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LE TEMPS D'UN RP

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved]

Beloved
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Beloved
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Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

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J'étais rassuré, au moins elle n'était pas spécialement ami avec cet enfoiré. Ca n'aurait rien changé de toute façon si elle avait été amie avec lui. Je n'aurais rien eu le droit de dire. Je n'étais pas un membre de sa famille ou même son petit ami. Elle pouvait bien être amie avec qui elle voulait. Je n'étais personne pour juger ça.

Je haussais vaguement les épaules alors qu'elle m'interrogeait.

- Comme ça... Ca ne m'aurait pas gêné, tu as le droit d'être ami avec qui tu veux. C'est juste que... ce n'est pas le genre de personne que j'ai l'habitude de fréquenter.

Parce que c'était un connard et que j'évitais de fréquenter ce genre de personne absolument détestable. Mais ça je me retenais quand même de le dire. Peut être que l'ami qu'ils connaissaient tous les deux était du même genre.

On continua notre route en silence et plus on avançait plus je sentais le stress grandir. Je pensais qu'on allait juste faire un petit tour pas loin, qu'on allait voir la statue de la liberté peut être. Mais on s'éloignait de New York, on longeait la côte. Je commençais à reconnaitre l'endroit où on allait et je n'aimais pas ça. Je sentais trop de souvenirs revenir. Tous les souvenirs que je tentais d'oublier en fait. Je me sentais de plus en plus mal et je faisais tout mon possible pour le cacher.

Le commandant du bateau finit par nous annoncer qu'on était arrivé, confirmer tout ce que je craignais jusqu'à présent. Nous étions dans les Hamptons...

Je la suivis, marchant un peu comme un zombie. Les Hamptons.... j'avais déjà tout un tas de souvenirs qui me revenaient en mémoire. Des étés que j'avais passé ici étant enfant avec... Je secouais la tête, essayant de chasser tout ça. Non, je ne devais pas y penser. C'était terminé tout ça de toute façon, bien fini. J'aurais même du vendre cette maison depuis longtemps. J'aurais du tout vendre. Je n'en aurais plus besoin quand je sauterais de ce pont. Mais je n'avais rien fait, me disant que je n'y mettrais plus les pieds. Ca serait le problème de quelqu'un ça de devoir vendre toutes les maisons que j'avais. Pourquoi m'emmerder avec ça?

Et je n'aurais jamais cru que Carrie puisse avoir l'idée de m'amener ici. Ce n'était pas vraiment ce à quoi j'avais pensé quand je m'étais dit qu'on allait passer une année folle. Bon d'accord c'était peut être un truc complètement fou pour elle que de partir en bateau dans les Hamptons mais pour moi c'était banal... et douloureux même, terriblement douloureux.

J'entrais dans la maison avec elle. Je devais reconnaître que la maison était plutôt jolie. J'adorais le sol en verre qui nous permettait de voir la mer en dessous. Il fallait que je me calme. C'était adorable de sa part. Elle s'était vraiment donné du mal pour nous louer cette jolie maison.

Je la suivis dans la chambre. Je ne pus m'empêcher de sourire cette fois. J'avais même du mal à me retenir de rire en voyant tout ce qu'il avait préparé pour nous. Je ne savais pas qu'est ce qu'il lui avait raconté sur nous, si il s'était fait des idées ou si c'était juste une blague mais il avait réussi son coup. La pauvre semblait clairement gêné par tout ce qu'elle voyait.

- Ce n'est pas grave. Je trouve ça plutôt drôle en fait.

Je ne comptais pas les utiliser avec elle en fait. Pas qu'elle ne soit pas jolie ou pas à mon goût, pas du tout. C'était même plutôt l'inverse en fait. Elle était absolument magnifique en fait. Elle aurait pu être mon genre de femme. Mais... enfin... je n'allais pas la forcer à faire quoi que ce soit. On n'était pas ça l'un pour l'autre de toute façon. Je ne savais même pas ce qu'on était en fait. Pas des amis non plus juste des... des compagnons d'infortunes...

J'allais l'aider à tout ranger, souriant doucement. Ca avait au moins eu le mérite de me détendre tout ça. Je réfléchissais tout en rangeant. Est ce que je devais lui en parler ou pas? Je n'avais pas envie de voir se reproduire les mêmes catastrophes que précédemment. Elle m'avait bien dit de lui dire si quelque chose me dérangeait. Ca devait être ma journée et je ne devais pas être forcé à faire quoi que ce soit? Puis je ne voulais pas annuler toute la journée, je voulais juste.... lui expliquer...

- Ecoute je... c'est absolument adorable ce que tu as fait. La maison est vraiment très mignonne. J'adore le sol en verre. Mais...

Je soupirais doucement, m'arrêtant pour réfléchir un instant. Je pesais mes mots. Je ne voulais pas la vexer ou lui faire du mal. Pourtant je sentais que j'allais forcément lui en faire.

- J'ai une maison, à environ deux kilomètres par là bas.

Je lui indiquais une direction un peu plus à l'est.

- J'y ai passé pas mal d'étés quand j'étais enfant. Être ici c'est... ça me fait remonter pas mal de souvenirs. Et ce n'est pas vraiment agréable comme sensation. Mais je ne veux pas que tu te sentes mal ou que tu t'en veuilles. Tu ne pouvais pas deviner. Et on va rester mais... ne m'en veux pas si parfois je semble un peu triste. Je vais tenter de ne pas y penser et je suis certain que tu pourras m'y aider.

Je lui souris gentiment. Je voulais la rassurer, lui faire comprendre que ça allait, que ça irait. Je ne voulais pas gâcher sa surprise.


Cheval de Troie
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Carrieta Miroslava

J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire.

Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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Est-ce qu'une fois, une seule fois, je vais réussir à vraiment lui faire plaisir ? Pourquoi faut-il toujours que lui mette toujours dans le mille et moi faut toujours que je me foute les pieds dans le plat jusqu'au cou. J'en ai marre de cette sensation de nullité absolue. Comme si j'avais été conçue dans l'unique but de représenter la nullité sur Terre. Ça me déprime et me désespère. Je sens mon cœur tomber dans mon estomac et mon estomac se serrer d'angoisse et de déception. Ma bouche se sèche et j'ai envie de pleurer. Mais des torrents et des torrents de larmes, mais je ne peux pas. Je dois rester impassible. Alex est en train de se confier, de se livrer à moi. Comme je lui ai demandé, il me parle quand ça ne va pas. Alors que sa vérité me plaise ou non, je me dois de l'entendre. Et bon dieu ce que ça fait mal. J'ai plus mal pour lui que pour moi. Rater tout ce que j'entreprends n'est pas une nouveauté pour moi, mais le faire souffrir. De nouveau voir cet abysse de tristesse briller au plus profond de ses yeux.... Ça me donne envie de me jeter à l'eau et de me laisser couler en guise de pénitence.

Vraiment j'ai l'impression d'être une bonne à rien, de lui être complètement inutile. Je débarrasse le lit des capotes en silence. Rien ne va, le choix de la maison, les capotes sur le lit. Toute cette journée depuis le début. Je crois que l'univers essaye de m'envoyer un message : je n'essaierai plus d'organiser quoi que ce soit pour Alex. Je me contenterais de suivre son programme comme un bon petit soldat. Ses idées sont bien meilleures que les miennes et au moins, je ne prendrais pas le risque de le voir si triste.... Mon Dieu, j'ai horreur de ça. L'entendre soupirer à la mort comme s'il n'avait plus aucune raison de vivre, voir ce grand corps s'affaisser et s'assombrir.... Non et non, je refuse.

