J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan pencha légèrement la tête sur le côté, affichant un sourire en coin en l’entendant déblatérer sur les puzzles « Tu te fous de ma gueule là, non ? » et laissa son sourire s’agrandir en entendant le compliment de la jolie rousse « Je ne suis parfait qu’à tes yeux ma chérie » et lui fit un clin d’œil avant de se rendre dans la cuisine, talonnée par sa moitié. Nolan était bien loin d’être parfait, sinon ils ne passeraient pas un quart de leur temps à se disputer, comme ils avaient pu le faire depuis leur rencontre. Nolan tourna la tête vers Maggie qui faisait la vaisselle, souriant avec amusement « Qui aurait cru cela possible ?! » et laissa son sourire disparaître lentement tout en acquiesçant « Je connais les raisons, je les comprends, ce n’est pas pour autant que je suis d’accord avec ta décision ». Pour le chef de chantier, Maggie avait encore besoin de repos. Cela ne faisait que deux semaines qu’ils avaient quitté l’hôpital, et pour lui, elle avait encore besoin de repos pour se remettre correctement de son traumatisme crânien.
FLASH-BACK
Tentant de trouver les bras de Morphée en vain, il ouvrit bien vite les yeux en entendant les mots de la jeune femme et tourna la tête vers elle « Pardon ? ». Son explication était légitime, mais Nolan n’était pas d’accord avec cela « Tu as besoin de repos Maggie. Encore une semaine ou deux. Ton appréhension peut attendre ». La peur qu’il avait eu de la perdre était encore toujours présente, silencieuse, mais toujours présente. Il n’avait pas envie de recevoir un appel de ses collègues, pour lui expliquer qu’elle ne s’était pas sentie bien, et qu’elle avait fait un malaise au travail, dans la rue ou sur un chantier.
FIN FLASH-BACK
« Je ne sais pas » souffla-t-il en haussant les épaules, continuant de cuisiner le dîner de ce soir. Il ne patienta pas deux minutes de plus pour se montrer curieux sur l’opinion que pouvait avoir les parents de la jolie rousse sur lui. Il hocha de la tête tout en l’écoutant. Apparemment, ces derniers étaient au courant de la phase sombre de sa vie personnelle. Il tourna à nouveau la tête vers elle, lui souriant avec tendresse en l’entendant le désigner comme l’amour de sa vie, puis se retint de rire à la fin, pour ne pas réveiller la douleur déjà constamment présente « Il n’y a pas grand-chose à dire niveau sexe depuis l’incident ». En effet, il ne l’avait pas touché depuis. Non pas parce qu’il n’en avait pas envie, mais parce qu’il en était tout bonnement incapable. Il se reconcentra sur la cuisine tout en répondant « Des échos ?! Je suppose que si tu as dû démentir, c’étaient que ces derniers n’allaient pas vraiment dans mon sens ». Il se doutait bien que Paul avait dû le décrire comme il le fallait pour tenter de faire peser la balance pour David et le fait que lui était le gendre idéal, l’homme qu’il fallait à Maggie.
« Prendre soin de moi ? Tu as peur que je fasse une crise cardiaque en la voyant dans notre cuisine ? » alors que l’amusement perçait dans sa voix « J’avoue que j’ai été surpris. Bien surpris même. Mais tu vois, je m’en suis remis » en se désignant de la main. Il se portait comme un charme. « Tu es en train de me dire que je ressemble à ta mère ? » en décidant de la taquiner un peu et la laissa se blottir tout contre lui, savourant la présence de son corps contre le sien « Tu me rends très heureux aussi, alors il n’y a pas d’inquiétude à avoir dessus ». C’était peut-être la femme qui le rendait le plus heureux de celles qui avaient pu partager sa vie jusqu’alors. Lorsqu’elle revint sur ses pas pour l’embrasser, il la retint par le poignet « Tu es l’amour de ma vie aussi Maggie » et la laissa partir, tout en acquiesçant « Je ne te promets rien, mais je vais faire un effort » en lui tirant la langue, la couvant du regard jusqu’à ce qu’elle s’éloigne pour rejoindre son fils.
Peut-être était-ce le fait de la voir ainsi, ses mains sur son ventre légèrement arrondi par le repas de ce soir, que Nolan avait décidé de lui poser cette question. Il n’en savait trop rien, mais il le lui avait posé et se mit à sourire en l’entendant se justifier « Je sais que tu n’es pas enceinte. Ce n’était pas ma question Maggie Chérie » et la laissa se redresser, se retrouvant avec une question pour réponse. Il se pencha pour prendre une gorgée de thé, grimaçant sous l’effet de la douleur, et se replaça dans le fond du canapé « Je ne sais pas… Je me demandais juste si tu voulais qu’on est un enfant tous les deux ». Puis il se souvint qu’elle avait eu beaucoup de pression sur ce sujet, et précisa aussitôt « C’est une simple question. J’y pense depuis ce jour, dans la salle de bain, où tu as posé tes mains sur ton ventre ».
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Charly
Dim 21 Nov - 21:12
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -non. J’aime bien ça c’est vrai. » répondit la jeune femme avec toute sa sincérité. « -je trouve que ça détends. » puis elle le suivit en poursuivant sur cette sorte de bonne humeur qu’elle adorait : « -et bien comme on s’en fou des autres, y a que mes yeux qui comptent et du coup, tu es parfait. » elle aimait lorsqu’ils parlaient ainsi, qu tout coulait simplement, qu’ils se moquaient gentiment l’un de l’autre. « -oui, je sais que tu n’approuves pas, pas la peine de revenir sur le sujet je crois. » non vraiment, elle n’avait pas envie d’en parler à nouveau.
Flash Back
« -tu m’as très bien compris. » avait répondit la jeune femme avec douceur, voulant éviter au maximum que cette conversation ne tourne à la prise de tête. Elle se doutait de la réponse qu’il allait lui donner, et qu’il lui donna d’ailleurs. « -je te parle pas de reprendre à plein temps ou en faisant autant d’heures que d’ordinaire. Mais j’ai besoin de retourner sur un chantier. » pour dompter sa peur, pour la faire disparaître aussi vite que possible. « -ce boulot… ce boulot c’est ma passion et... » elle se redressa dans le lit, calant son oreiller contre le mur, s’adossant à ce dernier. « -j’ai pas envie de laisser cet accident et la peur que j’ai pu avoir prendre le dessus. J’ai besoin de savoir que je peux toujours le faire. C’est important. » oui, elle ressentait ça comme une sorte d’urgence.
