Sur une planète où il devient de plus en plus hostile à la vie de s’épanouir, annihilée par les conséquences de l’activité humaine et d’un cataclysme extraterrestre sans précédent, une poignée de scientifiques a mis au point le premier être hybride pour sauver leur espèce de l’extinction globale qui se profile à l’horizon dans les vingt prochaines années.
Le projet SEREYA lancé en l'an 2152 est une longue série d’essais cliniques qui se résume en la conception d’une espèce humaine hybride de cellules souches extraterrestres lui permettant de survivre au « Miroitement ». Sereya-38474 est un miracle de la science.
Elias Kötz et Jessica Johnson, deux militaires de Portland sont chargés de mission d’évacuer la base scientifique où se trouve l’expérience Sereya-38474 qui porte en elle la promesse du progrès scientifique et de l’humanité. Mais à leur arrivée, les choses semblent avoir tourné au chaos…
Entre tout ça, Tom Danton, un adolescent tente de survivre au quotidien tumultueux des Apocryphes alors que Tris à leur tête, prêche sa loi et la parole du « Nouveau monde » sur une trame de jugement dernier épaulé par son père, le terrifiant Protée.
J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
Les yeux encore fermés sur un rêve dont le souvenir reste obscure. La lumière du soleil se faufile entre les lattes d’un stores baissé. La luminosité réchauffe la pièce doucement jusqu’à ce que les rayures de soleil zèbre le torse mat et abîmé de l’endormie. En ouvrant les yeux sur le plafond il reste pensif. Tournant la tête vers la chevelure brune qui dort à ses cotés, il à un petit sourire en constatant qu’elle à la tête appuyée sur son bras. L’observant un peu il caresse d’abord du bout du doigt son visage. La regarder endormie sous la chaleur d’un soleil zébré par un store c’est tout ce qu’il aime. Sortant à son tour délicatement du sommeil elle sourit. Son sourire c’est ce qu’il avait remarqué en premier dans ce salon chauffé au bois de cheminé du passé. Caressant ses cheveux il se tourne vers elle. Il cherche son regard mais elle s’amuse à l’éviter. -Tais-toi. Il embraye d’un sourire amusé. - Mais je n’ai rien dis. Le regard sur elle, la main blottit dans son cou, il lui caresse la joue avec son pouce. -Oui… Mais tu allais commencer à me dire une connerie. Tu crois que je ne sent pas ton regard ! T’es un pervers. Le sourire pavant ses lèvres il à un petit air de pitre. Il aurait aimé que ce matin, comme tous les autres avec elle il puisse la taquiner, la faire chanter comme elle aime. Mais ce matin là à la goût pesant d’un au revoir mutable en adieux. Avec le temps elle est habitué mais il sait que c’est toujours dur pour elle. Ca l’est aussi pour lui, mais moins. Cette vérité réveille toujours une pointe de culpabilité dans ce genre de moments. Il lui caresse la joue. Il sait qu’elle ne veux pas se résoudre à lui dire au revoir. - Nora… Tu sais que j’aimerais avoir le temps de rire. Elle ouvre les yeux, l’air tout de suite plus triste. Il caresse sa joue et plonge ses yeux dans les siens. Il pourrait s’y noyer dans ce vert d’eau intense. - Je sais. Aller file. Quel air aurait le lieutenant Colonel en se pointant en retard au départ de mission ? A son tour elle avait mis sa main sur sa joue pour lui dire cela. Un sourire aux lèvres elle ne pleurait jamais à son départ. Il savait qu’elle attendait plus tard par respect et pour ne pas alourdir les au revoir. Se retirant du lit elle avait fuis aux douches communes en lui faisant un clin d’œil. - Je te louve. - Awhouuuu ! Je te louve aussi.
*** Mais non. Ce matin-là c’est encore la nuit au travers des stores d’une ancienne salle de science naturelles. La pièce est vulgairement séparé par un paravent de tissus. Il fait nuit mais dans cette partie du camp le silence ne dure jamais. Celui-ci est toujours brisé par les cris de bébés. Celui de Paige s’est réveillé… Réveillé lui aussi il ne peut s’empêcher de considérer cet endroit comme un déshonneur, une punition qui salit son insigne. A coté de lui Nora constate avec appréhension l’agacement de son mari. Paige s’excuse, elle fait tout pour ne pas contrarier un lieutenant. Elias s’empêche d’être désagréable et se tourne dos à son épouse en se couvrant la tête de son oreiller. Au matin, le réveil qui l’arrache à son sommeil est amer. Grognant à moitié en l’éteignant il se redresse doucement pour enfiler un t-shirt et un pantalon. Il maudit cet endroit et passe devant le berceau au bout de leur lit en apposant un regard dédaigneux à la petite fille qui chouine en dedans.
- Je suis désolée Elias… Je sais que tu voulais bien dormir avant ta mission… Pars pas comme ça s’il te plait… On peut parler ?
-C’est pas grave… Peut-être plus tard…Quant on sera seuls.
L’air triste la femme soupire en le voyant regarder dans la direction de Paige qui au travers du tissus berce son bébé. Elle hoche de la tête tandis qu’il pars comme un voleur. - Je te louve aussi… Répète tristement Nora pour elle-même alors qu’il est déjà partie pour les douches.
Sous la douche qui lui crache une eau bouillante au visage il n’arrive à garder que de la haine de se souvenir de son rêve. Comment aurait-il pu savoir que ce matin serait le dernier qu’il souhaiterais passer avec sa femme ? Ce rêve du passé ne faisait que réveiller sa haine aussi brûlante que l’eau qui lui fouettait le corps. L’air renfrogné avec les yeux alourdie d’une fatigue qu’il aurait aimé éviter, il croise Manny sur le chemin de la salle commune, il à l’air plus joyeux. -Roh, la tronche que t’a Blitz… -Ah ouais ? La faute à qui ? Il relève le sourcil l’air accusateur avec un sourire en coin. - Roh… le prend pas comme ça… C’est toi qui à bien voulu me laisser la chambre… - T’as triché aux cartes surtout. Lui lança t-il alors qu’ils ouvraient les portes de la cafétéria. La plupart des soldats de l’opération était déjà là avec quelques civiles. -Roh… ça t’as pas fait plaisir de dormir avec Nora ? - Si tu enlève toute les brailleries de gamins du « secteur jeune parents » , ouais. L’hispanique à l’air plus sérieux et amicale. Il a environ le même âge que le bulgare et passe devant lui pour l’arrêter. -Sérieux, mec t’es mon pote mais là tu merde grave avec elle. Vous en avez parlé un peu ? Tu peux pas rester comme ça et prendre des missions pour pas la regarder. Elias soupire mais ne sourcille pas et réagis comme si ce n’étais pas la première fois qu’il entendait ce genre de reproches. Ceux-là lui glisse dessus. - En ce qui me concerne, moi au moins je m’envoi pas en l’air avec une instit pendant que ma femme est en mission. Cela clore la discussion. L’homme n’est pas vexé en fait il soupire tandis qu’Elias va faire la queue pour prendre sa ration. -Nos situations n’ont rien à voir et tu le sais Kötz ! Lui balance-t-il de loin alors que celui qui devrait l’écouter s’éloigne avec sa ration. Prêt a dévorer un dernier bon repas avant l’opération de sauvetage qui les attendait il s’était assis dans un coin pour savourer un instant un peu de tranquillité avant le grand départ…
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Lobscure
Ven 1 Mar - 3:54
Jessica Johnson
J'ai 34 ans et je vis à Portland,Oregon, USA. Dans la vie, je suis militaire et je m’en sors pas si mal tenant compte de mes nombreuses bavures. Sinon, grâce à ma poisse je suis célibataire depuis beaucoup trop longtemps et je le vis avec désagrément.
Chanson thème - Jess
Who's ready for TMW ?:
Une chambre sans rideau, il n’y a rien de pire. Les premiers rayons du soleil lui tapent désagréablement sur la rétine à travers ses paupières closes et viennent lui arracher une grimace. Jess n'est pas matinale pour un sou. Mais tiens… son alarme n’a pas sonné ? Elle relève sa tête toute décoiffée de l’oreiller, un coulis de bave à la commissure des lèvres s'étend long comme un doigt entre sa bouche et le tissu. Les yeux mi-clos, encore toute ensommeillé et ne voyant pas son réveil sur la caisse qui lui sert de table de chevet, elle baisse les yeux au sol instinctivement. Son alarme gît au sol complètement éclaté. Ah oui… Visiblement, l'objet du diable n’a pas survécu à cette énième claque matinale que lui inflige chaque jour la militaire pour le faire taire.
