J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Elle pencha la tête exactement comme lui et répondit en souriant : « -je sais vous avez adoré le câlin. » elle se moquait de lui même si elle lui était reconnaissante de faire ces efforts pour elle. June était tout de même assez surprise de cette réaction. Elle l’imaginait plus comme : bon aller c’est c’est finit. Que pleurer ça n’existait pas dans son monde. C’était pour les faible ou les cibles victimes ! Elle l’imaginait mal pleurer, mais peut être qu’elle se trompait. Que derrière la froideur apparente se cachait un homme sensible, capable d’éprouver de émotions. Non, elle était de mauvaise foi là, il avait des émotions. Elle le savait. Parfait ça se voyait.
Elle haussa les sourcils quelques secondes en écoutant le sujet du livre. « -ça a pas l’air super drôle... » répliqua June avant d’ajouter : « -mais sans doute très intéressant. » en même temps si elle réfléchissait quelques minutes, elle le voyait assez mal lire quelque chose d’amusant. Mais passons, chacun ses goûts. La jeune femme resta concise dans sa réponse suivante. Oui le fait qu’il la prenne dans ses bras l’avait aidé. Mais elle n’avait pas l’intention de s’épancher sur le sujet, et elle était certaine que son oui lui suffisait.
Fin de repas silencieux, début de promenade également. Étrangement ces silences entre eux ne la gênait pas. Elle ne se demandait pas ce qui pouvait se passer dans sa tête, s’il la jugeait, s’il en avait marre d’elle. Elle n’avait jamais été au calme dans son esprit de cette façon avec aucun des hommes qui étaient passés dans sa vie. Enfin… Tobias était différent en tout point des hommes qui étaient passés dans sa vie. En fait, c’était pas comparable. June avait posé une question indiscrète. Elle le savait, et elle ne savait pas s’il allait lui répondre ou la planter là et faire demi tour sans rien dire. Il finit par ouvrir la bouche. June remonta le col de sa veste sur son cou tout en l’écoutant, grimaçant lorsqu’il parla de la chute de mètres. Un léger sourire en coin en levant le visage vers Tobias. « -pas vous ? » la réponse à une question par une question. Puis elle réalisa qu’il pouvait assez mal prendre ce qu’elle venait de dire. « -le prenez pas mal ! » elle leva les deux mains entre eux avant de poursuivre : « -j’ai confiance en vous et en vos capacités. Enfin même si je vous ai jamais vu à l’oeuvre. On peut dire ça ? » aller savoir pourquoi d’un coup elle devenait un moulin à paroles. « -je… j’ai jamais vu ce type, vous le décrivez comme dangereux, vraiment dangereux du coup… je le vois un peu comme un méchant à la James Bond, surtout après votre histoire ! » une légère grimace, un petit temps de silence alors qu’elle se tordait les doigts entre eux avant d’ajouter : « -en fait ce qui me fait le plus peur c’est moi. Dans les films ou les romans le type qui fait le garde du corps, il finit toujours par se faire buter à cause de la fille. Si il nous tombe dessus, vous allez vouloir me proteger, vous allez pas avoir les idées claires parce que je serais dans les parages et à cause de moi vous allez vous faire descendre. Et du coup, moi aussi juste après. » c’était pas franchement top comme fin pour un film. « -je vous l’accorde, c’est naze comme fin mais j’ai du mal à imaginer autre chose du genre : moi les cheveux courts vivant en ermite, pas sortie de la forêt depuis trois ans, vous avec une longue barbe et ayant appris à faire le jardin. » un léger rire parce que c’était ridicule.
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Jeu 24 Juin - 15:52
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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« Non, j’avais juste un peu froid et ça m’a réchauffé » tout en relevant un petit regard amusé sur la jeune femme qui se moquait de lui. Il préférait cela aux éclats de voix et paroles blessantes de cette nuit. Il ne doutait pas que ça allait se reproduire dans l’avenir, parce que la cohabitation, ce n’était jamais quelque chose d’aisé. Mais pour le moment, ils faisaient tous les deux des efforts pour rendre cela plus agréable. Ils en vinrent à même parler de littérature et il sourit à June qui y alla de sa critique sur l’ouvrage qu’il était en train de lire « Ça ne l’est pas, mais c’est un classique » et esquissa un sourire lorsqu’elle se rattrapa en évoquant la possibilité que ça soit intéressant malgré tout. La conversation fut brève durant le repas et ils gardèrent le silence jusqu’à leur petite promenade dans la forêt afin de se changer les idées à tous les deux. C’était agréable que June respecte son silence et en fasse de même, qu’elle brisa tout de même pour lui poser une question sur sa rencontre avec Lee Jong.
