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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 9 Juin - 22:10
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David aurait pu rester enfermer dans son mutisme, comme il le faisait si bien depuis la veille au soir. Il aurait pu la laisser faire son sac et quitter définitivement son appartement, mettant ainsi fin à cette relation si particulière entre eux deux. Oui, il aurait pu. Et pourtant, il ne souhaitait pas qu’elle parte. Il avait fini par s’habituer à sa présence ces derniers jours, à ne pas rentrer dans un appartement vide le soir après le bureau. Il prenait plaisir à partager son quotidien avec celle qu’il décrivait comme son amie. Alors, avant de lui demander de rester, il l’interrogea sur les raisons qui l’avait poussé à agir de la sorte. Sa première question se retrouva sans réponse. La seconde, en revanche… David s’était attendu à toutes les possibilités qui auraient pu pousser son supérieur à la licencier, mais pas celle-ci. Pas pour avoir refuser de passer sous le bureau pour obtenir une promotion qui était sûrement amplement mérité vu le déplorable lieu où elle exerçait. Sa mâchoire se contracta aussitôt alors qu’il fixait la jeune femme « Il vous a viré parce que vous avez refusé de passer sous le bureau… » répéta-t-il avec un certain dégoût dans la voix « Il s’en sort à bon compte » précisa-t-il quand Mac préféra l’informer qu’elle n’avait fait qu’insulter son supérieur. Il aurait mérité bien pire aux yeux de David. Lorsqu’il comprit les raisons qui avait poussé la jeune femme à boire à outrance ces derniers jours, il lui demanda ensuite quelles étaient ses raisons pour partir. Il pencha la tête afin de capter son regard et rétorqua « Oui, j’ai été déçu par votre comportement, mais je vous l’ai dit : Je crois en vous. Et il en faut bien plus pour remettre cela en doute ». Il lui sourit avec douceur, et lui demanda de se préparer « Vous pouvez garder mon pull. Toutefois, j’aimerais que vous enfiliez une tenue plus correcte, s’il vous plaît », et la laissa se préparer.

À son retour, l’humeur de Mac ne fut pas meilleure et quand il précisa qu’elle avait mauvaise mine, il eut le droit à une réponse à la hauteur de son observation. Il rétorqua un « Je vois », avant de quitter l’appartement pour se rendre sur le chantier qui était en route depuis peu. Un bref échange avec le contre-maître, puis il s’avança jusqu’aux cuisines qui étaient encore complètement vide. L’échéance des travaux n’arriveraient que d’ici deux ou trois mois, si ce n’était plus. Mais voilà, c’était le restaurant de Mac qu’il avait prénommé Renaissance, parce que c’était bel et bien ce qu’allait permettre à Mac : Renaître vis-à-vis de son passé et de sa vie actuelle. Toutefois, David ne s’était pas attendu à une telle réaction chez l’intéressée. Un froncement de sourcil et il se redressa, presque sur la défensive « Je vous demande pardon ? » rétorqua-t-il avec une pointe d’agacement soudain. Un petit rire nerveux qui s’effaça presque aussitôt pour laisser place à un regard noir qui ne laissait rien présager de bon « Je reçois un appel en plein milieu de la soirée pour m’apprendre que vous vous êtes battue dans un pub, et que vous êtes complètement ivre. Je vous épargne de la moindre remontrance à l’égard de votre comportement. Vous vous montrez vulgaire envers moi, m’expliquant clairement que votre aventure d’un soir vous a fait grimper au septième Ciel, puis vous passez vos nerfs sur mon fauteuil sans me faire part de la moindre raison, et je ne dis rien. Strictement rien. Aujourd’hui, je me montre bienveillant à votre égard, je prends conscience que les raisons de votre petite crise de la veille sont légitimes. Je vous permets de réaliser votre rêve en acquérant ce restaurant, et tout ce que vous savez me dire, c’est que je suis dingue ?! ». David approcha de la jeune femme, ne laissant que quelques centimètres entre eux deux « Je vous offre une opportunité en or sur un plateau d’argent de vous en sortir sans rien vous demander en retour. Pas de petites gâteries en échange ¬– Faisant référence à son ancien employeur - . Aucune contrepartie, et vous m’en voulez pour ça ?! ». Ce n’était plus rien à y comprendre. Il l’observa en silence un moment et reprit avec une voix plus calme, plus lassé qu’autre chose « Un « merci » aurait suffi, vous savez » et s’éloigna pour rejoindre la berline à l’extérieur « Attendez Madame Foster. J’ai besoin de marcher un peu » et prit une destination au hasard, commençant à marcher pour mettre au plus vite de la distance avec Mac.