La jeune femme se lève en râlant et néanmoins avec empressement pour se rendre dans les salles de bain commune désertées à cette heure tardive de la mâtinée. Elle se plante devant le miroir, prenant un instant pour observer sa sale tête toute bouffie et ses cheveux en pagaille dans un soupir affligé. La fille du reflet, c’est une femme aux cheveux sombres qui porte un t-shirt délavé de AC/DC qui lui sert de pyjama. Pas un vrai, hein, une reproduction évidemment. Son frère était dingue de leurs sons et porter ce chandail continu de le faire exister. Jess se peigne rapidement, se brosse les dents avant d’enfiler sa paire de pantalons kaki, un débardeur noir et ses bottes militaires qui ne quittent pas ses pieds, été comme hiver. Elle recouvre ses épaules d'un sweat-shirt, rabattant la capuche sur sa tête pour signifier clairement qu'elle souhaite être laissée tranquille en cette matinée difficile. La gueule de bois persistante de la veille, résultat d'une nuit trop arrosée en compagnie de Marnie, la tenaille encore. L'alcool, cette amie toxique à laquelle Jess s'était pourtant juré de ne plus toucher depuis la disparition de Shawn, l'a de nouveau attirée dans l'étreinte trompeuse de l'ivresse sous l'influence du charme et des beaux yeux verts de la jeune femme blonde. Une bière, puis une deuxième, une troisième et une quatrième. Et tout ça pour quoi ? Pour rien, sinon qu’elle se foute de sa gueule et finir la soirée seule à cuver aux chiottes. Elias l’avait pourtant bien prévenue que cette fille-là était straight. Mais Jess étant Jess, elle n’a rien voulu savoir et aujourd’hui, elle en payait le prix de ce haut-le-cœur persistant et la gêne d'avoir déversé son cœur, ivre morte, à une fille qui ne pourrait jamais l'aimer en retour.
Elle la croise d’ailleurs dans le corridor, la blonde Marnie, à l’intersection d’un couloir. Leurs regards se croisent et Jess qui détourne aussitôt les yeux fait mine de rien malgré le souvenir traumatique de ce râteau cataclysmique qu’elle s’est pris la veille. La blonde fait volte-face, l'interpellant avec une certaine appréhension, mais Jess, dissimulée sous son capuchon, accélère le pas sans un mot, pressée de s'éloigner au plus vite. — Hey… Jess… On peut parler ? Ces cinq mots, prononcés avec une insistance qu'elle cherche désespérément à éviter, la poussent à décamper en quatrième vitesse. Non, vraiment, de toute façon, il n’y avait rien à dire. Le message était assez clair et Elias peut bien se foutre de sa gueule d’avoir tenté le tout pour le tout sachant pertinemment que Marnie est bien trop parfaite, bien trop belle pour s’intéresser à elle. Non, mais quelle conne ! Le véritable problème réside ailleurs, dans cette douloureuse évidence. Tu vois bien, Jess, que plus hétéro que ça, tu crèves ! En effet, Marnie coche toutes les cases de l'archétype du fantasme masculin… et celui de Jess. Un cliché avec ce je-ne-sais-quoi dans le visage. Des femmes comme elle, surtout par les temps qui cours, sont en voie de d'extinction. Ou du moins, confinées aux pages arrachées des magazines - vestige de l'ancien monde - qui jonchent parfois les rues si pas les murs de la chambre de quelques mecs chanceux.
Et comme pour ajouter une touche de misère à son déjà morne matin, elle croise aussi le chemin du colonel Wilson dans les couloirs. Son regard, aussi impitoyable qu'une lame de glace, la transperce. Elle est en retard d’une trentaine de minutes, une offense impardonnable dans l’armée, cela va de soi. — Johnson !! Son rang exigerait d'elle un salut militaire, mais Jess, trop absorbée à empêcher un éventuel débordement gastrique, se contente de fixer le sol d'un regard obstiné. « Vous feriez bien de reprendre vos esprits si vous ne voulez pas être rétrogradée !! Bon sang !!! Vous avez une mission de la plus haute importance, ne commencez pas à défaillir à vos obligations ! Vous serez privée de déjeuner pour votre retard ! Rompez !! »
Lorsque Jessica atteint enfin la cafétéria de la base, son regard balaie l’assemblée d'hommes et de femmes à la recherche d'une personne en particulier. L'apercevant enfin, elle lui adresse un bref signe de tête avant de se diriger vers la table où il est installé. Un grognement mécontent s'échappe de ses lèvres lorsqu’elle réalise que le petit déjeuner du jour, c’est du yaourt. Une denrée rare, même si probablement périmée. Wilson l’avait sûrement fait exprès pour la torturer comme il adorait si bien le faire. Elle tire sur une chaise et s’assoit à côté d’un grand gaillard un peu renfermé sur lui-même, tout comme elle l’est elle. Le regard désabusé, les mains dans les poches de son sweat à capuche et complètement affaissées sur sa chaise d’une nonchalance insolente, elle joint un coup de tête en direction du plateau-repas de l’homme, lorgnant sur le seul aliment qu’il n’a pas encore touché. — File-moi ta pomme, Papa Bear, si tu ne veux pas que je crève sur la route... » qu'elle marmonne, renfrognée. « Ce connard m’a encore privée de ration. » termine-t-elle, sans laisser la culpabilité l'atteindre plus que ça.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
Devant son plateau l’homme se frotte un peu les mains. Les repas était une chose précieuse dans ce nouveau monde, alors a chacun d’entre eux, le militaire savourait ce qu’il y avait dans son assiette comme si c’était la dernière. Aujourd’hui c’était du yaourt mais les cuisinières lui avait octroyé un petit supplément de viande grillée comme c’était l’un des officiers qui gèrerait sur place le sauvetage du laboratoire près de Vancouver. Appréciant ce petit plus avec plaisir il se focalisait sur ses actions pour ne pas entendre les mêmes et incessantes rumeurs à son propos. Cela alimentait surtout les langues des femmes du complexe. Cela l’embêtait mais il préférait se murer dans un stoïcisme solide à ce sujet. - Il parait qu’il ne sort même plus avec sa femme depuis qu’elle a accouché… - Tu crois qu’il est libre ? Elles piaillèrent en se pensant discrète et lui firent un sourire exagéré. - Attention si tu tente le coup ! Visiblement il a un sperme premium qui passe les capotes… Elles s’éloignèrent alors qu’il commençait déguster le bol de yaourt. Il releva un peu le nez et aperçu une tête encapuchonnée familière. Il lui esquissa un sourire de coin en la voyant venir s’installer à coté de lui. L’air grognon , mais totalement droit il ne perturbe pas la continuité de son repas alors qu’il se marre un peu de la réaction du chef d’opération sur base et de ce qu’il venait de se passer. Un regard en coin pour observer sa mine il la constate déçue et ne peine pas a comprendre ce qu’il avait pu se passer.
- A l’odeur de ton haleine j’en déduis qu’elle est bien hétéro ? Son ton ne se veux pas moqueur mais plutôt tristement curieux. A sa demande il soupire en posant sa grosse main sur la pomme rouge. Il se tourne un peu pour la regarder l’air a moitié amusé et embêté. - Tu sais bien qu’il est frustré de pas pouvoir coucher avec toi. Alors il est super strict avec toi. Ne tombe pas dans ses pièges t’es plus intelligente que ça Jess… Attrape. Fit-il en lui lançant la pomme sous le regard embêté de Wilson qui n’osait rien dire à Blitz. Il fallait dire qu’il n’avait pas obtenue son surnom «opération coup de poing » pour rien. Le général de Portland connaissait les talents de Kötz sur le terrain et cela lui vallait une bonne réputation au camp de la FEDRA. Et il était impossible d’ignorer que la réputation apportait toujours quelques avantages. - Je vais chercher de l’eau, faut que tu t’hydrate sinon tu vas tomber par terre alors déjà que t’a pas bien de réserve… Faudrait que t’évite de jouer avec le feu.
