“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]
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Dim 9 Jan - 13:43
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elijah n’en croyait rien. Son charme avait eu un certain effet sur la belle brune, peu importe ce qu’elle pouvait bien dire pour se convaincre ou le convaincre lui. La preuve en était, il affichait ce petit sourire en coin insolent qui signifiait qu’il n’était pas dupe tout en rétorquant « C’est pour cela que tu qualifies mon charme de ravageur ? Tu ne trompes personne Madison Carter ! Si tu es partie plus tôt du bar ce soir-là, c’était pour éviter de me sauter dessus devant tout le monde » et ils le savaient tous les deux. S’ils s’étaient écoutés ce soir-là, ils auraient commencé les festivités bien plus tôt. Toutefois, ça restait leur petit secret rien qu’à eux et Jeffrey n’était pas au courant, même si ce dernier avait tout fait pour lui tirer les vers du nez. « Tu crois vraiment que j’aurais voulu que tu restes un mois de plus dans l’unique but de le divertir ? ». Surtout un mois auparavant alors que tout ce qu’il souhaitait, c’était le départ précipité du magazine afin que personne ne soit mis au courant de leur bref passé commun. Même s’il n’était pas contre l’idée de réitérer leur petite aventure d’une nuit, mais ça ne serait que dans ses rêves apparemment « Je suis le genre d’homme qui pense que les rêves doivent être réalisés ». En tout cas, en voyant la tête de Madison, il n’était pas le seul à prendre plaisir à rêver et esquissa un sourire espiègle « De moi en père noël, te faisant fougueusement l’amour ? » demanda-t-il à voix basse, ses lèvres proches de son oreille pour qu’elle seule entende.
Pour patienter l’arrivée du dîner, Elijah invita la belle brune à danser et là aussi, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se taquiner, pour leur plus grand plaisir « Tu veux vraiment que je parte en vacances avec Brittany dis-moi. Tu es au courant de quelque chose dont j’ignore ? » en devenant soupçonneux, et peut-être même un peu inquiet. Le sujet dévia sur Bradley et son passif amoureux avec une mannequin. Elijah haussa les sourcils en entendant Madison qui avait semblablement une piètre idée d’elle-même « Je crois que tu ne te vois pas comme nous, la gent masculine, te perçois. Tu es bien roulée, sexy de surcroît et je peux témoigner que tu es plus qu’un bon coup au lit. Donc je peux t’assurer qu’il a gardé ses prétentions à la même échelle ». Ce n’était pas un compliment pour lui faire plaisir. Tous les hommes de cette salle devaient partager son opinion. Ce n’était pas vraiment un compliment, mais davantage un constat. « Arrête de me disputer ! » rétorqua-t-il en fronçant les sourcils, faussement vexé par sa manière de le reprendre comme un enfant. « A la naissance, on m’a laissé le choix entre avoir un gros cerveau ou une grosse… » et se tut en jetant un regard à hauteur de sa braguette pour lui faire comprendre de quoi il parlait, et releva ses yeux sur elle « Tu sais mieux que quiconque ici quel choix j’ai fait » en se mettant un sourire, fier de lui. Et c’était ce bref passé commun qui lui donnait une certaine primeur sur Maddy au regard de cette sorte de code d’honneur masculin « Si, tu vois » en répondant avec un sourire en coin, et ajouta « Tu me veux quand même », puis déposa sa tête contre la sienne, poursuivant la danse dans le silence, et dans une autre ambiance, faisant redescendre la pression peu à peu.
La bonne ambiance qui régna entre eux ne fut que de courte durée lorsqu’Elijah prononça ses excuses à voix haute. Il était désolé et voulait le faire savoir à Madison. Toutefois, cela n’eut pas l’effet escompté et il le comprit au moment où elle quitta la table. Il saisit donc l’occasion, après la photo des témoins, de l’attirer légèrement en retrait pour en savoir davantage. Qu’est-ce qu’il avait fait ?! « Arrête de jouer à la plus fine avec moi Maddy. Tout allait bien et puis… et puis je me suis excusé et voilà qu’on revient un mois auparavant » et voilà qu’elle ne voulait pas en parler ici. Mais en parler quand dans ce cas ?! Finalement, elle avait changé d’avis car elle reprit parole. Elijah n’y comprit plus rien et fronça les sourcils d’incompréhension « Qu’est-ce qui est trop facile ?! » et il eut rapidement sa réponse, et rétorqua « Quoi ?! Nooon ! ». Il n’avait pas saisi l’occasion de s’excuser après le moment qu’ils avaient passé sur la piste de danse. Il n’avait pas choisi la facilité. « Je m’excuse parce que j’ai conscience que je t’ai fait du mal et que j’ai foutu la merde dans ta vie » et… Et elle était prête à lui parler ? « Ok. Attends-moi là, je reviens » tout en levant son doigt pour lui faire comprendre de patienter. Il se dirigea vers le serveur qui plaisait à Madison, lui demanda une bouteille de vin rouge et deux verres, le remercia et revint auprès de Madison « Je te suis » et la suivit à l’extérieur, sans un regard pour les époux ou les autres convives. Ils marchèrent quelques mètres dans le jardin et Elijah posa sa veste au sol « Pour que tu évites de salir ta robe » et prit place à ses côtés, ouvrit la bouteille et servit deux verres de vin. Il rebouchonna vulgairement la bouteille et tourna la tête vers Maddy « Je t’écoute ».
