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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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N’étant que rarement malade, David ne disposait pas réellement d’une pharmacie à domicile, mais il avait tout de même en sa possession quelques comprimés pour baisser la fièvre de Mac qui était à bout de force. Un petit sourire qui trahissait sa maladresse « C’est vrai… Désolé » et s’éclipsa jusque dans la cuisine pour faire réchauffer le dîner qu’il avait commandé chez son traiteur chinois quelques heures auparavant. En arrivant dans la chambre, David prit place sur le rebord du lit, bien décidé à l’aider pour boire sa soupe. Sa main tremblante ne lui avait pas échappé, et il ne souhaitait pas voir s’étaler l’ensemble du dîner sur les couvertures, « Laissez-moi prendre soin de vous » et lui donna une première cuillerée et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne dépose le bol de soupe sur la table de nuit. Il lui tendit ensuite un haut propre et sec pour le troquer contre celui qu’elle avait trempé de sueur durant son début de nuit agité, et de nouveau ce sourire maladroit « Vous avez raison. Toutefois, ça pourrait s’empirer » et se retourna pour lui laisser un semblant d’intimité, avant de refaire face à Mac. Il déposa ensuite une serviette humide et froide sur le front de la jeune femme, et pencha légèrement la tête comme à chaque fois qu’elle se moquait de lui « Papa poule, de préférence ». Il l’avait souvent fait pour sa femme ou encore leur fille lorsqu’elles étaient malades, ainsi qu’avec Donna lorsque cette dernière décidait de venir au bureau malgré son état de santé. Il lui emmenait donc une soupe chaude, et déposait sa veste sur ses épaules s’il la voyait frissonner de son antre.

David retira ensuite ses chaussures, se saisit de son ordinateur et s’installa sur le lit aux côtés de Mac, bien décidé à lui changer les idées avec un film. Il tourna la tête vers elle « Vous êtes malade » comme si ça coulait de source, puis se mit à sourire avec amusement et reporta son attention sur ce qu’il faisait sur l’ordinateur « Rapprochez-vous » et reporta son regard sur la jeune femme, amusé en la voyant se battre avec le linge humide « En effet. Vous pouvez le poser sur la table de nuit s’il vous dérange » et l’observa un instant, son regard dans le sien, réellement content de la voir ici, entre ces murs. Il lui sourit avec douceur, puis se décida à regarder le film, la tête de Mac sur son épaule. À l’issue du film, il posa son regard sur elle, et sourit avec tendresse en la voyant si bien endormie. Il se pencha à peine pour poser l’ordinateur au sol, et remonta les couvertures sur Mac, avant de fermer les yeux, tombant rapidement dans les bras de Morphée à son tour.

Quand il ouvrit les yeux au petit matin, il remarqua ne pas avoir bougé de la nuit, et que Mac avait finalement passer le reste de la nuit plus paisiblement. Il se leva, pris une douche et s’installa à table, avec son café et son journal. Pris dans sa lecture, il releva rapidement les yeux vers la jeune femme quand elle le salua et lui adressa un sourire « Bonjour Mac. Vous avez bien dormi ? » et ajouta « Vous ne m’en voudrez pas, j’ai passé la nuit à vos côtés. Je ne voulais pas prendre le risque de vous réveiller en bougeant trop brusquement ». Il porta sa tasse de café à ses lèvres, et continua de lire son article avant de relever aussitôt les yeux sur la jeune femme. Il écouta ses excuses, puis, lorsqu’elle eut fini, prit la parole à nouveau « C’est oublié » et se leva pour aller servir une tasse de café à la jeune femme, et vint la lui déposer sur la table « Vous comptez rester ici de nouveau ? » et reprit place sur sa chaise « Parce que j’aimerais que vous restiez. Je me suis réellement inquiété pour vous, et davantage hier soir en vous voyant ainsi. Si vous ne voulez pas de ce restaurant, soit. Mais je veux juste vous savoir en sécurité » et plia son journal en deux, le laissant sur le rebord de la table « J’avais communiqué mes coordonnées à chacun des hôpitaux de la ville et à la police aussi… Juste au cas où ». Il reprit une gorgée de café et ajouta « Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? »


Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -c’était de l’humour... » souffla Mac un semblant de sourire. A croire qu’un petit mois sans se voir et David avait déjà oublié ce que c’était. Ou bien alors il était trop inquiet pour elle. Ce qui pouvait être logique vu l’état de santé actuel de la jeune femme. « -ok… ok... » elle abdiqua et le laissa lui donner à manger comme si elle était soudainement une bonne femme de plus de 80ans. La soupe était chaude et cela lui fit du bien. Elle la trouva également délicieuse, pour la simple et bonne raison que cela faisait un bon moment qu’elle n’avait pas mangé chaud et un vrai repas. Son nouveau tshirt entre les mains, elle marmonna : « -pitié que non ! » elle se sentait déjà pitoyable, impossible d’atteindre un degré de plus ! Une fois habillée, elle le regarda prendre place à côté d’elle, son linge humide sur le front. Maintenant elle avait la sensation d’être une fillette de six ans.

Un film… oublier son mal être… pourquoi pas. « -ah bon ? » ironisa la jolie brune aux traits tirées. Peut importait le film, elle savait d’avance qu’elle ne verrait pas la fin. Elle était bien trop fatiguée. Sans compter l’agréable sensation de sécurité que lui procurait cette chambre, ces draps propres et la présence de David. « -non, je vais tenté de le garder un peu... » souffla Mac en relevant le front. Mais elle le vira au bout de cinq minutes, tout simplement pour être mieux installée. Elle sombra rapidement dans le sommeil et cela jusqu’au petit matin.

