depuis 4 ans . Et je m'en sors bien, ils sont encore tous vivants.
Sinon, grâce à ma (mal)chance, je suis plus ou moins célibataire selon les periodes de l'année et je le vis plutôt bien. Je ne cherche pas du sérieux, avec mon boulot ca serait foutu d'avance.
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Et ca continue encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord*. Rien avec Raphaëlle St George ne semblait simple et Aiden comprenait mieux pourquoi personne ne restait longtemps à son service. Elle ne cessait jamais de piailler pour obtenir le dernier mot. Dernier mot que l'Australien n'était pas prêt à lui concéder. Pas dès le premier jour et encore moins avec la condescendance dont elle faisait preuve, non seulement avec lui, mais aussi avec son équipe nouvellement constituée. Alors ils se piquaient. Se défiaient. Picorant, piquetant dans un duel qui semblait immuable et qui allait contribuer à établir entre eux une relation détonante. Le chemin de croix se dessinait à vue d'oeil, aucun des deux ne lâchant le bout d'os dominant. Et pour l'instant c'est l'instinct qui les tenait en haut de la chaine alimentaire.
Après qu'il lui ait prit sa carte Gold "avec son plafond à 10 000 $" - sale gosse de riche- il se retrouva examiné avec une lenteur dédaigneuse volontaire. Il ne retient pas un soupir devant son ironie acerbe et intentionnellement faite pour blesser. Sarcastique. Mais au delà de ça, il voyait autre chose. L'argent pour compenser quoi ? Pourquoi semblait-elle si blessée, si mauvaise avec les autres ? Histoire de richesse qu'on aime étaler devant les gens pour leur montrer qu'ils n'ont rien ? Ou .. autre chose. Il avait vu cet autre chose avant leur départ de la résidence, et meme plus tot, avec une Raphaelle qui détonnait entourée de ses poulettes de luxe. Mais .. Merde après tout ce n'est pas son rôle. Il inspire profondément, agacé avec sa pseudo comparaison avec le charmant Costner qui avait rendu à leur travail beaucoup plus de difficulté qu'il n'y parait.
-Forcément vous avez un mannequin au rabais, la prochaine fois commandez au moins un acteur au rabais, ca vous rapprocherait de Kevin.Souvenir de ce titre honorifique dont elle l'avait gratifié dès le matin même. Mannequin au rabais. On ne lui avait jamais faite celle-là. Franck allait bien se marrer sur le coup quand il ferait son rapport sur ses "premières impressions sur la difficulté de la mission".. ouais ca serait marrant.
Ce qui est beaucoup moins drôle est l'arrivée du dénommé Duncan. L'antagonisme entre les deux hommes est immédiat, ce type pue - pas physiquement, il est même plutôt élégant- mais quelque chose dans son attitude, dans son regard. Les sirènes sonnent dans la tête du garde et d'instinct il veut, - et va - s'interposer entre lui et sa protégée, dépassant le rôle du "Bodyguard" qui doit simplement faire son boulot. Comment cette femme peut-elle se mettre dans de telles histoires avec un dealer. Une fille de juge qui combat la drogue risquant sa vie pour rendre ce monde plus sûr. Son passé lui revient en pleine tête, son frère .. et là.. il voit rouge, et toutes les autres couleurs de l'arc en ciel. Il ne peut retenir ce qu'il pense de la St George, de son comportement, de sa prise de drogue. Il va la retrouver avec une aiguille dans le bras ou crevée dans le canapé luxueux du club, la neige plein le nez. C'est hors de questions qu'elle subisse ca, il l'aidera qu'elle le veuille ou non. Les menaces fusent, les réponses aussi. S'ils s'étaient amusés sur quelques remarques, Aiden et Raphaelle ne plaisantaient plus du tout.
- Le laisser en dehors de ça ? Mais vous rigolez ou quoi? Vous savez au moins ce que combat votre père depuis des années ? Et vous, vous vous pavanez avec votre dose? Vous êtes une égoïste !
Il hurle, lui répond, la défie, essaie de la pousser à bout, la nargue avec les petits sachets de sa merde en poudre, jusqu'à cette gifle qui le fait taire. Peut-etre a t-il été trop loin? Ou simplement a t-il touché LE point sensible de la jeune femme. Est-ce la première fois qu'on ose lui dire en face ce qu'on pense d'elle sans la brosser dans le sens du poil? Est-ce sla première fois qu'on la met devant ce qu'elle représente vraiment ?