Bhein tiens, Poison Carrie a encore frappé. Wouah, tu n'y es pas allée de main morte, prendre la baraque à côté de la sienne, joli. De mieux en mieux.
Oh la ferme.
T'en as pas marre d'être nille à ce point ?! Franchement, tu sais aussi bien que moi, que t'aurais mieux fait de te laisser tomber ce jour-là, Alex s'en serait nettement mieux sorti sans toi. Qu'est-ce que tu lui as apporté de bien, hein ?
Je....Je....Je ne sais pas......
Normal, parce qu'il n'y a absolument rien à dire. Le peu de chose que tu as essayé était complètement à côté de la plaque. Carrie, comment peux-tu avoir la prétention de vouloir rendre quelqu'un heureux quand tu ne l'as jamais été toi-même ? Quand la seule personne que tu as rendu heureuse a fini le corps criblé de balle ?! Arrête de te prendre pour ce que tu n'es pas, je t'ai laissé faire ton cinéma un peu trop longtemps et maintenant tu commences à y croire. Tu ne rendras jamais Alexander Tillman heureux, jamais. Fais-toi une raison et le plus tôt sera le mieux. Chacune de tes misérables tentatives réduisent à néant tous les efforts que ce pauvre garçon fait pour s'en sortir. Si tu tenais un peu à lui, t'aurais disparu de sa vie depuis longtemps.

Oh mon Dieu, c'est vrai.... Tout ça est vrai... Je suis qu'un monstre égoïste qui risque de le conduire dans un point de détresse de non-retour. Je ne dois pas entrainer Alex dans ma spirale de la poisse et du malheur... Je devrais le laisser vivre sa vie, m'en aller et ne plus jamais revenir. Il serait triste un temps, mais il s'en remettrait. Soyons sérieux, qu'est-ce qu'il perdrait avec moi ? Absolument rien ! Je n'ai rien su faire de bien depuis notre rencontre. Je ne suis qu'une succession de problème et d'évènement malencontreux.... C'est pas la vie qu'il veut mener, ce n'est pas l'année de folie que je lui ai promis...... Je.... Je ne suis vraiment qu'une sombre merde.

Je reste silencieuse plus longtemps que prévu, je suis tombée profondément au cœur de l'ouragan de mes sentiments négatif. J'ai le visage sombre et dur, comme s'il n'avait jamais connu la joie ou le bonheur. Je n'arrive pas à me détendre tant je suis en pleine réflexion et détresse psychologique. Je me sens tombée dans mes travers, mais je ne peux rien y faire. J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps alors que j'ai les mains pleines de capotes de toutes les tailles que je jette à la poubelle. Une fois finis je ne prends pas la peine d'expliquer à Alex où je vais et je vais m'enfermer dans les toilettes pour pleurer en silence. Une main devant ma bouche pour étouffer mes sanglots, je laisse mes larmes couler sans gêne. J'en ai besoin. J'ai besoin d'extérioriser tout ce que je ressens. Je me déteste tellement.... Je me déteste, car je suis qu'une misérable merde qui n'a aucune raison d'exister et qui ne sait même pas mettre fin à ses jours correctement....

J'enfouis mon visage dans mes mains et pleure, encore et encore.... Pendant au moins dix bonnes minutes, jusqu'à ce que mon visage soit gonflé tout comme mes yeux. Mon nez est rouge et mes pupilles encore brillantes de larmes. Ma poitrine se soulève de façon saccadée et je tente de reprendre une respiration normale. Je m'essuie les yeux avec du papier toilette, je me mouche puis j'inspire et expire profondément. Aller. Courage. J'ai beau être une merde, Alex n'a pas à se retrouver dans ce genre de situation. Je vais lui dire. Je vais lui dire que je ne peux pas passer l'année avec lui, je suis bien trop nulle pour ça.

Munie de tout mon courage, je sors des toilettes pour le retrouver dans la chambre. J'évite soigneusement son regard pour ne pas me remettre à pleurer. Déjà que j'ai peur de ne pas arriver au bout de mon discours, si je me mets à pleurer, j'aurais l'air encore plus pathétique, Alex aura de la peine pour moi et tout ça ne servira à rien. J'aime déjà me retrouver dans ce genre de situation, inutile de la faire durer. Aller. Je me lance.

"Alex je.... Je suis désolée.... Je suis désolée d'être si...nulle.... mais vraiment merdique..." Je marque une longue pause pour tenter de calmer le tremblement de ma lèvre qui indique une nouvelle vague de sanglots. ".... Depuis le début, je n'ai rien fait de bien.... Je t'ai toujours mis dans des états.... e....Et je te fais te replonger dans des souvenirs.... Je suis parfaitement inutile ! Tout ce que je sais faire c'est mettre les pieds dans le plat !"

Bon finalement je craque et je finis par m'asseoir sur le lit sur les quelques capotes et pétales de roses qui trainent encore. Je cache mon visage de mes mains pour qu'il ne me voit pas pleurer, mais je suis à bout. Psychologiquement je craque de me sentir si impuissante et si nulle. J'ai pas d'autre mot, je suis nulle profondément, et irrémédiablement nulle.

"Je suis désolée mais....je...Je ne vais pas pouvoir tenir notre promesse....Je....Je ne vais pas pouvoir te rendre heureux cette année..."

Lui dis-je entre deux sanglots, cette révélation me brise le cœur, plus que je ne le pensais.... L'idée de ne plus le voir... De ne plus profiter de la chaleur de son aura.... J'ai envie de mourir.... Vraiment.... Mais je ne peux pas profiter des biens fait qu'il m'apporte et ne rien lui donner en retour.... Ce serait pire que tout ! Je me sens dévastée et je n'arrête pas de pleurer. J'essaye de me contrôler, mais les larmes ne cessent de couler.

"Je....Je ne veux pas être encore responsable de la perte d'un être cher.... Je...ne peux plus....Je suis qu'une bonne à rien..."
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J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

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Bon ben voilà, j'avais encore merdé en beauté. Bravo Alex. C'était bien beau de vouloir être honnête et tout... ben voilà le résultat. Elle était partie dans la salle de bain pour aller pleurer très certainement. Je n'aurais pas pu fermer ma grande gueule? Essayer de faire semblant d'être content de sa surprise, faire taire mes vieux démons pour profiter de tout ce qu'elle avait préparé pour moi? Non il avait fallu que je parle, que je lui avoue qu'être ici faisait remonter tout un tas de souvenirs. Ce n'était même pas comme si j'avais été maltraité ou quoi dans cette région. J'avais passé les plus beaux étés de ma vie ici. Je ne devrais même pas me prendre la tête avec ça. Tout ça parce que quoi? Je ne vivrais plus jamais ces moments là? Parce qu'ils étaient envolés à tout jamais, qu'il n'en restait plus rien, plus personne... plus que moi et ma douleur de voir ces moments là envolés. Elle avait vraiment tord quand elle disait ne voir en moi qu'un Batman. J'étais loin d'être ça. J'étais bien un petit gosse de riche de merde, pleurnichant parce qu'il n'avait pas ce qu'il voulait. Ce que j'avais vécu beaucoup de personnes l'avaient traversés et ils ne se foutaient pas en l'air pour autant. Elle avait sûrement vécu des choses bien pires que moi. La vérité c'était qu'elle rirait certainement si elle apprenait pourquoi je voulais me foutre en l'air.