Doucement il se releva pour aller demander à Peg de lui donner un plateau pour Jess. Sur le retour il en profita pour aller chercher un pichet d’eau qu’il rempli à une fontaine prévu à cet effet. En balayant la cafétéria du regard il vit Nora au loin qui en profita pour venir le confronter. Elle portait leur fille avec un foulard dans son dos. La petite fille dormait. A chaque fois qu’il la regardait son cœur s’arrêtait. -Elias… Je suis désolée je sais que c’est pas le moment mais faut que je te parle… Elle fait une courte pause en se mettant tout près de lui pour que personne n’entende. -Non… Pas ici Nora bordel…
-Arrête tes conneries Elias, personne regarde… Écoute-moi c’est vraiment important… -Quoi… ? Tu veux que je garde la petite ? Tu te souviens pas comment ça a finis la dernière fois ? Il ne la regardait pas et avait le regard froncé mais la femme ne se laissa pas intimider pour autant. -Non pas du tout… C’est pas ça Elias. Roh juste écoute… Je sais que j’ai merdé et que tu m’en veux beaucoup mais je t’en supplie je veux juste que tu garde ça pour moi. Elle lui mis un collier dans les mains en le regardant dans les yeux. -L’eau salée au milieu de l’ouest. En ouvrant sa main sur un petit pendentif en forme hexagonal il fronça les sourcils l’ai touché en plein cœur. Si bien qu’il n’entendit pas ses derniers mots. Il laissa tomber au sol l’objet et s’en alla l’air furieux. -C’est pas croyable… t’es… t’es vraiment une manipulatrice… Tournant les talons il déposa le pichet d’eau et le plateau sur la table en passant devant Jess. - Je vais chercher notre voiture rejoins-moi au garage quand t’aura pris le temps de manger. Interdictions de partir avant d’avoir tout bouffé. Le plateau était bien rempli et comportait deux tranches de viandes à coté d’un vol de yaourt et d’une nouvelle pomme. Nora pas loin derrière soupira en voyant son mari s’enfuir comme à chaque fois arriva près de la table d’un pas tranquille. Elle tourna son regard sur Jessica.
Sans demander elle enjamba le banc pour s’asseoir, mettant une main sous les fesses de sa fille pour être sûre qu’elle ne tombe pas. La petite fille s’était réveillée et faisait pleins de petits bruits de bouche inintelligible.
-Salut, Je… Je sais pas trop ce que tu pense de moi et a vrai dire c’est même pas grave si tu me déteste… Je ne t’en voudrais même pas…
Elle baisse les yeux sur la table l’air réellement inquiète et coupable. Secouant un peu la tête elle semble avoir besoin de courage pour dire quelque chose. Relevant les yeux sur la jeune femme elle avait un air déterminé, froncé, inquiet et en même temps implorant.
-Est-ce que tu peux garder ça pour Elias de ma part ? C’est important qu’il l’ai, je t’en prie.. En parlant Nora avait pris une des mains de Jess pour lui glisser le petit collier hexagonale dans les mains. C’était un petit pendentif en argent ornée de plusieurs dessins argenté et de l’inscription « Mahal kita ». Ca ressemblait un peu à un cartouche.
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Lobscure
Sam 2 Mar - 15:32
Jessica Johnson
J'ai 34 ans et je vis à Portland,Oregon, USA. Dans la vie, je suis militaire et je m’en sors pas si mal tenant compte de mes nombreuses bavures. Sinon, grâce à ma poisse je suis célibataire depuis beaucoup trop longtemps et je le vis avec désagrément.
Chanson thème - Jess
— T'exagères. Je me suis lavé deux fois les dents parce que je sais que t'as le pif sensible. Eh ouais… » qu'elle grommelle pour Marnie. Jess regarde distraitement les alentours de la salle, guettant nerveusement d'y voir la blonde débarquer avec sa gueule d'ange. Lorsque Elias soulève ce commentaire sur Wilson, cela lui arrache une grimace amusée. « Ah ! Ça pour me sauter, ou plutôt me faire sauter… mais crois-moi, ce n'est pas pour faire des galipettes… » Wilson la méprisait parce qu'elle n'avait aucun respect pour les règles. Et les règles dans un monde qui part en vrille, c'est bien ce qui empêche l'humain de provoquer sa propre extinction avant l'heure. Jessica attrape la pomme qu'il lui lance et la croque à pleines dents. Elle a une migraine épouvantable ce matin… Le gaillard à ses côtés semble s'en rendre compte et lui suggère d'aller lui chercher un peu d'eau. Les yeux clos pour apaiser ce vertige persistant, elle le remercie d'un simple hochement de tête, mastiquant sa pomme machinalement. Elle sursaute presque lorsqu'il revient quelques instants plus tard, posant sur la table non seulement un pichet d'eau, mais aussi un plateau-repas débordant devant elle. Jess écarquille les yeux. « J'en reviens pas… Ces petits privilèges que tu nous déniches, c'est ton rang qui te les accorde ou bien c'est parce que toutes ces nanas ont sacrément la dalle, tu crois ? » Elle entame aussitôt la viande. Le goût qui envahit ses papilles lui inspire une vague d'affection pour son lieutenant, qui lui annonce qu'il se rend au point de départ et l'invite à le rejoindre dès qu'elle aura fini. « Ch’urtout, te presse pas... Putain que je t'aime ! » murmure-t-elle la bouche pleine.
Sa tranquillité est perturbée lorsqu’une femme qu’elle reconnait que trop bien prend place à sa table devant elle. « Raaaah… Non… »Tout de suite, Jess se renfrogne en soupirant exaspéré par cette présence impertinente, se décalant un peu sur le côté de sa chaise pour éviter de devoir la regarder en face. Jess est encore trop bourré pour ses simagrées si tôt le matin. Nora était quasi en top de liste de son palmarès des gens les plus chiants de la base, après Wilson et Billy. Son petit manège pour l’attendrir ne marche, Jess continu de marcher sa nourriture machinalement sans rien dire et le regard fuyant. C’est pas possible… Pas un matin où on peut avoir la paix.
Elle tique lorsque prétendent connaître ses présomptions à son égard. Elle déteste qu’on se positionne en victime pour prendre le parti de connaître ses sentiments plus qu’elle-même. Elle ne gaspille pas sa salive à lui répondre. Nora est même parvenue à lui couper l’appétit. Jess ne déteste pas Nora dans les faits. En revanche, elle ne la supporte pas. Même si parfois sa situation la peine… Parce que pour avoir fait ce qu’elle a fait, fallait vraiment être une sale égoïste. Tout le monde sait qu’avoir des gosses par ces temps-ci, c’est tout bonnement du meurtre. D’ici une vingtaine d’années, si probablement pas moins, tout le monde mourra. Enfin, pire que cela… Le Miroitement progressait à une vitesse folle et plusieurs pays se retrouvait déjà dans l’étau des zones X. Chicago était tombé la semaine dernière, New York depuis bel lurette. Il ne restait que la partie ouest de l’Amérique et encore, selon Lincoln City avec qui ils gardaient encore le contact, une partie de la mer face à eux se faisait dévorer par le phénomène. Tu pouvais clairement voir les ondulations prismatiques s’élever à l’horizon… et vas savoir quel genre de bestiole marine avait muté là-dessous. Tout ça lui glace le sang à Jess. La dynastie de l’homme est bel et bien révolue.
