J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Des rêves… Avait-il oublié le sens de ce mot lorsque les siens se sont soudainement évaporés ?! Empêchait-il son fils d’en avoir pour éviter, qu’à son tour, il souffre de ne pas les voir se réaliser un jour ?! Ne disposant pas de réponses aux paroles de Maggie, Nolan la regarda seulement fixement, de son regard noir, comme si celui-ci se suffisait à lui-même en cet instant. De toute manière, il reprit bien vite la parole et malheureusement, ce n’était seulement pour se montrer blessant à l’encontre de Maggie « On en revient toujours au même point Maggie : Qui va payer pour cela ?! Parce que personnellement, je n’ai pas les fonds nécessaires, et je n’ai pas envie que tu subviennes à nos besoins » et ajouta « C’est pour cela que je ne veux pas que tu lui dises de telles choses à l’avenir ». Si avenir il y avait… Parce qu’il savait, au fond de lui, que leur prochaine rencontre n’aurait pas lieu dans l’immédiat… Pas après les paroles échangées « J’essaie juste de le protéger encore un peu », parce qu’il ne savait que trop bien que la vie n’épargnait personne, et qu’il aurait encore tout le temps d’affronter la réalité de leur monde. Il voulait juste le mettre à l’abri de tout cela encore quelques temps. A la suite de cela, la conversation fut écourtée lorsque Nolan lui demanda de partir, de quitter l’appartement avant que Desmond ne sorte de la salle de bain et soit témoin d’une énième dispute de son père…
Toutefois, Nolan avait mal. Mal des paroles qu’il avait prononcées. Mal des mots de Maggie. Ce fut pour cela qu’il se saisit de son portable, tombant rapidement sur sa boite vocale. Il baissa les bras au fur et à mesure du message. Il en vint à cet unique constat : Il n’était pas l’homme qui lui convenait. Elle méritait bien mieux que lui. Le silence de la jolie rousse les jours à venir furent difficile, douloureux, mais l’accepta. Il tenta de se concentrer sur son fils pour leur dernière journée ensemble, et se montra pour le moins distant lors de la reprise du chantier le premier jour de semaine. Même Iggy évita toute question sur son changement d’humeur soudain… Quand il reçut le message de Maggie, le chef de chantier ne fut pas plus apaisé pour autant, répondant seulement : Tu n’as pas mal fait… La semaine prochaine, je commence un nouveau chantier supplémentaire ainsi que les cours du soir. Ça nous fera sûrement du bien à tous les deux de mettre de la distance quelques temps… et envoya le message, le cœur lourd. Ainsi, il n’avait pas de temps à lui accorder pour les deux semaines à venir. Cela leur permettrait d’y voir plus clair dans leur relation, dans ce qu’ils souhaitaient tous les deux pour leur avenir à tous les deux.
Évidemment, l’esprit préoccupé par sa relation compliquée avec Maggie, le chef de chantier passa ses nerfs sur le promoteur immobilier qui demanda à Iggy de prendre la relève jusqu’à la livraison du projet. Un bras droit qui se décida à l’interpeller en fin de journée afin de le confronter « Depuis une semaine, tu es une vraie tête de con. Tu m’expliques ou je dois deviner tout seul ? ». Devant le silence de son ami, il se décida à deviner. Ce qui n’était pas bien difficile car Tess lui avait confié qu’apparemment, le bonheur n’était plus vraiment au rendez-vous chez les deux tourtereaux « Tu as merdé avec Maggie et maintenant, tu souffres comme jamais ? Et si tu te faisais pardonner d’être un con fini par moment et que tu faisais le premier pas ? » « Ce n’est pas si simple » « Tu me dit ça à moi ?! Moi qui aie perdu ma femme ? Tu me dis que ce n’est pas simple d’aller frapper chez elle, de lui dire que tu as été un imbécile et que tu t’excuses ? ». A ces mots, Nolan resta silencieux « Remue-toi mon vieux ! ».
Ce fut comme cela que Nolan se retrouva devant la porte de l’appartement de Tess, à hésiter depuis de longues minutes à frapper chez elle et à affronter Maggie. Il reçut un message d’Iggy qui indiquait seulement : Frappe à cette porte. Comme si ce dernier le connaissait mieux que lui-même se connaissait. Il finit par obéir et frappa à la porte qui s’ouvrit sur Tess « Bonsoir… Est-ce que je peux parler à Maggie s’il te plaît ». Lorsque la jolie rousse arriva devant lui, il glissa ses mains dans les poches, soudainement timide et mal à l’aise « Salut… ». Il avait si mal de la voir ainsi devant lui, et de ne pas pouvoir la toucher, l’embrasser, voir son sourire qu’elle ne lui réservait rien qu’à lui… « Je ne suis pas parfait. Je manque de confiance en moi, je suis parfois un véritable connard quand je suis fatigué ou surmené. Je suis bien pire lorsque je suis fatigué ET surmené. Je ne te promets pas que ça n’arrivera pas de nouveau… Parce que je suis ainsi… Mais je te promets de vouer toute ma vie à me faire pardonner pour cela » et fit un pas vers elle « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis des années, tu me rends véritablement heureux et je remarque que je suis incapable d’en faire de même avec toi… Alors si tu veux bien me pardonner et surtout, me donner une seconde chance, je ferais en sorte de ne plus te faire pleurer Maggie » et approcha sa main de son visage, mais se ravisa, serrant le poing. Il n’avait pas le droit de faire ça. Il se recula d’un pas, puis d’un second « Je dois te laisser. Julie m’a demandé de prendre Desmond pour ce soir car elle a un rencard… Je voulais juste que tu saches que… Enfin voilà… Bonne soirée » et leva la main pour la saluer, puis dévala les marches en toute hâte pour récupérer son fils.
