L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara)
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Clionestra
Lun 6 Juin - 23:01
Le contexte du RP
Mise en situation
L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir.
Franchement, c'est une honte que le meilleur personnage de Twilight n'est pas le droit à une jolie histoire d'amour venu du tréfond de la perfection et de l'adorabilité. C'est vraiment une honte , et avec @Senara on sait dit ... Sérieusement on se connait pas mais on s'outre ! On mérite bien de faire une manifestation pour ce super personnage.... mais pourquoi pas faire encore mieux ? "On va leur faire nous même !" et voilà.
Charlie Swan, chef de la police de Forks. Seul depuis que sa fille s'est marié, et cassé. Il ne sait rien du monde surnaturel, et de toute façon il n'y croit pas. Il va faire la rencontre de Chenoa, une quileute qui est revenu dans la réserve et qu'il trouve étrangement fascinante. Et si leur rencontre était le premier tome de leur histoire ?
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie observait l’heure. Il était encore au bureau. Il avait besoin de souffler. L’intérieur du bâtiment était flou, enfermé, sous tension… la chaleur du début de l’été… Un des rares jours de chaleur dans cette ville. Charlie se mit à regarder l’heure.
Dix-sept heures.
Une heure comme une autre dans une ville qui avait eu son lot de souci récemment. Toute la brigade de Forks avait le droit de souffler. Lui, compris. Après les attaques d’animaux, les étrangers pas vraiment amicaux et le mariage de sa fille … il avait besoin de vacances. Il avait besoin de souffler. Il en avait marre de regarder derrière son dos pour essayer de comprendre ce qui se passait dans sa petite ville sans histoire.
Au départ, il mettait cela sur le dos de la malchance. Billy Black, bien qu’étant son meilleur ami depuis de longues années, disait que c’était la venue des Cullen. Charlie ne pouvait pas le croire. S’il devait donner une origine à tous les problèmes, il dirait que cela à commencer à l’arrivé de sa fille dans la ville.
Heureusement, il savait que c’était simplement une coïncidence. Sa fille n’avait rien à voir avec l’alignement des désastres qui était arrivé à la ville. Elle n’avait rien à voir avec la mort de Clearwater. Il eu un pincement au cœur. Son ami était mort. Il regarda à nouveau l’heure sur son écran d’ordinateur.
Dix-sept heures trente.
Le temps passait tellement lentement qu’il tergiverser encore. Il n’avait pas envie de penser à son ami. Il n’avait plus envie de penser à lui. Il ne voulait jamais plus penser à lui. C’était le comble tout de même. Il avait un de ses deux meilleurs amis six pieds sous terre et il ne voulait plus penser à lui. Il prit sa tête et la tapa contre le bureau.
- Chef Swan, vous allez bien ?
Il baragouina quelque chose d’incompréhensible à la jeune secrétaire du comté. Elle était gentille et essayait de l’aider depuis la mort de son ami. Elle était le genre altruiste, et faisait aussi le rôle de psychologue pour la plupart des agents de police de la ville. Dont lui. Il releva la tête alors qu’elle lui tendit une feuille envoyée de la grande ville la plus proche.
- La ville de Seattle a envoyé une demande d’aide.
Charlie prit le dossier et le posa dans son panier dans un nouveau grognement. La secrétaire mit ses mains contre ses hanches.
- Pourquoi est-ce que la police de Seattle vous demande de l’aide à vous ? Vous êtes un genre de super enquêteur ? - Non. J’ai juste de bonnes intuitions. Je suis un bon flic.
La secrétaire partit en se posant plein de questions sur le pourquoi du comment. Le shérif Swan ne se vantait pas de l’aide qu’il apportait à Seattle… Même plus, il n’en parlait jamais. Ainsi, les rares à être au courant était la secrétaire et son second. Il prit le dossier. Des femmes égorgées puis retrouver dans des piscines. Trois pour le moment. Il réfléchit sur le dossier sans qu’une intuition lui vienne. Son regard allait toujours vers l’heure en bas de l’ordinateur. Ses souvenirs allaient vers son ami. Son cerveau allait vers sa fille. Il referma le dossier. Il n’avait plus envie de voir ça.
Dix-huit heures.
C’était l’heure de partir. Il prit le dossier, qu’il mit dans son sac, qu’il passa sur ses épaules. Il sortit dans la chaleur de ce jour unique à Forks. Il prit la voiture. Que des actions qu’il fit machinalement. Comme un pantin dans une histoire dont il ne serait pas le héro principal. Il prit le chemin vers la Push sans prendre le temps de se changer. Pourquoi changer alors qu’il allait en terrain connu ?
L’homme, ou la femme, Quileute qui oserait le virer sans bonne raison de la réserve n’était pas encore né. Il avait l’habitude de venir ici depuis l’âge de … Il était là en couche alors … même si les Quileute le refusait dans une grande partie de leur vie, il était tout de même un peu accepté. C’était assez compliqué de se dire qu’il n’avait de place nulle part. Il prit un virage, longeant la route de la Push, pour la beauté du paysage quand il la vit.
Là, sur un rocher assez loin de la mer, une jeune femme était assise. Il savait que c’était une femme grâce à ses cheveux et sa corpulence, et sinon il s’excuserait simplement de ses pensées. Il s’approcha doucement avant de s’éclaircir la voix.
- Excusez-moi, Mademoiselle. La Push n’est pas autorisée par la réserve aux personnes extérieurs. Si vous voulez une autorisation, il faut aller demander à Billy Black, ou être avec une personne autorisée.
