J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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La fatigue de la journée se faisait sentir. Ce moment de calme durant le message le lui avait fait réaliser. Jusqu’à présent, June avait encore du mal à dormir sur ses deux oreilles. Elle évitait cependant d’aller ennuyer Tobias toutes les nuits. Il fallait qu’elle s’habitue à tout ça. Et surtout, encore plus ce soir, elle se disait que ça serait mal venu de sa part d’aller dormir avec lui. Une fois dans sa chambre, la jeune femme s’était dirigée dans la salle de bain, troquant son short pour un pantalon, elle détachait ses cheveux assise sur son lit lorsqu’on frappa à la porte. Les deux dans ses cheveux glissés sur le côté gauche de son cou, elle le regarda en fronçant légèrement les sourcils. Puis elle bougea la tête de gauche à droite avant de répondre enfin un : « -non. Je suis fatiguée c’est tout… Vous… » elle s’apprêtait à lui demander s’il avait envie de parler mais il ouvrit à nouveau la bouche. « -non, du tout. Je ne vous l’aurais pas proposé sinon. » avait elle répondu avant de lui souffler un bonne nuit en retour, qu’il n’entendit sûrement pas.
La jeune femme avait poussé un long soupir en se laissant tomber dans le lit. Chaque soir elle se maudissait de ne pas parvenir à fermer l’oeil convenablement alors qu’elle avait droit à un lit deux places avec un matelas de rêve et des draps d’une douceur incroyable. De base, elle savait que la nuit qui arrivait ne serait pas mieux que les autres. Pourtant après avoir fixé le plafond durant de longues minutes, elle finit par se tourner sur le côté et s’endormir. Ce fut un bruit étrange au dehors qui la fit se redresser dans son lit vers les 4h du matin. Un froncement de sourcils. Est ce qu’elle avait rêvé ? Est ce que c’était encore le wapiti ? Non, elle avait eut l’impression d’entendre comme un crissement de pneus dans les graviers. A pas de loup, peut être le seul truc que lui avait enseigné Tobias qu’elle parvenait à peu près à faire correctement, la jeune femme approcha de la fenêtre. Une voiture était garée dans la cours. Et elle parvenait à distinguer quatre ombres.
Son coeur se mis à battre plus fort. Elle entendit des rires. Cette fois-ci pas le choix, elle devait réveiller Tobias. Alors elle se dirigea dans sa chambre et entra sans frapper. « - Tobias réveillez vous. Il y a une voiture qui vient de se garer dans la court. » lui souffla la jeune femme en posant une main son épaule. Lorsqu’il eut ouvert un œil, elle ajouta : « -si c’est des wapitis ils savent conduire et ils sont au moins quatre. On les vois de la fenêtre de ma chambre. » soudainement elle trouva qu’elle s’était tout de même améliorée. Elle n’était pas arrivée en panique à la limite des larmes. « -hé vous avez vu, je suis plutôt calme ! » s’étonna la jeune femme avec un sourire. « -j’ai entendu des rires. Je sais pas ça… on dirait une bande de jeunes. » venu picoler tranquille sur la terrasse du super chalet où il n’y avait jamais personne ?
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Mar 6 Juil - 22:21
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Tobias avait remué dans ses draps pendant plus d’une heure, se faisant malmener par ses pensées tout ce temps. Malgré tout, il avait fini par tomber dans les bras de Morphée et était plongé dans un profond sommeil quand une voix familière lui parvint, l’extirpant brutalement de son sommeil. Il se redressa sur ses coudes, freiné par la main de June sur son épaule. Le tueur à gage se frotta les yeux comme pour ôter tout signe de fatigue, et tenta de discerner les informations qu’elle était en train de lui confier. Une voiture dans la cour, quatre individus et assez proche pour les discerner à travers la fenêtre du chalet. Lee Jong ne confierait pas son contrat à des jeunes, aussi compétents puissent-ils être. Il tenait bien trop à le tuer de ses propres mains. Il se glissa hors des draps, ouvrant le tiroir de sa table de nuit pour en sortir son arme automatique, tournant la tête avec surprise en direction de June qui semblait décontractée « Je vois ça », mais quant à lui, il n’avait pas envie de sourire. C’était le protecteur qui avait prit le dessus sur l’ami, et il restait sur ses gardes, même si cela semblait être une bande de jeunes individus, comme semblait l’envisager June. Un regard pour son arme dont il s’assura qu’elle était toujours chargée et s’approcha de la jeune femme, posant sa main sur sa joue « Vous restez ici, compris » et quitta la chambre en toute discrétion. Il ouvrit la porte du chalet pour tendre l’oreille. Ça semblait parler de conquêtes et de baignades au levé du jour. Il décida d’allumer la lumière du salon, cachant son arme à l’arrière de son dos torse nu et qui portait les stigmates de son passé. Il s’approcha de la bande de jeunes « Eh ! C’est une propriété privée ici, vous dégagez ! » « Depuis quand c’est habité ? » « J’en sais rien, la ferme Jason » « On s’excuse Monsieur, on pensait que c’était à l’abandon… » « On voulait juste camper dans le coin et boire quelques bières Monsieur ». Tobias les jaugea tour à tour quand la jeune femme apparut derrière lui, ce qui intrigua les quatre garçons « Oh ! La bombe ! » rétorqua l’un d’eux semblablement alcoolisé « Monsieur, on veut juste camper ici pour la nuit et on repart demain matin… On ne fera pas de bruit, promis » tout en posant son index sur ses lèvres « Chuuuuut » comme pour confirmer ses dires.
