"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."
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Manhattan Redlish
Mar 7 Juin - 16:19
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Tout en la regardant fixement, David ne put s’empêcher de sourire avec amusement et douceur à la fois face à l’explication de Mac. Il ne pouvait que lui donner raison. Il appréciait la saveur de son café le matin, ou d’un hot-dog à mi-journée, comme il appréciait de retrouver son lit à l’issue de sa journée, et comme il avait aimé faire l’amour à son épouse lorsqu’elle était encore de ce monde… « Vous avez raison. Primaire n’est pas le terme le plus adéquat, et cela, pour toutes les raisons que vous avez énumérées ». Oui, il lui donnait raison, comme c’était rarement le cas depuis leur rencontre. Comme il en était en accord avec elle en ce qui concerne la notion de normalité qui passait par le regard que la société voulait bien lui donner, et au vu de ces caractéristiques, cela faisait quelques années maintenant que David n’en faisait plus partie « Oui. C’est elle qui dicte les choses. Une pensée générale qui dit pourquoi, comment et où », mais l’avocat s’y accommodait très bien. La conversation prit un tournant différent quand ils en vinrent à parler de tendresse dans les gestes, que cela soit par le biais d’une accolade, par exemple. Un sourire doux prit place sur les lèvres de l’avocat qui acquiesça pour confirmer les dires de Mac, avant de rire légèrement à l’issue de sa phrase « En effet ». Il y avait une certaine douceur, de la tendresse même dans leur manière de s’adresser l’un à l’autre, et qui faisait chaud au cœur. Puis, au fur et à mesure de la conversation, David se montra soudain mal à l’aise, tel un enfant prit en faute, quand elle évoqua ces sourires qui s’affichaient continuellement sur son visage depuis le début de leur colocation « Vous pouvez vous vanter de parvenir à me faire sourire. Ça faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivé » et pas aussi longtemps dans le temps, de surcroît.
Apparemment, les costumes produisaient leur effet sur la jeune femme qui tenta de démentir, avant de finalement se tirer une balle dans le pied elle-même en évoquant ouvertement qu’elle le trouvait canon. En d’autres termes, il était à son goût. Une petite lueur espiègle éclaira son regard clair, accompagnant un petit sourire en coin « Vous feriez une piètre avocate, vous en avez conscience ? » et ajouta « Et pour votre information, j’ai toujours été très charmant. Bon, peut-être davantage aujourd’hui parce que j’ai l’assurance et les costumes qui vont avec » tout en appuyant sur le mot costume dans l’unique but de la taquiner. La suite de la conversation fut accompagnée par moins de légèreté et de sourires. Il la regarda fixement tout en réfléchissant aux mots de Mac, ne sachant quoi répondre. Silencieux, il la laissa poursuivre et esquissa même un sourire quand elle évoqua la possibilité de voir Cheryl venir le hanter. Quand elle poursuivit, son sourire disparu et trouva les questions de cette dernière dès plus pertinente. Un petit silence, et il répondit simplement « Merci ». Elle donnait le sens qu’elle souhaitait à ce simple mot, mais pour David, ça voulait dire beaucoup. Merci de l’aider à avancer, de l’aider à reprendre confiance en la vie. Un petit sourire se glissa sur le visage de l’avocat qui trouva, à nouveau l’argument de Mac pertinent, et acquiesça « On verra cela au moment venu ».
Ce fut ensuite au tour de Mac de se prêter au jeu de la confidence. Il se leva pour la rejoindre au bord du feu, son bras autour de son corps, et la blottit tout contre lui malgré sa réticence « Mais pas votre cœur » souffla-t-il en posant son regard sur elle. Ce n’était pas possible d’aller bien, émotionnellement, après une telle trahison de la part de son unique amour dans la vie. Parce qu’elle était bel et bien tombée amoureuse de lui… « Le cœur a ses raisons, que la raison ignore. Il avait les mots qu’il fallait et vous êtes tombée amoureuse de lui. Il n’y a rien à juger. Il n’y a pas de naïveté. Vous ne pouviez pas savoir » la rassura-t-il avec douceur, puis lui demanda comment elle avait appris pour la femme et les enfants. Cet homme n’avait pas eu le courage de lui avouer, à l’issue, les raisons qui le poussait à lui demander à partir si précipitamment. Elle était tombée devant le fait accompli. Il resserra son étreinte autour de son corps enveloppé par la couverture « C’est sûrement la pire des manières pour apprendre que l’homme que vous aimez est un véritable salopard ». Le mot était dit. C’était un salopard aux yeux de l’avocat. Un hochement de tête et porta sa bière à ses lèvres à son tour et rétorqua « La prochaine fois que vous rencontrez un homme dont vous tombez amoureuse, dites-le-moi et je ferais ma petite enquête » en esquissant un sourire en coin « Sinon, il y a mon jeune frère » avant de lever sa main libre « Je plaisante ! »
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Charly
Mer 8 Juin - 12:09
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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Mac jubila l’espace d’un instant et elle demanda en jouant les timides : « -pardon vous… ça vous gênerait de le redire juste une petite fois… Mac vous avez raison… C’est tellement… ouhhh vous savez comment me parler vous. » elle se foutait de lui aimant pouvoir se montrer sous ce jour naturel avec lui. Il avait compris qu’elle était un peu folle alors bon… Pour une fois, Mac donna de bons arguments. Il y avait de la tendresse dans leur échange là au coin du feu, sans que cela soit déplacé ou qu’une tension sexuelle se crée. Ils appréciaient la compagnie de l’autre, sans avoir pour autant besoin de se sauter dessus. Une relation entre un homme et une femme, ça pouvait être aussi ça. Enfin d’après elle. D’après la société et les lunettes de monsieur tout le monde, ça cachait forcement quelque chose. Foutu film débile qui mettait ça en tête de tout le monde. « -oh arrêtez, vous souriez aussi quand vous êtes avec Donna. » répondit la jolie brune, qui ne souhaitait pas s’attribuer tout le mérite de l’exploit.
« -ça tombe bien, je ne veux pas faire avocate. » lança t elle avec de rire en le voyant s’envoyer des fleurs. « -croyez moi quand vous êtes dans votre rôle de sale con, costume ou pas, vous êtes loin d’être charmant. Et je n’ai pas honte de dire que oui, ils vous vont bien et que je l’ai remarqué. Il n’y a rien de mal à ça. Même si pour la plus part des gens, trop de franchise, c’est déplacé. » sa remarque pouvait être mal interprétée. Mais bon, il venait de lui balancé qu’il avait ressenti un truc en voyant son dos nu, ils n’en étaient plus à ça prêt.