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Charly
Dim 9 Jan - 20:08
Madison Carter
J'ai 37b> ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -non je ne pense pas, je ne suis pas devenue sa confidente officielle non plus. » elle trouvait seulement qu’il insistait beaucoup depuis quelques minutes sur un rapprochement entre eux, et sur ce qu’il pouvait attendre ou vouloir d’elle. Les rêves qui se réalisent, les vacances en bikini sur une plage paradisiaque. Techniquement, ça n’était pas elle qu’il devait imaginer dans ce genre de situation. Mais sa belle blonde avec qui il n’avait en commun que le sexe visiblement. Lorsqu’ils se mirent à parlé du mannequin de Brad, Maddy recula légèrement son visage en écoutant Eli. Ça aussi c’était des compliments ? « -pas besoin que tu témoignes à voix haute s’il te plais. » répondit elle. C’était une des différences entre lui et elle. L’égo et la confiance. Et c’était en partie à cause de lui qu’elle les avait perdu. Non, elle avait bien du mal à se voir ainsi maintenant. Le temps avait passé, sa vie avait changé. « -non t’adores ça. » commenta Maddy du tac au tac, avant de rire en levant les yeux au ciel. « -tu as surtout pris l’option égo surdimensionné. » elle se moquait, même si il avait raison, elle ne pouvait pas le contre dire sur ce qu’il avait dans son pantalon. « -c’est toi qui me veux. » avait elle soufflé pour conclure le débat, avant de profiter d’un peu de silence et de répit entre eux.
Mais il avait trouvé intéressant de lui présenter des excuses, là au bout milieu de la salle, sans prévenir. Et elle avait eut bien du mal à avaler tout ça. Elle avait même choisi de mettre de la distance entre eux. Ce qui ne sembla pas être un choix au goût d’Elijah qui lui demanda où était le problème. « -non ? » elle avait bien du mal à le croire. Mais elle restait ferme sur son désir de ne pas faire de scène au milieu du mariage. Lorsqu’ils étaient en désaccord, ça faisait rapidement des flammes et il était hors de question de lancer une dispute ici. Elle ne le quitta pas des yeux lorsqu’il lui expliqua le pourquoi de ses excuses soudaine. « -ok ! » répliqua t elle sans bouger, ouvrant seulement les deux mains comme pour lui signifier qu’elle n’allait pas s’enfuir.
Un regard pour la veste, un regard pour Elijah, avant de hocher la tête avec lenteur et de s’asseoir. Elle se saisit de son verre, constata que c’était du rouge, mais ne dit rien à ce sujet. « -ok très bien… » elle n’avait imaginé pouvoir lui expliquer un jour. Et surtout qu’il puisse en avoir quelque chose à faire. Mais c’était bien elle qui lui avait lancé au visage qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé après cette nuit ensemble. « -quand je suis sortie de l’hôtel, j’étais toujours sur mon petit nuage. J’avais hâte de terminer mon article, de montrer ça à mon boss. Et puis j’étais… j’étais vraiment heureuse de la nuit qu’on avait passé. Je me suis même dis que toi et moi, et bien si on se recroisait, ça pouvait vraiment être sympa. » elle avait totalement conscience que ça faisait un peu la fille qui craque clairement sur le type qu’elle ne connaissait pas. Mais elle pourquoi mentir. « -et puis... » elle avala une gorgée de vin, et son regard se perdit ensuite dans le liquide : « -et puis quand je suis arrivée au bureau… j’ai pris l’article en pleine figure. Les insultes de mon patron par la même occasion. Sur le coup je n’ai pas compris tout de suite… mais en lisant… peu à peu tout c’est mis en place dans mon esprit. » elle prit soin de ne pas le regarder : « -je me suis fais virée. Le poste que je convoitais à été donné à ma pétasse de rivale. Je n’avais plus rien. Que ma colère et mes regrets. » elle releva enfin son regard sur lui et avoua : « -je t’ai maudis, je t’ai souhaiter du mal, tellement de mal. J’avais qu’une envie te retrouver et t’éclater la tronche. J’en dormais même plus la nuit… » un pincement de lèvres, puis un soupire : « -tu as brisé ma carrière. Tu as détruit mes ambitions. Tu as ruiné tous les rêves et mes espoirs. Tu as réduis en miette ma confiance en moi aussi. Parce qu’après t’en avoir voulu à toi, c’est à moi que j’en ai voulu. Comme je te l’ai dis, d’avoir été naïve, trop bête, pas assez sur mes gardes. » un soupire. Voilà, il était au courant. « -alors… je suis désolée mais des excuses là comme ça au bout milieu de la salle, sans prévenir et bien je… oui je trouve ça trop facile. Et je m’en veux parce qu’une partie de moi t’apprécie, une partie de moi aime passé du temps avec toi, adore nos conversations ou non prises de têtes. Je suis certaine qu’on peut faire un super boulot ensemble, comme j’étais certaine à l’époque que nous ça pouvait donné quelque chose de bien. Et puis… il y a l’autre partie de moi qui ne parvient pas à faire autrement que de me rappeler à chaque fois que… que tu es le mec qui m’a pourri la vie, le type que je déteste le plus au monde, celui dont j’avais envie de voir la photo dans le rubrique nécro. » oui, elle était allée jusque là en pensée. Pour une fois, dans tout ce qu'elle avait dit, il n'y avait pas un seul mensonge.