La jeune femme lève les yeux sur la môme de Nora qui s’était mise à gazouiller, avant de les rouler au ciel. Elle se relève brusquement avec son plateau-repas dans l’intention de se barrer de là, mais la femme d’Elias l’en empêche en attrapant son avant bras. Ne souhaitant pas déclencher l’alarme humaine dans le dos de la femme de son patron par des gestes brusques, elle reste en suspens pour recevoir dans la paume de sa main le petit bijou de Nora. Elle hoche d’un coup de tête sans comprendre l’importance de ce geste, ni la regarde dans les yeux avant de glisser le pendentif dans sa poche et la laisser en plan. Elle est trop déprimante cette femme…
Lorsque Jess rejoint le point de départ de la base, elle y retrouve Elias et leur petit groupe d’opération sur place, prêt à décoller. L’une des meilleures équipes de la base. Chacun de ses éléments est complémentaire l’un à l’autre et ils retiennent le plus de missions réussits ces dernières années qu’aucune autre base américaine encore sur pieds. Cela, nul doute, grâce à la grosse tête d’Elias, un stratagème hors pair. Jess, elle, était tout simplement une excitée de la gâchette à côté, que si tu savais canaliser comme c’était le cas d’Elias, te faisaient des merveilles. Un peu plus lumineuse que ce début de matinée, très certainement grâce à son mentor, elle s’approche du petit groupe, un sourire au coin des lèvres, sa presque famille d’action. Quoique lumineuse soit un peu fort pour décrire Jess, et beaucoup auraient des objections à ce sujet... — Billy boy !! Jess se précipite vers le plus jeune de leur équipe, passant son bras autour de son cou. Il s'agit d'un jeune homme de 23 ans avec qui elle partage une relation taquine et enfantine. Ils se chamaillent plus qu'autre chose, mais leur complicité sur le terrain de combat n'en est que renforcée. Peut-être que Jess voit en lui un peu de Shawn, ce qui expliquerait cet attachement inhabituel, dissimulé sous des railleries et des moqueries. Elle adore le traiter comme un enfant en toutes circonstances, ce qui a le don de le mettre hors de lui. « Bon, c'est quoi le plan ? » reprend-elle plus sérieusement en direction d'Elias. « On nous a parlé d'une mission d'extraction à la base scientifique de Vancouver, mais sans plus de détails. » La militaire croise les bras sur son buste, s’armant un peu de sérieux. En réalité, elle venait de voir passer Marnie, et voulait se donner du chien.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
La bouche tordue avec une moue désolé il avait adressé une tape réconfortante sur l’épaule de sa protégée déçue. En revenant son air renfrogné s’effaça un peu à la remarque de Jess. Il esquissa un petit sourire. Depuis qu’il était jeune il avait tendance à aimanter les nanas et il le vivait plus comme un fardeau qu’un réel plaisir ou avantage. Ce qui lui avait plus chez Nora c’est qu’elle n’avait jamais cherché a lui plaire, elle était toujours resté elle-même. Perturbé il n’aimait pas y penser alors laissa tomber son humeur à blaguer dans un ton plus sérieux. - Arrête de dire des conneries et mange t’as suffisamment pris de retard comme ça. La mine froncé qui faisait ressortir ses rides était de retour. Décidemment, ici il avait de plus en plus de mal a rester ici. Des idées contraire se battait avec sa loyauté… Il divaguait en rejoignant Phil, le chef mécanicien de Portland. Ce gars était un génie à son échelle même si il avait toujours les bras pleins d’huile et donc une ridicule trace noir sur le front et une clope au bec. Blitz l’approcha avec un air heureux et amical. Ils se saluèrent d’un mouvement de tête. - Salut Phil, comment ça va ? Il me faut deux véhicule pour la mission 214. - Oh bha tu sais bien, le boulot quoi ! Il regardait un peu dans son carnet. Phil était un vieux, il portait des lunettes sur le bout du nez qu’il remontait sur sa tête et cherchait souvent. Il toussait régulièrement et avait un petit bide à bière. Il grommelait un peu en cherchant ce qu’il allait donner au lieutenant. En attendant Elias observa un peu autour de lui et vit au travers du grillage que des petites pattes noirs avait été tamponnée par un passage sur le bureau. Cela le fit sourire et il chercha du regard le petit coupable. - La S24 et un pick-up ça te va Blitz ? - C’est parfait. -Tu me les bousillent pas, hein ?! Je veux pas que ta dinguotte de la gâchette prenne le volant cette fois c’est compris ? La dernière fois j’ai mis 3 semaines a réparer ses conneries. Il ria un peu alors que Phil cherchait les clés. - Promis mon Phil, je conduirais. Où est Mazoute ? Phil fit glisser les clés sous la grille et laissa à Elias le soin de signer la feuille de prêt. Le vieil homme eu l’air tout à coup contrarié alors qu’il grognait un peu. -Je sais pas… ça fait trois jour que j’ai pas vu cet abrutie de chat… Humphf, il a dû se sauver… Bouah… Bon débarras… Mazoute était un petit chat noir qui passait son temps au garage à marcher dans les flaques d’huile. C’était une petite mascotte ici. Elias ne peina pas à remarquer que cette disparition contrariait l’homme bien plus qu’il ne semblait vouloir l’admettre. - Si je le vois, je te le ramènerais. Le vieil homme hocha de la tête puis repartie au fond de son semblant d’arrière boutique. Les clés en main, le lieutenant en chef des opération se dirigea vers les véhicule attendant sa petite escouade. Les hommes arrivait tous doucement et prenait place sur des caisses de l’entrepôt ou étaient entreposées les voitures. L’escouade rapproché d’Elias était composé de plusieurs individus tous aussi différents et uniques les un les autres. D’abord il y avait Manuel Oredda : « Manny », un soldat hispanique d’environ 40 ans. Il avait été blessé au genou, ce qui l’avait empêché de monter en grade. Plus efficace avec Elias et se connaissant depuis longtemps il préférait travailler avec lui. C’était son second. Ensuite il y avait Max Richter un jeune d’une petite trentaine d’année, spécialisé en informatique et en parade technologique militaire. Tout près de lui il y avait Daniel « Danny » Bells, un gars avec une petite quarantaine musclé et efficace en combat rapproché. On ne pouvait par rater Sylène Olivera, une femme sérieuse et appliquée malgré son jeune âge. Avec elle il n’y avait jamais d’écarts. Elle aidait justement Parker Moore à allumer sa cigarette, ce mec était marin avant, un grimpeur hors pair. Carter Mason tout encapuchonné dans son coin semblait dormir sur son arme de point pour le moment. Narcoleptique, pourtant sur le terrain, il ne ratait jamais sa cible. Et enfin il y avait la nouvelle recrue Billy Willey un petit jeune de 23 ans que Jessica n’hésita pas à taquiner dès qu’elle arriva. Regardant un peu les plans qu’on lui avait fourni Blitz profita de l’arriver de Jessica pour expliquer un peu comment il prévoyait d’agir. Il demanda à Max de tirer un tableau blanc sur lequel il griffonna la zone. Au fur et a mesure qu’il parlait il écrivait pour décrire le plan d’action.
- Ouais, bon ce n’est pas un secret vous saviez quel était l’ordre de mission : une base scientifique à l’orée du miroitement s’est fait attaquer par des mutés. Vancouver jusqu’aux dernières nouvelles est encore sous le joue des Apocryphes sur une grosse partie du territoire, donc comme vous le savez : Prudence. Il griffona en lettre majuscule rouge le mot « Prudence ». - Je crains que les Apocryphes ai participer au massacre de la base scientifique, par conséquent nous allons nous séparer en deux groupes. Il fit deux colonne et donna les affiliations. - Manny, je veux que tu entoure la zone avec Max, Sylène, et Parker. Billy tu restera sur les talons de Parker pendant cette opération. Vous sécuriserez la zone progressivement en vous rapprochant du cabinet. Pendant ce temps Carter je veux que tu te calle dans la tour qui est à coté du labo. Là tu te fais un point de mire et tu me surveillera la zone. Carter était un solitaire qui avait du mal a travailler en groupe. Contrairement aux apparences il était extrêmement discret et vigilent. - Pour finir Jess et moi on s’infiltrera dans le labo par le parking souterrain de l’immeuble. Pour évacuer les éventuels survivants. Bon et évidemment vous n’entrez pas en contact avec le miroitement, sous aucun prétexte ! Vous sécurisez la zone en restant en contact et on rentre en 5/7 je ne veux pas de bagarre. Si des apocryphes sont encore là et qu’ils ont l’avantage vous vous barrez.
Elias misait toujours sur la sécurité et préférait que ses troupes soit en vie plutôt que de prendre part à des combats inutiles qui n’engagent que des pertes. Il leva sa main qui tenait les clés et sonda un peu son escouade du regard. Il vit d’ailleurs que Jess ne pouvait s’empêcher de regarder une tête blonde qu’il reconnaissait. Il lança les clés du S24 à Parker qui se poussait avec Danny.
- Parker tu prend la S24, moi je prend le pick-up avec Jess et Carter. Les ordres était donnés.