Charly
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Charly
Ven 10 Juin - 15:14
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -vous n’étiez pas forcement obligé de répéter mes mots mais oui… » avait soufflé Mac à tout vitesse comme si cela pouvait effacer les paroles de David ou qu’elles ne soient pas sortie de sa bouche. Un léger froncement de sourcils pour la phrase suivante. Elle qui s’attendait à ce que l’avocat devienne moralisateur et précise qu’elle aurait surtout mieux fait de sortir du bureau sans rien dire, voilà qu’il sous entendait qu’un poing dans la tronche aurait été une bonne chose ? D’ailleurs si elle ne l’avait pas fait, c’était parce que Mac avait pensé à David ! Parce qu’ils avaient parlé de cette vie meilleure, de sa conduite, de sa façon d’être et de faire. Elle s’était retenue et pourtant l’envie de violence physique avait été bien présente. Ce connard aurait porté plainte, et Mac se serait entendu dire : ça n’était que des mots, pas une agression sexuelle à proprement dit. Elle savait parfaitement qu’elle avait fait le bon choix.

Alors qu’elle était retournée dans sa chambre pour se changer, Mac avait sentie comme une boule dans sa gorge. Il avait été déçu. Forcement ! Elle le savait. Pourquoi est ce que cela lui faisait mal qu’il l’admette à voix haute ? Mais tout cela renforça toujours la même question : pourquoi s’obstinait il à vouloir l’aider ? Sans rien trop dire de plus, ils s’étaient rendu sur un lieu qui était inconnu à la jeune femme. Son cerveau encore un peu douloureux des deux jours d’alcool à outrance eut d’abord du mal à comprendre. Mais doucement les choses devinrent claire et sa réaction ne se fit pas attendre. Celle de David non plus et cela fit sourire Mackenzie. « -nous s’y voilà... » souffla la jeune femme alors que l’avocat commença à enfin s’énerver. Cordial et poli ? Non, c’était une façade ! Intérieurement il était en colère en plus d’être déçu. Et ça Mac le savait. Et elle ne tenait pas à ce qu’il garde ça en lui et fasse comme tout était ok pour lui.

« -oui David ! Tout ça c’est dingue ! »
avait répliqué Mac avant de reculer d’un pas le trouvant bien trop proche. « -vous pensez vraiment que c’est ce que je veux ? Que vous me serviez mon rêve sur un plateau ? Qu’en un claquement des doigts de David Mcarthur ma vie devienne soudainement toute rose ? » est ce qu’il ne comprenait vraiment pas ? « -je ne vous en veux pas, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis. Seulement c’est… c’est mon rêve et si vous me l’offrez ainsi… alors… il ne sera jamais en or massif. Ça sera toujours de la pacotille parce que je… ça ne viendra pas de moi ! Mais de vous ! » elle l’observa également quelque instant puis soupira en se massant le front. Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que se soit qu’il s’était éloigné à grands pas. « -hé merde... » jura Mac une fois seule.

Sa langue collée contre ses dents, elle observa les lieux. Il ne s’était même pas demandé si elle allait aimer la couleur de la peinture… Hors de question que la salle principale soit grise. Elle détourna les yeux, de toute façon, ça ne serait jamais son restaurant. Elle secoua la tête et sortie du bâtiment, tournant directement à droite. Les deux mains dans les poches, elle traça sans savoir où elle allait au départ. Mais l’idée fit vite son chemin. Direction l’appartement. Elle pria presque pour que David soit parti faire une longue balade pour se calmer les nerfs. Elle fit son sac, et laissa un mot : vous ne pouvez pas faire cela pour moi. Merci pour tous. Puis elle quitta l’appartement. C’était une mauvaise décision. Elle le savait mais là tout de suite, affronter David, c’était la goutte d’eau de trop. Trop trop trop ! Elle avait besoin de mettre de la distance. Un regard pour l’immeuble. Elle n’y remettrait les pieds qu’un mois plus tard… Une nuit où la neige tombait à gros flocon… Transit de froid, avec un mauvaise toux, les mains et les doigts de pieds complètements gelés… Le hall d’entrer de chez David lui avait semblé être son dernière espoir de ne pas passer la nuit dehors. Pourtant elle n’avait pas osé rentré. Elle s’était installée juste devant les portes. Un peu en retrait, ne voulant pas être vu. Pourtant l’homme qui se trouvait à l’accueil ne mit pas plus d’une heure heure à venir voir. « -Mac ? » soulagée ou trop faible, elle tourna de l’oeil à peine debout.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 10 Juin - 20:24
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Arpentant les rues New-Yorkaises d’un pas las, la tête baissée et les mains dans les poches de son long manteau, David ne cessait de repasser les derniers évènements en boucle dans son esprit. Il revoyait encore Mac prononcer ces paroles vulgaires comme si ça allait le faire réagir, comme si elle n’attendait que cela. Puis il y avait eu les coups dans son fauteuil, déchargeant toute la colère accumulée ces dernières heures. Il la revoyait encore le saisir sous la douche froide, comme s’il était sa bouée de sauvetage. Ce qu’il avait souhaité être même au petit matin en se montrant calme et compréhensif face à la situation rencontrée par une Mac qui venait de se faire licencier pour ne pas avoir accepté de passer sous le bureau… Il ferma les yeux un instant, et les rouvrit au risque de percuter un passant, et tourna à droite, sans réellement savoir où ses pas le menait réellement. Toutefois, l’épisode le plus difficile pour David fut quelques minutes auparavant, alors qu’elle lui reprochait d’avoir acquis ce restaurant pour elle…