La suite de la conversation fut plus sérieux et la serveuse tenta au mieux de rassurer David, mais également de le faire réfléchir. Elle ne souhaitait pas le forcer à rencontrer quelqu’un s’il ne le voulait pas. Elle voulait simplement qu’il sorte. Qu’il médite un peu sur ce qu’elle venait de lui dire. Elle lui laissa du temps, encore une fois ne voulant pas précipiter les choses. C’était un homme intelligent, il allait méditer cette conversation, se poser les bonnes questions et en tirer des conclusions. Ils en reparleraient. Mais pour le moment, c’était à Mackenzie de confier ses déboires sentimentaux, donnant plus d’explication sur l’homme dont elle était tombée amoureuse plus jeune. Ça avait été bref, rapide aussi. Mais il avait seulement fallu de ce peu de temps pour qu’elle hérite d’une balafre dans le coeur et qu’elle décide de laisser tomber tout ça. « -je crois que je n’ai pas voulu voir. Ça aussi c’est quelque chose d’horrible avec l’amour. Qu’est ce que ça rends con ! » elle souriait de nouveau, ne voulant pas assombrir la soirée plus encore.
« -je sais pas... » souffla la jolie brune en fixant les flammes. Un salopard ? « -et si j’avais été sa bulle d’air dans une vie trop étouffante ? Dans une vie qu’il ne voulait pas ? » elle sourit et ajouta : « -je sais vous allez me dire que c’est en pensant cela que je suis naïve. Mais je lui en veux, sans lui en vouloir… C’est peut être moins douloureux ainsi… » une nouvelle gorgée de bière avant de rire de bon coeur : « -ça ne risque pas d’arriver et vous le savez. On va rester tout les deux, tout seul mais ensemble. Ça fera moins mal à la sortie. » c’était une possibilité. « -et pour votre frère… je… si vous tenez vraiment à ce que je me rencontre, j’aimerais qu’on attende que ma vie pro aille mieux. » ça lui laissait du temps comme ça ! Bien plus qu’elle ne le pensait d’ailleurs. Puis que deux semaines plus tard…
-rentre que demain. Ou après demain. avait elle envoyé avant de suivre un type rencontré depuis deux heures. Totalement ivre, totalement morte intérieurement. Plus rien… Comment allait elle faire ?! Comme toujours lorsqu’elle était face un problème, Mac avait bu, bu et encore bu, noyant sa douleur, noyant son chagrin, noyant sa raison. Elle ne voulait plus penser. Plus réfléchir. Plus penser à ça. Le second soir, elle s’était retrouvée au milieu d’une bagarre dans un pub. C’était les urgences sur place qui avait téléphoné à David. Mac était assise à l’arrière d’un des véhicules, une poche de glace contre le front, en sueur. Elle n’avait pas encore décuvé de la vieille. David allait se pointé, il allait être furax et ça allait dégénérer. Comment est ce qu’elle allait pouvoir lui annoncer qu’elle s’était virée ?!
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Manhattan Redlish
Mer 8 Juin - 16:09
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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David se mit à pencher la tête sur le côté, comme il le faisait à chaque fois que Mac se moquait ouvertement de lui, comme en cet instant. Puis, à sa demande, il répéta ces dernières paroles « Vous aviez raison Mac ». Des mots qui lui coûtait de prononcer généralement, préférant bien mieux les entendre lorsqu’ils lui étaient adressés. Pour autant, il le fit avec un certain amusement lorsque ce fut à l’attention de la jeune femme, parce qu’il appréciait sa manière de le faire, avec ce petit brin de folie qui la caractérisait si bien. C’était pour cela qu’il était si facile de sourire avec elle. Toutefois, elle ne souhaitait pas recevoir tout le mérite de cet exploit, rappelant qu’il souriait aussi avec son assistante « Oui, mais c’est différent avec Donna. Nous nous connaissons depuis tant de temps, que parfois, nous avons l’impression d’être mariés ». En effet, Donna avait été présente à chaque étape de sa vie, et cela, dès sa sortie des bancs d’Harvard. Elle l’avait connu en jeune substitut du Procureur, mordant la vie à pleine dent, prêt à affronter toutes les tempêtes. Elle avait été aussi présente à son changement de profession, quand il a rencontré Cheryl, quand ils ont adopté Talia, et quand il a tout perdu en l’espace d’une fraction de seconde. Donna faisait partie intégrante de sa vie. C’était donc différent. Mac, quant à elle, ne le connaissait pas tant que ça, et pourtant elle était parvenue à lui ôter cette armure en l’espace de quelques jours.
Tout sourire quand elle confirma ne pas vouloir être avocate, il nota tout de même qu’elle le trouvait canon. Néanmoins, elle apporta une nuance à ses propos. Elle le trouvait canon lorsqu’il ne se montrait pas arrogant, hautain et froid, comme il pouvait parfois l’être avec elle, au même titre qu’avec ses clients ou ses adversaires. David appréciait réellement cette sincérité entre eux. Il n’y avait pas d’attirance sexuelle, de tension sexuelle. Ils pouvaient se trouver charmant l’un et l’autre, sans que ça soulève des interrogations, que ça devienne soudainement ambigüe entre eux. C’était aussi cela qui faisait la richesse de leur relation « Vous avez de la chance, j’ai une préférence pour la franchise ». Après tout, il en faisait preuve, sans se soucier des conséquences « Néanmoins, je suis déçu. Je pensais que je dégageais un certain charme lorsque j’étais un sale con », en se doutant bien que ce n’était pas le cas. Il pouvait être rapidement détestable.