Il ne voyait personne … et il connaissait tout le monde à la Push. Même si ce n’était pas une chose légale, Charlie avait accepté ce genre de lois qui appartenait à la réserve. La bonne entente avec cette communauté et leur aide étaient plus importantes que de se battre contre des lois étranges. Il attendait simplement la réponse de la jeune femme maintenant.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
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Senara
Mer 8 Juin - 15:30
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
De retour depuis à peine plus d’une semaine, Chenoa avait eu la surprise de développer des capacités que le tout le monde appelait loup-garou, même si le terme exact aurait plutôt été changeur de forme puisqu’ils n’avaient aucunement besoin d’attendre la pleine lune pour se métamorphoser, et qu’ils conservaient leur intelligence humaine. Quoi qu’il en soit, quelques jours seulement après son arrivée, la peintre avait commencé à avoir de la fièvre et à avoir des sursauts bestiaux. Rapidement, on lui avait expliqué ce que cela signifiait et Chenoa avait été mise dans la confidence concernant les Cullen et la responsabilité qui incombait à leur tribu de défendre le commun des mortels des vampires. Ainsi, toutes les histoires qu’on lui avait contées lorsqu’elle était petite prenait du sens. Ses croyances n’étaient pas seulement le fruit de mythes et de légendes, reliquats du passé, mais une réalité qui influencerait désormais sa toute sa vie. Loin de regretter d’avoir été choisie, Chenoa se sentait fière que le sang qui coule dans ses veines la jugeait digne de devenir une véritable protectrice de l’espèce humaine. La seule chose qu’elle craignait, c’était de ne pas être à la hauteur. Mais avec des efforts et de la persévérance, elle savait qu’elle y parviendrait. Et puis, elle n’était pas toute seule. La meute était là pour l’aider, tout comme d’autres membres de la tribu qui connaissaient parfaitement la réelle histoire des Quileutes.
Ce jour-là, Chenoa Clearwater et Billy Black s’étaient donnés rendez-vous à la Push. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce qui était arrivé à son oncle, de lui rendre un hommage malgré le temps passé, mais aussi de simplement discuter. Billy voulait savoir comment elle allait. Comment elle allait vraiment. Comment elle vivait sa nouvelle situation. Car l’homme se doutait bien que ça faisait beaucoup de choses à digérer en si peu de temps. Surtout qu’elle était partie si longtemps… Peut-être s’inquiétait-il aussi du fait qu’elle soit devenue un loup-garou alors qu’elle avait été, d’une certaine façon, corrompue par le monde extérieur à leur univers. Chenoa le comprendrait parfaitement, si tel était le cas. Mais en ce qui la concernait, même à des kilomètres d’ici, une partie d’elle était restée auprès des siens. Rien ne pourrait jamais la séparer de l’amour qu’elle avait pour sa tribu et sa terre natale.
Attendant patiemment le patriarche, Chenoa s’était assise sur un gros rocher, en tailleur, son regard se perdant dans la beauté du panorama. Elle se sentait si bien… Elle avait la sensation de n’être jamais partie, et que cette vie passée ailleurs n’avait jamais existée. Fermant les yeux, la quarantenaire apprécia ce silence, si parfait, et si loin du bruit constant qu’elle avait connu à San Francisco. Là, c’était juste elle et la nature, comme autrefois. Qu’est-ce que ça lui avait manqué ! Elle pourrait rester des heures et des jours comme ça… à simplement profiter de cette osmose avec la nature. Quand tout à coup, une voix lui parvint. Masculine, certes, mais rien à voir avec celle de Billy. Se retournant, Chenoa se retrouva sans pouvoir répondre. Ses yeux venaient à peine de se poser sur cet homme qu’elle se sentit complètement électrisée, avec la certitude qu’elle l’aimait de tout son être. Surprise et choquée à la fois, alors même qu’elle ressentait l’envie irrépressible de venir se lover dans ses bras, la brune finit par se rendre compte de l’étrangeté de la situation. L’inconnu allait sûrement la prendre pour une folle si elle ne se décidait à réagir rapidement. « Euh, bonjour. Je m’appelle Chenoa. Chenoa Clearwater. » fit-elle en se levant et en s’approchant de lui. Par politesse, elle lui tendit la main, sans trop savoir si c’était ce qu’elle était sensée faire. Perturbée par les sentiments incroyablement forts qui l’envahissaient, elle en perdait tous ces moyens. On lui avait bien parlé de l’imprégnation mais… meurtrie par l’homme avec qui elle aurait dû se marier, elle avait arrêté de croire en l’amour il y a belle lurette. Elle s’était crue imperméable à ce sentiment aussi beau que douloureux. Et voilà qu’à peine revenue, elle devenait louve et imprégnée d’un total inconnu qui, vu son âge, devait être casé depuis bien longtemps. Malchanceuse ? Elle allait commencer par le croire. Chenoa eut cependant un discret soulagement en s’apercevant qu’il ne portait pas d’alliance. Si c’était réellement ça l’imprégnation, autant dire qu’elle n’était pas vraiment ravie. Elle n’avait aucune envie de revivre des déceptions de cette ampleur… Et en même temps, impossible de faire ralentir ce cœur qui battait la chamade. « Pour ce qui est d’une autorisation, j’attends justement Billy Blake. Il ne devrait pas tarder, je pense. » reprit-elle, tout en essayant d’ignorer les frissons qui la parcouraient alors qu’elle plongeait son regard dans celui de cet homme qui la fascinait et qui hanterait désormais ses pensées et ses rêves pour toujours.
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Clionestra
Mer 8 Juin - 18:21
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Le chef Swan attendait. La patience était une vertu qu’il avait appris avec les ivrognes, les enfants, et les personnes perdus. La jeune femme semblait … perdue ? Alors qu’elle le regardait, il avait l’impression qu’elle était partie bien loin dans son esprit. Il observait ses grands yeux chocolat. Il ne la connaissait pourtant pas, mais il avait une impression de familiarité. Il ne faisait aucun mouvement alors qu’il attendait sa réponse, ou sa réaction. Un sourire amical sur les lèvres.
L’imprégnation, du point de vue de l’humain, était bien différente de celle des loups. Il se sentait bien là, sans savoir pourquoi. Il pouvait dire que la jeune femme était vraiment belle… mais il n’arrivait pas à comprendre ce sentiment qu’il avait de perdre pied. Ainsi ancrait-il ses deux pieds dans le sable de la plage et attendait encore. S’il ne plongeait pas un peu ses pieds dans le sol, il allait tomber à la renverse … ce qui donnerait une piètre scène. Il l’observait. Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie. Il finit par regarder ailleurs, vers la plage. Son sourire s’élargit bien plus alors qu’il entendit le nom Clearwater.