FLASH-BACK

David n’avait pas pu retenir sa colère plus longtemps. Il avait tenté pourtant. Il avait essayé de fournir des efforts pour elle, pour ne pas l’enfoncer davantage dans une situation déjà bien compliquée. Et quand il l’entendit faire cette remarque… il sentit la colère monter crescendo. Il se demandait presque si elle n’avait pas voulu qu’il soit en colère, qu’il explose. Il déversa alors toute sa colère, avec cette pointe de lassitude vis-à-vis de Mac. Les sourcils au milieu du front, il l’écouta lui reprocher de lui offrir son rêve sur un plateau d’argent, au lieu de la laisser se battre pour ce dernier « Vous refusez ce restaurant parce que vous voulez vous battre pour ce rêve ?! Mais Mac, vous l’avez dit vous-mêmes, vous n’y croyez plus à ce rêve. J’ai donc décidé de vous montrer qu’il était possible, et vous me le jetez en pleine figure parce que ça ne vient pas de vous ?! ». Un petit rire nerveux, et décida de tourner les talons.


FIN FLASH-BACK

En remarquant l’endroit où il se trouvait, il eut une hésitation, et décida finalement de franchir les portes du restaurant. Inconsciemment, il avait marché jusqu’au lieu de travail de Mac. Enfin, son ancien lieu de travail. La serveuse l’informa aussitôt que Mac ne travaillait plus ici, mais David avait une tout autre demande « Je souhaite voir votre patron » « Il est en cuisine. Vous pouvez revenir ? » « Non ». Un soupir de la part de la serveuse qui fit venir son supérieur. Il était aussi présentable que son restaurant « Que puis-je faire pour vous ? ». David s’approcha de ce dernier, le saisit par son t-shirt tâché de gras, et le plaqua contre le mur du restaurant malgré ses vingt kilos de plus « Mémorisez bien mon visage, je vais faire de votre existence un enfer ! » « Qui êtes-vous putain ?! » « Un ami de Mac ». Il le poussa une dernière fois contre le mur et le relâcha avant de quitter le restaurant et de rentrer à l’appartement. En arrivant dans le hall, le gardien l’interpella « Monsieur McArthur… Votre amie… Elle est partie avec un sac ». Il ne posa pas davantage de questions et monta deux à deux les marches jusqu’à chez lui, et trouva le mot. Il se laissa tomber sur la chaise, gardant le bout de papier en main, et poussa un soupir…

En partant de l’appartement si précipitamment, Mac avait emmené le sourire de l’avocat avec elle, bien enfermée dans une boîte à double-tour, ainsi que son envie d’avancer dans la vie. Il ne mit pas longtemps à retrouver ses anciennes habitudes, restant tard au cabinet, et n’hésitant pas à y passer ses week-ends. Donna avait tenté une approche pour en savoir davantage sur son changement soudain d’humeur, mais un seul regard de la part de l’avocat avait suffi à mettre un terme aux moindres interrogations de la jolie rousse. « David, rentrez chez vous. Une tempête de neige est à venir, et je doute que Joseph apprécie de rouler avec de telles conditions ». Un regard pour la baie vitrée du vingtième étage, et un nouveau pour Donna, acquiesçant, se résignant à obéir à son assistante. Ce soir-là, il était donc rentré à une heure décente. Ce ne fut pas pour autant qu’il ne se mit pas rapidement au travail en arrivant à son appartement vide de toute présence depuis un mois. Son téléphone le fit sursauter, l’extirpant du fil de ses pensées sur le dossier en cours « Oui Fabien ? ». Les mots prononcés par ce dernier furent suffisants pour le faire dévaler les marches en toute hâte jusqu’au hall d’entrée de son immeuble. Il se hâta jusqu’au corps glacé de la jeune femme allongé au sol. À genoux près d’elle, il releva la tête vers Fabien « Je ne savais pas si je devais appeler une ambulance ». L’avocat posa ses doigts sur sa gorge « Elle est morte de froid… ». Il la souleva alors du sol « Prenez ses effets personnels », et l’emmena jusqu’à son appartement. Il déposa son corps sur le canapé du salon, et remercia Fabien, lui promettant de l’appeler lorsqu’elle se réveillerait. Seuls dans l’appartement, David lui ôta la première couche de vêtement, puis déposa une première couverture sur elle, suivit d’une seconde, et approcha ensuite le fauteuil de cette dernière où il prit place, et posa sa main sur ses cheveux « Réveillez-vous Mac… ». Les premiers jours de son départ, David avait appelé ses amis au commissariat, ainsi que l’ensemble des hôpitaux en leur donnant ses coordonnées si jamais la jeune femme venait à être arrêtée ou hospitalisée. Il voulait être mis au courant à tout prix… Finalement, il n’avait jamais reçu le moindre appel jusqu’à ce soir. Il se leva pour se saisir de son portable et commander des soupes chaudes à son restaurant asiatique préféré, puis se reconcentra sur la jeune femme, prenant place sur le rebord du canapé, à ses côtés, et frotta ses bras pour tenter de la réchauffer « Vous êtes en sécurité Mac… Je suis là ».

