Pour un gamin qui a grandi dans les quartiers défavorisés de South Los Angeles, et qui, à sa sortie de l’Académie de police, a atterris dans un quartier populaire, ce restaurant, et les gens qui s’y trouvaient, appartenait à un monde dont il ignorait tout. Un monde dans lequel, Lizzy avait évolué avant d’entrer, à son tour, dans la police. Et même si, en apparence, il semblait appartenir au même univers dans ce costume trois pièces, assis en face de la jolie blonde, la réalité était tout autre, et elle se fit sentir rien qu’au moment où il fallait choisir une bouteille de vin pour le dîner. Tout cela ne faisait pas partie de son éducation. Il pouvait citer un bon nombre de noms de bouteilles de scotch grâce à son père, il savait aussi démonter et remonter une arme en moins de deux minutes, mais pour tout ce qui touchait à ce monde, il ne connaissait rien… Mais il apprécia l’effort de Lizzy pour tenter de le rassurer, ce qui le fit sourire avec douceur « Et toi, tu t’en moques ? » et la laissa choisir la bouteille. Quand ils parlèrent des prix, un froncement de sourcil et rétorqua aussitôt « Non, non ! Je suis flic, pas sans-abris » et un regard pour sa serviette qu’il disposa correctement aux côtés de son assiette « Je t’en prie Liz, laisse-moi payer » et il était sincère. Ethan n’avait pas envie de paraître, aux yeux de tous, comme l’homme qui ne peut pas se permettre de payer le restaurant à son amie. C’était peut-être une question de fierté masculine, mais il insistait.

En tout cas, la jeune femme avait raison. Il n’était pas du tout dans son élément naturel et ça se ressentait. Toutefois, il n’allait pas se plaindre et sourit en acquiesçant lentement de la tête. Oui, elle était sublime. Il approcha la tête pour écouter ce qu’elle ajouta, et renchérit « On n’a pas encore couché ce soir » et se recula, souriant. Un petit rire alors que le serveur leur apporta leur verre. Il complimenta le vin avant de répondre « Une véritable torture même ! Je ne suis pas sûr d’y survivre » tout en posant sa main sur son cœur, comme s’il simulait un malaise cardiaque. Puis, après un moment de silence, Ethan évoqua les sujets de conversation et haussa les épaules « Donc on peut parler de tout et de rien ? » puis releva la tête, posant sa main sur la table « Si tu veux. Peu importe. Les deux me conviennent » alors qu’il reprenait une verre de vin et répondit « Pourquoi pas, mais ce n’est pas vraiment un… » avant de reprendre, à sa réaction, qu’elle ne parlait pas de son père comme d’un sujet de conversation et tourna la tête en voyant un couple prendre place sur une table éloignée. Il se retourna face à Lizzy « Ça va aller ?! » et ajouta à sa réponse « Pas de soucis… ». Ou comment une soirée qui aurait dû être superbe, allait finir en véritable désastre… Ethan fronça les sourcils alors qu’elle se leva pour quitter la table. Le beau brun en fit de même, faisant signe au serveur qu’ils allaient revenir, et se hâta pour la rejoindre sur le patio, ignorant les regards intrigués des autres clients. Il glissa sa main dans son dos « Eh… Liz… Je suis là » et la ramena contre lui, déposant un baiser sur sa chevelure blonde, et lui souffla à l’oreille « Viens, on va manger ailleurs » et glissa sa main dans la sienne, la conduisant à l’intérieur du restaurant. Il paya la note pour le vin, s’excusa auprès du serveur et continuèrent leur route pour quitter le restaurant. Enfin, jusqu’au moment où il entendit « Elisabeth ! C’est bien toi ? ». Ethan arrêta sa marche, sa main toujours dans la sienne, il resserra son emprise sur ses doigts et croisa le regard de ses parents. Il finit par lâcher son emprise quand sa mère la serra dans ses bras, pendant qu’Ethan ne quittait pas le père du regard. Ce dernier, toujours assis à table, leur adressa à peine la parole « Tu peux te payer ce genre de restau avec ton salaire ? ». Le beau brun posa son regard sur la jolie blonde, et rétorqua un « Nous avons été appelé sur une intervention. On ne peut pas rester… Bonne soirée et bon appétit ! » tout en posant sa main dans le dos de la jeune femme pour la conduire à l’extérieur.