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Charly
Jeu 11 Nov - 23:15
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -tu m’emmerdes avec ton blocage sur l’argent. » avait elle répliqué sur le même ton calme qui n’était pas forcement rassurant. « -on est pas obligé de faire ces vacances demain. Peut être l’année prochaine ou celles d’après, lorsqu’on aura lancé le cabinet et que tu auras plus de moyens. » elle baissa les yeux quelques instants. Soudainement elle avait presque du mal à se projeter, alors que cela ne lui avait jamais posé le moindre problème depuis qu’ils étaient ensemble. « -je me souviens parfaitement de la conversation que nous avons eut au sujet des cadeaux. Et bien repense à ça. Moi aussi, je peux très bien avoir envie de t’emmener quelque part sans que tu sois obligé de payer. Et si ça peut profiter à ton fils et le rendre heureux, alors j'en serais plus heureuse encore.» elle espérait que ça faisait échos à sa mémoire. « -je crois que j’ai compris le message. » répliqua Maggie avec un regard aussi noir que celui de Nolan. De toute manière vu comme c’était partie, elle ne risquait pas de reparler au gamin tout de suite.
Maggie lu le message de Nolan le lendemain matin, parce qu’encore une fois, elle avait coupé son téléphone, essayant ainsi de se protéger, et d’éviter de dire des choses qu’elle ne pensait pas réellement. De la distance. Très bien. Ce fut ces deux mots qu’elle envoya pour seule réponse. Très bien. Il avait peut être raison. Peut être que ça leur ferait du bien. Elle s’employa donc à éviter de penser à lui, même s’il revenait sans cesse dans son esprit. En guise de punition ou simplement pour respecter cette distance, elle accepta de prendre un autre chef de chantier pour le projet prévu ensemble. Ainsi son patron arrêta de se comporter en con finit et cela lui permis de mieux respirer au travail. De plus, cela lui évitait de devoir se rendre sur le chantier pour se retrouver en tête à tête avec Nolan. Ce fut sa secrétaire qui communiqua les informations à Nolan. Maggie avait décidé d’arrêter de faire des pieds et des mains pour lui. Cela lui évitait également un chantier de plus.
Maggie était plongée dans son travail qu’elle avait encore une fois rapporté avec elle, pour éviter de trop penser. Depuis le début de la soirée elle ne cessait de griffonner dans son cahier, mais surtout de raturer, effacer. Elle avait déchiré aux moins dix pages en deux heures. Pas la tête à ça, elle ne trouvait rien de bien. Elle venait de se laisser tomber sur le lit lorsque Tess vint frapper à la porte. « -merde... » souffla Maggie en paniquant soudainement de savoir que Nolan était là. Elle portait un jogging, son tshirt était taché… Elle enfila rapidement un gilet par dessus, qu’elle serra contre elle en sortant sur le pas de la porte, pieds nus. « -salut... » souffla t elle en retour, incapable de le regarder dans les yeux pour le moment. « -si c’est pour le... » commença la jeune femme mais elle ne termina pas sa phrase, le laissant parler en fronçant les sourcils. Non, il n’était pas la pour le chantier qu’elle lui avait retiré. Elle resta silencieuse, collant son épaule contre le montant de la porte, fermant cette dernière derrière elle afin que Tess ne tende pas l’oreille. Cela ne la regardait pas.
Les bras croisés autour d’elle même, elle l’écouta avec attention. Ça lui faisait mal de le voir ainsi, de l’entendre s’accabler de reproche. La jolie rousse n’eut pas le temps de répondre quoi que se soit qu’il partait déjà. Elle était pieds nus, impossible de lui courir après. Alors elle baissant les yeux et les ferma par la suite, ne sachant pas quoi faire. Une heure plus tard, elle opta pour un message : Tu n’as pas besoin de me promettre quoi que se soit. Tu es pardonné. Mais tu as raison, un peu de distance nous fera du bien. J’en ai besoin. Bonne soirée. Quelques secondes plus tard, elle ajouta : merci d’être venu ce soir.
Maggie laissa passer une semaine et demi avant de trouver le courage de mettre fin à cette distance. Ils avaient peu communiqué. Quelques messages. Elle voulait savoir comment s’était passé les débuts des cours, s’il trouvait le temps de dormir aussi. L’architecte se décida à aller chez lui un dimanche matin. Elle avait calculé, il n’était pas censé avoir Desmond ce weekend là. Pourtant lorsqu’elle arriva devant l’appartement, elle trouva le gamin assis sur les marches et entendit des éclats de voix à l’intérieur. « -hey salut... » souffla t elle en esquissant un doux sourire. Elle fut surprise qu’il vienne se blottir dans ses bras. « -hey… qu’est ce qui se passe ? Tu m’expliques ? » la voix féminine n’était autre que celle de Julie. Assurément, Maggie n’avait pas bien choisi son moment pour venir. Ou alors justement, c’était l’inverse. Le moment idéal.