Charly
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Ven 10 Juin - 21:47
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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En partant de chez David, Mackenzie ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise décision qu’elle venait de prendre. Mais elle avait vu dans le regard de l’avocat la triste vérité. Celle qu’il avait tenté de cacher. La colère, la déception aussi. Comme d’habitude, elle avait tout foiré. Ça n’avait pas mis bien longtemps finalement. Avec les semaines, une sorte d’amitié était né entre eux. Mais elle n’avait pas su réagir convenablement face à ce licenciement injustifié. Réagir comme une adulte au mental équilibré. Non, au lieu de relever la tête et de voir là une opportunité de liberté pour changer vraiment de vie, elle avait noyé sa colère dans l’alcool. Son fidèle ami. Elle n’était qu’une bombe à retardement et David n’avait pas besoin de ça dans sa petite vie bien rangée.

Durant le mois qui venait de passer Mac était allée de galère en galère. Cela faisait plus de deux semaines que sa voiture avait été embarquée par la fourrière et qu’elle vivait dehors. Pas d’emploi, pas d’argent. Une tempête de neige était annoncée. Elle était malade depuis déjà plusieurs jours. Sa toux ne passait pas, la fièvre était présente depuis deux ou trois jours. Elle avait hésité, longtemps hésité… Et puis elle s’était rendue à l’évidence, elle allait crever ! Elle avait désespérément besoin d’aide et la seule personne à qui elle avait pensé, c’était David. Parce qu’il était le seul qui connaissait sa vie, son passé et la situation de merde dans laquelle elle se trouvait lorsque leur chemin c’était à nouveau croisés. Alors… Alors elle avait marché pendant deux longues heures pour rejoindre l’appartement de l’avocat. Le vent et la neige l’ayant glacée jusqu’aux os. En arrivant, elle n’avait pourtant pas osée entrer. La honte… Toujours celle là ! Et puis des questions. Pourquoi accepterait il de l’aider ? Elle lui avait tourné le dos alors qu’il était prêt à lui offrir ce qu’elle désirait le plus au monde. Tout ça par pure fierté ou par égo ? Par débilité plutôt !

Lorsque ses yeux s’étaient posés sur Fabien, son corps avait décidé de lâcher, comme si inconsciemment, il savait qu’elle était sauvée, qu’on allait prendre soin d’elle. Peu à peu, elle était revenue à elle. L’esprit embrouillé, elle su simplement que soudainement elle avait chaud. Enfin qu’elle était au chaud. Et puis un parfum… un voix… Aucune notion du temps. Une grosse demi heure c’était écoulée. « -David... » murmura t elle en ouvrant difficilement les yeux. « -j’ai froid... » souffla t elle encore. Son corps trop longtemps exposé aux températures basses, avait bien du mal à remonter les degrés. Elle se mis à trembler comme une feuille et à claquer des dents. Ses vêtements étaient humides sous la couverture. Elle la remonta jusque sous son nez, s’emmitouflant le plus possible. « -je suis désolée... » souffla la jeune femme alors qu’elle posait son regard brumeux sur l’avocat. « -je... » elle se passa la langue sur les lèvres, réalisant soudainement qu’elle avait terriblement soif. « -je ne savais pas où aller... » et voilà qu’après la honte, c’était la culpabilité qui entrait en scène. Elle se mis à tousser, portant sa main devant sa bouche, s’arrachant les poumons.
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Ven 10 Juin - 22:23
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Après plusieurs minutes à tenter de la réchauffer en frictionnant ses bras sur la couverture, David avait repris place sur le fauteuil à ses côtés et ne la quitta plus du regard. Il repensa à l’inquiétude qui l’avait gagné durant tout ce mois, à chaque fois que son portable sonnait, appréhendant les paroles de son interlocuteur. Craignant qu’on lui apprenne qu’elle avait été arrêtée, hospitalisée, voire pire, retrouvée sans vie dans les rues de Big Apple. Il se souvenait de cette vague de soulagement qu’il éprouvait en se rendant compte que ce n’était qu’un client ou un confrère. Une vague de soulagement toujours accompagnée de cette pincée d’inquiétude, se demandant continuellement où elle pouvait bien se trouver et si tout allait bien pour elle. Et voilà que ce soir, elle était revenue jusqu’à lui, jusqu’à son bâtiment, dans un piètre état… Il posa ses coudes sur ses genoux, ses mains croisées contre ses lèvres en se rendant compte que sans Fabien, elle aurait pu périr sous la tempête de neige… Son cœur se serra et il détacha l’une de ses mains de son visage pour venir caresser ses cheveux foncés, et cela, jusqu’à ce que l’on vienne sonner à sa porte. Un dernier regard pour Mac, toujours inconsciente sur son canapé, et se rendit jusqu’à la porte pour récupérer le repas chaud commandé au traiteur chinois. Il referma la porte d’entrée quelques minutes après, déposa les sacs dans la cuisine, et revint auprès de la jeune femme, reprenant place à ses côtés. De nouveau, la même position. Ses coudes sur ses genoux, ses mains croisées contre ses lèvres, et cette lueur d’inquiétude dans ses prunelles claires qui ne se détachaient pas de Mac.

