J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -oh heu… et bien... » commença June un peu surprise qu’il ne replonge pas directement dans son livre. « -je crois que je n’étais pas vraiment prête. » elle avait déjà vécu avec d’autres hommes, et ça s’était toujours mal terminé. « -et puis c’était le premier sérieux de ma nouvelle vie et… je crois que j’ai eu peur qu’un jour il ne découvre la vérité. C’est pas évident de construire quelque chose qui repose sur des mensonges et des non dits. » elle avait dit ça en se caressant les mains l’une avec l’autre, regardant ailleurs. Et puis elle réalisa que Tobias devait très bien savoir de quoi elle parlait, à l’instant où elle le regarda. D'où la question suivante. Il y avait tout de même une différence entre je suis déjà morte une fois, à la base je m’appelle pas comme ça, et je tue des gens pour de l’argent.
« -si… mais j’imagine que vous n’en avez jamais mis aucune dans le confidence. » sauf pour les voir partir en courant. Un sourire et elle répondit : « -toutes les femmes ne sont pas des bavardes, et à force on s’habitue. » c’était la vérité, peu à peu, même s’ils ne cohabitaient pas depuis des semaines ou des mois, June commençait à trouver des moments de silence agréable. Mais pour d’autres femmes, cela voulait peut être rimé avec des : à quoi pense t il ? A moi ? A une autre ? Pourquoi est ce qu’il ne dit rien ? Est ce que j’ai fais quelqu’un chose qu’il ne fallait pas ? Les femmes et les hommes étaient très différents, et vivre ensemble était compliqué de base de toutes façons. « -et vous, pourquoi ça n’a pas duré ? » demanda la jeune femme avant de demander si elle pouvait utiliser le piano. Elle sourit en penchant légèrement la tête, à nouveau étonné d’une telle réponse. Elle baissa les yeux, préférant ne rien répondre et s’installer au piano.
June caressa les touches avec amour sans oser encore jouer. Et puis elle commença enfin. Sous ses doigts prenait vie une mélodie de Yann Tiersen, Porz Goret. Musique qu’elle adorait jouer, la trouvant douce et reposante. Bien sur elle aimait aussi les morceaux qui avaient du peps mais ça n’était pas le moment. Tobias lisait non loin, et elle avait envie de prolonger cette espèce de moment de quiétude. Elle se laissa emporter par le morceau, vibrant sous cette musique qu’elle aimait. Dans sa bulle, elle ne s’était pas rendu compte que son protecteur avait stoppé sa lecture et ne la quittait pas des yeux. Avec lenteur et une extrême douceur elle retira ses doigts avant de regarder Tobias. Le livre et les lunettes étaient sur la table basse. « -je... » elle s’apprêtait à lui dire qu’elle était désolée si elle l’avait dérangé de nouveau, mais il la surpris encore avec une question.
« -pendant mes heures de retenue. » répondit la jeune femme en souriant. « -j’ai commencé toute seule, et puis un jour mon prof de musique m’a entendu jouer. Il trouvait que j’avais doué et m’a proposé quelques heures de cours par ci par là. Enfin quand je pouvais. » un haussement d’épaules. « -c’est peut être un de mes seuls bons souvenirs du lycée. » Elle n’avait pas bougé de sa place, restant près du piano comme s’il l’aidait à se sentir mieux. « -j’ai recommencé à jouer depuis deux ans. » ce que Tobias ajouta lui fit baisser les yeux quelques secondes. « -j’aurai aimé… mais avec ma vie d’avant, pas la peine d’être devin pour savoir que ça n’aurait pas marché. Alors… pouvoir accompagné ces artistes, c’était déjà beaucoup. » puis elle fronça les sourcils : « -comment vous savez que c’était mon rêve ? On en a jamais parlé si mes souvenirs sont bons... » elle se leva enfin et déclara en levant un doigt : « -je vais faire chauffer de l’eau, je reviens. » un petit thé n’était pas refus, et s’accordait très bien avec le feu de cheminée. Une fois de retour, elle relança en prenant place à côté de lui cette fois ci : « -alors ? »
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Sam 26 Juin - 11:09
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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June semblait surprise par sa question. Apparemment, ce petit jeu de la confidence n’était pas habituel chez elle non plus. Ou peut-être était-ce le fait que ça soit lui, à son tour, qui se montre curieux à son égard. Mais il avait envie de savoir, d’en apprendre plus sur elle. Après tout, ils n’avaient que ça à faire en attendant que Lee Jong ne se montre, et ça lui plaisait que d’échanger ainsi avec June. Un petit sourire, un haussement de sourcil bref comme pour confirmer ce qu’elle venait de dire et répondit un « Non, ce n’est pas évident ». Il était bien placé pour le savoir et ce fut sûrement pour cela que la jeune femme lui retourna implicitement la question. Ils étaient tous les deux dans le même bain. Il était tout aussi difficile de caser un changement d’identité à la suite d’un contrat sur sa tête, que de dire que son autre emploi a été tueur à gage. « Vous êtes la seule » avant de préciser que, de toute manière, il n’était pas facile à vivre. Rien que ses silences avaient souvent posé problème « Vous vous êtes habituée. Ce n’est pas le cas de toutes les femmes ». Même sa famille le lui reprochait d’être un taciturne.