- Clearwater ? Vous êtes venus pour la famille, j’imagine. Je vous présente toutes mes condoléances.
Il ne pouvait pas savoir le lien de la jeune femme à Harry… il ne la connaissait pas quand elle est partie. Elle était bien trop jeune et lui ailleurs. Mais une Clearwater méritait toute son attention. Harry était mort il y a deux mois déjà, mais il fallait bien qu’un jour la famille arrive. Le pincement qu’il ressentait dans son cœur avait à voir avec la culpabilité qu’il ressentait encore. Il sourit encore à la jeune femme pour oublier la charge qu’il ressentait au fond de son cœur.
Il lui prit la main, mais la recula alors qu’il prit un coup d’électricité statistique. Il fit un sourire en se frottant les doigts pour lui prendre à nouveau la main et serrer sa main. C’était mieux sans le coup de jus, n’est-ce pas ?
- Oh vous allez voir Billy ? Cela aurait été plus simple de vous retrouvez chez lui.
Il reprit sa main et sentait encore les picotements dans sa paume. Il passait à nouveau les doigts sur les picotements tout en regardant à son tour la plage. Il ne pouvait pas dévisager la jeune femme non plus … bien qu’il ne vît pas de ressemblance entre cette magnifique femme et son ancien meilleur ami.
- Je suis le chef de la police de Forks. Si vous restez ici, vous aurez certainement à faire à moi. Je suis aussi le meilleur ami de ce grand Billy Black. D’ailleurs, juste par curiosité… vous comptez rester longtemps ?
Et que la question l’intéressé vraiment malgré tout mais il ne pouvait pas lui dire. Il ne pouvait pas dire à une totale inconnue qu’il était intéressé de savoir s’il pouvait ou non la revoir plus tard. C’était un peu étrange … et il savait que ça serait déplacé … Il était un vieux divorcé que personne n’a jamais voulu dans sa vie. Bien qu’il eût accepté de finir sa vie seul, il ne pouvait pas mentir en disant que ça ne le peser pas. Il avait essayé pourtant de rencontrer d’autres personnes … mais force était de constater qu’il n’était pas assez bien. Charlie plaindrait au fond la personne qui tomberait amoureuse de lui… Il n’était pas une personne a être aimé autrement que comme le bon flic qu’il savait être …
Et il se demandait encore pourquoi il se poser ce genre de question existentiel alors qu’il était en train de bavarder avec une jeune femme. Il mit ses pensées au placard de son esprit, ce qu’il faisait souvent pour s’éviter de penser et reprit le fils du temps.
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Senara
Dim 3 Juil - 22:11
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
L’homme qui lui faisait face, le shérif de la ville si elle en jugeait par sa tenue, avait fini par regarder ailleurs, manifestement mal à l’aise par son attitude. En effet, sans s’en rendre compte, Chenoa avait planté son regard dans le sien alors que toute une batterie de sentiments intenses l’étreignait au plus profond de son âme. Elle était ainsi restée une bonne poignée de secondes sans prononcer le moindre mot, au point que l’homme devait se demander pourquoi elle ne lui répondait pas, et pourquoi elle l’observait avec autant d’indiscrétion. Chenoa devait vraiment lui paraître bizarre, mais heureusement, l’inconnu se montra aimable et patient envers elle. Loin de l’interpeller à nouveau ou de se montrer hostile, il semblait plutôt dubitatif et attendait simplement un geste de sa part. Se reprenant une fois qu’elle se rendit compte de la situation, la quarantenaire se présenta et le rassura quant à sa présence en ces lieux. Billy serait bientôt là, et il pourrait donc confirmer qu’elle avait le droit d’être ici, sur la Push. Cependant, son nom de famille interpella aussitôt son interlocuteur qui posa à nouveau ses yeux sur elle et dont le visage se fendit d’un grand sourire. « Clearwater ? Vous êtes venus pour la famille, j’imagine. Je vous présente toutes mes condoléances. » En dépit des circonstances, l’homme était heureux de la rencontrer, ce qui lui fit supposer qu’il devait connaître et apprécier feu son oncle. Ce qui, d’une certaine façon, était plutôt inattendue. Chenoa ne doutait pas que sa tribu se montrait respectueuse de la loi, du moins tant que ça n’entrait pas en conflit avec leurs propres croyances, il n’empêche que ceux qui étaient extérieurs à leur peuple jouissaient rarement d’une aussi bonne entente avec les siens. La brune se rappela alors qu’on lui avait parlé d’un homme qui faisait partie de la police et avec lequel Billy et son oncle s’entendaient bien. Hélas, prise dans la tourmente de sa vie amoureuse et pleinement occupée professionnellement, Chenoa n’avait guère prêté attention aux détails. En ce temps-là, elle n’avait jamais imaginé retourné à Forks. Si elle eut su qu’elle tomberait précisément sur cet homme peu de temps après son retour, elle aurait pris le temps d’écouter son oncle et ses parents lorsqu’ils en parlaient. Mais inutile de regarder le passé avec remord. Ce qui était fait ne pouvait plus être défait, alors autant profiter de l’instant présent. « Merci, c’est très gentil de votre part. » répondit-elle simplement. Quant à confirmer si elle venait pour la famille, c’était difficile à dire. Évidemment la mort de son oncle était une tragédie. Surtout dans pareils circonstances... Néanmoins, si elle revenait aujourd’hui à Forks, ses intentions étaient quelques peu égoïstes. Or, elle se voyait mal en parler à cet homme qu’elle cherchait déjà à impressionner. Ce serait à coup sûr un point en moins pour elle.