Puis elle prononça son prénom, faisant réagir l’intéressé avec lenteur, n’étant pas certain de ce qu’il avait pu entendre. Puis de nouveau, sa voix se fit entendre et il vint prendre place à ses côtés, sur le rebord du canapé « Je sais… Je me suis permis d’enlever seulement les premières couches ». Après tout, elle était inconsciente, et il n’avait pas souhaité qu’elle s’interroge à son réveil sur ce qui avait bien pu se passer. Il l’aida à remonter la couverture et frotta ses bras de ses mains avec douceur, avant de finalement poser l’une de ses mains sur son visage « Chut, ce n’est rien » et lui sourit avec douceur. L’avocat était bien plus préoccupé par son état de santé que par ce qui avait bien pu se passer un mois auparavant. « Vous avez bien fait de venir ici » la rassura-t-il avant de l’entendre tousser. Il se leva pour lui servir un grand verre d’eau et l’aida à boire doucement « Depuis quand n’avez-vous pas bu ou manger Mac ? », et se pencha pour attraper son portable qu’il cala entre son oreille et son épaule « George ? Oui, c’est Maître McArthur. Oui, et vous-mêmes ? Je vous appelle parce que j’aurais besoin d’un service. Est-ce que vous pourriez passer chez moi d’ici une heure tout au plus ? J’ai une amie qui est mal en point, et j’ai besoin de vos conseils avisés. Oui, bien sûr. Merci encore. On se voit tout à l’heure » et raccrocha. Il posa à nouveau le portable sur la table basse et approcha le dos de sa main sur le front de la jeune femme « George est un ami. Enfin, ce genre d’ami qu’on n’invite pas à dîner ou aux anniversaires ». Plutôt le genre d’ami qui avait un passif commun avec David, et à qui il rendait des services de temps à autre, en échange d’une contrepartie lorsque c’était nécessaire. Il dégagea le visage de Mac de ses cheveux et rétorqua « On va vous retirer vos vêtements humides et vous faire prendre une douche avant qu’il n’arrive. Allez, venez » et l’aida à se relever « Appuyez-vous sur moi », avant de décider de la porter dans ses bras face à la faiblesse de son corps, et l’entraîna jusqu’à la salle de bain, et lui retira la couverture, puis se retourna « Je vous laisse faire. Je reste juste-là si besoin. Dites-le-moi quand vous ne vous sentez pas bien » et garda les yeux fermement clos, se dirigeant à tâtons jusqu’à la douche, puis alluma l’eau chaude, et quitta l’habitacle de la douche à l’italienne, venant se coller dos à cette dernière « Je garde les yeux fermés, promis ». Il laissa un bref silence passer, avant de demander « Tout va bien ? » et s’avança vers la porte « Je vais vous chercher des vêtements secs » et se rendit dans sa chambre. Il prit un bas de jogging et un sweat-shirt, déposa le tout sur le meuble de la salle de bain sans un regard pour Mac et referma la porte, restant de l’autre côté, permettant ainsi à la jeune femme d’avoir un peu d’intimité « Tout va bien ? ».

Charly
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 22 7367c9c97a48e7a9242792b326ed13df
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Une sorte de merveilleux soulagement l’enveloppa de douceur en entendant les mots de David. Elle avait bien fait de venir. Elle avait tant pensé à revenir… Beaucoup pensée à lui aussi. Et puis à chaque fois elle s’était remis dans la tête sa façon de quitter les lieux, la conversation, les mots durs, le regard qu’il avait posé sur elle. Le déception qu’elle avait vu dans ses yeux. Et à chaque fois, cela l’avait dissuadé de faire marche arrière. Sans compté son égo qui ne cessait de se battre alors que cette fois ci, elle avait touché le fond. Lorsqu’elle vit le verre d’eau, elle le prit avec précipitation et avala à grande gorgée, toussant ensuite de plus belle. Elle se fit violence pour rester lucide et se concentra un maximum pour éviter de jouer les faibles. Elle détestait ça. « -j’ai bu un café ce matin... » souffla t elle en tentant d’afficher un semblant de sourire, reposant la tête sur l’oreiller du canapé en soupirant. Un vrai repas… Cela faisait plus d’une semaine qu’elle n’en avait pas vu la couleur. Mac écouta d’une oreille la conversation téléphonique, cherchant à garder les yeux ouverts. Elle était fatiguée… plus que fatiguée. « -c’est votre dealer ? » demanda t elle en voulant faire de l’humour, sa toux terminant sa phrase.

« -je vais y arriver toute seule… ça va aller… vous en faites... » mais elle ne termina pas sa phrase puisqu’il venait de le soulever du sol alors que ses jambes l’abandonnaient. A quoi bon lutter ? Vu son état, David ne pouvait éprouver que de la pitié. Pas la peine de tenter de donner le change. Une fois dans la salle de bain, elle trembla de plus belle lorsqu’il lui retira la couverture. Elle s’installa sur un tabouret et alors qu’elle retirait ses chaussettes avec des gestes lents et ne pu s’empêcher de sourire avec une extrême douceur. Mac réalisait en le voyant fermer les yeux et manqué de se prendre la vitre de la douche, qu’il lui avait manqué. Vraiment… Bien plus qu’elle ne voulait se l’avouer.