A peine dehors, le beau brun retira sa veste pour la déposer silencieusement sur les épaules de Lizzy, puis, après une brève hésitation, la serra dans ses bras « Je suis là… ». Il se recula, posant ses mains sur son visage « Ça va aller ? Si tu veux retourner à l’intérieur pour leur parler, je peux t’attendre… Ou t’accompagner. Ou peut aller manger dans un petit restaurant de quartier aussi… » et ajouta, presque hésitant, et à contrecœur « Ou je peux te ramener chez toi… »

« ah si c'est très important pour moi! » avait répondu la jolie blonde en souriant, se foutant de lui. Qu'il soit nul dans ce domaine importait peu. Ça ne changeait rien à l'homme qu'il était. « -c'est un de mes premiers critères pour qu’un homme puisse me séduire. » renchérit Lizzy avec son petit sourire taquin. Elle se contenta d'un regard en ce qui concernait la note du repas. Pas de oui, pas de non. Ça n'était pas le moment d'en parler. Pas de prise de tête pour des conneries.
Peut importait le sujet de conversation et l'endroit où ils se trouvaient. Lizzy savaient qu'ils étaient capables de parler de bien des choses. Mais elle ne s'était pas attendue à voir apparaître ses parents. Si elle avait pu disparaître sous la table, elle l'aurait fait. Voir son père en chair et os était douloureux, et elle quitta la salle pour respirer un peu mieux dehors. Un léger mouvement de recule en sentant un main dans son dos, avant de réaliser que c'était Ethan. « -excuses moi… je… » elle le laissa la serrer contre elle, ferma les yeux sous son baiser avant d'hocher la tête positivement. Oui ailleurs, loin d’ici, ça serait mieux. Plus respirable. Elle se tritura les doigts ensemble le temps qu'il paye, pressée de sortir d'ici, alors qu'elle avait tant rêvé d'y venir.
Elle resta pétrifiée sur place en entendant la voix de sa mère. Ferma les yeux, serra un peu plus fort les doigts d'Ethan avant de se tourner lentement. Contrainte de serrer sa mère dans ses bras, elle dû lâcher la main de son collègue. « -maman… » « -oh ma chérie, je suis si contente de te voir. Je t'ai vu à la télé. La banque… tu n'as pas répondu à mes appels… ça va ? » mais la jeune femme avait le regard rivé sur son père, tremblante elle ne trouva pas les mots ni la force nécessaire pour répondre. « -vous êtes ? » demanda la mère de Lizzy. « -oh mon dieu, tu es séparé ? Qu'est ce qui c'est passé avec Tony, il était si gentil. » Lizzy ouvrit la bouche mais resta muette à nouveau. Heureusement Ethan vola à son secours, coupant court à la conversation. Elle se laissa guidée, et l'air frais du soir fut comme une brûlure dans ses poumons.

Elle inspira, expira les yeux fermés avant de respirer l’odeur rassurante de son co équipier. Elle plongea son regard dans le sien. Un oui de la tête, puis un non rapide avec des grands yeux. Un pincement de lèvres et elle souffla : « -je veux bien que tu me ramènes… on peut toujours manger ensemble, se faire livrer quelque chose, regarder un film si tu veux… » elle ferma à nouveau les yeux, les mains toujours tremblante. Un froncement de sourcils comme pour se reprendre : « -excuses moi… ce n’est certainement pas la soirée que tu avais imaginé… » elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de dire : « -ce qui faut pas faire pour éviter que tu te ruines pour un dîner ! »petit rire nerveux en reculant d'un pas, les mains jointes pour chasser les tremblements. Il fallait qu'elle se reprenne… Ça allait passer. C'était pas grand-chose finalement… « -voila… t'as vu mes parents… » ajouta Lizzy en souriant cherchant encore à passer par-dessus tout ça rapidement.

La soirée, qu’avait souhaité Ethan pour la jeune femme, était dorénavant un bien lointain souvenir. Debout sur le patio à ses côtés, il avait senti son mouvement de recul, comme si elle avait craint qu’un autre que lui, ait posé la main sur elle « Ce n’est rien » murmura-t-il simplement en la blottissant tout contre lui, déposant ses lèvres sur sa chevelure. Cela sonnait la fin de leur soirée en tête-à-tête dans ce splendide restaurant qui avait tant donné envie à Lizzy. En retournant dans la salle de restaurant, le beau brun paya la faible addition en prétextant un souci, puis glissa sa main dans celle de la jeune femme. Malheureusement, ils ne parvinrent pas à s’éclipser assez vite. Il avait senti les doigts de la jolie blonde se resserrer sur les siens en entendant la voix de sa mère qui se leva pour la serrer dans ses bras. Ethan fronça quelque peu les sourcils, intrigué par le fait qu’elle n’avait pas appelé sa mère à l’issue de la prise d’otage… Peu importe, ce n’étaient pas ses affaires. Tout ce qu’il voyait, c’était qu’elle n’allait pas bien. La réplique du père lui fit serrer les dents et encore plus de voir que Lizzy était terrifiée par cet homme à qui, elle ne répondit rien. Son regard posé sur lui, ce fut la mère de sa coéquipière qui lui fit détourner son attention « Ethan » fut sa seule réponse. Il n’était pas d’un habituel bavard, alors c’était encore moins le cas avec des inconnus. Et voilà que cette dernière y allait de sa théorie. Il souffla « C’est gentil… » tout en se frottant sa barbe naissante. Il était temps de sortir de ce restaurant. Il décida donc de prendre les choses en main en prétextant une intervention et se saisit de nouveau de la main de la jolie blonde, la faisant sortir de cet endroit en toute hâte.