« Hum… Qui ça ? Ah ! » Comme si une lumière s’était allumée dans son esprit « Vous avez parlé de conquête, elle n’est restée qu’une nuit. La dernière vraie relation que j’ai eu date de plus de dix ans et elle m’a quitté parce qu’elle pensait que j’avais une aventure. Alors qu’en réalité, je ne faisais que mon métier ». Une relation qui n’avait pas duré plus de deux ans. Il avait tenté de démentir, puis il s’était dit qu’elle ne serait jamais heureuse, toujours à douter, alors il avait acquiescé et l’avait laissé partir. Son regard se posa tour à tour sur le piano et sur June, esquissa un sourire et l’autorisa à jouer. Ils aimaient leurs conversations, mais il avait aussi envie de l’entendre jouer. Il avait alors repris sa lecture que brièvement, se laissant bercer par les notes de la jeune femme, au point d’en déposer livre et lunettes sur le rebord de la table basse, juste pour l’écouter. Elle commença juste un mot qu’il lui posa une question sur comment elle avait appris à jouer. Après tout, il doutait bien que les cours de piano ne faisait pas parti de son quotidien. Ses jambes croisées, son bras posé de tout son long sur le dossier du canapé il l’écouta et sourit presque avec tendresse « Le lycée n’a jamais été un bon souvenir pour quiconque… En tout cas, vous avez eu un très bon professeur » sous-entendant qu’elle jouait bien. Un hochement de tête alors qu’elle poursuivit, sans mot dire avant de froncer les sourcils, ne comprenant pas immédiatement sa question, mais n’eut le temps de répondre quoique ce soit qu’il la vit s’éloigner. Il la suivit du regard lorsqu’elle revint, étonné qu’elle prenne place à ses côtés et bougea légèrement pour lui faire face, posant sa tête contre son poing alors que son coude s’appuyait contre le dossier du canapé « Vous jouez et le seul métier que vous avez choisi dans votre nouvelle vie, c’est de côtoyer les stars de la musique. Il ne faut pas être devin pour se dire que vous les enviez, mais que vous êtes tenus à rester tapi dans l’ombre tant que tout cela ne sera pas réglé… Donc je vous promets qu’un jour, vous allez pouvoir monter sur scène à la vue de tous » avait-il conclu avec une certaine douceur, continuant de la regarder sans rien ajouter.
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Charly
Sam 26 Juin - 14:30
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Elle avait sourit un peu plus. « -oui, enfin moi ça n’a rien avoir. » et puis techniquement ça n’était pas un semblant de relation de couple qu’ils devaient partager. Simplement quelques jours ou semaines avant qu’ils ne soient fixé sur leur sort. De plus s’il n’avait pas été mandaté pour la liquider, elle n’en n’aurait jamais rien su. En fait, ils ne se seraient probablement jamais croisé ou parlé. A l’époque, ils n’évoluaient pas du tout dans le même monde. Maintenant c’était un peu différent. « -je me suis habituée parce que c’est évident qu’avec la relation que nous avons, nous sommes forcement confronté à des silences. Dans une relation de couple, je peux comprendre que ça soit autrement. » elle était un peu désolée pour lui. Compliqué d’être soit même face aux regards ou au jugement des gens. « -et puis je suis pas comme toutes les autres femmes... » crana June avec un sourire en coin, plus pour la blague qu’autre chose.