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Dim 9 Jan - 21:33
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Depuis un moment maintenant, Elijah jouait avec le feu en flirtant ouvertement avec la belle brune, donnant pratiquement l’impression qu’il en oubliait sa relation avec Brittany. Ce qui n’était pas le cas. De toute manière, c’était pour le moins impossible qu’il l’oublie étant donné qu’ils avaient passé quelques instants à parler de la jolie blonde qui partageait sa vie. Il en venait même à s’interroger sur ce que Madison pouvait bien lui cacher au sujet de sa petite-amie à vouloir le pousser ainsi à partir en vacances avec elle. Sa réponse le laissa perplexe, mais acquiesça tout de même « Bien… » et laissa cette dernière changer de sujet en parlant de comment il avait rencontré Peter. De fil en aiguille, ils en étaient venus à comparer Madison avec la mannequin avec laquelle était sortie brièvement Bradley. Aux yeux du journaliste, la belle brune n’avait rien à envier à l’ex-copine de Bradley et n’hésita pas à la complimenter sur l’image qu’elle renvoyait. Un sourire en coin et murmura « C’est mieux si je parle comme ça ?! » et reprit sa voix normale, portant son verre à ses lèvres, non sans garder son sourire espiègle sur les lèvres. « Pfff ! N’importe quoi » rétorqua-t-il en mentant ouvertement, son regard trahissant ses mots. Bien sûr qu’il aimait ça, sinon il ne resterait pas ainsi, à ses côtés. « C’était livré avec ! » précisa-t-il du tac ô tac à la jeune femme qui ne démentait pas en ce qui concernait la taille de sa masculinité. Il finit par avouer « Je n’ai jamais dit le contraire » en ce qui concernait son envie de l’avoir pour lui une nuit encore.
Mais c’était sans compter sur sa capacité à tout foutre en l’air. Parce que c’était bel et bien ce qu’il était parvenu à faire en s’excusant ainsi, au milieu de la salle de réception. Il avait compris un peu tard son erreur et c’était la raison pour laquelle ils prenaient actuellement place sur sa veste de costume posée dans l’herbe fraichement coupée, à l’extérieur du bâtiment, une bouteille de vin rouge pour les accompagner. Il la laissa prendre la parole, restant là, à ses côtés, son verre de vin entre ses doigts. Il jetait quelques regards en sa direction, mais ne prononça pas le moindre mot. A dire vrai, plus elle parlait, plus elle le laissait sans voix… Elle avait envisagé que leur nuit ensemble aurait pu découler sur quelque chose de mieux, de plus sérieux. De beau, peut-être aussi. Finalement, Cupidon ne les avait peut-être pas délaissés. Il avait juste misé sur le mauvais type… Elle continua et Elijah baissa rapidement son regard sur son verre de vin, sentant ce drôle de sentiment l’accabler. Cela ressemblait à la culpabilité. En tout cas, il soupçonnait que c’était cela. Il n’avait jamais éprouvé cela par le passé, mais si c’était bel et bien ça, il comprenait pourquoi il avait toujours fait en sorte de ne jamais le ressentir. C’était lourd. Pesant. Difficile. Il releva son regard sur elle quand elle lui confia qu’il avait brisé sa carrière, mais pas seulement. Plus elle parlait, plus Elijah se rendit compte que le prix de cet article avait été colossal… Il l’avait détruite elle, en tant que femme, mais aussi en tant que journaliste, et il avait détruit aussi un probable futur avec elle… Tout cela pour un article. Un simple article. Et voilà que maintenant, Madison était partagé entre l’affection qu’elle pouvait lui porter et sa haine envers lui. Une haine qui était allée jusqu’à le vouloir mort…
Elijah avala cul sec son verre de vin et se leva de sa veste, fit quelques pas presque sur place tout en passant ses mains sur son visage. Il avait soudainement comme la nausée, et ne savait pas si ça venait du mélange d’alcool qu’il avait fait ce soir ou de toutes les révélations de Madison… Il se retourna vers elle et la regarda fixement sans mot dire. Il encaissait tout ce qu’elle venait de lui confier. « Je… » commença-t-il et se tut quelques secondes avant de reprendre « Je ne savais pas… ». Un nouveau bref silence « Je ne savais que ça avait eu tant de conséquences… Pour moi, ce n’était qu’un article… ». Même si cet article l’avait propulsé à la tête du magazine. « Tu ne vas sûrement pas vouloir me croire, et ça serait légitime, mais si je devais tout recommencer, je n’aurais pas pris cet article… Je serais parti en te laissant seulement mon numéro de téléphone… » et ajouta « Mais les machines à retourner dans le temps n’ont pas encore été inventées, et oui, j’ai espoir que ça soit le cas un jour, et je me retrouve là, devant toi, comme un con et surtout, me considérant comme le pire des salauds de cette Terre… » et ouvrit la bouche pour poursuivre qu’une voix au loin se fit entendre « Madison, tu dois faire ton discours » « Elle arrive dans cinq minutes, compris ?! » et lui fit signe de la main de les laisser seul et reposa son regard sur la belle brune « Je n’ai pas l’habitude d’éprouver de la culpabilité. C’est nouveau pour moi. Alors tout ce que je peux faire, c’est te dire que je suis sincèrement désolé pour ce que je t’ai fait endurer et te promet que si tu reviens au magazine, je t’aiderais à gravir les échelons pour rattraper mon erreur. Ça n’effacera pas ce que je t’ai fait, mais je peux peut-être atténuer les dégâts… Qu’en penses-tu ? ». Il s'approcha d'elle et s'accroupit devant elle, et voilà que Kim arriva à son tour « Tout va bien ici ? Maddy ? », ce à quoi Elijah répondit « Elle va bien. Tu pourrais nous accorder deux minutes. Elle arrive ». Il demanda avec plus de légèreté « Tu veux toujours ma mort ? » et prit la bouteille entre les mains pour boire au goulot et baissa la bouteille « Il n’est pas terrible. Ils auraient pu mieux choisir ». Il garda son regard baissé et ajouta « Tu me plaisais aussi. Je n’offre jamais le petit-déjeuner à mes conquêtes… C’était un indice » et releva ses yeux sur elle « J’ai vraiment tout gâché, n’est-ce pas ? ».