Elle se hâta de rentrer sans l’eau chaude, plus que chaude. Avec lenteur elle sentit peu à peu son corps se réchauffer et elle garda le visage sous le jet un bon moment. Elle se lava rapidement, économisant ses forces. « -oui, oui… ça va... » souffla Mac alors qu’elle posait une main contre la paroi, prise d’un vertige. Elle colla son dos contre, prenant le temps de respirer. Elle tombait de sommeil, à bout de force, vaincue par le froid et la fièvre. Alors dans un dernier effort, elle coupa l’eau et commença à sécher sa peau. Elle enfila ce que David lui avait ramener, non sans difficulté mais il était hors de question de demander à l’avocat de l’aider pour cela. « -j’ai… j’ai besoin de m’allonger... » souffla Mac en ouvrant la porte. La douche avait eut raison de ses dernières forces. En se tenant à lui, elle se dirigea vers ce qui était un mois plus tôt, sa chambre. Et lorsqu’elle entra, Mac eut la surprise de voir que rien n’avait changé. Durant leur collocation, elle avait peu à peu mis à son goût la chambre, et elle fut étonnée de voir qu’il n’avait touché à rien. Elle posa ses fesses sur le bord du lit, et se laissa tomber ensuite sur le côté. « -oh mon dieu... » souffla t elle dans une sorte de gémissement. « -vous êtes mon ange gardien... » souffla t elle avant de sombrer dans le sommeil.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 22 T3ss

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Un sourire tout autant amusé qu’inquiet se dessina sur les lèvres de David lorsque la jeune femme lui répondit avoir bu un café ce matin. Malgré la situation, la jeune femme n’avait pas perdu son sens de la dérision. Toutefois, cela signifiait également qu’elle ne s’était pas nourrie depuis plusieurs jours, et ce n’était pas pour rassurer l’avocat qui, depuis leurs retrouvailles soudaine, ne cessait de s’interroger sur les conditions de vie de Mac ces dernières semaines. Il semblerait qu’elles soient à la hauteur de ses plus grandes craintes… « Vous avez conscience que ce n’est pas fait pour me rassurer ce que vous me dites là ? » rétorqua-t-il avec douceur. Oui, il s’était réellement inquiété pour elle ce dernier mois, et il avait eu raison de le faire en la voyant si fragile sur son canapé. Amaigrie, épuisée et morte de froid. Elle ne ressemblait plus vraiment à cette femme rencontrée quelques semaines auparavant, et ça peina David qui, en l’entendant tousser, appela un ami. Lorsqu’il raccrocha, il se mit à rire discrètement « Non, j’évite de l’appeler à cette heure-ci » avant de rétorquer « J’ai voulu faire de l’humour, mais c’était nul. Désolé » en riant légèrement, à nouveau. Il n’avait pas réellement le cœur à plaisanter en la voyant si faible devant lui.

À tel point que Mac ne parvenait pas à se porter sur ses jambes. Ce fut la raison pour laquelle cette dernière se retrouva bien vite dans les bras de l’avocat « Je m’occupe de vous, laissez-vous faire » et l’emmena ainsi jusqu’à la salle de bain, et lui retira ensuite la couverture pour l’aider un tant soit peu. En ce qui concernait le reste de sa tenue, il la laissait faire. Quant à lui, il s’approcha à tâtons, les paupières closes, jusqu’à la douche pour allumer l’eau, et après être resté quelques instants avec elle, décida de s’éclipser afin de lui ramener des vêtements propres et secs. Un luxe auquel elle n’était sûrement plus habituée depuis quelques jours, si ce n’était plus. Restant derrière la porte de la salle de bain, David garda l’oreille tendue, à l’affut du moindre bruit suspect. Il eut un mouvement de recul en entendant la porte s’ouvrir, et passa rapidement son bras autour de sa taille pour la conduire jusqu’à sa chambre « Vous allez pouvoir dormir correctement et en sécurité cette nuit ». Évidemment, David n’avait rien touché à l’antre de cette dernière, et rétorqua sans qu’elle n’ait fait la moindre remarque « J’avais espoir que vous reveniez un jour ou l’autre » avoua-t-il tout en fixant le lit où il l’aida à prendre place. Un sourire en voyant qu’elle était plus que ravie de s’allonger sur un véritable lit, et sourit davantage quand Mac le désigna comme son ange-gardien. Il se pencha pour remonter les couvertures sur son corps fébrile, et posa le dos de sa main sur son front « Dormez-bien Mac », puis retourna dans la pièce principale pour récupérer son ordinateur et ses dossiers. Il s’arrêta à hauteur de la table basse en voyant un message de son ami. Ce dernier était bloqué par la tempête et ne pourrait venir que demain matin. Il répondit rapidement, puis termina sa marche jusque dans la chambre de la jeune femme. Il se laissa glisser dos au mur, juste aux côtés du lit et s’installa ici-même pour travailler, non sans quelques regards à l’attention de la jeune femme, s’assurant ainsi qu’elle passe la nuit tranquillement.