A peine sortit, il déposa sa veste de costume sur ses épaules et la serra dans ses bras. Comme si ça allait l’aider… Il lui proposa plusieurs alternatives à cette soirée, et il acquiesça d’un signe de tête « D’accord… ». Il aurait préféré que la soirée se déroule d’une toute autre manière. Ethan commanda rapidement un taxi par application et rangea son portable dans la poche intérieur de sa veste de costume. Un petit sourire « Tu n’y es pour rien » souffla-t-il, et se mit à sourire timidement « La prochaine fois, je me ferais beau, mais pour un restaurant moins classe, ça te va ? » et se retourna pour voir si le taxi arrivait. Un regard pour les mains de Lizzy et déposa les siennes par-dessus « Je suis là » et se mit à rire doucement à ce qu’elle ajouta « Ton père a l’air d’un con » tout en haussant les épaules. Simple constat.

Le taxi arriva et Ethan donna l’adresse de la jeune femme, passant son bras autour des épaules de Lizzy pour la blottir contre lui « Tu veux manger quoi ? Sushis ? Chinois ? Mexicain ? Français ? Américain ? Indien ? » tout en lui souriant, cherchant à la faire rire. Il laissa son regard se perdre dans le paysage urbain, silencieusement, et cela, jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’immeuble de Lizzy. Il l’aida à sortir, paya le taxi et monta avec elle jusqu’à son appartement. Il retroussa les manches de sa chemise, et glissa ses mains dans les poches « Si tu veux rester seule, je pourrais comprendre… Je n’ai pas envie de partir. Mais si tu le souhaites, je peux » et avant qu’elle ne réponde, se dirigea dans la cuisine pour préparer un thé pour cette dernière et un café pour lui, tout en lui jetant des regards de temps à autre « Tu veux qu’on en parle ? » alors qu’il délaissa les boissons pour s’approcher d’elle, déposant un baiser sur sa joue « Bisou magique » en cherchant, une fois encore, à la voir sourire. Il caressa ses bras « Va te changer, je m’occupe de tout » et il disposa les tasses sur un plateau, et commanda de quoi dîner pour ce soir. Lorsque ce fut chose faite, il apporta le plateau sur la terrasse, lentement et sans renverser quoique ce soit au sol. Et s’approcha de la rambarde, comme un peu plus tôt, patientant l’arrivée de Lizzy.

Elle préférait rentrer. C’était mieux. Plus simple. Même si clairement ça terminait de pourrir la soirée. Un léger sourire lorsqu’il tenta de la déculpabiliser. « -t’es toujours beau, et peut importe le resto, ça sera très bien. » répondit Lizzy sans vraiment réfléchir, en jetant un regard vers l’intérieur du restaurant. Heureusement sa mère ne les avait pas suivit ou rejoint. Elle reporta son attention sur Ethan lorsqu’il saisit ses mains. Son regard jongla entre leur mains et le visage d’Ethan. Heureusement qu’il était là. Elle tenta ensuite de faire de l’humour, histoire d’alléger le poids qu’elle avait dans la poitrine, et répondit : « -il a sûrement pensé pareil de toi. » avec un petit coup d’épaule, comme si tout allait déjà mieux, même si ça n’était pas le cas.

Dans le taxi elle se laissa aller contre lui, trouvant du réconfort dans sa présence rassurante. « -peu importe… je te laisse choisir un autre resto. » il avait choisit ce soir, alors autant qu’il poursuive sur cette note. Malgré tout ça restait une soirée. Un sourire avant qu’elle ne laisse son regard se perdre. Son père avait vieilli. Il semblait toujours aussi rigide et froid. Il n’était pas comme ça avant. Lizzy avait presque eu mal pour sa mère, de voir qu’elle se faisait du souci pour elle.

Lizzy ouvrit la porte, fit trois pas et se tourna vers son collègue. « -non… Non reste. Je sais que c’est pas du tout ce que tu avais prévu mais on peut toujours passer la soirée ensemble. » elle posa les clés et ajouta : « -si tu me laisses toute seule je vais faire une pièce montée ou trois tonnes de chouquettes ! » un sourire qui se voulait amusé avant de fermer la porte derrière lui. « -voilà tu es mon prisonnier... » lui souffla la jeune femme à l’oreille en ayant posé ses deux mains sur ses épaules, coller dans son dos. Se laisser aller pendant des heures, c’était pas son truc. Il fallait qu’elle rebondisse vite. « -fais comme chez toi. » ajouta la jeune femme en se décalant pour quitter ses chaussures. En se redressant elle répondit : « -pas vraiment. » avant de répliquer : « -t’appelles ça un bisou magique toi ? » avec un sourire en coin.