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Ven 12 Nov - 11:29
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Depuis le début de leur relation, Nolan rencontrait des difficultés pour passer outre la situation financière de la jeune femme. Sa fierté d’homme l’empêchait d’accepter que Maggie paie quoi que ce soit en sa présence. Il ne souhaitait pas être entretenu par sa petite-amie, et encore moins en présence de son fils. Une fierté mal placée et qui risquait peut-être de lui coûter sa relation sur le long terme… « Je n’en sais rien… » parce que le chef de chantier commençait à douter qu’il y aurait un après cette dispute… Il doutait que cette dernière lui pardonne sa réaction, ses mots. Pour seule réponse à ce qu’elle ajouta, Nolan détourna le regard, restant silencieux parce qu’il en avait presque oublié ses propres paroles lors de leur précédente dispute à ce sujet, et lui demanda seulement de partir.
Maggie décida de mettre de la distance à l’issue de son message sur sa boite vocale, et décida de croître cette distance en lui expliquant qu’il ne serait pas disponible avant au moins deux semaines. De toute manière, ça ne pouvait que leur faire du bien. Ils avaient besoin de prendre du recul, autant l’un que l’autre. Toutefois, Nolan n’aurait pas pensé que ça irait aussi loin que de lui retirer le chantier. Son projet. Il prit alors conscience qu’il était sûrement en train de la perdre, qu’elle était en train de tirer un trait sur lui et sur leur histoire. Nolan avait eu rarement aussi mal qu’en cet instant alors qu’il voyait leur relation s’évaporer soudainement sous ses yeux… Pour autant, ce fut à la demande d’Iggy que ce dernier pris son courage à deux mains pour se rendre devant chez Tess afin de demander à parler à celle qu’il aimait. Il ne s’attarda pas et reparti presque aussitôt qu’il eut fini son monologue. Lorsqu’il reçut son message un peu plus tard, il fut partagé entre le soulagement et la culpabilité. Elle avait encore besoin de temps et de distance… Il répondit seulement un : Je comprends. Bonne soirée à toi aussi. Il n’était pas habitué à cette froideur entre eux deux, mais ce n’était qu’un juste retour des choses à la suite de sa réaction disproportionnée. Les messages qui suivirent dans la semaine ne furent pas plus chaleureux, restant toujours distant l’un avec l’autre, ne répondant jamais dans l’immédiat. Pas de : Je t’embrasse, ou de : Tu me manques. Seulement des : Bonne soirée, qui furent douloureux…
Un dernier regard pour son appartement, un dernier carton près de la porte d’entrée. Une page se tournait pour lui. Une nouvelle page. Il s’apprêtait à poser les clefs sur l’établi de la cuisine quand on frappa à la porte. Qui pouvait venir à cette heure-ci et un dimanche matin ?! Il eut rapidement sa réponse après un coup d’œil au judas : Julie. Il la salua brièvement et serra son fils dans ses bras, puis ce dernier se retrouva bien vite éloigné de leur énième dispute. Leurs éclats de voix résonnaient jusque dans le couloir, sans se douter un instant que leur fils était en pleurs et qu’il venait de trouver réconfort dans les bras de Maggie, lui répondant un « C’est de ma faute… ». Desmond avait confié la petite-amie de son père voulait l’emmener en vacances au ski, mais qu’il commençait à douter que cela arriverait parce qu’il était redevenu malheureux et ne parlait plus d’elle
. Une excuse pour Julie qui décida de se rendre jusqu’à l’appartement de son ex-mari, découvrant ainsi un logement entièrement vide « Tu déménages ?! » « Oui, ça te pose problème ? » « J’aurais aimé être prévenu, comme j’aurais aimé être prévenu que tu avais présenté ton amie à Desmond sans m’en avertir ou que cette dernière organisait déjà vos prochaines vacances » « C’est encore mon fils et … et ce n’est plus d’actualité » « Oh ! Cette fois-ci, tu n’as pas attendu le mariage pour qu’elle te quitte. Tu fais des progrès Nolan » « La ferme ! Tu entends ?! La ferme ! Je n’en peux plus que tu t’immisces ainsi dans ma vie. On a divorcé. Tout est terminé entre nous depuis bien longtemps parce que tu n’as pas pu te retenir d’aller te faire sauter par le premier venu ! Je n’ai aucun compte à te rendre et je mène ma vie et celle de Desmond comme je l’entends. Maintenant tu pars de cet appartement et je ne veux plus te revoir ». Sur ces mots, Nolan poussa la porte pour l’ouvrir en grand et tomba sur son fils dans les bras de Maggie, et souffla un « Maggie… » puis s’approcha de son fils « Viens-là mon garçon » et le serra dans ses bras « Je suis désolé papa… » « Tu n’as rien fait Des’. Tu m’entends ?! C’est seulement la faute à maman et papa. Toi, tu n’y es pour rien, compris ? » et blottit l’enfant tout contre lui et posa son regard sur Maggie, lui soufflant un « Merci », puis se recula, posa ses mains sur le visage de son fils « Rentre avec maman, je passerai te voir demain après l’école et on ira manger une glace. D’accord ? » et essuya ses larmes, se redressa et lança un regard noir à Julie « Bonne journée » et les laissa partir, le cœur serré à la simple pensée d’avoir fait du mal à son enfant… Nolan s’approcha ensuite de la jeune femme « Qu’est-ce que tu fais-là ? » en souriant avec douceur, véritablement heureux de la revoir, et fit un pas vers elle « Tu me manques tellement… ».