Le shérif attrapant sa main pour la serrer, tous deux se prirent un coup d’électricité. A cet instant, difficile de dire lequel des deux fut le plus surpris. Ils se regardèrent, mélange de perplexité, d’étonnement et de gêne, avant de réitérer ce geste. Cette fois-ci, tout fut normal. Enfin, pour autant que la vie de Chenoa puisse être normale. Elle se demanda d’ailleurs si ce qui venait de se produire était uniquement l’œuvre de son imagination ou si l’homme avait aussi ressenti cette étrange courant qui était passé par leur deux corps, présage, peut-être, d’un coup de foudre réciproque ? Non. Il fallait qu’elle arrête de se faire des films et qu’elle retrouve son état d’esprit logique. Même si pour la femme pleine d’imagination qu’elle était et la louve récente qu’elle était devenue, les choses cartésiennes semblaient dépassées de date. « Oh vous allez voir Billy ? Cela aurait été plus simple de vous retrouver chez lui. » Chenoa pencha légèrement la tête de côté en fronçant les sourcils. Pourquoi aurait-elle été chez Billy puisqu’ils voulaient justement se retrouver ailleurs ? Puis elle balaya ses pensées. Le shérif ne pouvait connaître la raison de sa venue, et la raison de son entrevue avec le chef de clan. Quant au fait que ça aurait été plus simple, elle se rappela que, oui, vu l’état de santé de Billy, ça semblait le plus logique. Sauf qu’en la circonstance, leur entrevue ne devait rien à ce genre de logique-là. « Oh, je vois ce que vous voulez dire. C’est à cause de la chaise roulante ? Ne vous inquiétez pas, je ne comptais pas l’obliger à se trainer sur la plage. » dit-elle en regardant les galets qui bordaient l’étendue bleu. « Disons que nous avions juste prévu de se retrouver... en tête-à-tête. » Silence. « Mmm, je me rends bien compte que dit de cette façon, ça sonne très louche. » s’esclaffa la jolie brune. « Mais je vous assure que c’est purement méditatif. Au vu de récents évènements, nous avons besoin de nous parler sans que des oreilles trainent dans le coin. » tenta-t-elle d’expliquer, tout en réalisant que par ses paroles, elle paraissait lui demander gentiment de partir. Mais rien n’était plus loin de la réalité. Ressentant de forts sentiments pour lui, elle ne désirait rien d’autre que sa présence à ses côtés. Sauf que lui déclarer de but en blanc qu’elle avait besoin de s’épancher auprès du chef de clan sur ses toutes nouvelles capacités de lycanthrope ne lui semblait pas être une bonne idée. « Enfin... je veux dire que... Je ne suis pas en train de vous chasser hein. » reprit-elle rapidement, en souriant maladroitement tout en se maudissant d’être aussi gourde. Non seulement il allait partir, mais il allait tout faire pour l’éviter dans l’avenir... « Je suis le chef de la police de Forks. Si vous restez ici, vous aurez certainement affaire à moi. Je suis aussi le meilleur ami de ce grand Billy Black. D’ailleurs, juste par curiosité… vous comptez rester longtemps ? » Ah ? Donc Chenoa avait vu juste, c’était bien l’officier avec qui s’entendait son défunt oncle et Billy. Eh bien, elle comprenait pourquoi cet homme avait été si chaleureusement accueilli parmi les siens. Il dégageait une aura de gentillesse et de bienveillance qu’elle avait rarement vu chez quelqu’un. Elle se demanda même si elle l’avait déjà vu chez quelqu’un, en fait. « Oh, je viens de réemménager ici, donc a priori, je vais rester longtemps. » lui sourit-elle, avant de se rendre compte qu’elle était en train de l’embrasser du regard. Elle décida donc de reprendre sur un ton blagueur pour masquer sa gêne : « J’espère que si on est amené à se revoir, ce ne sera pas pour de mauvaises choses. » Ciel ! Qu’elle était nulle et pathétique. D’habitude son humour valait mieux que ça... Mais là, rien à faire, toutes ces tentatives pour paraître naturelle étaient vouées à l’échec. Chenoa perdait littéralement tous ces moyens devant ce bel officier. Sa seule consolation était de savoir qu’elle allait pouvoir le revoir puisqu’ils vivraient dans la même petite ville et, surtout, parce qu’il était un ami proche de Billy.
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Clionestra
Lun 4 Juil - 12:42
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie lui sourit. Il avait encore beaucoup de mal à accepter la mort de son ami… Il continuait tous les jours à se demander ce qu’il aurait pu faire pour le sauver, pour prendre sa place. Harry avait une famille qui avait besoin de lui, des enfants encore là… Lui ? Il avait sa fille qui avait trouvé une autre famille, et qui ne l’avait jamais réellement aimé comme un père. Certaines personnes lui disaient qu’il avait tort, mais Charlie le savait. Sa fille, Bella, l’appelait toujours « Charlie ». Jamais « Papa ». Ce qui mettait un poids de plus dans sa pensée. Ouais. Charlie aurait préféré prendre la place de son ami, que ses funérailles aient lieu à la place des siennes. Il était heureux de rencontrer un membre de la famille de son ami, mais il ne pouvait oublier la culpabilité et l’échec qui allaient forcément avec.
Bien sûr, s’il savait qu’il y avait un rapport de vampire tueur et non de bête sauvage, il s’en voudrait peut-être moins, mais lui n’avait pas été mis dans la confidence, ni par ses amis Quileute, ni par sa famille. De quoi, à nouveau, se demander sa place dans ce monde …mais ce n’était pas le moment.
Le shérif envoya balader sa culpabilité pour la remplacer par le besoin d’accueil chaleureux et courtois qu’il devait à toutes nouvelles personnes dans sa ville. Il n’était pas ainsi quand il allait travailler en tant que consultant à Seattle ou à Phénix, mais ici ils pouvaient se montrer réellement amicale envers les inconnus. Et on lui demandait encore pourquoi il voulait rester à Forks. Il sourit quand elle expliqua sa venue et son pourquoi. Oh, il ne voulait pas paraître intrusif.
- L’obliger ? Il m’oblige à le pousser dans la plage chaque fois qu’il en a l’occasion ! C’est lui qui va vous trainer dans la plage, et même dans la mer si vous avez peu de chance. Je comprends …
Il remonta la tête vers la mer qui ondulait. Au départ, il trouvait dommage que la Push ne soit autorisée qu’aux Quileute… puis, il a eu un passe-droit et il n’en avait eu plus rien à faire que la Push soit interdite aux autres. La seule chose qui comptait, c’était le calme et la sérénité du lieu. Il comprenait qu’on veuille venir parler ici, juste se détendre ici, ou même pleurer ici. Quand Renée était partie, il était venu ici pour pleurer. Quand sa fille lui avait fait le même coup, il était venu ici. Il comprenait. Il lui sourit. Il n’avait pas pensé qu’elle le chassait. Si elle avait besoin de parler à Billy ici, il pouvait simplement attendre l’arrivé de Billy.