En se mettant à parler de sa vie sentimentale, David n’aurait jamais pensé que Mac puisse le pousser à penser différemment. Il nota donc chacune de ses questions, commençant déjà à y réfléchir avant que ça ne soit au tour de la jeune femme de se confier. Il s’était donc rapproché d’elle, lui apportant ainsi un certain soutien, et eut un petit sourire amusé « Ça dépend de l’amour. Le soudain, le rapide, rend con. Mais celui qui se construit doucement, qui se fortifie, rend plus fort ». En tout cas, c’était sa manière de voir. Il avait vécu les deux, et donc parlait en connaissance de cause. Cheryl l’avait toujours poussé à se surpasser, à être une meilleure version de lui-même. Cela ne les a pas empêchés de commettre des erreurs, de se disputer, d’être au point de rupture, d’envisager le divorce, mais ils s’aimaient plus que tout malgré tout. « J’espère qu’un jour, vous connaîtrais ce genre d’amour que j’ai pu partager avec Cheryl. Celui qui connait des hauts et des bas, mais qui reste invincible malgré tout ». Jusqu’à ce que la mort les sépare… Tels étaient les mots du Prêtre.
David considéra cet homme comme un salopard, ce qui ne semblait être le cas de Mac qui tenta de lui trouver des excuses. Il posa alors son regard sur elle « Si nous n’aimons pas notre vie, nous en changeons. Il a été égoïste. Il a trahi sa femme et ses enfants, et de surcroît, vous a fait souffrir. Pour un homme qui a perdu sa famille, je peux vous assurer qu’il est difficile d’accepter qu’un homme puisse gâcher ce qu’il a de plus cher dans son existence pour un mois de pause dans son quotidien… Et surtout, si c’est pour que même vous, vous souffriez à l’issue ». Non, David ne comptait pas lui trouver la moindre excuse. « Le mieux est de l’oublier, tout simplement » rétorqua-t-il simplement, avant de lui proposer de lui confier le nom de son prochain prétendant pour qu’il assure qu’il soit un homme bien « Oui, au moins, nous sommes certains de ne pas se faire souffrir ». Pour autant, il lui proposa de quand même rencontrer son frère malgré tout. Un petit sourire satisfait sur ses lèvres « Il y a des progrès ! Finalement, je vais parvenir à vous faire rencontrer un jour ou l’autre ». Quelques jours plus tard…
Installé sur sa terrasse, malgré la fraicheur de l’automne bien installé, David sursauta presque en entendant son portable. Un petit sourire. Mac avait pris le temps de le prévenir cette fois-ci. Il répondit simplement un : Merci. Bonne soirée. En réalité, il n’aimait pas vraiment sa manière de gérer sa vie sexuelle. Ce n’était pas sain de passer la nuit avec un individu rencontré dans un bar et dont elle ne connaissait rien. Un jour ou l’autre, ça pourrait mal tourné, et il ne souhaitait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Un soupir, il reposa son portable sur la table d’extérieure et se reconcentra sur son travail.
« Je rentre David. Ne veillez pas trop tard » rétorqua Donna en passant la tête dans son bureau, avec un sourire. Il releva son regard sur elle, lui rendit son sourire avec douceur « Ne vous en faites pas Donna, je ne vais pas tarder. Bonne soirée et à demain ». Il lui fit un signe de main, la regarda s’éloigner quelques secondes, puis reporta son attention sur son ordinateur jusqu’à ce que son portable ne sonne. Un urgentiste. Il le prévenait que Mac avait été impliquée dans une bagarre dans un pub, et qu’elle était encore sous l’emprise de l’alcool. Que des blessures superficielles. Le coude sur le bureau, il se gratta le front tout en encaissant la nouvelle, remercia l’urgentiste, et raccrocha. Il s’autorisa une seconde avant d’appeler Joseph, puis réunit l’ensemble de ses affaires, enfila son long manteau noir avant de monter dans la berline. La voiture se gara devant l’ambulance, et David en descendit tout en balayant les alentours du regard. Lorsqu’il reconnu Mac, il poussa un soupir, glissa ses mains dans les poches de son manteau et s’avança jusqu’à elle et prononça un « Bonsoir » froid. Il posa ensuite sa main sur la sienne, soulevant légèrement la poche de glace pour voir la blessure, puis retira ses doigts des siens, et se tourna vers l’urgentiste « Vous avez besoin de lui faire des examens supplémentaires ? » « Non, c’est bon » « Bien. Merci de m’avoir contacté », puis posa son regard sur Mac « Venez, on rentre » et avança d’un pas lent, à sa hauteur, jusqu’à la berline. Il lui ouvrit la portière, puis entra dans l’habitacle à son tour. Il avait senti l’odeur d’alcool qui lui fit serrer la mâchoire, et fixa l’extérieur de la voiture, sans un regard, ni un mot pour la jeune femme. En arrivant à l’appartement, David retira manteau et chaussure, puis se dirigea vers la salle de bain sans un mot.
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Mer 8 Juin - 16:53
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -oh regardez j’en ai des frissons ! » s’amusa Mac en montrant ses avants bras. Elle se sentait bien. Elle aimait lorsqu’elle pouvait être cette version là. La un peu folle, qui sourit et se marre pour tout et rien. Celle qui profite tout simplement des beaux moments de la vie. Pas de prise de tête, pas de vie merdique là tout de suite. Seulement une conversation au coin d’un feu. « -je ne sais pas comment elle fait. Parce qu’il est claire que vous n’êtes pas toujours le type sympa. » oh que non ! Et ça Donna le supportait depuis si longtemps. Elle devrait avoir droit à une médaille ! « -et bien ce charme n’opère pas sur moi mais ça doit plaire à certaines femmes. » oui après tout sa femme avait dit oui à sa demande en mariage. Il n’était pas devenu docteur jekyll et mister Hyde en l’espace de quelques années. De base il devait déjà être un peu comme ça.
« -c’est facile à dire. » changer de vie. C’était si facile de le dire. Le faire part contre. Peut être qu’à l’époque il se sentait coincé dans ce mariage mais ne voulait pas renoncer à ses enfants, souhaitait qu’ils grandissent dans une famille unie. « -tout le monde n’a pas forcement la chance de trouver la bonne personne tout de suite. Peut être qu’il croyait que c’était elle, mais qu’en réalité c’était moi. Vous n’avez jamais eut d’attirance pour personne d’autre que votre femme ? Même lorsqu’il y avait des bas ? » s’il affirmait que non, Mac était prête à le traiter de menteur. Parce que c’était humain. Mac baissa ensuite les yeux, comprenant dans les propos de David que c’était elle l’erreur… ça lui fit mal. Mais elle n’en dit rien. « -je vous l’ai dis, aujourd’hui ça va. C’est vous qui avez posé la question. » elle ne voulait pas qu’il crois qu’elle se morfondait là dessus. Non, c’était une expérience, et elle en avait tiré une leçon. L’amour rend compte, et fait souffrir. « -oh ba ça, on peut pas vraiment avoir de garantit. » oui, parce qu’ils étaient doués pour taper là où ça faisait mal. « -ouais un jour... »
Un jour qui n’était pas prêt d’arriver.
