I can see it happening again, yet I can't stop it |Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Mer 6 Oct - 14:43
Scarlet
Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre en proie de devenir directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible. ???
Zarnala-Deviant Art
Oh oui elle est là. La reine rouge, l’araignée, le diable. Elle pourrait être toutes ces choses. Elle l’est peut-être déjà même un peu. Et là lorsqu’il arrive, elle ne le diras pas, jamais, mais elle a l’impression de respirer de nouveau, une inspiration dans l’atmosphère au milieu d’un chaos interne éternel. Elle voudrait sourire, elle sourit un peu, aussi discrètement qu’avant. Non maintenant elle ne peux plus laisser déborder toute cette émotivité. L’enfant n’est plus au creux d’elle, plus de raison d’avoir l’air faible plus d’obligation de se sentir comme tel. Un sourire en le regardant s’asseoir. Oh oui elle en impose ça c’est sûr elle en serait presque soulagée de voir qu’il ne semble pas la détester, même plutôt tout le contraire… Tout semblable au passé, comme si il ne s’était rien passé, que l’incident du Walrider n’avait pas vraiment existé. Un cauchemar qui reste dans un coin de la tête qui hante un peu, parfois même beaucoup mais qui ne semble pas réel et pourtant. Les mains sous de fins gants de dentelles elle déccroche le combiné en premier, il hésite, elle reste impassible mais elle a peur. Peur qu’il la déteste. Elle n’est pas sûre. Pas certaine qu’il soit toujours le même. Il à l’air d’aller mieux mentalement, plus stable et elle se concentre sur cela. Il ne dit rien alors elle commence, le bleu de leurs iris reprenant connaissance l’un de l’autre avec excitation.
- Bonjour, Brodie. Comment allez-vous?
Ses yeux ne le lâche pas. Ils sont si proches et pourtant la vitre reste entre eux pour les narguer de ne pouvoir se toucher, ni se parler vraiment dans la même pièce. Le combiné retranscrit parfaitement les notes de la voix de Scarlet, mais il grésille un peu. Soufflant un peu de soulagement, elle sourit en coin, n’oubliant pas qu’elle vient ici avant tout pour annoncer une bonne nouvelle. Seulement, avant cela elle veut voir, voir comment il va. Ce qu’il dit. C’est difficile mais elle essaye de ne pas parler de l’incident, de ne pas y faire référence pour ne rien rappeler de négatif.
- Je suis heureuse que vous ayez accepté que je vous rende visite. Je vais pouvoir vous dire ce que souhaitait. Mais avant, je me suis dit que vous aviez peut-être des questions a me poser ? Alors que diriez-vous que nous discutions un peu avant de passer à la splendide nouvelle ?
Elle le regarde toujours à travers la vitre et elle sourit en haussant un peu l’un de ses sourcils comme pour l’inciter, ou le mettre au défi avec ce qu’elle demande. En faisant cela elle espère voir qu’il va un peu mieux et voir qu’il parle un peu. En battant des cils, parsemés d’un maquillage élégant elle se souvient de chaque moment qu’elle à passer à chercher, encore et encore les faiblesses de tous les sbires de Blaire pour les faire tomber un à un. Juste pour Brodie. Brodie Moore qui dans les yeux de Scarlet vaux tellement.
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Pyramid Rouge
Mer 6 Oct - 14:44
Paulina
Gallinger ID 197-PG
J'ai 30 ans et je vis à l’asile Brookhaven dans le Colorado... Dans la vie, j’étais assistante dans un bureau et sur le point de toucher l’intégralité de l’héritage de mon dernier parent -au détriment de mon frère - selon son souhait… décédé il y a peu , et je m’en sort mal. Sinon, à cause de mon innocence et mon inexpérience , je suis manipulable et enfermé à mon triste sort dans un . ???[
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Au final, Paulina, actuellement c’est un peu comme un ange tombé du ciel. Bien des neurones en moins il est certains qu’ils ont cassés son cerveau. Mais comme ça elle n’as pas de crédibilité. Et pourtant elle voit mieux que beaucoup, tous ou presque a vrai dire. Elle est là, et la nuit elle s’en va. Elle se promène et elle sort mais elle ne le dit pas. Elle sait que c’est pour se protéger de ceux qui ont déjà brisé son système nerveux mais parfois elle ne sait plus, justement parce qu’il lui manque bien des neurones pour se souvenir parfaitement de toutes les conséquences du cauchemar réel qu’elle récite dans sa tête en permanence comme pour avoir quelque chose à faire et éviter de se baver dessus dans le vide. Elle sourit un peu à ce qu’il dit puis rigole quand il lui dit qu’elle ne peut pas sortir. Elle le regarde l’air calme et presque spirituelle pour lui répondre.
- Pourquoi dis-tu cela ? La nuit quand les étoiles bordent tout le ciel et que EW071 me brouille cerveau en doublons pour que je soit calme et que je dorme, parfois j’arrive à sortir alors que mon corps reste là à dormir. Je suis allé voir le chevalier des cendres une fois mais il ne m’as pas vu...
