Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Ven 19 Mai - 0:21
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Pour que le shérif ne remarqua même pas sa tentative de drague, c’est qu’elle devait être sacrément rouillée, ou pire encore, qu’elle ne devait pas l’intéresser et qu’il faisait poliment semblent de n’avoir rien remarqué. Chenoa avait envie de soupirer, mais elle se retint. Elle devait garder contenance, même si les sentiments forts qu’elle éprouvait à cause de l’imprégnation ne l’aidaient guère. A la place, elle tenta plutôt de ravaler sa frustration et écouta ce qu’il avait à dire. Avec de la chance, elle y puiserait des renseignements intéressants. « Parfois, la push autorise une petite visite pour les personnes extérieures, et on me demande de l’aide. Pour le reste, entre la grande ville à côté et ici, je n’ai pas réellement le temps de prendre des pauses. Quand je nage c’est pour le plaisir. » Alors comme ça, il aimait venir nager ici ? Voilà une indication qui n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. D’autant qu’elle-aussi aimait venir se prélasser dans l’eau et sentir l’onde fraîche l’envelopper. Un pur bonheur ! Néanmoins, il lui semblait malavisé de lui proposer une baignade tous les deux dans les jours qui suivent. Le courant passait peut-être bien entre eux, une telle demande aurait paru gênante et extrêmement étrange. Elle se reconcentra ainsi sur la discussion en cours. « Vous devez être un bon enquêteur si la ville d’à côté fait appel à vos services. Je veux dire... d’habitude les policiers en ville ont plutôt tendance à considérer les shérifs locaux comme... eh bien, comme des incompétents. Où alors je regarde trop la télé et les autorités policières s’entendent bien ? » Elle avait un peu du mal à y croire, mais si les séries et les films exagéraient la rivalité entre forces de l’ordre, ce serait une bonne chose dans le fond. Ça voudrait dire que les humains étaient plus intelligents dans la vraie vie. Malheureusement elle n’était pas née de la dernière pluie et se doutait que, si certains n’avaient pas ou peu de préjugé, ce n’était pas le cas de la grande majorité. Il n’empêche que Chenoa se sentait véritablement fascinée par cet homme, au-delà même de l’imprégnation qui jouait sur ses émotions. Il ne ressemblait et n’agissait en rien à tous ceux qu’elle avait déjà croisé et elle devait avouer que ça avait un côté déstabilisant et attirant tout à la fois. Pas un coureur ni un macho, pas un énième type égocentrique qui racontait sa vie en pensant que ça intéressait forcément ses auditeurs, non, Charlie Swan était un homme posé et bienveillant qui donnait naturellement confiance aux autres et qui ne se mettait pas en avant.
Pour preuve que c’était un homme empathique, il pensa aussitôt à la tante de son adjoint lorsqu’elle lui parla de ses talents artistiques en matière de dessin. La pauvre femme avait presque tout perdu dans un incendie, et ne possédait plus de photo de son frère décédé. Il songeait alors naturellement à elle et à comment apaiser un tant soit peu sa peine. « Je vous y accompagnerais, bien sûr. Ma présence n’est peut-être pas indispensable, mais ça me ferait plaisir. » La tâche ne serait pas aisée, c’était certain, alors Chenoa hocha la tête tout en souriant. Savoir qu’elle aurait quelqu’un de confiance à ses côtés ne pourraient que l’aider. Car non seulement elle allait entrer dans la vie intime et douloureuse d’une femme, mais en plus elle allait devoir faire de son mieux pour interpréter le plus justement le portrait d’une personne qu’elle ne connaissait pas et dont il n’existait plus de photographie. Cependant Chenoa avait plus d’un tour dans son sac et quelques idées germaient déjà dans son esprit. « C’est gentil de votre part et, à vrai dire, je crois que ce serait moins étrange si vous veniez avec moi. Au moins elle vous connaît et ça la rassurera aussi. » affirma la quileute.