Elle vient d'etre mise devant un miroir qui lui renvoi l'image qu'ont les gens hors de son monde, hors de son cercle. Elle est totalement à l’Ouest de toute raison. Superficialité de pacotille. Pourtant elle est bien plus sincère avec cette gifle que depuis qu’il la connait.. c’est-à-dire ce matin même. Et cette sincérité la fait fuir presque à en tomber dans les escaliers. Il suit des yeux sa descente des marches, colérique et titubante. . Sa jeune collègue arrive un peu plus inquiète.
- Rien d’important.Un regard qu’il pose vers la piste de danse ou la jeune femme rejoint son dealer – Dites à Sullivan de la détourner 5 minutes de son gigolo.
L’ordre est transmis à Sullivan qui arrive derrière la jeune femme réussissant à obtenir l’attention tremblante de colère. Aiden ne sait pas ce qui se dit en descendant à son tour les escaliers, mais l'animation ne semble pas tomber d'un cran. Duncan l’avait vu arriver de loin et cela valait surement mieux, quelques pas dans la direction du garde
-Hey flicard, tu me rends mon couteau, on se casse avec la brune ; Et dans son regard la fierté d’avoir gagné, sourire narquois qu’il lançait à un Murphy qui n’avait pas stoppé sa marche . Les deux corps se trouvèrent face à face, les flash crépitaient, non vers eux mais vers le groupe de Poulettes et de leur Boytoys. Murphy fit un pas de plus à coté de l’homme, Son poing rencontra l’estomac du dealer le pliant en deux. La frustration qu’il avait éprouvé au long de cette journée et de cette soirée, se retrouva dans ce coup de poing dirigé là où il voulait pour couper le souffle de cet abruti. Le sourire avait disparu de chacun des deux visages. De la façon dont il était positionné, ses lèvres se trouvèrent près de l’oreille droite de Duncan – Maintenant tu m’écoutes Connard, si je te vois encore près de la St Georges, si tu fais mine de l’approcher ou de lui vendre ta saloperie, je te défoncerais tellement la gueule que ta mère te reconnaîtrait pas. Tu dégages. La menace était fondée dans sa voix qui n'avait pas tressailli à l’énoncée de celle-ci. Aiden n'était pas un tueur, mais il savait se battre et si il devait faire ça pour proteger "Fifille" il le ferait, sans aucune once d'hésitation. Il se redressa parlant plus fort pour se faire entendre de Sulli, passant au dessus de la voix de Raphaelle. - Sullivan, vous aidez Monsieur à sortir, il ne se sent pas bien.
Un sourire pincé en haussant les épaules sous le regard noir de la jeune femme pendant que Sullivan prenait l'homme pour le mettre dehors "gentiment" - C’est con qu’il ne se sente pas bien, je suis sûr que vous ratez une nuit de folie.
Le groupe d’amies de Raphaëlle venait d’arriver sous les crépitements des flashs et c’est une main sur le torse du garde du corps qui salua cette proximité retrouvée – Salut Hulk, Ses lèvres furent pincées, regard papillonnant et aguicheur, poitrine mise en avant dans ce petit bout de tissu doréé qui ne cachait pas grand chose, sauf le minima de décence pour ne pas être arrêtée par les mœurs. - Si tu veux on peut se trouver un coin tranquille
- Proposition intéressante, mais pas pendant le travail. Excusez moi je dois régler un détail Sarah ?Il s'adressa à la jeune garde qui venait de descendre en retirant les mains de Salomée un peu trop exploratrices à son gout - Vous vous occuperez de Mlle St Georges et de ses amies. Peut-etre qu'une présence féminine calmerait le jeu auprès de la brune.
Il s’éloigna suivant de loin Sullivan et Duncan qui se dirigeaient vers le parking. L'homme en blanc rendait encore ses poumons en insultant le garde trop zélé qui venait de lui flanquer la honte de sa vie sans que personne n'ait pu le voir, ou du moins sans preuve tangible. Sulli le déposa à son véhicule et d'un signe de tête à Aiden, il retourna dans le club pour reprendre son post. L'Australien avait une idée précise de ce qu'il voulait faire. Et il le fit. Sortant le couteau du dealer, il déclencha la lame et la planta dans le pneu avant droit, puis le gauche venant ensuite tendre le couteau à l’homme en blanc– Tenez. Vous aviez oublié ceci.