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Dim 3 Mar - 0:14
Marnie Mckinnon
J'ai 30 ans et je vis à Portland, aux U.S.A. Dans la vie, je suis en reconversion pour devenir infirmière militaire et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Tout le monde l'appelle "Marilyn Monroe" ou juste "Monroe" parce qu'elle lui ressemble un peu et à les mêmes initiales.
Les yeux fixés sur de la peau artificielle la jeune blonde à les cheveux remonté en un chignon sommairement sérieux. Des gants en nitrile bleu sur les mains, une tenue militaire avec un top blanc et une croix rouge dessus une femme lui parle tandis qu’elle la regarde faire mais elle ne l’entend pas… Ou plutôt elle ne l’écoute pas, alors sa voix n’est qu’un sombre brouah devant lequel elle hoche machinalement la tête les yeux regardant vers la plaie sans en percevoir les détail, les pupilles fixées au vide. Elle est pensive et se revoit rompre avec Tresh. C’était il y a maintenant plus de trois semaines mais elle y repensait parce que quelque chose n’était pas clair pour elle. Un coup d’épaule la ramena à la réalité et elle tourna le regard vers le turban militaire de Nora. Elle avait une expression contrit et un sourcil arqué. -Mckinnon t’es ou là ? Si t’écoute pas ce que je dis tu pourra pas aller sur le terrain demain alors écoute-moi.
-Ouais pardon Nora… J’étais pensive… Le regard coupable, Nora soupira du nez mais vit qu’effectivement elle semblait tourmentée par quelque chose. Marnie quant à elle tenta de se rattraper en réexpliquant. -Donc oui, quant la plaie n’a pas des bords net il faut aller chercher les bords de plaie plus loin, c’est ça ? -Oui, vas-y montre-moi un peu. Posant le matériel Nora retira ses gants et laissa la place à son apprentie. Marnie se plaça devant la plaie et commença à faire la couture en expliquant bien chacun de ses gestes. Nora n’eu même pas à la reprendre. Néanmoins, d’habitude Marnie avait un caractère plutôt jovialement calme, aujourd’hui elle semblait bien plus grise. Elle savait que ça se voyait. A la fin du soin d’entrainement Marnie débarrassa la salle de soin toujours pensive. Nora vint vers elle et la coinça en croisant les bras l’air un peu contrarié. -Mckinnon, je sais pas ce qui se passe pour toi en ce moment, mais il va falloir que tu te ressaisisse…Parce que si tu agis en pensant à autre chose sur le terrain que ton unité, tu feras des choses que tu te pardonnera jamais. Et après ça te hantera. Le ton de Nora était dur comme la pierre et ses yeux froncés vers elle la pinçait d’une réalité terrible. Cette femme était impressionnante, sur le terrain elle ne pensait a rien d’autre. Pourtant ici c’était peut-être une de celle qui avait la pire vie de merde. Traité comme une paria par beaucoup, absente des attentions de son époux et mère d’une petite fille sourde les rumeurs étaient nombreuses. Pourtant elle pleurait jamais au boulot. De ce fait Marnie se sentit un peu idiote et baissait les yeux. -Bon, je vais faire ta demande de mise sur le terrain au général de base, ne me le fait pas regretter, Marnie. Se tournant elle alla ramasser quelques papiers sur le bureau tandis que la blonde hochait de la tête en parlant d’un ton sérieux. -Oui Madame. Soupirant un peu elle retint Nora avant que celle-ci partent. -Attend, je suis vraiment désolée d’être à coté aujourd’hui… C’est juste que… enfin… Comment tu fais pour mettre ton cerveau sur pause quand t’entend toutes ces rumeurs sur toi ? Ou que quelque chose cloche avec ta petite ? Les sourcils courbés, quémandant un conseil à sa supérieur, elle avait l’air fragilement sincère. Nora se retourna vers elle en s’approchant d’un air un peu plus doux. Marnie avait du mal a la regarder tellement elle imposait le respect par simple présence. -Regarde-moi. La blonde s’executa et plongea ses yeux dans le vert déterminé de la canadienne. Attend pas que la merde te tombe dessus, la vraie merde, pour réaliser ce qui est important et ce qui l’est pas, parce qu’après c’est trop tard. Ai confiance en ton instinct. Mais si tu ne sais pas ce que tu fais ici au fond de toi, que tu ne fais pas ce métier pour toi mais pour un salaire, un statut, ou encore quelqu’un d’autre il faut mieux que tu arrête tout de suite ce boulot. Sinon ça va t’annihiler. Le regard de Nora dans le sien criait une sincérité tranchante et dure mais pourtant pleine d’une authentique compassion. La main de son mentor sur l’épaule elle ajouta. -Si tu ne le sent pas c’est pas grave Marnie. Ce sera la prochaine fois. Mais il faut que tu me le dise maintenant. *** - Monsieur Blitz ! Interpella-t-elle le lieutenant de l’opération 214 alors qu’il venait de finir d’expliquer le plan d’attaque et de distribuer les clés de voitures. Le lieutenant souriait, il avait l’habitude qu’on l’appelle Blitz mais le « Monsieur » sembla l’amuser. Marnie restait concentrée sur lui et portait un gilet pare balle avec écrit « RESCUE » en rouge dessus et une croix rouge. S’avançant vers lui elle passa devant Jess à qui elle fit un petit sourire intéressé avant de donner quelques papiers au colonel. -Le général Grant m’as mis sur l’opération 214 pour vous aider à évacuer les blessés. Elias fronça immédiatement les sourcils en prenant le document pour le lire attentivement. Même les yeux rivés sur le calepins il sembla remarquer les petits regards que se jetait les deux femmes près de lui. L’idée ne sembla pas l’enchanter. - Va au Pick-up Jess, je vous rejoins. Marnie regarda Jess partir au pick-up tandis que le colonel sembla l’emmener plus loin vers une porte ou il y avait un téléphone de base. Mason adressa un sourire à Jess en secouant la tête alors qu’il regardait son boss. - Pour que Blitz fassent cette tronche c’est qu’il y a un « conflit d’intérêt. Je savais pas que c’était Mckinnon que tu te tapait Johnson. Bordel... T’a de la veine.
Lui adressa le sniper d’un ton tout a fait amical. *** Plus loin au téléphone personne ne semblait répondre. -Y’a un problème colonel ? Mes papiers ne sont pas en règles ? - Tu sais pourquoi mes opérations se passent toujours comme un charme Mckinnon ? La jeune fille soupira et resta calme pour répondre avec sérieux sans se démonter. -Parce que vous êtes un bon stratège ? Tout le monde chante vos lou Il la coupa dans sa tentative de l’amadouer. - Non, ce qui fait que mes opérations se déroule bien c’est qu’il n’y a pas de conflits d’intérêt dans mon équipe. C’est-à-dire que les membre de mon escouade ne fricotte pas ou n’ont jamais friccoté les uns avec les autres parce qu’un jour ou l’autre ça inflige des conflits d’intérêt qui peuvent être mortel. -Sauf votre respect monsieur, je ne sors avec personne dans votre escouade. C’est essentiel que j’aille sur le terrain pour ____ Il eu un soupire méprisant et la coupa l’air innocent. - Tu crois vraiment que je ne sais pas que tu es sortie avec Richter y’a 1 an ou encore que tu as mis à râteau à Johnson hier soir? Si tu le croyais, c’est que t’es plus bête que t’en à l’air ma petite. -Nan mais, ça n’a rien à voir… Je sais être concentré en situa Une voix sortie du téléphone. Marnie voulu continuer de contester mais Blitz la stoppa d’un geste de main. - Oui Allô ? Colonel Kötz au rapport, je refuse Mckinnon pour l’aide médicale pour conflit d’intérêt. Je veux Ishard ou Fä . Si ils sont pas là dans 5 minutes je me débrouille sans eux. Terminé. L’air blasé Marnie regarda Elias dans les yeux les sourcils froncés. -Vous êtes vraiment un connard. Je comprend vraiment pas pourquoi Nora vous défend toujours. Vous ne la méritez pas. Agacée la jeune femme repris ses papiers et s’en alla l’air frustrée.
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Dim 3 Mar - 19:35
Lenka Strauss
J'ai 38 ans et je vis en bordure d’une zone X dans la base scientifique de Longview,Washington, USA. Dans la vie, je suis chercheuse scientifique et je m’en sors bien. Sinon, grâce à ma chance je suis en relation avec le Dr Weber et je le vis bien.