Elle finir par sortir et je pouvais voir à ses yeux rouges qu'elle avait effectivement pleuré. C'était officiel, je n'étais vraiment qu'une merde. Je méritais qu'on me laisse sauter. De toute façon tout le monde s'en foutrait. Ca emmerderait quelques personnes pendant quelques jours. Ca ferait peut être parler pendant quelques temps dans la presse puis ce serait tout. Je ne serais qu'un putain de gosse de riche de plus mort. Même plus de quoi faire parler de lui.

J'allais serrer ses mains doucement quand elle termina de parler. Je sentais les larmes venir perler à mes yeux. Je m'en voulais tellement de lui faire subir tout ça.

- Ne dis pas ça Carrie, tu n'as rien fait de mal. Tu as juste essayer de me faire plaisir et l'idée était vraiment très bonne. La balade dans le parc, le déjeuner, la maison... c'était absolument parfait. Et je suis impressionné par tout ce que tu as fait. Mais... ce n'est pas de ta faute. On ne se connait pas. On ne sait rien de l'autre. Alors forcément on va faire des conneries. Je ne sais pas ce que tu as traversé. Ce qui te fait plaisir. Ce qui te donne le sourire. Et ce qui au contraire va réveiller des souvenirs douloureux chez toi. Et l'inverse est vrai. Tu ne pouvais pas deviner que j'avais une maison de vacances ici et que... je tentais de ne plus penser à aucun de ses souvenirs.

Nous n'étions pas devins. En fait le vrai problème ce n'était pas l'idée de sa surprise... c'était l'idée même de croire qu'on puisse réussir à se rendre heureux tous les deux. C'était complètement con comme idée de base.

- Mais tu as raison sur un point. Ce n'est pas possible qu'on se rende heureux. Et ce n'est pas de ta faute, c'est de la mienne. J'ai été complètement con de croire qu'on pourrait réussir à surmonter notre dépression ensemble. On ne sait rien l'un de l'autre alors comment est ce qu'on pourrait réussir à vraiment s'aider? Et... j'étais vraiment trop naïf de croire que des sauts en parachutes, des séances de plongée avec les dauphins ou les tortues, pourraient réussir à nous faire oublier tout ça. Alors c'est moi qui m'excuse de t'avoir entrainé là dedans...

J'aurais mieux fait de me détourner ce soir là, de la laisser sauter de son côté et de partir plus loin pour faire ce que j'avais à faire.

- On ferait mieux de rentrer et... de partir chacun de notre côté. Tu peux garder tous les vêtements. Tu pourras même prendre l'argent qui se trouve dans le coffre fort. Je te dirais bien de garder la carte de crédit aussi mais elle risque de ne plus marcher dans quelques jours.

Parce que je serais mort hein bien sur. J'irais certainement le faire dés ce soir. Il était temps que je mette un terme à tout ça.






Cheval de Troie
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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire.

Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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J'ai l'impression que le ciel me tombe sur la tête. Je n'arrive pas à remettre de l'ordre dans ma tête.
C'est ce qui arrive quand on croit vivre une vie à la Pretty Woman.
Je pensais vraiment que ça allait marcher... Je pensais que vu qu'il était ma lumière dans les ténèbres, ça suffirait.... Mais je suis en train de corrompre sa lumière par ma noirceur. Je l'assombris chaque jour un peu plus depuis mon arrivée chez lui. Je ne suis qu'un poison...
Je te l'avais dit.
Et c'est vrai, tout est vrai..... Je ne mérite vraiment pas d'exister, je suis maudite. Je détruit tout ce que je touche, tout ce qui s'accroche à moi finit par périr. Je suis maudite. Maudite.
Je pleure en tenant ma tête entre mes mains. Je me sens si épuisée par la vie que je pourrais y mettre fin ici et maintenant. J'abandonne, j'en ai marre de faire souffrir tous ceux qui m'entourent. Comment est-ce que j'ai pu croire une seule seconde que j'aurais pu être sa Robin, que j'aurais pu lui être utile en quoi que ce soit.... Je suis vraiment la pire des merdes.

Une chaleur intense finit par m'envahir. C'est Alex qui me prend les mains. Je le regarde comme si ce simple contact avait fini par faire taire toutes ces voix négatives dans ma tête. Comment est-ce qu'il arrive à faire ça ? Est-ce qu'il a seulement conscience d'avoir ce pouvoir sur moi ?
Je le regarde avec des yeux de merlan frit tout en écoutant ce qu'il me dit. Mon regard plonge un instant dans le sien et je vois qu'il a les larmes aux yeux. Je détourne tout de suite le regard, je ne supporte pas de le voir si mal.... et encore une fois, c'est à cause de moi...

"Oui, mais toi tu ne cumules pas les conneries, comme une débile !"

Je me sens si coupable... Je garde mes mains dans les siennes, car ce contact me fait du bien, mais j'ai l'impression au fond de moi de ne même pas mériter de le toucher. Après tout le mal que je lui ai fait, comment pourrais-je même oser le regarder ? Je ne suis qu'un monstre.

Je penche la tête sur le côté quand Alex confirme que tout ceci était une mauvaise idée. Je suis surprise. Je suis surprise de sa réponse, surprise de le voir baisser les bras si facilement, surprise d'être déçue. Je ne sais pas pourquoi je ressens tout ça alors que je suis parfaitement d'accord avec ce qu'il vient de dire. Pourtant j'ai eu une pointe au cœur comme si je ne m'attendais pas à ce qu'il réponde ça. J'essaye de ne pas le montrer et hoche simplement la tête.

Puis il finit par me dire ce que je redoutais le plus et ce qui est pourtant la meilleure chose à faire, il me dit qu'on va rentrer chacun de notre côté.... Alors je ne le reverrais plus... Par je ne le reverrais plus c'est plus en mode, il va vivre de son côté de la ville et moi du mien. Jamais je me serais dit qu'il voulait en finir.... Puis quand il me parle de garder tous ses cadeaux à la con, je comprends vraiment où il veut en venir et je fronce les sourcils.

Je retire mes mains des siennes violemment comme si leur contact m'avait brulé la peau. Mais en réalité, c'est parce qu'en cet instant je n'ai plus envie qu'il y ait ce contact entre nous.

"T'es qu'un menteur ! T'avais promis qu'à défaut de vivre heureux, on sauterait ensemble ! Mais là si je comprends bien, tu comptes me déposer je ne sais où comme un sac-poubelle pour ensuite aller te foutre en l'air ?! En plus, monsieur plein aux as meurt quelques jours après avoir sortie une cassos de prison ! C'est vrai que c'est pas du tout suspect. Donc là j'aurais plus qu'à me buter ce soir ou finir ma vie en prison, c'est ça ?!" J'avoue que je suis folle de rage, c'est plus la tristesse et la déception qui parlent.... non, non, j'avoue, y'a aussi de la colère. "T'es qu'un putain de menteur en fait !" Je me lève du lit pour mettre de la distance entre nous. "En fait, c'est la flic qui avait raison, je suis qu'une œuvre de charité pour toi. Tu t'es dis que si tu t'occupais de la petite pauvresse en détresse, tu te sentirais mieux et maintenant que t'as vu quel poison je suis tu te rends compte que c'est pas le cas ?!" Ok j'avoue que ça fait très psychologie inversée, mais y'a quand même une part de vérité. Je me sens utilisée. Est-ce qu'il était sincère ? Qu'est-ce que je suis pour lui ? Toutes ces questions me passent par la tête alors que je fais les cent pas devant lui tout en débitant à toute vitesse tout ce que je pense et ressens. "Ok, je suis d'accord sur le fait qu'on ne sait rien l'un de l'autre. Je ne sais pas quel genre d'enfance tu as eu, je ne sais pas quel genre d'amis ou de copine, tu as eu. Je ne sais pas quel genre d'études tu as faites, ni ce que tu aimes faire pour te détendre ou quoi que ce soit et j'ai jamais voulu connaitre tout ça ! C'est toi qui m'as proposé ce plan délirant ! C'est toi qui m'a fait promettre de te suivre jusque dans la mort et j'ai accepté ! J'ai cru en toi...." Je me remets à pleurer tellement ça m'énerve. "...Et je crois toujours en toi, c'est pour ça que j'arrive pas à croire que t'envisager sérieusement de me laisser quelque part pour m'abandonner lâchement alors qu'on s'était fait une promesse !"