Pour tout le monde tout ce qu’elle dit n’a aucun sens. Mais oui, elle voit mieux que beaucoup, c’est ça qui est effrayant dans la folie. Elle regarde la fenêtre avec un air poétiquement triste. On dirait un petit oiseau en cage. Elle ferme les yeux puis elle sourit un peu dans le vrai monde, un peu dans le sien. Puis de nouveau elle regarde Mattews, elle sourit un peu car elle à vu et elle voit qu’il l’aime bien. Il est le seul a venir ou presque mais pour l’instant elle a oublié.
- Un jour quand tu iras au cinéma, je te rejoindrais. Tu aime quel genre de film toi ?
C’était difficile au fond, de savoir si elle était plus terrifiante que touchante ou plus effrayante que pertinente ? Son regard borgne reste beau, un vert somptueux et peu commun. L’une des infirmière les regarde et sait bien que le jeune femme manque de stimulation intellectuelle. Elle est d’ailleurs toujours aussi touchée de voir qu’un beau jeune homme viens voir cette pauvre jeune femme que dame nature à gâté. Quel enfer de voir la folie ravager le cerveau d’une si jolie fille. S’approchant doucement elle regarde Mattews et pose un paquet de carte devant lui sur la table.
-Bonjour monsieur Herald. Comment allez-vous ?
Elle tourne sa tête vers Paulina.
-Paulina, que direz-tu de jouer à la bataille avec ton ami ? Ça te ferais du bien.
Laissant son regard se porter sur l’infirmière Viviane, une infirmière ni jeune ni vieille mais bienveillante, du moins autant qu’elle peut, Paulina sourit et hoche de la tête docilement. De toute façon, elle fait tout ce qu’on lui demande docilement. L’infirmière lui met le paquet dans les mains, elle sourit à Mattews. Paulina peine à comprendre quoi en faire, il lui faut quelques minutes pour finalement mélanger les cartes avant de les distribuer. Ses mouvements sont assez lents et on voit qu’a chaque geste la réflexion est difficile pour elle. Satisfaite de voir les efforts qu’elle fourni l’infirmière les laisse tranquille et s’en va se mêler des affaires d’autres. En silence en même temps ils abattent leurs carte au fur et a mesure chacun reprenant les cartes lorsqu’il gagne la bataille. Paulina peine a voir que c’est elle qui gagne parfois mais elle a un petit sourire et à l’air de passer un bon moment… Puis elle pose la dame de cœur. La dame rouge sur la table. Son regard se fige sur cette image et son air niais prend un ton bien plus sérieux. La dame de cœur. La dame rouge. Oui l’autre dame qui viens la voir. La dame rouge. Elle lui avait interdit de ne surtout pas dire qu’elle sortait la nuit hors de son corps. Elle. Lui. Avait. Interdit.
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Pyramid Rouge
Mer 6 Oct - 14:45
Feng
Huang
J'ai 36 ans et je vis au camp d’expérimentations en Arizona... Dans la vie, je suis Ingénieur / chercheur en neurosciences et spécialiste du comportement humain. Et je m’en sort tranquillement. Sinon, à grâce ma chance je suis marié et je le vis plutôt bien si il en est de même pour mon aimé. ???[
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C’est doucement qu’il écrit cette triste observation. Triste ou heureuse il ne sait pas. Enfin si il sait, mais il a du mal a avouer qu’en réalité si ces fausses couches l’affecte autant c’est parce que pour lui, elles-sont comme un cri perpétuel que lui, ne sera jamais père. Feng, homme honorablement intelligent mais pourtant un peu pauvre émotionnellement se verrais souhaiter un enfant ? Étrange et pourtant malgré tout ce qu’il pourrait dire afin de nier, c’est ce qu’il souhaite. Mais il ne le dit pas, tait son envie tout au fond de lui. Seulement comme toutes les blessures qui ne se voient pas, elle finissent toujours par remonter pour nous hanter. Le crayon de papier crisse sur la douceur lisse du papier et c’est apaisant un instant.
Puis c’est la voix calme et douce de Meï qui viens lui faire remonter le regard. Il soupire l’écoute et la regarde d’un air neutre. Elle a vu. Elle a vu que ça l’a touché dans son individualité et il n’aime pas trop ça. Il se sent menacé parce que Feng sous tout ses airs d’insensible l’est plutôt fortement. Il la connais, il sait qu’elle le sait mais quand c’est comme ça il se sent faible et n’aime pas ça face à sa mie. Néanmoins, son idée est bonne. Il réfléchis un peu. Il connaît les gens et a lui aussi bien entendu parler de cette redoutable femme. Comme si rien était il répondit à sa compagne, comme si il n’était pas du tout affecté par ce qu’il avait encore vu.
- Effectivement, tu as raison elle pourrait nous aider. Seulement si je suis convaincu qu’on puisse convaincre Blaire, elle, j’ai peur qu’elle n’accepte pas de nous aider…
Il réfléchissait et en faisant cela il faisait tourner son stylo entre ses doigts de manière assez hiératique.
- Si mes déductions sont bonnes, elle ne travaille plus sur le Walrider. Cela signifie peut-être qu’éthiquement parlant elle est intransigeante. Pour elle l’éthique à l’air important et c’est ce qui pourrait nous poser précisément soucis.
Il réfléchissait encore et sans relâche pour trouver une idée à comment la convaincre, elle, la dame rouge.
- Appelons Blaire pour avoir son autorisation, il aura peut-être des informations utiles la concernant pour nous aider a la convaincre de nous aider, voir nous donner la formule idéale. Je suis certains qu’elle la connais.