- J’espère pour vous, je n’aime pas mettre les gens en prison, dit-il avec un clin d’oeil. Forks est une petite ville, mais elle est vraiment bien. Je trouve ça dommage que la plupart des gens veulent la fuir par tous les moyens. Si je peux faire quoi que ce soit pour rendre votre emménagement agréable, appelez la police.
Petit village = tout le monde se connait… et Chenoa ne serait pas la première a appeler la Police de Forks pour pouvoir parler avec le Shérif Swan de quelque chose qui n’a clairement rien à voir avec la police. Il réalisa ensuite qu’elle avait déjà vécu ici … et qu’elle avait fui la ville justement. Le boulet. Il sourit cependant, et il fit quelque chose qu’il ne faisait jamais…
- Ou alors j’ai mon numéro de téléphone personnel, si vous préférez. Je vous montrerai ce qui a changé, ou pas du tout d’ailleurs.
Le nombre de personne avec son numéro personnel était de 3. Bella, logique. Billy, logique. La maire de la ville, logique. La maire lui demandait souvent de l’aide pour Forks, et il répondait toujours présent. Si la maire avait des vues sur Charlie, lui ne l’avait jamais remarqué. Pourtant, bien que venant de la rencontrer, il avait envie de lui donner son numéro de téléphone. Pour beaucoup, c’était normal, naturel, pour lui, ça plaçait malgré elle la jeune femme dans une autre catégorie. Heureusement, elle ne pouvait pas le deviner.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
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Senara
Mar 26 Juil - 2:27
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
L’artiste se sentait gênée face aux explications nébuleuses qu’elle donnait. Le shérif ne la connaissant pas, il pensait qu’elle n’était qu’une touriste perdue en terre inconnue alors qu’elle faisait partie des quileutes, à ceci près que ses parents avaient dû oublier qu’ils faisaient partie d’un clan le jour où ils avaient quitté Forks pour une vie citadine plus confortable. De fait, Chenoa n’avait plus revu les siens ou à de très rares occasions dont elle se souvenait à peine. Et maintenant qu’elle était de retour, elle tentait de se dépatouiller pour expliquer sa présence sur cette plage privée sans en révéler les vraies raisons. Car oui, l’homme avait raison, si elle voulait s’entretenir avec Billy Black, il lui suffisait d’aller le trouver chez lui plutôt que de venir jusqu’ici. Sauf qu’elle n’allait pas lui révéler que c’était pour aborder un sujet délicat qu’ils se retrouvaient ici, à l’abri des regards et des oreilles. D’ailleurs, elle espérait que le stress ne soit pas un déclencheur de ses nouvelles capacités, sans quoi elle pourrait bien finir en bête poilue devant lui sous peu, ce que clairement elle n’aimerait pas expérimenter. Et lui non plus, à n’en pas douter. A la place, Chenoa décida donc de se concentrer sur l’attrait qu’elle ressentait pour lui afin de diminuer son malaise, tout en essayant de ne pas trop se laisser aller. Elle ne voulait pas passer pour une croqueuse d’homme ou quelque-chose du genre. Car outre le fait qu’elle venait d’avoir son imprégnation, elle en était de plus en plus certaine à chaque seconde qui passait, la brune n’oubliait pas qu’il y avait de fortes chances pour que cet homme soit un des meilleurs amis du chef des quileutes et elle voulait donc faire bonne impression. Son objectif dès qu’il partirait serait de le retrouver aussi vite que possible, elle le savait. Finalement, elle crut comprendre que le shérif était étonné qu’ils aient choisi ce point de rendez-vous parce qu’il était en chaise roulante, et promis aussitôt de faire attention. « L’obliger ? Il m’oblige à le pousser dans la plage chaque fois qu’il en a l’occasion ! C’est lui qui va vous trainer dans la plage, et même dans la mer si vous avez peu de chance. Je comprends… » Sa réflexion la fit rire. Chenoa se mit à imaginer la scène et, à vrai dire, elle trouvait le duo vraiment comique, surtout connaissant le caractère de Billy. Elle le voyait parfaitement avec son tempérament autoritaire en faire voir de toutes les couleurs à ce pauvre shérif. « En fait, ça ne me dérange pas. Ni les promenades sur la plage, ni les baignades. » Ce qui ne semblait apparemment pas être son cas, et Chenoa se demanda si elle n’avait pas manqué une occasion de se taire. Parce que si elle cherchait à trouver des points communs pour avoir un bon prétexte pour le revoir, là, c’était râpé. Quant à son explication, il ne posa pas plus de question, ce qui fut un soulagement. La brune n’aurait pas su quoi dire d’autre, d’autant qu’elle se sentait d’humeur plus bavarde, sans doute à cause de l’imprégnation qui faisait qu’elle ne pourrait rien refuser à cet homme qu’elle venait pourtant de rencontrer.
