J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
Laissez tomber. Ok très bien. Elle n’avait pas assez de force mentale pour lutter et en faire plus de ça. Enfin elle s’était excusé, c’était déjà pas mal. En larmes, June s’était levée pour éviter d’imposer à Tobias le spectacle affligeant de sa tristesse. Ce genre d’état d’âme, ça ne devait jamais lui arriver à lui ! Et d’ordinaire ça ne lui arrivait pas à elle ! June était une battante, le genre de femme qui ne baisse pas les bras facilement, qui se lève fièrement après avoir mis un genou à terre, pour faire à doigt d’honneur au karma et bien lui faire comprendre qu’elle était encore dans le game et qu’elle ne s’avouait pas vaincu. Mais là, c’était un peu trop d’un coup pour ses petites épaules.
Le regard fixé droit devant elle, les bras croisés, la jeune femme ne cessait de se répéter : ça va, ça va aller… elle n’y croyait pas. Mais elle croyait en force des mots. Comme une sorte de mantra, elle tentait de se persuader qu’elle allait s’en sortir. Que tout n’était pas encore jouer. Elle ne bougea pas lorsque Tobias arriva à sa hauteur. Baissant seulement les yeux. Contre toute attente, il posa une main dans son dos, puis l’attira à lui pour la prendre dans ses bras. June le laissa faire, non sans s’être figée à son contact. Pourtant, après quelques secondes, elle laissa ses épaules s’affaisser et s’autorisa à se raccrocher à cette soudaine tendresse. Elle n’était pas une grande adepte des câlins. Mais cette étreinte lui fit du bien. Avec sa réflexion vieille de quatre ans, il lui tira un sourire, presque un léger rire. Pourtant June n’osa pas le regarder dans les yeux. Parce qu’elle se sentait faible, et que ça ne collait pas à l’image qu’elle voulait renvoyer. Surtout à Tobias. « -merci… » souffla t elle en récupérant la tasse.
Elle sentait son regard sur elle, osa relever ses prunelles sombres pour croiser les siennes. Comme pouvait il être aussi doux avec elle alors qu’il l’avait menacé de la tuer quelques heures plus tôt. Elle porta sa tasse à ses lèvres en détournant les yeux. June rentra dans le chalet aux côtés de Tobias et souffla un : « -d’accord... » pour ce qu’il proposait comme programme. Un léger regard avant qu’elle ne quitte la pièce. Seulement pour une petite demi heure. Elle en avait marre que ça tourne dans sa tête. Et à ne rien faire dans sa chambre, elle allait devenir folle. Elle ne savait ce que c’était de se reposer à longueur de temps !
Alors elle revint dans le salon et déclara à Tobias : « -vous savez quoi je suis pas fatiguée. » voilà, ça c’était June ! Quelques minutes et elle remontait la pente. « -je suis désolée de vous accabler de problèmes. Il faut qu’on en parle en fait. Qu’on discute de ce que je peux faire ou pas, que je dois faire ou pas. Parce que... » un pincement de lèvres et elle repris : « -parce que moi c’est pas mon monde tout ça et que… j’ai aucune envie de vous voir à nouveau entrer dans ma chambre avec un flingue ou qu’on se hurle dessus. » Il était dans le canapé. Elle grimpa sur l’accoudoir, les pieds sur l’assise et elle demanda : « -donc je vous écoute. Soyez mon prof de survit. » un regard suppliant et elle ajouta : « -s’il vous plais me dire pas on fait ça cet aprem, je vais devenir folle à rester sans rien faire. »
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 23 Juin - 14:47
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Bon, le contraste était peut-être un peu perturbant. Il y a quelques heures seulement, il était entré dans sa chambre pour la menacer d’une arme, et voilà que maintenant, il l’attira à lui pour la consoler au creux de ses bras. Mais elle lâchait prise, se laissant emmener par les vagues d’adversité qui la submergeait, et il était sa seule bouée de sauvetage ici-même. Tobias s’était donc décidé à l’attirer à lui et la blottir dans ses bras et malgré la petite hésitation de June, elle avait fini par lâcher prise et ne pas lui résister davantage. Après tout, c’était agréable que de se reposer sur quelqu’un d’autre de temps à autre. Et même si aucun d’eux n’était réellement tactile, bien au contraire, c’était tout de même nécessaire pour qu’elle reprenne contenance. Toutefois, Tobias ne comptait pas passer sa journée ici et après une petite réflexion les ramenant quatre ans auparavant qui tira presque un rire à June, il se recula, ne répondant rien à son remerciement quand il lui tendit la tasse de thé.