L’ancien tueur à gage n’allait pas mentir en lui racontant qu’il avait le dessus sur son adversaire. Les cicatrices qu’il portait sur le torse le contredisait de toute manière. Leur rencontre avait été difficile, douloureuse et il en était sortit vivant par miracle. Ce qui n’était sûrement pas pour rassurer June. Lorsqu’il lui demanda si elle craignait de perdre la vie dans cette traque, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui retourne la question. Tobias plissa les yeux et son sourire s’agrandit au fur et à mesure que la jeune femme déblatérait encore et encore. Il parvenait à suivre le fil de ses pensées sans vraiment savoir comment et son histoire de film le fit presque rire alors qu’il se passa la main dans la nuque, et releva ses prunelles sombres sur elle. Il sourit à son rire qui résonna dans la forêt et glissa de nouveau sa main dans sa poche « Vous parlez beaucoup » et ajouta « Alors déjà, c’est une bonne chose que vous ne m’ayez jamais vu à l’œuvre, et puis de toute manière, si ça avait été le cas, vous ne seriez pas là pour en parler » et c’était ce qui aurait dû arriver quatre ans auparavant, jusqu’à ce qu’il décide de lui sauver la vie. Toutefois, Tobias espérait que ce n’était pas déplacer le problème, et qu’elle allait réussir à s’en sortir vivante de toute cette histoire « Ensuite, je n’aurais jamais une longue barbe et je sais déjà jardiner ». Il ne savait pas pourquoi il disait cela. Peut-être pour tenter de détendre la jeune femme « Oh ! Et oui, Lee Jong ressemble à un méchant dans James Bond » avant de rire doucement. C’était bien la première fois qu’il riait autant en si peu de temps. Faut croire que June avait une sacré influence sur lui.
Un petit silence reprit place et Tobias rétorqua avec un peu plus de sérieux « Lee Jong a travaillé pour les services secrets Coréen pendant dix ans, puis il a décidé de devenir un tueur professionnel à temps plein. Le monde entier est son terrain de chasse. Il pratique le Taekwondo et le karaté à haut niveau, il est aussi inventif et sans pitié envers son ennemi. A la différence des méchants de James Bond, il a tout de même des principes et c’est pour cela que je suis encore en vie aujourd’hui ». On pouvait presque entendre une pointe de respect dans sa voix lorsqu’il parlait de cet homme qui voulait les tuer. « Et si je dois mourir, tant pis. Je ferais juste en sorte qu’il y passe avec moi. Mon unique objectif, c'est que vous ayez la vie sauve ».
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Charly
Jeu 24 Juin - 20:49
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June avait hoché la tête. « -je n’ai jamais été une grande lectrice. » pas qu’elle n’aimait pas lire, mais elle n’avait jamais vraiment prit le temps. Elle bossait depuis ses seize ans, occupait plusieurs emploi à la fois Peu de temps de pause, trop fatiguée en rentrant chez elle. C’était certain il lui manquait de la culture générale, elle le savait. En le regardant faire la vaisselle, elle l’envia quelques minutes. La famille qu’il avait, l’enfance rêvé, les études… elle se demanda ensuite ce qui l’avait poussé à devenir tueur à gage. L’argent ? Il ne paraissait pas être quelqu’un de vénale. Enfin, elle ne le connaissait pas tant que ça, et il était capable de gommer certains aspects de sa personnalité… Il lui avait confié prendre contact avec chacune de ses cibles, rentrer dans leur vie afin que ça soit plus facile ensuite. Un caméléon… en quelques sortes. Même si avec elle, ça n’avait pas vraiment collé.