Fin du flash
« -je sais, c’est difficile pour toi de résister à… ça... » elle désigna son corps de la main, non sans un sourire taquin. « -c’est pas comme si tu n’avais plus envie de moi. Tu as besoin de repos et de rester tranquille. » elle savait très bien que la frustration était là. Chez elle aussi. Évidement. Mais il avait encore tellement mal à ses côtes, à son épaule. Ça ne serait pas sage de faire des folies et de risquer d’aggraver les choses. « -je voulais qu’ils sachent la vérité. Pas qu’ils se fasse une fausse idée basé sur des conneries dites par un homme qui ne te connais pas, et que je ne supporte pas. » la discussion avec ses parents avait tourné court ce jour là. Elle avait claqué la porte en lui jetant au visage qu’elle aurait espéré qu’ils comprennent qu’elle était heureuse aujourd’hui, peu importait les finances ou le job de Nolan.
« -je sais que ça te stress de les rencontrer, alors le face à face sans y être préparé… en soit c’était ma mère, c’est la plus sympa des deux. Même si elle m’énerve lorsqu’elle fait sa bourgeoise coincée. » elle leva les yeux en disant cela. « -non mais ça va, je le vois bien. » répliqua Maggie avec douceur avant de froncer les sourcils. « -quoi ?! Non ! Je dis seulement que vous avez quelques points communs. Ça peut être une bonne chose non ? » oui, ça pouvait peut être aider à ce que les relations ne soient pas trop merdique. Un sourire tendre lorsqu’il la retint à lui, avant de lui confier un : « -je sais... » avec son petit sourire en coin et ce regard d’envie de lui qu’elle avait bien du mal à contrôler.
La question de Nolan après le diner eut un peu l’effet d’une bombe dans l’esprit de Maggie. Une fois assise elle lui demanda pourquoi cette question, sachant bien que ce qu’elle venait de dire ne renvoyait pas une image sereine. « -tu peux me demander de te faire passer ta tasse tu sais... » commenta la jolie rousse en le voyant grimacer sous l’effort. Puis elle cligna plusieurs fois des paupières en baissant les yeux, assimilant ce qu’il venait de dire. « -je… » avant de dire quoi que soit ou une connerie, elle se remis en tête cette sincérité qu’ils s’étaient promise entre eux. « -j’en ai envie. Oui. » voilà ça c’était dit. « -mais... » parce qu’il y avait forcement un mais dans l’histoire : « -je sais que tu as déjà vécu ça, que tu as Desmond, qu’aujourd’hui tu es plus âgé, qu’on a plein de projet sur le frigo et je… » elle leva son regard sur Nolan et avoua : « -et j’ai peur de ne pas être douée pour ça. » simplement parce que jusqu’à présent ça avait toujours été son boulot la priorité. « -mais toi tu y penses parce que j’ai évoqué l’idée dans la salle de bain ou parce que tu en aurai envie ? » finalement, elle ne savait pas du tout ce qu’il en pensait. Ils s’étaient juste dit que si ça arrivait, ils voulaient une vraie famille. Donc si ça arrivait accidentellement. Là, ils parlaient d’autre chose. Ils parlaient d’un nouveau projet, d’une envie commune, pas d’une erreur de parcours.
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Dim 21 Nov - 21:57
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan l’observa silencieusement alors qu’elle évoquait son goût pour les puzzles, puis se mit à esquisser un sourire espiègle « Tu es une véritable fille sage ». En réalité, il n’avait aucun mal à l’imaginer s’appliquer à une telle activité durant des heures. Après tout, elle le faisait bien lorsqu’elle faisait ses croquis pour son travail. Son sourire ne fit que s’agrandir en entendant les mots de la jolie rousse à qui il répondit un « J’aime beaucoup la petite pointe de possessivité dans ta phrase. Légère, tout comme il faut » en désignant un léger espace entre son pouce et son index, avant de poursuivre leur conversation dans la cuisine « Je n’ai pas envie de me disputer ce soir, donc on va éviter » en lui faisant un clin d’œil.
FLASH-BACK
« Il est encore trop tôt pour cela Maggie » avait-il rétorqué aussitôt. Évidemment, ils n’étaient pas d’accord sur ce sujet, ce qui n’était pas vraiment étonnant en soit « Si tu veux te rendre sur un chantier, on peut aller sur celui d’Iggy. Pas besoin de reprendre le travail pour autant » alors qu’il se redressa, sa main sur ses côtes, comme si ce simple geste pouvait atténuer la douleur. Il souffla un « Je sais » quand elle évoqua la passion qu’elle avait pour son travail. Toutefois, cette passion pouvait attendre son rétablissement total. « On peut trouver une alternative. Tu n’es pas obligée de retourner au cabinet dans l’immédiat » et poussa un soupir, se levant du lit pour avaler un antidouleur. Il revint dans la chambre, restant au pied du lit « Tu dois aussi penser à ta santé physique, Maggie. Je ne suis pas d’accord pour que tu reprennes le travail aussi tôt ».