J'allais pour sortir de la chambre de façon théâtrale mais je me suis rappelée quelque chose. Alors je me retourne et du haut de mon mètre cinquante-sept, je le pointe du doigt en fronçant les sourcils.

"Et le pire, c'est que toi qui arrête pas de me dire que l'argent ne fait pas le bonheur, blablabla, tu voulais m'abandonner de façon totalement suspecte avec tout ton fric ?! Et j'en aurais fait quoi moi, sans toi hein ? Je t'ai déjà dit que tout ça, j'en veux pas ! Je l'ai jamais connu et je m'en suis toujours sortie ! Encore une fois, c'est toi qui a voulu que je profite de tout ça ! Pour qu'au final, tu sais comment je me sens ? Comme une pute ! Et pour en avoir été une, je me sens plus sale que jamais !"

Alors quoi, il doit se sentir moins coupable de rompre sa promesse parce qu'il me couvre d'argent ? Tout ça, c'était du blabla, de la poudre de perlimpinpin ! J'étais qu'une espèce de cobaye pour lui ! Voilà tout !
Je sors de la chambre de façon théâtrale puis je me dirige de façon déterminée vers la sortie. Seulement.... C'est une maison flottante... Une fois devant la porte, je me rends compte que le ponton est vide, le bateau est parti, il faut l'appeler pour qu'il revienne..... Je n'ai nulle part où fuir. On n'a nulle part où fuir jusqu'au retour du bateau.

"Fais chier !"

Je claque la porte de la maison et je m'en vais m'asseoir sur la terrasse. Le soleil est en train de se coucher, c'est magnifique, mais à vrai dire je ne profite pas du spectacle. J'en ai plus rien à foutre de tout, j'ai juste envie de sauter à l'eau et de me laisser couler..... Qu'est-ce que ça change que je sois sur un pont ou pas ? Je n'aurais qu'à me laisser dériver jusqu'à ce que mon corps soit trop fatigué et que je sois trop loin pour revenir.
Je retire mes chaussures et le froid sous mes pieds me donne la chaire de poule. Je m'approche du bord de la terrasse et regarde l'eau onduler sous moi. Elle devient de plus en plus foncée à mesure que le soleil se meurt. Et je pense à toutes les raisons que j'ai de sauter et à celles que j'ai de ne pas le faire....
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Alexander Tillman
J'ai 25 ans je vis à New York, de Etats Unis. Dans la vie, j’étais tennisman professionnel et je m'en sortais très bien, mais la vie en a décidé autrement et maintenant je suis devenu homme d'affaires, par obligation. Sinon, à cause de tout un tas de choses, je suis célibataire et je le vis pas trop mal.

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 8 Peter-Kavinsky-To-All-the-Boys-Ive-Loved-Before


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Je préférais la laisser partir. Si je partais maintenant j'allais exploser et lui crier dessus à mon tour. Elle était mal placé pour me faire la morale et me hurler dessus comme ça. C'était elle qui venait me dire la première qu'elle laissait tomber notre promesse. Et maintenant que je lui disais que j'étais d'accord, qu'on oubliait ce qu'on s'était promis, qu'on reprenait juste notre vie, elle me traitait de connard. Enfin non de putain de menteur mais dans sa façon de parler je sentais bien qu'elle le pensait.

Je restais donc un peu dans la chambre, faisant les cent pas et essayant de me calmer. Encore une fois elle comprenait tout de travers. On ne se connaissait pas et surtout on n'arrivait pas à se comprendre. Je ne la prenais pas du tout pour une pute. Je ne voulais pas l'obliger à sauter avec moi. J'ignorais les raisons qui la poussaient à sauter mais si c'était uniquement une question d'argent alors qu'elle prenne tout, j'en avais vraiment rien à foutre de tout ça. Je voulais toujours qu'elle soit heureuse et c'était tout.

Je parvins à me calmer au bout d'un moment. Je décidais d'aller la rejoindre à l'extérieur. On était coincé. On ne pouvait pas partir tant que le mec du bateau n'était pas venu. Je m'assis à côté d'elle, retirant aussi mes chaussures pour tremper mes pieds dans l'eau. Je poussais un juron en le faisant. Putain ce que c'était froid!! Je me laissais m'y habituer avant de commencer à parler.

- Je suis seul... terriblement seul... c'est pour ça que je veux sauter. J'avais une belle vie avant. J'étais assez con pour croire que ça durerait toujours. Puis il y a deux ans environ tout a basculé. J'ai perdu toute chance de faire la carrière dont j'avais toujours rêvé. J'ai perdu mes amis puis ma petite amie. Et finalement toutes les personnes que j'aimais pour finir seul. Je me retrouve obligé de faire un boulot que je déteste. Tout ça parce qu'il n'y a personne d'autre pour le faire à ma place, parce que tous ils sont partis... Je suis seul... sans aucun espoir de voir ça changer, sans aucune perspective d'avenir. Alors sauter... ça me permettrait de mettre fin à tout ça.

Je soupirais légèrement avant de reprendre.

- On a rompu notre promesse. Tu es libre de faire ce que tu veux de ta vie. Je ne veux pas t'entrainer avec moi. Je voulais juste te dire que si tu avais besoin d'argent tu pouvais tout prendre. Ce n'était pas te prendre pour une pute mais plutôt pour aider une personne que j'apprécie. Et.. tu n'étais pas une oeuvre de charité. En fait c'était complètement égoïste comme démarche. Je me disais qu'avec toi je me sentirais moins seul, qu'en étant avec quelqu'un ça me ferait du bien. Et je me disais que peut être je pourrais t'aider, qu'ensemble on pourrait tenir à distance nos ténèbres. Et tu m'y aidais bien pour le moment. Je ne peux pas être heureux tout le temps. Je ne peux pas arrêter de penser en permanence à tout ce que j'ai perdu. Mais au moins quand on s'amuse ensemble, je me sens mieux...


Cheval de Troie
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Jeu 4 Nov - 16:11
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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire.

Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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Je ne sais même pas combien de temps je suis restée là à contempler l'eau. Il commençait à faire de plus en plus froid à mesure que le soleil disparaissait à l'horizon. Mais je m'en fichais pas mal. Je ne ressentais pas le froid. Bien que je ne sois pas très épaisse, je ne suis pas frileuse pour autant. J'ai dû m'habituer à errer dans les rues de New York en pleine tempête de neige, des fois, j'ai même cru que j'allais finir par y perdre mes doigts, alors une légère brise marine, c'est pas ce qui va me donner des frissons.