En ouvrant les yeux, elle se sentait déjà mieux. La fièvre semblait avoir baissé. Cela ne voulait pas dire qu’elle était guérit pour autant. La toux elle, était toujours bien présente. Mac rejoignit la cuisine, souriant en trouvant David devant son journal, sa tasse de café fumante à ses côtés. Cette image lui avait manqué. Elle s’en rendait compte maintenant, alors qu’en vivant ici, elle n’y prêtait pas attention. « -j’ai dormi. » répondit la jeune femme. Bien, elle n’en savait rien. Mais elle se sentait déjà un peu plus en forme. Ce qui n’était pas négligeable. « -bien sur que je vous en veux. Surtout d’avoir voulu prendre soin de mon sommeil. » un sourire en coin avant de sauter sur l’occasion de lui présenter ses excuses. C’était important qu’elle le fasse. Parce qu’encore une fois, il avait répondu présent pour l’aider, pour prendre soin d’elle et cela sans broncher. Il aurait très bien pu la jeter dehors. Lui dire d’aller se faire voir. Emmitouflée dans la couette, elle baissa les yeux devant sa réponse.

Mac avança d’un pas et laissa le second en suspens en entendant la question. « -heu… et bien je... » elle n’en savait rien. Cela dépendait de lui. Est ce qu’il était prêt à l’accueillir à nouveau chez lui ? Malgré le passé ? Elle l’écouta avec attention, et à nouveau son coeur se gonfla de gratitude. Mais cette fois, elle n’avait rien à redire. Pas d’objection, pas de connerie pour faire barrière. « -sérieusement ? Wahou… je… » elle s’installa en face de lui, plus parce qu’elle sentait ses jambes faiblir que pour vraiment déjeuner. Peut être aussi parce que ce qu’il venait de lui confier était assez ahurissant. Il s’était donc réellement fait un souci monstre pour sa personne. Et elle réalisa qu’elle comptait vraiment pour lui. Sensation étrange puisque jusqu’à présent, elle n’avait jamais vraiment compter pour personne. « -mieux… je dois avoir un peu moins de fièvre et heu... » elle glissa ses mains autour de sa tasse, fixant le liquide noir avant d’ajouter : « -je vais rester. Parce que c’était totalement débile de partir. » autant dire les choses. « -et pour ce qui est du restaurant… on en reparlera. » parce qu’elle avait médité l’idée, même si à ce moment là elle ne nourrissait que des regrets. Mais elle avait tout de même bien réfléchit à tout ça et oui, ils en reparleraient. « -vous ça va ? » demanda t elle en ayant toujours pas prit une seule gorgée de son café.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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« Il faut croire que je n’en ai plus l’habitude » répondit-il sans se départir d’un léger sourire. Après tout, cela faisait un mois qu’elle avait brusquement disparu de son quotidien et que, de son côté, il avait repris ses mauvais travers en redevenant l’avocat froid et distant qu’il était depuis six ans. Au grand damne de Donna. Il le savait que l’absence de sourire sur son visage peinait son assistante. Toutefois, ce dernier mois, David n’avait pas eu le cœur à sourire ou à faire de l’humour. Il n’avait fait que s’inquiéter pour la jeune femme et se concentrer sur son travail pour tenter d’oublier ce ressentiment. Néanmoins, maintenant qu’elle était de nouveau là, l’avocat espérait que sa colocataire reste un peu. Enfin, la question ne se posait pas pour le moment. Elle devait tout d’abord reprendre ses forces avant d’envisager quoi que ce soit pour l’avenir. Il lui donna donc un peu de soupe, avant de lui confier un nouveau vêtement à lui. À force, il allait finir par devoir se vêtir dans le dressing de Mac plutôt que le sien. Un petit rire discret et rétorqua « Alors vous mangez la soupe et vous gardez des vêtements secs » lui rétorqua-t-il avec bienveillance.

De nouveau, David pencha légèrement la tête quand elle se moqua de lui, puis la laissa prendre place à ses côtés, sa tête contre son épaule, devant un film dont Mac ne vit que les premières minutes avant de tomber dans les bras de Morphée. Quant à lui, il resta spectateur jusqu’à la fin, puis déposa le PC au pied du lit et se glissa dans les draps de la jeune femme jusqu’au petit matin. La tempête de neige avait laissé une épaisse couche de poudreuse sur Big Apple, l’empêchant de pratiquer son heure de footing quotidienne. Il prit donc rapidement une douche, enfila un jean et un pull à col roulé, ainsi qu’une veste de blazer, puis prit place à table avec son café et son journal, et cela, jusqu’au réveil de Mac. Un sourire à la réponse de cette dernière « C’est le principal » et reposa son regard brièvement sur le journal, avant qu’il ne décide d’apporter une précision sur cette nuit. En effet, l’avocat avait dormi aux côtés de Mac pour veiller sur elle durant la nuit, et surtout, pour ne pas la réveiller en bougeant un peu trop brusquement. Un sourire doux se glissa sur les lèvres de l’avocat. Il ne trouva rien à répondre à cela, touché par les paroles de cette dernière qui poursuivit ses excuses. En ce qui concernait David, le passé appartenait au passé. Il avait bien des défauts, mais pas celui d’être rancunier. La preuve en était, il lui demanda de rester. De redevenir sa colocataire « Vous prenez le temps qu’il vous faut pour y réfléchir. Toutefois, sachez que vous êtes ici chez vous" et prit une gorgée de café, avant d’évoquer l’inquiétude qui l’avait accablé ces dernières semaines. Cela semblait surprendre l’intéressée « Vous pensiez que je vous avais oublié ? ». Après tout, ça aurait été presque normal pour beaucoup après leur dispute un mois plus tôt.