Son regard posé sur elle, June se décida à relever les yeux sur lui et il esquissa un maigre sourire avant de la conduire à l’intérieur du chalet. Elle devait prendre quelques instants pour elle, pour se reposer. Tobias prit place dans le canapé avec un livre en attendant que June ne revienne dans la pièce quelques minutes après. Il releva brièvement son regard, la regardant au-dessus de ses lunettes, sur cette dernière et replongea le nez dans les lignes de son roman « Bien » répondit-il simplement, complètement détaché et se concentrant sur sa lecture. Mais apparemment, June n’avait pas décidé de s’occuper ailleurs « Vous ne devez pas partir sans moi, vous ne devez pas me déranger non plus quand j’essaie de lire » en relevant rapidement son regard sur elle, et de nouveau, replongea le nez dans son ouvrage. Bon, June était décidé à agir, alors que lui, était décidé à se poser juste quelques minutes « Vous l’avez cherché en me demandant de vous tuer » avec ce même détachement dans la voix, continuant de lire son roman alors qu’elle posait les pieds sur l’assise du canapé « Nous ne sommes pas dans votre appartement, les pieds doivent rester au sol » alors qu’il tourna la page de son livre. Il eut à peine le temps de lire les premières lignes, que la jeune femme avait décidé de le supplier. Il referma le livre qu’il posa sur ses genoux, retira ses lunettes qu’il posa sur la couverture du livre et tourna la tête vers elle « Vous n’avez pas du tout envie de me laisser lire, je me trompe ? » et déposa le tout sur la table basse avant de se lever « Bon, et bien mettez une paire de chaussures confortables et rejoignez-moi dehors » et quitta le chalet.
Tobias décida de se cacher à proximité de la résidence, attendit que la jeune femme fasse quelques pas à l’extérieur et la surpris par derrière, mettant sa main sur sa bouche « On va vous apprendre à tendre l’oreille déjà » et se recula. Il lui fit un signe de tête et marchèrent quelques mètres en forêt sans prononcer le moindre mot. Il leva la main pour arrêter June, s’agenouilla et montra du doigt une biche au loin « C’est notre repas de ce soir » et lui tendit un couteau « Allez-y » avec froideur « Il faut trancher le cou de la bête pour qu’elle n’agonise pas éternellement » tout en montrant comment faire avec son doigt qui glissa sur son cou. Puis se mit à sourire « Je plaisante, rendez-moi ça, vous allez vous blesser » et récupéra le couteau qu’il rangea à sa ceinture et se redressa sur ses jambes. « Fermez-les yeux, je me cache et à vous de me trouver. On inversera les rôles ensuite ». Il voulait lui apprendre à tendre l’oreille, à observer, et surtout, à être vigilante, pour ensuite, devenir invisible à son tour.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 23 Juin - 15:13
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
« -et vous, vous ne devriez pas regarder les gens par dessus vos lunettes comme ça, ça vous vieillie. » répliqua June qui avait retrouver son énergie. Se morfondre et déprimer, ça ne servait à rien. Elle avait perdu pieds, pleurer et maintenant il était temps de se bouger. « -et vous, vous avez dit que c’était du passé. Alors ne revenez pas dessus. » répliqua t elle à nouveau en penchant légèrement la tête sur le côté. Elle lui adressa un léger sourire forcé. Puis elle regarda ses pieds et se laissa glisser sur les genoux juste à côtés de lui : « -ça va je suis pieds nus. » râla t elle, avant de presque le supplier de l’aider à apprendre à survivre. Il fallait qu’elle s’occupe. Il en allait de sa santé mentale.
Elle fit un non de la tête les lèvres pincées avant de dire : « -vous êtes bien mieux sans vos lunettes. » c’était franc et sincère. Elle se leva en même temps que lui. Elle avait gagné. « -yes ! Quoi dehors ? » mais il faisait froid dehors ! Ils étaient bien loin des températures sympa qui invitaient à la promenade ! « -ok ok c’est bon j’arrive ! » elle partie en direction de sa chambre pour enfiler une veste et une paire de chaussure, avant de sortir. Lorsqu’elle sortie, June fit trois pas. Pas plus. Il était passé où ? Elle n’avait pas le droit de sortir sans lui, et elle n’allait certainement pas crier son nom là dehors ! La jeune femme le chercha du regard avant de poussé un léger cri de surprise qui fut étouffé par la main de Tobias. « -je déteste quand vous faites ça... » marmonna t elle avant de le suivre.