Tobias tourna la tête vers la jeune femme qu’il fit reculer derrière lui avec son bras et prit le temps de réfléchir quelques instants. Ils semblaient inoffensifs et trop ivres pour reprendre la route jusqu’à la première ville qui se trouvait à plus de 50 kilomètres d’ici. Un soupir et rétorqua « Vous pouvez planter votre tente ici, mais pas un bruit… et on n’urine pas contre le chalet » tout en désignant ledit chalet de l’index avant de les pointer tour à tour du doigt « Bonne soirée » et referma la porte à clef derrière eux, activa de nouveau l’alarme et se retourna vers June « Vous, vous dormez avec moi » tout en glissant sa main dans le bas de son dos pour la conduire jusqu’à sa chambre dont il ferma la porte à clef aussi. Il prit place sur le rebord du lit et glissa l’arme sous son oreiller afin de la garder à portée de main et se glissa sous la couverture « Je peux dormir au sol si vous préférez… » et ajouta en la regardant « La première fois, vous aviez peur de me réveiller. Vous êtes fatiguée, vous devez dormir, donc si je dois dormir au sol pour ça, ça me va » en souriant.
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Charly
Mer 7 Juil - 15:21
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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« -je crois que ça me fera toujours bizarre... » avait murmuré June pour elle même en voyant l’arme dans la table de nuit. D’ordinaire on y mettait un livre, des mouchoirs voir encore des capotes ! Non, pour Tobias ce qui était normal c’était d’y ranger son arme. Elle le détailla du regard après s’être redressé à côté de lui. Il allait vraiment sortir comme ça ? Sans prendre la peine d’enfiler un t shirt ? Elle commença un : « -vous allez... » mais la mains de Tobias sur sa joue la fit taire et elle hocha la tête. Bon, elle n’en fit rien, s’aventurant derrière lui à peine quelques minutes plus tard, écoutant attentivement l’échange. C’était bien une bande de jeune qui voulait faire du camping. A l’abandon ? Sérieux ? Ils ne devaient pas savoir à quoi ressemblait vraiment une maison abandonnée ou un squatte. Elle aurait dû rester dans la chambre comme il le lui avait demandé. Elle n’aurait pas dû avancé sur la terrasse, ni se montrer. Mais ça ne lui avait pas traversé l’esprit une seule seconde que ces types pouvaient la reconnaître.
June posa sa main sur la hanche de Tobias lorsqu’il la repoussa lentement derrière lui. Elle avait compris le message. Les types en question n’étaient que des gamins. Dix huit ans tout au plus. Ils ne semblaient pas agressive, encore moins armés. Mais June fut tout de même étonné que Tobias les autorise à rester. Et elle réalisa que sa main était toujours posé sur sa hanche. Elle la retira avec lenteur, faisant demi tour, prenant soin de baisser la tête. Une fois dans le chalet, clairement elle s’attendit à ce qu’il se mette à lui crier dessus. Parce qu’elle était sortie de sa chambre. Alors qu’il lui avait demandé d’y rester. Au lieu de ça, il déclara qu’elle venait dormir avec lui. Elle fronça les sourcils en pressant le pas, tout comme il pressait sa main dans son dos. « -vous pensez que... » elle montra derrière eux de son pouce. Et puis elle se retrouva dans la chambre de Tobias, enfermée à clé. Elle hésita quelques secondes avant de venir dans les draps, restant en position assise. « -non pourquoi ? » avait elle répondu, en espérant se tromper elle même. Ou voulant peut être tester toutes les conneries qui lui étaient venues en tête en début de soirée.