Le sujet abordé durant la balade n’était pas simple. Mais elle voulait savoir. June s’était mise à parler et à parler encore, comme si ça avait besoin de sortir de tout urgence. Elle plissa les yeux, fit une petite grimace et avoua : « -ouais je sais, je m’en suis rendue compte. » presque désolé d’avoir rompu le calme qui les entourait depuis la fin du repas. Un petit mouvement de tête pour dire que oui, ça se tenait ce qu’il venait d’avancer. Mais elle espérait vraiment aussi ne jamais le voir tuer quelqu’un. Pourtant elle était au courant, elle avait bien compris qu’il en avait fait son métier, que ça ne lui faisait presque ni chaud ni froid, mais… un truc en elle ne pouvait se résoudre à vraiment le croire capable de ça. Ce qui était très con. « -ça vous irait pas du tout en plus. » marmonna June au sujet de la barbe. « -oh non il va me donner la nausée... » grimaça la jeune femme avec franchise, notant tout de même que Tobias avait rit. C’était rare. Super rare ! Ça lui allait bien. Elle écouta la suite en ayant glissé elle aussi ses mains dans ses poches, marchant avec lenteur en regardant les feuilles mortes au sol. « -ce qui fait de lui un méchant honorable ? » demanda June en voyant bien qu’il y avait une sorte de lien étrange entre les deux hommes. Elle répondit du tac au tac à ses propos de super garde du corps : « -dites pas de conneries. » elle ne le regarda pas pour autant avant d’ajouter : « -je vais faire quoi moi sans vous après ? Vous y avez pensé à ça ? » elle n’avait pas envie qu’il meurt. Point barre ! C’était bête mais elle n’avait plus que lui finalement. Nulle part où aller, personne dans sa vie, plus de famille. Est ce qu’elle aurait la force de tout reprendre encore une fois à zéro… Elle en doutait. La jolie brune sourit pour elle même. « -enfin allez pas croire que j’ai envie de passer le reste de ma vie avec vous. » et elle était certaine que lui non plus.
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Jeu 24 Juin - 21:24
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias s’était longuement demandé quand est-ce que le sujet de Lee Jong serait abordé. Il venait d’avoir sa réponse. Cette balade en forêt, qui aurait dû être reposante et les embarquer dans un moment de tranquillité, bien loin des adversités de leur situation, devenait un moment de confidence sur ce tueur qui les traquait, mais aussi sur la possibilité de tuer ou d’être tué à l’issue de tout cela. Cela avait permis à Tobias de découvrir une June qui déblatérait à toute vitesse, parlant aussi vite que ses pensées défilaient dans son esprit, et ça l’avait amusé « Et ça vous arrive souvent ? » et décida de répondre à tout ce qu’elle avait pu lui dire en l’espace de quelques secondes, peut-être minutes. Il lui précisa que non, elle ne l’avait jamais vu à l’œuvre et c’était généralement bon signe. Cela signifiait qu’elle faisait toujours partie de ce monde. Sans vraiment savoir le pourquoi du comment, ils en vinrent à parler de barbe trop longue, de cheveux trop courts et de jardinage, ce que le professeur décida de contredire « En effet » avait-il alors répondu en souriant avant de revenir sur Lee Jong. Leur sujet principal. Alors que June avait la nausée, lui, ça l’avait fait rire que de l’imaginer en méchant de James Bond.
Toutefois, Tobias décida de préciser quelques détails qui avaient leurs importances en ce qui concernait Lee Jong. Ils avaient une longue histoire entre eux, et qui remontaient à des biens des années avant qu’il ne tente de le tuer pour de l’argent. C’était pour cela que malgré leur petite affrontement, Tobias le respectait. « Peut-être bien, oui » avait-il répondu, appréciant la formulation de June. Un méchant honorable. Mais peu importe l’adversaire qu’il pourrait avoir face à lui, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour lui sauver la vie afin qu’elle reprenne son quotidien en toute quiétude. Peu importait s’il y passait en chemin. Il n’avait qu’un unique objectif : La protéger elle. Il fronça les sourcils en entendant June le contredire « Vous allez vivre votre vie. Celle que vous avez commencé il y a quatre ans. Vous n’avez pas besoin de moi pour cela » en esquissant un petit sourire. Après tout, c’était lui qui la mettait en danger et qui l’avait mise en danger quatre ans auparavant. Ça ne serait peut-être pas plus mal qu’il disparaisse.