Regardant le téléphone qui était près de Luang Meï il avait un léger air optimiste malgré tout. Il la regarda, elle ensuite et attendait son point de vu avec intérêt.
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Jo'
Lun 11 Oct - 8:59
Brodie Moore
J'ai 36 ans et je vis en prison, Colorado, USA. Dans la vie, je suis détenu et je survis. Sinon, grâce à mes névroses, je suis fou de mon ancienne supérieure et je le vis plutôt dans une souffrance extatique.
Cette voix - la sienne. Un timbre plein qui se meut avec assurance et se répand sur Brodie comme une pluie brûlante en plein été. Il la boit donc, cette voix. Il s'en engorge par tous les pores et croirait presque être capable de la voir, cette voix. Elle traverse ce qui les sépare lézardant dans les combinés de téléphone et viendrait presque lui envahir les narines, cette voix. Une décharge électrique secoue la colonne de l'infirmier qui se réajuste difficile sur sa chaise.
"Bonjour Brodie. Comment allez-vous ?"
Il hésite à lui répondre, incertain de savoir s'il en a même le droit, et si elle est réelle pour commencer. La sensation de sa présence est palpable mais voilà si longtemps qu'il ne l'a pas vue, si longtemps qu'il s'est époumoné à semer l'asile, si longtemps - quatre ans ! - qu'il caresse le souvenir de la docteure sans jamais frôler le grain de sa peau. Un battement harcelé par le rictus de Scarlet précède la réponse de Brodie.
"Je reçois des soins, répond-il sachant qu'il tape un peu à côté, mais incapable de s'exprimer réellement."
Et en effet la différence est flagrante : la prison lui aura paradoxalement fait du bien - et assurément, l'infirmier souffre moins que lors de son labeur à l'asile, oscillant entre les patientes qu'il avait cachées et les autres, officielles. Il a retrouvé ses dents, repris du poids - et d'ailleurs sa carrure était grossie par le moteur -, ses cheveux ont repoussé là où il avait des tonsures. Les médicaments ont également calmé les tics nerveux qui agitaient ses yeux et le faisaient grincer de la mâchoire.
"Je suis heureuse que vous ayez accepté que je vous rende visite. Je vais pouvoir vous dire ce que je souhaitais. Mais avant, je me suis dit que vous aviez peut-être des questions a me poser. Alors que diriez-vous que nous discutions un peu avant de passer à la splendide nouvelle ?"
Brodie se concentre avec grand peine. Depuis une semaine qu'il se torture se demandant ce que peut lui vouloir Scarlet après quatre ans dans les oubliettes, ce qu'elle lui ferait ou demanderait qu'on lui fasse. Pas une minute il ne s'est interrogé sur ce que lui pourrait vouloir d'elle. Car il ne doit rien vouloir d'elle. Il ne doit rien demander. A dire vrai, il aurait dû être déjà mort si ses prédiction s'étaient réalisées au dehors de l'asile. Alors comment naviguer dans la vie, si on ne se projette plus vivant ?
Mais il se souvient de l'enfant. Il se souvient de ce petit coeur battant à fleur de peau, à fleur de ventre, devant lequel il s'était agenouillé pour constater le nouveau gouffre qui le séparait alors de Scarlet. Qu'est-il devenu, cet enfant ?
"Avez-vous eu votre bébé ?"
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Jo'
Lun 11 Oct - 8:59
Matthews Herald
J'ai 28 ans et je vis dans le Colorado, USA. Dans la vie, je suis sans emploi depuis le "licenciement technique" du Mount Massive Asylum et je m'en sors mal. Sinon, à cause de ma situation délicate, je suis célibataire.
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Matthews ne comprend rien. Comment pourrait-il ? Comment pourrait-il savoir qui est le Chevalier des Cendres dont elle parle parfois ? Comment pourrait-il savoir que Paulina sort réellement de son corps et ne déraille pas ? Comment pourrait-il imaginer ce que peut bien être EW071 ?
"Un jour quand tu iras au cinéma, je te rejoindrai. Tu aimes quel genre de film, toi ?"
La formulation l'interroge : ils n'iront pas ensemble, mais elle "le rejoindra". Une curieuse manière de proposer qu'elle puisse obtenir un droit de sorte - et d'ailleurs, le peut-elle ? Sait-elle à quel point elle dévie ? Matthews le sait, lui, ce qui ne l'empêche pas de trémuler pour elle. Toujours et éternellement coupable, le jeune homme évacue le doute et attribue la curiosité de Paulina à la confusion. Son sourire palot le perturbe. Avant, il aimait les films d'horreur. Depuis qu'il en a vécu un, il a du mal à discerner fiction et réalité - alors il ne regarde plus rien. Les scènes de chasse dans les plus plats reportages animaliers lui évoquent déjà une anxiété hors normes. Il aurait besoin d'aide pour chasser les cauchemars, mais il se sait surveillé, et sa paranoïa le repousse de tous les fauteuils qui pourraient l'accueillir. Il trouve une réponse douce pour égayer la conversation et ses pensées.
"Disons les comédies romantiques."