FIN FLASH-BACK
Son regard glissa sur la silhouette de Maggie, puis remonta lentement jusqu’à croiser ses prunelles claires, une lueur d’envie dans le regard « Tu n’as pas idée » et se pinça les lèvres quelques secondes « Je n’ai jamais eu aussi faim de toi depuis notre première fois » et poussa un soupir « Encore quelques semaines à tenir… C’est une torture ». Le médecin avait été formel sur ce point, à son grand désarroi et à celui de la jolie rousse. Par chance, cette dernière était plus sage que lui et changea de sujet. Maggie avait remis les pendules à l’heure avec ses parents sur qui il était vraiment, même s’il doutait que la vérité était à leur goût. Toutefois, Nolan souffla un « Merci » pour l’avoir défendu devant sa famille. Cela n’avait pas dû être simple pour elle que d’affronter ses parents. Lui-même ne souhaitait pas les affronter pour le moment, si l’avant-goût de ce soir n’avait pas été aussi désastreux qu’il aurait pu le penser. Parce que, tout simplement, ce que précisa Maggie n’était pas vraiment pour l’encourager et il le lui confia « Maggie chérie, mon amour, la lumière de ma vie… Me dire cela ne m’encourage nullement à venir dîner chez tes parents ». Il sourit et décida de se montrer un peu taquin « Je n’étais pas sûr que ça se voit bien » en posant sa main sur son visage. « Je ne sais pas, peut-être bien. Je ne peux pas te dire » parce qu’il appréhendait bien trop la rencontre avec les parents de la jolie rousse qui, juste avant de la laissait rejoindre Desmond, attira à lui confiant qu’elle était aussi l’amour de sa vie, et il sentit la même lueur d’envie s’allumait dans son propre regard « Arrête de me dévorer du regard comme ça Maggie… » parce qu’il n’avait pas le droit de succomber.
De toute manière, Nolan avait un don certain pour faire redescendre la pression en une simple question. Une question qui tournait en boucle depuis plusieurs semaines et qu’il n’avait pas eu le courage de prononcer à voix haute avant ce soir. Il releva son regard brun sur cette dernière « Mon état m’agace assez comme ça, je n’ai pas envie que tu fasses tout à ma place ». Il se sentait déjà assez handicapé comme ça au quotidien. Demander à Maggie de l’aider pour les tâches quotidiennes n’était pas simple pour Nolan qui le faisait de temps à autre, mais parfois, il préférait encore avoir mal que de se montrer comme un assisté. Un bref silence et le chef de chantier lui demanda si elle souhaitait avoir un enfant avec lui. Nolan posa ses pieds à terre, se redressant légèrement sur le canapé, parce que le sujet était sérieux. Une drôle de sensation l’envahi soudainement au moment où Maggie lui confia avoir envie d’avoir un enfant avec lui. Ce n’était pas rien pour le quarantenaire. Elle avait toujours voulu faire passer sa carrière avant lorsqu’elle était avec David, même après huit ans de relation. Et aujourd’hui, ce soir, dans leur salon, elle venait de lui avouer qu’elle en avait envie après tout juste un an à partager sa vie. C’était une nouvelle preuve d’amour à son encontre. Puis le « mais » arriva ensuite. Il la regarda fixement, la laissant parler, évoquer ses craintes, ses appréhensions, jusqu’à ce qu’elle lui retourne la question. Il saisit sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts et attendit un moment avant de lui répondre, réfléchissant bien à sa réponse, parce que cette conversation n’était pas anodine « J’ai envie d’avoir un enfant avec toi. Je sais qu’on a plein de projets et on a tout le temps pour les réaliser ». Après tout, ils n’avaient pas quatre-vingts ans « Tu es la femme de ma vie Maggie et j’ai envie de construire une famille avec toi ». Cette fois-ci, il n’avait pas envie que l’enfant soit un accident comme cela avait pu l’être avec Desmond. Non, cette fois-ci, il avait réellement envie d’avoir un enfant avec Maggie. Il se leva du canapé, tendit la main à la jeune femme et l’entraîna avec lui jusqu’au frigo, prit le stylo qui se trouva à côté et après un regard pour cette dernière, inscrit le mot : Bébé dans la liste des projets. Il se retourna ensuite vers sa moitié, entoura sa taille de ses bras et l’embrassa avec douceur « Pour le moment, je n’ai pas le choix de garder mes soldats au chaud, mais quand ça sera le moment venu, ils seront entraînés comme jamais ».
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Lun 22 Nov - 11:38
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Flash Back
« -je vais bien Nolan. » avait articulé Maggie comme si cela pouvait lui imprimé l’idée dans le crâne. « -non, je veux un vrai chantier. » pas un chantier où tout aurait été mis dans du papier bulle afin de qu’elle ne se blesse pas. Elle voulait un chantier à elle, avec tout les soucis qu’il pouvait y avoir dessus. De toute façon, elle avait prit sa décision. Elle reprenait lundi. Mardi elle irait en visite sur le chantier du parking. Les travaux piétinaient et ça l’agaçait de ne pouvoir aller voir ça et en discuter avec le chef de chantier. « -je peux travailler d’ici si tu le souhaites et si ça te rassure. Mais ça ne m’empêchera pas d’aller sur mes chantiers. » voilà, elle tentait de trouver une solution pour qu’ils soient en accord, satisfait l’un comme l’autre. Elle avait un retard fou. Ça devenait obsédant. Elle le regarda se lever, et répliqua avec son ton neutre mais ferme : « -mon dernier scanner est bon. j’ai pas de nausée, pas de migraine ni de vertige. Et de plus je ne te demande pas ton accord. Je t’informe de ma décision. » elle comprenait qu’il se faisait du souci. Mais il ne pouvait pas la garder sous bulle.