Gaffant une seconde fois en sous-entendant qu’il n’était pas le bienvenu en ces lieux puisqu’elle attendait quelqu’un d’autre pour parler de sujets importants, Chenoa se rattrapa comme elle put avant de bafouiller qu’elle espérait que leur prochaine rencontre ne se fasse pas dans de mauvaises conditions, maintenant qu’elle apprenait officiellement qu’il occupait bel et bien la fonction de shérif. « J’espère pour vous, je n’aime pas mettre les gens en prison. » dit-il avec un clin d’œil, ce qui la fit rougir et elle s’en voulut pour ça. Elle devait ressembler à une adolescente parlant à son premier crush... Quelle idiote ! Mais en parlant de son déménagement, elle eut une belle surprise. « Forks est une petite ville, mais elle est vraiment bien. Je trouve ça dommage que la plupart des gens veulent la fuir par tous les moyens. Si je peux faire quoi que ce soit pour rendre votre emménagement agréable, appelez la police. » A cette proposition, la brune fut clairement étonnée. Agréablement étonnée. Car déjà se dessinait doucement dans son esprit leur prochaine rencontre et ce, sans avoir l’air d’une cinglée cherchant à lui mettre le grappin dessus. Encore que... Non, elle devait rester calme. Inspirer, expirer. Tout allait bien se passer. Mais en tout cas, elle tenait son excuse pour le revoir le plus vite possible. « Oui, c'est vraiment un endroit très sympathique. Et je n’y manquerai pas ! » promit-elle, un sourire aux lèvres, sachant déjà qu’elle inventerait n’importe quelle excuse pour le faire venir, quitte à casser la tuyauterie de son évier si ça pouvait faire en sorte qu’ils se revoient. Chenoa était là, à s’imaginer une kyrielle de scénarios différents sur ce que pourrait donner leur prochaine entrevue, que l’inspecteur Swan reprit la parole. « Ou alors j’ai mon numéro de téléphone personnel, si vous préférez. Je vous montrerai ce qui a changé, ou pas du tout d’ailleurs. » Alors là, la quileute dut se retenir pour ne pas sauter de joie et hurler son bonheur. Cette seule phrase, et elle s’imaginait déjà à leur premier date. Il allait vraiment falloir qu’elle apprenne à se réfréner, sans quoi ça pourrait lui jouer un mauvais tour. Comme voir ce bel inspecteur la fuir en pensant que c’est une folle. « Avec plaisir, je peux aussi vous donnez le mien. Sait-on jamais que vous ayez besoin de me demander quelque chose. Je suis artiste-peintre, je pourrais aider pour des portraits robots. » Chenoa ne sut pas pourquoi elle venait de balancer ça. Peut-être pour se trouver un point commun avec Charlie, ou simplement montrer qu’elle pouvait être utile malgré son travail que beaucoup ne comprenait pas. « Sinon, je pense que je pourrais effectivement avoir besoin d’un coup de main pour monter certains meubles. Mais je comprendrais que vous soyez occupé à patrouiller en ville. Même si Forks est une petite ville, je suis sûre qu’il doit s’y passer des choses... intéressantes. » Chenoa songea de suite à son oncle et aux vampires. Le shérif était tellement loin de la vérité concernant ces affaires... Heureusement, il jouissait de la protection des quileutes. Et désormais, il pourrait compter sur elle-aussi pour assurer ses arrières, quand bien même cela se ferait dans l’ombre.
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Clionestra
Sam 30 Juil - 16:22
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie n’était pas le genre de personne avait des jugements hâtifs. On le prenait le plus souvent pour un pacifique ou même pour un passif, pour les moins gentils. Être pacifique, c’était vouloir la paix. Être passif c’était ne rien faire, comme beaucoup de personne en 39-45 (le point godwin est déjà atteint). Charlie aimait à croire que face à l’injustice, il se bougerait plus. Son travail lui avait prouvé qu’il était un flic, et un bon. Certain continue de lui dire l’inverse… Comme son partenaire dans la police de Seattle, qui essaie de le culpabiliser pour qu’ils viennent travailler avec lui définitivement. Abandonner Forks et son travail de shérif, pour Seattle et un travail d’agent ? Charlie n'y pensait même pas. Son partenaire le traitait de passif, mais il le voulait aussi avec lui. La logique n’était pas comprise par le shérif, mais il préférait l’oublier et ne pas y penser.
Il avait autre chose à penser tout de suite.
Comme la jeune femme avec qui il était en train de parler, qu’il venait de rencontrer, et pour qui il ressentait … quelque chose. Il ne pourrait pas définir quoi. Ce n’était pas de la méfiance, même pas un brin. De l’intérêt, oui, mais il en ressentait toujours pour les nouvelles personnes. De la culpabilité aussi, en rapport à Harry … mais ce n’était toujours pas ça ce qui manquait dans son impression. Quelque chose clochait entre ce qu’il aurait dû ressentir et ce qu’il ressentait vraiment. Comme pour tout le reste, il repoussa cette information au loin et se concentra sur l’essentiel.
- Attention à la météo tout de même pour les baignades… Il ne faudrait pas faire une hypothermie. Il existe une zone, possiblement vue depuis la route, si vous voulez tester l’eau et être sécuriser.
Charlie se baignait parfois. Tout seul. Il allait à la Push, avec l’autorisation qu’il avait il ne s’en privait plus, et il se baignait et nageait. Parfois de manière un brin inconscient … mais on n’allait pas commencer à lui faire des remarques à lui sur l’inconscience. Il était peut-être le plus responsable de la ville …. Même si c’était sa faute que la falaise était devenue un défi de courage. Mais il avait treize ans, ça ne compte pas ! Après le téléphone donnait et la proposition dites, il avait l’impression d’avoir fait le tour du sujet. C’était le problème avec Charlie … rapidement, il avait l’impression d’être de trop et ne savait plus quoi dire. Rebondir lors d’une discussion était difficile avec lui. Il finissait souvent par sortir des « ah », des « oh » ou des « ok » bien que la conversation l’intéresse et n’arrivait pas à se dépatouiller autrement. Charlie eu un petit rire, non moqueur, juste mignon.
- Des portraits robots à Forks risquent de ne pas être très utile malheureusement, mais je retiens la proposition avec plaisir. J’aurais peut-être un autre travail pour vous si vous arrivez à faire des portraits robots mais absolument pas pour la police, dit-il en ayant un éclair de génie.
Il se posa cinq secondes de silence pour réfléchir alors qu’elle accepta son coup de main. C’était donnant donnant alors. Car si elle l’aidait comme il venait de le penser, il allait clairement lui devoir plus qu’un tour ou deux de la ville.
- Il n’y a pas grand-chose qui se passe à Forks. La plupart du temps, les problèmes viennent d’un peu plus loin, et je suis demandé à Seattle, parfois, dit-il sans comprendre pourquoi il avait envie de se vanter là-dessus pour une fois, donc je pourrais monter des meubles avec plaisir. Et je ramènerais mon adjoint si vous en avez beaucoup.
Le jeune allait certainement faire la tête … lui donnait beaucoup moins de coups de main que ce que Charlie pouvait le faire tout le temps … mais si Chenoa pouvait faire ce que Charlie pensait qu’elle pouvait faire… alors son adjoint allait peut-être même la demander en mariage avant la fin de la semaine ! Charlie sourit.