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Ven 12 Nov - 20:49
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Maggie avait eut besoin de temps pour prendre du recule sur tout ça. La distance avait été bénéfique mais également douloureuse. Parce que Nolan lui manquait terriblement. Les rares messages distants qu’ils s’étaient envoyés n’avait pas aidé. Durant ces jours loin de lui, la jeune femme avait prit pleinement conscience de la force de ses sentiments pour le chef de chantier. Elle s’était montrée très évasive sur ce qui s’était passé lorsque Tess avait posé des questions, voyant bien que sa meilleure amie souffrait. Mais l’architecte n’avait pas envie de parler. Tess l’avait compris et n’avait pas insisté.
Maggie s’était décidée à aller voir Nolan afin de faire elle aussi un pas en avant. Il était venu lui présenter des excuses, elle savait qu’il s’en voulait. Aujourd’hui, c’était à elle de prendre la parole. Mais elle ne s’était pas attendue à tomber sur Desmond dans les escaliers, encore moins en pleure. Elle était restée quelques secondes interdite lorsqu’il s’était blottit dans ses bras. Mais bien vite elle avait passer ses bras autour du petit garçon et lui avait demandé avec douceur de lui expliquer ce qui le faisait pleurer. De loin, elle entendait la dispute entre Nolan et Julie. Mais elle resta concentré sur l’enfant, écoutant son chagrin. Elle compris bien vite que tout cela était à cause d’elle. Les vacances au ski… Nolan avait vu juste, Julie profitait de cela pour lui prendre la tête, une fois encore. « -j’imagine que parfois tu te disputes avec tes copains. » un hochement de tête de la part du petit garçon. « -et bien les adultes, c’est la même chose. Parfois on est pas d’accord, on ressens de la colère, et on monte le ton. Ça ne veut pas dire qu’on va rester fâcher tout le temps. Surtout quand on tiens à la personne. » elle s’en voulait de ne pas avoir respecter ce qu’elle lui avait dit au parc, de faire en sorte de rendre son père heureux. « -tu n’as pas à t’en vouloir. D’accord ? C’est ma faute. J’aimerais beaucoup qu’on puisse aller faire du snow ensemble, mais ça n’est pas moi qui décide. Ton père et ta mère ne sont pas d’accord. Pour le moment. Donc on va mettre cette belle idée dans un coin de nos têtes et on essayera de la réaliser plus tard. Tu comprends ? » Desmond hocha la tête en reniflant. Elle lui sourit et le serra contre elle, caressant ses cheveux avec tendresse.
Elle releva la tête lorsque la porte s’ouvrit et son regard croisa celui de Nolan, avant de se poser sur son ex femme. Un pincement de lèvres en baissant les yeux, alors que Nolan prenant son fils dans ses bras. Un léger sourire en réponse à son mère, un de ces sourires timides et gênée qu’elle affichait rapidement lorsqu’elle ne savait pas trop où se mettre. Heureusement Julie ne dit rien. Elle adressa un petit signe de la main à Desmond en réponse au sien, avant de regarder Nolan. « -je voulais qu’on discute… je pensais pas... » non, elle avait calculé et ne pensait pas tomber en pleine crise familiale. Elle lui sourit avec douceur. « -je suis là maintenant... » elle montra la porte d’entrer et dit : « -on peut... » oui ça serait peut être plus sympa de parler à l’intérieur que là dans les escaliers. Elle entra en marche arrière, et commença : « -je suis désolée, je pensais pas que Julie et Desmond seraient là. » elle se tritura les mains entre elle avant d’ajouter : « -je te demande pardon pour ce que j’ai pu dire. Et je ferais attention la prochaine fois. Je veux pas que… j’ai pas envie de… » mais elle fronça les sourcils en réalisant qu’il y avait une sorte d’écho à sa voix et posa enfin son regard autour d’elle. « -tu t’es fais cambrioler ? » demanda alors Maggie en ouvrant de grands yeux, sentant une sorte de panique monter en elle, en comprenant surtout qu’il déménageait. Où ?! Pourquoi ?! Si vite !
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Ven 12 Nov - 22:15
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Les disputes avec Julie avaient toujours été prévisibles, mais aujourd’hui, il n’en voulait plus. Il était lassé de son ingérence dans sa vie personnelle, de ces conflits incessants, de devoir toujours anticiper ce qu’elle allait bien pouvoir trouver pour le tourmenter, et encore plus de voir son fils pleurer bien trop souvent à cause d’eux deux. La distance avec Maggie ne lui avait pas seulement permis de réfléchir à leur avenir à tous les deux, mais aussi dans quel environnement il voulait évoluer avec la jeune femme et Desmond, et ce n’était pas celui-ci. C’était au tour de Julie de réfléchir à ce qu’elle souhaitait pour son fils maintenant… Pour Nolan, c’était déjà tout réfléchi. C’était donc d’un geste décidé qu’il ouvrit la porte, mais son assurance disparue presque aussitôt en apercevant Maggie serrant son fils tout contre elle. Il s’autorisa quelques secondes pour réaliser qu’elle était bien là, devant lui et puis se concentra ensuite sur Desmond qu’il serra dans ses bras, apaisant sa peine en quelques mots, puis releva son regard brun sur la jolie rousse et la remercia d’avoir été présente pour son enfant, puis laissa ce dernier repartir avec sa mère.