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Lun 10 Jan - 9:47
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Voilà… C’était fait. Elle lui avait expliqué dans les grandes lignes ce qui s’étaient passé pour elle, après qu’il ait volé son article et son succès. Maddy avait passé sous silence le reste de sa vie. Roy… la grossesse qui était arrivée bien trop vite… leur fille… leur problème de coupe… son rôle de maman qui l’avait fait plongé encore plus bas dans la déprime… cette parentalité qu’elle avait choisi de ne pas assumer… ça pour le moment, il n’avait pas à le savoir. Ça ne relevait pas de sa responsabilité. Simplement de celle de la jeune femme. Elle ne pouvait pas l’accabler de toutes les emmerdes de sa vie ! « -je sais. » elle voyait bien qu’il était mal. Et étrangement elle n’en tirait pas autant de satisfaction qu’elle aurait pu l’imaginer. Elle avait bien compris l’autre jour, qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qui avait pu lui arrivé après. Qu’il ne s’était même pas posé une seule fois la question. Qu’elle n’avait pas obsédé ses nuits et ses jours comme il avait pu le faire chez elle. Lui, il avait prit la gloire et avait continué son chemin. Elle n’était qu’une forme de dommage collatérale. Celle qu’il avait baisé… Dans tout les sens du terme, comme il savait si bien le dire.
« -on sait tous les deux que c’est faux. » coupa Madison. « -simplement parce qu’il y a cinq ans, on était différent. On voulait se faire une place, se faire un nom, avoir le scoop de fou. Et pour ça on était prêt à tout. C’est exactement ce que tu as fais. » et s’ils pouvaient revenir en arrière, il le referai. « -aujourd’hui tu dis ça parce que tu commences à culpabiliser maintenant que tu sais. » elle lui sourit, étrangement soulagé et plus du tout en colère. Elle tourna la tête : « -j’arrive dans cinq minutes. » elle regarda ensuite Eli. Elle ouvrit la bouche à son tour, puis baissa les yeux sur son verre. « -c’est une idée. » elle n’allait pas dire oui, encore moins lui sauter au cou. Encore une fois, elle devait prendre le temps d’y réfléchir. « -on en reparlera lundi. » oui lundi. Madison sursauta presque en entendant sa meilleure amie. « -oui oui, ça va, j’arrive ma belle. » un clin d’oeil pour lui signifier que tout allait bien, avant de reporter son attention sur Elijah.
« -ça dépends des jours... » lui répondit la jeune femme avec un sourire en coin. Elle n’était pas du genre à s’effondrer en larmes. Elle se sentait soulagée de lui avoir parlé. Elle n’allait pas faire la gueule toute la soirée non plus. c’était le bon moyen pour que Brad revienne à la charge. « -non… je te plais toujours… nuance... » commenta Madison en lui souriant un peu plus. Puis avec plus de sérieux : « -ouais... » en un souffle. Elle n’allait pas mentir, oui il avait tout fait merder. « -aides moi. » elle lui tendit la main pour qu’elle se relève : « -tu sais quoi, je pensais que ça serait plus difficile que ça à t’expliquer. Et je me sens soulagé de l’avoir fait». Elle se tenait tout proche de lui, sa main toujours dans la sienne. « -ils m’attendent. Viens écoutez mon beau discours, tu vas avoir la preuve que manier les mots, c’est mon autre plus grand talent. » un sourire en coin, et elle s’éloigna d’un pas, puis de deux, avant de rejoindre la salle.
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Lun 10 Jan - 17:24
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Elijah considérait que peu importe ce qu’il faisait de sa vie, il évoluerait au milieu des requins. Il s’était donc mis en tête d’agir de la sorte dès qu’il fut en âge de comprendre les choses par lui-même. Ainsi, il avait toujours considéré que la culpabilité n’était qu’un frein à son existence, que peu importe ce qu’il pouvait dire ou faire, il devait en assumer pleinement les conséquences comme un homme. Après tout, ses adversaires n’en éprouveraient pas à son encontre. Enfin, c’était ce qui l’avait guidé jusqu’à ce soir, dans le jardin du lieu de cérémonie, en compagnie de Madison. En lui volant cet article cinq ans auparavant, Elijah avait tout simplement ruiné sa vie professionnelle, mais aussi sa vie personnelle et sa confiance en elle, la propulsant dans une autre vie dont elle ne voulait pas… Alors que cette dernière ne lui avait jamais causé le moindre tort par le passé… Alors, en cet instant bien précis, Elijah prit pleinement conscience qu’il était peut-être temps de prendre en considération que ses actes entraînaient des conséquences, et pour la première fois de sa vie, le journaliste éprouva de la culpabilité pour le mal qu’il avait fait à Madison. Il en avait presque la nausée. Il n’aurait jamais pensé que le vol d’un simple article ait autant de conséquences et releva son regard sur cette dernière qui semblait prendre conscience que l’homme à la grande gueule devant elle était au plus mal à la suite de ces révélations. Pour autant, Madison avait raison, s’il avait la possibilité de tout recommencer, il ferait sûrement la même chose parce que l’homme qu’il était aujourd’hui, en cet instant T, était bien différent de celui qu’il était cinq ans auparavant « Je suis sincèrement désolé Maddy… » fut sa seule réponse. Parce qu’il l’était, tout simplement « Je n’aurais jamais songé un instant que mon acte ait détruit ta vie de la sorte ». Il avait été peut-être un peu naïf en y repensant.