Un hochement de tête et elle s’éclipsa pour aller enfiler autre chose. Elle opta pour une robe noire, simple. Mais elle tenait à garder le ton du diner classe qu’il avait prévu. Juste un peu moins classe. Elle enfila une paire de talons, et revint dans le salon. Elle chercha Ethan du regard. « -la vue est plutôt sympa n’est ce pas ? » demanda la jeune femme en s’approchant. Elle posa ses mains sur la rambarde à son tour, regarda la ville avant de dire : « -c’est pas un con. » un regard pour Ethan. « -mon père. » à nouveau elle se concentra sur les lumières de la ville et ajouta : « -il a juste perdu son fils, du mal à faire son deuil. Quand on a mal et qu’on a un caractère comme le sien, c’est plus facile de détester quelqu’un plutôt que d’affronter son chagrin. » elle qui avait dit ne pas forcement vouloir en parler, elle ne savait même pas pourquoi elle tentait de trouver des excuses à son père.

Ethan ne sut quoi répondre à cela. Toujours beau. Ce n’était pas rien comme compliment pour le beau brun, surtout lorsqu’il était prononcé aussi naturellement que venait de le faire Lizzy. Timidement, il baissa la tête et se passa une main dans les cheveux. La voir trembler lui fit comprendre à quel point, ces quelques minutes en présence de ses parents, avaient été difficiles et déposa alors ses mains sur les siennes. Toutefois, il ne se retint pas de traiter son père de con et sourit en entendant la réponse de la jeune femme « Ça ne sera pas la première fois » et puis, c’était la vérité. Il pouvait être une véritable tête de con lorsqu’il s’y mettait.

Son bras autour d’elle, il hocha lentement de la tête lorsqu’elle décida de lui laisser choisir le dîner de ce soir. Sa tête contre la sienne, il contempla l’extérieur sans prononcer le moindre mot, et cela jusqu’à ce qu’ils franchissent le seuil de l’appartement. Il hésita à rentrer, parce qu’elle avait peut-être envie de rester seule, de n’avoir personne à ses côtés. Pour autant, sa réponse fut sans appel. Elle ne voulait pas qu’il parte. Un hochement de tête « Ça me va » tout en souriant et se mit même à rire en l’imaginant ouvrir une pâtisserie dans sa cuisine « Un dîner et un film, ça sera tout aussi sympa » alors qu’il resta là, debout comme i dans son salon. Un sourire tout en tournant à peine la tête en sentant ses mains sur ses épaules, son corps contre le sien « Je sens que je vais aimer la prison » tout en la suivant du regard dans sa robe rouge. Il se rendit du côté de la cuisine pour préparer des boissons chaudes et la regarda un bref instant, comme pour lui signifier que, lui non plus, n’avait pas envie d’en parler. Il délaissa, cependant, les tasses pour s’approcher d’elle, déposant un baiser sur sa joue et plissa les yeux, posant sa main sur sa joue pour lui voler un rapide baiser « C’est mieux comme ça jeune fille ? » et se recula. Ce n’était pas le moment de jouer avec le feu, et retourna préparer les boissons pendant que Lizzy se changeait.

Appuyé contre la rambarde de la terrasse, il tourna la tête vers la jolie blonde qui venait de la rejoindre, appréciant tout autant sa tenue « Oui, elle est … très jolie » en parlant d’elle dans cette robe. Il se racla la gorge et ajouta « Et oui, la vue sur la ville est sympa aussi » et la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle le rejoigne. Il observa la ville, sans mot dire. Laissant Lizzy prendre le choix de lui parler ou non. Ce qu’elle fit, finalement. Ethan tourna alors lentement sa tête dans sa direction tout en l’écoutant « Sauf que tu es sa fille » et on frappa à la porte « Je reviens » et passa sa main dans son dos comme une caresse. Un regard pour le judas, par précaution et ouvrit en voyant que c’était le livreur. Il paya, récupéra les sacs et rejoignit Lizzy sur la terrasse, disposant le tout sur la table. Il s’approcha d’elle, sa main dans son dos « C’est normal de trouver des excuses à nos parents, mais parfois, ils ne le méritent pas. Il ne s’est pas inquiété pour toi après la banque, ou de savoir si ton travail te plaisait. Il a perdu un fils, je le conçois. Mais il lui reste une fille et il n’a pas conscience à quel point elle est formidable » rétorqua-t-il en lui souriant « Je ne te ferais pas ce genre de compliment tous les jours, alors apprécie le moment » et se recula pour prendre place sur le canapé « Viens manger, j’ai commandé des sushis » tout en ouvrant les boites et les sauces « Mais tu devrais appeler ta mère, au moins pour la rassurer » parce qu’elle s’était sincèrement inquiétée pour sa fille. Il prit un sushi et ajouta « J’adore la bouffe japonaise ! ». Un regard pour cette dernière « Ça va ? ».