La jolie brune qui n’était pas du tout coutumière de la foret, s’immobilisa juste dans le dos de Tobias, manquant de le heurter. Elle pencha le buste sur le côté pour observer ce qu’il lui montrait, avant de s’agenouiller avec lui, suivant son doigt du regard. « -quoi ? » demanda t elle avec un air un peu dégoutté sur le visage. Puis elle fixa le couteau avec des yeux qui lui sortaient des orbites, avant de regarder Tobias à nouveau. Elle blêmit. Non mais déjà sur un animal elle se sentait incapable de faire ça, alors si elle devait un jour le faire sur un être humain ? « -je... » commença la jeune femme en faisant non de la tête. Elle lui donna un coup de coude quant elle comprit qu’il se foutait d’elle. « -très drôle ! » mais elle lui rendit le couteau en le tenant du bout des doigts. Elle ferma les yeux comme il le lui demanda. Et puis plus rien. Au bout de quelques secondes elle demanda à voix haute : « -ok très bien et je suis censée vous trouver comment les yeux fermés ?! » elle n’avait rien d’une aventurière de la nature. Il y avait du boulot ! Alors elle espérait qu’il serait patient.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 23 Juin - 15:47
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
« Tant pis » rétorqua-t-il simplement alors qu’il la regarda fixement au-dessus de ses lunettes, et cela, juste pour la taquiner, mais aussi, lui démontrer qu’il s’en foutait un peu. Après tout, il n’était pas là pour la charmer, pour qu’elle tombe sous son charme. C’était le Tobias d’antan qui avait fait en sorte de la charmer pour obtenir des informations. Le vrai Tobias s’en moquait bien de savoir si le fait de regarder au-dessus de ses lunettes le vieillissait ou non. Tout ce dont il savait, c’était qu’il en avait besoin pour lire. Lire, quelque chose qu’il aurait aimé faire sans être interrompu, mais June semblait en avoir décidé autrement « Je faisais une piqûre de rappel » alors qu’il lui jeta un bref coup d’œil, tentant de poursuivre sa lecture. « Peu importe. Ce n’est pas une auberge de jeunesse » et esquissa un petit sourire quand elle obéit, posant ses genoux sur l’assisse. Tobias décida de délaisser sa lecture car, semblablement, June ne voulait pas lui laisser du répit, et retira ses lunettes. « Ne tombez pas amoureuse, c’est une mauvaise idée » rétorqua-t-il quand elle le complimenta sur son apparence, et se leva du canapé en lui expliquant que leur nouveau terrain de jeu pour la matinée, ça serait l’extérieur « Oui » et quitta le chalet, prenant le temps de se cacher pour surgir derrière elle, la sentant crier sous la pression de sa main sur ses lèvres « Je sais » et lui demanda de le suivre.
Ils marchèrent quelques mètres jusqu’à ce que Tobias cesse sa marche à la vue d’une biche. Il s’accroupit et la désigna du doigt tout en lui tendant un couteau « La tuer. Vous vouliez apprendre, donc apprenez » répliqua-t-il avec un sérieux à toute épreuve. Il pouvait voir son hésitation. Elle ne voulait pas tuer cet animal. Il se mit à sourire, amusé par le petit tour qu’il venait de lui faire et se mit à rire discrètement quand il sentit son coup de coude. « Ça l’est, en effet » et se releva. Cette fois-ci, ce fut un véritable exercice qui lui proposa, après avoir récupéré son couteau. Alors qu’elle ferma les yeux, Tobias s’éloigna pour se cacher dans son environnement « Vous les ouvrez après avoir compté jusqu’à vingt, voyons » comme si c’était une évidence. Il se cacha au sol, sous un tas de feuille, comme appris dans les forces spéciales et patienta. Cette dernière lui passa presque trois fois devant sans le voir, et décida de lui saisir la cheville pour la faire tomber au sol et se redressa « Vous êtes encore moins silencieuse qu’un sanglier en charge » et ajouta « A mon tour ». Il ferma les yeux et compta jusqu’à cinquante afin de lui laissait le temps nécessaire pour se cacher. Tobias réouvrit les paupières, observa les alentours, puis referma les yeux et tendit l’oreille, se dirigeant seulement ainsi, et ne réouvrit les yeux qu’en commençant à savoir où se trouvait June et surgi derrière elle « Venez avec moi » et l’entraina là où il était quelques minutes auparavant « Fermez les yeux et tendez l’oreille… Aucun bruit… » et se déplaça, marchant volontairement sur une branche de bois pour voir la réaction de June « Vous voyez, vous m’entendez. Faites confiance à votre ouïe et vous ne devriez plus vous faire surprendre. Sauf par moi, évidemment » sans afficher le moindre sourire. Il était sérieux. « Bon, on reverra ça ce soir. On va voir comment vous vous débrouillez avec une arme entre les mains » et revinrent au chalet. Tobias récupéra des canettes et des bouteilles gardés à cet effet, ainsi que son arme qu’il chargea de balle à blanc pour éviter un accident dramatique.