Assise à l’arrière de l’ambulance, Mac avait un mal de crâne de fou. Entre l’alcool et le coup reçu. Elle avait seulement envi d’aller se coucher. Alors elle leva les yeux au ciel en voyant arriver la voiture de David. Un peu comme une ado. Et merde ils ont appelé mes parents ! Elle ne leva pas les yeux et se retint de ne pas gerber sur les chaussures de l’avocat. Hé voilà ! Il prenait son ton froid et distant ! Elle ne dit rien, et le suivit jusqu’à la voiture en prenant soin d’ouvrir la fenêtre et de fermer les yeux. Une fois à l’appartement, elle maudit l’ascenseur et sa petite secousse finale. Elle le regarda avancer et elle leva les yeux avant de balancer : « -hé aller ! Papa n’est pas content ! » elle retira non sans mal sa veste qu’elle laissa tomber au sol en ayant loupé le canapé. Puis en titubant légèrement elle ajouta : « -aller s’y. Aller bouder. Faites le méchant aux gros yeux ! Je m’en tape ! Et je vous emmerde ! » elle était ivre et clairement les derniers mots n’étaient pas pour David. Mais elle poursuivit sur sa lancée. « -je sais que vous me jugez ! C’est tellement facile hein ! La petite serveuse minable, qui se mets minable et qui couche avec des minables ! » elle leva ses index, les yeux à moitié fermés : « -mais j’en ai rien à foutre de votre avis ! Je fais ce que je veux ! Tous des connards ! J’emmerde le monde entier ! J’emmerde la société ! » elle tenait à peine debout.
Elle eut un haut le coeur qui lui fit porter sa main devant la bouche. « -vous savez quoi, j’ai passé deux soirées supers !" Elle fit deux pas pour combler la distance entre eux : « -la bagarre j’y suis pour rien, je me suis retrouvée là, j’ai rien compris et bim ! » elle ouvrit grands les bras en manquant de tomber à la renverse. Un léger silence du temps qu’elle se reprenne : « -j’ai passé deux soirées à boire et à baiser ! Et le premier woh il savait s’y prendre ! » un rire gras et elle poursuivit en riant à moitié soudainement euphorique : « -ohohoh ouais c’était le pieds ! On a baiser toute la nuit, il m’a fait crier et je pensais plus à rien ! Et c’était ça le meilleur ! » un nouveau rire : « -je pensais plus à mes problèmes, je pensais plus à ma famille, je pensais plus à vous et la pression que vous me mettez pour changer de vie, je pensais plus à ce… à ce… » elle passa de l’euphorie à la tristesse et lâcha enfin l’info au bord des larmes : « -à ce resto de merde ! A ce connard de patron ! Sauf que moi je suce pas pour augmenter mon salaire ! Et je… et je… » cette fois ci elle pleurait et elle se cassa la figure sur le fauteuil à côté du canapé. Enfin par dessus. Le dos sur le sol les jambes en l’air, elle continua pourtant : « -j’en ai rien à foutre de son resto de merde ! J’étais sa meilleure serveuse ! S’il m’avait fais confiance j’aurai pu le sauver son resto ! Connard ! Connard ! Connard ! » elle donna des coups de pieds dans le fauteuil en disant ces trois mots.
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Mer 8 Juin - 17:32
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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David leva brièvement les yeux au ciel avec amusement quand elle montra ses avant-bras. Il appréciait cette légèreté entre eux, cette relation où ils pouvaient être eux-mêmes, sans se soucier du jugement de l’autre. Ils pouvaient se montrer libre de dire ce qu’ils pensaient sans craindre la moindre représailles, comme lorsque Mac souligna son caractère difficile « Elle a appris à s’accommoder de mon caractère avec le temps ». Cela n’avait pas empêchait quelques éclats de voix de temps à autre. Toutefois, Donna avait rapidement appris à gérer le mauvais caractère de l’avocat, et agir en conséquence. Un petit sourire amusé « Oui, ça a fonctionné sur certaines femmes », comme la sienne, ou encore celles rencontrées par le passé, et cela, même si Henri lui avait toujours rétorqué qu’il ne trouverait jamais personne s’il continuait à traiter les gens de la sorte. Il lui avait tort en se mariant avec Cheryl, et depuis, il n’avait jamais prononcé ces mots. Apparemment, son caractère plaisait à certaines femmes.
« Il faut du courage et beaucoup de discipline » précisa David concernant le changement de vie. Ce n’était pas facile, mais c’était possible. Ainsi, l’homme qu’avait rencontré Mac aurait pu le faire. Il aurait pu changer de vie au lieu de faire souffrir la jeune femme à ses côtés, son épouse et ses enfants « Pourquoi ne pas avoir quitté sa femme pour vous ? » si c’était elle la femme de sa vie, alors pourquoi ne pas avoir pris le risque ? Parce que c’était ce que faisait les gens en général. Ils préféraient souffrir un peu tous les jours, plutôt que de prendre le risque de peut-être souffrir davantage en prenant le risque de changer de vie, sans en prendre en compte que ça pouvait aussi ôter toute souffrance et rendre la vie plus belle. La peur de l’inconnu paralysait tant de monde… « Et pour vous répondre, j’ai été attiré par d’autres femmes quand mon couple battait de l’aile, mais je savais aussi ce que je pouvais perdre si jamais je commettais l’irréparable ». Il avait su la garder dans son pantalon parce qu’il aimait sa femme plus que tout, ainsi que la famille qu’ils avaient construite « Oui, j’étais curieux d’en savoir davantage » lui confia-t-il. Finalement, Mac n’était pas prête à rencontrer un autre homme et tombait de nouveau amoureuse. Sa colocation avec l’avocat était plus séduisante qu’une nouvelle relation. Un petit sourire amusé et rétorqua « Certes, mais je reste optimiste ». Néanmoins, elle n’était pas contre l’idée de rencontrer son jeune frère, et David nota ce détail dans un coin de son esprit.