Tout aussi sympa… lizzy n'en doutait pas. Ça serait surtout différent. Mais en voyant le bon côté des choses, Ethan serait plus à l'aise. Pour continuer dans la plaisanterie elle se tapa le front : « -et j'ai encore oublié les menottes ! » avant de rire. « -je sais pas si c'est mieux non… » répondit Lizzy avant de se mordre les lèvres. Et après c'était lui qui osait dire que c'était trop dur de voir la culpabilité dans les yeux de la jolie blonde. Elle apprécia qu'il recule et stop tout de suite le jeu là.

Elle leva les yeux au ciel même si elle apprécia le compliment avant d'ajouter : « -c est pour la terrasse qu’on a choisit l'appart. » elle se mise alors à parler de son père, lui trouvant des excuses. « -je sais… » avait répondu Lizzy sans regarder son collègue. Un hochement de tête et un petit sourire. Fais comme chez toi avait elle dit en arrivant. Elle apprécia qu'il s'occupe de tout. Elle poussa un long soupire, elle n'avait pas envie de déprimer. Ethan savait très bien ce que c'était une famille compliqué. Elle tourna la tête lorsqu’il revint, lui adressa un sourire avant de l'écouter. « -j'en sais rien, peut être qu'il s'est fait du souci. Il ne parle pas. La bavarde c'est ma mère ! Et… attends tu as dis quoi ? » elle avait très bien entendu, avait juste un peu de mal à l'assimiler. Et puis avec la réflexion suivante il l'a fit rire. « -j'apprécie crois moi. Je suis même flattée. Je dois l'avouer. » elle le regarda reculer, restant encore quelques instants près de la barrière.

Un sourire en baissant les yeux. Wahou ça c'était du compliment. Elle ne s'était pas attendu à ça. « -je sais. » lâcha Lizzy en même temps qu'un soupire, en s'installant à côté d'Ethan. Un léger sourire en coin en constatant que petit à petit il redevenait lui-même. Elle préférait ça d'ailleurs. Elle avala un premier sushi avant de pointer ses baguettes en l'air et dire la bouche à moitié pleine : « -je l'ai pas appelé mais j'ai envoyé un sms. Tu voulais que je lui dise quoi ? Y'a qu'avec toi où la psy que j'arrive à en parler. Rien que d'évoquer le sujet l'autre jour avec Tony, on s'est prit la tête. » les épaules près des oreilles, elle ajouta : « -elle sais où j'habite, elle pouvais très bien passer. Tu l'as connais pas. Elle est bavarde envahissante, elle se mêle de tous. J'ai l'impression d'étouffer quand je la vois plus d'une heure ! » rien que d'en parler ça elle sentait qu'elle était agacée.

« On peut s’arranger » avait-il rétorquer en tournant la tête dans sa direction, son sourire espiègle sur les lèvres. Il souhaitait seulement la faire sourire de nouveau, apaiser sa peine et c’est pour cela, qu’il avait déposé un baiser sur sa joue. Baiser qu’il surnomma bisou magique. Mais cela ne sembla pas convaincre la jolie blonde et il décida de lui donner un véritable baiser, ou plutôt, de lui en voler un, se reculant aussitôt pour éviter que leur petit jeu ne dérape. Il acquiesça d’un signe de tête « C’est tout ce que je peux t’offrir » et la laissa partir pour se changer.

Alors que les tasses fumantes étaient posées sur la table basse, Ethan se laissa prendre au doux plaisir de profiter de la vue qu’offrait la terrasse de Lizzy. Un hochement de tête quand elle lui expliqua qu’ils avaient choisi cet appartement pour ce petit endroit. Il ne pouvait que la comprendre. Ils en vinrent à parler des parents de la jolie blonde, cette dernière tentant de trouver des excuses au comportement de son père. Aux yeux d’Ethan, elles ne tenaient pas la route ces excuses. Un regard pour cette dernière et l’abandonna un court instant pour récupérer le dîner de ce soir. Il déposa le tout aux côtés des tasses de boissons chaudes, et revint auprès de Lizzy, glissant sa main dans son dos. Et pour une fois, il se montra plus loquace qu’à son habitude, n’hésitant pas à décrire sa coéquipière comme une personne formidable, car c’était comme cela qu’il la percevait et il trouvait dommage que son père ne la perçoive pas ainsi. Un petit sourire quand elle remarqua ce qu’il venait de dire. C’est pour cela qu’il précisa que, ce genre de compliment, n’allait pas se répéter souvent « C’est sincère » murmura-t-il tout en s’éloignant pour prendre place sur le canapé d’extérieur.