Fin
« -tu sais ce qu’il te reste à faire alors. Te reposer, ne pas forcer. Plus tu t’appliquera à ça, et plus vite la torture s’achèvera. » il critiquait le fait qu’elle ait reprit le travail, mais elle n’approuvait pas non plus son comportement. Plutôt que de demander de l’aide, il forçait, grimaçait, souffrait. Tout ça par pur fierté masculine. « -oui ba justement. J’ai pas vraiment prévu que ça se fasse tout de suite. Je vais dire à ma mère qu’on est très prit, et repousser un maximum ce repas. Je ne veux pas que tu te colles du stress en plus. » là elle parlait comme… « -oh merde c’est moi qui ressemble à ma mère en disant cela. » un regard pour la porte de Desmond. Elle venait de jurer, ça n’était pas terrible… Heureusement elle était fermée. Quelques minutes plus tard, elle s’éloignait pour rejoindre Desmond dans sa chambre, après avoir fermée ses yeux très forts en lança un : « -pardon ! Pardon ! » et d’ajouter en pointant Nolan du doigt : « -mais c’est ta faute ! » avant de faire demi tour en lui souriant, et de rejoindre le petit pour jouer à la console. « -c’est pas une histoire de tout faire à ta place. C’est éviter que tu aies mal. » hors sujet complet, mi temps pour éviter le sujet que Nolan venait de lancer. Quelques minutes de diversion pour trouver une réponse à lui donner. Maggie décida d’être sincère et lui confia que oui. Oui, elle avait envie d’avoir un enfant avec lui. Cela faisait déjà quelque temps qu’elle y songeait. Elle fixa son regard sur la main de Nolan qui venait de saisir la sienne. Mais ses yeux remontèrent rapidement sur lui. Elle n’était pas certaine d’avoir bien compris. Il ajouta vouloir fonder une famille et Maggie sentit l’émotion la submerger. Ses yeux s’embuèrent de larmes, et elle se mordit la lèvre inférieure en souriant. Depuis l’accident elle avait l’impression de pleurer pour rien tout le temps ! Enfin là ça n’était pas rien tout de même ! « -on va avoir un bébé... » souffla t elle avant de se lever pour le suivre, ne comprenant pas tout de suite où il l’emmenait. Elle sourit de plus belle en le voyant saisit le stylo, et hocha la tête pour qu’il écrive. Maggie lui rendit son baiser après avoir passé ses bras autour de son cou, puis se mis à rire avec douceur. « -je… je veux qu’on parte au Népal avant. D’accord ? C’est le projet le plus avancé et je veux vraiment qu’on le fasse. » oui c’était important pour elle. Elle était sur un petit nuage.
Et pourtant le lendemain matin… « -ça veut dire quoi bébé ? » demanda Desmond après avoir sortie la bouteille de lait du frigo. Un regard pour Maggie, un pour Nolan. « -vous voulez un bébé ? » Maggie tourna les yeux vers Nolan, se cachant quelque peu derrière sa tasse de thé. Le regard du gamin ne semblait pas en accord avec leur projet. « -non. Je suis pas d’accord ! » se mis il à crier sans que la jolie rousse n’ai vu venir quoi que se soit. Et en l’espace de trois secondes Desmond s’était enfermé dans sa chambre en claquant la porte.
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Lun 22 Nov - 22:09
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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FLASH-BACK
Un soupir pour unique réponse. Elle allait peut-être bien, mais aux yeux du chef de chantier, c’était bien trop tôt pour reprendre le travail. Ce fut pour cela qu’il lui proposa une alternative qu’elle rejeta aussitôt, ce qui eut pour l’effet de l’agacer quelque peu « Il ne sera pas en carton Maggie ! » et décida de prendre un peu de distance, de prendre ses antidouleurs, puis de revenir dans la chambre, plus calmement pour poursuivre la conversation « Oui, ça me rassurerait de t’avoir à la maison ». Ainsi, il pourrait voir comment elle se sentait « Tu ne peux pas attendre encore un peu pour ça ?! ». Ce qu’elle ajouta crispa la mâchoire du quarantenaire « Je vois que ta décision est prise… Et je ne suis pas d’accord avec cela. Une ou deux semaines de repos supplémentaire ne te tueras pas ».
FIN FLASH-BACK
Nolan pencha la tête sur le côté en l’écoutant prodiguer ses doux conseils « Est-ce que c’est un sous-entendu pour me dire que je ne me repose pas assez ? ». Pourtant, il avait l’impression de ne faire que cela depuis sa sortie de l’hôpital. La première semaine avait été agréable, la suivante, bien moins, et cette dernière était une véritable torture, d’autant plus que Maggie avait repris le travail. Le quarantenaire afficha un petit sourire en coin en l’entendant se rendre compte qu’elle ressemblait à sa mère en disant cela « Si on repousse de trop, ils vont se dire qu’il y a anguille sous roche. Que tu ne veux pas me présenter, ou que je ne veux pas les rencontrer. Je doute que ça joue en notre faveur le jour J ma chérie » tout en affichant une légère grimace, puis se décida à la laisser s’éloigner pour rejoindre Desmond. Mais le regard qu’elle lui lança ne l’aida aucunement à ne pas la désirer davantage « Mais… je n’ai rien fait ! » avait-il rétorqué en levant les bras devant son accusation, puis s’était mis à sourire de manière espiègle et ajouter avec confiance « Excepté être irrésistible ».
Néanmoins, le chef de chantier trouva le sujet pour éteindre l’envie qu’ils avaient l’un pour l’autre en lançant un sujet bien plus sérieux que ce qu’ils avaient pu avoir depuis leur sortie de l’hôpital. Un petit aparté concernant l’aide que lui proposait Maggie et qu’il refusa poliment « Ça me rappelle que je suis toujours vivant » rétorqua-t-il avec un petit sourire espiègle, voulant mettre fin à l’inquiétude de Maggie sur la douleur qu’il pouvait éprouver dans ses mouvements quotidiens. Elle ne pouvait pas tout faire à sa place de toute manière et la douleur était devenue presque le prolongement de lui-même depuis l’effondrement. Mais peu importe, ce qui était réellement important, c’était leur envie d’avoir un enfant ensemble, ou non. Nolan lui confia à son tour qu’il voulait devenir père une seconde fois, avec elle. Par le passé, il lui avait confié ne vouloir fonder une famille que s’il était sûr de pouvoir faire grandir cet enfant dans un environnement stable, et il en était sûr. Maggie était la femme de sa vie et il avait envie de construire ce foyer avec elle, et avec nulle autre qu’elle. Un sourire tendre se dessina sur les lèvres du beau brun qui acquiesça « On va avoir un bébé… » pour confirmer ce qu’elle venait de dire, puis l’attira jusqu’au frigo, ajoutant le petit mot dans la liste de leur projet. Il glissa ensuite ses bras autour de sa taille et l’embrassa, avant de savourer son rire « Moi aussi. Le Népal, et ensuite, notre bébé ». C’était étrange dit comme ça, mais qu’est-ce qu’il aimait entendre ce mot : Leur bébé.