Tobias lui tendit l’arme chargée et prête à être utilisée, puis se plaça derrière elle, avec ses pieds, plaça les jambes de cette dernière pour l’appui. Il posa ses mains sur ses hanches pour caler correctement son corps et ensuite les posa sur ses épaules et ses mains, afin de tenir correctement l’arme. Sans se détacher d’elle, il leva l’arme en direction de la première cannette et appuya sur la gâchette avec cette dernière, faisant partir la première balle pour venir cogner la canette qui vola à son contact « A vous maintenant » et se recula pour la laisser faire.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 23 Juin - 18:26
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
« -d’accord, mais quand on dit laissé tomber, ça sert à rien de le rappeler ensuite. » June retrouvait son répondant, il fallait qu’elle s’occupe l’esprit et le corps aussi. Rester devant la télé, lire un bouquin, c’était pas son truc. La seule chose sur laquelle elle parvenait à se poser c’était sur sa guitare ou sur un piano, et pour le moment, elle n’avait pas le coeur à ça. Donc, il fallait que Tobias bouge ses fesses pour lui apprendre. C’était son taf ! Il était prof ! « -non c’est sur ! » s’amusa June juste pour le faire chier un peu plus. Elle avait bien compris qu’elle le dérangeait dans son petit moment solo cocooning lecture, mais il fallait qu’elle bouge, qu’elle s’occupe et elle n’avait pas le droit d’aller dehors sans lui ! « -ça ne m’est jamais arrivé, ça risque pas de commencer avec vous, soyez rassuré. » répliqua à nouveau la jeune femme en le regardant comme s’il venait de dire une énorme absurdité.
Une fois dehors, forcement il se fit un plaisir à la faire flipper un petit coup. Avant de lui demander de tuer une biche. Avec un couteau en plus de ça ! Un fusil de chasse, peut être. Elle n’en savait rien. Mais au couteau. Non, c’était certain qu’elle était incapable de le faire. « -je vous ai pas demander d’apprendre à tuer, mais à tirer ! » avait elle répondu à voix basse. Une fois debout à nouveau, elle plissa les yeux en grimaçant alors que lui, son petit tour le faisait rire. Puis June ferma les yeux à sa demande. « -ah ba oui suis je bête ! » ironisa la jeune femme avant de compter. Elle réalisa qu’elle lui faisait vraiment confiance. Seule dans les bois avec un type dont elle ne connaissait pas grand-chose, et qui en plus était un tueur à gage ! Tout allait bien ! Normal ! Ce qui était certain c’était qu’elle n’avait rien à craindre pour ses fesses ! Il n’avait presque jamais posé ses yeux sur elle. Et les rares fois où c’était arrivé, il avait presque rougit comme un ado ! Elle se demanda s’il avait déjà eut des femmes dans sa vie. Non, il pouvait pas être puceau ! June chassa tout ça de son esprit et partie à sa recherche. Qui furent un peu trop longue à son goût.
Un cri de surprise lorsqu’il saisit sa cheville. « -en faite je vais finir par mourir d’une crise cardiaque à cause de vous. » déclara la jolie brune avant d’ajouter : « -hé ça va oui les compliments ! » elle ne savait pas ce que ça voulait dire en charge, mais la comparaison avec le sanglier parlait d’elle même. Mais elle ouvrit de grands yeux. A son tour. Il aimait jouer à cache cache ou quoi ?! Elle ne se le fit pas dire deux fois et tenta au mieux de se planquer. Hors de question qu’elle se roule dans les feuilles. Elle tenta de maîtriser sa respiration, évita de courir pour ne pas être essoufflée. Mais il lui fallu quoi, cinq six minutes à tout péter pour la trouver. Une main sur le coeur elle leva le visage vers ciel lorsqu’il la trouva et la fit sursauter. Un regard, et elle le suivit, avant d’écouter la leçon les yeux fermés. Elle avait l’impression d’être en danger. Qu’il était partout. Elle n’aimait pas le rythme que son coeur prit. « -okk ok… je vous entends... » souffla June en ouvrant les yeux. Dans son esprit la phrase de Tobias avait finit autrement. S’il était encore capable de la surprendre, alors Lee Jong le pourrait aussi. « -d’accord... » souffla June avec un peu moins d’entrain.