Elle le regarda par dessus son épaule toujours assise en tailleur. « -la première fois, c’était pas la royale entente entre nous si je me souviens bien. » répliqua June avec un sourire en coin. « -et puis vous avez mal au dos, je vais pas vous demandé de dormir par terre. Maintenant je suis au courant que vous vous en foutez si jamais mon corps touche le votre. » et elle ajouta pour en rajouter une couche et pour se convaincre elle même : « -et puis on est intime maintenant ! Je vous ai massé y’a à peine quelques heures ! » s’était de l’humour à la June. Son sourire parlait d’elle même. Elle finit par s’allonger, regardant le plafond. « -vous comptez vraiment dormir avec votre arme sous l’oreiller ? » finit elle par demandé en n’ayant plus du tout sommeil. « -je suis sur que c’est comme les portables, ça fait des mauvaises ondes pour le cerveau... » ça c’était du blabla inutile. « -vous croyez qu’ils ont vu ma tête aux infos ? J’ai pas… je suis... » elle tourna la tête vers Tobias et dit : « -je suis désolée de pas être resté dans la chambre. J’ai pas réfléchis… Je voulais... » elle voulait être sur que ça allait pour lui ?! Comment lui dire ça… Ne pas lui dire oui c’était mieux.
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Mer 7 Juil - 16:09
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Un regard pour June, un autre pour l’arme froide qu’il tenait fermement entre ses doigts lorsque cette dernière lui confia que ça lui faisait toujours une drôle de sensation. C’était l’envers du décor, et ce n’était pas toujours agréable de s’y retrouver en face. Alors qu’elle prit la parole, il posa sa main sur son visage, la coupant sans vraiment y prêter attention, et lui demanda de rester dans la pièce. Cette fois-ci, June ne l’écouta pas parce qu’il la vit le rejoindre quelques minutes après, alors qu’il tentait d’échanger avec le groupe de jeunes individus complètement ivres. Il la fit se reculer, ne souhaitant pas qu’elle s’avance davantage, et sentit sa main se poser sur sa hanche. Il laissa le groupe camper pour la nuit, ne souhaitant pas que ces dernier aient un accident sur la route et que l’on remonte jusqu’au chalet pendant l’enquête. Tobias referma la porte, glissa sa main dans son dos et ne lui laissa d’autres choix que de venir dormir avec lui. « Non, vous ne risquez a priori rien, mais je ne veux pas prendre de risque ». La porte d’entrée verrouillée, ce fut notamment le cas pour celle de la chambre, rangeant son arme sous l’oreiller alors qu’il prenait place dans le lit. Néanmoins, lorsqu’il fut installé dans les draps, il lui demanda si elle préférait qu’il dorme à même le sol, et se justifia après sa question.
Allongé sur le dos, un bras derrière sa tête et l’autre main reposant sur son torse, il se mit à sourire en repensant à leur première nuit ensemble « En effet ». Tobias la regarda fixement en se rendant compte des mots qu’elle venait de prononcer « Je n’ai pas souvenir de vous avoir dit que je m’en moquais ». Son regard ancré dans le sien, il ne détourna pas le regard un instant. Il se souvenait encore de la sensation de ses mains sur son corps, un peu plus tôt dans la soirée, et il était bien certain qu’il ne s’en moquait pas un instant de sentir son corps tout contre le sien… Un petit sourire alors qu’il se tourna sur le côté pour faire face à June, son bras soulevant légèrement sa tête « On peut dire ça » en lui souriant avec amusement. Si ça pouvait l’aider à n’éprouver aucun malaise, alors pourquoi pas rire de la situation. Tobias plissa les yeux, jeta un bref regard vers son oreiller et répondit un « Tant pis pour mon cerveau alors » alors qu’il sentait bien que cette conversation inutile masquait quelque chose d’autre « Il fait trop sombre et ils étaient trop ivres pour se rendre compte de qui vous étiez. Au vu du commentaire de l’un d’eux, leur attention était portée sur le reste de votre anatomie » tout en esquissant une légère grimace. Cela lui rappelait le commentaire qu’elle avait formulé quelques jours auparavant sur sa manière de la regarder qui différait de celle des autres hommes. Il venait d’en avoir la preuve. Toujours allongé sur le côté, la regardant avec douceur, il fronça les sourcils « Qu’est-ce que vous vouliez ? » et ajouta « Est-ce que le fait que l’on soit dans le même lit vous rend mal à l’aise June ? Votre histoire d’ondes néfastes au cerveau… » une nouvelle grimace pour lui signifier qu’il n’était pas dupe de son comportement. Il se leva du lit et s’approcha du placard pour trouver un débardeur et revint dans le lit « Ma tenue est plus convenable comme ça » en reprenant place dans le lit de la même manière, son bras plié sous sa tête « Si vous vous levez avant moi, attendez qu’on sorte ensemble de la chambre. Ils ont l’air inoffensifs, mais je ne veux prendre aucun risque, compris ? ».