Un acquiescement d’un signe de tête avant que l’avocat ne joigne la parole au geste « Bien. Souhaitez-vous, malgré tout, consulter mon ami ? ». Après tout, il n’avait qu’un coup de fil à passer pour le faire se déplacer. La tempête de neige s’était estompée, et même si la route était peu praticable, il était tout de même possible de venir jusqu’à son appartement. Il fut surpris de la décision de Mac aussi soudaine, et se mit à sourire en prenant conscience qu’ils redevenaient colocataires « En effet. C’est stupide ». Il n’allait pas dire le contraire. « Le restaurant ne va pas s’envoler. Vous devez tout d’abord vous rétablir », et puis les travaux avaient pris du retard, de toute manière. Il baissa son regard sur sa tasse de café pendant quelques secondes et releva ses yeux sur elle « Je croule sous le travail, sans grand étonnement, mais je vais bien. Mieux maintenant que je vous sais en sécurité » et désigna la tasse de café d’un signe de tête « Vous n’avez pas faim ? ».



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Lun 13 Juin - 22:09
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Un sourire… le voir ainsi s'étirer sur les lèvres de David la fit sourire également. Il lui avait manqué… lui et son sourire. Elle aima également son silence et sa façon de baisser les yeux lorsqu'elle le remercia à sa manière. Roh merde, qu'est ce qu'elle était heureuse d'être ici ! De l'avoir en face de lui. Même si elle était en train de lui présenter ses excuses. Elle fut surprise de sa demande, n'ayant pas imaginer un seul instant qu'il puisse lui demander d’emménager à nouveau. Mais sa décision fut rapidement prise. Elle voulait rester. Et pas seulement parce qu'elle était dans la merde. Loin de là même ! Non elle voulait rester parce qu'en revenant dans cet appartement, elle s'était rendue compte qu'elle ne s'était pas sentit si bien depuis des années. La sécurité, le confort mais surtout la compagnie. Ne plus se sentir seule, perdue, inutile et à l'abandon. « -non je pensais que vous vouliez m'oublier. » ce qui était totalement différent pour elle. « -j'ai réagis comme une conne face à votre projet et je… je pouvais enfin je peux toujours, parfaitement comprendre si vous n'aviez plus envie de me voir. » c'était elle qui lui était redevable. Elle qui avait saboté leur relation et leur colocation. Alors l’entendre lui dire qu’elle était toujours la bienvenue dans cet appartement, qu’elle était même ici chez elle…

Mac hocha la tête. « -oui… enfin s’il peut venir et si ça ne le gêne pas enfin je... » elle colla quelques secondes sa langue à ses dents du fond. « -je n’ai pas un sous en poche pour le payer, ni pour payer les soins. Encore moins de couverture santé alors... » David allait payer, elle le savait. « -vous ajouterez ça à mon ardoise... » souffla Mac honteuse et souffrant à nouveau de ce sentiment misérable d’être une moins que rien. Un parasite même. La fièvre semblait faiblir, mais la toux… Elle décida de rester, mais d’éviter la question du restaurant pour le moment. Puis elle s’intéressa à lui. Un pâle sourire plein de tendresse pour cet homme. « -je suis désolée... » souffla t elle à nouveau, même si cela ne changeait strictement rien. Elle avisa son café et sourit avant de répondre « -j’ai toujours faim... » c’était juste que là ils parlaient et qu’elle faisait un effort pour éviter de sauter sur le pain qui lui faisait de l’oeil, tout comme le beurre et la confiture.

Elle mangea une, puis deux puis trois tartine, dévorant était un mort plus juste d’ailleurs. Puis elle se leva et dit : « -si ça ne vous gêne pas, je vais prendre une douche et me recoucher. » elle ne se sentait pas encore en grande forme. Loin de là même. Elle quitta la cuisine, emportant avec elle telle une cap, la couette de son lit. Puis elle passa une éternité sous l’eau chaudes, savourant ce contact qui lui avait tant manqué. Elle se savonna avec le plus grand soin, deux fois. Puis elle enfila des vêtements propres une fois sa chambre regagnée. Elle dormit à nouveau une petite heure, avant que l’ami de David n’arrive.
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Mar 14 Juin - 19:16
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Cela faisait un mois que David n’avait pas esquissé le moindre sourire, sauf celui de convenance, et voilà que Mac revenait et qu’il se remettait à sourire de nouveau. Il ne savait pas vraiment comme elle parvenait à faire cela, mais ça lui faisait le plus grand bien après avoir passé des semaines à s’inquiéter pour la jeune femme. Maintenant, elle était de retour à leur appartement, elle reprenait ses quartiers, en d’autres termes, pour le plus grand plaisir de David qui retrouvait son amie, et une compagnie le soir en rentrant du bureau. Il hocha lentement de la tête aux paroles de Mac. Non pour lui donner raison, mais pour lui signifier qu’il prenait en compte ce qu’elle lui disait, mais ne tarda pas à la contredire « Vous n’allez peut-être pas me croire, mais je n’avais pas envie de vous oublier. Puis, on peut dire que vous êtes difficilement oubliable ». Après tout, ils se connaissaient depuis des années, et ça avait été les montagnes russes entre eux à la suite de leurs retrouvailles. Pourtant, il s’était attaché à la jeune femme, et il avait toujours cœur à l’aider à reprendre sa vie en main… Si elle le lui permettait cette fois-ci. Un sourire alors qu’il croisa élégamment les jambes sans la quitter du regard « J’espère que vous avez appris de vos erreurs passées. Néanmoins, ça ne remet pas en question mon souhait de vous avoir à nouveau comme colocataire ». Maintenant, c’était à Mac de prendre sa décision, et à en assumer les conséquences aussi.