Toutefois, l’effervescence qui accompagnait ce nouveau projet ne fut que de courte durée. Alors que Nolan était appuyé contre l’évier de la cuisine, patientant que son café ait terminé de couler, il entendit la voix de son fils, et lui répondit en voyant que Maggie ne se sentait pas le courage d’affronter le petit homme de bientôt neuf ans « Oui ». La réponse fut courte, mais sincère. Et le père de famille s’était attendu à toutes les réactions, mais pas celle-ci. Il se redressa, échangeant un regard avec la jolie rousse « Je m’en occupe » et se rendit jusqu’à la porte de Desmond « Des’… C’est papa » et ouvrit doucement la porte, ne la refermant pas derrière lui, parce qu’il n’avait jamais été un adepte des portes fermées, puis prit place sur le rebord du lit où était assis son fils « Desmond… Pourquoi tu ne veux pas qu’on ait un bébé ? » « Parce que… » « Il va falloir te montrer plus loquace mon gamin ». L’enfant resta silencieux quelques secondes, puis se lança « Tu ne m’aimeras plus quand il sera né. C’est ce qui s’est passé avec mon copain Brad. Son papa s’est remarié et a eu un bébé, et depuis, il ne le voit pratiquement plus ». Le chef de chantier hocha lentement la tête, releva la tête vers la porte de la chambre de son fils, puis posa sa main dans le dos de son fils « Ce que tu m’expliques n’arrivera pas, tu m’entends ? Tu es mon fils et tu le resteras toujours. Je serais toujours là pour toi, avec un autre ou plusieurs autres bébés à la maison » et le serra dans ses bras, un baiser dans ses cheveux courts « Maggie n’a pas d’enfant » « Elle m’a moi » « Ce n’est pas pareil Des’. Elle aimerait avoir son propre bébé et j’aimerais aussi avoir un bébé avec elle, parce que je l’aime énormément et que ça sera la consécration de notre histoire, tu comprends ? Ce n’est pas pour autant que je vais moins t’aimer ou moins te voir. Je t’aimerais toujours autant et passerait toujours autant de temps avec toi. Et puis il faut voir aussi que tu pourras lui apprendre à faire du skateboard, du roller et à dessiner aussi, à jouer au baseball… C’est bien, non ? ». L’enfant resta silencieux un moment, puis releva son regard sur lui et acquiesça timidement « Tu es d’accord pour que Maggie et moi ayons un bébé tous les deux ? » « … Oui… » « Tu pourrais peut-être le dire à Maggie, qu’en penses-tu ? Elle sera contente de savoir que tu veux bien d’un petit-frère ou d’une petite-sœur ». Il se leva en chœur avec son fils, puis le retint, le serrant dans ses bras « Ne te mets plus jamais des idées comme ça dans la tête mon fils, compris ? Je t’aime et tu seras mon garçon. Ok ? » « Ok » et le serra une dernière fois dans les bras, et le laissa rejoindre le salon.
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Charly
Mer 24 Nov - 15:16
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Flash Back
« -non, mais Iggy est au courant de ce qui m’est arrivé, je vais donc avoir droit à une visite de chantier édulcoré. Je vais… J’ai pas besoin qu’on prenne soin de moi. Je vais bien Nolan. J’ai seulement besoin de retourner bosser, et de chasser définitivement cette peur qui est née à cause de l’accident. » oui, elle avait vraiment besoin de se mettre face à tout et ça et d’éradiquer la peur au plus vite. Elle proposa de travailler ici si cela pouvait le rassurer. « -d’accord. » souffla la jeune femme en le regardant. « -très bien tu n’es pas d’accord, je l’entends. Sauf que les médecins n’ont pas vu d’objection à cela, que j’ai du boulot par dessus la tête, du retard qui s’accumule à mesure que je reste là. Et puis... » elle leva les yeux vers le plafond, tentant de faire redescendre la pression et de trouver les bons mots. Mais elle finit par soupirer, abaissant les épaules. « -ecoutes... » commença t elle avec plus de douceur : « -j’ai eu terriblement peur. De mourir, de te voir mourir… Mais je… je peux pas laisser cette peur dicter mes décisions, ma carrière ou ma vie. Tu sais très bien que je passe le plus claire de mon temps au bureau et non sur les chantiers. Ce qui veut dire que je passerais le plus claire de mon temps ici. Je bosserais pendant que tu sera en train d’étudier. Mais là je… je commence à tourner en rond et ça tourne dans ma tête aussi… » elle regarda Nolan avec gravité en espérant qu’il comprenne sa petite plaidoirie : « -tu comprends ? » elle avait besoin qu’il lui dise qu’il comprenait.
Fin du Flash
« -oui. » il n’avait cessé de lui dire de rester tranquille, de lever le pieds et de ne pas me précipiter vers le boulot. D’accord, tu n’as pas repris le travail mais tu ne te reposes pas suffisamment. Et tu forces trop. A croire que tu aimes avoir mal parfois. » elle savait que ces mots elle les avait déjà dit et redit. Mais Nolan avait la tête dure et son égo de mâle avait bien du mal à la fermer ! Mais… Ils étaient d’accord sur le fait qu’ils n’avaient pas envie de s’engueuler l’un comme l’autre. « -tu as raison, encore une fois, mais je n’ai pas envie de t’imposer ça maintenant. Dans un mois ou deux, ça sera mieux. » Alors Maggie décida de s’éclipser rapidement , rejoignant Desmond ce qui éviterait la frustration ou la tentation.
La conversation fut toute autre une fois le diner terminé. Maggie ne l’avait pas vu venir. En fait, elle ne s’était pas imaginée une seule seconde que l’idée ait pu germé dans l’esprit de Nolan. « -n’importe quoi... » commenta la jeune femme en levant les yeux au ciel. Mais la suite la conversation embua ses yeux, chavira son coeur. Ils allaient avoir un bébé, ensemble, fonder une famille à eux. Voilà Nolan venait de l’inscrire sur la liste du frigo. Un nouveau projet, peut être le plus beau, et le plus imprévisible. Pour Maggie qui aimait tout contrôler, ça allait être un sacré challenge.