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Mer 7 Juil - 16:54
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June avait ouvert la bouche pour continuer sur sa lancée mais elle était restée bloquer quelques secondes en entendant les mots de Tobias. Incapable de détourner son regard, elle sentit sa respiration s’accélérer quelque peu. Elle haussa les sourcils tout en clignant plusieurs fois des yeux et choisit d’intérpeter ces dires de cette façon : « -très bien, donc vous préférez que je vous touche pas, d’accord. Je vais me mettre tout au bord et ça devrait aller. » penser ainsi c’était bien mieux. Dans sa tête, il commençait à y’avoir des trucs pas très clair, mais sa raison savait que c’était du délire. Et puis elle avait trouvé sa réponse toute seule tout à l’heure. C’était juste une histoire de physique. Ça faisait longtemps qu’un homme n’avait pas posé ses mains sur elle… Voilà tout.
Il n’arrangeait pas les choses en se tournant vers elle de cette façon, alors qu’elle venait tout juste de s’allonger. Elle parla de son arme, de son cerveau, puis des types dehors. « -ouais comme la plus part des hommes. » commenta June qui pourtant ne portait pas de déshabillé sexy. Un pantalon de jogging et un tshirt… Ok il moulait ses formes mais de la à trouver ça sexy. Enfin bref… Comme elle venait de le souligner, sa poitrine était plus souvent regardé que ses yeux.
Un pincement de lèvres en le regardant. « -savoir si vous n’aviez pas d’ennui... » souffla t elle presque prise en faute, baissant les yeux. « -je sais je suis pas votre mère et hein quoi ? Non, ça va… vous allez où ? » elle venait de se redresser sur les coudes en le voyant quitter le lit. Un petit sourire amusée pour elle même en se disant ça pouvait passé pour une scène de coup d’un soir rapide, avec le type qui s’en va sans qu’elle n’ait rien compris. « -non mais vous étiez pas obligé… Si vous préférez dormir torse nu je vais pas vous… roh et puis merde... » râla t elle de nouveau en se laissant tomber sur l’oreiller. « -pas de souci. La bombe risque pas de s’aventurer en solo... » ironisa June en levant les mains. Un petit rire avant de dire avec bien plus de sérieux : « -je crois que je suis mal à l’aise parce que ça fait longtemps que j’ai partagé mon lit avec personne, et que ça ne m’aie jamais arrivé sans avoir couché avec le type en question. » elle tourna la tête vers lui, grimaça légèrement et ajouta : « -j’ai plus sommeil... » souffla t elle comme si c’était un problème à garder top secret… « -je crois que j’ai pas fais une nuit correcte depuis qu’on est ici. Je suis pas une grosse dormeuse mais bon... » et puis à nouveau : « -mais vous vous devez être fatigué… Vous avez autre chose dans votre table de nuit, genre un livre ? » en laissant la lampe de chevet, elle pouvait sans doute lire sans trop l’ennuyer.
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Mer 7 Juil - 17:23
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
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Un froncement de sourcil qui contrastait avec son sourire amusé, Tobias avait l’impression que la jeune femme ne voulait entendre que ce qu’elle souhaitait entendre, et décida de jouer un peu en rétorquant « Ce n’est pas ce que je vous ai dit » sans pour autant avouer le sens réel de ses paroles. Il n’était pas insensible à ses mains sur sa peau, alors n’imaginait pas ce que cela pouvait être que de sentir son corps contre le sien… Tobias se tourna vers elle, son bras sous sa tête, l’observant tout le long de leur conversation qui débuta sur le regard que pouvait porter les hommes sur sa personne « C’est malheureux ». Oui, il trouvait ça malheureux que les hommes ne voient qu’un physique, et non sa personnalité. Cela ne devait pas être évident pour June qui vivait ça quotidiennement, sauf avec lui… Oui, ça devait la changer de sentir un regard qui n’était en rien lubrique sur sa personne.