Finalement, un bruit de moteur se fit entendre et tous deux se retournèrent vers la route. Sans surprise, c’était Billy qui arrivait. « Je pense que la personne que vous attendiez vient d’arriver. Je vais donc vous laisser. Vous avez mon numéro de téléphone si vous avez besoin de quoi que ce soit. N’hésitez pas… même si ce n’est que pour parler d’Harry. » fit le shérif en souriant de manière à inspirer confiance, bien qu’il n’en ait en rien besoin pour dégager une aura rassurante. « Merci shérif. Faire votre rencontre a été un véritable plaisir. » Plus qu'il ne pouvait le penser... Chenoa lui rendit son sourire et se demanda déjà quand et comment elle pourrait le revoir, alors même qu’il était encore dans son champ de vision et qu’elle se dirigeait vers Billy Black. Elle se demanda d'ailleurs ce que ce dernier allait penser de son imprégnation envers le shérif, sachant qu’ils étaient amis de longue date. En sera-t-il ravi ? En tout cas il serait surpris, surtout vu la rapidité avec laquelle tout se passait depuis son retour. A peine arrivée avait-elle rejoint la lignée des privilégiés possédant la capacité de se métamorphoser en loup pour protéger les humains des vampires, et maintenant voilà qu’elle avait trouvé son âme-sœur. Ça allait vraiment très vite, même pour elle. Surtout pour elle. D’ailleurs, elle n’était pas encore certaine de vouloir en parler maintenant à son mentor. C’était si abrupt...
***
Deux jours plus tard. Chenoa n’avait pu attendre plus longtemps. Elle se sentait terriblement mal à l’aise et avait peur de passer pour une femme en mal d’amour qui cherchait à tout prix à se caser, mais mettait son irrépressible envie de revoir Charlie sur le compte de l’imprégnation. Pour une fois qu’elle avait une bonne excuse d’agir comme une adolescente en matière en sentiment, elle n’allait pas s’en priver. Ce n’était pas tous les jours qu’elle pouvait se cacher derrière quelque-chose, même d’abstrait, au lieu de devoir endosser ses responsabilités. Et puis, comme le disait l’expression : il fallait battre le fer tant qu’il était chaud. Alors avant qu’il ne l’oublie, que l’idée d’aider cette femme ne devienne une lointaine intention de bonne action, ou même que l’idée de le contacter finisse par être bizarre, la quileute avait décidé de faire face à ses craintes et de l’appeler. « Bonjour, shérif Swan ? C’est Chenoa Clearwater, on s’est vu à la Push. C’était pour vous prévenir que j’ai déballé quelques affaires et que j’ai retrouvé la plupart de mon matériel à dessin et à peinture. On peut donc se rendre chez la tante de votre adjoint dès que vous serez libre. » Et ensuite, s’il n’était pas trop tard, aller dans un café ou un restaurant pour continuer de faire connaissance ? Chenoa espérait qu’en pensant ses mots fort dans son esprit, il les entendrait aussi... mais pour ça, il faudrait sans doute qu’elle se mette au vaudou. Toujours est-il qu’elle était impatiente d’avoir sa réponse et qu’elle n’avait pas souvenir d’avoir déjà eu son intellect fonctionner si vite pour trouver n’importe quelle excuse et n’importe quelle solution pour atteindre son but ultime : le revoir et passer le plus de temps possible en sa compagnie.
« Be Here»
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Clionestra
Ven 19 Mai - 20:47
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Même après deux jours, Charlie n’arrivait pas à revenir sur une des phrases qu’il avait dites à la jeune femme. Quand elle lui avait dit qu’il devait être un bon enquêteur, il s’était penché vers elle, avait sourit d’une manière clairement peu professionnel, et lui avait dit « je suis surtout bon pour comprendre les gens, sans qu’ils parlent parfois même ». Parce que c’était la vérité. Pendant les enquêtes ont aimés le mettre dans la salle d’interrogation pour qu’il écoute mais ne parle pas. C’était son petit pouvoir à lui. Il pouvait voir ce qu’on ne disait pas. Comme s’il lisait dans les pensées. Trop occupé à s’écouter lui-même, et les commentaires étranges qui le traversaient sur la jeune femme, il n’avait pas pensé à se poser des questions sur ses pensées à elle. Cela l’avait percuté à ce moment là comme un trente-six tonnes.