Mais leur belle idée ne sembla pas ravir Desmond, le lendemain matin au petit déjeuner. Maggie n’osa pas intervenir. Elle se contenta de hocher la tête. Encore heureux que c’était lui qui allait s’occuper de ça ! Elle se leva afin de prendre place dans le canapé, de façon à pouvoir entendre d’une oreille la conversation entre le père et le fils. Comment ça plusieurs autre ? Non mais un ça allait suffire. Hors de question qu’elle prenne quinze kilos ! Roh elle trouva trop mimi la réponse de Desmond. Bien sur qu’elle l’avait lui. Pauvre petit bonhomme. Ils n’avaient pas pensé trois secondes à ce qu’il pouvait en penser. Une grimace : consécration ? C’est un mot qu’était capable de comprendre Desmond ?
Quelques minutes plus tard, elle rattrapa de justesse sa tasse de thé alors que Desmond se jetait dans ses bras pour lui demander pardon. Elle leva le bras pour tendre sa tasse à Nolan et une fois qu’elle s’en fut débarrassé elle serra enfin le gamin dans ses bras. « -c’est pas grave. » lui souffla la jeune femme en souriant. C’était même assez logique comme réaction.
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Mer 24 Nov - 22:22
Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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FLASH-BACK
Nolan l’avait écouté, avait entendu ses arguments et avait senti le ton monter chez Maggie qui se faisait violence pour ne pas laissait exploser une nouvelle dispute nocturne entre eux. Cela n’empêchait pas Nolan de rester fixé sur ses positions. Puis il y eut ce plaidoyer qui aurait dû le convaincre et auquel, il répondit simplement « Je comprends ta position, mais du repos te ferais aussi du bien… Mais vas-y, reprends le travail Maggie » avait-il finit par dire en se glissant sous les draps « Je m’inquiète juste pour toi ».
FIN FLASH-BACK
Comme elle le faisait à chaque fois qu’il grimaçait de douleur ou qu’il ne parvenait pas à tenir en place dans l’appartement « Je vais faire attention, ça te va ? » rétorqua-t-il en esquissant un sourire, déposant ses lèvres dans son cou et acquiesça en ce qui concernait la rencontre avec les parents de cette dernière « D’accord » et la laissa rejoindre Desmond. Desmond qui n’apprécia pas réellement l’idée qu’ils aient décidé d’avoir un bébé. Une réaction normale pour un enfant qui avait grandi seul et dans un foyer éclaté. Il n’avait pas envie de voir son père le délaisser, comme cela avait été le cas pour ses amis. Toutefois, le chef de chantier parvint à trouver les mots juste pour rassurer son enfant, la chaire de sa chaire, et laissa ce dernier rejoindre Maggie.
Un an plus tard…
Nolan croisa son regard dans le miroir et soupira en ne remarquant plus cette étincelle de bonheur qui avait pourtant tant brillée dans ses prunelles sombres. Il se pencha pour se passer un coup d’eau froide sur le visage, et sans un nouveau regard pour son reflet, s’essuya et quitta la salle de bain…
Leur décision d’avoir un bébé n’avait fait que les rapprocher davantage dans ce quotidien qui avait repris peu à peu au fil des semaines, alors que les blessures de Nolan n’étaient plus qu’un vieux souvenir d’une épreuve passée. Le séjour au Népal avait fortifié leur lien, cet amour inconditionnel qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Coupé du reste du monde, mettant à profit leurs connaissances en architectures, se confronter à une nouvelle culture… Tout cela avait créé des souvenirs inoubliables dans leurs esprits et Nolan savait que leur couple pourrait tout surmonter, et que l’avenir ne serait que plus beau aux côtés de Maggie. Il se voyait déjà voyager avec les enfants lorsqu’ils seraient assez grand pour se remémorer ces souvenirs ensemble, il se voyait travailler main dans la main avec celle qu’il aimait, au sein de leur cabinet, et il envisageait même de poursuivre ces voyages humanitaires pour mettre à profit leur savoir-faire au service des pays en demande. Oui, Nolan voyait un avenir radieux pour Maggie et lui-même…
Puis le ciel avait fini par s’assombrir peu à peu, avec le temps, au fil des tests de grossesses négatifs, des prises de températures, des tests d’ovulation, des ébats calculés, ne laissant plus place à la spontanéité, des repas séparés, des visites chez le médecin pour s’assurer que tout allait bien. Cela s’était finalement répercuté sur les résultats universitaires du quarantenaire qui commençait à perdre goût pour les cours du soir, pour son envie de devenir architecte un jour. Avec le temps, Nolan ne montrait plus aucun désir pour Maggie, devenant de plus en plus distant, partant de plus en plus tôt au travail, et n’hésitant pas à jouer les prolongations à la fin de la journée. Leurs conversations étaient devenues basique, de convenance… Nolan ne se souvenait même plus de la dernière fois qu’il lui avait dit qu’il l’aimait. Cette envie de devenir père une deuxième fois disparaissait peu à peu dans l’esprit du chef de chantier, alors qu’il voyait son couple en pâtir de plein fouet. Les mensonges avaient fait leur apparition, prétextant la fatigue lorsqu’il refusait de lui faire l’amour ou qu’il partait se coucher sans même prendre le temps de dîner. Il parlait de retard sur les chantiers pour partir plus tôt, alors qu’en réalité, il évitait tout simplement la femme qu’il aimait. Parce que oui, il l’aimait toujours, mais il sentait aussi cet amour s’effeuiller par tout cela et c’était douloureux… Il n’avait jamais eu aussi mal de voir son couple tomber en désuétude, et pourtant, il ne savait pas comment remédier à cela, comment revenir à cette complicité d’antan.
Nolan enfila ses chaussures de ville et sa veste, souffla un « Bonne journée » et quitta l’appartement pour se rendre au travail, le cœur lourd et l’esprit embrumé. Au travail aussi, il avait changé. Plus de plaisanterie, de chef de chantier enjoué et passionné. Il était devenu tout aussi distant avec ses hommes, n’échangeant avec eux que pour leur donner les directives à suivre, et ensuite, il se cloisonnait à faire son travail, avant de se rendre en cours… Lorsqu’il s’y rendait. Ce soir ne faisait pas exception, Nolan avait accepté de délaisser les cours d’aménagement pour rejoindre Chris et Matt à leur bar habituel, afin de faire changer les idées à ce dernier, sans se rendre compte que ça allait être un véritable détonateur dans sa vie personnelle…
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Ven 26 Nov - 21:26
Margaret Hall
J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.