- Mon adjoint à une tante, commença-t-il en sans préavis, la maison de cette femme a brûlé entièrement il y a quelques mois et elle n’a plus aucune photo des membres de sa famille. Mon adjoint lui en retrouver certaine, mais par exemple elle n’a plus de photo de son frère décédé… peut-être que vous pourriez faire un « portrait-robot » de ce frère ?
Charlie avait fouillé absolument toutes les cendres avec son adjoint. Nuit et jour pour ne rien laisser passer. Ils avaient sauvé un petit carton d’affaire et un cadre photo mais sinon, la maison n’était que centre et détritus. Charlie aimerait vraiment que Chenoa puisse dessiner la famille perdue. Même si ce n’est qu’un dessin, c’est déjà plus que ce qu’elle possède en ce moment.
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Senara
Lun 15 Mai - 13:42
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Elle avait toujours aimé être en contact avec la nature, c’est pourquoi Chenoa avait souffert de quitter Forks et son clan. Non seulement on l’arrachait à sa terre natale, à sa famille, mais en plus on l’envoyait vivre dans une ville ou le béton et les gratte-ciels étaient la norme. Si certains quittaient tout pour pouvoir venir s’entasser dans ces clapiers en espérant vivre le rêve américain, ce n’était clairement pas ce à quoi aspirait l’adolescente qu’elle était à l’époque. Bien au contraire, sa forêt et les siens lui avait terriblement manqué... Et puis elle avait dû s’accoutumer à sa nouvelle vie, et la routine l’avait poussé à passer de la résignation à la résilience. La brune avait ainsi peu à peu cessé d’en vouloir à ses parents et avait décidé de voir le positif que pouvait lui offrir cette nouvelle existence. Elle avait alors pu faire des études et se lancer dans l’art, se faire connaître et même avoir une belle renommée dans le monde artistique, ce qu’elle n’aurait jamais eu à Forks. Même si en réalité, la célébrité ne l’avait jamais intéressé. Souvent, elle s’était imaginée la vie qu’elle aurait eu si ses parents n’avaient pas déménagé, et elle ne se voyait dans rien d’autre qu’une vie simple mais enrichissante. Et cette idée lui plaisait. D’ailleurs, n’était-ce pas ce qu’elle allait connaître désormais, en revenant ici ? Non, le bruit de la ville et les faux-semblants des soirées et des galas ne lui manqueront pas. De retour dans sa ville natale, Chenoa allait pouvoir renouer avec la sincérité des siens et retrouver un lien privilégié avec cette nature qui avait inspiré nombre de ses tableaux. Et quelque chose lui disait que, maintenant qu’elle était devenue une louve et que l’homme de sa vie se tenait devant elle, l’inspiration n’allait pas lui manquer dans les mois à venir.
Affirmant qu’elle aimait les balades et les baignades, et qu’ainsi Billy Black ne pourrait pas l’embêtait beaucoup en l’y poussant, le shérif joua son rôle d’agent préventif. « Attention à la météo tout de même pour les baignades… Il ne faudrait pas faire une hypothermie. Il existe une zone, possiblement vue depuis la route, si vous voulez tester l’eau et être sécuriser. » Possiblement vue depuis la route ? Hum, pas sûr que ça lui plaise. Encore que si elle était en train de se baigner et que c’était lui qui l’apercevrait, elle jouerait les innocentes tout en se mettant en valeur pour l’appâter. Après tout, elle n’était pas douée pour draguer, et ses précédentes relations lui avaient laissé un goût amer. Sauf que lui, Charlie Swan, il était son évidence, elle ne pourrait vivre sans lui. Alors pour une fois dans sa vie et malgré les promesses qu’elle s’était faites à elle-même, elle savait qu’elle ferait tout pour être près de lui. Il fallait juste qu’elle sache se tempérer pour ne pas qu’il la prenne pour une folle. Challenge accepté ! Se retenant de répliquer que l’hypothermie ne la dérangeait pas si c’était lui qui viendrait la réchauffer, la brune hocha la tête. « Donc on peut tomber sur des voyeurs ? D’ailleurs, il n’y a pas de maître-nageur ici il me semble... » s’enquit-elle, espérant secrètement que, pour une raison ou pour une autre, il réponde que c’était lui qui venait surveiller les lieux. Comme s’il en avait le temps... Mais bon, c’était une façon comme une autre de connaître son emploi du temps, ses centres d’intérêts, et d’ainsi élaborer la prochaine rencontre fortuite.
Pour justifier qu’elle donne son numéro de téléphone si facilement, Chenoa invoqua son métier et son désir d’aider la police si jamais ils avaient éventuellement besoin d’un portrait-robot. Néanmoins, la réaction du shérif lui fit comprendre que Forks était une ville vraiment trop calme pour qu’elle soit appelée un jour, du moins dans ce but-là. Enfin... si on mettait de côté le meurtre de son oncle. A ceci près que l’agent Swan ne pouvait pas savoir qu’il s’agissait d’un assassinat et non d’une attaque d’animaux. « Des portraits robots à Forks risquent de ne pas être très utile malheureusement, mais je retiens la proposition avec plaisir. J’aurais peut-être un autre travail pour vous si vous arrivez à faire des portraits robots mais absolument pas pour la police. » Pas pour la police ? Que voulait-il dire ? Intriguée, Chenoa était toute ouïe. « Bien sûr. Dans quel domaine auriez-vous besoin de mes compétences ? » Car si ce n’était pas pour aider dans une affaire délictuelle ou criminelle, la brune se demandait bien pourquoi il aurait besoin d’elle dessine des portraits. Elle doutait fortement que ce soit pour faire le sien afin de l’accrocher dans son bureau, bien que l’idée serait intéressante selon elle. En attendant qu’il fasse appel à ses services, elle accepta avec un peu trop d’enthousiasme et d’empressement sa proposition d’aide à monter ses meubles. Surtout que dans les faits, elle n’avait pas besoin qu’il vienne lui filer un coup de main, vu que les quileutes étaient là et qu’ils se chargeraient de prendre soin d’elle, bien évidemment. Non seulement elle faisait partie du clan Clearwater, mais en plus elle avait développé la capacité d’être une louve, la faisant appartenir à une meute. Autrement dit, elle ne risquait plus de se sentir seule. A ceci près que l’imprégnation avait choisi Charlie, et que toutes les raisons seraient désormais valables pour être en sa présence. « Il n’y a pas grand-chose qui se passe à Forks. La plupart du temps, les problèmes viennent d’un peu plus loin, et je suis demandé à Seattle, parfois, donc je pourrais monter des meubles avec plaisir. Et je ramènerais mon adjoint si vous en avez beaucoup. » La mention de son adjoint la laissait de marbre. Du moment que le shérif serait présent, le reste lui importait peu. « Comme vous le souhaitez. Je donnerai aussi un coup de main de toute façon, je ne vais pas vous regarder travailler sans rien faire. » Enfin si, elle pourrait et elle aimerait beaucoup. Mais ce serait vraiment trop étrange et elle ne voudrait pas passer pour une opportuniste qui exploite les autres, alors à la place elle l’aidera à tenir les planches ou servira d’assistante en lui donnant marteau et clou. Et bien évidemment, elle fera à manger pour le remercier (et pour le garder chez elle le plus longtemps possible). Néanmoins, elle évitera le dîner aux chandelles.