Dans le club, La blonde avait saisit le bras de sa copine en chef l'attirant vers le bar pour deux shoots de tequila. – Faut vraiment que je me le fasse il est trop sex' * Long soupir avant qu’un sourire illumine son regard * - dis-moi ce que tu as appris de lui ? il est marié, il a des enfants ? Il t'a parlé de moi ? Il est venu inspecter ta douche ? Il t'a maté nue ? Je veux un garde du corps !! Raphiiiiiiiiii allez arrête de faire la tête et dis moi touuuuuuuuutttt
* Merci Francis Cabrel. Encore et Encore
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Ven 28 Aoû - 16:54
Raphaëlle Saint-Georges
J'ai … ans (attendez ma biographie officielle) et je vis à Los Angeles, Usa. Dans la vie, je suis Jet-Setteuse et je m'en sors FABULEUSEMENT. Sinon, grâce à ma silhouette de rêve, je suis toujours avec un boytoy ou eyecandy à mon bras, rarement le même et je le vis plutôt fucking good ! . Fille de l’Honorable Juge Saint-Georges, et de Sophie O'hara, l'inoubliable actrice doublement oscarisée, qui a choisi de se retirer des plateaux depuis quelques années. Raphaëlle a repris le flambeau de sa mère en étant La figure sociale de la famille et chérie des parazzis pour ses frasques assumées Papa a deja essayé de lui coller des gardes du corps, le dernier a démissionné au bout de trois mois, le pauvre chou.
Gemma Arterton Rogers
Malgré elle, un sourire. Il relève le gant et s’en sort plutot bien. Cette passe d’arme l’amuse malgré l’acidité des réflexions qu’ils se lancent. -Vous avez raison. Je ferais inscrire un critère physique pour mon prochain garde du corps. Ca évitera que je me retrouve avec des mecs dans votre genre. -Elle abuse, et elle le sait, c’est pas grave. Il ne s’agit pas de transcrire la réalité. Mais d’être une peste dans toute son charme araignée. et en cela, elle excelle. Aiden Murphy est un homme extrêmement séduisant et si elle refuse totalement de le laisser transparaître, il est certain qu’elle le remarque et l’apprécie. Cependant, le ton entre ne tarde pas à changer, bien plus rapidement que ce qu’elle ne l’aurait anticipée.
Ils s’emportent. Chacun ancré dans leur vision et les comportements qu’ils n’acceptent pas de l’autre. Raphaëlle est une jeune femme qui ne supporte aucune entrave à ses caprices et ses décisions, qu’elles soient raisonnées ou toxiques. La seule chose qu’elle attend d’un garde du corps, puisqu’elle ne peut faire changer d’avis son père sur ce point précis est qu’il la suive, fasse son boulot de protection physique, et surtout qu’il ferme sa gueule. Aiden, dès le début, a été sans ambage dans ses ambitions. Il s'interposera entre elle et toutes menaces mais ne la laissera pas se fourrer dans des situations qui pourrait la placer en danger. Ou en compagnie d’individus qui pourrait la faire basculer, comme il vient d’en faire la démonstration avec Duncan. Il ne se laisse pas impressionner par le tempérament volcanique de la brune. Ne tolère pas ses manières humiliantes et c’est un ensemble qui contribue à rendre la Diva de plus en plus mauvaise et acerbe. leur colère respective s’embrase, fétu de paille mis à mal par une étincelle.
Ils ont dépassés, dans leurs paroles et leurs langages corporels, un simple désaccord ou un échange verbal piquant comme elle les aime parfois. Leurs volontés s’affrontent et s’entrechoquent à la manière de deux jeunes cerfs qui cognent leurs bois pour la domination de la horde. Et c’est Raphaelle qui s’incline. En giflant l’australien, en s’enfuyant de la pièce, le fuyant lui, elle admet une défaite dont elle n’a pas conscience et dont les raisons profondes lui échappent. Il a tapé trop juste, piqué d’une langue d’aiguille vénéneuse sur un nerf sensible. Sa consommation de drogue est en train de lui échapper, elle prends des doses de plus en plus conséquentes pour des trips de moins en moins longs et des crashs à la brutalité coupante. Adoucissant ses angles avec des joints de plus en plus fréquents. Mais elle se targue d’être en contrôle. ou en tout cas, d’en donner l’illusion. Et par sa petite remarque perfide, l’australien lui informe qu’il n’est pas dupe. Insupportable. Son reste de maîtrise cède et elle le gifle avant de s’enfuir. Ne supportant plus de l’avoir sous les yeux. Car c’est réellement insupportable pour elle qu’il ait si facilement percé la carapace de mirages, de miroir, de superficialité dont elle s’entoure. Bien trop égocentrique pour se demander comment et pourquoi cela lui a t’il été aussi aisé. Non. Elle le fuit, lui et son odieuse clairvoyance.