Néanmoins, en recevant cet appel en milieu de soirée, David prit conscience que le chemin serait encore long avant que Mac ne décide de se ranger et d’avoir une vie tranquille, comme elle le désirait tant. Quand il vint à sa rencontre, il se montra froid, l’ignorant presque, et cela, jusqu’à l’appartement. Ce fut elle qui brisa le silence d’une manière qui fit s’arrêter David dans son élan. Il se retourna vers elle, impassible, et glissa ses mains dans les poches de son costume. Elle était ivre. Un comportement qu’il n’avait jamais bien apprécié. Il tendit la main pour la maintenir sur ses deux pieds lorsqu’elle failli, de peu, de tomber au sol, puis rangea à nouveau sa main dans la poche. Il sentit l’agacement monter en lui au fur et à mesure que Mac parlait, se montrant dès plus vulgaire à son encontre, comme si elle voulait lui faire comprendre quelque chose, un message subliminal ? Ou bien, lui en voulait-elle tout simplement pour une raison qui le dépassait. Debout, droit comme un i, il l’écouta déblatérer sur sa nuit d’extase avec un inconnu, et rétorqua avec aplomb « Je m’en moque, ça ne m'intéresse pas ». Elle continua tout de même, puis il fronça les sourcils, se retenant d’enclencher la moindre conversation avec cette dernière alors qu’elle se mettait à lui reprocher son aide. Il la laissa tomber au sol, la laissa poursuivre, observant cet accablant spectacle. Elle avait bu parce qu’elle s’était fait licencier… Un soupir, et David poussa le fauteuil, puis attrapa les chevilles de Mac, l’empêchant de lui donner un coup, et l’aida à poser les pieds au sol. Il lui tendit ensuite la main, pour finalement se pencher, et les attraper lui-même, et l’aide à se relever, la souleva du sol et l’entraîna jusqu’à la douche, la glissant sous l’eau froide avec lui qui la maintenait debout. Pas un mot, juste l’eau qui trempait l’entièreté de leurs vêtements. Il attendit ainsi un moment sous l’eau glacée, puis l’éteignit et regarda fixement Mac « Essuyez-vous, je vais vous servir un café » et sortit de la salle de bain, puis lui tendit une serviette. Quant à lui, il retira rapidement ses vêtements à l’exception de boxer, mettant le tout au linge sale avant de se rendre dans sa chambre pour enfiler un bas de jogging et un débardeur, puis termina sa route dans la cuisine pour servir deux cafés serrés. Il porta le sien à ses lèvres, attendant patiemment que Mac arrive, et lui poussa légèrement la tasse pour qu’elle s’en saisisse « Vous avez les idées plus claires dorénavant ? » et ajouta « Si ce n’est pas le cas, je vous invite à aller vous coucher, et on parlera demain matin ». Il se détacha du comptoir de la cuisine, sa tasse toujours en main et s’approcha de son portable, envoyant un rapide message à Donna pour expliquer que demain, il ne serait pas présent au bureau.
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Charly
Mer 8 Juin - 21:11
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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Du courage et beaucoup de discipline… C’était pour David ce qu’il fallait s’imposer pour changer de vie. Sauf que… Du courage Mac n’était plus certaine d’en avoir. Le peu qu’il lui restait, elle l’avait foutu en l’air en osant demander un entretien à son patron. Un meilleur salaire, des heures supp payer de façon majorées, et puis au moment où elle allait enchaîner et lui proposer un ou deux idées de son cru pour sauver son resto, ce porc lui avait suggéré de passer sous le bureau pour avoir son augmentation. Elle s’était levée et elle l’avait traité de tout les noms, avant de le giflé lorsqu’il s’était approché trop prêt à son goût, mécontent qu’elle s’emporte. Soit disant c’était de l’humour. Bref… elle n’avait pas trouvé le courage de rentrer et d’affronter David. Parce qu’elle avait eut peur de lire la déception dans son regard. Ce qui était très con. Elle n’avait pas à attendre de lui qu’il soit fière d’elle ! Il n’était pas son père ou son conjoint !
Alcool et sexe. Son meilleur remède aux problèmes ! Ce soir, ça avait dégénéré. Elle s’était retrouvée au milieu d’un bagarre et maintenant elle avait droit à un David qui faisait la gueule. Le laisser partir, trouver refuge elle aussi dans sa chambre, prendre une douche, se faire vomir ou encore faire son sac et se tirer. Oui, Mac aurait pu faire tout ça. Mais elle s’était mise à parler. Ou plutôt à provoquer l’avocat pour le faire réagir. Elle avait besoin de déverser son mal être, de tout faire sortir de n’importe quelle façon. Et c’était moche. Pitoyable sans aucun doute. Elle avait mal. Elle se sentait mal. Elle avait envie de crever. S faire virer avait été la goutte d’eau. Elle n’en pouvait plus de cette vie de merde qui ne cessait de s’acharner contre elle. Le silence et le regard réprobateur de David n’avait pas aidé.
Et voilà qu’elle était allongée sur le sol, en larmes à traiter son ancien patron de connard, à donner des coups de pieds rageur dans le fauteuil qui n’avait rien demander à personne. Perdue, elle ne comprit rien à ce qui se passa. Les mains de David l’aidant à se redresser, ou plutôt la forçant à arrêter son caprice. Puis le souffle coupé par l’eau froide, un moment de panique, elle s’était accrochée à l’avocat, les yeux lui sortant des orbites. Puis peu à peu, son corps avait lâché prise, ses épaules s’étaient détenue et elle avait levé le visage sous l’eau. Sans pour autant lâché David. Elle se retrouva avec un serviette dans les mains, à le regarder sortir. Mackenzie ferma les yeux. Elle n’était qu’une merde. Elle resta là quelques secondes ou minutes, puis commença lentement à bouger pour se défaire de ses vêtements qui sentait l’alcool et le tabac. Elle avait tout mis dans le panier de linge sale et avait chercher un jogging et un débardeur pour s’habiller. Les cheveux encore dégoulinant, elle l’avait ensuite rejoint dans la cuisine en traînant des pieds. Incapable de le regarder plus de trois secondes, elle baissa les yeux et observa le café. Elle l’écouta et sans rien dire, fit demi tour pour rejoindre sa chambre. Elle se coucha et s’endormit en pleurant.