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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -je suis désolée... » avait elle soufflé à nouveau en le regardant avec tristesse, les yeux brillants de fièvre. Elle était désolée de lui apporter à nouveau des soucis et de s’imposer ainsi dans son univers. Elle songea au canapé, à l’état de ses vêtements, de ses cheveux… enfin la totalité de son état général était déplorable. Que devait il penser d’elle à cet instant… Elle tenta un trait d’humour malgré son état, peut être pour prouver à David que malgré son apparence, elle était toujours la même au fond. Un sourire étira peu à peu ses lèvres en entendant le réponse de l’avocat, puis le rire de Mac se transforma en toux mais elle précisa en levant une main : « -non… c’était drôle. » David Mcarthur, faire de l’humour… Cette nuit étant vraiment étrange…

« -j’ai pas vraiment le choix… » avait elle soufflé en posa sa tête sur l’épaule de David, le laissant la porter jusqu’à la salle de bain. Non, elle n’avait pas le choix, parce qu’elle était faible, tenait à peine debout. La fièvre lui brouillait l’esprit et la faisait trembler autant que le froid du dehors. Elle prit une douche brûlante, lutta pour ne pas tourner à nouveau de l’oeil, rassembla ses dernières forces pour s’habiller et ouvrir la porte. A nouveau cette sensation de soulagement en voyant le visage de David. Puis un léger pincement au coeur. Cette nuit… Message reçu. C’était seulement un dépannage. C’était normal. C’était compréhensif. Bien sur… Forcement. Qu’est ce qu’elle s’était imaginée ?! Un pâle sourire refléta ses pensées alors qu’elle s’accrochait à l’avocat pour rejoindre ce qui avait été sa chambre. Et qui visiblement l’était encore…

Mac eut bien du mal à déglutir en entendant les mots de David. En sentant les larmes lui monter aux yeux, elle préféra s’allonger, ne tenant plus. Mais elle précisa qu’il était son ange gardien. C’était une évidence. Sans lui ce soir, elle serait probablement morte de froid. Dehors la tempête était bien installée sur la ville, bloquant la circulation, obligeant la population à rester chez elle. Après deux heures de sommeil tranquille, Mac se mis à s’agiter. La tête à gauche, la tête à droite, ce fut une quinte de toux qui la tira de son sommeil. Elle se redressa dans les draps, crachant ses poumons. La fièvre n’avait pas baissé. La jeune femme se sentait toujours faible. Elle avait le front humide et maintenant une sueur froide collait son t shirt à sa peau. « -qu’est ce que… qu’est que vous foutiez par terre? » demanda t elle en refermant les yeux, le souffle court. « -est ce que… est ce que je peux vous demandez de l’eau ? » elle inspira et ajouta, la respiration sifflante : « -s’il vous plaît... » il lui fallait voir un médecin. Il lui fallait un traitement. Le souci c’était que… comme toujours pas d’argent, pas d’assurance maladie… « -et heu... » souffla Mac avant que David ne quitte la pièce : « -est ce que vous avez quelque chose pour faire baisser la fièvre ? » il devait bien avoir quelques comprimés pour l’aider. Visiblement son contact n’était pas là.
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Dim 12 Juin - 13:34
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Un froncement de sourcil en l’entendant s’excuser « Vous n’avez pas à être désolée, vous n’y êtes pour rien ». Après tout, c’était lui qui décidait de se préoccuper d’elle, de se faire du souci pour la jeune femme. Cette dernière n’avait rien demandé, pas même son aide quelques semaines auparavant. Un sourire, puis il tenta de maintenir cette pointe de légèreté dans leur conversation en tentant de faire de l’humour, en vain, même si la jeune femme lui soutenait le contraire « C’est la fièvre qui parle » et se mit à sourire à nouveau en l’observant. Il était heureux de la savoir de retour ici, dans l’appartement, avec lui. Néanmoins, David aurait préféré que les circonstances soient différentes… Mais comme le souligna Mac, il n’y avait pas vraiment le choix.

L’avocat ne la quitta pas un instant, restant cloîtré derrière la porte de la salle de bain en attendant qu’elle en sorte. Lorsque ce fut chose faite, il l’accompagna jusqu’à la chambre où rien n’avait bougé. Tout était à la même place qu’elle l’avait laissé en partant brutalement un mois auparavant. Il l’aida à prendre place dans le lit, resta auprès d’elle jusqu’à ce que Morphée ne l’accueille au creux de ses bras, puis s’éclipsa brièvement pour récupérer ses dossiers et son ordinateur portable, travaillant ainsi à ses côtés, installé à même le parquet vieillit de son appartement. De temps à autre, il osa un regard pour Mac, puis il la sentit s’agiter, remuer dans les draps. Il délaissa donc son travail, posant le tout à même le sol et prit place sur le rebord du lit « Mac… Mac… Ce n’est qu’un mauvais rêve ». L’intéressée finit par se réveiller dans un sursaut « Je… », mais n’eut le temps de répondre, s’éloignant pour lui ramener un grand verre d’eau, mais fut interrompu en chemin par une autre demande. Un acquiescement, et revint avec du paracétamol et un grand verre d’eau « Avalez ça », et ajouta « Ne bougez pas, je reviens ». Il retourna en toute hâte dans la cuisine, glissa les soupes du traiteur chinois dans le micro-onde, et revint dans la chambre avec le dîner fumant. Il prit place sur le rebord du lit, à nouveau, et glissa la cuillère dans la soupe, et la porta jusqu’à ses lèvres « Tenez, mangez un peu ».