L'infirmier vient à son aide avec un paquet de cartes puis difficilement se délie la partie dans le cerveau de Paulina et sur la table. Matthews ne s'ennuie pas, il lui doit bien ça. Il doit cela et bien plus à tous les patients qu'il a laissés mourir sous ses pieds et au-dessus de sa tête. Paulina est la seule qu'il puisse encore aider et la seule pour qui sa gorge se noue. Lorsque la dame de coeur est posée sur la table, la malade se sclérose net, ne joue plus, ne répond plus, ne regarde plus rien d'autre que l'illustration biface d'une femme drapée de rouge et rose à la main. Devant l'absence éternisée de la jeune femme et malgré tous les appels au réel de Matthews, les infirmières finissent par lui demander de partir, ce qu'il fait.
Le jeune homme rejoint la rue accueilli d'un vent froid dans le ventre et sur les pavés. Peut-être est-ce à lui de faire sens des délires de Paulina ? Mais que risque-t-il s'il s'y lance ?
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Jo'
Lun 11 Oct - 9:01
Jeremy Blaire
J'ai 50 ans et je vis //DONNEE CONFIDENTIELLE//, USA. Dans la vie, je suis PDG de la Murkoff Corp., une société de biochimie et nanotechnologies et je m'en sors impecc'. Sinon, grâce à mon travail à la fois prenant et hautement protégé, je suis célibataire.
Fanart de Jeremy Blaire :copyright: Red Barrels
Un coup de fil le dérange en plein travail : Jeremy donne bientôt une conférence de presse pour sa nouvelle couverture. Il blanchit l'enfer de son activité réelle - et couverte par l'Etat - par une autre officieuse de sécurité médicale. Son discours donne quelques lignes à vomir du type "Après la catastrophe du Mount Massive Asylum, il était de mon devoir de m'engager pour la sécurité de tous et toutes, et de garantir que chaque hôpital soit mieux équipé que nous ne l'avons été pour faire face aux urgences." Comme si lui n'avait pas tué et torturé sauvagement tous ces gens. Comme si l'incendie n'avait pas été une excuse pour étouffer l'affaire.
Mais Blaire est tranquille car il sait que ni Scarlet, ni Anibàl - les deux seules personnes qui pourraient peser sur l'opinion publique - ne peuvent lui faire de mal. Anibàl a, après tout, été le directeur même de l'hôpital. Les armes politiques respectives des deux hommes les tiennent mutuellement en respect de sorte qu'un arrangement leur sied toujours mieux qu'un affrontement, aussi Jeremy a-t-il cessé tout contact avec le couple de l'asile, et s'est contenté de s'occuper à prouver son innocence.
Le coup de téléphone tombe donc mal mais voyant qu'il provient du bureau en Arizona le business man n'hésite pas un instant à le prendre.
"Monsieur Blaire, j'écoute ?"
De l'autre côté résonne la voix de première de la classe de Lan Mei. Son anglais s'est nettement amélioré depuis les deux ans passés aux Etats-Unis.
"Bonjour Monsieur, pardonnez-moi de vous déranger, nous aurions besoin de votre aval pour une décision concernant les recherches sur Temple Gate. - Dites, dites. - Eh bien nous avons une quantité très préoccupante de fausses couches et enfants mort-nés dans le village et dans la mine. Nous aimerions en apprendre plus, car nos investigations de loin ne donnent pas grand-chose : les grossesses sont toutes différentes et en moins de 9 mois par caméras interposées il est difficile d'établir des diagnostics, même pour nos médecins. - Faites court et demandez-moi ce dont vous avez besoin. - Nous savons que la docteure Scarlet Elkins a travaillé à l'aile des femmes pour le projet Walrider et nous aimerions nous entretenir avec elle à ce sujet."
La question le cueille importunément. Blaire tique puis grogne.
"Il n'y a rien qu'elle sache que vous n'avez pas dans les archives que je vous ai données. - C'est notre dernière piste. - Les femmes ne peuvent pas devenir des Walrider, je vous l'ai dis. Laissez ces boniches pondre leurs gamins défectueux et occupez-vous d'autre chose."
Lan Mei tente alors de défendre le projet de son époux.
"Monsieur dans notre configuration où hommes et femmes sont mêlés cela pourrait avoir une incidence sur leur réception des ondes ! Ces accidents de grossesse ont des influences sur la psyché des pères !"
Pris par le temps et se disant que Scarlet aurait bien mieux l'occasion de les débouter, Blaire cède.
"Bon, bon, vous voulez mon accord ? Vous l'avez ! Mais qu'elle ne vous dévie pas de ce pourquoi je vous paie !"
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Sam 16 Oct - 12:33
Scarlet
Elkins
J'ai 44 ans et je vis à Lake Country dans le Colorado... Dans la vie, je suis Psychiatre en proie de devenir directrice de l’institut psychiatrique de Mount Massive et je m'en sors, à merveille. Sinon, grâce à mon charme et mon intelligence , je suis irrésistible. ???