Le tueur à gage fut étonné de la réponse de la jeune femme sur les raisons de sa venue à ses côtés quelques minutes auparavant. Elle s’inquiétait pour lui. Il ne répondit pas de suite, se levant pour enfiler un débardeur et lui répondit « Je reste ici, ne vous inquiétez pas » et enfila son haut, l’ajustant sur son jogging en revenant vers le lit « Arrêtez de vous inquiéter pour ma sécurité, je vais bien » et se mit à sourire avec douceur comme pour alléger ses paroles. Il avait voulu préciser que c’était lui le garde du corps dans l’histoire, mais ça ne ferait que raviver une conversation déjà close. Elle s’inquiétait pour lui, c’était ainsi. Tobias reprit place dans les draps, s’allongeant de nouveau de côté, son bras plié sous sa tête « Le débardeur me convient tout autant » en tentant de la rassurer. Il décida, malgré tout, de lui préciser qu’il était hors de question de quitter la chambre sans lui et se mit à rire à sa réponse.
Tobias n’avait pas renchéri quand il s’était rendu compte que la jeune femme avait éludé sa question, mais cette dernière semblait vouloir lui répondre. Il s’était attendu à tout, mais pas à cette explication, et ce fut lui qui fut mal à l’aise soudainement. Son cœur battait un peu plus fort dans sa poitrine et il se mit à rire discrètement, démontrant son ressenti face à cet aveu « Je ne m’étais pas attendu à cette réponse » lui avoua-t-il sans renchérir sur le sujet. Il la remercia intérieurement de changer de sujet « Essayez de dormir un peu, vous ne risquez rien ici, avec moi » et haussa les épaules « Plus vraiment » avant de se retourner pour ouvrir le tiroir de sa table de nuit et en sorti un roman policier qu’il lui tendit, se retournant de nouveau vers elle « A proximité, je n’ai que ça » et le posa sur la couverture « Et pour information, ça fait deux fois que vous partagez votre lit sans avoir couché avec l’homme en question » parce que la première fois qu’elle l’avait rejoint, effrayée par les wapitis, il ne se souvenait pas de lui avoir fait l’amour juste avant. Cette révélation ne l’aidait pas vraiment, comme si cette idée faisait son petit bonhomme de chemin. Toujours allongé sur le côté, l’observant en silence. Il se redressa légèrement, son regard vacillant entre ses prunelles et ses lèvres quelques instants, puis se résigna, se penchant davantage pour atteindre l’interrupteur de la lampe du côté de June, afin de pouvoir éteindre la sienne, et s’enfonça plus profondément dans les draps, son cœur battant à tout rompt. Il ferma les yeux en soufflant un « Bonne nuit », puis rouvrit les paupières, se redressant légèrement sur son bras « Vous voulez qu'on couche ensemble ?» avant de se rendre compte de sa question, et bafouilla un « Je... je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça... ».
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Charly
Mer 7 Juil - 21:39
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
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June aurait pu demandé des précisions sur le sens de sa phrase, mais elle préféra ne pas savoir. C’était mieux de penser qu’il préférait qu’elle reste loin. Mais si ça contredisait tous ces gestes de rapprochement comme le coup de la découpe de carotte coller serrer. Elle avait peur de se faire des films. Et encore plus peur qu’elle ne s’en fasse pas. S’attacher l’un à l’autre plus que cette relation d’entente qu’ils avaient, ça n’allait rien arranger. Et s’il se faisait tuer et que comme une conne elle s’était mise à avoir de véritables sentiments pour lui ! Alors elle changea de sujet et se demanda pourquoi est ce qu’il se levait. Un débardeur. Il voulait seulement mettre un débardeur. « -oui ba j’y peux rien. » avait elle répondu alors qu’il lui demandait d’arrêter de s’en faire pour lui. D’un certain point de vu Tobias avait raison, c’était lui le type sur entraîné, qu’est ce qu’elle aurait pu faire pour lui face à quatre type ?! « -mais vous avez raison, vous vous en sortez sans doute mieux sans moi... » voulant sous entendre que pour le moment, elle était incapable d’assurer ses arrières.
Il avait bien fait de préciser qu’elle ne devait pas sortir de cette chambre seule. Parce qu’elle n’avait pas pensé à ça. Et c’était logique et bien plus sur. Elle sourit en l’entendant rire. C’était rare. Et elle se surpris à aimer ça. Et puis elle revint sur la question qu’il lui avait posé. « -ba quoi vous vouliez savoir ! » s’amusa June en ouvrant de grands yeux, un sourire jusqu’aux oreilles. Mais elle changea à nouveau de sujet, parce que c’était une pente glissante. « -je sais... » marmonna t elle en précisant qu’elle n’avait plus sommeil mais que de son côté il devait être fatigué. Lorsqu’il se tourna pour fouiller dans sa table de nuit, elle se dit que la vue était moins attirante avec le débardeur. Et elle se baffa mentalement. Non mais il fallait que ses hormones se calme ! Alors pour cela, elle redressa un peu son oreiller afin de se mettre un peu plus en position assise. « -un polar ? Sérieusement ? » commenta June en récupérant le livre. Comme si elle allait faire de doux rêve de licorne avec ça ! « -ouais c’est pas faux... » répondit elle en ouvrant le livre sans grande conviction.