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« -je me demande pourquoi je viens vous voir et surtout pourquoi je vous paye ! » voilà ce que venait de hurler Maggie en pleine figure de sa psy. Elle ne lui était d’aucune aide. Pas une seule fois elle ne lui avait apporté des solutions face à ce qui se passait dans son couple depuis quelques mois. Il y avait eut un avant le Népal, et un après le Népal. Un seul projet avait prit le dessus, cette envie d’avoir un enfant ensemble. Durant plus de six mois, tout avait plutôt bien fonctionné entre eux. L’amour, le sexe, la complicité. Et puis peu à peu, c’était devenu obsessionnel chez Maggie. Au premier test de grossesse, elle avait ressentit de la déception. Un second, un peu plus de déception. Cela était allé en s’accentuant. Elle s’était mise à calculer ses cycles, les jours d’ovulation, afin de trouver le bon timing. Elle avait changé son alimentation aussi. Et puis elle s’était mise à trop réfléchir, à trop analyser. Ne parvenant plus à lâcher prise. A chaque résultat négatif, à chaque fois qu’elle voyait ses règles arriver, la tristesse, la déception prenait le dessus. Elle se sentait nulle, incapable de donner la vie. Incapable de réaliser ce projet qui leur tenait tant à coeur.
Maggie avait claqué la porte en sortant du cabinet, des larmes de rages et de douleur coulant sur ses joues. Le problème c’était elle ! Elle qui ne parvenait pas à tomber enceinte. Parce que le souci ne pouvait pas venir de Nolan, puisqu’il avait déjà eut un enfant. C’était forcement ses ovaires et ses ovules qui posaient problèmes ! Elle était incapable d’encaisser cet échec. Incapable aussi de renoncer, allant jusqu’à faire des tests plus poussé afin d’avoir des réponses. Le matin même, alors que Nolan venait de partir sans même l’avoir embrassé, Maggie avait reçu les résultats. Tout allait bien ! Et pourtant dans son esprit ça n’était pas le cas. Elle avait froissé le papier, crier sa douleur, pleurer sa peine. Pourquoi est ce que ça ne fonctionnait pas ?!
Elle était en train de perdre Nolan. Elle la savait. Elle le voyait un peu plus chaque jour. Et c’était peut être ça le plus douloureux. Là où elle aurait eut le plus besoin de lui, de sa présence, de ses mots si rassurant d’avant, il était absent. Il avait toujours une raison. A mesure que le temps passait, elle ne parvenait même plus à se regarder dans le miroir. Il ne parvenait même plus à la regarder. L’alchimie du début s’était envolé avec cet envie d’enfant.
Elle avait décidé de rentrer à pieds, parce qu’elle avait besoin d’air, besoin de solitude. La pluie s’était invitée, fine et froide. Elle détrempait peu à peu sa veste et ses cheveux. Mais elle n’avait pas levé la main pour trouver un taxi. Non, elle avait continué à marché ainsi, jusqu’à ce que son téléphone sonne. C’était Tess. Cela faisait des semaines qu’elles ne s’étaient pas parlé. Depuis que sa meilleure amie lui avait annoncer attendre un enfant. La nouvelle avait été une coup de massue pour Maggie. Elle avait été incapable de se réjouir pour elle, jalousant son couple si parfait avec Iggy, et cet enfant qui était arrivé sans être attendu, sans avoir eut besoin de fournir le moindre effort. Plantée au milieu du trottoir, elle avait regardé son téléphone, les gouttes de pluie s’écraser sur l’écran. Puis elle avait poussé le bouton rouge, ignorant l’appel. Et enfin ses yeux s’étaient levés sur la vitre du bar devant lequel elle se trouvait. Son coeur se serra et elle eut soudainement du mal à respirer en voyant de l’autre côté Nolan assis avec ses amis, en train de boire un verre. Il était censé être en court… Mensonge… Pas le premier, elle le savait. Mais peut être le plus douloureux. Elle resta planté là à le regarder. Ce fut le signe de main de Chris qui l’invitait visiblement à les rejoindre qui lui fit battre des cils, et prendre la fuite.
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Ven 26 Nov - 22:28
Nolan Campbell
J'ai 44 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal parce que c'est compliqué
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Comment le projet de toute une vie, un projet qui avait su rendre leur couple encore plus complice que ce qu’il avait pu être jusqu’alors, pouvait finalement tout détruire sur son passage ? Une fois encore, Nolan réitérait les mêmes erreurs du passé, inlassablement. Face à l’adversité, il prenait de la distance et s’enfermait dans une bulle hermétique au monde extérieur. Ne parvenant pas à gérer les échecs répétés, quels qu’ils soient, le quarantenaire préférait s’éloigner pour affronter cela seul… Au fil des mois, Nolan s’était vu remettre l’ensemble de sa vie en question, l’ensemble de ses choix, mais aussi son avenir… Toutefois, fatigué de réfléchir et de penser continuellement, Nolan n’avait pas hésité une seconde à échapper à son quotidien pour rejoindre ses amis dans leur bar quotidien. C’était ce qui lui permettait de poursuivre ce quotidien dont il n’était plus certain de vouloir… Juste l’espace de quelques heures, Nolan ne pensait plus aux tests de grossesses négatifs, au long silence à table, à ses propres mensonges, à cette relation qui s’effritait de jour en jour. Non, durant quelques heures, ils parlaient de leur jeunesse, refaisaient le monde à leur manière, et oubliaient tout, tout simplement. Enfin, c’était ce que pensait le chef de chantier jusqu’à ce que Chris ne lève la main. Intrigué, il avait alors tourné la tête, son regard avait croisé celui de Maggie et son cœur avait loupé un battement. Un soupir, une main lasse sur le visage et après un rapide coup d’œil à ses amis qui venaient de comprendre leur erreur, il quitta le bar dans la précipitation, se hâtant pour rejoindre la jeune femme dont il saisit le bras pour l’arrêter dans sa course « Maggie ! » « Maggie, s’il te plaît, attends-moi » et s’arrêta alors que la pluie se faisait plus forte.