David porta sa tasse de café à ses lèvres et acquiesça de la tête le temps d’avaler sa gorgée. Il se mit à sourire avec douceur en la voyant se préoccuper de son ardoise grandissante. Enfin, c’était ce qu’elle pensait. Quant à l’avocat, il faisait cela de bon cœur, pas dans l’espoir de retrouver son argent dans quelques mois ou quelques années « Je me doute que vous n’avez pas expérimenté la famine, le froid et la maladie dans le cadre d’une expérience sur la résistance de l’être humain face à des situations extrêmes. Alors, je vous en prie, cessez de vous inquiéter des questions d’argent ». Il ne voulait pas l’entendre parler d’argent ou de se sentir mal à l’aise ou encore redevable à chaque fois qu’elle se retrouvait dans l’incapacité de payer quoi que ce soit. Il connaissait sa situation personnelle et professionnelle, alors c’était en connaissance de cause qu’il faisait tout cela pour elle. Lorsque ce fut à son tour de répondre à la question de comment il allait, il se montra sincère, comme à son habitude, et se mit à sourire en la voyant s’excuser. Il se pencha pour poser sa main sur son poignet brièvement « Ce n’est pas pour vous faire culpabiliser que je vous dis ça », mais uniquement dans un élan de franchise, comme à son habitude.

Un petit rire « Alors mangez ! » en présentant la table de la main. Elle avait le choix et allait pouvoir manger à sa faim. Il se resservit un café tout en l’observant dévorer de bon matin. Depuis combien de temps n’avait-elle pas mangé ? Il revint à table et acquiesça « Vous êtes ici chez vous. Vous n’avez pas le moindre compte à me rendre » et rouvrit son journal tout en portant sa tasse à ses lèvres. Il l’observa s’éloigner avant de reporter son attention sur le New York Times, puis lorsqu’il eut terminé sa lecture, il appela son ami qui arriva une demi-heure après. George était moins grand que lui, mais plus âgé d’une bonne dizaine d’années, si ce n’était plus. Emmitouflé dans sa doudoune, il entra dans l’appartement à pas de loup « Bonjour Maître, comment allez-vous ? » « Moi, bien. Mon amie, un peu moins » « Je ne savais pas que vous aviez fini par rencontrer quelqu’un » « Oh non, non ! Elle n’est pas ce genre d’amie là. Je peux vous offrir un café ? » « Avec plaisir, avec un nuage de lait et un sucre, je vous prie ». Ils se mirent à parler de Mac, ou plutôt de son état de santé. Évidemment, David n’avait pas pu faire l’impasse sur son séjour à l’extérieur ce dernier mois, mais comme toujours, George savait faire preuve d’une discrétion à tout égard. Les deux hommes se levèrent en même temps à l’arrivée de Mac dans la pièce, et l’avocat lui sourit avec douceur pour la rassurer « Mac, je vous présente George » et tira la chaise pour l’inviter à les rejoindre, avant de lui servir une boisson chaude « Comment vous vous sentez ? ».



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Les paroles de David allèrent droit au coeur de l’ex serveuse. A la limite de lui faire monter les larmes aux yeux. Alors pour contenir tout cela, elle colla sa langue entre ses dents du fond, avant de laisser passer un léger petit rire nerveux. Elle avait vraiment prit une mauvaise décision en quittant l’appartement, en partant sans rien dire, en restant loin de lui durant tout le mois qui venait de s’écouler. A croire qu’elle avait vraiment besoin de toucher le fond pour se rendre compte de la chance qu’elle avait eu de croiser à nouveau sa route. Pour bien comprendre qu’il était son ange gardien terrestre et que s’il lui tendait la main, c’était vraiment pour l’aider à s’en sortir. Un petit sourire triste et honteux. Oui, cette fois elle avait compris la leçon. Et cela lui permettait d’ouvrir les yeux. Elle allait accepter son aide. Vraiment l’accepter. « -je vais tout mettre en œuvre pour que vous ne regrettiez pas. » c’était une sorte de promesse et elle allait faire en sorte de la tenir. Au mieux.

Cependant, elle se demanda à nouveau pourquoi est ce qu’il tenait tant à l’aider, pourquoi est ce qu’il tenait tant à elle. Sa présence dans la vie de David était semblable à un ouragan. Lui qui aimait sa vie rangée, ses habitudes. Mais Mac hocha la tête. De toute manière, elle était incapable de lui rembourser quoi que se soit pour le moment. Ses poches étaient vides. Elle n’avait même plus sa voiture puisqu’elle était à la fourrière. Elle n’avait plus rien. C’était assez inconfortable d’accepter cette aide sans avoir rien à offrir en retour. Que pouvait elle apporter mise à part faire la cuisine ?! Elle ne savait rien faire d’autre. Elle baissa les yeux sur leurs mains, avant de regarder l’avocat. « -je ne… je ne pensais pas… je n’imaginais pas que vous ayez pu vous faire du souci pour moi. Vous aviez toutes les raisons de m’en vouloir. Me voir disparaître aurait du être un soulagement et non pas une source d’angoisse. » alors oui, forcement de la culpabilité s’ajoutait à son sentiment de honte.