David lui donna quelques cuillères, et posa ensuite le tout sur la table basse. De nouveau, il quitta la pièce pour lui ramener un t-shirt de rechange et le lui tendit « Changez-vous. Vous risquez d’attraper mal si vous gardez celui-ci ». Il se retourna le temps qu’elle procède à l’échange, et lorsque ce fut chose faite, il s’approcha du lit et déposa un linge froid sur son front « C’est pour la fièvre. Ça va vous aider ». Puis il jeta un regard à ses dossiers, un autre à l’attention de Mac. Il retira ses chaussures avec l’autre pied, et se saisit de son PC avant de prendre place aux côtés de Mac dans le lit « On va regarder un film. Ça vous évitera de penser à votre mal être » et chercha dans sa bibliothèque, et lança le film, posant l’ordinateur sur ses genoux « Vous voyez bien ? ». Il lui sourit avec douceur et rétorqua « Reposez-vous. Vous êtes à la maison maintenant » et reporta son attention sur l’écran d’ordinateur.


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Dim 12 Juin - 17:21
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Elle avait besoin d’un peu d’aide. Son corps ne parvenait pas à lutter seul. Alors quelques comprimés pour faire baisser la fièvre étaient les bien venus. Il y avait bien des choses qu’elle détestait dans la vie mais être malade était dans son top ten. Cela lui arrivait rarement. Très rarement mais lorsque ça lui tombait dessus, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Pas un petit nez qui coule, non ! Bon, là les conditions dans lesquelles elle avait passé les dernières semaines n’avaient en rien aidé. « -merci… » avait soufflé Mac en ouvrant les yeux comme si elle venait seulement de se réveiller. Elle prit le verre d’une main tremblante, et avala les comprimés difficilement. Ça aussi top ten ! Prendre des cachets ! « -où voulez vous que j’aille ? » demanda Mac avec un petit rire sans force.

L’odeur de la soupe la fit saliver. Mais elle ne pu s’empêcher une sourire en coin et un début de remarque lorsque David s’installa à côté d’elle pour lui donner à manger. « -je devrais pouvoir... » mais en voyant l’effort que cela lui demanda de poser son verre sur la table de nuit, elle la ferma et avala ce qu’il lui tendait. Dans le font, c’était bien qu’il lui donne, sinon elle se serait saisit du bol et aurait tout avalé en l’espace de trois secondes ! Donnant à nouveau une mauvaise image d’elle. Une pauvre image honteuse. Elle regarda la soupe prendre place sur la table de nuit à contre coeur, et malgré le fait qu’elle n’était pas au mieux de sa forme, elle s’autorisa à se foutre de la gueule de David. « -je crois que… je crois c’est déjà fait. » oui, elle était malade à crever. Un sourire et elle se changea rapidement avant de se reposer dans l’oreiller. « -une vraie maman poule... » souffla t elle lorsqu’il lui posa un linge humide sur le front. Elle plaisantait, bien que dans le font elle redoutait encore les jours qui viendrait. Elle était partie comme une voleuse. Leur dernière conversation n’avait pas été des plus magique. Son comportement non plus. David avait tout les droits de lui dire de partir au plus vite.

Elle lui jeta un regard en se demandant ce qu’il faisait, puis elle sourit : « -quel mal être ? » marmonna t elle avant de bouger quelque peu. « -non. » et elle se décala pour être plus proche de lui. « -ça glisse ce truc... » ajouta t elle au sujet du linge humide sur le front. Puis son regard croisa celui de David et son coeur se gonfla de tendresse. Alors elle s’autorisa à poser sa joue contre son bras, regardant l’écran, mais cela pour peut de temps. Elle sombra à nouveau dans le sommeil et cela jusqu’au petit matin.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était seule. Un léger froncement de sourcils. Puis elle se leva avec lenteur, toussant et s’enroulant dans la couette qu’elle embarqua avec elle. Mac tendit l’oreille. Pas un bruit, sauf celui du vent. Elle avança jusqu’à la cuisine et sourit en observant David à sa place habituelle, le nez dans le journal. « -bonjour... » souffla la jeune femme dont la fièvre semblait moins forte. "-avant que vous ne disiez quoi que se soit, je vous dois des excuses. Des plats et véritables excuses. Pour être partie comme ça, pour hier soir, pour ma présence aujourd'hui mais surtout pour mon comportement de connasse lorsque vous m'avez présenter le restaurant."
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