Elle retrouve le bruit et l’agitation du club. la musique qui lui martèle les tempes, la chaleur des danseurs, les mains languides qui caressent et s’abandonnent. Son masque n’est pas encore parfaitement en place lorsqu’elle rejoint Duncan. C’est presque une supplique qu’elle lui lance, murmure livide étouffé par les basses et les rythmes. La présence silencieuse et presque austère de Sullivan. Lui, par un miracle, elle l’apprécie presque. Il exige quelques mots avec elle et s’éloigne avec lui de son amant, non sans avoir pressé un baiser à ses lèvres qu’il lui accorde avec indifférence, friandise que l’on abandonne pour que cesse le caprice. Ca tombe bien, elle voulait lui parler.
-Sullivan, vous vous débrouillez comme vous voulez, j’en ai rien à foutre, mais je ne veux plus voir l’australien ce soir. Vous êtes là, vous prenez sa place. -Et son regard retrouve arrogance et assurance à mesure qu’elle redevient elle même. Intouchable et intouchée. Du dos de la main, elle désigne la meute de photographe qui entoure l’arrivée d’une starlette ou d’une autre. Elle se penche, murmure presque à son oreille, joue contre sa joue - Ou je vous jure que demain, ce sont vos visages à tous les deux qui s’étalent en une des tabloïds. Et ce ne sera parce que vous aurez sauvé un chaton d’un incendie! Réprobation totale du jeune subordonné qui se fend d’un raide -”ce n’est pas à moi de décider de la composition de votre équipe, mademoiselle Saint-George. Je lui ferai part de votre requête. -Il ne peut pas faire mieux. Il sait que la Diva est totalement capable de créer un scandale qui les mettrait dans l'embarras si elle le décide. Ce ne serait pas la première fois. Son regard s’adoucit légèrement. -Raphaëlle, vous devriez… Elle le coupe net, une main sur son avant bras -Non. Ne vous y mettez pas aussi. .- un instant, son timbre se fait plus las, le visage tiré sous le fond de teint. Avant que cela ne disparaisse dans un mouvement de menton - Je pars avec Duncan, il n’y a que vous qui m’accompagnez - répète t’elle
Elle ne percoit rien de l’échange entre le dealer et Aiden. Ne voit pas le premier qui s’approche en territoire conquis, certain d’avoir remporté cette manche dans leur animosité immédiate. Certain d’avoir vu juste, aussi, en ce qui concerne le passé du garde du corps. Et son ton insultant en est la preuve. Et pourquoi ne pas en profiter, le mettre à son profit? Son sourire se fait sarcastique et il pioche son téléphone, en attendant le retour de son couteau. -Au fait, avec vos copains… y a un joli brin d’irlandaise qui s’est perdue y a quelques années. Son père resté au pays se fait un sang d’encre. Il sait juste qu’elle a débarqué à Los Angeles il y a quelques années. Son mec du moment, un bâtard d’anglais, lui a fait à l’envers et elle a quitté l’Irlande. -Sans se soucier du fait qu’Aiden se déplace légèrement, il lui fourre l’écran du portable sous le nez, la photo d’une rousse aux taches de rousseurs et au sourire éclatant s’affiche. Accompagnée d’un grand brun aux yeux verts, regard amoureux posé sur sa compagne -Si tu la vois ,si tu entends parler d’elle, y a une récompense à la clef, très généreuse. Pour lui aussi. En Irlande, on aime pas les briseurs de coeurs, tu vois. encore moins les fils de pute comme ce gars là. -Il change la photo, pour un shoot pris par une caméra de surveillance, la meme femme mais dont l’expression est fermée, cernes barrant son visage, bien visible malgré la mauvaise qualité du portrait. -Elle s’appelle Sio…. -il se plie en deux ans même pouvoir exhaler un souffle de douleur. Aiden a frappé aussi brutalement que sans hésitation.