Il observa le sol qu’ils foulaient tous les deux, les feuilles se levant à leurs passages, et cela, jusqu’à ce qu’il tourne la tête vers elle, un sourire en coin « Loin de moi cette idée » et reporta son attention sur le sol de la forêt « On s’entretuerait de toute manière ». La preuve en était qu’ils y étaient presque parvenus quelques heures auparavant. Des voix se firent soudainement entendre au loin, poussant l’assassin à sortir son arme qui ne le quittait pas, et passa devant June, s’avançant à pas de loup dans la forêt, jusqu’à ce qu’il ne se décide à rentrer son 9mm dans son holster « Des promeneurs… » et regarda June, avant de se souvenir que sa photo était apparue sur toutes les chaines d’infos nationales. Ils avançaient directement dans leur direction et il devait réfléchir rapidement. Six mètres… cinq mètres… quatre mètres… Tobias saisit sa main et l’attira à lui, la gardant dos au promeneur. Trois mètres… deux mètres… et après avoir échangé un regard avec elle où on pouvait y lire toute l’hésitation qu’il pouvait éprouver, déposa ses lèvres sur les siennes, et mit fin au baiser lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, la gardant dans ses bras et souriant, mal à l’aise, au petit groupe « Ne vous dérangez pas pour nous jeune homme, on cherche des champignons » « Vous en trouverez en continuant par là. Vous pourriez même croiser une ou deux biches » « On vous remercie bien mon garçon » et Tobias s’assura qu’ils se soient éloignés assez longtemps avant de se reculer de June « Je suis sincèrement désolé. J’ai dû réfléchir rapidement. Il faut que vous appeliez le responsable de cet avis de recherche » rétorqua-t-il avec un certain agacement dans la voix, mal à l'aise de l'avoir embrassé, et tourna les talons pour retourner au chalet.
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Jeu 24 Juin - 21:55
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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C’était quoi cette question ? « -heu… non... » répondit June en cherchant dans sa mémoire. Non, ça n’était pas son genre. Sauf si elle était vraiment stressée et qu’elle ne contrôlait plus rien. C’était le cas actuellement. Sa vie ne lui appartenait plus. Tout était incertain. D’ailleurs elle en fit part à Tobias. Qu’est ce qu’elle allait devenir si il se faisait tuer ?! C’était quoi la suite ?! « -quoi ? Impossible et vous le savez. Si votre pote se fait descendre, et que vous aussi vous y passez, l’autre fils de… » elle n’avait même pas envie de dire la suite. « -vous êtes pas que deux vous m’avez dit ! Il enverra quelqu’un d’autre finir le boulot et vous serez mort pour rien. En enfer, oui parce que c’est là qu’on va aller hein, vous allez encore être capable de me crier dessus parce que je me suis fais descendre et que votre sacrifice n’aura servit à rien. » elle se pinça les lèvres avant de plisser les yeux. « -j’ai recommencé… ouais... » une petite moue du bout des lèvres. Qu’est ce qui lui prenait ?! Elle balança ensuite qu’il ne fallait pas qu’il se fasse de fausse idée et qu’elle ne souhaitait pas vivre le reste de sa vie avec lui. « -oui je suis d’accord et ça serait sûrement à cause de vous. » avait elle répliqué du tac au tac encore une fois en le pointant du doigt.
June se figea sur place. C’était quoi ça ?! Un regard paniqué pour Tobias, avant de le suivre en priant pour qu’elle soit le plus silencieuse du monde et non le sanglier de tout à l’heure ! La peur la fit se rapprocher de lui. Un soupire de soulagement. C’était seulement des mecs qui se baladait. Elle pensait pourtant que cette forêt allait avec le chalet. Mais pas le temps d’y penser plus, elle se retrouva en face de lui, ne comprenant rien à ce qui se passait. Il pu le lire dans ses yeux et elle comprit en voyant le regard de Tobias passer sur ses lèvres : « -n’y pensez même... » mais il l’embrassa et elle agrippa la veste de son protecteur plus pour se protéger de lui que pour le retenir. Le rouge aux joues, elle resta pourtant blottit contre lui, son visage dans son cou lorsqu’il parla aux étrangers. Elle venait de comprendre. Lorsqu’il se détacha enfin d’elle, la jeune femme répondit : « -vous auriez aussi pu me pousser dans les fougères ! » ça leur aurait évité cet échange des plus étranges. Qui n’était même pas un baiser d’ailleurs. Leurs lèvres s’étaient simplement touché. Elle n’avait pas bougé à cause de la surprise, lui sans doute à cause du dégoût.