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Gardant la face et le sourire devant lui elle détail peu a peu chaque parcelle de son visage, chaque particule de couleur dans ses yeux, chaque fibres de ses vêtements. Ceux-ci on l’air dans un état correcte mais sa peau est sèche tout comme ses lèvres qui forme un dallage de petites peaux sèches rebiquant, ses yeux sont devenus plus froid encore qu’avant et cela viens piquer directement son cœur car elle se sent responsable. Quatre années qu’il est ici et elle ne viens que maintenant. Malgré qu’elle se soit fait une auto-thérapie pour se pardonner d’avoir mis autant de temps à sortir ses protégés des prisons dans lesquelles Blaire les avaient jetés, elle n’avait eu d’autre choix et se souvenir de la principale raison était une douleur qu’elle ne voulait pas aborder. Crispant un peu sa main sur le combiné quand elle entend la maigre réponse de Brodie elle le regarde par la vitre et aurait voulu enchaîner, le rassurer,le motiver à parler mais elle se rendait bien compte qu’elle était égoïste de vouloir absolument qu’il réponde maintenant. Il lui fallait du temps et puis peut-être qu’il lui en voulait après tout et il en avait tous les droits.
Mais en fait, ce qu’elle voit ou plutôt ce qu’elle comprend c’est qu’elle suspecte un syndrôme de Cotard chez Brodie. Peut-être pas aussi violent que ceux dont sont atteint certains patient mais ça lui semble possible vu son état mental et physique. Puis, dans ce lieu gris, ce lieu sombre, ce lieu terrifiant, ce lieu qui n’a rien d’attrayant pour un enfant il lui parle du sien. Son bébé. A-t-elle eu son bébé ? Cette question, elle s’y attendait sans s’y attendre. Le fait qu’elle devienne très vraie en cet instant est assez surprenant en réalité. Crispant sa main sur le combiné encore une fois, son visage reste de marbre comme si elle gérait parfaitement la situation et quelque part c’était le cas. Mais ailleurs, dans son petit cœur c’était le chaos. Elle sentait dans son ventre une boule de peur qui avait germé dès qu’elle était née. Penser à elle c’est une douleur car penser à elle c’est accepter d’avoir une faiblesse si fragile et plus encore qu’elle ne l’avait pré-sentit. Il lui faut quelques secondes pour répondre à son interlocuteur et elle se souvient pendant ce maigre temps de ce moment...
*** -2 ans auparavant-
Assise la au milieu d’un lieu si blanc qu’on se croirait dans le couloir menant au paradis ou à l’enfer, de chaque coté cris des échos de voix, de bruit, de claquement, qui ne se répondent pas mais forment entre elles tout un orchestre d’agitation fiévreuse. Sur les murs il y a des papillons grossier et colorés, des chenilles, des arc en ciel. Pourquoi tout ça ? Pourquoi elle est là ? Ah oui, elle attend la sentence et son corps à bouché ses oreilles pour ne pas entendre son bébé pleurer et avoir peur. C’était si dur de la laisser devoir faire ces examens complémentaires. Si dur qu’il était impossible de ne pas pleurer et ça stressait encore plus ce petit cœur. Alors Anìbal très bon dans son nouveau rôle de père était resté avec elle fort et rassurant, raccompagnant Scarlet dans cette horrible salle d’attente. C’était long. Enfin ça avait été long. Et quand enfin c’était terminé, que son bébé ne pleurait plus et que le docteur les attendait dans son bureau de pied ferme. Scarlet se sentait respirer un peu. Flattant d’une caresse douce la joue de sa petite fille endormie dans son petit siège de transport elle semblait morte.
- Qu’est-ce qu’elle a ? Pourquoi elle est dans cet état ?
Anibal s’approche, il viens prendre la main de Scarlet qui est près de sa fille. Il est rassurant l’aide a s’asseoir mais elle ne quitte pas des yeux son enfant. Son petit torse se lève doucement et de voir cela elle se rassure tandis que son mari lui répond.
-Elle va bien Scarlet, elle est simplement endormie à cause du décontractant.
Anibal lui serre la main et Scarlet n’arrive pas a détacher ses yeux de son bébé. Elle a si peur, peur qu’on lui annonce quelque chose de grave. Elle était si stressée, c’était très horrible à vivre d’un coté mais on se sentait plus que jamais vivant dans cet souffrance du cœur oppressante. Le médecin commence alors à parler. Il prend des pincettes, des précaution et tournant son regard vers lui Scarlet sent le verdict tomber.
- [...]mais votre fille est atteinte de retard mental et d’épilepsie, néanm[...]
Il avait beau expliquer que ce n’était pas un fin en soi, qu’il y avait une possibilité d’évolution qu’il ne pouvait pas encore dire si le retard était grave ou plus léger, que l’épilepsie pouvait être palliée avec des médicaments.Personne ne l’accusait, Anibal ne lui avait jamais reproché, mais... Rien n’y faisait, pour Scarlet c’était sa faute et depuis ce jour elle sentait la culpabilité peser dans son ventre un poids très lourd. C'était sa faute parce qu'elle avait continué à expérimenter, qu'elle avait continué a s'approcher des machines de thérapies d'ondes. A aucun moment elle n'avait soupçonné son âge comme seul responsable, pourtant très probable. Alors, depuis ce jour, elle était devenu une mère plus féroce que jamais.
*** Quoi lui dire à Brodie ? Elle se demandait car se décernait là deux possibilités : dire la vérité et risquer que des oreilles indiscrètes entendent et répète pour nuire à Scarlet en menaçant son bébé, ou mentir pour protéger son si fragile enfant. Elle réfléchis et sa décision est déjà prise. Mais comment mentir verbalement sans mentir a Brodie ? Brodie ne mérite pas qu’on lui mente elle le sait. Le froid mordait un peu dans cette pièce et cela donna une idée à Scarlet qui n’avait pas lâché le combiné et préparait ses lèvres à répondre. Avant de prononcer le moindre mot, elle souffla sur la vitre pour que sur celle-ci se dépose une couche de buée. Elle y marque en majuscule avec ses doigts : « oui, mais je la protège » à l’envers pour que de l’autre coté il puisse lire. Tout en finissant de marquer cela elle répond enfin de vive voix.