Quand Raphaelle termine son aparté avec Sullivan, c’est pour entendre la voix de l’Australopithèque qui claironne en direction de son collègue. Elle croise les bras sur sa poitrine. Le foudroyant sèchement du regard. Pas dupe une seconde. Mais cette fois, elle ne recule pas. Pas plus qu’elle ne cris. Elle hausse un sourcil. -Quelle sollicitude concernant ma vie sexuelle, Hulk. Ne vous inquiétez pas pour cela, la nuit est loin d’être terminée en ce qui me concerne. -Quoiqu’il se soit passé dans le salon privé, c’est clos. Son visage est neutre. Indifférent. Lisse de toute expression sinon son agacement et mépris qu’il doit commencer à reconnaître. Elle ajoute, sans sourire. -Sullivan s’occupera pour ce soir de ma protection rapprochée, je suis sûre que vous trouverez d’autres occupations. Du moment que vous disparaissez de mon champ visuel. - Mouvement du menton, désignant les donzelles qui attirent quelques secondes l’attention sur elles, avant de se diriger avec la brune. Ils sont interrompu dans ce nouvel échange chaleureux par les abeilles qui entourent Aiden avec le même empressement que quelques heures plus tôt. Salomé n’a clairement pas oublié le baiser fougueux qu’ils ont échangés et entends bien explorer d’avantage les prémisses prometteurs. Raphaelle ne parait pas remarquer le manège, s’éloignant sur la piste de danse avec deux autres des filles. N’entendant pas les recommandations de Murphy à sa jeune collègue. Le sortant de ses pensées, qu’il baise avec Salomé, il en sera peut être moins chiant!
Deux shots de Tequila devant elles, c’est la meilleure idée que la blonde ait eu ce soir. Même si ses paroles lui donnent l’impression qu’un marteau piqueur essaie de lui défoncer le crane. Raphaelle se fout de qui la surveille, du moment que ce n’est pas le brun. Pourtant, son comportement ne diffère en rien de celui de ses innombrables soirées. Croisant haut les jambes sur le tabouret de bar, vidant un shot, puis un second, accrochant les regards masculins et les repoussant dans un même regard, elle se tourne vers Salomé. Sourire colgate. -Tu le trouves vraiment sexy? Franchement, je préfère à mort ton frère. Il vient ce ce soir? -Preston? Je sais que tu t’amuses bien avec lui, mais tu veux pas un mec plus jeune? Sinon, il est parti à New-york cette après-midi, une urgence au siège de la société de papa. Tu me réponds dis? -Tu as pas idées des talents de ton frère, cocotte! Stooooooop, chérie! Sa vie, j’en sais rien encore. J’ai pas trop eu le temps de m’en occuper. Et franchement, on s’en fout, non? Elle incline la tête vers elle, complice conspiratrice. -Je crois qu’il est du genre à aimer les femmes qui prennent des initiatives,si tu vois ce que je veux dire... Je l’ai quasi libéré pour ce soir. Je crois qu’il a besoin de s’amuser et tu es la nana parfaite pour ca, darling. Y a tout le reste de l’équipe qui va pas me quitter des yeux. Donc si tu le vois bouder dans un coin, je serais toi, je n'hésiterai pas.
Une petite tape sur les fesses de la blonde qui se relève avec un clin d’oeil en direction de son amie, cherchant du regard où est passée sa cible de la soirée. Raphaëlle, elle ne perd pas une seconde dans cette direction. Rejoignant la piste de danse après avoir salement entamée la bouteille de tequila qui leur a été servie. Ses mouvements lascifs ne tardent pas attirer l’attention de deux latinos qui l’encadrent rapidement aux rythmes de la musiques. Pas de conversation. Aucune importance. Elle ne sait pas leur nom, ne veux pas les connaître. Ca fait un moment qu’elle a pas passé quelques heures avec deux mecs en même temps et ils ne semblent ni farouches ni jaloux alors qu’elle embrasse le premier, fourrant sa langue dans sa bouche, enlaçant étroitement la taille du second, le ramenant à elle. Et si certains désapprouvent, elle ne s’en préoccupe pas. Le salon privé n’attend qu’eux d’ici quelques minutes... Surtout que Salomé vient de repérer Aiden et entends bien chasser toute sa timidité… Que celui-ci l’ai déjà repoussé une fois ne la dérange pas. Elle apprécie un homme qui aime se faire désirer.