Bon, elle lu deux fois la première phrase. Elle sentait le regard de Tobias sur elle et ça la troublait. Lorsqu’il se redressa légèrement, June baissa son livre et tourna la tête dans sa direction. « -vous avez peur que je perdre votre page ? » demanda t elle avec un sourire taquin alors qu’elle avait cette sensation qu’il la dévorait des yeux. A nouveau elle sentit sa respiration se faire plus rapide, et elle déglutit presque avec difficulté en regardant ses lèvres. Elle bloqua sa respiration lorsqu’il se pencha avant de souffler à voix basse un : « -j’aurai pu le faire seule… bonne nuit... »
Elle inspira profondément avant de se mettre à lire. Mais cela ne dura pas longtemps. Le livre resta à sa place et elle tourna la tête vers Tobias en clignant plusieurs fois des yeux, pas certaine d’avoir bien compris. C’était de l’humour ? Mais ce qu’il ajouta lui prouva le contraire. Alors elle plissa légèrement les yeux et dit : « -parce que vous en avez envie ? » sa phrase pouvait avoir un double sens. Une réponse à pourquoi il avait dit cela, mais aussi une vraie question sur le sujet. « -je suis pas certaine que ça soit une bonne idée... » ajouta June avec un petit sourire qui dévoilait ses dents. « -vous avez mal au dos ça serait peut être dommage que ça soit aussi nul que votre façon d’embrasser... » elle avait décidé de le faire chier. Se persuadant que c’était de l’humour de la part de Tobias. Il fallait que ça le soit. « -oh non j’y suis, vous voulez avoir la preuve que je suis douée pour quelque chose au moins une fois dans la journée ! » elle se mis à rire doucement en refermant le livre. "-non sérieusement je vais pas réussir à lire ça!" pour changer de sujet.
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Manhattan Redlish
Mer 7 Juil - 22:10
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Reprenant place sous les draps, Tobias lui demanda de ne plus s’inquiéter pour sa sécurité. Sa réponse le fit sourire avec douceur. Elle ne pouvait pas s’empêchait de s’inquiéter pour lui. Il en fut touché. Toutefois, cette peur de le perdre ou de devoir vivre avec sa mort sur la conscience était à double-tranchant. Il craignait qu’elle soit prête à risquer sa propre vie pour le sauver d’une mort certaine, dans l’unique but de le protéger lui. C’était une limite qu’il ne voulait pas la voir franchir. Tout ce qui importait, c’était elle et sa survie. Même si cette pensée était difficile à accepter pour June, il n’en restait pas moins que c’était la réalité, et qu’il ferait tout pour que ça soit la seule qui se réalise. Il rétorqua donc avec une certaine douceur pour ne pas l’offusquer « Faites un effort » et remonta le drap jusqu’à sa taille, prenant place sur le côté pour rester face à sa protégée « Je n’ai pas dit ça » répondit-il cette fois-ci avec davantage d’aplomb. Il n’aimait pas l’entendre se dévaloriser parce qu’elle ne parvenait à acquérir toutes les connaissances qu’il tentait de le lui enseigner.
Quant à la suite de la conversation, Tobias n’aurait jamais pensé que son malaise venait du fait qu’elle dormait à ses côtés sans avoir coucher avec lui précédemment. Il s’était mit à rire, mal à l’aise « Je ne veux plus savoir finalement » en gardant une certaine légèreté malgré l’aveu de cette dernière. Cette information n’arrangeait en rien le grande branle-combat qui se jouait dans ses pensées, et remercia intérieurement June de changer de sujet pour ne pas s’enfoncer dans cette conversation qui risquait de dévier d’une toute autre manière… Tobias finit par se retourner pour récupérer le livre de sa table de nuit et le déposa sur la couverture. Cela ne semblait pas au goût de la jeune femme « C’est un bon livre ». Il adorait les polars et les livres judiciaires. Ce qui était assez ironique en raison du fait que lui, il occupait la place de méchant dans ce genre de romans. Sans savoir pourquoi, Tobias décida de lui avouer que ça faisait deux fois qu’ils dormaient ensemble sans avoir coucher préalablement. Une information qui n’était pas vraiment nécessaire. Cela ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Après l’avoir observé quelques instants et répondu un « Je l’ai déjà lu deux fois », il se redressa, son visage près du sien, son regard vacillant entre ses lèvres et ses prunelles pour la première fois depuis leur rencontre, il sentit son cœur s’emballer, et davantage quand il vit June en faire de même. Il aurait pu l’embrasser. Il en avait eu soudainement envie. Mais se résigna et alluma la lampe de chevet à la place, soufflant un « Je sais » et lui souhaita bonne nuit en reprenant place sous la couverture.