Se retrouvant seul avec Maggie sur le pallier de son appartement, il jeta machinalement un regard vers la porte de son appartement, puis reporta son attention sur la jeune femme « Je ne pensais pas non plus qu’elle viendrait ce matin ». Il l’observa un instant et lui avoua qu’elle lui manquait terriblement. Cette distance avait mis en exergue l’amour qu’il pouvait éprouver pour elle et ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas aimé, une personne, aussi fort qu’il pouvait l’aimer. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres en entendant sa réponse, puis leva la main vers la porte, l’invitant à entrer en première « Bien sûr ». Il la talonna, ne la quittant plus des yeux, comme s’il peinait à réaliser qu’elle était belle et bien là, devant lui « Ils sont venus à l’improviste ». Il ne s’était pas du tout attendu à avoir autant de visite un dimanche matin. Lorsqu’elle poursuivit, Nolan s’apprêta à répondre qu’elle n’était responsable de rien, mais elle s’arrêta soudainement de parler. Il fronça alors les sourcils, puis il comprit ce qui avait perturbé la jolie rousse et se mit à sourire en faisant un signe négatif de la tête « Ils auraient été minutieux si ça avait été le cas », puis se retourna vers la porte d’entrée et se saisit du dernier carton, avant de tourner la tête vers Maggie « Tu m’accompagnes ?! » en lui souriant avec douceur.
En silence, Nolan dévala les marches jusqu’en bas de l’immeuble et déposa le dernier carton à l’arrière du pick-up qu’il avait réquisitionné à Iggy pour l’occasion, puis ouvrit la porte côté passager pour Maggie « Tu montes ? » et prit ensuite place côté conducteur, et après un dernier coup d’œil en direction de la jeune femme, démarra le véhicule. Il roula quelques minutes à peine et le gara devant un immeuble en brique apparente, descendit de la voiture et récupéra le carton « Suis-moi » et grimpa les escaliers jusqu’au dernier étage, posa le carton en équilibre sur sa jambe et chercha ses clefs, et ouvrit la porte sur un appartement plus grand dont les murs étaient recouverts de briques rouges et le sol d’un parquet vieillissant. Les meubles étaient déjà montés et une partie de la décoration avait déjà trouvé sa place. Nolan posa le carton au sol et glissa ses mains dans son jean, fit quelques pas, avant de se retourner vers Maggie « J’ai eu le temps de réfléchir ces derniers jours… A ce que je voulais et ne voulait plus. Je ne veux plus que tu n’aie d’autres choix que de rentrer chez Tess lorsque j’ai Desmond à la maison. J’ai envie de vous avoir tous les trois à mes côtés et ça vous permettrait de mieux vous connaître aussi… Et qu'on puisse organiser nos prochaines vacances le soir, devant la télévision... J’ai donc déménagé. Cet appartement à deux chambres » en levant les doigts pour désigner les deux portes à l’opposée l’une de l’autre, d’un côté et de l’autre du salon, sans pour autant se retourner, continuant de regarder Maggie dans les yeux. Il baissa ensuite les mains et ajouta « Mais si tu es venue ici pour me quitter… Ça ne servira plus à rien… Sauf de permettre à Desmond de me recouvrir les murs de posters… » puis pencha la tête sur le côté « Tu es venue me quitter Maggie ? ».
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Sam 13 Nov - 8:35
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Alors oui, elle aurait pu lui envoyé un message ou téléphoner. Pour lui demander s’il était dispo, si elle pouvait venir. Mais sa décision avait été spontanée, qu’elle n’avait pas pris le temps de le faire. Surtout concentrée sur ce qu’elle allait lui dire, et surtout guidé parce ce besoin de le voir. Il lui manquait atrocement. Et Maggie fut plus que soulagé en le voyant lui sourire alors qu’elle réconfortait Desmond du mieux qu’elle pouvait. Une fois dans l’appartement, elle hocha la tête. Ils étaient eux aussi venu sans prévenir. C’était presque drôle. Pourtant elle releva les yeux sur Nolan, arrêtant trois secondes de fixer le planché et dit : « -je pensais pas que… c’est lui qui est venu dans mes bras. » comme si elle craignait des représailles ou des reproches pour s’être montrée proche et réconfortante avec le petit. Elle finit par sourire en baissant la tête. Malgré tout comprendre qu’il avait fait ses cartons, qu’il quittait cet appartement… il lui manquait des éléments pour ne pas stresser soudainement.
Elle cherchait des réponses sans poser les questions, regardant les lieux complètement vide. Puis elle regarda Nolan et bafouilla : « -heu… oui... » avant de quitter la pièce pour le rejoindre dans les escaliers. « -c’est pas tout à fait comme ça que j’avais imaginé notre discussion... » souffla t elle lorsqu’il lui ouvrit la porte du pick up. Durant le temps de trajet, elle se fit violence pour ne pas poser sa main sur le genou de Nolan. Maggie descendit de la voiture et leva les yeux sur le bâtiment. Un nouveau hochement de tête et elle le suivit jusqu’au nouvel appartement. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait laissé tombé celui qu’il avait, pour venir vivre trois rues plus loin. En soit, celui ci aussi était vraiment beau. Elle aimait beaucoup les lieux et s’y sentit tout de suite très bien.