Le regard perdu vers l'horizon, je repense à tout ce que j'ai vécu. Bizarrement, le film de ma vie commence par la fin. Je vois défiler ces dernières années jusqu'à mes vingt ans, puis dix-neuf, dix-huit, dix-sept... C'est de plus en plus douloureux et je me mets à pleurer en cachant mon visage dans mes mains. Mon cœur souffre trop et je cadenasse mes souvenirs comme je l'ai fait ces derniers mois. C'est trop insupportable... Je ne veux pas revivre ça.

Je finis par m'asseoir sur le ponton en cachant mon visage contre mes genoux pour continuer de pleurer jusqu'à ce que j'aie la bouche totalement sèche et le sentiment de ne plus avoir de larmes dans le corps.
C'est là que j'ai entendu ces bruits de pas marchant vers moi. Je me mordille la lèvre inférieure nerveusement dans l'attente de ce qu'il va se passer. Dire que je n'ai pas envie de lui parler serait mentir. Malgré tout ce que je lui ai balancé à la figure, l'idée que dans quelques heures on ne se verra plus jamais.... Je me mordille la lèvre plus fort pour ne pas pleurer.

La tête posée sur mes genoux, j'observe l'océan, le regard vide. Mes yeux sont brillants de larmes et gonflés d'avoir pleuré. J'ai horreur d'avoir cette tête de chien battu, mais je ne peux malheureusement rien y faire. Je soupire puis c'est là qu'il commence à parler. Je tends une oreille attentive à ce qu'il dit puis quand je comprends la nature de son discours, je le regarde plus sérieusement.

Quand il finit de me raconter ce qu'il avait traversé ces dernières années dans les grandes lignes, je prends un temps pour réfléchir en regardant de nouveau l'océan. Une des clauses de notre accord était qu'on ne devait rien se dire sur nos vies. Et ça nous allait à tous les deux, car aucun de nous n'avait envie de s'épancher sur son passé alors pourquoi est-ce qu'il m'en parle ? Je veux dire.... pourquoi est-ce qu'il m'en parle maintenant ?... Qu'est-ce que je dois faire moi maintenant ? ... Je pris une grande inspiration avant de me lancer.

"Moi aussi je suis seule. Et... À l'inverse de toi qui as connu les joies d'avoir une famille, moi je n'en ai jamais vraiment eu. En grandissant, à chaque fois que j'ai connu le bonheur, il s'est envolé quand je commençais à peine à l'apprécier. Pourtant, les gens n'arrêtaient pas de me dire "Aller courage Carrie, personne n'est malheureux toute sa vie !" Ça fait vingt-cinq ans, maintenant, que je suis malheureuse... Alors quand je suis allée sur ce pont... C'est vraiment parce que j'avais estimé que j'avais suffisamment été le bouc-émissaire de cette vie de merde. Vingt-cinq ans, c'est vachement long !" Je soupire avant de le regarder. "T'es allé sur ce pont parce que tu avais peur de ne plus avoir d'avenir. Moi j'y suis allée, car j'avais peur que le mien se résume à tout ce que j'avais toujours connu jusque-là.... Deux raisons complètement différentes !" Je rougis contre mon gré, ce qui me pousse à tourner la tête. "Mais je crois avoir compris que la seule chose qui nous pousse à nous lever encore le matin... C'est notre rencontre." Cette fois, je me tourne vers lui, prête à avoir une véritable discussion. "Si...Si je comprends bien, t'as vu en notre rencontre un nouveau but dans la vie ? C'est pour ça que tu m'as proposé ce marché ? Pour ma part, j'ai vu notre rencontre comme un espoir que l'avenir, mon avenir puisse être meilleur..." Je lui offre un petit rictus, car l'idée que je m'apprête à lui formuler me plait assez. "Tu te rends compte, on était partis pour se foutre en l'air pour des raisons diamétralement opposées et pourtant notre rencontre aura été la solution à notre peine !"

Je laisse un peu retomber mon excitation en comprenant que je m'emballe peut-être un peu vite. Peut-être suis-je la seule à voir notre rencontre comme une aubaine ? Il...Il faut que j'arrête de l'admirer autant, il va me prendre pour une gamine et puis je ne sais pas pourquoi je fais ça, c'est plus fort que moi. Et c'est ridicule en plus. Je soupire, reprenant un visage plus neutre. A toujours m'emballer, je finis toujours par dire quelque chose de maladroit. Vous connaissez mon talent pour savoir communiquer avec les autres...

"Mais... au final, tout ce bien être que tu m'apportais va encore m'être enlevé. C'était une occasion fabuleuse de connaitre un meilleur avenir pour nous et... j'ai tout gâché. Depuis le début, j'enchaine les conneries... Je...Je suis un poison qui me répand doucement dans ta vie et je te fais encore plus de mal que de bien.... Et...S'il y a bien une chose que je refuse, c'est de te faire du mal..." Bon et bien je crois qu'on y est, cette fois vaut mieux que je lui dise tout ce que j'ai envie de lui dire sinon, je n'en aurais peut-être plus le courage. Au moins, tout mon charabia dénoué de sens, en aura peut-être pour lui. "Alex....Dans ma tête..." Je me tiens la tête en faisant une grimace. "...Je suis perdue..." Je la relâche sans oser le regarder. "...J'ai tout le temps envie d'être avec toi, comme si ta présence suffisait à me faire me sentir bien. J'adore le son de ta voix qui calme mes idées noires, j'aime ta bienveillance qui me rappelle que le monde n'est pas si cruel, j'aime ta façon de vouloir rester positif qui me rend presque insouciante parfois... Mais à l'inverse, j'ai l'impression qu'à toi, elle te fait plus de mal qu'autre chose. Comme si je te pompais toute la joie de vivre qu'il te reste.... Alors.... Je me sens..." Je me tiens les bras en pestant "Arrrgh... Tellement égoïste ! Pourquoi moi je devrais me sentir bien alors quoi tu dois subir des souvenirs douloureux ? Pourquoi je suis pas fichue de savoir que t'avais évidemment passé pas mal de temps ici ? Pourquoi est-ce que j'ai pas choisi une boutique standard comme Footlocker ?! Non parce qu'on dirait que Carrie la Maudite a encore frappé. Il faut apparemment que je mette, encore et encore les pieds dans le plat pour te faire du mal parce qu'apparemment, c'est pas drôle sinon ! La Vie aurait trop l'impression que je suis heureuse !"

Je soupire avant de lui tourner le dos, posant ma tête sur mes genoux, je me mords la lèvre, mais les larmes coulent quand même.

"En vérité, si....si j'ai décidé de partir c'est parce que....je sais maintenant que je ne serre vraiment à rien ni à personne. Quoi que tu puisses en dire, je sais que c'est vrai. Tu m'as apporté tellement de choses, alors que moi, je ne t'ai rien apporté du tout et ça, c'est un fait."

Je me cache le visage pour pouvoir pleurer en silence. Parler à cœur ouvert ça fait si mal... Qui a inventé ça ?! Mais au moins, si c'était la dernière fois que je lui parlais, je lui aurais tout dit. Je me sens vidée, épuisée. Wouah. Vraiment comme si je venais de vider toute mon énergie dans cette déclaration. D'ordinaire, j'aurais envie de fuir le plus loin possible, mais là je n'en ai même pas la force. Je soupire de lassitude, oui lassitude de la vie.
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Je le laissais parler, l'écoutant en silence. Elle m'avait laissé vider mon sac sans m'interrompre, je lui devais la même chose.