Ethan commença à manger, exprimant le fait qu’il adorait la nourriture japonaise. A dire vrai, il aimait surtout manger. Il continua de manger tout en écoutant Liz à qui, il jeta quelques regards. Il fronça les sourcils en entendant qu’elle s’était prise la tête avec son mec parce qu’elle ne parvenait pas à parler de la banque « Comment ça, vous vous êtes pris la tête avec Tony ? Il est pourtant… Comment est-ce qu’elle a dit déjà ? Ah oui ! Si gentil… » et prit un nouveau sushi et se leva tout en l’écoutant et s’éclipsa pour ramener de quoi boire autre chose que du thé et du café en même temps que les sushis. Bières en main, il les décapsula et les déposa sur la table basse « Elle aurait pu passer, en effet… » et tourna la tête en direction de Lizzy alors qu’il prenait place à ses côtés « Je te propose qu’on ne parle plus de tes parents, plus de Tony non plus ?! A la base, on devait parler juste de toi, de moi, de nous deux au restaurant. Mes plans ont un peu foiré, alors on va tenter de te détendre, d’accord ? » tout en lui souriant, lui donnant un petit coup d’épaule « Au fait, désolé pour le baiser tout à l’heure. Je pensais que c’était ce que tu me demandais » tout en prenant un nouveau sushi « Je me suis dit que tu étais en manque de moi et que ça serait une véritable torture que de te refuser, ne serait-ce qu’un baiser » et prit une gorgée de bière « Bon… Alors de quoi pourrait-on parler ?! Oh si ! De la pire connerie que tu as pu faire ?! A l’exception de notre petite aventure » en prédisant déjà sa réponse. Parce qu’à sa place, il aurait sûrement répondu cela. Mais il aimait bien ce genre de connerie. Il piqua un sushi à Lizzy « Ils sont meilleurs les tiens ! » et déboutonna les boutons de son gilet de costume « Je n’ai pas l’habitude d’en porter » et prit une gorgée de bière « Au fait, mon père te passe le bonjour. En réalité, il a dit : Tu passeras mon numéro à la belle blonde de la dernière fois. Ce qui veut dire la même chose » tout en haussant les épaules et se pencha devant Lizzy pour récupérer une nouvelle boite de sushi « Désolé. J’ai pris de quoi nourrir la moitié du japon ».

Dans ce qu’elle venait de dire, Lizzy pensait plus qu’il allait s’attarder sur sa mère et non pas sur la prise de tête avec son mec. Elle sourit en baissant les yeux sur ce qu’elle mangeait « Elle l’a vu quatre fois en tout et pour tout et elle pense le connaître dans les moindres détails ». Elle avala un sushi et encore une fois, avec la bouche à moitié pleine, elle ajouta « Enfin, elle a raison, il est gentil ». Une pause pour avaler correctement et elle reprit « Tu veux savoir la vraie raison. Il voulait t’inviter à dîner. J’ai dit non. Parce que vous deux, dans la même pièce… enfin tu vois quoi. Du coup, il a renchéri en me disant que c’était pour te remercier, j’ai dit non, qu’il ne fallait pas qu’il insiste. Et puis il a fini avec un : Je ne suis pas là pendant quatre jours et du coup, ça m’a gonflé et je me suis tirée au boulot ». Voilà, voilà, fin de l’histoire. Elle avait raconté tout ça en parlant plus fort vu qu’il était parti chercher des bières dans le frigo, vraiment comme s’il était chez lui.

« Voilà, comme ça tu sais. Et n’en tiens pas rigueur à ma mère pour ce qu’elle a dit, elle ne te connaît pas. Tu l’as pris pour toi ? » parce que soudainement, c’était l’impression qu’elle en avait. Un haussement d’épaule avant de sourire. « De toi, ok, de moi, pourquoi pas, de nous deux… je crois qu’on s’est tout dit sur le sujet. Et ça va, je suis détendue, c’est bon, s’est passé ». Lizzy n’était pas du genre à ruminer des heures. Certes, ça avait fait merder la soirée programmée, mais maintenant, c’était finit. Elle voulait profiter du reste de la nuit avec Ethan.

Un nouveau sourire derrière sa bière « Tu ne peux pas résister, c’est tout, j’ai compris » s’amusa Lizzy avant de reprendre ses baguettes « Tu penses mal » ajouta la jeune femme avec son petit sourire en coin « Et puis commence pas comme ça, parce que tu vas finir par te torturer toi-même ! » ça lui allait très bien d’éviter le sujet Tony et papa, maman. « J’espère que tu as ta nuit devant toi, la liste est longue… » commença la jolie blonde en laissant planer le mystère « Hé ! » alors qu’il lui volait un sushi. Elle en fit de même par pure vengeance, en lui tirant la langue, geste qu’elle n’aurait peut-être pas dû faire. « C’est dommage, ça te va bien. Enfin les chemises à carreaux aussi te vont bien » déclara la jeune femme sur ton neutre et sans filtre. Un joli sourire en l’écoutant lui rapporter les propos de son père et elle répondit : « Tu lui passeras le bonjour, et tu lui diras qu’il est trop bien pour moi ». Elle savait d’avance que Sam comprendrait son humour « J’ai vu ça. Tu serais mort de faim au resto » les superbes assiettes avec pas grands choses dedans… « du coup, on parlait de quoi ? Ah oui, tes pires conneries. Je t’écoute » elle avait bien envie de l’entendre commencer, et puis c’était aussi pour le faire chier.