Elle se pinça les lèvres entre elle ne le voyant s’éloigner. « -m’attendez pas surtout ! » marmonna June pour elle même avant de presser le pas. Elle était à bout de souffle en arrivant au chalet. Elle avait également trop chaud d’avoir marché si vite, alors elle quitta rapidement sa veste et ses chaussures. June se figea de nouveau en regardant le téléphone qu’il lui tendit. Son regard passa du petit appareil à Tobias. Elle savait ce qu’elle devait dire… En soupirant elle saisit le téléphone et composa le numéro de Stan qu’elle connaissait par coeur. « -allo Stan… c’est quoi ce délire à la télé ? … non mais je vais bien ! Je sais j’aurais dû t’en parler mais… ça fait quelques temps déjà que je vois quelqu’un et il m’a fait la surprise de m’emmener en voyage…. La Thaïlande. C’est magnifique. Ouais… Non… Il faut que… laisse moi parler ! Dégage moi cet avis de recherche ! J’aimerais passer des vacances tranquille ! Merci ! » elle s’était énervée à la fin de la conversation avant de raccrocher et de tendre rageusement de téléphone à Tobias. « -voilà. »
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Jeu 24 Juin - 22:24
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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June avait beau dire que déblatérer de la sorte n’était pas habituel, elle venait tout de même de le faire seulement quelques minutes après avoir démenti. Le tueur à gage n’eut pas besoin de le souligner, qu’elle le fit d’elle-même « J’ai vu ça » avait-il rétorqué, non sans un petit sourire en coin avant de répondre avec davantage de sérieux « N’ayez aucune crainte. Comme lors de ma dernière rencontre avec Lee Jong, j’ai envisagé le pire des scénarios. Si je meurs, ainsi que Lee Jong, McPherson disparaître à son tour. N’ayez aucune crainte là-dessus ». Sa précédente rencontre avec le coréen l’avait rendu davantage prévoyant, et il avait envisagé tous les scénarios possible, à l’exception de la mort de June. Et Tobias avait dans l’idée que s’il venait à disparaître, lui aussi, ça ne serait qu’un mal pour un bien. La jeune femme finirait par reprendre le cours de sa vie, comme elle l’avait durant quatre ans, pensant à lui de temps à autre, lui tirant peut-être un sourire, une sensation de nostalgie, et elle arpenterait le ponton jusqu’à la mer en pensant à lui, et cela, jusqu’à ce que ses pensées ne dévient sur quelque chose de plus important, de plus concret que son simple souvenir. De toute manière, ils finiraient par s’entretuer s’ils devaient passer toute une vie ensemble. June confirma et ça l’amusa « J’ai souvenir que c’est vous qui m’avez sorti de mes gongs la nuit dernière » en lui demandant de la tuer.
Leur conversation fut interrompue par des bavardages au loin, et des bruits de pas. Tobias s’approcha donc de quelques pas, pour finalement se rendre compte que ce n’était que des randonneurs, cherchant un coin aux champignons. Mais vu de la situation, et du visage de June qui défilait sur toutes les chaines d’informations, le tueur à gage n’eut d’autres choix que d’improviser, déposant ses lèvres sur les siennes malgré la réticence de la jeune femme. Il ne l’embrassa pas, déposant seulement ses lèvres sur les siennes, avant de la blottir tout contre lui. C’était assez étrange comme sensation. Deux fois en une seule journée. Il détourna l’attention des passants, et se recula lorsqu’ils furent assez éloignés, s’excusant avant de lui demander d’appeler l’abruti qui était responsable de tout cela « Ça n’aurait pas du tout paru étrange, vous avez raison » tout en levant les yeux au ciel et tourna les talons. Il fit un signe de main « Dépêchez-vous » et rentrèrent au chalet. A peine furent-ils rentrés que Tobias se dirigea jusqu’à sa chambre pour récupérer le portable prépayé qu’il tendit à la jeune femme « Il faut qu’on se débarrasse de cet avis de recherche » et posa ses fesses contre le dossier du canapé, croisant les bras et patienta, écoutant attentivement l’échange avec le dénommé Stan. Il récupéra le téléphone lorsque ce fut fini « Merci » et s’éloigna pour ranger le portable. En revenant dans le salon, silencieux, il alluma le feu de bois pour réchauffer la maison, éteignit quelques lumières, alluma la chaine hi-fi pour un fond de blues et s’installa dans le canapé, reprenant ses lunettes et son livre. Toutefois, avant de plonger son nez dans son roman, il leva la tête vers June « Vous devriez essayer. Prenez un livre et venez vous installer à côté de moi. Vous avez le temps » et plongea le nez dans sa lecture, non sans jeter quelques coups d’œil à June. Il finit par poser le bouquin sur ses genoux un bref moment « Encore désolé pour… on ne peut pas appeler ça un baiser, mais pour le contact de mes lèvres sur les vôtres. C’était déplacé, je n’aurais pas dû » et osa croiser le regard de la jeune femme « Et j’embrasse mieux que ça » avant de rire, mal à l’aise « Je ne sais pas pourquoi je vous ai dit ça. Je vais reprendre ma lecture maintenant » et replongea le nez dans son bouquin.