- Vous allez bien Charlie ? fit l’adjoint en s’approchant de son sheriff. - Je repense à la pire réponse de charmeur que je n’ai jamais dit de ma vie, répondit-il en se cachant derrière une feuille sur son bureau. Comme si une femme aussi incroyable pouvait … bon. Bref.
Il était vieux, moche, pas intéressant, pas charmeur, pas incroyable… Il n’était pas le genre de personne dont une femme aussi … une femme pareille ne s’intéresserait pas à lui. Et lui, il faisait des commentaires de gros beauf. Il finit par mettre sa tête contre la table. Il n’avait jamais autant aimé son meilleur ami que quand il était venu le sauver l’humiliation. Il soupira la tête contre la table à nouveau. Mon dieu. Il avait cru quoi exactement ? Il prit son téléphone pour répondre à l’appel sans regarder son interlocuteur, trop habitué à devoir répondre à son collègue de la crime.
- Allo ? fit-il avant de reconnaître la voix de la jeune femme. Oui. Oui. Chenoa, comment allez-vous ? - C’est elle ? mima très fort les lèvres de son adjoint.
Charlie dû faire un visage ou une expression malgré lui puisque son adjoint reprit bien plus fort.
- Sheriff Swan, vous êtes trop fort ! Comment avez-vous pu réussir cet exploit ? cria l’adjoint en s’approchant de la secrétaire pour montrer un mot croisé totalement terminé que Charlie avait mis une semaine à finir.
Par manque de temps, pas d’intelligence. Il fit un « ouste » de la main à son adjoint avant de reprendre la conversation.
- Excusez-le, Mademoiselle Chenoa, il semble que mon adjoint ne soit pas aussi doux que sa tante. Cela serait avec plaisir. Je termine à quinze heures aujourd’hui, il me suffira d’appeler Madame Hamlet pour lui demander, mais je doute qu’elle refuse votre visite.
Il doutait même très très fort. Son adjoint qui avait compris de quoi il parlait, était déjà en train de montrer son pouce alors que son téléphone était collé à son oreille pour parler à sa vieille tante. Il souriait. Charlie lui avait déjà parlé de ce projet, et maintenant il en savait plus que ce que Charlie le voulait.
- Et le Bakery House, cria-t-il, n’oubliez pas le Bakery House !!
La secrétaire le reprit à nouveau pour le pousser vers l’autre côté du bureau. L’adjoint pu à loisirs expliquer le pourquoi du comment de sa lubie de crier à tort et à travers. Charlie soupira mais un sourire naquit sur son visage alors qu’il se tourna sur son bureau.
- Mon adjoint pense que passer au Bakery House ensuite serait une bonne idée, si vous avez le temps, nous pourrions y aller ensemble avant de … de se séparer. C’est une petite pâtisserie de quartier, mais il paraît qu’elle propose des produits délicieux. - PAS « IL PARAÎT » MA FEMME VOUS ATTENDS, cria à nouveau l’adjoint.
Charlie allait l’étrangler.
- Je vous rejoins chez vous à quinze heures trente, je vous amènerais la rencontrer avec plaisir. Merci…, il se gratta le menton mal à l’aise, je n’aurais jamais osé vous rappelez alors merci de l’avoir fait.