Elle se tortillait les mains entre elle. « -j’ai jamais tenu un flingue de ma vie. » elle s’était sentit obligé de préciser ça. Pour qu’il réalisa bien qu’elle était totalement novice ! Et sûrement hyper nulle. Elle prit l’arme après une petite seconde d’hésitation. Elle ne pensait pas que c’était si lourd. Puis elle rentra son menton dans son cou, en se demandant ce que Tobias faisait. Elle se raidit de plus en plus, à mesure qu’il se collait à elle. Lorsque le coup de feu parti, elle ferma les yeux. Elle se retrouva seule avec l’arme en main. « -ok très bien je veux bien essayer, mais vous me criez pas dessus si je suis nulle, et surtout si vous voulez pas que je tombe amoureuse, arrêter de faire ce que vous venez faire. » c’était de l’humour bien sur. Le contacte du corps de Tobias contre le sien ne lui créait aucune envie. Elle aimait juste bien le faire chier. « -vous pouvez très bien le dire avec des mots aussi. » Un dernier regard et elle se repositionna : « -comme ça ? » demanda t elle. Puis elle tira. Et forcement loupa.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 23 Juin - 20:07
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
« C’est donc cela que ça veut dire : Laissez tomber » en esquissant un sourire espiègle, et replongea dans sa lecture de la matinée. Mais c’était sans compter sur une June enthousiasme à l’idée d’apprendre à se défendre. Il se leva donc du canapé, posa ses lunettes sur le livre et posa son regard sur la jeune femme qui n’était jamais tombée amoureuse « C’est Napoléon III qui a dit un jour : Il ne faut jamais dire jamais » et quitta le chalet, décidant de s’amuser à ses dépens un peu. C’était la raison pour laquelle il lui ordonna de tuer cette biche avec pour seule arme, un couteau. Il finit par en rire doucement « A quoi ça sert de tirer si ce n’est pas pour tuer ? » avait-il répliqué aussitôt avec un aplomb, alors qu’il se redressa sur ses jambes. Après tout, si on utilisait une arme, c’était dans l’unique but de faire du mal, et le plus souvent, de tuer. En tout cas, il avait été formé ainsi. Mais avant de tirer, Tobias voulait lui apprendre à se diriger dans une forêt sans se faire surprendre, et surtout, repérer son ennemi pour éviter d’être surprise par ce dernier. Les deux coups d’essais furent peu fructueux, voire pas du tout. Lors du premier coup d’essai, Tobias attrapa sa cheville sans mal « Ça n’arriverait pas si vous étiez concentrée et attentive » répliqua-t-il avec douceur, comme un véritable enseignant. Un regard pour cette dernière alors qu’il venait de la comparer à un sanglier. Le second essai, Tobias n’eut pas trop de mal à tomber sur elle, la faisant sursauter une nouvelle fois. Il décida de l’emmener avec lui et de lui demander de fermer les yeux pour rester attentive à son environnement « Chaque chose émet un bruit. Il y a des sons habituels comme le vent dans les feuilles ou les sautillements d’un lapin au loin, mais le pas d’un homme, ça ne l’est pas et c’est à ça que vous devez être attentive » et décida de mettre fin à ce premier enseignement.
« Non, c’est vrai ?! » avait rétorqué Tobias en se moquant ouvertement d’elle avec une certaine tendresse. Il ne voulait pas l’offusquer. Ce n’était pas l’objectif. Il se plaça tout contre elle, disposant son corps d’une certaine manière et ils tirèrent une première fois ensemble. La balle atteignit la cible sans mal. C’était donc à son tour. Seule. L’ancien tueur à gage se recula, croisa les bras comme un instructeur le ferait avec son soldat « Je ne vais pas crier » et leva les yeux au ciel devant ce qu’elle ajouta « Il ne vous faut pas grand-chose pour succomber » en se moquant d’elle, une fois encore. Ça permettait à la jeune femme de se détendre un peu. « Je n’aime pas parler » et acquiesça quand elle se positionna. Elle rata sa cible. Il lui fit signe de recommencer, une première fois, une deuxième fois et décida d’intervenir avant la troisième fois « Visez avant de tirer. C’est à ça que sert le petit truc au-dessus du canon » en tentant de simplifier au mieux son explication. Après quelques balles, elle parvint enfin à tirer sur la cible. Tobias récupéra son arme et après un rapide regard pour June, se mit en position, observa les cibles devant lui et ferma les yeux, tira sur chacune d’entre elles avant de rouvrir les paupières, affichant un sourire satisfait « C’est ce qu’on apprenait à faire avec mes camarades des forces spéciales entre deux missions ». Il mit la sécurité sur l’arme « On va manger » et retourna dans le chalet, posa l’arme sur le comptoir de la cuisine et commença à préparer de quoi déjeuner : Pâtes à la bolognaise. Rapide. « Cette arme sera la vôtre au fait ». C’était inutile de lui apprendre à tirer si c’était pour partager une arme pour deux. Et puis il s’était douté que la jeune femme finirait par lui demander d’apprendre à utiliser le 9mm donc il avait prévu deux armes avant de partir de San Diego.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 23 Juin - 21:32
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
June avait ouvert les yeux. Il n’avait pas tord. Mais elle répondit tout de même : « -ça sert à se défendre, à faire diversion aussi non ? Tuer peut être en option non ? » elle n’avait vraiment pas la moindre envie de tuer qui que se soit. Elle ne s’en sentait pas le courage. Elle n’avait pas envie de vivre avec ça sur la conscience. D’ailleurs elle n’était même pas certaine de s’en remettre si ça devait arriver un jour. « -je suis concentrée et attentive ! » avait répliqué June en ouvrant de grands yeux. Pour une fois qu’elle écoutait ce qu’il lui disait ! Elle était seulement pas très douée. Pour le moment. Mais ça allait venir. Peut être qu’il n’était pas plus doué qu’elle quand il avait commencé d’abord ! Sans vraiment savoir pourquoi, elle commença à flipper. Elle n’était pas dans élément ici, il allait falloir qu’elle s’habitue.