Chanson thème - Lenka
— Où en est-on dans les préparatifs ? Tout est en place pour le transfert ? Il faut être parti d’ici avant midi. Le Miroitement aura déjà englouti l’annexe et le laboratoire, d’ici là… — Oui, tout est prêt Dr Strauss. Il ne reste qu’à procéder à l’extraction de l’hybride et des derniers employés. Le matériel et le reste de l’équipe nous attendent à la l'hôpital de Rochester. La scientifique lança à son collègue un sourire satisfait. Si les choses avançaient bien au laboratoire, il ne pourrait bientôt plus y poursuivre leur recherche et avancer sur le projet SEREYA pour la société de génie génétique SynTect lancé il y a huit ans de cela, au tout début du phénomène de Miroitement. Évidemment, depuis, la compagnie s’était effondrée ainsi que ses fonds en même temps que le reste de la société. Les quelques scientifiques qui y menaient toujours le projet à la base étaient en soi des volontaires. L’armée les approvisionnait gracieusement, conscient de l’importance de leurs recherches. Ils étaient les derniers encore capables d’enrayer le fléau qui se profilait aux quatre coins de la planète. Les différentes zones X qui avait frappé le monde sous une pluie de météorite, prenaient de l’extension à une vitesse fulgurante. En seulement huit années, le Miroitement avait déjà recouvert le trois quarts de la planète. Et le laboratoire de Vancouver se trouvait pile à quelques kilomètres de là d’une de ces zones qui d’ici l’heure du déjeuner s'y trouverai engloutit.
Heureusement, les résultats des tests de ces quatre dernières années étaient toujours très positifs. Jour après jour, le projet SEREYA dépassait les attentes. Seulement un problème inquiétait cruellement l’équipe de chercheurs : la vitesse de croissance de l’hybride. Si celle-ci avait atteint l’âge adolescent en quatre ans seulement… Il y avait de quoi s’alerter de la durée de vie de l’expérience Sereya-38474 qui était de loin la plus prometteuse de ses prédécesseurs jusqu’à présent. Un être dont l'existence même défiait les lois de la nature. Lenka Strauss tâchait de ne pas laisser cette pensée trop obscurcir son esprit alors qu’elle se rendait à l'annexe du laboratoire où vivait l'hybride. Une anomalie dans le génome de Sereya-38474 avait été découverte quelques jours auparavant. Il fallait maintenant savoir si cela était chose positive ou négative pour son organisme. Chaque pulsation de ses cellules modifiées était un testament à l'ingéniosité de la science humaine, mais était aussi un rappel constant de la fragilité de leur création et de l'incertitude qui planait sur son avenir dont tout reposait.
Pour le Dr Strauss, le "Miroitement" qui menaçait l'humanité n'était peut-être pas un ennemi à combattre, mais une opportunité à saisir. Peut-être que Sereya-38474 était la clé pour transcender les limites de la condition humaine, l’élever vers quelque chose de nouveau, de plus grand, et de prendre un nouveau départ sur une planète qui avait donnée à la limite de ce qu’elle pouvait donner.
Lorsqu’elle arriva à l’annexe ou l’expérience Sereya-38474 y vivait une grande partie du temps lorsqu’elle n’était pas soumise à une multitude de tests, elle fut surprise d’y constater que la chambre était vide. — Vous l’avez laissé sortir ? » avait demandé le Dr Strauss à un agent de sécurité assis devant sa table d’opération et qui observait l’hybride 24h/24. Elle était quelque peu inquiète que cela ai été le cas sans son autorisation. — Non, elle est là. » pointa Jeff, le surveillant, levant un doigt dans un coin vide de la pièce. Par la lueur pénétrante du soleil, Lenka pouvait percevoir le contour d’une silhouette transparente, mais opaque, qui réfractait la lumière en plusieurs rayons arc-en-ciel subtils dans ses déplacements. — Elle est… juste là. Vous la voyez ? — Ah-ah… Oui, magnifique. Je ne me suis pas encore habitué à cette nouvelle mutation, faut croire… » souffla la rousse soulagée.
Le Dr Strauss se pencha par-dessus l’épaule de Jeff, puis approcha les lèvres du petit micro de l’antichambre qui connectait avec l’autre côté de la pièce séparé par une baie vitrée. — Bonjour Sya. Aussitôt interpellée par cette voix douce et familière, la silhouette d’une enfant se dessina dans la seconde. C’était une gamine aux cheveux jais et à la peau livide, qui avait de grands yeux d’un gris perle semblant tout émerveiller de constater là la présence de la femme de l’autre côté de la baie vitrée. Celle-ci accourut jusqu’à la vitre qui la séparait du Dr Strauss, sur laquelle elle déposa une main contre la paroi en verre, un sourire aux lèvres. Lanka approcha la sienne, l’imitant dans son geste et observant chaque détail de l'hybride avec une fascination mêlée de tendresse. « comment vas-tu ce matin ? » En toute réponse, l’hybride hocha vivement la tête, détaillant à son tour les traits de la scientifique avec une grande attention. « Et comment te sens-tu par rapport à ta précédente mutation ? Tu me sembles bien la maîtriser… ». L’humanoïde sourit doucement heureuse de pouvoir rendre fière la scientifique. — Sya… aussi… entend le bourdonnement. — Le bourdonnement ? Ce sont des ondes que tu entends, Sya ? — Non… Pas des ondes… le bourdonnement, partout autour de nous. » fit Sya visiblement amusée. « Sourd. Constant. Il nous enveloppe… Aujourd’hui, plus fort qu’hier. » Lenka, confuse de ne pas comprendre ce dont il s’agissait, tourna la tête vers Jeff, un point d’interrogation sur le front. — Tu vois de quoi elle parle ? Le surveillant se contenta simplement d’hausser des épaules et de répondre à la rigolade. — Dites, Dr Strauss ! Ce n’est pas moi le scientifique ! La rousse retourna son attention vers Sya qui la regardait attentivement par-delà la vitre. — Okay Sya, met ton bracelet s’il te plaît. Aujourd’hui c’est le grand jour. On te fait sortir des labos. Toi et moi on va marcher un peu dans le jardin dire au revoir aux tournesols que tu aimes tant avant de partir vers notre nouvelle maison comme je te disais, d’accord ? » la gamine parût fort exciter à l’idée d’enfin pouvoir découvrir ce que le monde recelait par delà le laboratoire. Elle se précipita avec empressement sur le seul meuble de la pièce en dehors de son petit lit de fortune, et sur lequel reposait un bracelet métallique qu’elle attacha à son poignet. Celui-ci était en vérité un dispositif de sécurité qui permettait à la moindre nécessité d’administré un calmant à Sya, mais n’ayant jamais servi, l’hybride l’ignorait. Simple mesure de sécurité protocolaire somme toute. Le Dr Strauss fit signe à Jeff de déverrouiller la porte de la pièce qui les séparait, et lorsque cela fut fait, elle prit Sya par la main, qui l’attendait docilement de l’autre côté, pour la tirer de sa prison de verre. Elle était profondément attachée à cet enfant, outre mesure. Qu’elle en fût celle à l’origine de sa création n’en était pas la seule raison. Lenka Strauss et Sereya-38474 partageaient après tout le même ADN.