Elle avait raison. On avait voulu sauter pour des raisons différentes. Comme je m'en étais douté on avait eu des parcours radicalement différents. Elle avait souffert toute sa vie et avait fini par ne plus pouvoir le supporter. Moi j'avais été heureux, j'avais cru pouvoir vivre heureux toute ma vie et on m'avait privé de tout ça. Je n'avais pas supporter de tout perdre, de vivre sans ce qui avait toujours fait ma vie. Mais on avait une chose en commun, on était seuls. On n'avait personne sur qui nous reposer, personne qui puisse nous aider à nous sortir de là. Nous n'avions aucun espoir de voir notre vie s'arranger.

Mais j'étais beaucoup moins d'accord avec la seconde partie de son discours. Elle n'était pas un poison. Elle ne m'avait jamais fait le moindre mal. Je souffrais bien avant de la connaitre et j'allais un peu mieux depuis qu'elle était entrée dans ma vie. Bien sur tout n'allait pas s'arranger pour moi du jour au lendemain. Je n'allais pas retrouver la joie de vivre, de l'espoir même pour mon avenir aussi facilement. De même qu'elle n'avait pas retrouvé le sourire dés que j'étais entré dans sa vie. J'étais heureux de voir qu'elle pensait tout ça de moi, un peu gêné aussi. Mais je savais bien qu'elle n'allait pas sourire à tout bout de champ dés maintenant. Ca prendrait du temps, aussi bien pour elle que pour moi. Mais c'était pour ça aussi que je lui avais demandé un an et pas un mois.

Je réfléchis un instant. Je devais la convaincre qu'elle avait tord. Elle était vraiment persuadé de ça, d'être un poison. J'aurais du mal à la convaincre du contraire mais je devais essayer. Je ne voulais pas la laisser abandonner alors qu'on se sent mieux depuis qu'on est ensemble.

- Ecoute... je sais que tu as dit que... quoi que je dise tu continueras de penser ça de toi mais... tu te trompes. Je ne te vois pas comme ça. Laisse moi juste te dire ce que je ressens, comment moi je te vois. Et après si tu es toujours persuadé de me gâcher la vie alors tu pourras rompre ta promesse. On fera comme tu voudras. On sautera ensemble ou non, comme tu veux. Mais laisse moi juste parler ok?

Je soupirais doucement, cherchant une dernière les mots que je pourrais trouver pour apaiser ses peurs. J'attrapais une de ses mains pour la serrer doucement dans les miennes.

- Ne te blâmes pas pour tout ce qui s'est passé. Quoi que tu en penses, tu ne peux pas être devin. On ne s'est rien dit de nos vies alors tu ne peux pas deviner ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait. Alors oui j'allais souvent l'été dans les Hamptons mais à côté je n'ai jamais visité la statue de la liberté ou l'empire state building. Et je ne sais pas non plus. Peut être qu'un endroit où je t'emmènerais réveillerais des souvenirs difficiles en toi ou une phrase, une remarque. Regarde, ça partait d'un bon sentiment de ma part de te donner de l'argent et tu as cru que je te considérais comme une p... Enfin... Je ne voulais pas. Et je regrette de t'avoir fait du mal. Mais ce sont des choses qui arrivent quand on fréquente quelqu'un et encore plus quand on ne se connait pas encore. Mais ça viendra... si on se donne ce temps.

Je lui fis un petit sourire pour tenter de la rassurer. Oui je parlais à nouveau de continuer notre aventure et je voulais qu'elle comprenne que la seule chose qui puisse me faire changer d'avis, c'était si elle me le demandait.

- Comme je te l'ai dit, avant que tu n'arrives, j'étais seul. Oui je suis du genre à avoir tout le temps le sourire mais ça ne veut pas dire que je suis heureux pour autant. C'est une façade que j'ai appris à avoir. Parce que à une période de ma vie j'ai été pas mal... j'étais davantage un personnage public que maintenant et... je n'avais pas vraiment envie de voir s'étaler dans les journaux des trucs du genre "Alexander Tillman déprimé!! Serait il séparé? Quelle terrible secret nous cache-t-il?". Alors je leur souriais toujours. Et je le fais toujours, même si intérieurement ça ne va pas. Et ça ne va pas toujours mais... ça va mieux depuis que tu es là. Carrie tu es... mon rayon de soleil. Depuis que tu es là, je retrouve le sourire, le vrai sourire. J'adore voir quand tu fais ce sourire timide, comme si tu avais peur de sourire, peur de ce qui pouvait t'arriver si tu te laissais aller à le faire. Je rêve de voir ce sourire plus souvent. Non... de voir un vrai sourire. Je veux que tu puisses être heureuse, vraiment heureuse. Que tu puisses te dire que oui tu peux l'être sans que tout se casse la gueule. Parce que tu es une belle personne Carrie. Ce que tu as fait pour moi aujourd'hui, personne ne l'avait jamais fait. Tu t'es démené pour me faire passer une belle journée et tu y es arrivé. Je suis tellement touché de voir tout ça, tu n'imagines pas. Je veux passer pleins de belles journées de ce genre avec toi. Je veux te voir sourire encore et voir disparaitre ce petit pli qui barre parfois ton front, juste là.

Je souris en caressant son front à l'endroit dont je parlais.

- Tu n'es pas un poison Carrie, pas pour moi. Tu es mon rayon de soleil, mon espoir d'un avenir plus beau, ma Robin... Je ne veux pas te perdre. Mais si c'est ta décision, je la respecterais.

Cheval de Troie
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J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire.

Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
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Je m'arrête de pleurer devant sa demande. Il a envie de me parler, de me dire comment lui il me voit ? Je me retourne pour lui faire face et l'écouter parler timidement. Je ne suis pas convaincue que ce qu'il me dira pourra me soulager, mais pourquoi pas. Après tout, il a ce superpouvoir de toujours réussir à m'apaiser. Je hoche la tête silencieusement pour lui signaler que je suis prête à entendre ce qu'il a à me dire.

Quand on fréquente quelqu'un ? Si on se donne du temps ? Je rougis comme une tomate en l'écoutant parler. Est-ce qu'il veut qu'on continue à vivre ensemble ? Même après les trucs horribles que je lui ai dit ? Je le regarde avec des yeux brillants de remords, de chagrin et gratitude à son égard. Je le laisse poursuivre, ne voulant pas l'interrompre dans sa tirade.

"Carrie tu es... mon rayon de soleil."

Je fronce les sourcils en rougissant encore plus. Je suis obligée de tourner la tête pour qu'il ne me voit pas comme ça. Je me sens à la fois heureuse, embarrassée, émoustillée et comblée. Ça ne se voit pas, mais c'est vraiment ce que je ressens. Je...Je ne sais pas combien de temps ce sentiment va durer, mais j'en profite. Tout ce que dit Alex est tellement touchant.... que....Que je suis obligée de serrer les poings. Je ne sais pas comment je dois lui montrer que tout ce qu'il dit me touche ? Comment on fait dans ce genre de moment ? Je ne sais pas....
Et...Il me connait si bien, bien plus que je ne l'aurais cru ! Quand il touche mon front, je suis surprise et il se déplisse tout de suite. Je le regarde comme une enfant en continuant de l'écouter parler. Il a réussi.... Je le regarde avec des yeux brillants. Il a réussi à me calmer, à me consoler et à me rassurer. Je veux dire... Il est sincère ? Je suis vraiment son rayon de soleil, comme lui il est le mien ? Je l'aide vraiment à se sentir mieux ? C'est vrai ? Je crois....Que c'est la plus belle chose qu'il aurait pu me dire.