Pour le tir, elle n’était pas certaine d’être bien plus douée. Elle osa même avoué qu’elle n’avait jamais eut d’arme en main. Elle fronça un sourcil en le voyant faire de l’humour à son tour. C’était rare, mais elle aimait bien ça. « -enfin sauf si les carabines de la fête foraine ça compte... » avait elle ajouté en haussant les épaules, avant de se tendre comme un arc lorsqu’il se colla à elle. Puis June lui expliqua avec humour qu’il pouvait très bien lui expliquer avec des mots plutôt que de lui montrer ! « -non c’est vrai ? » lâcha June pour l’imiter. Son sourire malicieux s’était effacée lorsqu’elle avait tiré. Et royalement loupé. Un regard presque gêné ou honteux, avant de recommencer. Pas bien mieux.
« -oh ba si vous m’expliquez pas tout aussi ! » ronchonna June non sans sourire. Lorsqu’elle toucha enfin la cible, y’avait pas à dire, elle était bien contente ! « -youhou ! » bon si c’était la réalité, elle serait morte bien plus tôt et très rapidement. Elle lui rendit l’arme et l’observa en reculant quelque peu. Les bras croisées parce qu’elle avait un peu froid, elle ne pu s’empêcher de sourire en le voyant faire. « -pour un peu, on dirait presque vous devenez prétentieux... » d’accord c’était la classe de savoir faire ça. Il ne l’avait jamais vu préparer un cocktail. « -ça me va. » elle commençait à avoir froid aux pieds, et manger n’était pas de refus.
Elle retira sa veste et se lava les mains, avant de venir s’installer en face de lui, de l’autre côté de l’îlot de la cuisine. « -d’accord... » répondit seulement June avec un regard pour l’arme. « -j’espère sincèrement ne pas avoir à l’utiliser. » un regard pour lui avant qu’elle ne leur serve deux verres d’eau. « -je suis désolée pour tout à l’heure. D’ordinaire je me laisse pas chambouler comme ça. Mais… disons que ça fait beaucoup et je n’y étais pas vraiment préparée. » elle avala un peu d’eau avant de se lever et de lui demander où se trouvait les assiettes. En en sortant deux du placard, elle souffla encore sur la pointe des pieds : « -et merci… j’imagine que vous avez pas cette attitude avec tout le monde. » ce qui voulait dire que ça la touchait beaucoup. Alors pour changer de sujet elle demanda : « -vous lisiez quoi au fait tout à l’heure ? Et c’est pas gênant votre vu quand vous tirez ? » question peut être stupide mais bon…
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 23 Juin - 21:56
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Est-ce que tuer pouvait être une option ? Pas pour Tobias. Pas en face de Lee Jong. Tuer était leur unique issue s’ils voulaient reprendre le cours de leur existence, sans se soucier de regarder continuellement au-dessus de leur épaule. Alors il répondit un « Non » qui ne laissait guère de place au débat. Il savait que cette réalité pouvait être effrayante pour June, comme elle avait pu l’être pour lui lorsqu’on l’envoya au front pour la première fois à tout juste dix-neuf ans. Maintenant, il ne restait plus qu’à espérer qu’il serait le seul à se salir les mains lorsque le jour J arriverait… En attendant, il y avait encore du chemin à faire et peu de temps pour, même si elle était concentrée et attentive, comme elle sut si bien lui dire.