Les jardins constituaient un petit lieu de retranchement en plein air situé au centre de la base, où les scientifiques profitaient des conditions clémentes pour y faire pousser quelques légumes parfois. Les tournesols avaient toujours fasciné l’enfant hybride par leur particularité de suivre le mouvement du soleil. À ses yeux, les fleurs lui paraissaient ainsi plus vivantes que leur compère, et cela avait de quoi émerveiller l’adolescente. il fallait dire que la petite humanoïde s'émerveillait pour pas grand chose, et que c'était cette candeur qui touchait profondément la scientifique et ses collègues. Pourtant, dans la quiétude apparente de cet avant-midi ensoleillé, un cri perçant déchira le silence. Sya avait relevé la tête en direction de son écho, curieuse de cette nouvelle intonation dans la voix humaine qu’elle découvrait alors pour la première fois, tandis que le Dr Strauss, alarmé, s’était tout à fait redressé sur ses deux pieds. De nouveaux cris retentir en provenance des laboratoires et quelques employés terrifiés traversaient les jardins précipitamment pour rejoindre l’entrée principale de la base. Lenka apostropha l’un d’eux au passage pour s’enquérir de la raison de ce chaos. — Nawal, qu’est-ce qui se passe ?! — N’allez pas dans les labos, Dr Strauss !! Il faut partir immédiatement, les Apocryphes se sont infiltrés dans les labos et y ont foutu le feu, ils sont en train de tout saccager et ils... ils ont tué le Dr Weber... je suis désolé Lenka. J'ai pu prévenir l'armée... mais j'ai peur qu'il ne soit trop tard d'ici qu'ils arrivent... Il faut partir. Le cœur de Lenka s’arrêta dans sa poitrine face à la terrible annonce et cette succession de mauvaises nouvelles. Le sol lui semblait s’écrouler sous ses pieds. Elle s’était retournée quelque peu sous le choc, mais son sang fit un tour de plus dans ses veines de constater que Sya avait quant à elle disparu.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 40 ans et je vis en bordure des zones X dansl'Oregon, USA. Dans la vie, je suis leader des Apocryphes et je m’en sors avec charme. Sinon, grâce à ma nature volage je suis en relation ouverte avec Protée et je le vis bien.
Chanson thème - Tris
— L’être humain est de la vermine… L’homme est un cancer… Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches. Nous nous faisons payer grassement nos aveux, et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. Nous méritons ce qui nous arrive. La Terre s’épure de notre présence calamiteuse, mais Dieu ne nous abandonne pas. Non, il n’abandonne pas ceux qui voient. Il nous laisse le choix. Mourir dans l’Ancien Monde, ou se repentir dans le Nouveau. » La femme à qui appartenaient ces mots faisait face à une foule d’hommes, de femmes et d’enfants qui l’écoutait savamment. Derrière elle était alignée à genoux une dizaine de survivants larmoyants et suppliants dont parmi eux un enfant de six ans. Ils faisaient face à l’entrée d’une grotte entièrement engloutie par le Miroitement et derrière eux, quelques Apocryphes les tenaient en joute de leur lance archaïque, prêt à les empaler à la moindre tentative de fuite. La femme sur son piédestal aux cheveux bouclés s’était retournée vers eux, le regard sombre. « Choisissez-bien. Aujourd’hui, vous mourrez ou vous vous repentiez. Votre sort est entre vos mains. »
Après un long silence, une femme s’était relevée brusquement pour tenter d’échapper à l’étau. L’apocryphe derrière elle n’hésita pas à la transpercer au niveau de la gorge, ce qui la laissa empalée à l’agonie sur ce bout de lance pendant de bien longues minutes. Terrorisés, les survivants alignés devant la grotte prirent le parti de tenter de survivre plutôt que de connaître une fin immédiate. Un premier homme se leva, puis un second et un troisième, pour traverser les ondulations prismatiques devant eux et s’engouffrer dans la grotte. L’enfant de six fut le dernier à se lever avec maladresse. Il était le plus jeune du groupe et le seul à ne pas avoir versé une larme, trop jeune pour comprendre l’horrible destin qui l’attendait par-delà le miroitement. Il s’était retourné pour regarder curieusement l’assemblée d’adultes derrière lui, avant d’accourir à la suite des autres.
On entendit des pleurs, un cri leur parvenir par l’écho des cavités, puis le silence retomber.
***
Tris se redresse à moitié dans les hautes herbes. Son poing dressé au-dessus de sa tête, donnant l’ordre de patienter. Derrière elle, un groupe d’Apocryphes équipé de machettes, de couteaux et de hache attendent fébrilement son signal. Devant eux se dresse l’un des derniers laboratoires de recherches du pays toujours sur pied, et encore, le bâtiment revêt des allures abandonnées. Entièrement recouvert par le lierre et pourvue de quelques trous dans la toiture par endroit, c’est par les hauteurs qu’ils comptaient s’infiltrer. L’armée ayant diminué leur effectif par les pertes engendrées par les siens, il ne restait plus aucun de leurs militaires pour garder la base scientifique.
Elle s’avance la première tranquillement vers la bâtisse, suivie par son groupe auquel elle fait signe de rester discret. Rangeant son couteau à dent dans l’étui à sa ceinture, elle se met à entreprendre d’escalader le long de la façade. Une brèche à mi-hauteur de là, leur permette de rejoindre l’intérieur de la base, même si cette partie de l’édifice est entièrement abandonnée par les scientifiques dus aux nombreuses infiltrations d’eau qui s’échappe par gouttes des plafonds. Tris sait néanmoins que cette partie-ci de la base doit bien connecter avec le reste des labos. Assurément. Elle fait donc signe au petit groupe de s’avancer avec elle dans le silence le plus complet, se déplaçant rapidement dans les dédales des couloirs. À chaque pièce, un apocryphe y lançait des cocktails Molotov pour y mettre le feu, tel était leur symbole de renaissance. Dans les ténèbres, ils apportaient avec eux la lumière.
Et lorsqu’enfin Tris ouvre les doubles portes des laboratoires y découvrant toutes ces petites souris perdues et en manque de repentir qui tournent vers elle leur regard hagard et troublé, la quadragénaire aux airs hispaniques inaugure le carnage en égorgeant un premier scientifique sur sa droite. Dans des cris de terreur et d’une sauvagerie sans nom, les Apocryphes s’abattent comme une vague démente sur ces blouses blanches prises aux dépourvues. Tris s’avancent droitement à travers ce chaos, entre le feu dévorant les murs et ses cadavres, ainsi que le bain de sang se répandant sur le sol, vers l’un d’eux qui semble inébranlable. Elle prend faussement un moment en plissant des yeux pour le reconnaître. — Dr Weber ! Cela fait un bail ! N’avons-nous pas été assez clairs la dernière fois ? De plus, je ne vois l’armée nulle part… C’est bien dommage. — Vous faites une énorme erreur Béatrice… Vous le regretterez ! » avait craché l’homme dont la rage semblait l’emporter sur la peur. La voyant s’approcher tranquillement avec des intentions de meurtre non dissimulées, celui-ci tend devant lui un petit scalpel qui fait bien rire la femme. — Humm. C’est bien beau s’armer de courage, surtout lorsque l’on est démuni. J’admire cela. Le Dr Weber tente de lui asséner un coup qu’elle évite habilement, avant que celle-ci ne se saisisse rapidement de sa hache avec laquelle elle lui pourfend le crâne d’un solide coup vertical. L’homme s’affaisse au sol de tout son poids. Il n’a rien vu venir. — Brûlez tout. Ne laissez aucun survivant. Tris lève les yeux sur Tom qui passe devant elle. Voyant le sang qui perle sur sa lame, un sourire narquois étire ses lèvres alors qu’elle feint trembler devant lui. « Quelle terreur !! Et ce regard de tueur ! Tu deviens enfin un homme P’tit Tom ! Protée peut-être fier dis donc... » le nargue-t-elle avec un enthousiasme exagéré.
De nouveau progressant dans la base et continuant leur carnage sur leur passage, Tris s’immobilise brusquement au détour d'un couloir plongé dans l’obscurité. Une silhouette insolite la fixe de ses yeux translucides. Son apparence étrange arrache quelques prières distantes à l’arrière de ses rangs. Tris, connaissant la nature des abominations engendrées par ces maudits laboratoires, reconnaît immédiatement en cette créature une de ces monstruosités contre nature. D’un coup de tête, Tris fait signe à un homme sur sa droite de s’occuper de nettoyer le passage. Le colosse, au visage dur et impitoyable, avance avec une assurance calculée vers la jeune aberration qui porte une petite robe blanche fleurie et qui ne bouge pas d’un cil. Lorsque celui-ci sort tranquillement son couteau de sa pochette, la lame imbibée de sang fait l’enfant trémousser son nez. Puis, en un éclair, l'impensable se produit : l'hybride se glisse avec une agilité déconcertante derrière l'homme pour grimper agilement dans son dos, avant d’enfouir sa tête dans son cou. Le gaillard s’affaisse aussitôt à genoux, tombant de tout son long au sol alors que la petite humanoïde devant elle, droite sur ses deux pieds, recrache la carotide qu’elle a vraisemblablement arrachée de ses dents. Elle enjambe le corps inerte au sol pour se saisir du couteau et en renifler la lame. Lorsqu’elle se retourne vers le groupe d’Apocryphes, Tris reste néanmoins imperturbable devant cette vision d’horreur découvrant la bouche de l’hybride tout ensanglanté du sang de l’un de ses meilleurs éléments qui coule abondamment sur le glabre de son menton. Son regard semble s’être obscurci aussi… Mais… quelle était cette chose ?