Bon d’accord, elle resta stoïque avec des yeux étonnés lorsqu’il évoqua le dix années plus tôt. « -je suis désolée pour vous, qu’elle soit parti. Pas que ça face dix ans… Et presque deux sans… » elle grimaça en se rendant compte qu’elle allait s’enfoncer alors elle ajouta : « -je vais me taire. » elle préféra se mettre à jouer. Ce fut un pur moment de plaisir pour June. La musique avait toujours été quelque chose d’important, et pouvoir jouer un peu de piano lui faisait clairement du bien. Elle fut tout de même surprise de voir Tobias qui la fixait. « -ouais, il était super. » répondit la jolie brune avec une pointe de nostalgie et de tendresse dans la voix. « -je précise que j’étais pas amoureuse de lui. Vous faites pas de fausses idées. » un petit rire en se levant et lui demandant d’où il sortait qu’elle voulait devenir artiste. Mais avant elle alla mettre de l’eau à chauffer.
June s’était installée exactement de la même façon que lui, prenant garde à ne pas mettre les pieds sur le canapé. Elle lui adressa un sourire et un hochement de tête. « -bonne déduction... » avant de baisser les yeux et ajouta : « -ne faites pas de promesses, vous ne savez pas si vous pourrez la tenir. » elle se leva à nouveau pour éviter ce bout de la conversation et pour aller faire du thé. « -un peu de thé ? » demanda la jeune femme en s’éloignant déjà. Elle savait que ça serait oui de toute façon. La jolie brune prit son temps pour préparer les tasses, laissant un peu redescendre la conversation.
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Sam 26 Juin - 15:05
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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« En effet. Vous ne l’auriez jamais su si je n’avais pas tenté de vous tuer » et c’était une certitude. En fait, s’il n’avait pas été embauché pour l’exécuter, il ne l’aurait jamais croisé, ou peut-être bien que si, mais sans jamais y prêter attention. Elle aurait un visage comme un autre dans la foule. Rien de plus. Mais voilà, McPherson l’avait engagé pour la tuer, et il avait décidé de ne pas exécuter le contrat, et c’était ainsi qu’ils se retrouvaient à parler de leurs vies respectives dans cet atmosphère feutrée qu’offrait ce chalet et la cheminée allumée, leur faisant presque oublier qu’ils étaient là pour fuir Lee Jong. « C’est la raison pour laquelle je reste célibataire ». Tobias aimait sûrement davantage le calme que la vie de couple, surtout avec la vie qu’il avait menée jusqu’alors. Le silence avait été une denrée rare durant une bonne partie de sa vie, c’était pour cela qu’elle lui importait tant aujourd’hui. Il se mit tout de même à sourire quand June se vanta d’être une femme pas comme les autres.
Sans vraiment savoir comment ils en étaient arrivés là, le tueur à gage se confia sur sa dernière relation de couple, tout en restant évasif. Depuis, il cumulait les conquêtes de temps à autre, sans la moindre attache. Son regard rivé sur elle, Tobias se mit à sourire d’amusement devant ce qu’elle sous-entendait et se gratta le sourcil du pouce, presque gêné lui aussi « On va dire qu’on devient méfiant dans mon monde. Quand on rencontre une femme, on se demande si elle ne va pas vous tuer telle une veuve noire, ou si elle ne deviendra pas votre prochaine cible. Même si je ne tue plus, je sais aussi que je peux devenir une cible à mon tour. Donc je restreins les contacts humains ». Tobias n’était pas certain qu’elle comprenne bien l’envers du décor, mais il était devenu presque paranoïaque avec le temps, et cette méfiance avec les femmes était survenue lorsqu’il avait appris que Lee Jong avait engagé une professionnelle du sexe pour tuer une de ses cibles. Ça refroidissait. Le sujet fut clos alors que June décida de jouer au piano. Un moment que savoura Tobias en raison d’un goût prononcé pour cet instrument, les poussant à parler musique et comment elle en était venue à jouer « Je ne me fais aucune idée, j’écoute. On peut très bien éprouver de l’affection sans pour autant vouloir plus ». Il la laissa s’éloigner pour chauffer l’eau de son thé, patientant qu’elle revienne pour lui donner sa réponse. Un hochement de tête comme pour la remercier du compliment. Il avait passé tellement de temps à observer les gens, que cela n’avait pas été bien compliqué que de deviner le rêve de June. Il espérait seulement pouvoir lui permettre de le réaliser. Il ne bougea pas, continuant de l’observer en silence, ne rebondissant pas sur ce qu’elle venait de lui dire. Il baissa seulement la tête quand elle se leva, comme pour fuir la conversation, ou lui. Il sourit pour lui-même, tourna la tête vers la jeune femme « Je veux bien, merci » et après un bref moment d’hésitation, se leva pour la rejoindre dans la cuisine, s’appuyant contre l’établi, les bras croisés « De quoi avez-vous peur ? » et ajouta « Votre manière de me proposer un thé, comme ça… On appelle ça une manœuvre d’évasion. Alors ? » attendant sa réponse. Il lui saisit la bouilloire des mains avec douceur pour se servir son thé, comme pour lui ôter toute distraction afin qu’elle lui réponde. Il reposa la bouilloire, remua sa tasse et se retourna vers elle, attendant sa réponse.