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Charly
Ven 25 Juin - 12:43
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -et les séances de psy vous y avez pensé aussi ? » avait répliqué June un peu trop sèchement. Elle n’avait pas envie d’envisager de pareil scénario. Reprendre sa vie normalement après qu’il soit mort, par sa faute… Elle ne savait pas vraiment dire ce qu’il était pour elle, ni si elle tenait à lui, mais envisager la possibilité de le voir mourir, c’était pour le moment au dessus de ses forces. Comment pourrait vivre avec ça après ? C’était impossible. « -excusez moi, Daniela à tendance à refaire surface quand je suis trop stressée ou angoissée... » un pincement de lèvre après avoir dit ça. Elle avait peur, mais ça n’était pas une raison de s’en prendre à lui. Alors elle préféra bien lui faire comprendre que vivre le reste de sa vie avec lui, n’était pas non plus une option. « -ah bon ? » minauda la jeune femme comme si elle ne se souvenait pas.
La suite fut étrange et très inconfortable. Sans doute autant pour lui que pour elle. A cause de promeneurs elle se retrouva collée à Tobias, et surtout ses lèvres sur les siennes ! Mal à l’aise, elle prit l’option je dis tout de suite quelques choses plutôt que de laisser s’installer la gêne. « -non mais vous auriez certainement moins grimacé ! » avait elle répliqué alors qu’il levait les yeux au ciel. C’était bien la première fois qu’un homme lui faisait un coup pareil. Comme si c’était la pire chose au monde que de l’embrasser ! D’accord elle n’était peut être pas la plus belle femme de la terre, mais y’avait quand même bien pire aussi ! Elle grimaça derrière son dos lorsqu’il lui demanda de presser le pas.
La conversation avec Stan fut brève. Il avait plutôt intérêt à faire ce qu’il fallait ! June avait tendu le portable à Tobias. « -je vais me changer. » claqua t elle en prenant la direction de sa chambre. Le bas de son jean était mouillé et elle avait froid. De plus quelques minutes toute seule n’était pas de refus. Elle enfila un jogging et son sweet à capuche qu’elle adorait, et finit par revenir dans le salon. Le feu de bois, la musique douce, l’ambiance était d’un coup bien plus chaleureuse et cela la fit sourire. Elle vint s’installer devant la cheminée, assise au sol, les genoux sous le menton. Elle ne tournait cependant pas le dos à son protecteur, parce que ça aurait été impoli. Et peut être aussi lui faire croire que ce qui venait de se passer l’impactait. La jeune femme tourna la tête quand il lui adressa la parole avant de lui sourire « -alors j’ai déjà essayé, j’ai même réussit parfois, et je suis bien là... » non elle n’avait pas vraiment envie d’être assise à côté de lui. Le feu de bois l’attirait bien plus.
Le regard perdu dans les flammes, elle se berça lentement en écoutant la musique. Un moment plus tard, elle tourna à nouveau la tête pour écouter Tobias. Il semblait encore plus mal à l’aise qu’elle vis à vis de ça. « -on est d’accord, c’était pas un baiser. » s’amusa June avant d’ajouter : « -ce qui était déplacé c’était votre légère grimace juste avant. » ba quoi autant être honnête. Un joli rire : « -j’espère pour vous ! » puis elle sourit pendant quelques secondes en le regardant, avant de fixer à nouveau les flammes. « -elle date de quand votre dernière conquête ? » finit elle par demander sans le regarder.
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Manhattan Redlish
Ven 25 Juin - 15:36
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias était resté interdit devant sa réponse tout en la regardant fixement, ne comprenant pas réellement sa réaction. Il n’était rien pour elle, à l’exception d’un tueur à gage qui se rachetait soudainement une conscience en la protégeant de l’un de ses semblables. Il souffla un « Pas de souci » quand June s’excusa et il décida de la taquiner un peu pour éviter d’ébranleur leur bonne entente du moment. Une bonne entente qui fut tout de même perturbé par l’arrivée de promeneur, poussant ainsi Tobias à déposer ses lèvres sur celles de la jeune femme, sans même l’embrasser réellement. Cette dernière aurait préféré être poussée dans les fougères, et lui trouvait cela trop brutale. Toutefois, elle n’avait sans doute pas tort. Il aurait éprouvé moins de gêne « Ce n’est pas contre vous, c’est juste que… vous savez quoi ?! Laissez-tomber » et tourna des talons, se hâtant pour rentrer au chalet. Lorsqu’ils furent arrivés, le professeur décida qu’il était temps d’appeler le dénommé Stan afin de faire retirer cet avis de recherche. La situation était déjà bien assez compliquée comme cela. Lorsqu’elle eut raccroché, ils se rendirent chacun dans leur chambre, mais lui seul en sortit.