- Malheureusement le bébé n’a pas survécu. Mais tout vas mieux maintenant. Je m’en suis remise ne vous en faites pas pour moi.
Elle espère qu’il va comprendre, sans psychoter. Elle sait que son comportement est bizarre et qu’elle aurait dû éviter de faire cela. Mais c’était primordial selon elle pour protéger ce petit être innocent qu’elle avait engendré. Impossible de faire autrement. Sur ses mots elle changea vite de sujet. Sur la vidéo de surveillance il était absolument impossible de distinguer ce qu’elle avait marqué et c’était parfaitement ce qu’elle souhaitait. Fière d’avoir pensé à cette méthode elle souriait brièvement à Brodie égale à elle-même. Espérant qu’il prenne bien la nouvelle. Qu’il ne s’emmêle pas les pinceaux. Dans tous les cas il sortirait bientôt et elle pourrait l’aider de nouveau, l’aider à se sentir vivant plutôt que mort. L’aider à comprendre. Elle enchaîne alors.
- Nous aurons bientôt le temps de bien plus discuter Brodie. Car j’ai le plaisir de vous dire que votre sentence à été réduite. Dès mardi prochain vous pourrez sortir et je viendrais vous chercher, j’ai fait installer non loin de mon lieu de travail deux petits appartements thérapeutiques. La bas vous y serez accompagné, soigné et pourrez reprendre doucement vos habitudes de vie quotidienne et votre autonomie.
Elle aurait voulu en dire bien plus mais ça ferait beaucoup, expliquer tout cela serait plus aisé dehors et serait plus tranquille. Ils ne seraient pas épiés a coup sûr. Souriant légèrement en baissant les yeux elle espérait que ce qu’elle allait lui dire lui ferait très plaisir.
- Paulina Gallinger, occupera le second appartement. Alors, qu’en dites vous ?
Après tout c’était à lui de dire si ce cadeau qu’elle lui offrait et qu’elle pensait pire que mérité lui convenais. Elle l’espérait et tout son coeur se serrait alors qu’elle attendais sa réponse avec impatience.Puis dans cette impatience son téléphone sonne et elle y voit le numéro de l’hôpital dans lequel est enfermé Paulina. Elle ne répond pas, par politesse pour Brodie mais elle s’inquiète un peu.
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Dim 17 Oct - 11:11
Paulina
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La carte tout simplement posée sur cette table est comme un abominable électrochoc pour la demoiselle a la conscience vacillante.Son visage se crispe en une douloureuse expression et elle reste là a fixer cette pauvre carte et dans sa tête s’agite une voix, la sienne qui lui cris qu’elle n’aurait dû rien dire à personne. Qu’elle avait promis et que par conséquent, elle est juste indigne. Finn lui disait souvent après la mort de leur père. D’ailleurs, Finn qui est-il ? Ça fait si longtemps qu’elle ne l’a pas ne serait-ce qu’aperçue… Dans sa tête les choses se tende et la patiente manifeste de plus en plus son inconfort par des expressions faciales tranchantes. Les infirmières s’en rendent compte et bientôt demande a partir a Matthew mais ce n’est pas ce qu’elle veut. Non, elle veut qu’il reste il est le seul à bien vouloir rester auprès d’elle Quand il est là elle a moins froid et ses chagrins se sentent moins.
Il se lève, l’infirmière et les aides soignantes approches, sûrement seringue en main elle le sait bien mais elle ne peut pas s’empêcher de stresser et de sortir de ses gonds. Se levant elle repousse la table dans un geste sec qui pouvait paraître violent. Regardant Matthew partir elle a peur qu’il ne revienne jamais. Tout se mélange. La reine de coeur, lui… Tout est confus et difficile et bientôt la peur prend le dessus. Elle cris le nom de Matthew et elle s’excuse.
- MATTHEW ! Je…. AH… Non… je je suis désolée !
S’exclame t-elle avant de tomber dans une répétition infernale tandis que les soignants s’affairent à calmer la douce patiente devenue irascible. Elle n’a même pas vraiment le temps de prononcer d’autres mots qu’on essaye de l’immobiliser au sol et d’habitude elle se laisse faire mais là, là elle… elle sent qu’elle a quelque chose à lui dire. Qu’il faut qu’il fasse passer un message très important. S’échappant des prises des infirmières par une force insoupçonnée elle vient éclater ses mains contre la vitre de la salle de visite fixant Matthew qu’on mène vers la sortie. Elle le regarde et elle pleure de son unique œil, elle ne le vois pas bien, tout se brouille et c’est terrifiant. Tapant a la vitre comme la folle qu’on dit qu’elle est elle cris d’un ton net.
- Ne dis rien ! Dis à Scarlet que je suis désolée !