Elle dévora quelques tartines, avala le café en le savourant avant de prendre du temps pour elle. Le confort de la salle de bain, la chaleur de l’eau de la douche, l’odeur de propre des serviettes… Cela lui donnait une impression de trop beau pour être vrai. Et pourtant, les mots étaient sortis de la bouche de David. Il voulait qu’elle reste. Il était heureux de l’avoir à nouveau chez lui. Encore épuisée, elle se reposa un moment, avant d’entendre la porte d’entrer. Elle s’extirpa du lit après vingt bonnes minutes, et lorsqu’elle se présenta devant les deux hommes, Mac était un peu plus présentable. Elle avait enfilé un jogging à elle, et un tshirt qui n’était pas trop grand ou qui était neuf. Un léger sourire de surprise en les voyant se lever comme si elle était la reine d’Angleterre. Elle salua le dénommé George avant de prendre place aux côtés de David. « -ça va… enfin… je crois... » un petit rire nerveux. « -j’espère... » elle n’en savait rien en réalité. Elle toussait énormément, toujours un peu de fièvre. Sans doute une tension assez basse. George se montra très poli et lui demanda s’il pouvait lui expliquer un peu ses conditions de vie durant le mois qui venait de s’écouler, pas par curiosité mais pour en savoir un peu plus, déterminer un traitement ou un besoin d’analyse.

Mac hocha la tête tout en baissant les yeux et après avoir fait son petit truc habituel avec sa langue, elle commença. « -j’ai vécu dans ma voiture les deux premières semaines. Ensuite elle a été embarquée par la fourrière. Du coup… je… j’ai dormi où je pouvais. Hall d’immeuble… dehors... » pas une seule fois elle n’avait chercher à rencontrer un homme pour passer la nuit avec lui, juste pour le confort. Peut être à cause de la discussion qu’elle avait eut avec David à ce sujet… Très vite elle n’avait plus eu d’unité sur son téléphone. Impossible de joindre qui que se soit. Elle n’avait pas osé non plus contacter ses anciens collègues. Elle parla des la pluie qui n’avait cessé de tomber. C’est ainsi qu’elle était tombée malade, en passant son temps à être humide, dans le froid. Le froid de la semaine qui venait de s’écouler n’avait pas aider. Son état s’était aggravé. « -lorsque j’ai entendu parlé de la tempête, je me suis dis que c’était la fin... » elle n’osa pas regarder David en disant cela. « -que peut être, c’était mieux que tout s’arrête. » pensées suicidaires, le médecin allait lui faire prendre des cachets en veux tu en voilà ! « -mais je… » elle se passa une main sur la nuque et souffla : « -mais j’ai pensé à David et… enfin ça n’était pas la première fois que je pensais à lui, mais… enfin j’ai pensé à lui et… je me suis dis que je voulais encore me battre. Que c’était pas la fin. Que si je l’avais rencontré c’était pour une bonne raison et je… c’est pour ça qu’hier soir j’ai débarqué ici. » grosso modo c’était ça. Sans le savoir, il lui avait sauvé la vie avant même de prendre soin d’elle lorsqu’elle était arrivée morte de froid.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Un sourire à l’attention de Mac qui était prête à avancer et à ne plus réitérer les mêmes erreurs. David avait l’impression que ce mois passé dans la rue, loin de lui, avait permis à cette dernière de se rendre compte de la vie qui pourrait l’attendre si jamais elle ne saisissait pas la main qu’il ne cessait de lui tendre. Toutefois, l’avocat voulu préciser un point « Vous ne devez pas faire cela pour moi, mais uniquement pour vous. Pour que vous soyez fière de la femme que vous êtes et que vous ne regrettez rien ». Parce qu’il n’avait pas regretté la première fois qu’il l’avait accepté sous son toit, et cela, malgré la brutale issue que leur colocation avait connue. C’était en connaissance de cause qu’il lui tendait à nouveau la main, et une petite voix lui disait que cette fois-ci, elle ne ferait pas à nouveau les mêmes erreurs. Il était confiant. Peut-être naïf d’un point de vue extérieur, mais il voulait sincèrement croire en la réussite de Mac, et sa volonté de changer de vie. Parce que le beau brun ne souhaitait plus se faire de souci pour cette dernière. Il voulait la savoir en sécurité, manger et boire à sa faim, pouvoir dormir sous un toit. Ce point fit culpabiliser Mac, mais ce n’était pas le souhait de David en lui confiant l’inquiétude qu’il avait pu éprouver « Vous avez raison. J’avais toutes les raisons de vous en vouloir. Pourtant, j’aime à croire que c’était le sentiment d’être complètement désemparée face à la vie qui vous a fait agir de la sorte avec moi, et non moi-même ». Après tout, elle avait eu l’impression de tout perdre soudainement, et elle n’était sûrement pas prête à accepter le présent de David. Il ne lui avait pas laissé le temps de digérer la nouvelle. Il espérait qu’elle savait que c’était parti d’une bonne intention à la base, et cela, même si l’issue avait été défavorable.