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Charly
Sam 26 Juin - 15:34
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -je trouve ça triste... » avait simplement commenté June. Triste qu’il ne soit plus capable d’accorder sa confiance à qui que se soit. Triste qu’il se retrouve seul à cause de ça. Triste que cela le prive d’une vie avec une femme ou de plus. Enfin, elle réalisa que c’était peut être complètement idiot de penser cela. Peut être que c’était son choix après tout que de vivre en célibataire endurcie. Pour se protéger. Elle n’avait jamais vu les choses du point de vu de Tobias. Enfin, elle n’y avait jamais vraiment songé. Pour éviter de poursuivre cette conversation et de dire une connerie plus grosse qu’elle, June se mis au piano. Parenthèse douce et réconfortante qui fit ressurgir une pointe de nostalgie une fois terminée. « -peu de personne pense comme ça... » Quatre années plus tôt, elle vivait dans un monde où les relations entre humains étaient forcement avec des idées derrières la tête. En tant que barmaid, elle avait droit à son lot de gros relou tous les soirs. En tant que femme de ménage, ça n’était pas bien mieux. C’était deux métiers sous payer qui excitaient pourtant les hommes. Tout cela avait renforcé sa façon d’être, son franc parlé aussi.
La suite de la conversation ne fut pas du même ton. Lorsqu’il promis, elle lui demanda de ne pas le faire avant de se lever pour mettre fin à cela. Deux mugs sur le comptoir de la cuisine, deux sachets de thé dedans, elle mis quelques secondes à prendre la bouilloire afin de verser de l’eau. June venait de la prendre quand Tobias arriva et l’interrogea. June se détourna légèrement, versant de l’eau dans la première tasse. Et puis il approcha et l’en délesta. Un regard presque fuyant et elle finit par soupirer. « -je ne sais pas... » ça ce n’était pas une réponse et certainement pas celle qu’il voulait. Alors elle demanda en prenant sa tasse : « -ça vous gêne si on retourne dans le canapé ? » elle aimait l’ambiance feutré que donnait la cheminée. Et les coussins étaient très confortable.
Une fois installée, sa tasse entre les mains, June savait qu’elle devait répondre. « -j’ai peur de tout. » commença la jeune femme. « -j’ai peur de demain, de la suite des choses. J’ai peur de mourir aussi... » un léger rire ironique. « -et je… » elle leva enfin les yeux sur son protecteur. « -je ne veux pas que vous vous sacrifiez pour moi. Laissez moi finir... » souffla elle en sachant qu’il allait forcement contre carrer. « -je sais que ça fait parti des risques du métiers. » un léger sourire débile devant sa tournure de phrase avant de poursuivre en regardant son thé : « -vous n’avez aucune raison de faire ça pour moi. Pourquoi est ce que je mériterais plus de vivre que vous ? Je crois que je serais pas capable de prendre une vie normale après… enfin si jamais… » elle n’arrivait même pas à le dire. Un soupire et elle ajouta après un court instant : « -pff j’ai l’impression d’être une girouette ! Mon moral fait des montées et descentes toutes les trois minutes… » un petit sourire en bougeant le sachet de thé qui allait être trop fort… « -et puis les promesses ça marche que dans les romans ou les histoires que j’évoquais tout à l’heure. Le héro lui avait promis qu’elle deviendrait chanteuse et il avait tenu sa promesse ! Vu sur une scène avec un public de fou, des acclamations alors que la chanteuse faisait triste mine en pensant à celui qui lui avait sauver la vie. » elle le regarda avec douceur et ajouta : « -je devrais peut être faire écrivain ? Je peux très bien vivre au fond des bois pour faire ça non ? »
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Sam 26 Juin - 16:17