Elle préfère éviter les armes de l’Ancien Monde, Tris, mais pour éviter cette variable inconnue qui venait de se glisser dans son plan et prévenir les réactions de l’aberration face à elle, elle ne prend aucun risque. Elle retire un revolver de sa ceinture qu’elle tend droitement devant l’humanoïde qui ne bouge pas. Plaçant alors son doigt sur la gâchette, une voix s’élève par derrière l’enfant. — Arrêtez !! Ne tirez pas ! Le coup de feu part néanmoins, mais la balle ne parvient qu’à caresser la joue de la gamine qui s’est déplacée sur le côté à une vitesse imperceptible. Celle-ci vient plutôt se planter dans la hanche de la scientifique rousse qui est apparue derrière elle. Celle-ci pousse un petit cri qui semble alerter l’hybride. Profitant de ce moment d’inattention, Tris tir à nouveau et deux balles se logent dans le bras de la gamine, lui arrachant une grimace de souffrance. Puis, elle semble regarder le sang s’échapper par filet sur son bras avec une grande attention. — La créature saigne. Voyez que rien n’est immortel, sauf vos âmes. » souffle-t-elle d'une voix monotone pour redonner courage à ses troupes. — Sya ! Ne reste pas là ! Fuis !! À ces mots, la petite créature devant eux s’est volatilisée. Du moins, c’est ce qu’elle pense Tris, jusqu’à ce que des cris dans son dos s’élèvent. — Putain !! Ce truc est invisible !! Tris virevolte sur elle-même, constatant que trois de ses hommes gisent au sol, la gorge ouverte. Un moment de calme semble s’installer, alors que les autres se tiennent sur le qui-vive, leur arme bien tendue vers l’avant, jusqu’à ce que l’un d’eux réalise que du sang s’égoutte en lévitation non loin de lui. Le type a tout juste le temps d’asséner un coup de couteau vers la masse transparente avant qu’elle ne se jette sur lui. Un petit cris se fait entendre, mais l’attaque cesse immédiatement. Au loin, l’hybride réapparaît, aidant la scientifique à se relever, elle-même visiblement blessée. La jeune femme et sa création disparaissent au tournant du couloir et Tris donne l’ordre en un sifflement sinistre de se lancer à leur poursuite.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
J'ai 42 ans et je vis à PortlandOregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora Moreau et je le vis avec complications. (♪) Chanson thème - Elias crédit : 夫鬼 sur artstation
Il mentirait si il disait qu’il n’avait pas ressentit un petit plaisir vengeur à écarter Mckinnon de l’opération. Un petit sourire aux coins des lèvres il ne tarda pas à rejoindre le pick-up avec la même détermination et la même confiance en lui. Les rumeurs de cette base était comme de l’huile, elle perlait sur le tempérament d’eau qu’il était. Ses affaires ne regardait bien que lui et personne d’autres. C’est bien pour cela qu’il évitait la seule qui pouvait avoir le droit de le reprendre vraiment. Alors qu’il enfilait ses gants, Ming Fä une asiatique sauta dans le pick-up visiblement bien heureuse de la chance qui venait de s’offrir à elle. Sans un mot supplémentaire Blitz démarra. Faisant vrombir le moteur il passa à coté de la S24 et s’adressa à Parker qui était au volant à coté de Max. - On passe devant. L’opération démarre… Il observa sa montre sur laquelle était affiché 7 :28 - avec le détour de 18 min du miroitement à 8h45 Carter sera en place et nous on sera a l’intérieur. Privilégiez la discrétion. Démarrant à pleine balle le moteur vrombit et évidemment les deux conducteurs ne peuvent s’empêcher sur les premières dix minutes de faire un peu la course. Ensuite le colonel se reprit et conduisait avec un sérieux inébranlable. Malheureusement le miroitement avait encore bougé et le détour fut plus long que prévu. Cela fit grincer la rigueur du chef d’escouade qui ne se laissa pas impressionner. Avec le pick-up, plus petit, moins chargé et donc plus rapide il avait réussi a atteindre la tour abandonné qui servirait à Carter de base de surveillance avec un retard moindre. Vers 9h50 l’équipe Blitz, Mason, Johnson et Fä était en place. - Blitz au rapport, en place avec Johnson. On commence à rentrer, Mason à vous . Terminé. -Mason au rapport, je suis en place. Il y a du mouvement sur le toit scientifique. J’en ai buté quelques uns mais y’en a qu’on réussi a passer. Ce sont des Apo. Terminé. La bouche contrit, le regard sérieux froncé de concentration Blitz reprend au travers de son talkie à l’entrée du parking sous terrain. - Blitz à Centrale 24, des Apo sont entrés dans le bâtiment, attention à votre arrivée. Tactique de sécurisation de la zone en discrétion. Parker, Willey, changement. Sécurisez l’entrée du parking souterrain avec Fä. Richter, Ward, Oredda, Bells vous sécurisez l’entrée opposées. On vous reprend à la zone de repli E si ça part en vrille. À vous centrale 24. Terminé. Le talkies grésilla un instant puis la voix de Willey finis par sortir. -Centrale 24 à Blitz. On arrive…10 min. Une alerte à… déclarée… Positionnement… dé… Term… - Putain de miroitement… Grommela le colonel avant de ranger le talkie et de se mettre une oreillettes. Le regard vers sa recrue particulière il lui fait un signe de tête pour commencer à s’infiltrer. Marchant vers les portes des escaliers il la siffle et lui balance des menottes en plastiques. - Tiens, pour les maitriser si il y a un soucis. On évite de les tuer, entendu ? On privilégie la discrétion pour reprendre l’avantage. Un doigt sur la bouche il s’avança en rasant les murs vers les couloirs qui menait aux laboratoires. Évidemment le terrain n’était pas facilement accessible avec la dégradation de l’environnement ambiant alors il fallait grimper. Le talkie de Blitz s’affola. Mason informa d’un départ de feu. Sortant des profondeurs du parking non loin de l’espace enflammés Blitz réfléchissait. Il faudrait faire vite. En arrivant sur les étages ou il y avait le raffut il fit signe à Johnson de s’occuper d’un coté du couloir. Il mis dans les vapes quelques Apocryphes d’un coup de cross bien placé sur la tête. Les attachants aux radiateurs des bords de pièce au fur et a mesure, tout ses sens étaient en alertent. Ils écoutait au murs avant de rentrer dans les pièces. Il entra dans une nouvelles pièces ou des scientifiques sursautèrent quand elle le virent il leur fit signe de se taire.
- Blitz à Moore. Je t’envoi 2 scientifiques. Terminé.
Il les accompagna jusqu’à une sortie qu’il avait pris le temps de sécurisé en montant. Sur ses pas, Parker Moore restait dans la zone de sortie. Il récupéra les deux scientifiques et les envoya à Willey qui les envoyait à Fä. Ils formait une chaine pour exfiltrer les survivants au fur et a mesure.
- Blitz à Johnson, tu à des survivants de ton coté ? Ter A peine eut-il dis cela qu’une sorte de panthère avec des crocs de serpent lui rugissait dessus en ravageant les table du bureau d’études. - Merde ! La gachette fine il dû d'abord éviter l’assaut de la créature et se glisser sous une table. Il rampa sous celle-ci. Sortant de la vision du fauve un instant. Cela lui laissa le temps d’aller se réfugier dans une pièce adjacente. Collé au mur il entendait la bête rugir bestialement, son cri semblait vibrer dans l’air, c’était très désagréable au-delà d’être impressionnant. La respiration courte, il bricola un cocktail molotov avec ce qu’il avait sur lui et le balança sur la bête. Immédiatement une partie d’elle s’enflamma et elle s’exprima tout en souffrance. Le soldat profita de cet instant pour se poster solidement sur ses appuies et viser la tête de l’animal. En un tir celle-ci s’écroula au sol. - Blitz au rapport, Johnson, il y a des mutés. Attention. On se rejoins à l'escalier en face .Terminé.