Toutefois, pour prouver qu’il se sentait vraiment mal et qu’il voulait réparer son erreur, Elijah lui proposa son aide. Il l’aiderait à évoluer au sein du magazine pour qu’elle obtienne enfin la place qu’elle mérite. Il acquiesça d’un signe de tête pour confirmer. Ils en reparleraient lundi. Ils furent interrompus par l’arrivée de Kim et baissa son regard sur Maddy qui la rassura. Il avait envie de répondre que c’était bon, il n’était pas tout le temps un connard fini et qu’il n’allait pas lui faire de mal, mais s’abstint, laissant Madison gérer cela à sa manière et esquissa un maigre sourire en l’entendant rassurer la mariée qui les laissa seuls encore un moment. De nouveau en tête à tête, Elijah se mit à rire doucement « C’est légitime » et lui confia que cinq ans auparavant, elle lui avait plu. Que c’était aussi pour cela qu’il avait souhaité prendre le petit-déjeuner avec elle au lieu de fuir au petit matin comme il l’avait toujours fait. Il se mit à sourire en entendant le constat de Madison « Et j’ai comme l’impression que c’est réciproque ». Il n’allait pas démentir. Elle lui plaisait toujours. Même peut-être un peu plus maintenant qu’il apprenait à la connaître. Mais voilà, en lui volant son article, Elijah avait tout gâché entre eux. Il baissa les yeux tout en hochant lentement de la tête et se redressa sur ses jambes, tendant la main pour l’aider à se lever elle aussi « Et je me sens coupable de ce que je t’ai fait » en se mettant à rire doucement, comme pour alléger tout cela « Ça va peut-être nous permettre d’avancer tous les deux, sans que tu es cette envie irrépressible de me tuer ». Il baissa son regard sur leurs mains, puis releva lentement ses yeux clairs sur elle « Pas besoin de cela pour savoir que tu es très douée avec ta bouche » et se pencha pour se saisir de sa veste de costume de sa main libre. Il entrelaça machinalement ses doigts à ceux de Madison et se laissa conduire par cette dernière jusqu’à leur table, lâchant sa main pour prendre place sur sa chaise et la laissa faire son discours.
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Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Maddy ne s’était pas imaginée avoir cette conversation ce soir. En faite, elle pensait ne jamais l’avoir. Pensant à tord que cela importait peu à Elijah de savoir quel mal il avait pu lui faire cinq ans plus tôt. Mais il lui avait présenté ses excuses, et le moment était venu. Alors elle lui avait expliqué ce qui s’était produit dans sa vie, après qu’il lui ait volé son article. Étrangement, cela lui fit du bien. Au moins l’abcès était crevé. Il était au courant. Il savait. Il pouvait enfin se faire une idée de ce qu’elle avait vécu et endurée. La jeune femme avait envie de croire en la sincérité des excuses qu’il lui donna à nouveau. Même si dans le fond ça ne changerait rien. C’était fait. C’était du passé. Aujourd’hui sa vie était totalement différente de celle dont elle avait rêvé. Il en était responsable. « -j’imagine que tu n’as pas beaucoup pensé à moi durant ces cinq années. » alors oui, elle comprenait qu’il ne s’était pas imaginé tout ça.
Il lui proposa de tenter d’arranger les choses, à sa façon, avec ce qu’il pouvait lui offrir aujourd’hui. Il culpabilisait. Il semblait avoir des remords. Alors elle accepta qu’ils en reparlent ensemble lundi, et qu’ils voient ce qui pouvait être envisageable. Mais pas ce soir. On l’attendait pour qu’elle fasse son discours, et Kim vint elle même la chercher, s’inquiétant de la voir ici, avec lui. Elle la rassura au mieux, avant de reprendre le cours de la conversation avec Elijah. Elle ne renvoya pas la balle. Mais de démentit pas pour autant. De toute façon, ça n’était plus d’actualité. Il était avec Brittany et du côté de Madison, il y avait encore bien des choses qu’elle n’avait pas dit. Par choix, mais aussi un peu par honte. Parce que c’était cela que ça renvoyait, une femme qui n’assumait pas son rôle de mère, qui n’était pas présente chaque jour pour son enfant. Elle le savait. Elle l’assumait mal. Mais elle ne pouvait rien faire à cela. Elle aimait sa fille, mais elle était incapable d’être une mère présente, une mère dévouée. Elle avait mis sa vie entre parenthèse pendant deux ans, et elle avait cru devenir folle. La maternité n’était pas pour tout le monde. Ça n’était pas son truc. Ça ne le serait jamais. Aujourd’hui, si Roy avait la garde de leur fille, c’était parce qu’elle y avait renoncé, par égoïste, pour penser à elle, à sa carrière, à sa propre vie. Et c’était mieux ainsi.
« -ça c’est une sacrée surprise. » lâcha Maddy un sourire moqueur sur les lèvres. « -coupable d’accord, culpabilité, d’accord mais je ne veux pas de pitié. Malgré tout ça, je m’en suis à peu près sortie. C’est… c’est du passé. » lui avoir dit lui procurait cette sensation de le détester un peu moins. C’était apaisant. « -on verra... » oui, ils verraient bien. Il fallait déjà qu’ils trouvent une terrain d’entente sur un probable poste au magazine. Elle avait ses idées. A lui de voir lundi s’il était capable de les accepter. « -arrêtes, tu te fais du mal tout seul. » lança la jolie brune avant de l’entraîner avec elle dans la salle. Elle prit soin de lâcher sa main en entrant, avant de rejoindre leur table. Là elle prit le temps de boire un peu d’eau, avant d’aller jusqu’au micro et de commencer son discours. Elle parla pendant dix bonnes minutes avant de conclure par un : « -aimez vous. Parlez vous. Et pardonnez vous lorsque c’est nécessaire. Je vous souhaite d’être heureux ensemble. De tout mon coeur. » elle rendit le micro sous les applaudissements, avant de serrez Kim dans ses bras. De retour à la table, elle prit place à côté d’Elijah, avant de lui dire : « -profitons du reste de la soirée tu veux bien. On bois, on danse et rien d’autre. » une sorte de trêve. A cinq heure du matin, elle ne tenait plus, trop fatiguée, un peu trop alcoolisée. Il la raccompagna jusqu’à sa chambre, et là elle lui souhaita une bonne nuit. « -dors bien. On se vois lundi. » elle n’avait pas prévu de participer au brunch et là vraiment elle avait besoin de dormir. Un dernier regard et elle passa la porte de sa chambre.