HRP – N’hésite pas à le faire raccrocher et venir la chercher avec une voiture de police et son uniforme (il sort de boulot quoi x’D)
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Senara
Ven 16 Juin - 1:38
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Entendre la sonnerie du téléphone était stressant, mais ce fut pire encore lorsqu’elle entendit la voix du shérif. Chenoa ne s’était pas attendue à ce qu’il réagisse si vite, même si c’était idiot de sa part de penser cela. Évidemment qu’il allait décrocher, c’était son métier et on était en plein pendant les heures de travail. Sans oublier que, comme il le lui avait avoué, il dédiait une la majorité de sa vie à son boulot. L’amérindienne n’avait jamais trouvé cela étrange que les policiers, pompiers et autres médecins ou infirmières se dévouent corps et âme à leur travail. Parce que c’était plus que ça, c’était une vocation. Ce qu’ils faisaient avait un impact direct sur la vie de toutes les personnes qu’ils rencontraient. Chenoa avait honte de l’admettre, mais elle était bien trop égoïste pour ça. Son truc à elle, c’était l’indépendance, la nature et les arts. Elle admirait donc les personnes comme le shérif Swan qui donnait de leur temps et de leur personne sans jamais s’en plaindre. Ils possédaient néanmoins un point commun : tout comme le beau quarantenaire, elle ne regardait jamais sa montre lorsqu’elle travaillait. Artiste n’était peut-être pas une vocation, mais c’était un métier-passion très difficile. Sûrement comme tous les métiers-passions d’ailleurs... Car la concurrence était rude, les horaires souvent contraignants et une panne d’inspiration ou une nouvelle mode qui se lançait, et ça pouvait sonner la fin d’une carrière. Pourtant rien de tout cela ne lui était arrivé. Chenoa était même devenue une incontournable dans le monde de l’art, un titre prestigieux qui ne lui fermait aucune porte. Mais la vie mondaine était lassante et décevante. Si la brune reconnaissait qu’elle avait eu de la chance pour goûter rapidement le succès, sa vie n’avait pas été un long fleuve tranquille, particulièrement dans sa vie sentimentale. Aujourd’hui, elle était enfin de retour chez elle, avec tout ce que cela impliquait.
Frappée de lycanthropie sitôt arrivée dans sa ville natale, son cœur brisé et cadenassé s’était épris du shérif alors qu’elle venait à peine de poser un pied à Forks. Enfin, à une semaine près. Si certains loups-garous mettaient des années ou des dizaines d’années avant de s’imprégner de leur âme-sœur, ça n’avait pas été son cas. Elle aurait aimé un peu de répit pourtant, après avoir découvert sa nouvelle condition de bête poilue. Mais le hasard, à moins que ce ne soit le destin, avait décidé qu’il n’y avait plus de temps à perdre. Une chance dans tout ce chamboulement, Charlie Swan était un ami des quileutes, et en particulier de feu son oncle et de Billy. Cela étant, elle avait préféré éviter de lui en parler ce jour-là, à la plage. Et elle avait aussi décidé de continuer à taire aux membres de la meute que son âme entière lui était maintenant dévouée, même si elle le découvrirait à sa prochaine transformation... Et la brune craignait déjà ce qu’ils pourraient dire...
En attendant ce funeste jour, elle se trouvait au téléphone avec une excellente nouvelle. Pour la tante du collègue de Charlie Swan bien sûr, mais surtout pour elle. Chenoa avait retrouvé ses fournitures de peinture, et elle pouvait donc rendre visiter à la vieille dame dans l’espoir de lui rendre le visage de son frère disparu. Du moins l’espérait-elle. Car si ce ne serait pas la première fois que l’artiste dessinait le portrait de quelqu’un, ce serait bien la première fois qu’elle le ferait dans ce genre de condition. Car en plus de vouloir briller devant le shérif, Chenoa redoutait de se rater et de ne pas parvenir à donner à cette pauvre femme le tableau qu’elle méritait, et qui lui permettrait de raviver les souvenirs de son défunt frère. Ce serait un échec cuisant, et elle ne pourrait tout simplement pas le supporter.