De ce que pouvait en conclure Ethan, c’était que les parents de son équipière ne faisaient plus vraiment partie intégrante de sa vie depuis le décès brutal de son frère. Finalement, en perdant un enfant, ils en avaient perdu deux à cause de leur comportement. Le policier était désolé pour la jeune femme, même s’il ne l’exprima pas à haute voix. Elle n’aimait pas cela, et lui non plus. Il répondit un simple « Ce n’est pas difficile à voir » que Tony était un type gentil. Même lui s’en était rendu compte en l’espace de quelques minutes à son contact. Mais ce qui intrigua davantage le beau brun, c’était la raison de sa dispute avec ce dernier. Il l’écouta d’une oreille attentive, même s’il s’était éclipsé pour récupérer deux bières dans le réfrigérateur de la jeune femme, répondant, lorsqu’il fut de retour sur la terrasse « Ça serait bizarre de se retrouver tous les trois à la même table. Tu sais… Si jamais il t’en reparle, laisse-le me contacter. Je m’occuperai de trouver une excuse. Ça vous évitera de vous prendre la tête » avant de se rendre compte de ce qu’il venait de dire. Pourquoi il se préoccupait de savoir si elle se prenait la tête avec son mec ?! Et voilà qu’il faisait dans le conseil conjugal. Il prit alors une grande gorgée de bière, comme si cela avait le pouvoir de le faire taire.

Quand ils en revinrent à parler de la mère de Lizzy, le policier haussa les sourcils tout en prenant un sushi « Apparemment, je n’ai pas l’air d’un type gentil ». Oui, il l’avait pris un peu pour lui. Le fait de souligner que Tony était gentil, pouvait signifier a contrario, que lui n’en avait pas l’air. Et puis pourquoi se souciait-il de cela aussi ?! Ce n’était pas son mec. Il décida donc de clore le sujet en parlant plutôt d’autres choses. Un sourire quand elle décida, tout de même, de délimiter le sujet à sa manière « Tu m’en veux toujours d’avoir dit stop ? Ou plutôt, de la manière dont je l’ai dit ? ». Sa question était simple et il l’avait dit en tout décontraction. Il voulait juste s’assurer qu’elle ne lui en voulait plus. Il en profita aussi pour s’excuser du baiser qu’il lui avait donné un peu plus tôt dans la cuisine. Il se mit à rire tout en passant sa main dans son cou « Je dois bien l’avouer, c’est assez difficile de se retenir ». Il ne lui avait jamais mentit, sur quoi que ce soit depuis qu’ils se connaissaient, il n’allait pas commencé maintenant parce qu’ils avaient décidé de tout arrêter de leur petite aventure. Un hochement de tête « Apparemment » fut sa seule réponse. Il se mit à rire de nouveau « Tu as raison ! Je dois rester sage » et porta sa bière à ses lèvres. Il proposa un sujet dont la réponse de Lizzy lui fit hausser les sourcils « J’ai toute la nuit devant moi » et lui vola un sushi pour éviter de partir sur une pente glissante. Il se mit à rire quand elle lui tira la langue. De nouveau, cette envie de l’embrasser, mais il la réprima pour déboutonner son gilet qu’il garda sur le dos, malgré tout. Un regard en coin taquin « Merci… Tu me trouves beau tout le temps, peu importe mes fringues, ou même sans en fait ?! » avant de parler de son père pour désamorcer la bombe qu’il était en train de s’amuser à mettre en place « Je lui ferais passer » tout en souriant, appréciant qu’elle s’entende aussi bien avec son paternel. Il se pencha devant elle pour récupérer d’autres sushis « Tu n’as pas idée ! Je vis pour manger » tout en ouvrant la boite et continua de manger. Un nouveau rire « Non, non ! J’ai posé la question en premier ! » et porta sa bière aux lèvres.