Le lendemain matin, elle guetta des bruits dans l’appartement. Les genoux remontés sous le menton, elle n’avait pas la moindre envie de sortir d’ici. Ni maintenant, ni jamais. Si c’était pour subir le jugement de David, merci bien. Elle n’avait pas besoin de ça en plus. Elle ne se souvenait pas exactement de ce qu’elle avait dit, mais s’imaginait qu’elle lui devait des excuses. Et sans doute un merci pour être venue la chercher. Aucune idée de l’heure. Peut être qu’il était parti travailler. Peut être pas. Dans le doute, elle ne bougerait pas.
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Manhattan Redlish
Mer 8 Juin - 22:26
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Sa tasse de café à la main, David l’observa s’éloigner lentement pour rejoindre sa chambre à coucher. Il porta ensuite son café à ses lèvres, et après avoir attendu quelques minutes, décida de se rendre sur la terrasse, comme il le faisait à chaque fois qu’il avait besoin de faire le point. Il resta debout près de la rambarde le séparant du vide, une main dans la poche de son jogging, l’autre tenant fermement sa tasse. Le regard perdu dans la contemplation des buildings qui se dressaient devant lui, il repensa aux paroles prononcées par Mac. Jamais il n’aurait pensé assister un jour à ce genre de spectacle avec la jeune femme. Il pouvait presque entendre à nouveau les paroles prononcées. Cette vulgarité qu’il ne connaissait pas chez Mac. Elle qui avait toujours fait en sorte de se montrer correct en sa présence… Tout cela s’était évaporé d’un seul geste ce soir. Et puis il y avait eu cette manière de s’accrocher à lui sous la douche glaciale qui lui avait fait prendre, lui donnant l’impression d’être son dernier point d’ancrage en cet instant… Il termina tranquillement son café, resta encore un moment à contempler le paysage urbain, puis retourna dans son appartement, et plus précisément dans ses draps froids. Cette nuit-là, il eut quelques difficultés à trouver refuge dans les bras de Morphée, restant attentif au moindre bruit pouvant provenir de la chambre de Mac. Et sans s’en rendre compte, il finit par s’endormir plus tard dans la nuit.
Comme chaque matin depuis des années, il s’autorisa une heure rien que pour lui. Une heure à parcourir les rues de Big Apple à petites foulées. Une heure durant laquelle, il se vidait entièrement l’esprit pour ne se concentrer que sur sa respiration et sur chaque pas qu’il faisait. À l’issue de son jogging matinal, il rentra à pas de loup à l’appartement pour prendre une douche et troquer sa tenue de sport pour un jean, un pull à col roulé et un blazer, délaissant ainsi ses habituels costumes sur mesure. Aujourd’hui, il ne se rendrait pas au bureau. Aujourd’hui, il resterait pour veiller sur Mac. Dans un silence total, il prit son petit-déjeuner tout en lisant la presse du matin. Ce fut ensuite au tour de ses mails d’être consultés, et auxquels il répondit dans la foulée, patientant jusqu’au réveil de la jeune femme. Lorsque dix heures fut passé, il se décida à se rendre dans sa chambre en douceur. Il prit place sur le rebord du lit, et posa sa main sur son bras « Bonjour Mac » lui rétorqua-t-il avant d’ajouter « Une aspirine vous attend aux côtés d’un café serré et de quelques croissants ». Il retira sa main de son bras dans une caresse et se leva du lit, s’avança jusqu’à la porte et rétorqua « Je vous attends » et referma la porte derrière lui afin qu’elle puisse émerger en toute tranquillité.
David la laissa prendre son petit-déjeuner dans un silence des plus total. Pas de regard à son attention. Il continua de travailler sur son ordinateur portable, pendant qu’elle renouait avec la réalité. Il la laissa ensuite se préparer dans ce même silence, puis referma l’ordinateur lorsqu’elle fut prête « Vous vous souvenez de la soirée d’hier ? » demanda-t-il simplement. Un nouveau silence et il reprit « Vous voulez bien m’expliquer les raisons qui vous ont poussé à vous retrouver dans un tel état d’ébriété ? ». Parce que oui, il était curieux de savoir ce qui avait pu démolir ainsi tout son travail.
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Charly
Jeu 9 Juin - 15:03
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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Est ce que c’était la machine à café qu’elle entendait ? La porte avait elle été ouverte quelques minutes plus tôt ? Son portable n’avait plus de batterie. Pas moyen de savoir l’heure qu’il était. Elle guettait, essayait d’analyser le moindre bruit. Elle ne voulait pas le voir, pas le croiser, et surtout pas lui parler ! Parce qu’il allait lui demander des explications, et ensuite il n’allait pas se faire prier pour lui faire une leçon de morale. Voir même une leçon de vie ! Il allait prendre soin air supérieur qu’elle détestait, et cela n’allait aider en rien ce qu’elle ressentait. Ce sentiment de n’être qu’une sous merde. Alors non… vraiment non elle n’avait pas envie de le voir. Sans compte qu’il y avait également une part de honte. Comme à chaque fois qu’elle se mettait dans un tel état. Parce que sur le coup ça paraissait une super idée pour oublier et puis finalement le retour à la réalité n’en était que plus douloureux. Et sans savoir vraiment pourquoi, sa honte était encore plus grande et horrible que d’ordinaire. Et c’était à cause de David. Parce qu’il était venu la chercher, parce qu’il l’avait vu ainsi. S’il avait ignoré l’appel, s’il l’avait laissé dans sa merde et bien ce matin, elle serait rentrée rapidos et hop sous la douche ni vu ni connu. Mais non ! Il avait fallu qu’il joue les héros !
Mac se tourna dans le lit, fixant la plafond. Elle devenait cinglée. Elle n’allait pas se mettre à lui en vouloir à lui alors qu’il n’y était pour rien dans l’histoire ?! Elle ferma les yeux en se passant les deux mains sur le visage. Agir en adulte ? Ah ouais c’était peut être une bonne option… même si elle détestait ça et qu’elle n’était pas du tout douée dans le domaine. Mais face à David… Un long soupir avant de se raidir. Un bruit de pas ! C’était un bruit de pas ! Il était là ! Non ! Elle n’était pas prête ! Ah bordel il ouvrait la porte ! Mac s’était à nouveau roulée en boule, à l’autre bout du lit, la couette montée jusque sous le nez. Elle fit mine de dormir. Son coeur s’emballa lorsqu’il posa sa main sur son bras. Ne pas répondre. Chut ! Elle se tourna légèrement en ouvrant un œil lorsqu’il parla d’un petit déjeuner. Puis elle se redressa dans le lit lorsqu’il le quitta, sans le quitter des yeux. C’était quoi l’arnaque ?! La serveuse, enfin l’ex serveuse le dévisagea lorsqu’il sortie de la pièce.