Tobias aurait pu s’en tenir là, mais son esprit en avait décidé autrement et ce dernier parla plus vite que son conscient. Coucher avec lui… Quelle ineptie ! Le tueur à gage s’en rendit compte aussitôt, ne comprenant pas, lui-même, pourquoi il avait dit cela. Un froncement de sourcil devant la question de June et se rendit compte qu’il n’en savait rien, mais préféra répondre un simple « Non » et se redressa sur son coude « Moi non plus… ». Il était sincère. Ce n’était pas une bonne idée. Tobias finit par rire doucement en l’entendant prendre tout cela avec humour « Je vous remercie… Ça fait plaisir… » répondit-il en étant faussement blessé par ce qu’elle venait de lui dire. Un haussement d’épaule « Je ne préfère pas. Je veux dire, imaginez si vous tirer aussi bien que vous faites l’amour… Non merci » en lui renvoyant la balle. Il laissa son regard glisser sur le roman et il le lui saisit pour le ranger dans le tiroir et se leva du lit, marcha jusqu’à la porte avant de se retourner vers June « Cette fois-ci, vous ne bougez pas, je reviens » et s’éclipsa jusqu’au salon pour revenir avec d’autres romans, des histoires fantastiques, d’amour et il ne savait plus quoi d’autres, et déposa l’ensemble des romans sur le lit « L’ancien propriétaire a laissé ça » et se glissa de nouveau dans le lit « Bonne lecture » et ferma les yeux.
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Charly
Mer 7 Juil - 22:36
June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?
crédit : chubbydumpling
« -oh ça va, vous venez de me dire sans sourciller, les yeux dans les yeux que vous n’aviez pas envie de coucher avec moi. Ça aussi ça peut être vexant je vous signale ! » elle jouait les fausses blessée dans son égo. Cet humour c’était un peu comme une grosse couverture sur un feu. Histoire de l’éteindre bien comme il fallait. Parce que l’espace d’une seconde, elle avait eu envie de dire oui. Parce qu’elle avait encore le souvenir de la sensation qui lui avait tiraillé le bas du ventre lorsqu’elle s’était retrouvée entre lui et le comptoir de la cuisine. Cette envie de sentir ses mains sur sa peau et sa bouche chercher la sienne. Sauf que coucher ensemble ça ne faisait pas parti du contrat. Le but était de finir saint et sauve, tous les deux ! Ça c’était sa condition à elle. Peut être que c’était leur situation qui créait cette sorte d’attirance. Ils étaient seuls au monde ici, rien que tous les deux à longueur de journée. L’un comme l’autre n’avait pas eut de relation charnelle avec qui que se soit depuis longtemps. Il était différent des autres hommes qu’elle avait connu, elle connaissait son secret sans pour autant passé sa vie cloîtré dans sa chambre en ayant peur de lui. C’était une histoire d’hormone et de manque affectif, pas de réelle attirance. Du moins elle voulait s’en convaincre.
Elle éclata de rire à sa réponse. « -entre vos baisers et mes compétences médiocre au lit, c’est certain que ça serait une horreur à vivre ! » ajouta June ravi qu’il prenne tout cela de la même façon quelle. Mais revenir sur le sujet du livre était une discussion plus sur. June se redressa dans le lit, fronçant les sourcils. Elle leva les deux mains comme pour prouver son innocence, en se demandant ce qu’il allait faire. Un sourire s’afficha sur ses lèvres en le voyant revenir avec d’autres livres. « -merci ! » lui souffla la jeune femme avec un grand sourire, les épaules à la hauteur des oreilles comme une gamine à noël. « -dormez bien... » ajouta la jeune femme en choisissant un livre au hasard.