« Allo ? Oui. Oui. Chenoa, comment allez-vous ? » La quileute remarqua son changement de ton lorsqu’il la reconnut et sourit. Apparemment, elle n’avait pas laissé un souvenir périssable et ça représentait déjà beaucoup à ses yeux. A moins qu’il n’adopte ce ton amical avec tout le monde, même ceux dont il ne se rappelait plus par pure politesse ? Pour son bien-être mental, elle opta pour la première solution. « Très bien, merci. Et vous ? » Maintenant qu’elle lui parlait et entendait à nouveau sa voix, elle ne pouvait que se sentir heureuse. Il lui sembla alors entendre une autre voix derrière la sienne, quelqu’un qui parlait fort. « Euh... vous êtes sûr que je ne vous dérange pas ? » s’enquit-elle, perplexe. « Excusez-le, Mademoiselle Chenoa, il semble que mon adjoint ne soit pas aussi doux que sa tante. Cela serait avec plaisir. Je termine à quinze heures aujourd’hui, il me suffira d’appeler Madame Hamlet pour lui demander, mais je doute qu’elle refuse votre visite. » N’ayant pas très bien entendu ce que son collègue avec crié, Chenoa se contenta de hocher la tête, même si ce geste était invisible. « Oui, bien sûr. De toute façon, même si elle est indisponible aujourd’hui, j’ai tout mon temps maintenant. » Une phrase standard que prononça la quileute, juste pour ne pas montrer à quel point elle serait déçue de ne pas le revoir à cause d’un emploi du temps incompatible. « Mon adjoint pense que passer au Bakery House ensuite serait une bonne idée, si vous avez le temps, nous pourrions y aller ensemble avant de… de se séparer. C’est une petite pâtisserie de quartier, mais il paraît qu’elle propose des produits délicieux. » La quarantenaire eut un temps d’arrêt, le temps de comprendre ce qu’il venait de dire, et de réaliser que finalement, elle n’avait pas eu besoin de se mettre au vaudou pour qu’un miracle ait lieu et qu’il l’invite à poursuivre l’après-midi dans un café. Elle dut s’obliger à rester calme, mais il y eut une véritable explosion de bonheur dans tout son être. « Avec plaisir, ce sera l’occasion de me familiariser à nouveau avec Forks. » Chenoa était tellement heureuse qu’elle n’aurait su dire si sa joie était palpable dans le ton de sa voix. Toujours est-il qu’en raccrochant, elle allait faire la danse de la victoire. Ça, c’était certain. « Je vous rejoins chez vous à quinze heures trente, je vous amènerais la rencontrer avec plaisir. Merci... je n’aurais jamais osé vous rappelez alors merci de l’avoir fait. » La quileute sourit en l’entendant confirmer qu’il passerait la chercher à la sortie de son boulot. Ça ressemblait à un rencard, et cette simple idée la faisait se pâmer. Quant à sa seconde phrase, elle ne s’y était pas attendue et ne sut comment réagir. « Très bien, je vous attendrai. Et... je vous en prie. Je tiens toujours mes promesses. » D’autant qu’elle avait bien senti que ça lui tenait à cœur, de faire plaisir à cette dame. Et ses intérêts devenaient désormais les siens.
***
Chenoa était assise dans son rocking-chair, sur la terrasse surélevée de sa maison et se balançait de manière imperceptible. Impatiente et excitée, son regard allait tantôt vers le chemin qui menait chez elle, tantôt vers la montre qu’elle portait à son poignet droit. Les secondes lui paraissaient interminables. Puis enfin, alors qu’elle avait l’impression que son âme même était en train de mourir tant elle se languissait, le vrombissement d’une voiture se fit entendre. Chenoa se leva comme au garde-à-vous, avant de se rappeler qu’il fallait qu’elle se détende, sous peine de passer pour une folle. Feintant alors la tranquillité et la normalité, la quileute se tint à la rambarde et attendit tout en l’observant. Lorsqu’il fut à l’arrêt devant sa modeste maison – qui tranchait vraiment avec ce qu’elle avait connu auparavant – elle lui lança un magnifique sourire ravi. « Chef Swan ! Heureuse de vous revoir ! Comment allez-vous depuis tout à l’heure ? Aucun délit ni crime à signaler ? » demanda-t-elle, l'air léger, tout en souriant et en se sentant rayonnante simplement par la présence du shérif. « Vous voulez entrer boire quelque chose, ou vous préférez qu’on y aille directement ? » La perspective de l’avoir chez elle était merveilleuse, mais Mme Hamlet les attendait peut-être pour une heure précise.