Elle se leva en ne perdant pas de vu qu’il était avocat ! Alors se fut d’un pas lent qu’elle arriva dans la cuisine. Elle était comme sur ses gardes. Trop calme ! Il était trop calme. Elle mangea tout en lui jetant des regards de temps à autre, avant partir prendre une douche et de revenir vêtue d’un legging et du pull de David. Capuche sur la tête, mains dans les poches du pull, elle resta plantée au milieu du chemin, ne sachant pas si elle devait passer sur le divan comme chez le psy ou s’attendre à en prendre une. Elle avait la sensation d’être tout juste majeure et d’avoir fait la connerie de sa vie. Pourtant il n’était personne pour lui faire la morale non ?! Elle savait parfaitement qu’elle se voilait la face en se disant cela. Il avait de l’importance à ses yeux, sinon elle n’éprouverait pas cette envie de se cacher dans un trou de souris. « -pas dans les détails... » souffla t elle en optant pour le canapé. Après tout la discussion allait être merdique. Un sourire en regardant le sol. « -vous n’êtes pas obligé de vous montrez poli et compréhensif. » elle chercha ses mots quelques secondes sans répondre à la question : « -j’ai merdé, plus que merdé et je… je vais faire mon sac et je serais plus là ce soir. » autant prendre les devants. Parce que c’était ce qui allait se passer. Elle se leva et prit la direction du couloir. Mais avant de retourner à sa chambre elle se tourna vers David et lâcha d’une voix neutre et effacée : « -je me suis fais virée. » un léger silence avant de préciser : « -c’est pour ça que… Enfin… laissez tomber. » elle n’avait pas envie de lui expliquer et elle n’avait pas non plus envie de voir quoi que se soit dans les yeux de l’avocat. Pitié, honte, gêne ou déception.
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Manhattan Redlish
Jeu 9 Juin - 19:38
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Le choix de David de rester le matin à l’appartement s’était imposé de lui-même la veille au soir, en la voyant dans un état avancé d’alcoolémie, au point de se montrer vulgaire à son encontre. Il y avait un important problème là-dessous, et il voulait le connaître. La laisser seule à l’appartement, s’était prendre le risque qu’elle commette l’irréparable, et l’avocat ne le souhaitait pas. Ce fut pour cela qu’il travailla de chez lui en attendant que Mac ne s’extirpe des bras possessifs de Morphée. Toutefois, en voyant l’heure défiler, et aucune brune à l’horizon, il décida de prendre les devants et entra dans sa chambre en douceur. Il ne souhaitait pas la brusquer de bon matin. Elle avait apparemment eu son quota de sensations fortes ces dernières 48 heures. Il accepta son silence, et quitta l’antre de cette dernière pour rejoindre la pièce principale, retournant à son travail pendant que la jeune femme ne se réveille tranquillement. Il garda son regard rivé sur son ordinateur, tout en sentant, de temps à autre, les yeux de Mac se poser sur sa personne. Elle semblait craindre sa réaction, comme s’il allait exploser à tout moment, telle une cocotte-minute. Mais ce ne fut pas le cas. Quand elle ressortie de la salle de bain, David posa la première question d’une voix posée. Un hochement de tête pour unique réponse à la sienne. Il n’allait pas juger. Vu son taux d’alcool apparent, il était logique que ses souvenirs soient flous. Un bref silence, et une seconde question. Il désirait une explication. Un froncement de sourcil, et rétorqua « En effet, je ne suis pas obligé. Toutefois, j’ai décidé d’être poli et compréhensif ». C’était son choix. Parce qu’il ne souhaitait pas l’enfoncer plus qu’elle ne l’était déjà. Son comportement de la veille trahissait une mésaventure importante. Il voulait la connaître.
David se tourna dans sa direction, restant assis sur sa chaise, croisant élégamment les jambes. De nouveau, les sourcils froncés, il ne comprenait pas pourquoi Mac souhaitait partir ce soir, voulait quitter définitivement l’appartement. Sans un mot, il encaissa la nouvelle qui était bien loin d’être à son goût. Il la suivit du regard, et quand elle lui annonça son licenciement soudain, tout prit son sens. Elle avait tenté de noyer cette mauvaise nouvelle dans l’alcool et le sexe. Apparemment, de ce qu’avait pu comprendre l’avocat, c’étaient deux de ses exécutoires favoris. Restant assis sur sa chaise, il rétorqua d’une voix posée « Que s’est-il passé ? », puis se leva et fit les pas qui le séparait de Mac « Qu’est-ce qui s’est passé pour que vous vous fassiez licencier aussi soudainement ? ». Oui, ça l’intriguait. Et ajouta ensuite « J’aimerais savoir aussi pourquoi vous voulez partir aussi précipitamment de cet appartement ? ». Ça aussi, ça l’intriguait. Il l’observa un moment, puis retourna vers la table pour se saisir de son fond de café « Je vous laisse vous préparez, je dois vous emmener quelque part » et termina sa tasse d’une seule gorgée « Allez ! Faites-moi confiance. De toute manière, vous n’avez pas vraiment d’autres choix » tout en lui souriant. Il posa ensuite sa tasse dans l’évier, et patienta jusqu’à ce qu’elle termine de se préparer. Quand elle revint vers lui, il ajouta « Vous avez mauvaise mine ». Il se saisit de son manteau ainsi que de ses clefs, et la laissa sortir de l’appartement en première « Joseph nous attend en bas » et rejoignirent la berline. Pas d’adresse. Le chauffeur savait exactement où il les emmenait.