À la suite de leur conversation, David la laissa retourner dans les draps chaud de son lit et continua de déguster son café tout en terminant la lecture des nouvelles du jour en attendant l’arrivée de George. Ce dernier ne se fit pas attendre bien longtemps et ils purent échanger brièvement avant que Mac ne s’extirpe des bras de Morphée. Ils se levèrent ensemble à sa venue, puis reprirent place sur leurs chaises à son arrivée à table. Restant en retrait, David écouta avec attention la conversation entre ses deux amis, même si son regard resta rivé sur Mac tout particulièrement. Elle avait passé la moitié du temps dans sa voiture et l’autre dans la rue. Pas d’homme d’un soir pour lui tenir compagnie. Pourtant, elle lui avait confié le faire de temps à autre pour avoir un lit et un repas chaud. Il resta silencieux, mettant cette absence de précision sur peut-être un souhait personnel de ne pas divulguer sa vie sexuelle à George. Ce qui était légitime. Il la laissa poursuivre, prenant de temps à autre une gorgée de café, puis son geste resta en suspens quand elle évoqua l’envie qu’elle avait éprouvé de vouloir tout arrêter. David reposa lentement sa tasse sur la table et approcha sa main de la sienne pour la saisir, comme il l’avait fait au tribunal. Les deux hommes échangèrent malgré tout un regard au sujet des pensées suicidaires de Mac, mais la suite surpris bien plus l’avocat qui reporta son attention sur l’intéressée. Il s’était attendu à tout, mais pas à cela. Pas une fois l’idée même qu’il puisse l’aider alors qu’elle était au bord du gouffre lui avait traversé l’esprit. Pas après leur dispute dans le restaurant en travaux. Il resserra son emprise sur ses doigts à ses mots, et en sentant le regard de George sur lui, détourna ses yeux clairs sur ce dernier « C’est bien la première fois que j’entends une femme parler de vous ainsi depuis feu votre épouse ». David ne répondit rien et tourna la tête vers Mac « Je ne … » et se mit à sourire, touché et gêné par la révélation de Mac. Agréablement gêné et rétorqua après avoir baissé brièvement les yeux sur la table « Je ne savais pas que vous aviez pensé à moi, vous aussi, durant tout ce temps… Pourquoi ne pas être venue plus tôt ? Ma porte est toujours ouverte pour vous et vous le savez… Enfin, il faut croire que non ». « Vous avez une chambre dans laquelle je peux procéder à votre consultation en toute intimité ? » et David répondit « Oui. Elle a sa chambre » et retira lentement sa main de la sienne « Allez-y, tout ira bien. Je reste là » et lui sourit avec douceur.


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« de toute façon, je n’ai plus le choix. Je crois que… je crois que l’auto-destruction c’est terminé… Je ne peux pas être plus bas que ça... » mise à part si on lui annonçait que sa toux était à cause d’un microbe qui attaquait les poumons et qu’elle allait finir par les cracher par le nez. Alors qu’elle s’imaginait, qu’elle s’était imaginée durant bon nombre de jours, que David avait tiré un trait sur elle et la relation qu’ils pouvaient avoir, voilà qu’il lui apprenait qu’au contraire, il s’était fait du souci. Plus que cela même. « -j’étais… j’étais totalement pommée. J’étais en colère, révolté même. Et je... » elle marqua une légère pause avant d’ajouter : « -je sais parfaitement que votre geste était noble. Je n’étais pas prête à recevoir ce cadeau. » non ça n’était pas du tout le bon moment. « -on en reparlera. » oui, elle tenait à ce qu’ils reparlent du restaurant. Mais pas maintenant. Elle était encore trop faible et fatiguée pour cela.

Sans vraiment savoir pourquoi, Mac se sentit plutôt à l’aise face à George. Sans doute parce qu’il était un ami de David. A la demande du médecin, elle retraça rapidement et plus ou moins vaguement son parcours du mois qui venait de s’écouler. Elle évoqua notamment cette idée d’en finir, de vraiment lâcher l’affaire. Elle tressailli légèrement lorsque David posa sa main sur la sienne. Sans le regarder, elle poursuivit en expliquant qu’en gros, c’était lui qui l’avait sauvé. C’était de penser à lui, à ce qu’il aurait pu lui dire qui l’avait poussé à relever la tête et à venir à nouveau chercher de l’aide. Elle regarda leurs mains lorsque David serra un peu plus, avant de froncer les sourcils et de regarder George. « -oh non. Ça n’a rien avoir. Nous ne partageons pas du tout le même genre de relation. N’allez pas... » le ton était posé, mais elle s’arrêta et regarda l’avocat qui venait d’ouvrir la bouche. « -chaque jour je crois… » il y avait des journées plus flou que d’autres. « -je vous l’ai dis, je me disais que vous ne vouliez certainement plus entendre parler de moi. Et puis... » un léger sourire : « -il devait me rester encore un peu trop de fierté. » elle leva les yeux au ciel, avant de lui sourire avec douceur.