Tobias alluma la cheminée, mit du blues en fond sonore, éteignit la grande majorité des lumières de la pièce et prit place dans le canapé pour poursuivre la lecture entamée un peu plus tôt dans la journée. Il releva brièvement la tête quand elle le rejoignit, préférant la compagnie du feu à la sienne, même s’il lui soumit l’idée de venir lire à ses côtés « Bien » avait-il alors répondu avant de remettre le nez dans son livre. Brièvement. Oui, car le tueur à gage décida de s’excuser une nouvelle fois concernant le baiser « Je suis désolé aussi pour cela. Mais je ne grimaçais pas parce que l’idée de vous embrasser me rebute, ce n’est pas le cas, mais parce que ce n’était pas vraiment le moment et puis je suis et vous êtes vous ». Bon, il n’était pas sûr que cela lui permette d’y voir plus clair. Lui-même doutait de la clarté de ses explications. C’était juste qu’il la percevait comme la femme qu’il devait protéger et qu’elle devait sûrement le percevoir comme l’homme qui la protégeait. Rien de plus. Rien de moins. Toutefois, sans vraiment savoir pourquoi, il décida de préciser qu’il embrassait mieux que cela, avant de rire, gêné, en même temps que June, avant de commenter sa révélation, pour lui-même, avant tout. Il échangea un regard avec June comme pour confirmer ce qu’elle venait de dire et replongea son nez dans la lecture, comme pour masquer son malaise d’adolescent.
C’était sans compter sur June qui lui demanda de quand dater sa dernière conquête. Tobias releva la tête et posa le livre ouvert contre son torse, la regardant fixement avant de répondre « Deux ans… plus ou moins » et ajouta « Pourquoi ça ? » avant de plisser les yeux, comme si ça allait lui permettre de lire dans l’esprit de June « Vous pensez que je ne sais plus embrasser ? Ou que je suis en manque, d’où le semblant de baiser ? » et se mit à sourire tout en secouant la tête, et se reconcentra sur son livre, en vain, le reposant de nouveau contre lui « Et vous ? » avant de se justifier « C’est vous qui avez lancé le sujet ».
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Charly
Ven 25 Juin - 16:18
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : TAG
Laisser tomber. Ça devenait une habitude entre eux ou quoi ?! Elle ne pouvait pas le lui reprocher, parce qu’elle avait elle aussi tendance à faire ça quand elle n’avait pas la moindre envie d’aborder un sujet ou de se justifier. Enfin, c’était sans doute plus sympa à entendre que : vous me donnez la nausée ou un truc du genre. Clairement, June l’aurait mal pris, même si elle comprenait parfaitement qu’il ne soit pas attiré par elle. Le sujet du baiser revint sur le tapis lorsqu’il lui présenta des excuses une fois au calme dans le salon. Devant ses explications suivante, elle ne pu que plisser les yeux. Ça voulait dire quoi ça ? Que ça le gênerait pas de l’embrasser mais que c’était pas le moment idéal pour ça ? Elle ouvrit la bouche pour demander des précisions, mais finalement préféra se taire. Oui, il était lui, et elle était elle.
Il la fit rire en trouvant utile de préciser que d’ordinaire il embrassait mieux que ça. Ça n’était pas à proprement dit un baiser, donc ça ne comptait pas. Et puis qu’est ce que ça pouvait lui faire. Quoi que il était peut être célibataire à cause de ça ! Elle sourit pour elle même à cette idée débile. La jeune femme le laissa reprendre sa lecture, reportant son regard sur le feu, laissant peu à peu la musique l’apaiser. Sans savoir pourquoi, elle reprit la parole au bout d’un moment. Lorsqu’il ouvrit la bouche, elle posa ses bras derrière elle, allongeant ses jambes. Pourquoi cette question ?! Heu… Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il interpréta tout de travers. Elle leva des sourcils étonnée et amusée à la fois. Mais il venait de replonger dans sa lecture, alors elle se tue.