Finalement, concernant cette histoire de portrait-robot, le shérif lui confia son idée. « Mon adjoint a une tante. La maison de cette femme a brûlé entièrement il y a quelques mois et elle n’a plus aucune photo des membres de sa famille. Mon adjoint lui en retrouve certaines, mais par exemple elle n’a plus de photo de son frère décédé… peut-être que vous pourriez faire un « portrait-robot » de ce frère ? » Le moins qu’on puisse dire, c’est que Chenoa ne s’était pas du tout attendue à cela. Elle afficha finalement un sourire devant cet homme qui avait un cœur en or. Peut-être qu’en fait l’imprégnation ne se faisait pas tant au hasard que cela. Peut-être que cette même magie ancienne qui coulait dans ses veines et qui l’avait changé en louve était capable de discerner la personne qui lui fallait ? Où alors, c’était une malédiction qui la condamnerait à trouver génial tout ce que cet homme ferait ? Quoi qu’il en soit, Charlie Swan était un homme bon qui pensait aux autres, et c’était une qualité bien rare de nos jours. Chenoa devint ainsi admettre, avec soulagement, qu’elle était tombée sur une personne merveilleuse, et son instinct lui disait qu’elle n’avait pas fini d’être agréablement surprise par cet homme. « Avec grand plaisir. Le temps de m’installer et de retrouver mes pinceaux et mes toiles, et j’irai voir cette femme. » affirma-t-elle, pleine d’entrain. Car tout comme lui, l’amérindienne était du genre à aimer aider les autres, surtout dans ce genre de circonstances tragiques. Ce serait donc avec une immense joie qu’elle aiderait cette femme. Elle était bien placée pour savoir combien les souvenirs des proches étaient précieux.
« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
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Clionestra
Mer 17 Mai - 20:54
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
CHARLIECHENOA - Parfois, expliqua Charlie, la push autorise une petite visite pour les personnes extérieurs, et on me demande de l’aide. Pour le reste, entre la grande ville à côté et ici, je n’ai pas réellement le temps de prendre des pauses. Quand je nage c’est pour le plaisir.
Parce que faire surveillant de baignade serait encore travailler. Charlie préférait clairement prendre un peu de temps et se baigner lui aussi. Il n’avait pas le temps autrement … Bien qu’il serait toujours attentif. Il ne s’imaginait pas pouvoir aller dans une mer, ou dans une piscine, sans faire attention aux autres. Il aimait pourtant nager, être tranquille au milieu des vagues. Il mettait une combinaison de plongée parfois, pour aller plus loin, ou plus profond dans la mer. Il avait besoin de voir par lui-même l’intensité de l’océan, sa tranquillité, la paix sous-marine. Il pensa un instant à inviter à la jeune femme … mais il se disait que cela était bien trop tôt.
Déjà, trouver un travail en lien avec elle, c’était une idée pas mal. Il trouvait même l’idée brillante pour tout dire. Il imaginait toutes ses personnes qui avaient perdus une image. A travers le temps, il avait vu un nombre certain de personnes perdant tout. S’il pouvait aider grâce à cette incroyable inconnue, il en serait heureux.
- Je vous y accompagnerais, bien sûr. Ma présence n’est peut-être pas indispensable, mais ça me ferait plaisir.
Alors qu’il allait redire quelque chose, il remarqua une voiture qui se garer au loin. Il pouvait reconnaitre une vieille chevrolet appartenant à Billy Black. La personne que la jeune femme était en train d’attendre justement. Remontant sa casquette sur son crâne, il fit un sourire au loin à son ami et se retourna vers la jeune femme.
- Je pense que la personne que vous attendiez vient d’arriver. Je vais donc vous laisser. Vous avez mon numéro de téléphone si vous avez besoin de quoi que ce soit. N’hésitez pas… même si ce n’est que pour parler d’Harry.
Harry avait été son meilleur ami pendant des années. Charlie et lui étaient amis. Ils avaient été camarades de galère et avaient ouvert plus d’une bière ensemble. Charlie fit un sourire à la jeune femme. Le genre de sourire rassurant et doux, celui qui veut dire de faire confiance. Lui, il ne savait rien de toutes ses histoires de vampires et de loups, personne ne lui faisait confiance. Ou alors tout simplement que tout le monde voulait le garder protéger dans l’ignorance ? Qui pourrait le dire ? Dans tous les cas, Charlie ne savait rien et pourtant ses sourires rassurants fonctionner. Parce que Charlie faisait toujours tout pour le mieux du plus grand monde. Toujours. C’était ainsi qu’il vivait et pensait.
HRP – J’espère que ça te dérange pas que je te réponde déjà. N’hésite pas à dire qu’il la laisse et faire leur rencontre la prochaine fois. Pour le moment, Bella est toujours en lune de miel de souvenir donc on peut en profiter pour leur faire quelques sorties ?