A son contact, Tobias tenta de se détendre peu à peu, tentant même de faire un peu d’humour. Il la voyait encore sur la terrasse du chalet, les larmes aux yeux, et il ne voulait pas que cela se reproduise. Alors pour cela, l’ancien tueur à gage décida d’y mettre un peu du sien, et ça lui faisait du bien à lui aussi « Ça ne compte pas » rétorqua-t-il alors qu’il se colla à elle un bref moment pour lui montrer la position à tenir, et se recula ensuite, croisant les mains, attendant qu’elle ne tire. Un petit sourire quand elle lui retourna ses propres paroles, et fit un signe de tête en direction des cibles, comme pour lui demander, implicitement, de tirer. En la voyant tirer à côté à plusieurs reprises, il se décida de préciser qu’elle pouvait aussi viser « Les carabines de fêtes foraines en ont aussi » et se recula à nouveau. Tobias esquissa un léger sourire quand elle toucha enfin sa cible et se rapprocha d’elle pour se saisir de l’arme, tirant les yeux fermés et lorsqu’il les réouvrit, compta une petite anecdote de son passé. Un petit sourire se dessina sur les lèvres du professeur « Presque » et lui proposa de rentrer pour déjeuner.
Tobias passa derrière les fourneaux, tout en prenant le temps de l’informer que cette arme serait dorénavant la sienne. Il releva son regard sur elle « Je l’espère aussi » et il allait tout faire pour que ça ne soit pas le cas. Une sorte de promesse qu’il se faisait à lui-même. Elle n’avait pas à porter ce fardeau. Il la remercia pour le verre d’eau qu’il porta à ses lèvres et lorsqu’il le reposa sur le comptoir, releva son regard sur elle, s’autorisa un petit silence avant de répondre « Vous n’avez pas à vous excusez de lâcher prise parfois » et lui sourit avec douceur comme pour confirmer ses propos. Il remua la sauce tomate dans la petite casserole, tout en lui indiquant où se trouvait la vaisselle, quand il l’entendit parler de son geste à son égard. Son geste resta en suspens et de nouveau, ce bref silence avant qu’il ne réponde « Non ». C’était surtout bien la première fois qu’il serrait une personne dans ses bras qui n’était ni sa petite-amie, ni un membre de sa famille. Et encore… « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee et non. J’ai juste des difficultés pour discerner les lettres de près » et dressa les assiettes, avant de les prendre pour les poser sur la table « Bon appétit » et commença à manger. « Ça vous a aidé tout à l’heure ? » en parlant de son étreinte. Lorsque le déjeuner fut terminé, Tobias débarrassa et fit la vaisselle en silence, comme à son habitude et rétorqua « Je vous propose qu’on aille marcher un peu pour changer d’air ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 23 Juin - 22:28
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
June n’avait pas eut d’enfance avec un père ou un oncle qui l’emmenait en forêt à la chasse ou bien étant un roi de la gâchette. Les armes n’étaient pas quelque chose qui l’attirait, mais apprendre à tirer devenait nécessaire. Obligatoire même. Elle espérait ne pas avoir à se servir de l’arme qu’il venait de lui attribuer, le lui confia aussi au passage. Mais si jamais ils se retrouvaient dans une merde folle, qu’il se retrouvait en danger par sa faute, parce que ça serait forcement de sa faute, et bien elle n’aurait pas le choix. En imaginant Tobias en danger de mort, June se dit qu’elle serait capable de faire. Mais pour cela il fallait qu’elle s’entraîne. Elle avait un bon prof alors elle allait bien réussir à dégommer quelques canettes.
Elle lui sourit avec douceur, baissa les yeux quelques secondes avant de répondre en posant les assiettes : « -disons que ça m’arrive mais jamais devant quelqu’un. Vous êtes peut être le seul à m’avoir vu en pleure. » une petite moue : « -faudrait pas que ça devienne une habitude... » oui ça faisait déjà trop de fois à son goût. Et puis comme elle le lui confia, elle ne voulait pas l’obligé à avoir des gestes tendres à son égard. Pas la peine non plus de devenir un plus gros boulet qu’elle ne l’était déjà. Il lui confirma que ça n’était pas son genre de faire des câlins à tout le monde. Cela la fit sourire toujours avec cette même douceur.