Le lundi, elle se pointa à 11h, comme ils l’avaient convenu afin de discuter ensemble de son avenir professionnel. Jeffrey l’introduit dans le bureau d’Elijah, non sans sourire jusqu’aux oreilles. « -bonjour. » souffla Madison. La dernière fois, ça n’était pas lui qui avait fait son embauche. Alors elle avait ramené son cv, ainsi que plusieurs de ses articles, histoire de lui montrer à nouveau qu’elle avait sa place ici. Une vraie place.
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Lun 10 Jan - 21:22
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Comme Elijah l’avait souligné, les machines à retourner dans le temps n’existaient pas, alors il n’avait d’autres choix que d’apprendre à vivre avec ce qu’il avait fait endurer, malgré lui, à Madison. Tout ce qu’il lui restait à faire, c’était de lui prouver qu’il était prêt à se racheter pour sa conduite passée et lui offrir les opportunités qu’elle méritait et qu’elle n’avait pas pu obtenir par sa faute. Ça n’effacerait pas le passé, mais ça rendrait peut-être son avenir meilleur. En tout cas, c’était ce qu’il espérait. Toutefois, il trouva nécessaire de contredire la belle brune concernant ces cinq dernières années « Tu imagines mal. J’ai souvent pensé à toi, me demandant ce que tu étais devenue et si nos chemins allaient se croiser à nouveau. Je me suis même rendu dans notre bar quelques fois dans l’espoir de te croiser… ». Peut-être que d’une certaine manière, l’inconscient d’Elijah savait que ce dernier avait commis une erreur ce matin-là en lui volant l’article. Il avait tout de même fallu cinq années, un mariage et une bouteille de vin pour que son conscient comprenne qu’il avait bel et bien commis une erreur ce matin-là. Maintenant, c’était lui qui avait les cartes en main pour lui prouver qu’il était bel et bien capable de changer et capable, notamment, de se racheter pour ce qu’il lui avait fait.
En voyant le sourire moqueur de Madison se dessiner sur ses lèvres, le quadragénaire fut quelque peu rassuré en se disant que, peut-être, la hache de guerre était enterrée « Je sais » rétorqua-t-il alors sur le même ton qu’elle et acquiesça lentement de la tête, tout en la regardant « Je veux bien éprouver de la culpabilité, mais tu me demandes beaucoup pour la pitié. J’en suis totalement dénué » et c’était vrai. Autant la culpabilité, il fut lui-même surpris d’en éprouver ce soir, autant il était hors de question d’éprouver de la pitié. Ça serait un manque de respect envers la belle brune de toute manière. C’était une femme forte qui n’avait pas besoin de la pitié des gens, et encore moins la sienne. Un nouvel hochement de tête et, évidemment, il ne put s’empêcher d’évoquer les talents cachés de la bouche de Madison. Il haussa les épaules tout en faisant une légère moue « Pas faux » et la suivit jusqu’à la salle de cérémonie. Il frappa dans les mains à la fin de son discours et lui sourit lorsqu’elle revint vers lui, tirant la chaise pour elle tout en lui répondant « Je n’avais pas envisagé la fin de soirée autrement » et il le lui prouva en ne tentant rien lorsqu’il la ramena jusqu’à sa chambre. Juste un « Bonne nuit et dors bien aussi » avant de retrouver sa propre chambre.
Toute la matinée durant, Elijah n’avait eu de cesse que de regarder l’heure ou encore son portable au cas où il raterait un appel de Madison pour lui dire que, finalement, elle avait changé d’avis et ne viendrait pas. Il eut un certain soulagement en la voyant arriver, lançant un regard à Jeffrey qui signifiait : Tu n’as pas autre chose à faire ?! et reporta son attention sur la belle brune « Salut… Comment tu vas ? » tout en présentant la chaise d’un signe de main et se saisit du CV qu’elle avait posé sur son bureau tout en prenant place dans son fauteuil. Il le survola rapidement et rétorqua « Pas besoin de lire tes articles, je sais ce que tu vaux » sinon il ne lui aurait pas volé le sien cinq ans plus tard. Enfin bref. Il reposa le papier à plat sur son bureau, posant sa main dessus et posa son dos contre le dossier de son fauteuil « Qu’est-ce que tu souhaites et je verrais ce que je peux faire pour exhausser tes vœux » avant d’ajouter en écartant les bras « Je suis un peu comme le génie de la lampe magique, mais avec plus de charme et de charisme » tout en souriant, fier de lui.
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Charly
Mar 11 Jan - 9:22
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Il avait pensé à elle ? Maddy en fut surprise. Elle sourit et pencha légèrement la tête. Puis son sourire s’élargit. Il n’avait pas pensé à elle à cause d’une probable culpabilité. Il avait certainement pensé à elle par souvenir de la nuit passé ensemble, pour son cul. Pas vraiment pour elle en soit. Mais elle n’en dit rien et répondit simplement : « -heureusement pour toi qu’on ne sais pas recroisé avant… crois moi... » oui, s’ils s’étaient revu plus tôt, elle savait qu’elle aurait sans doute été violente. Physiquement. Aujourd’hui, elle avait prit du recule sur tout ça, et c’était ce qui lui avait évité de l’étriper à coups d’ongles.