Elle lu durant une bonne heure, non sans jeter quelques coups d’oeil à Tobias qui s’était endormi rapidement à ses côtés. Lorsqu’il bougea en se tournant vers elle, June décida d’éteindre la lumière pour ne pas risquer de le réveiller. Elle remonta la couverture sur ses épaules en se tournant sur le côté. Elle hésita quelques secondes… Et puis elle se dit qu’il dormait à poings fermés, alors elle recula légèrement pour venir blottir son dos contre son torse. Étrangement elle sombra très vite dans le sommeil, et dormi comme un bébé pour la première fois qu’elle était ici. Elle ouvrit un œil vers les six heures du matin, la bras de Tobias entourait sa taille. Elle avait sa main posé sur la sienne. C’était elle qui s’était servit de lui comme couverture ? Ou bien lui qui s’était blottit un peu plus contre elle ? La jolie brune avait encore sommeil, et décida d’en profiter encore un peu. La chaleur humaine, ça faisait du bien. Et visiblement dans ses bras, elle était capable de dormir.
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Mer 7 Juil - 23:01
Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...
crédit : Bazzart
Tobias plissa légèrement les yeux en tentant de savoir si c’était de l’humour ou si elle se sentait réellement vexée, mais il opta pour la première hypothèse, et rétorqua sur le même ton « Vous vous en remettrez ». Il était presque soulagé de voir qu’aucun malaise ne s’installait entre eux malgré sa question quelque peu perturbante. Pour autant, le tueur à gage restait encore troublé ce qui était en train de se dérouler entre eux et qui échappait totalement à son contrôle… Et ça lui faisait terriblement peur… Mais pour le moment, il apprécia l’instant et son rire qui apporta de la légèreté dans la chambre « Oui, je ne préfère même pas y penser » en souriant avec amusement avant que le sujet ne dévie sur la lecture de June. Ce dernier s’absenta quelques minutes, le temps de revenir avec quelques ouvrages bien différent du polar qu’il lui avait tendu quelques instants auparavant. Il ne répondit rien à son remerciement, reprenant place sous les draps pour fermer enfin les yeux « Vous aussi… » avait-il simplement soufflé avant de tomber rapidement dans les bras de Morphée.
Quand Tobias se réveilla lentement, il sentit une présence blottit tout contre lui et ouvrit alors les yeux pour tomber sur June. Cette dernière était endormie au creux de ses bras, son bras autour de sa taille et sa main sur la sienne. Une étrange sensation l’envahi en cet instant qu’il ne parvenait pas à définir correctement. Du bien-être, c’était une certitude, mais pas seulement cela… C’était plus profond. Il redressa légèrement la tête pour s’assurer qu’elle dormait et sourit avec douceur. Elle dormait à poing fermé. Enfin. Il reposa sa tête sur l’oreiller, nichant son visage dans son cou et hésita un moment entre se lever ou se rendormir encore quelques heures. Il se redressa une nouvelle fois pour voir l’heure. Sept heures du matin. Il pouvait encore dormir. Il reprit place, resserrant son étreinte autour de June et se rendormit pour quelques heures.
Ce furent les voix du groupe de jeunes qui l’extirpa des bras de Morphée. Il grimaça, jurant intérieurement contre ces derniers, avant de porter son attention sur la jeune femme encore endormie. Tobias sourit avec douceur et décida de se lever, retirant son bras avec lenteur, et osa un baiser sur son épaule avant de quitter le lit pour rejoindre le salon. Il sortit du chalet, siffla et d’un signe de main, demanda le silence à la bande qui s’excusa, se mettant à chuchoter. Toujours en silence, Tobias tapota sur sa montre pour leur indiquer qu’il était l’heure de partir et commencèrent à ranger leurs affaires. Quant au tueur à gage, il revint dans le chalet, prépara le petit-déjeuner en faisant le moins de bruit possible et présenta le tout sur la table de la cuisine, avant de se servir une tasse de café et de prendre place sur la terrasse. Son regard perdu dans la contemplation de l’horizon, il ne cessait de repenser à June, à cette sensation qu’il avait éprouvé en la sentant blotti contre lui… Il prit une gorgée de café quand il entendit les pas de l’intéressée sur le parquet vieillissant du chalet et leva les yeux vers elle « Bonjour. Je n’ai pas voulu vous réveiller. Vous dormiez à poing fermé ». Une gorgée de café avant de poser la tasse sur l’accoudoir de la chaise, restant silencieux tout du long du petit-déjeuner de cette dernière. Il l’aida à débarrasser et fit la vaisselle dans ce même silence, avant de revenir auprès d’elle « Et si vous veniez dormir avec moi la nuit… » comme si c’était une excellente idée « Enfin… si vous voulez, bien sûr » alors qu’il entamait sa seconde tasse de café. « Qu’est-ce que vous souhaitez faire aujourd’hui ? ».