Elle changea de sujet, revenant sur la lecture et les lunettes. « -jamais lu… ça parle de quoi ? » demanda la jeune femme en prenant place pour manger. « -merci, à vous aussi. » répondit June avec politesse avant de commencer à manger après avoir soufflée sur ses pâtes. Elle garda sa fourchette dans la bouche en entendant sa question. Pris le temps d’avaler et répondit sans le regarder : « -oui. » ça avait été surprenant, déstabilisant aussi mais cela lui avait fait du bien. A nouveau elle avait prit conscience qu’il était là pour elle. Malgré leur différent, malgré leur engueulade. Elle prit pleinement conscience que s’il était revenu au près d’elle, c’était pour la protéger et la garder en vie.
Le reste du repas fut silencieux. Elle termina son verre d’eau en le regardant débarrasser la table. Elle le détailla lorsqu’il fit la vaisselle. Sa haute stature, ses épaules larges, ses bras musclés. Elle cligna plusieurs fois des yeux en l’entendant parler. « -oui si vous voulez... » elle remis ses chaussure et sa veste, et sortie avec lui pour une balade digestive ? « -comment vous en êtes vous sortie… la dernière fois... » elle fit un geste en direction de son torse, voulant parlé de sa dernière rencontre avec Lee Jong. Il avait prit trois balles… Elle était curieuse.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Jeu 24 Juin - 11:23
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Tobias releva lentement son regard sur elle. Oui, June avait lâché prise, et cela, devant lui. Et alors ?! Après tout, elle était humaine, et face à toutes ces adversités, c’était légitime qu’elle ait laissé les larmes couler. Il se serait sûrement inquiété si ça n’avait pas été le cas après tout cela. Et d’une certaine manière, ça leur avait permis d’enterrer la hache de guerre. L’homme dur de cette nuit avait laissé place à une autre facette de sa personnalité, plus douce, plus attentive, presque tendre. C’était nouveau pour lui, qui ne se montrait jamais ainsi. Donc il comprenait le ressenti de June en cet instant et esquissa un doux sourire « Il faut un début à tout » et ajouta en penchant légèrement la tête sur le côté « Et alors ? Qu’est-ce que ça peut faire que ça recommence ? C’est humain » puis lui fit un clin d’œil comme pour lui faire comprendre que ça n’allait pas changer son regard sur elle si elle pleurait à nouveau. Peut-être que la fois prochaine, il ne la blottirait pas dans ses bras, car ce n’était pas habituel pour Tobias, mais il serait tout de même présent pour elle. A ce jour, il était le seul sur qui elle pouvait compter. Il apprécia qu’elle ne pose pas davantage de questions sur son manque de tendresse envers ses semblables, lui rendant simplement son sourire.
Puis le sujet changea et ils en vinrent à parler de sa lecture « Cela parle de la ségrégation raciale dans les années ’30 et d’un avocat, commis d’office, qui vient défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche » expliqua Tobias tout en mettant la table et lui souhaita bon appétit. Il brisa le silence ambiant pour lui demander si au moins, il était parvenu à l’apaiser un peu plus tôt, en la prenant dans ses bras et acquiesça doucement à sa réponse, reprenant le repas comme si de rien n’était. Il débarrassa ensuite et fit la vaisselle dans ce même silence qu’il trouvait reposant. Lorsqu’il eut terminé, lui proposa une balade en forêt. Simplement. Il ne répondit pas, enfila ses chaussures et enfila une veste, puis sortirent du chalet ensemble. Ils firent quelques pas avant de froncer les sourcils quand elle désigna son torse. Tobias glissa ses mains dans les poches, marchèrent quelques mètres en silence et se décida à répondre « Nous étions au bord d’une falaise en bord de mer. Il tenait l’arme et j’avais perdu la mienne dans notre affrontement. Il a tiré trois fois et je suis tombé dans la mer à presque vingt mètres plus bas. La chute fut douloureuse… Mais je savais que ça risquait de mal finir. J’avais fait en sorte de l’entrainer jusqu’à cette falaise, et j’avais envisagé l’idée de perdre. Deux de mes contacts attendaient en bas, dans un petit bateau, et ils ont récupéré mon corps dans la mer. Ils m’ont ensuite emmené voir un médecin clandestin et voilà. Lee Jong m’a pensé mort pendant presque deux ans, jusqu’à ce que nos chemins se recroisent sur un contrat. Il aurait pu finir le travail, mais nous avons une espèce de code de conduite entre nous. Pas de contrat. Pas de mort ». Tobias avait fixé tour à tour le sol qu’il foulait et l’horizon, et ce ne fut qu’à la fin de son récit qu’il tourna la tête vers June « Vous avez craignez qu’on ne s’en sorte pas ? ». Après tout, Lee Jong avait bien failli le tuer quelques années auparavant. Qu’est-ce qui pourrait changer aujourd’hui ?