Elle était en train de se lever lorsqu’il lui retourna la question. Glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, son autre main dans la poche de son sweet, elle leva les yeux quelques secondes comme si elle réfléchissait. « -vraie relation… je dirais un peu plus d’un an. » une petite grimace du bout des lèvres, comme si elle n’était pas sur. « -je tiens à préciser que je n’ai jamais pensé que vous étiez en manque et que vous avez posé vos lèvres sur les miennes uniquement pour un peu de chaleur humaine. » elle avait mis ses mots entre guillemets avec ses doigts, parfaitement sincère dans ses propos. Elle s’approcha du piano, n’osant pas s’installer devant. « -j’imagine que ça ne doit pas être évident de trouver quelqu’un avec votre… secret. » oui, elle préféra appelé ça ainsi. « -est ce que je peux ? » demanda enfin June en montrant le piano. Ça la démangeait depuis la veille. « -enfin, je vous ennui déjà avec mes blabla… »
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Manhattan Redlish
Ven 25 Juin - 20:44
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Généralement, on ne lui posait pas de questions sur sa vie personnelle, pas même sa famille. En fait, on ne lui posait pas de questions sur sa vie en général. Peut-être parce qu’il était un taciturne dans l’âme, s’exprimant peu sur ce qu’il souhaitait ou éprouvait. Il n’en savait trop rien. Ce dont il était sûr, c’était que June était sûrement la première à se montrer curieuse et à s’intéresser à lui, que cela soit son passé, sa famille, la raison de son engagement dans l’armée, ou bien de quand datait sa dernière conquête. C’était nouveau pour lui. Et rien n’obligeait la jeune femme à vouloir le connaître davantage. Elle aurait pu très bien s’enfermer dans sa chambre, telle une princesse prit au piège dans sa tour d’ivoire, attendant qu’on vienne la délivrer. Mais non. June passait du temps avec lui et semblait même appréciait cela, au point de lui poser des questions personnelles. C’état la raison pour laquelle, Tobias était toujours surpris par ses questions. Cela ne l’empêchait pas de répondre pour autant. Au contraire, c’était plaisant ce genre de conversation. Il lui retourna donc la question et acquiesça « Pourquoi cela n’a pas duré ? » avant de se rendre compte que sa question pouvait paraître déplacée « Rien ne vous oblige à répondre » et à peine redressa-t-il son roman pour poursuivre sa lecture que June décida de préciser un point.
Même si elle n’aimait pas cela, Tobias la regarda au-dessus de ses lunettes et esquissa un sourire « Tant mieux alors » et reposa ses yeux sur les lignes du livre, mais que brièvement alors qu’il voyait la jeune tourner autour du piano. Il aurait pu lui dire qu’elle pouvait y jouer, mais il voulait attendre, la laissant poursuivre leur petit conversation. Son bouquin blottit contre son torse, il releva son regard sur elle tout en acquiesçant « Difficile de caser « tueur à gage » dans une conversation, vous ne trouvez pas ? ». Mais c’était qu’il faisait de l’ironie ! « Et puis il est assez difficile de trouver une femme qui accepte et respecte mon goût pour le silence sans que cela devienne pesant pour elle ». Il laissa son regard glisser sur le piano et sourit « Bien sûr » et son sourire s’agrandit « Non, nos conversations sont agréables » et donna un léger coup de menton à l’encontre du piano « Allez-y ». Tobias se pencha pour récupérer la télécommande de la chaine hi-fi qu’il éteignit pour n’écouter que la musique de June, et se replongea dans sa lecture.
En fait, le quarantenaire ne resta pas bien longtemps plongé dans sa lecture. Dès qu’il entendit June jouer, il avait alors déposé son livre sur le rebord de la table basse, ainsi que ses lunettes, l’observant en train de jouer et profita du moment. C’était agréable. Il la laissa terminer, son regard rivé sur elle et n’applaudit pas pour ne pas la mettre mal à l’aise, préférant l’interroger « Où avez-vous appris à jouer du piano ? » et croisa les jambes élégamment « Vous auriez sûrement préféré être sur le devant de la scène, plutôt que dans les coulisses à aider un autre à faire le métier dont vous avez toujours rêvé ? ». Après tout, on ne choisissait pas de devenir agent de star sans avoir un goût prononcé pour ce milieu. Il se rendit compte alors que c’était sûrement de sa faute si elle n’avait pas pu concrétiser son rêve, et se promis donc de lui permettre de réaliser son rêve lorsque tout cela serait terminé. De faire en sorte qu’elle puisse vivre librement, sans cette épée de Damoclès perpétuellement au-dessus de la tête.