Elle avait si peur. Si peur de décevoir Scarlet, de se retrouver seule sans elle pour la rassurer qu’elle était persuadée d’avoir fait une énorme erreur en disant qu’elle sortait la nuit parfois. Ne pensant pas qu’on pourrait prendre ça pour de l’imagination follement inventé – ce a quoi ça ressemblait le plus- la pauvre Paulina avait l’impression de s’être tiré une balle dans le pied. Puis dans toute cette effervescence folle finit par se planter dans un de ses muscles un puissant anti-psychotique qui met K.O. en quelques seconde la maigre patiente. A l’aide d’un fauteuil roulant on l’emmène plus loin dans sa chambre pour la glisser dans son lit. Cette pièce elle pourrait la reconnaître entre milles. Tout à coup un son sourd raisonne dans sa tête et elle s’agite un peu toute seule dans son lit. Rien de grave mais bientôt quand elle ouvre les yeux elle n’est plus a l’hôpital.
-Brodie ?
Sa voix raisonne dans un bruit blanc. Se relevant elle regarde derrière elle et est dans la montagne visiblement. Regardant ses mains et répétant le nom de celui qu’elle aimait indéfectiblement, elle finit par comprendre qu’en dormant elle avait marché jusqu’ici, du moins son esprit. Entendant des cris et des pleurs lointains elle s’en rapproche en survolant un peu les arbres. Passant à travers les branches elle à la preuve qu’elle est bien sous son intangible forme de Walrider. Survolant cette endroit elle finit par arriver au cœur d’un petit village. Mais il n’a rien d’attrayant… Une odeur de sang pèse au milieu de nuées de mouches venant se repaître de cadavres de fœtus à peine formé et de mort nés. Mais tout a coup, c’est étrange il ne semble y avoir plus personne dans ce village mais il n’a vraiment rien de rassurant. Rien du tout. Les cris ont cessés le calme plat et morbide pèse sur ce lieu...
Avançant et continuant son ascension sans but précis, elle flotte simplement et sent bientôt son corps vibrer. Tournant ses yeux vers le ciel, il semble au creux de celui-ci se dessiner des ondes qu’elle distingue avec stupéfaction.Les ondes sont douloureuses et les cris qu’elle entendait avant au loin reprenne mais ils sont plus près. Puis, se tournant elle distingue une femme qui se tenait derrière elle. Elle est sale, mal vêtue que de haillons déchirés, elle à l’air d’une erres et elle tiens une pioches faites certainement par ses soins. Une partie de son visage est dissimulé par le tissus qui borde son crâne mais on distingue bien son œil bleu livide, ses cheveux son gras et son teint gris. Paulina néanmoins reste sereine pensant qu’elle ne peut pas la voir. Mais, Marta vois. Marta entend. Marta puni.
- Que Dieu te purifie par ma main.
Dit-elle d’un ton rauque terrifiant avant de se jeter sur Paulina, bien décidée à lui asséner un coup de pioche dans la figure. Terrifiée la pauvre patiente s’enfuit en criant un peu sans que personne ne puisse l’entendre. Flottant dans l’air rapidement elle se voit semer la femme à la pioche sans trop de difficultés et là, viens le véritable problème : retrouver le chemin vers son corps…
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Jo'
Lun 18 Oct - 8:44
Brodie Moore
J'ai 36 ans et je vis en prison, Colorado, USA. Dans la vie, je suis détenu et je survis. Sinon, grâce à mes névroses, je suis fou de mon ancienne supérieure et je le vis plutôt dans une souffrance extatique.
"J'arrive pas à croire que ce déglingué sorte d'ici ... - Ouais putain, tu l'as dis. Buter une gamine et laisser son daron porter le chapeau. Dégueulasse."
Brodie entend deux gardiens parler de lui devant sa cellule, effeuillant son dossier pour préparer sa sortie. Il avait accepté de sortir mû par la volonté de Scarlet - lui n'avait pas plus d'intérêt à être libéré qu'à rester en prison : purger une peine ne le soulage pas de sa culpabilité. Son père est mort, sa mère en hospice (mais d'ailleurs, qui paye pour son séjour depuis tout ce temps ?! L'infirmier déjà en mal d'être présent dans le réel ne pense plus à sa génitrice, peut-être est-elle décédée elle aussi), Vanda enterrée depuis des siècles. La prison ne fait rien de lui sinon le maintenir en vie dans cet état de conscience égarée, de dépression, et de syndrome post-traumatique - tout lui est égal ainsi, sauf Scarlet : si elle désire de lui qu'il sorte et soit enfermé toujours, mais dans une cage plus confortable, qu'il en soit ainsi. Se laisser vivre ou se laisser vivre pour elle, le choix est vite fait. Tout ce qu'elle désire et qu'il peut lui offrir, il lui offrira.
Ils entrent à quatre dans la cellule de Brodie absolument terrifié par la force qu'ils lui connaissent. Les menottes ferment mal sur ses larges poignets, une chaîne les relie à des liens plus longs à ses chevilles de sorte qu'il ne puisse pas courir et ils braquent sur lui une arme à feu et une tonfa. Mais l'homme est calme comme toujours et suit la procédure avec docilité. Les vêtements qu'il portait en étant arrêté ont été brûlés ainsi que la Murkoff l'avait demandé, aussi le centre carcéral lui fait don d'un jogging informe gris trop petit pour lui et d'un t-shirt pour tout abri contre le froid naissant au dehors. Contrairement à d'autres qui repartent avec un cabas de leurs effets personnel, l'infirmier n'a que lui-même qui lui appartienne vraiment.