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias n’avait rien répondu, restant interdit devant la perception qu’avait June de sa vie personnelle. Triste. Il ne s’était jamais interrogé sur l’image que pouvait renvoyait sa solitude, et personne ne s’était réellement intéressée à sa vie personnelle. Elle avait sûrement raison. Il ne pouvait avoir confiance en personne, à l’exception de sa famille, mais toujours dans une certaine limite. A l’exception de June, personne n’avait connaissance de ses activités parallèles, et personne ne pourrait comprendre comment il en était arrivé là sans éprouver la moindre rancœur à son encontre, ou le moindre jugement de valeur. Donc oui, d’une certaine manière, c’était triste… Le fait que June ne lui demande l’autorisation de jouer le coupa dans le fil de ses pensées, lui permettant ainsi de pouvoir se concentrer sur autre chose que le sombre constat de sa vie. Ils en vinrent ainsi à parler de musique et de comment elle avait appris à jouer. Un hochement de tête « Je ne suis pas comme tout le monde » et puis les gens avaient tendance à imaginer et penser des choses qui arrangeaient leur propre quotidien, sûrement par ennui, ou pour le plaisir de pouvoir le raconter au premier venu, se donnant ainsi une espèce d’importance. Après tout, quoi de plus existant que d’imaginer l’étudiante tomber amoureuse de son professeur de piano, ignorant ainsi le détournement de mineur derrière tout ça.
La suite de la conversation fut moins légère, en tout cas à compter du moment où June décida de se hâter jusqu’à la cuisine pour servir du thé, fuyant ainsi leur conversation. C’était mal connaître Tobias qui décida de la rejoindre, lui récupérant la bouilloire, dans l’espoir qu’elle n’ait plus de distractions pour enfin répondre à sa question. La première réponse ne fut pas pertinente. Loin de là. Il se saisit de sa tasse en acquiesçant, la suivant ainsi jusqu’au canapé, prenant place sur ce dernier de manière à faire face à la jeune femme, soit son bras posé sur le dossier du canapé et son genou légèrement remonté sur l’assise. Un froncement de sourcil, ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir. Il ouvrit la bouche pour la contredire, mais cette dernière le devança et il se résigna donc à poursuivre, l’écoutant simplement jusqu’à ce qu’elle cesse d’elle-même de parler. Tobias se pencha pour poser sa tasse de thé sur la table basse tout en rétorquant « Je vous laisserai les clefs du chalet si vous le souhaitez ». Il reprit ensuite place correctement sur le canapé « J’aime bien les montagnes russes, vous avez de la chance » tout en esquissant un maigre sourire qui disparu aussi vite qu’il était apparu « J’ai tué plus de personnes que j’aurais dû et pour des raisons peu louables. Il serait plus que légitime que j’en paie le prix fort, vous ne trouvez pas ? » rétorqua-t-il avec un air grave. Il n’était pas fier de ce qu’il avait pu faire pour gagner sa vie. Le karma finirait par le rattraper tôt ou tard, il en était certain. « Et je ne sais pas chanter… Donc si jamais vous écrivez ce roman, faites en sorte que la chanteuse profite au mieux de sa gloire en mémoire à son garde du corps, parce que le héro de ce roman, c’est vous, pas moi » tout en posant sa main sur son poignet avec douceur sans la quitter du regard. « Et n’ayez pas peur, je suis là. Je lui dois trois balles à ce petit coréen de toute manière » tout en esquissant un petit sourire. Il pencha la tête « Vous voulez un nouveau câlin ? ».
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Charly
Sam 26 Juin - 16:49
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J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
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Pourquoi est ce qu’il l’avait suivit ? Pourquoi est ce qu’il voulait savoir ? Si elle était partie dans l’autre pièce, c’était bien parce qu’elle ne voulait pas parler. Lui qui aimait le silence, il aurait pu s’en contenter non ?! June s’impressionna elle même de répondre en gardant son calme, préservant ce climat amicale qui s’était installé. Parce qu’elle aurait pu claqué un laisser tomber ou un justement c’est une technique d’esquive donc laissez moi esquiver ! Au lieu de ça, elle lui proposait de rejoindre le canapé avant de tenter de lui répondre. C’était un peu brouillon et confus. Mais elle n’avait pas mieux à lui servir.