Plantée près de la porte d’entrée, n’osant pas vraiment avancer, elle écouta Nolan sans le quitter une seule secondes du regard. Doucement elle se mis à sourire. Elle aimait ce qu’elle entendant. Son esprit d’architecte se mis en route et elle détailla la pièce du regard, tournant sur elle même tout en écoutant Nolan, pas très attentivement. Puis comme si c’était plus fort qu’elle, Maggie avança pour ouvrir la porte de la première chambre, qu’elle détailla, avant d’en faire de même avec la seconde. « -deux chambres… » souffla t elle à voix basse avant de s’exclamer : « -oui bien sur ! » puis de réaliser la question que venait de poser Nolan. « -attends quoi ?! » demanda la jolie rousse en se retournant vers le beau brun. « -non ! Non ! Non ! Bien sur que non!! » sa réponse était précipitée, tout comme les pas qu’elle fit pour se rapprocher de lui. « -pourquoi tu… je n’ai pas pensé une seule seconde à te quitter. » comment pouvait il imaginer cela. Elle lui sourit avec douceur avant d’ajouter en croisant les bras et en se détournant un peu : « -je sais… j’ai mis un peu de temps… mais j’avais besoin de prendre un peu de recule, de réfléchir à tout ça. Comme toi, de me poser les bonnes questions, ce que je voulais ou non. » elle ouvrit les mains en disant cela, le regardant à nouveau. « -on a eut un différent, on le savait. Que ça serait pas facile. Je veux dire, moi, ton fils… Mais ça ne veut pas dire que je ne veux plus de toi dans ma vie. Au contraire. Cette distance… » un petit rire nerveux. « -tu m’as horriblement manqué. »
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Sam 13 Nov - 11:42
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan compris qu’elle portait encore les stigmates de leur dernière dispute lorsqu’elle parla comme si elle craignait le moindre reproche pour avoir consolé son fils. Cela lui fit mal, parce que ce n’était pas ce qu’il souhaitait « Tu as été plus présente pour lui que nous l’avons été ce matin… Merci… » parce que c’était la vérité. En se disputant une énième fois, ils n’avaient pas pensé que la seule conséquence à cela, c’était la douleur qu’ils engendraient chez Desmond, et la seule qui avait su apaiser ses pleurs, avait été Maggie. Il remarqua soudainement que l’attention de la jeune femme se porta sur l’écho dans l’appartement entièrement vide, et il lui demanda de le suivre, non sans un sourire au commentaire de Maggie lorsqu’il lui ouvrit la portière du pick-up « On aura tout le temps de discuter » et prit le volant, roulant à peine quelques minutes pour se retrouver devant sa nouvelle résidence.
Enfin arrivés dans son nouvel appartement, Nolan décida qu’il était temps d’expliquer son changement soudain de logement. Il n’avait plus envie de voir la jeune femme repartir le soir lorsque Desmond était présent. Il avait envie de construire une vie tous les trois, et pour cela, Maggie avait besoin de savoir qu’elle avait sa place au milieu du duo père/fils. Enfin… Si elle voulait toujours de lui… Mais en entendant les mots de la jeune femme, Nolan eut mal… Réellement mal… Comme rarement cela avait pu être le cas par le passé. Elle en avait assez de lui, de leurs disputes, et avait décidé de tirer un trait définitif sur lui… La gorge nouée, Nolan resta complètement interdit au milieu de son salon, ne sachant quoi répondre ou comment agir en cet instant. Comme si les mots de cette dernière avaient eu raison de sa capacité à réfléchir convenablement. Puis il fronça soudainement les sourcils quand il se rendit compte qu’elle n’avait sûrement rien écouté de ce qu’il avait dit « Tu me quittes ? » souffla-t-il, comme s’il craignait de parler plus fort. Un profond soulagement l’envahi en l’entendant revenir sur ses mots, qu’il se mit à rire nerveusement, se passant les mains sur les yeux pour essuyer les larmes qui s’étaient mises à perler au coin de ses yeux, puis poussa un soupir de soulagement « Ne me refait plus jamais ça Maggie » et inspira profondément, tentant de reprendre contenance « J’ai pensé que tu avais réalisé que tu ne voulais plus de moi, que je n’étais pas celui qu’il te fallait… ».
Et plus elle parlait, plus il sentit la pression se retirer de son cœur et de ses épaules, et plus le soulagement était grand. Il s’approcha en souriant avec douceur, posant ses mains sur son visage et l’embrassa comme si ça faisait une éternité qu’il n’avait pas goûté ses lèvres. Ce qui était finalement le cas… Puis posa son front contre le sien, ses mains glissant le long de ses bras pour saisir ses doigts et souffla un « Je ne veux plus jamais qu’on s’éloigne ainsi… Je t’aime tellement…J’ai envie que tu trouves ta place dans la vie de Desmond, comme tu as trouvé la tienne à mes côtés… J’ai envie de partir en vacances avec vous deux, te voir lui apprendre le snowboard en hiver, et qu’on passe des heures à lézarder sur une plage en été… ». Il recula son visage pour croiser ses prunelles claires « Suis-moi » et l’entraîna avec lui dans la chambre, enfin leur chambre la plupart du temps, puis se mit à sourire « Tu n’abuseras pas de mon corps tout de suite, on doit parler avant. Je veux juste te montrer quelque chose » et poussa la porte de la pièce, et désigna une première photo de son côté du lit, celle de Maggie au Népal « En déménageant, j’ai vu qu’on avait fait tomber une photo l’autre soir sous le canapé. Je me suis permis de la garder et de l’encadrer », et désigna l’autre table de nuit « Et je t’ai mis une photo de moi de ton côté, pour les soirs de solitudes ou quand je rentre tard des cours ». Il posa son regard sur elle « Tu veux un thé ou autre chose ? ».