Ils arrivèrent devant une devanture entièrement bâchée de laquelle s’extirpait une odeur de peinture fraiche, ainsi que le son d’une musique portoricaine. Il ouvrit la portière à Mac, et la referma derrière elle « Vous ne me quittez pas d’une semelle, compris ? » et s’avança jusqu’à la bâche qu’il poussa pour la laisser entrer en première. Une voix se fit entendre « Vous ne pouvez… Ah ! Monsieur McArthur ! Les travaux ne sont pas encore terminés » « Bonjour Monsieur Garcia. Je sais, n’ayez crainte. Monsieur Garcia, je vous présente Mackenzie Foster » « Oh ! La cheffe dont vous m’avez parlé ». Un sourire, un regard à l’attention de Mac, et acquiesça « Exactement » « Vous allez vous plaire ici Madame Foster » « On peut jeter un coup d’œil ? » « Oui, bien sûr. C’est chez vous ici Monsieur McArthur ». Une tape sur l’épaule du contre-maître, et il se tourna vers Mac « Suivez-moi ». Quelques ouvriers s’autorisèrent un regard en leur direction, juste par curiosité, puis retournèrent au travail. Quant à David, il connaissait parfaitement cet endroit pour y avoir fait un détour régulièrement avant ou après le bureau. « Je l’ai appelé « Renaissance », mais si le nom ne vous convient pas, on pourra y réfléchir ensemble ». Il arriva dans la cuisine entièrement vide « Je souhaitais attendre que les travaux soient finis pour vous le montrer, mais au vu de votre état de ces deux derniers jours, j’ai pensé que c’était le bon moment. Évidemment, le restaurant ne pourra pas ouvrir avant deux ou trois bon mois. En attendant, il faudra trouver un autre emploi pour que vous puissiez garder la main ». Il glissa ses mains dans les poches de son jean et rétorqua « Qu’en pensez-vous ? ».
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Jeu 9 Juin - 21:14
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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Lorsque David prit enfin la parole, elle le ressentit comme une sorte de calme avant la tempête. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il agissait ainsi afin de mieux la descendre ensuite, et lui servir sa leçon de moral en pleine face. Comme s’il cachait le méchant par du trop gentil. Du peu qu’elle se souvenait, il avait des raisons d’être en colère ou d’être largement déçu. Ensuite s’imposait à l’esprit de Mac le fait qu’elle ne lui était pas redevable, qu’elle n’avait pas à lui rendre des comptes et qu’il n’avait rien à dire sur sa manière de gérer sa vie. Mais c’était faux. Depuis qu’il l’avait accueilli chez elle, la jeune femme savait que… et bien que ça l’engageait d’une certaine façon à rester dans les clous. Et elle détestait ça parce que ça lui mettait une sorte de pression. D’ailleurs c’était une des raisons de la consommation d’alcool à outrance. Mac coupa court à la conversation, donnant sa décision de quitter l’appartement. David avait bien d’autre chose à gérer.
Que c’était il passé ? Elle retira la capuche de ses cheveux, et pencha la tête sur le côté. Elle releva les yeux seulement lorsqu’il reformula et répondit cette fois ci : « -j’ai demandé une augmentation. » elle marqua une pause et regarda ailleurs pour la suite : « -on m’a répondu que ça n’aurait lieu que si je… que si je passais sous le bureau. » oui ba elle n’avait sûrement pas besoin de lui faire un dessin. Il savait sans doute ce que cela voulait dire. Mac glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille sans pour autant regarder David à deux pas d’elle. « -je l’ai seulement insulté. Et il m’a viré. » par le seulement elle voulait dire qu’elle ne l’avait pas frappé ! Qu’au final elle y avait été gentiment ! « -quoi ? » demanda t elle en fronçant les sourcils. C’était quoi cette question ? Comme si ça n’était pas évident. « -parce que je vous ai certainement plus que déçu et que vous avez bien d’autres chose à faire que de vous occupez d’un cas désespérée comme moi. » elle avait répondu d’un ton morne et fatigué. Non aujourd’hui la flamme d’énergie et de folie était éteinte. Elle resta là, les deux mains dans les poches du pull, à fixé le dos de David qui venait de lui demandé d’aller se préparer. Elle ne comprenait pas. « -si c’est pour l’asile, c’est bon je suis habillée. A moins que vous vouliez votre pull. » ça n’était pas de l’humour. Est ce qu’il venait vraiment de lui sourire ? Mac haussa les sourcils et finit par retourner dans sa chambre pour enfiler une tenue correcte. Elle mit de l’anti cerne mais cela ne rendit pas le sourire à son visage. « -je suis pas faiseuse de miracle. » râla Mac sans humour à nouveau. Elle n’avait pas envie de sortir, pas envie de le suivre, pas envie de voir le monde extérieur. La jolie brune aux traits tirés prit sa veste et sortie de l’appartement sans le moindre entrain.
Un léger sourire morne au chauffeur et elle passa la trajet avec le coude contre la vitre et le poing sous le menton, caché dans la manche de sa veste. Elle tentait de se souvenir ce qu’elle avait dit en rentrant à l’appartement la veille. Est ce qu’elle était allée trop loin ? En soit la réaction de David semblait prouver le contraire. Il ne semblait pas énervé, ou lui en vouloir. Elle était encore plus perdue qu’avant de se lever. Elle se sentit encore plus à l’ouest devant cette immense bâche blanche. Un léger froncement de sourcils à la demande de David. Mais ils allaient où au juste ? Elle ne posa pas de question et avança. Mac se retrouva ensuite à tenté de comprendre la conversation qui se tenait entre les deux hommes. David avait parlé d’elle ? Et c’était qui lui ? Et ils étaient où ? Son regard passa de l’un à l’autre et elle grimaça un sourire médiocre à l’intention de l’étranger.
Renaissance ? Mais c’était le nom de quoi ? Ils étaient où au juste ? Un semblant d’idée se dessinait dans l’esprit de Mac mais elle ne voulait pas l’entendre, pas y croire. Elle l’écouta, la bouche légèrement ouverte et répondit toujours sur ce même ton las : « -que vous êtes dingue. » Et puis soudainement la colère remonta et s’invita : « -pourquoi vous faites ça putain ? » pourquoi est ce qu’il tenait tant à l’aider, au point semblait il le faire créer un restaurant pour qu’elle puisse exercer ?! Si ça ce n’était pas de la folie ? « -et ne me dites pas que je suis vulgaire ou que j’emporte. Est ce que vous vous rendez compte de… » elle ouvrit grand les bras. De ça. « -vous pensiez que j’allais réagir comment ? » demanda t elle ensuite en se demandant s’il s’était imaginé qu’elle allait lui sauter au cou et le remercier. Pour elle, c’était de la pitié ou une sorte de manipulation.
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