Elle fronça les sourcils en ne comprenant pas le rapport avec le chalet. Quand elle capta elle précisa : « -pour vivre avec votre fantôme merci bien... » Elle le regarda quelques instants au sujet des montagnes russes. « -ouais on aime bien ça une ou deux fois, pas plus. Après on a plus trop envie. » ils allaient où avec leur métaphores à deux balles ?! Elle savait très bien qu’il faisait des efforts, et qu’il ne supporterait pas ça longtemps. Elle non plus d’ailleurs. Elle n’était pas elle même. C’était déstabilisant. D’ordinaire, elle compartimentait tout, était capable d’encaisser, de se reprendre rapidement. Mais là, la situation était complexe et June avait du mal à ne pas faiblir. « -je pense qu’on devrait jamais avoir à tuer personne. Et que vous tentez de vous racheter en voulant sauver ma modeste vie. » elle le regarda en disant cela, avant de regarder la table basse, puis sa tasse. Le ton était clair et précis.
Elle releva ses yeux avec une extrême lenteur, hésitante alors qu’il venait de poser sa main sur son poignet. De sa main libre elle replaça ses cheveux en se pinçant les lèvres, avant de répondre : « -j’ai peur que vous ne soyez plus là justement... » un nouveau pincement de lèvres en cherchant quelques secondes ou regarder, sachant très bien qu’il l’observait. Sa réponse avait été brève et avait un peu claqué comme un coup de fouet. Il parvint à la faire sourire et à ce qu’elle le regarde à nouveau : « -non, merci. » c’était sincère. Elle savait parfaitement qu’il n’aimait pas ça. « -c’est juste quand je pleure. » ajouta June toujours avec cette même façon brève et de rapide de répondre. Un peu honteuse, un peu mal à l’aise. « -bon après si vous, vous en voulez un, je peux me forcer un peu. » ajouta June avec un sourire en coin. Merde, elle en avait marre de passer du rire aux larmes. La bonne entente entre eux lui faisait du bien, elle n’avait pas envie de plomber l’après midi. « -sinon, vous voulez pas me faire la lecture ? Vous avez pas dû beaucoup avancer dans votre livre non ? » elle ne faisait que l’interrompre toutes les trois secondes…
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Sam 26 Juin - 21:24
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Lorsque Tobias lui proposa de lui confier les clefs de son chalet afin qu’elle puisse écrire des romans, il ne s’attendait pas à une telle réponse. Il la regarda fixement sans parvenir à lui répondre quoi que ce soit. Il décida de faire de l’humour pour pallier son silence soudain et sourit « Ça dépend quelle montagne russe » en lui faisant comprendre qu’il saurait se montrer patient à son égard. La situation était difficile pour lui alors qu’il était entrainé à cela. Il n’imaginait pas l’angoisse qui devait peser sur les épaules de June en ce moment-même. Un hochement de tête. Elle ne voulait pas qu’il se retrouve à tuer Lee Jong ou McPherson pour la protéger. Or, c’était la seule issue possible. « Je trouve que c’est une bonne manière de me racheter que de vous sauver la vie » même s’il cela devait le conduire à tuer de nouveau voire au sacrifice ultime.
Lui qui n’était pas tactile, se trouva à poser sa main sur le poignet de June au fil de leur conversation, alors qu’il lui rappela que c’était elle l’héroïne de son histoire, il n’était qu’un personnage de passage. Un second rôle. Qu’elle ne devait pas s’empêcher de savourer la vie parce qu’il n’irait pas jusqu’au bout de l’histoire. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à cela. Il resta interdit devant ses paroles et décida de passer cela sous silence pour le moment, lui proposa plutôt un câlin non sans son sourire, alors que dans son esprit, pendant ce temps-là, ses pensées faisaient leur petit bonhomme de chemin. Il laissa glisser sa main de son poignet en douceur « Je note » et se pencha pour se saisir de sa tasse de thé, se concentrant sur le sachet de thé qu’il retira de l’eau chaude tout en lui répondant « Seulement quand je pleure aussi » il tourna la tête vers elle « Une prochaine fois » et porta sa tasse à ses lèvres avant de la poser sur son genou, observant June, et alors qu’il ouvrit la bouche pour rétorquer quelque chose, cette dernière le devança, le faisant poser son regard sur le livre avant de reporter son attention sur elle « Vous faire la lecture ? Non, je ne suis pas bon pour ça » et haussa les épaules « Ce n’est rien ». Il n’allait pas lui redire pour éviter de la mettre mal à l’aise, mais il avait préféré leur conversation à la suite de son roman.