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Charly
Sam 13 Nov - 21:55
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Maggie avait fermé les yeux quelques secondes avant de lui présenter des excuses : « -je suis tellement désolée, je n’ai aucun tact… Je ne suis pas venue ici pour te quitter, bien au contraire. Retire cette idée absurde de ta tête s’il te plais. » elle n’était pas du genre à abandonner facilement. Et ça n’était pas une dispute et un peu de distance entre eux qui pouvait étouffer et faire disparaître ses sentiments. Malgré quelques mots de travers, elle aimait leur relation telle qu’elle était. Elle l’aimait lui surtout et ne comptait pas le laisser partir maintenant qu’elle l’avait trouvé. Avec Nolan l’amour prenait un tout autre sens. Sa vie même prenait un autre sens ! Un vrai sens. Jusqu’à présent elle n’avait fait que du sur place, ou tourner en rond. Avec lui, elle était capable de voir loin, de projeter un avenir ensemble. Elle se voyait déjà vieillir avec lui. Même si elle ne lui en avait jamais parlé. « -je suis tellement désolée, j’ai l’impression de t’avoir arraché le coeur sans le vouloir. Pardonne moi ma maladresse. Et ça aussi c’est des idées absurdes. Je ne vais pas tout remettre en cause pour une dispute. Mais si on s’est blessé l’un l’autre, je t’aime et... » elle haussa les épaules. « -et je te veux dans ma vie. Plus que jamais. » son absence de ces dernières semaines avait été compliqué à supporter. Il occupait son esprit à longueur de temps. Elle avait eut bien du mal à se concentrer sur son travail, à être efficace et inspirée aussi.
Maggie lui rendit son baiser avec douceur, savourant se contacte qui lui avait tant manqué. Puis elle sourit en écoutant ces mots. « -j’aime beaucoup ces idées.. » Souffla t elle comme une confidences. Sa main dans celle de Nolan, elle le suivit jusqu’à la chambre et leva les yeux au ciel. Comme si elle avait pensé à ça ! Le sexe avec lui était super, mais là, ils avaient besoin de se parler, de se rassurer, de tourner la page sur cet épisode. Elle sourit avec douceur en voyant la photo, avant de lever les yeux sur le beau brun. Son sourire s’élargit en écoutant ses explications. Adorant l’idée de pouvoir se sentir un peu chez elle, chez lui. « -un thé c’est très bien... » souffla Maggie avant de le regarder sortir de la pièce, y restant encore quelques instants pour s’imprégner de l’endroit.
Puis elle revint dans la pièce principale. « -je pense qu’il est inutile qu’on se présente des excuses pendant des heures. On a tous les deux nos part de responsabilité dans tout ça. On avait peut être besoin d’en passer par là justement pour que les choses deviennent plus claires et plus faciles. » elle s’installa dans le canapé, déposant sa tasse fumante sur la table basse. « -j’apprécie vraiment ton fils, et je… » elle se pinça les lèvres, cherchant ses mots. « -tu me connais, parfois je réfléchis pas assez avant de parler et en même temps, j’ai pas envie de devoir surveiller tout ce que je dis. Je vais apprendre et faire de mon mieux pour que tous se passe bien. » c’était tout ce qu’elle pouvait lui promettre. Elle récupéra sa tasse et après l’avoir entouré de ses mains elle dit : « -j’apprécie vraiment ta démarche tu sais. L’appartement… les deux chambres… Une vraie place pour moi au milieu de vous. » elle leva les yeux sur Nolan et ajouta : « -ça me touche beaucoup. »
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Manhattan Redlish
Sam 13 Nov - 22:29
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Durant un court instant qui lui parut être une éternité, Nolan avait cru que sa relation avec Maggie était terminée, qu’elle était venue le quitter de vive voix. Durant ces quelques secondes…minutes… Le chef de chantier avait vu son monde s’effondrer à cette simple pensée. Dire qu’il avait eu mal n’était pas assez fort pour décrire ce qu’il avait pu ressentir durant ce laps de temps… Puis Maggie s’était rendu compte du véritable sens de sa question, au grand soulagement du quarantenaire, et après s’être essuyé les yeux et laissait ce poids sur sa poitrine s’envoler, il se mit à sourire à la jolie rousse « Je suis content de l’apprendre ». Toutefois, ce dernier lui demanda de ne plus jamais lui refaire cela, parce que la douleur avait été atroce soudainement, même si elle n’avait pas duré. Il lui sourit de nouveau pour la rassurer « Ce n’est rien… » rétorqua-t-il en s’approchant de cette dernière « Je te veux aussi dans ma vie, et si possible, jusqu’à ma mort » et l’embrassa avec tendresse, savourant ce baiser qui s’était laissé désirer ces dernières semaines. Un nouveau sourire, lui aussi s’était fait désirer ces dernières semaines, en entendant la réponse de Maggie, lui soufflant un « Parfait », puis l’entraina jusqu’à la chambre, sans la moindre idée derrière la tête.