On le fait se changer, s'entretient de quelques banalités, et d'un tour de clef l'homme aux traits délavés se retrouve au dehors. Mécaniquement, il ne se débarrasse pas de sa posture enfermée et maintient les poignets comme rassemblés sur son ventre, déambulant de petits pas sans plus d'envergure que ce que lui permettaient la chaîne. L'extérieur revêt à ses yeux une nouvelle blancheur : plus de hachures de barreaux ni de tâches sur le plexiglass ne viennent troubler la vue naturelle qu'il a sur le ciel fade au-dessus de sa tête. Le vent matinal fouette ses bras nus qui frissonnent dans une sensation qu'il ne reconnaît pas d'emblée et le fait craindre. Il demeure sur le parking une dizaine de minutes lorsque Scarlet stationne et l'accueille enfin.
Il n'y a plus de mur entre eux. Il se surprend à penser qu'il pourrait la serrer contre lui, là, à l'instant. Que personne ne l'en empêcherait. Que personne du moins (et pas elle non plus) n'aurait la faculté de le repousser. Mais elle est trop pure pour qu'il l'effleure. Alors il demeure et, pourtant si grand, la regarde d'en bas sortir de sa voiture.
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Jo'
Lun 18 Oct - 8:48
Samantha Henkins
J'ai 21 ans et je vis à Temple Gate, Arizona, USA. Dans la vie, je suis villageoise et je vais mourir. Sinon, à cause de Papa Knoth, je suis enceinte et je le vis plutôt horriblement.
TW viol et violences obstétricales
Un bébé. Non. Comment est-ce possible ?! Je n'ai pas vu mon ventre grossir et voilà qu'il se tord et se presse en crampes horribles. Il a enflé cette nuit mon ventre, tout d'un bloc, fissurant ma peau surprise en tranchées saignantes. Aujourd'hui c'est moi qui saigne, d'en bas. La douleur est insupportable. Dorothea est ici qui m'aide à respirer, mais je vois dans ses yeux qu'elle me méprise. Elle pense que je suis allée m'ouvrir à des hommes pour porter l'Antéchrist, elle pense que j'ai voulu recevoir la semence du Démon. Eh bien non. Cet enfoiré de Papa Knoth s'est allongé sur moi gluant et humide et il m'a percée alors même que je me débattais. Ce salaud n'enfante que des diables qu'il faut tuer pour éviter l'apocalypse et pourtant il a forcé toutes les cuisses de ce satané village. Porter l'Antéchrist, moi ? Ce serait moi qu'Ezekiel a choisi ?! Moi qui ai ramené la gamelle au camp des lépreux ? Moi qui ai fait bouillir des litres d'eau pour que chacun puisse boire lorsqu'un imbécile s'est jeté dans le puits pour y mourir ? Moi qui ai monté la garde pour nous prévenir des Hérétiques ? Moi qui ai tout fait pour ce village, je porterais l'Antéchrist qui y mettrait fin ?
"Salauds !"
C'est un cri de douleur qui s'adresse à tout le monde. A Knoth. A Dorothea qui retrousse ses lèvres avec mépris. A mon corps engrossé et douloureux. A ceux derrière la porte qui attendent que l'enfant naisse pour l'égorger dès le premier hurlement. Ensuite ils le serviront à la table de Papa et il le mangera, le porc. Le gros porc. Il va aller tremper sa bite dans une autre jeunette pour manger toujours plus de bébés. Mon ventre se presse une nouvelle fois, on me dit de pousser, je me fais dessus de tous les côtés - personne n'est là pour me dire que tout va bien, qu'on voit la tête ou que je vais enfin mourir. Je pousse comme une imbécile et je sais que ça saigne, j'ai mis la main pour en juger, et elle est revenue pleine de merde et de sang. Les mouches se posent sur moi - suis-je déjà un macchabée ? Je hurle, je hurle. Ca ne se passe pas comme prévu - rien n'était prévu. Dorothea me frappe les tibias, les cuisses et le bas-ventre (tout ce qu'elle atteint du bout de la table) avec un bout de bois pour me faire taire. La sidération me cloue le bec, en effet, et je m'évanouis d'avoir perdu tout ce sang.
*
Deux hommes entrent, Dorothea coupe le cordon ombilical avec des ciseaux de ferme. Elle leur tend l'enfant sans le regarder - c'est plus facile ainsi. Ses cris strident enflent alors qu'ils pénètrent sa gorge avec un couteau puis ils cessent tout à fait. Samantha sur le tréteau en bois est évanouie les jambes ouvertes, totalement déchirée, et un troisième homme vient la récupérer pour la jeter dans la fosse creusée à peine plus loin dans le souterrain où a été installée cette "salle d'accouchement". Si elle a de la chance, la chute ne la réveillera pas et elle mourra dans son absence - sinon, elle aura le temps de souffrir de ses fractures fatales. Peu leur importe, Dorothea affaire déjà ses mains ridées et veineuses dans le nettoyage très sommaire de l'endroit. D'un gros torchon, elle embarque les résidus de ce tout de souffrance et les fait choir dans un gros baquet qui ne sera vidé que dans une semaine. Remontant les escaliers vers la surface, elle quitte l'odeur pestilentielle et s'en va prier Ezekiel.
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