« -parfait alors si tu n’en éprouves pas. Ça me va. » oui elle préférait ça. S’il lui donnait une place dans son magazine, elle voulait que ce soit pour ses compétences et son talent. Pas par charité ou parce qu’elle était, selon ses dire le meilleur coup de sa vie. Alors s’ils étaient sur la même longueur d’onde, pour une fois ! Et bien elle était contente. La fin de soirée fut agréable.
Mais c’était avec une certaine appréhension qu’elle rejoignait les bureaux en ce lundi matin. Les choses avaient changé, ils étaient un peu plus apaisé. Mais elle ne tenait pas à ce qu’ils se voient entre amis. Qu’ils n’étaient pas d’ailleurs. Elle voulait un entretien normal. Lui prouver qu’elle pouvait être un super élément, un truc nouveau et exotique capable de donner un coup de fouet au magazine. Elle avait ses idées. Mais elle ne tenait pas à lui en parler avant d’avoir soigné quoi que se soit. Juste histoire de ne pas faire deux fois la même erreur. Elle pointa la porte des deux pouce : « -il était pas au courant que je venais… au vu de sa tête de poisson hors de l’eau lorsqu’il m’a vu... » ce qui voulait dire qu’Elijah se réservait tout les droits concernant son embauche. « -ça va… » bon en fait non, ça ne serait pas un entretien ordinaire. Elle déposa tout de même son cv sur le bureau.
Un sourire en croisant les jambes, ses deux mains sur ses genoux. Ouais… il savait. Il voulait savoir ce qu’elle voulait. Ça tombait bien, elle avait fait mentalement sa liste. Puis elle eut un léger rire, et détourna le regard pour le couloir. Elle avait horreur de ces bureaux vitrés, avec aucune intimités. « -je ne vais pas frotter ta lampe magique… t’en ai conscient... » commença Madison en tournant le visage pour le regarder avec son sourire espiègle. « -ok très bien. » un peu de sérieux : « -je veux deux, voir quatre page rien à qu’à moi. Un vrai poste, de vraie responsabilité, le droit de faire quelque chose d’originale. » jusque là ça n’était pas non plus irréalisable. Elle lui énonça le salaire auquel elle prétendait, sachant très bien que c’était un peu trop demandé. « -oh et je veux le même bureau, parce qu’il est super pratique pour te faire des doigts d’honneur à volonté. » un plissement de regard, un sourire avant d’attendre ce qu’il allait répondre à ça. Mais elle ajouta : « -je te l’ai déjà dis, j’ai des idées pour ton magazine. Et comme tu l’as dis, ensemble on peut faire un bon boulot. J’en suis également convaincu. » mais pour ça, il fallait qu’il dise oui au reste.
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Mar 11 Jan - 16:09
Elijah Roberts
J'ai 42 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis plus vraiment célibataire et je le vis plutôt bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir…
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Toute la matinée durant, Elijah avait réfléchi à la manière de gérer cet entretien pour le moins atypique. Après tout, il connaissait bibliquement Madison avant de briser littéralement sa vie professionnelle et personnelle, mais elle avait aussi travaillé pour lui tout un mois. Il aurait pu confier cette mission à Jeffrey, mais ils devaient parler. Et puis, c’était un prêté pour un rendu après son comportement, mentant à l’un et à l’autre dans l’unique but de se divertir. Il se délecta de le voir étonné à l’arrivée de Madison et le renvoya silencieusement à ses occupations, se concentrant ainsi pleinement sur Madison qu’il invita à prendre place devant lui. Un regard pour Jeffrey qui trainait des pieds, jouant les curieux en les regardant de l’autre côté des murs vitrés, et détourna le regard pour le poser sur la belle brune « Personne n’est au courant ». Il n’en avait même pas parlé à Brittany le soir où il était rentré parce qu’il ne voulait pas être influencé. Elijah voulait pouvoir prendre ses décisions par lui-même sans entendre la voix de l’un ou l’autre dans son esprit. Sourire aux lèvres, le journaliste rétorqua aussitôt, « Pas tout de suite en tout cas. On verra après l’entretien ». Tout fin de compte, même dans le domaine professionnel, ils avaient cette capacité à jouer avec le feu, se renvoyant la balle à chaque sous-entendu à peine dissimulé.
Installé dans le fond de son fauteuil, Elijah lui demanda ce qu’elle souhaitait. Il ne pouvait pas promettre de tout lui octroyer, mais ferait son possible afin qu’elle puisse s’épanouir professionnellement, et ainsi, se racheter pour ce qu’il lui avait endurer par le passé. Il la laissa parler tout en réfléchissant à ce qui était possible ou non de faire. Pas de grimace ou de sourire, rien. Elijah resta impassible, patientant jusqu’à la fin de sa liste de souhait. Ou d’exigence. Ça dépendait de son appréciation personnelle. Il s’autorisa tout de même un petit rire quand elle évoqua les doigts d’honneur qu’elle comptait lui faire de son bureau. Il s’apprêta à ouvrir la bouche quand Madison trouva utile de préciser qu’elle souhaitait construire quelque chose d’intéressant avec le magazine et qu’ensemble, ils pouvaient faire du bon travail. Il sourit en voyant que finalement, la belle brune l’écoutait quand il parlait. Il se rapprocha du rebord de son siège, un bref regard pour le CV sous ses mains qu’ils venaient de croiser devant lui et ajouta « Pour le salaire, il va falloir revoir tes prétentions à la baisse. Tu es bonne, mais pas à ce point » tout en lui lançant un regard qui en disait long sur le sous-entendu « Tu auras deux pages pour le début et ensuite, selon ton travail, on pourra passer à quatre pages. Toutefois, je ne suis pas tout seul à diriger, je dois rendre des comptes et il va falloir que je parvienne à les faire adhérer à ton idée » même s’il ne craignait pas vraiment cet aspect-là. Après tout, le directeur gérait plusieurs magazines et tout ce qui l’importait, c’était de faire du chiffre pour payer son yacht et jet privé. « Je vais te placer à la même hauteur que Jeffrey. Tu seras ma seconde assistante. Tu superviseras l’autre moitié des collaborateurs et me rendra des comptes avant chaque publication. On ne vire pas et on n’embauche plus sans mon aval. Ça, c’est nouveau » et c’était surtout pour empêcher Jeffrey de lui refaire un coup du même genre, même s’il avait eu du flair cette fois-ci… mais c’était un autre débat.