Nolan lui montra ainsi la photo qu’il avait récupéré sous le canapé et qu’il avait fait encadrer pour l’avoir près de lui durant cette petite crise qu’ils avaient traversé, et avait encadré sa propre photo pour lui tenir compagnie les soirs où il ne serait pas là à l’heure pour la border. Il savoura son sourire en cet instant. Sourire qu’il n’aurait jamais pensé revoir sur ses lèvres, et acquiesça, s’éloignant de la jolie rousse pour préparer deux tasses de thés qu’il déposa sur la table basse du salon, et prit place dans le canapé, relevant son regard brun sur la jeune femme qui revenait vers lui « Je suis d’accord » et sans la quitter des yeux, porta sa tasse à ses lèvres, grimaçant sous la chaleur du liquide, et imita Maggie en posant sa tasse sur la table basse. Il la laissa parler en premier, puis se rapprocha de cette dernière, posant sa main sur sa cuisse, et leva les yeux sur son appartement pour le reposer sur la jolie rousse « Cette distance m’a fait comprendre à quel point je ne voulais que toi dans ma vie. Pas que j’en doutais avant, j’étais déjà sûr de moi, mais tu m’as tellement manqué que ça en était douloureux, et que j’ai pris pleinement conscience de ce que j’éprouvais pour toi et que j’avais sous-estimé mes sentiments à ton égard... J’ai envie de construire ma vie future avec toi et uniquement toi, et avoir une chambre à nous, avoir des photos de toi, t’avoir à mes côtés même en présence de Desmond… C’est ça l’avenir que je veux pour nous deux » et déposa ses lèvres sur les siennes presque timidement et ajouta « Et je n’ai pas envie que tu réfléchisses à ce que tu vas dire. J’ai eu tort de te censurer la fois dernière. Desmond apprendra que parfois, les projets mettent du temps à se réaliser, et parfois, ne se réalisent pas toujours. Quant à Julie, elle est mon passé et n’a aucun mot à dire sur ma manière de gérer ma vie. C’est terminé ça aussi… J’ai bien trop eu peur de te perdre et j’ai compris que les choses devaient changer ». Il glissa une mèche de cheveux derrière son oreille avec douceur « Et ce que tu as fait pour Desmond tout à l’heure… Ça compte énormément pour moi… ».
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Charly
Dim 14 Nov - 14:22
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Maggie décida de parler en premier. Elle n’avait pas envie de jouer au ping pong durant des heures pour savoir qui avait la plus grande responsabilité dans cette histoire. Ou encore qui avait raison, qui avait tord. Les excuses, ils l’avaient déjà faite. Maintenant, le but était d’avancer à nouveau ensemble dans la même direction. Il venait de lui confier la vouloir à ses côtés, jusqu’à la fin. Elle ressentait cette même envie, ce même besoin. La démarche que Nolan avait fait, quitter son appartement pour avoir plus grand, plus d’intimité afin de l’accueillir chez lui même lorsque Desmond serait présent, c’était quelque chose de très important aux yeux de Margaret. Malgré tout, dans l’esprit de la jeune femme, cela soulevait quelques interrogations. D’ordre financier d’abord. Il devait certainement avoir un plus gros loyer. Elle n’en parla pas tout de suite, parce que la question de l’argent était un sujet épineux entre eux. Mais elle y viendrait. Il était hors de question pour elle de passer le plus clair de son temps ici, sans participer aux frais.
Elle préféra parler de son attitude vis à vis de Desmond et de son incapacité à anticiper tout ce qu’elle pourrait dire. « -non, tu n’as pas eu tord. C’est votre fils, votre éducation. Je comprends que ça ne t’ai pas plu. C’est parfois logique que nos points de vu ne soient pas en accord. » ils ne pouvaient pas s’entendre à merveille tout le temps. Même au travail ils étaient capable de se prendre la tête. Mais comme à chaque fois, ils parvenaient à en parler. A arranger les chose. Ce coup ci, ça avait prit un peu plus de temps. « -je suis soulagée... » souffla Maggie avec un petit sourire avant d’ajouter avec un trait d’humour : « -et je suis soulagée aussi que Julie n’ai rien dit en me voyant... » elle avait détaché ses mots tout en souriant. « -enfin à son regard j’ai compris qu’elle ne m’aimait pas mais bon, je m’attendais pas à l’inverse. » une légère grimace avant de regarder à nouveau Nolan avec douceur, avant d’attaquer le sujet merdique.
« -j’apprécie vraiment ton idée d’appartement plus grand, de pouvoir me faire une vraie place. Mais par contre… » elle hésita quelques secondes avant de se jeter à l’eau : « -je veux participer aux frais. » elle leva sa main pour lui signifier de se taire et de la laisser finir. « -je sais que ça te pause un problème que mon compte en banque soit plus fourni que le tien. » et il n’avait pas intérêt à nier, parce que ça serait de la mauvais fois. « -si je viens ici tous les soirs, ça revient presque au même que si j’habitais ici. Donc... » elle le fixa des yeux durant quelques secondes en espérant que ça faisait son chemin dans son esprit : « -donc soit je paie une partie du loyer avec toi, soit je paie les courses. Mais je… moi non plus je veux pas que tu m’entretiennes. » pour reprendre ces mots.