Ethan finit tout de même par se lancer, en espérant qu’elle répondrait ensuite « Alors ma pire connerie… J’en ai fait beaucoup étant gosse… » surtout qu’il avait un frère qui l’encourageait dans ses vices « J’ai volé la voiture de mon père à neuf ans et j’ai roulé toute la rue où nous vivions quand j’étais gamin. J’ai failli écraser le chien du voisin. Je n’arrivais pas à freiner, mon frère stressait sur le siège passager, j’ai paniqué et je me suis dirigé vers un poteau » tout en riant en pensant à ce jour « Tu aurais dû voir la tête mes parents quand ils m’ont récupéré dès qu’ils ont su qu’on n’avait rien ! J’ai été de corvées pendant plus d’un mois, mais je voulais paraître mauvais garçon » et prit sa bière à ses lèvres « A ton tour ! ».

« -non tu crois ? » demanda Lizzy avec ironie. C’était impossible qu’ils se retrouvent tous les trois dans la même pièce. « -c’est gentil mais non je vais pas lui filer ton numéro. J’suis assez grande pour gérer mes problèmes de couple sans avoir besoin d’une intervention de ta part. » elle n’avait pas envie qu’il devienne son sauveur dans n’importe qu’elle situation. Et puis d’abord, elle n’aurait pas dû lui dire. « -non et puis c’est le bon moyen pour dire de la merde et qu’on se fasse griller. » et ça c’était hors de question. Tony n’apprendrait pas qu’elle lui avait été infidèle dans ce genre de condition. Si jamais un jour elle se décidait à lui dire, elle voulait que ça soit elle qui lui annonce. Pas la peine qu’il y ait des spectateurs.

« -bien sur que non. J’te l’ai déjà dis, ça se vois directe que t’es une tête de con. » un petit sourire taquin et elle ajouta : « -faut gratter un peu et apprendre à te connaître pour se rendre compte que tu l’es… dommage pour ma mère. » ironie encore et encore mais il avait comprit qu’elle était sincère là derrière. Un froncement de sourcil alors qu’elle avait préciser que parler d’eux était exclus. « -quoi ? Non je t’ai dis que c’était oublié. Je voulais simplement dire que le sujet n’est plus d’actualité, qu’il ne l’a jamais vraiment été d’ailleurs – parce que ça n’avait été que du cul rien d’autre – tu veux qu’on dise quoi : on forme une super équipe, je suis trop contente de t’avoir à mes côtés au boulot, si tu pouvais taper mes rapports à ma place ça serait encore mieux ! » un joli rire avant de boire une gorgée de bière. « -ba imagine que j’ai de la moustache ! » s’amusa Lizzy en mettant ses lèvres en avant, louchant en même temps. Elle tentait de trouver un truc pour qu’il évite de flancher à nouveau. Il avait dit finit. Alors finit ! Il fallait qu’il s’y tienne. Même si elle trouvait ça flatteur tout de même. « -oui c’est ça. » répondit Lizzy avec son naturel désarmant. Pourquoi mentir là dessus. Oui elle le trouvait beau. Uniforme, jean chemise, costume comme ce soir ou bien à poil oui, elle le trouvait canon. Il fallait être aveugle ou vraiment avoir des goûts étranges pour ne pas apprécier.

Quelques mots pour le père d’Ethan, avant de répliquer : « -j’pensais que c’était pour baiser. » voilà peu à peu le naturel revenait. Elle tenta de la faire parler en premier, avant de rire joyeusement avec lui. « -aller lance toi ! Fais pas ton timide ! Pas avec moi ! » insista Lizzy en souriant le poussant légèrement du point comme souvent. Lizzy posa ses coudes sur ses genoux, mangeant encore un peu, l’écoutant avec attention. « -neuf ans ! » s’exclama la jeune femme plongeant tête la première dans l’enfance d’Ethan, ravis de ses confidences. « -avec ton frère en plus ! » elle se mordit la lèvre inférieure amusée de tout ça, l’imaginant sans souci. « -quoi ? Pourquoi ? A neuf ans on joue encore aux petites voitures non ? Pas avec des grandes ! » elle se désigna du doigt comme si elle avait déjà oublié qu’elle allait devoir répondre aussi. « -gosse j’étais pas si terrible que ça. C’est à l’adolescence que j’ai commencé à faire n’importe quoi. » commença la jeune femme en reculant dans le canapé, s’installant de côté, un pieds sous les fesses, l’autre au sol. « -une des première grosse connerie, je me suis fais percer le nombril. Sans l’accord de mes parents. j’avais 16 ans. A la base je voulais leur cacher jusqu’à ma mort ! Mais ça c’est infecté et j’ai dû en parler à ma mère. » elle porta sa bière à ses lèvres et ajouta : « -je te raconte pas mon père. Il voulait me l’enlever avec une pince, j’en ai pris mon grade laisse tomber ! » un sourire en repensant à ça : « -je sais c’est des conneries de filles. » il ne trouverait pas de vol de voiture dans son historique perso ! « -quand j’y repense c’était vraiment con. C’était la mode mais ça sert à rien, et si tu passes pas ta vie le ventre à l’air, personne ne le vois. » ouais c’était vraiment un truc des jeunesses.