Tobias continua de l’observer un moment, fronça les sourcils, et posa sa tasse sur la table basse comme si le sujet qui allait venir était trop sérieux pour garder la tasse dans ses bras « Vous ne voulez pas que je me fasse tuer… » comme si son esprit venait de percuter à l’instant. « Je ne suis pas habitué à ce qu’on espère cela pour moi, j’ai mis un peu le temps à comprendre » et ajouta « June, je compte bien assister à votre premier concert et à tous ceux qui suivront ensuite. Mais je veux aussi que vous compreniez que ça ne sera pas grave si je meurs… Ça ne sera pas de votre faute, seulement la mienne. Compris ? » et il lui sourit avec douceur « Je… C’est… Jamais personne ne m’a dit avoir peur que je disparaisse… Alors ayez l’esprit tranquille. La charogne, ça a la peau dure » posant brièvement sa main sur sa joue avant de se saisir de ses lunettes, de son livre et de sa tasse de thé, commençant à livre les premières lignes du roman d’une voix posée…
« Bonne nuit June » alors qu’il venait de troquer sa tenue de la journée pour un pyjama lambda. Un dernier regard pour cette dernière et entra dans sa chambre pour y rejoindre Morphée.
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Charly
Sam 26 Juin - 22:22
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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Elle voyait bien qu’il faisait des efforts pour que son moral ne baisse pas plus. Elle trouvait ça attendrissant, et appréciait beaucoup cela. Finalement, ils parviendraient peut être à devenir véritablement amis. June se contenta de sourire, un tristement tout de même. Oui, c’était peut être une bonne manière, mais elle ne voulait pas que cela lui coûte la vie. Quatre ans plus tôt, elle n’aurait pas été dans cet état d’esprit. Mais aujourd’hui, elle n’avait plus que lui. Malgré ce qu’il était, elle se rendait compte qu’elle tenait à lui. Aussi étrange que cela puisse être.
June refusa le câlin qu’il proposait. Cela ne pourrait mettre qu’un peu plus de gêne entre eux. Ou alors cela la ferait pleurer de nouveau, et elle n’avait pas envie de ça. « -comme si ça vous arrivait souvent. » se permit de commenter la jeune femme. « -oui une prochaine fois... » ajouta June avec un doux sourire. Elle changea de sujet, lui demandant s’il pouvait lui faire la lecture. Il refusa poliment. « -je suis certaine que non. » après tout il était prof. Mais s’il n’avait pas envie de le faire, elle n’allait pas le forcer.
Elle portait sa tasse de thé à ses lèvres lorsqu’il compris ce qu’elle avait tenté de lui faire comprendre. En le regardant par dessus sa tasse, elle souffla un : « -je vois ça... » puis elle baissa la tasse en écoutant la suite. « -il n’y aura pas de concerts... » fut sa seule réponse. « -je vous l’ai dis je ne suis pas comme toutes les autres... » le taquina la jeune femme pour éviter de s’embourber encore sur un sujet trop sensible. Ils pouvaient se renvoyer la balle encore longtemps comme ça, alors autant mettre fin à cette discussion. Il pouvait dire ce qu’il voulait, ça ne changerait pas ce qu’elle ressentait. Un léger sourire lorsqu’il posa sa main sur sa joue. Pour un homme qui n’était pas tactile… il le devenait. En l’entendant commencer à lui, son sourire s’agrandit et elle s’installa un peu mieux pour l’écouter.
Au bout d’un certain moment, elle s’était levée pour aller leur préparé à manger, lui demandant de poursuivre. Elle trouvait ça reposant. Il avait une voix calme qui collait bien au roman. Et puis ils avaient finit par se souhaiter une bonne nuit, fermant l’un comme l’autre les portes de leur chambre. June mis du temps à trouver le sommeil. Il la fuyait. Elle tourna et tourna encore. Des rêves étranges s’invitèrent dans son esprit. Elle y voyait Tobias au loin, et elle avait beau courir et courir encore et encore, il s’éloignait toujours plus. Jusqu’à disparaître sans se retourner, la laissant hurler seule sur le chemin. June se redressa dans ses draps en sueur. Elle avait la bouche sèche, le souffle court. Elle décida de se lever pour aller boire, et une fois dans la cuisine, le silence ambiant lui donna un frisson. Lorsqu’elle revint dans sa chambre, elle cru entendre du bruit. Pour quelqu’un qui n’a jamais connu autre chose que la ville, les bruits de la forêt étaient un mystère. Et super flippant. Peut être avait elle trop d’imagination, mais elle se mis à avoir peur. Elle avait l’impression qu’il y avait quelqu’un dehors. Des bruits de pas… Le coeur battant elle rejoignit la chambre de son protecteur, frappa doucement contre le bois en murmurant : « -Tobias… Tobias… » ne tenant plus, elle ouvrit la porte et entra dans la pièce. « -je crois qu’il y a quelqu’un dehors... » souffla la jeune femme la voix pleine d’angoisse. « -j’ai entendu du bruit… Je sais pas… On dirait des bruits de pas. Ou des grattements… » elle s’imaginait déjà Lee Jong roder dans les parages.