Elijah posa de nouveau son regard sur le CV de la jeune femme et le rangea dans le tiroir de son bureau avant de relever ses yeux bleus sur elle « Je suis convaincu qu’on peut faire du bon travail tous les deux aussi… Nous avons des réunions tous les matins pour faire le point et certains soirs, je fais le point avec Jeffrey. Maintenant, enfin si tu veux le poste tel que je te le propose, je le ferais aussi avec toi ». La communication primait au sein du magazine et il souhaitait que ça reste toujours ainsi. « Est-ce que cela te convient ? » tout en se levant pour lui tendre la main et se résigna « Ah ! Et petite gâterie sous le bureau en chaque début de mois. C’est nouveau ça aussi » tout en esquissant un sourire en coin « Si tu cherches le département des ressources humaines pour te plaindre de harcèlement sexuel, c’est deux étages plus haut » et tendit de nouveau sa main.
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Mar 11 Jan - 20:57
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Personne n’était au courant… Bon très bien… Elle pensait qu’il en avait parlé à Jeffrey et Brittany mais visiblement ça n’était pas le cas. Surprise surprise. Au moins ainsi Maddy était certaine que c’était réellement la volonté d’Elijah de l’engager à nouveau et non une supplique de sa copine. Elle lui exposa ses conditions, ce qu’elle attendait, ce qu’elle voulait. Après tout si on ne demandait pas, on n’obtenait jamais rien dans la vie. Ils étaient là pour discuter et voir ensemble s’ils trouvaient un terrain d’entente. Un sourire en coin au sujet du salaire. Enfin surtout pour le sous entendu. Elle s’était attendue à un refus pour ce point là, c’était ‘ailleurs pour cela qu’elle avait gonflé la somme qu’elle souhaitait. « -très bien. » elle donna un nouveau chiffre, en expliquant qu’elle n’accepterait pas moins. C’était à prendre ou à laisser. Elle avait envie de ce poste, mais s’il n’y avait pas un salaire conséquent à la clé, elle trouverait ailleurs.
« -parfait. Et je sais que tu peux te montrer convainquant lorsque tu le souhaites. » ce qui voulait dire qu’elle ne doutait pas de ses capacités à faire en sorte qu’elle obtienne le feu vert rapidement pour mettre en place ce qu’elle avait en tête. Les jambes toujours croisés avec élégance, elle haussa les sourcils en entendant la suite. Le même statue que Jeffrey ? Wahou… elle ne s’était pas attendu à ça non plus. Une partie d’elle était flattée, une autre pas tout à fait à l’aise avec l’idée. Débarquer comme ça, et prendre cette place… Enfin après tout, si cela venait d’Elijah, pourquoi refuser ?! Rien à faire des jaloux potentiels. S’il lui proposait, c’était qu’il la croyait capable de le faire. Alors elle hocha la tête : « -très bien... » elle écouta la suite, réfléchit quelques secondes et décida de faire taire la petite voix de la confiance en soit merdique. C’était une opportunité qu’elle ne pouvait pas refuser. « -ça me va. » répondit elle en se levant à son tour.
Un sourire en coin sans le quitter des yeux. « -pauvre Jeffrey... » souffla t elle un nouveau sourire et elle souffla en lui serrant la main : « -c’est noté. Je commence quand ? » ils se mirent d’accord pour un début de contrat le lundi suivant, pour une histoire de paperasse. Elle ne voulait pas commencer avant d’avoir signer quoi que se soit. Question de logique, et aussi de prudence.
Pas de contact avec Elijah durant une semaine. Une petite semaine de vacances où elle profita de son temps libre pour se reposer, voir sa fille, annoncer la bonne nouvelle à Roy et à Kim également. Elle se montra plus frileuse que lui. Forcement, il ne savait pas qui était Elijah. Elle si… Et puis le jour J arriva et ce fut avec une certaine anxiété que Madison regardait les chiffres de l’ascenseur. Nouveau départ. Elle espérait vraiment pouvoir faire confiance à Elijah. Peut être qu’elle se trompait, qu’il avait mentit, qu’il avait un super jeu d’acteur et qu’elle s’était fait bernée encore une fois… Mais cette fois ci, elle avait envie d’y croire. Sa crainte s’estompa lorsqu’elle signa son contrat aux ressources humaines, avant de monter enfin dans les bureaux.
Cette fois-ci visiblement Jeffrey était au courant. Il l’accueillit avec un grand sourire, qu’elle trouva toute de même un peu faux. « -bienvenue, et bien joué. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, mais je finirais par savoir. » ce à quoi Maddy répondit : « -merci et j’en doute. Je suis ravie qu’on puisse faire équipe. » et elle lui rendit son petit sourire qui sonnait faux. Puis elle le suivit jusqu’à son bureau, où elle pu déposer ses affaires. Elle avait loupé la réunion du matin. Tant mieux au moins elle n’aurait pas à être présentée devant tout le monde.
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“Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]