Si bien, que quand il finit de parler, je ne sais toujours pas comment lui montrer à quel point je suis heureuse. Finalement, je suis mon envie la plus pressante : Je me jette sur lui et le serre fort dans mes bras.
Ce contacte est tellement agréable, chaud, rassurant. Mais en même temps il me brule comme pour me rappeler que ce n'est pas bien. Que j'avais fait une promesse et que je suis en train de la briser. Est-ce que j'ai le droit d'être heureuse aux côtés d'Alex ?
Et pourtant, je me cramponne à lui, je le serre fort et laisse échapper quelques larmes. Ce sentiment de sécurité, de tendresse, qu'est-ce que ça fait du bien. Ne plus se sentir seule, sentir un cœur battre contre le mien... Je le serre encore plus fort pour profiter de ce moment.

"Merci... Merci de m'avoir rattrapé. En fait, tu ne fais que ça depuis le début....tu me rattrapes constamment et tu n'en as même pas conscience alors merci....d'être mon Batman." Je desserre un peu mon emprise, mais je reste contre lui, la tête contre son épaule. "Je ne veux pas te perdre non plus. Je....Je ne le supporterais pas..."

Je rougis en me mordant la lèvre avant de fermer les yeux pour ne pas y penser. Quand je les rouvre, je finis par me redresser et par le regarder. Je lui offre un début de sourire sincère avant de poser mon front contre le sien. Il commence à faire bien plus froid que tout à l'heure, mais je m'en fiche. Je me sens bien. Je me sens plus légère d'avoir vidé mon sac, je me sens apaisée que lui et moi ayons fini par nous comprendre et je me sens heureuse d'être encore à ses côtés. Pendant un instant, front contre front, je ferme les yeux et n'écoute que le bruit des vagues et des oiseaux marins qui volent vers leur nid pour la nuit.

Je finis par ouvrir les yeux et par détourner le regard, sentant monter la gêne.

"Alors tu...tu veux toujours bien de moi comme colocataire ?"

Je pousse son front avec le mien pour l'embêter un peu, avant de me relever et de l'aider à en faire autant. Quitte à continuer de parler, autant le faire au chaud. Je regarde Alex devant moi et je bug pendant un instant. J'ai....J'ai envie d'être tactile, mais mon cœur se brise dès que j'ai envie de faire un pas. Pourtant, au fond de mon cœur, j'en ai aussi très envie..... Je fronce les sourcils. Je...Je dois tourner la page.
Je prends une grande inspiration avant de prendre la main d'Alex et de le conduire vers l'intérieur de la maison. Être aussi... gnangnan avec quelqu'un, ça ne m'était pas arrivé depuis un bail. Ouvrir son cœur, dire ce qu'on ressent, ce qui ne va pas, se faire des câlins.... Ça doit faire presque dix ans que je n'ai pas connu ça alors... Je suis un peu rouillée, voire beaucoup rouillée. Pour certain, ce sont des marques d'affections classiques, pour moi qui ai connu l'affection que cinq ans dans toute ma vie et encore, pas d'affilée.... c'est un grand pas...

Une fois à l'intérieur, je prends mon téléphone. Mozart et Têtard ont essayé de m'appeler plusieurs fois puisque je ne répondais plus. Ça a dû bouleverser toute leur organisation.... Pfff perso, je m'en fous pas mal. Le plus important se trouve devant moi et il a l'air déjà mieux que tout à l'heure alors c'est tout ce qui compte.

"Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ? Tu veux qu'on continue de parler à cœur ouvert, tu veux qu'on s'en aille, tu veux qu'on construise un radeau et qu'on vogue jusqu'où le vent nous portera ?"

Dis-je pour tenter de détendre l'atmosphère. Encore une fois, je me glisse dans ses bras pour y chercher du réconfort. J'ai tellement besoin d'affection, là tout de suite, que mon corps en réclame malgré moi. Je.... Ça ne me ressemble pas d'être tactile trois fois de suite, mais.... Mon corps tremble encore un peu de vagues de larmes passagères, j'ai encore la sensation d'être inutile même si je me répète que ce n'est pas vrai comme un mantra depuis tout à l'heure. Je me sens rassurée certes, mais je me sens tout de même fragile, vulnérable et chamboulée.
Je cache son visage contre son torse comme une folle pour tenter de dissimuler des larmes incontrôlables.

"Excuse-moi..."

Lui dis-je simplement. Je ne me sens pas triste, mais j'ai l'air triste. Je ne sais pas quoi faire pour changer ça. Enfin si... Être dans ses bras est déjà un bon début. Je....Je ne sais pas comment il va réagir, mais j'en ai besoin. Je veux juste, sentir que je ne suis pas en train de vivre ça toute seule et que ça ne va pas disparaitre tout à coup.

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Je la serrais dans mes bras alors qu'elle venait se blottir contre moi. Je profitais de ce contact, de cette chaleur humaine qui me faisait tellement de bien. Je n'avais aucune envie de la lâcher. Je voulais juste rester ainsi, profiter de cette tendresse qu'elle m'offrait sans aucune retenue et qui apaisait un peu mon coeur meurtri.

Je ne savais pas si elle m'avait vraiment cru mais en tout cas mes mots semblaient l'avoir touché. Je la gardais contre moi un moment. Je continuais de profiter de l'instant. Elle semblait ne pas vouloir se décoller totalement elle aussi. Elle avait posé son front contre le mien et moi je restais là à la contempler alors qu'elle fermait les yeux. Je gravais chacun de ses traits dans ma mémoire, le courbe de sa joue, le délicat ourlé de ses lèvres. Comment pouvait elle se trouver laide alors qu'elle était une des plus belles femmes que j'avais pu voir dans ma vie. Je sentais que je m'attachais de plus en plus à elle. J'aimais l'avoir dans ma vie. Nous étions partis pour un an à vivre ensemble, à vivre intensément et je commençais à avoir peur. Que se passerait il si au bout d'un an elle décidait de s'en aller d'une façon ou d'une autre? Je savais déjà que je ne pourrais pas le supporter... Aujourd'hui ou dans un an, je ne voulais pas la perdre.

Je souris doucement à sa question.

- Bien sur que je te garde.

Je la suivis et me levais pour retourner dans la maison. Je souris en voyant qu'elle gardait ma main dans la sienne. Je la laissais faire avec plaisir. Je rentrais au chaud avec elle. Ce n'est qu'en sentant la chaleur que je me rendis compte que dehors je commençais vraiment à me les geler. Je la serrais à nouveau dans mes bras en souriant. Oui bon j'en abusais peut être un peu, mais c'était elle qui avait fait le premier pas, qui était venu se blottir contre moi et je n'allais quand même pas la repousser.

Je lui caressais tendrement les cheveux alors qu'elle recommençait à s'auto flageller.

- Pas besoin de t'excuses, il n'y a rien à pardonner.

Je souris doucement avant de déposer un baiser dans ses cheveux.

- On pourra rester ici et continuer de faire ce que tu avais prévu pour notre soirée. Je sais pas moi, est ce qu'il y a un petit diner de prévu? Je commence à avoir faim.