« Laisse-moi t’expliquer, s’il te plaît ! » et se passa les mains sur le visage en soupirant, puis posa ses mains sur ses hanches et la regarda fixement « Ce n’est pas la première fois que ça arrive, mais ne me regarde pas comme si tu m’avais surpris avec une autre femme. C’était juste un verre, avec Chris et Matthew » et baissa la tête, se pinça l’arête, et releva son regard brun sur elle. Quelques mois auparavant, Nolan ne lui aurait sûrement pas menti, il aurait sûrement patienté jusqu’au week-end pour les voir et passer du temps avec eux. Quelques mois auparavant, il l’aurait embrassé sous la pluie tombante en lui demandant pardon et en lui disant qu’il l’aimait plus que tout. Mais ils n’étaient pas quelques mois auparavant. Aujourd’hui, Nolan resta à quelques mètres de la jeune femme qui partageait sa vie, sans avoir envie de se précipiter jusqu’à elle pour lui demander pardon, pour goûter ses lèvres en lui confiant qu’il l’aimait. Il restait là, en sachant que son mensonge allait être le déclencheur d’une dispute sans précédent… Mais qui était peut-être nécessaire… « Je suis fatigué Maggie… Et je pense qu’on devrait arrêter de croire que tout va bien dans le meilleur des mondes, tu ne penses pas ? » souffla-t-il avec calme, sans la quitter du regard « Tu m’en veux de ne pas me rendre en cours, de mettre en péril notre projet… » puis se tut, hésitant à poursuivre sur ce terrain glissant. Un duel intérieur se déroula et sa décision fut prise, alors qu’il poursuivit avec un calme déconcertant « Je ne sais plus si j’ai envie de devenir architecte et d’ouvrir un cabinet à l’issue… Ma vie de chef de chantier me plaisait et me plait toujours. J’ai pris cette décision pour toi… Et finalement… ». Finalement, il n’était pas réellement de bonne foi. Il masquait la vérité par de fausses excuses, des mensonges qui étaient devenues monnaie courante ces derniers mois.
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Charly
Sam 27 Nov - 21:21
Margaret Hall
J'ai 36 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis en couple et je le vis plutôt mal.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, après deux années de vie commune, leur envie d'avoir un enfant ensemble est en train de tuer leur couple à petit feu.
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Maggie venait de prendre un coup de couteau en plein coeur. Voir le visage de Nolan de l’autre côté de la vitre, là assis avec ses amis, alors qu’il était censé être en cours. Alors qu’il lui avait dit qu’il devait être en cours ce soir… C’était sans doute le mensonge de trop. Celui qu’elle était incapable d’ignoré, celui qu’il ne pouvait pas démentir. Mais le pire fut de voir son visage souriant perdre de sa couleur lorsqu’il croisa son regard. Alors elle avait prit la fuite. Parce que c’était trop douloureux à affronter. Elle avait eut une longue journée merdique. Elle ne cessait de se remettre en question, de se prendre la tête en se disant que le souci venait d’elle. La jeune femme venait d’en avoir la confirmation. Nolan était encore capable de sourire lorsqu’il n’était pas en sa présence.
Un main sur son bras, la voix de Nolan qui lui demandait de l’attendre. Elle s’arrêta et après une seconde, lui fit face. « -m’expliquer quoi ?! » répliqua la jeune femme d’une voix pleine de colère alors que la pluie ne cessait de s’abattre sur eux. « -non, c’était seulement un mensonge de plus. Le mensonge de trop. » bien sur qu’il pouvait aller prendre un verre avec ses amis. Elle ne s’y était jamais opposée. Mais lui faire croire qu’il était en cours. Elle se sentait trahit et détestait ce sentiment. Il était fatigué ?! Et elle alors ? Qu’est ce qu’il croyait ?! Qu’elle n’était pas lasse de tout cela, qu’elle ne souffrait pas de cette espèce de cul de sac dans lequel ils se trouvaient ?! Qu’elle n’était pas épuisée de chercher de solution et de s’en vouloir jour à après jour en pensant que c’était elle le problème ?! La suite de la phrase la fit rire nerveusement, levant les yeux vers le ciel. « -oh oui bien sur, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes ! » comment pouvait il imaginé que c’était ce qu’elle s’imaginait ?!
« -non, je t’en veux de m’avoir mentit ! » avait elle répondu sans le quitter des yeux, avec son aplomb froid et distant qu’elle savait si bien mettre dans de telle situation. Elle recadrait les choses. Ce qui était le plus douloureux, c’était le mensonge. Surtout venant de la part de l’homme avec qui ils s’étaient promis d’être sincère quoi qu’il arrive. Il lui avait toujours demandé de ne pas lui mentir. Et finalement, c’était lui qui était rentré dans ce cercle vicieux quelques mois plus tôt. De son côté, elle avait toujours été sincère. Trop pour lui visiblement. Nolan semblait vouloir qu’une dispute éclate, et ce qu’il ajouta fit comme le détonateur de la bombe. « -et finalement quoi Nolan ? Tu n’as pas trouvé le courage de me le dire plus tôt ? Tu as perdu ta sincérité en chemin ? Depuis quand est ce que tu t’es dis que c’était plus facile de me cacher la vérité ? » il était en train de l’accuser ouvertement de l’avoir pousser à reprendre ses études. « -ne m’accuses pas pour un choix que tu as fais. La première fois qu’on a parlé de ce diplôme, je me suis montrée enthousiasme. Pour toi. Parce que je sais que tu es capable de devenir le grand architecte que tu as toujours imaginé. Que tu as les épaules et un don pour cela. Je ne t’ai pas forcé à reprendre les cours. Et je ne t’ai jamais dis que tu ne pouvais pas renoncé. Alors ne m’accuses pas d’avoir cru en toi. Ne m’accuses pas d’avoir été capable de rêver d’un avenir meilleur pour nous deux. Prends tes responsabilités. » s’il s’attendait à ce qu’elle assume à sa place, il se mettait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. S’il était dans cet impasse, c’était uniquement de sa faute. « -la seule chose dont je suis responsable c’est ne pas parvenir à te donner un enfant. Les études, les cours, ta motivation. Non ! Je ne porterais pas ça en plus sur mes épaules. Hors de question. » elle avait dit cela en le pointant du doigt, d’un sec.