Un hochement de tête : « -d’accord... » et elle se leva pour passer devant le médecin et ainsi le guider jusqu’à sa chambre. Une fois la porte refermée elle dit : « -écoutez j’imagine que David n’en a pas parlé mais je ne peux pas vous payer. Alors… je voudrais seulement quelques choses pour la toux. Rien de plus. » George sourit et lui demanda respirer profondément. Il l’ausculta de la tête aux pieds, posa tout un tas de questions plus ou moins indiscrètes. Il évoqua la drogue, l’alcool, les rapports non protégés. « -je ne me drogue pas. Vous le savez déjà, j’en suis certaine. » avait répondu la jeune femme. Elle n’avait pas profil. « -pour le reste… aucun rapport depuis un mois. » elle omis l’alcool volontairement. Il lui parla d’un traitement pour la toux mais lorsqu’elle revint dans le salon, Mac fronça les sourcils en le voyant rédiger plusieurs papiers. « -c’est quoi tout ça ? » demanda Mac en pointant du doigt les documents. « -vous avez passé un mois dans la rue. D’accord vous avez de la toux, mais je veux m’assurer que vous allez bien sur tout les plans. Donc ici c’est une prise de sang, là des vitamines parce que vous devez certainement être carencée. Là la traitement pour la toux. » elle le regarda avec insistance. Ça n’était pas ce qu’elle avait demandé. Alors elle récupéra les papiers mais visiblement George était un ami fidèle. Ou alors il avait déjà eut affaires à des gens comme Mac. Mais il expliqua à David ce qu’il avait donné. Avant de partir il glissa une carte dans les mains de la jeune femme, discrètement. Elle la glissa dans la poche de son pantalon avant de croiser les bras et de lui faire un signe du menton quand il passa la porte.
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Jeu 16 Juin - 22:10
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Visiblement, Mac avait décidé de cesser l’autodestruction et de reprendre sa vie en main. Des paroles qui étaient satisfaisantes à entendre pour David alors qu’il se mettait à sourire avec douceur « Vous pouvez tomber plus bas… Toutefois, ça n’a pas la moindre utilité ». En effet, lorsqu’il exerçait en tant que substitut du Procureur, David avait eu l’occasion de côtoyer la misère humaine, et de se rendre compte que pour certains, aucun plancher n’existait dans leur descente aux enfers. Ainsi, il arrivait de temps à autre qu’il reçoive un appel de la police, le plus souvent, pour annoncer qu’ils étaient brutalement décédés d’une overdose, ou qu’ils s’étaient faits poignardés, ou alors qu’ils allaient faire l’objet d’une comparution d’ici quelques jours car ils avaient fini par commettre l’irréparable. Donc c’était par expérience que David pour formellement attester que non, elle n’avait pas encore atteint le fond. Néanmoins, il ne souhaitait pas que ça se produise pour autant. Sa prise de conscience en cet instant rassurait grandement l’avocat. Peut-être que leur dispute et ce mois de distance avaient été nécessaire pour cela. Parce que David croyait fermement que ce n’était pas réellement la jeune femme qui s’en était pris à lui quelques semaines auparavant, mais plutôt le résultat de plusieurs adversités qu’elle avait incapable de surmonter. Un sourire, un hochement de tête pour confirmer, et rétorqua « On a tout le temps. Je ne vais nulle part ». Signifiant implicitement qu’il restait présent pour elle.

Lorsque Mac se confia sur ce dernier mois à son ami, et qu’elle en vint à se confier sur ses pensées suicidaires, David s’était saisi presque aussitôt de sa main, la serrant dans la sienne, comme pour lui rappeler qu’il était là pour elle. Puis, au fil de ses explications, il comprit qu’en fait, il avait toujours été là pour elle. Pas physiquement, mais mentalement. Il avait été une espèce de point d’ancrage pour la jeune femme et resserra son emprise sur ses doigts, avant de détourner son regard sur George, puis de nouveau sur Mac qui tenta de contredire l’homme. Elle n’eut le temps de clôturé sa phrase qu’il prit la parole à son tour, et sourit avec douceur, tendresse même « La fierté peut nous faire faire des choses stupides… et nous faire prendre les mauvaises décisions. Je suis soulagé de voir que vous avez décidé de vous battre… Je n’aurais pas supporté de vous perdre » précisa-t-il avec sa franchise habituelle. Il retira sa main et la laissa suivre George jusqu’à sa chambre. Quant à lui, il se saisit de son ordinateur et consulta ses mails, profitant de ce petit moment d’accalmie pour travailler à distance.

En entendant la porte s’ouvrir, il referma son ordinateur portable et se leva de sa chaise alors qu’ils avançaient vers lui. Un regard pour Mac quand le médecin lui expliqua les prescriptions qu’il avait fait à l’attention de la jeune femme, puis il raccompagna son ami jusqu’à la porte de l’appartement, lui serra la main « Je vous remercie pour tout George » « Je vous devais bien ça. Prenez bien soin d’elle, elle en a besoin » « Je sais » et referma la porte sur le médecin, puis se tourna en direction de Mac « Je vous laisse vous vêtir convenablement, nous allons faire quelques examens complémentaires, et puis j’ai quelque chose à vous montrer » en souriant de manière énigmatique. Il reprit place sur sa chaise, rouvrit son ordinateur avant de tourner la tête vers la jeune femme « Pourquoi vous n’avez pas fait de rencontre d’un soir pour dormir à l’abris ? ». Oui, ce point intriguait réellement l’avocat « Vous me dites si jamais je vais trop loin dans ma curiosité ». Après tout, elle était habituée maintenant.

Il la laissa se préparer, puis lui confia une de ses écharpes avec laquelle il entoura son cou « Vous êtes prête pour le grand froid », puis enfila son long manteau sombre et une écharpe, et quittèrent l’appartement. Ils se rendirent au laboratoire pour que Mac effectue sa prise de sang. David se chargea de régler tous les frais de santé de la jeune femme, que ça soit au laboratoire ou à la pharmacie, puis firent un détour là où il souhaitait l’entraîner « Voici votre restaurant. Enfin ancien restaurant » en arrivant devant une porte close. C’était le restaurant où avait travaillé Mac avant de se faire licencier parce qu’elle n’avait pas souhaité passer sous le bureau. Les mains dans les poches, David se tourna en direction de la jeune femme « Après notre dispute au restaurant, j’ai marché jusqu’ici sans vraiment le vouloir. J’ai bousculé votre ancien employeur, avant de faire appel à tous mes contacts pour mener une large investigation sur le restaurant de ce dernier. Il a fermé quelques jours après mon intervention. Il s’avère, notamment, qu’il ne déclarait pas la totalité de ses revenus. Il est donc actuellement sur la paille et travaille dans un fast-food du centre-ville pour parvenir à régler les différentes amendes à l’administration de notre beau pays ». Il regarda ledit restaurant un instant, et rétorqua « Je suis tout de même parvenu à trouver un emploi à vos collègues. Ils ont été présents pour vous et étaient innocents dans cette affaire-là ». Debout devant la porte close, il tourna seulement la tête vers Mac « On rentre chez nous ? Je vous propose une après-midi film dans le canapé ».