Je me retenais de rire alors que je décidais de la taquiner un petit peu.

- On a aussi les capotes mais je sais pas trop si on va les utiliser ou non ce soir.

Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Dim 7 Nov - 13:15
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Carrieta Miroslava

J'ai 26 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, j'essaye de profiter à fond de ce qui sera peut-être ma dernière année de vie et je m'en sors plus que bien grâce à mon Batman. Sinon, je suis une célibataire dépressive et je le vis plutôt bien, je m'en fiche un peu à vrai dire.

Trois cent soixante-trois jours, c'est le temps qui lui reste en compagnie d'Alexander Tillman. Depuis qu'elle l'a rencontré, sa vie ne va que pour le mieux. Jamais elle n'a été si proche de connaitre le bonheur. Seulement, le mérite-t-elle vraiment ? Va-t-elle réussir à chasser ses démons pour uniquement profiter de la vie ? Ça reste à voir, pourtant, Alex ne ménage pas ses efforts pour la rendre heureuse, c'est adorable. Qui l'eu cru, deux personnes qui avaient perdu tout espoir en un avenir meilleur, s'accrochent maintenant l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait ! Ce qui en soit, est le cas...
Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire. [ft. Beloved] - Page 8 Tumblr_mldmubY3J51qd9rpdo5_r2_250



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- Bien sûr que je te garde.

Cette simple phrase fait naitre en moi une vague de bonheur. Alors ça y est, on a réussi à surmonter cette crise. On ne se séparera plus ? J'aimerais tellement.... je prie pour que jamais on ne soit séparé...

On finit par se lever et par entrer dans la maison. Il fait bien meilleur, mais je ne fais pas attention à la température. Je suis tellement chamboulée de tout ce qu'on vient de traverser que je me réfugie une nouvelle fois dans les bras d'Alex qui se montre extrêmement doux et réconfortant avec moi. Il me caresse doucement les cheveux, ce qui me rassure. Il m'embrasse les cheveux et je trouve le geste si chaud et si doux que je relève la tête pour le regarder un instant avec des yeux brillants d'affection et d'admiration à son égard.

Je m'excuse, pour tout, d'être un boulet, d'être maudite, de lui avoir fait du mal, de tout. Je m'excuse pour tout mais encore une fois, Batman arrive à la rescousse. Il me dit que je n'ai rien à me faire pardonner, ce qui me pousse à le serrer un peu plus contre moi. Je me détache un peu de lui pour l'écouter parler et pour sécher les résidus de larmes.

"Ah ? Tu veux que j'appelle le chef ?"

Je hausse les épaules, la surprise est gâchée de toute façon alors ne sert à rien de garder le secret.

"Oui, un chef devait venir nous faire à manger. Tu veux que je l'appelle ?"

Je prends mon téléphone et m'éloigne pour passer mon coup de fil. J'appelle mon ami pour lui raconter dans les grandes lignes pourquoi je ne répondais pas puis je lui demande s'il y a toujours moyens de faire venir le chef.

"Ah je sais pas, ma caille, il commence à se faire tard, mais je vais faire de mon mieux. Je t'envoie un message dans dix minutes pour te dire si j'ai trouvé quelqu'un !"

Je le remercie puis je raccroche avant de rejoindre Alex dans la cuisine.

"Bon, j'espère que le chef va arriver." J'ouvre le frigo et constate qu'il n'y a pas grand-chose. "Sinon on va devoir se débrouiller avec ce qu'on a."

Je le regarde, voulant plaisanter.

"Je suppose qu'aussi fortuné que soit les Hamptons, il n'y a pas de Ubereat marin ?!"

Je hausse les épaules, on fera avec ce qu'on a. Alex me parle des capotes de la chambre et je rougis comme une tomate.

"Heu...je....Quoi ?!"

Est-ce qu'il pense sérieusement qu'on va les utiliser ? Est-ce....Est-ce qu'il a envie qu'on couche ensemble ?! C'est pas que l'idée me dérange.... enfin si, un peu ! Je....Je sais pas, c'est bizarre de dire ça comme ça !

"Alex...Je....Je ne sais pas....si...."

Si c'est une bonne idée ! Si je serais encore à la hauteur ! Si j'ai vraiment envie que tu vois mon corps de victime ! Non non, arrête de rougir Carrie. Inspire. Expire. Ça doit être une plaisanterie. Te crois pas irrésistible. Si c'est une plaisanterie, ce n'est pas drôle du tout ! Mon visage est tout chaud tellement je rougis et je ne sais plus où me mettre. Olalala..... Il va me prendre pour une débile !

***

"Tu....Tu voudras faire un tour dans le jacuzzi après le repas ?"

En attendant le chef, je regarde Alex avant de regarder le jacuzzi dehors. Il vaut mieux commencer à l'allumer maintenant si on veut en profiter après. Comme ça il commence à chauffer et à buller. Perso, j'ai bien envie d'y faire un tour après. Se détendre dans un bain chaud et plein de bulle, ça doit être magique !

Je commence à mettre la table, histoire de ne pas rester à rien faire, jusqu'à ce que j'entende un bruit de bateau.

"Ah, je pense que la bouffe est arrivée !"

Bon, on parle d'un être humain, mais c'est pareil, c'est lui qui va nous faire à bouffer alors c'est la même chose. Je vais ouvrir la porte. Cette fois, notre humeur est clairement meilleure. Notre dispute nous aura fait du bien, je n'ai jamais été aussi tactile envers lui. Comme je l'ai dit, ce soir j'ai particulièrement besoin de tendresse, c'est....c'est ce qui m'empêche de sombrer.

En ouvrant la porte, je reste surprise puis je fronce les sourcils.

"Je pensais que tu te jetterais sur moi avec amour et passion, mais bon, je me contenterai de ton regard farouche !"

Me dit Mozart avant de me faire un clin d'œil et d'entrer dans la maison.

"Qu'est-ce que tu fais ici ?!"
"Il te fallait un chef non ?!"
"T'as pas un chef..."
"Pas encore, mais ton Jules n'a pas besoin de le savoir !"

Il me fait un clin d'oeil et je lui lance un regard noir.

"Je sais très bien pourquoi tu es là."
"Rooooh ça va, je veux juste m'assurer qu'il s'occupe bien de ma caille, est-ce que c'est un crime ?!"
"Tu cuisines et tu t'en vas !"

Je referme la porte derrière lui.

"Mais oui ! Tu ne verras même pas ma présence !"

Il m'ébouriffe les cheveux avant d'entrer plus profondément dans la maison. Puis, il se retourne vers moi.

"J'espère que vous avez pas utilisé toutes les capotes !"

Il me fait un clin d'œil et je lui lance un regard assassin en fronçant les sourcils plus que jamais. Il se pince les lèvres en se disant que c'était peut-être encore un peu tôt pour ce genre de blague.

"Aaaah hola ! Je suppose que vous devez être Alex ? Bonsoir, je serais votre chef de la soirée. Je me présente, Mozart, à votre service."

Je soupire. Pourquoi fallait-il que mon ancienne vie revienne au galop, maintenant....

Mon visage se referme et je mets de nouveau de la distance entre Alex et moi. Mozart a connu.... Enfin.... Il m'a vu dans les bras d'un autre.... Je trouverais bizarre qu'il me voit dans les bras d'Alex. Je soupire. Manquez plus que lui.
En tout cas, il est assez professionnel. Il se met directement en cuisine pour commencer à préparer ce qu'il a apporté.
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