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Manhattan Redlish
Dim 27 Juin - 19:26
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Un rapide regard à l’attention de June tout en esquissant un sourire en coin, penché au-dessus de sa tasse pour retirer le sachet de thé de l’eau chaude « Non » fut sa seule réponse. Cela faisait bien longtemps que Tobias n’avait pas laissé couler une larme. Des années. Donc le câlin attendrait encore un peu, et ça l’arrangeait. Le sujet dévia quand June lui demanda de faire la lecture et déclina la proposition en prétextant être un très mauvais narrateur. Mais alors qu’ils poursuivaient leur conversation presque banale, l’esprit de Tobias avait continué de travailler de son côté, pour parvenir à une révélation qui le surpris. Elle ne voulait pas qu’il se fasse tuer. Il l’observa en silence, puis esquissa un maigre sourire quand elle évoqua le fait qu’elle n’était pas comme toutes les autres. En effet, elle ne l’était pas. Il tenta, malgré tout, de la rassurer en posant sa main sur sa joue quelques secondes à peine, se surprenant lui-même par ce geste qui n’était pas naturel, normalement, et se décida à lui faire la lecture, même pendant qu’elle prépara le dîner…
Plongé dans les bras de Morphée, il fut réveillé par l’appel de son prénom au loin. Il mit cela sur le compte de son rêve, et referma les yeux, jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre et que June évoque la présence d’un étranger autour de la maison. Il s’extirpa du lit en l’espace d’une seconde, prenant son arme dans le tiroir de la table de nuit. Un regard pour vérifier qu’elle était chargée et s’approcha de June, posant sa main sur son bras « Je suis là. Restez dans la chambre et verrouillée la porte. Ne sortez sous aucun prétexte » et referma la porte derrière lui, patienta pour entendre la clef tourner dans la serrure et arme au poing, Tobias s’avança à pas de loup jusqu’à la porte d’entrée. Il désactiva l’alarme, enfila rapidement une paire de chaussure, ouvrit délicatement ladite porte et se glissa à l’extérieur de la résidence, frôlant le mur, arme légèrement baisée et chaque sens en éveil. En dehors des feuilles qui bougeaient sous le soufflement du vent, Tobias ne voyait rien d’étrange. Il continua de faire le contour pour finalement se retrouver face à un wapiti, une espèce de cerf qui se mit à fuir à la vue du garde du corps. Un animal. Voilà ce qui avait effrayé la jeune femme. Il fit tout de même le tour du chalet juste par précaution, et rentra au chalet. Il retira sa paire de bottes, réactiva l’alarme, s’autorisa un rapide coup d’œil dans la maison et revint devant la porte de chambre, frappant tout contre le bois de celle-ci « June, c’est moi » et entra dans sa chambre lorsque la porte fut ouverte. Tobias déposa l’arme dans le tiroir et se retourna vers cette dernière, se retenant de rire, mais ne put s’empêcher de retenir un sourire espiègle alors qu’il se gratta le sourcil « Votre dangereux visiteur … avait quatre pattes, des cornes épaisses et le poil ras… Il ne mange pas de chaire humaine, préférant la verdure… Et il est parti dès qu’il m’a vu apparaître » et se mit finalement à rire doucement « Ça se voit que vous êtes une fille de la ville, vous ». Il s’arrêta de se moquer d’elle, prenant place sur le rebord du lit et ajouta avec davantage de sérieux « Si vous avez peur, vous pouvez dormir avec moi » et se glissa sous la couverture, posant sa tête sur l’oreiller et ferma les yeux « Enfin,c’est vous qui décidez ».