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« -je ne veux pas tomber plus bas. » elle avait déjà bien trop honte de sa situation, de son état de détresse, de sa façon de débarquer ici la veille. Point de vue fierté, c’était très compliquer à gérer pour elle. David avait encaissé bien pire qu’elle dans sa vie, et pourtant il ne s’était pas laissé emporter de la sorte. Alors, elle avait vraiment honte d’elle. Et cela n’aidait en rien ce sentiment d’inutilité qu’elle portait sur ses épaules depuis déjà bien trop longtemps. Mac voulait reprendre sa vie en main, se remettre sur le droit chemin. Et elle savait que c’était seulement en acceptant l’aide de l’avocat qu’elle parviendrait à s’en sortir.

Devant le médecin, Mac en vint à se confier sur ses pensées suicidaires. Elle avait vraiment eut l’envie d’en finir. De laisser le froid de la nuit faire son œuvre, de ne plus jamais ouvrir les yeux. Mais sans le savoir, David l’avait déjà tellement aidé. Elle n’avait cessé de penser à lui, à ce qu’il pouvait lui dire, ce qu’il pouvait penser de tout cela. Et c’était grâce à lui qu’elle avait décidé de se battre à nouveau plutôt que d’en finir avec la vie. Avec un ton posé, elle précisa à George qu’entre elle et David, ça n’était en rien comparable avec la relation qu’il avait eut avec sa femme. C’était important pour elle que l’homme ici présent ne se fasse pas de fausse idée à leur sujet. Mais David avait prit la parole et Mac en était restée là. A nouveau elle se trouva au bord des larmes en écoutant l’avocat, et à nouveau elle cacha cela tant bien que mal en collant sa langue entre ses dents, regardant leurs mains plutôt que l’avocat. C’était tellement étrange de savoir qu’elle comptait pour quelqu’un. Elle qui ne comptait plus pour personne depuis plus de six ans maintenant.

Le médecin l’examina de la tête aux pieds et rédigea plus de documents qu’elle ne l’avait pensé. Forcement elle protesta mais elle savait que c’était perdu d’avance. De plus elle n’avait pas la force pour ça. Alors que David remerciait son ami, Mac jeta un coup d’oeil au papier que George lui avait donné. Un flyers des alcooliques anonymes… Elle le plia et le rangea rapidement dans sa poche. Elle n’était pas alcoolique. Sinon elle aurait demandé une bière au petit déjeuner. « -oh vous… vous voulez qu’on sorte maintenant ? » demanda la jeune femme qui n’était toujours pas au mieux de sa forme. Elle n’avait pas non plus envie de subir une prise de sang… Mais elle savait parfaitement que David ne lui laisserait pas le choix. Un léger froncement de sourcils sans pour autant poser la moindre question. Ce fut David qui en posa une alors qu’elle empruntait le couloir pour se rendre à sa chambre. Mac se tourna pour le regarder : « -à cause de notre conversation à ce sujet. » répondit elle tout simplement. « -et parce que je n’avais que vous en tête. Notre disputes, la façon dont je suis partie... » un haussement d’épaules avant de rejoindre sa chambre et de se changer, s’habillant chaudement pour affronter le froid qu’elle redoutait tant.

Un sourire fatigué lorsqu’il passa une écharpe autour de son cou, avant de le suivre. Jusqu’au laboratoire elle fit bonne figure. Se tenant debout tout seul. Elle serra les dents et évita le regard de l’infirmière qui la piqua. Ça n’avait jamais été son délire ce genre de chose. A la pharmacie elle dût s’asseoir un instant, ses jambes ne la portant que difficilement. Elle laissa David gérer tout ce qu’il fallait, avant de le suivre et de s’accrocher à son bras pour la suite, non sans s’excuser. En arrivant devant son ancien lieu de travail, elle ne comprit pas tout de suite, interrogea David du regard et l’écouta avec attention. Le restaurant avait fermé. Elle pensa automatiquement à Diana et Zack. Un soulagement l’envahit lorsqu’elle fut informé de leur statut. « -merci pour eux… » souffla la jeune femme. Elle regarda la restaurant. Il avait ça pour elle ? Jusqu’où était il prêt à aller pour elle ? Pour l’aider ? C’était assez ahurissant. Un sourire et elle hocha la tête : « -on rentre chez nous. » c’était la première fois qu’elle le disait à l’inverse de David qui avait déjà employé cette formule plusieurs fois par le passé. En arrivant à l’appartement, elle tremblait de la tête aux pieds et était à bout de force. Avant de regarder quoi que se soit, elle prit les médicaments. Elle avait la sensation que la fière revenait et détestait se sentir dans un tel état de faiblesse. Mac passa la journée entre repos et dormir. Le soir, tout en mangeant un peu, elle dit à David qu’il pouvait aller travailler le lendemain. Elle ne voulait pas le mettre en retard sur son travail et sa compagnie n’était pas des plus agréables. Elle ne faisait que tousser et dormir… Il avait sûrement mieux à faire que de jouer les nounou. « -comment va Donna ? » ajouta Mac qui appréciait vraiment l’assistante de l’avocat.
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