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Clionestra
Lun 19 Juin - 14:56
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Il avait dit qu’il allait bien. Charlie allait toujours bien. Il ne pouvait pas embêter la jeune femme avec les quelques états d’âmes qu’il possédait. Il préféra aussi ignorer son adjoint. Il était simplement heureux d’avoir une discussion… et il avait envie de voir la jeune femme. En réalité, il avait pensé à elle un paquet de fois, depuis la dernière fois. Il se disait qu’elle était mignonne. Qu’il voulait la voir sourire. Alors s’il pouvait la voir aujourd’hui… il la verrait aujourd’hui. Il sourit à la jeune femme et arrêta l’appelle … non sans se lever pour aller tabasser son adjoint.
Il était quinze heures quinze quand il réussi à se défaire de son travail. Son adjoint avait fait en sorte de le libérer plus tôt. On marchait sur la tête, hein ? C’était l’adjoint du sheriff qui laissait partir le sheriff en avance. C’était vraiment n’importe quoi. Il roula prudemment mais senti son cœur battre dans sa poitrine. Pourquoi était-il si intimidé de rencontrer la jeune femme à nouveau ? Elle n’avait rien dit qui lui fasse penser à « plus » ou à « moins ». Elle était simplement une femme agréable, mignonne, douce et qui voulait bien de lui dans un cadre un peu moins professionnel. Pourquoi il se mettait la tête au courbouillon comme ça ? Il arriva devant chez le jeune femme et resta un instant dans la voiture, quelques secondes, à la regarder. Il était complètement fou. Il sortit de la voiture et s’approcha. Il sourit à son tour. Comment ne pas sourire quand une femme aussi belle nous sourit ?
- Mademoiselle, fit-il en montant les quelques marches, je vais bien. J’ai eu peur d’être en retard mais comme Madame Hamlet m’a donné rendez-vous à seize heure je me suis dis que je pourrais ainsi mieux vous parler de cette vielle femme. Et vous comment allez vous ?
Il n’y avait pas trop de crime ou de délit à remarquer à Forks … Ce n’était pas le cas de la grande ville à côté. Il y avait toujours quelque chose … et il se retrouvait avec ça, lui.
- Je veux bien un verre d’eau. Nous avons le temps. Comme dit, Madame Hamlet m’a dit de venir à 16 heures. Elle est le genre de personne assez âgé qui aime bien les horaires et les dates. Vous le verrez vite, elle fait guindé mais elle est adorable en réalité. Elle risque même d’essayer de nous marier.
Il rit avant de se stopper. Ce n’était peut-être le genre de blague que l’on pouvait faire à une femme quand on avait réellement envie de fréquenter … Il devrait dire autre chose. Il rougit un peu. Il n'aurait pas dû faire cette blague. Idiot lui.
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Senara
Mer 19 Juil - 14:29
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
C’était idiot, mais la situation lui donnait un peu la même impression que si elle attendait son cavalier pour se rendre au bal de fin d’année, lorsqu’elle était encore au lycée. Il y a de cela fort longtemps, donc. Elle, apprêtée d’un côté, qui attendait impatiemment son amoureux sur la terrasse devant chez ses parents, et lui, arrivant dans sa voiture tel un preux chevalier venant chercher sa princesse sur son cheval blanc. Déjà à l’époque elle s’était sentie exaltée, bien qu’elle ne soit qu’une artiste solitaire qui ne s’était jamais imaginée être invitée par un gentil garçon. Pourtant, c’était bel et bien arrivé. Et là, Chenoa avait l’impression de revivre ce merveilleux moment. Elle savait que ça venait de l’imprégnation, mais elle ne pouvait s’empêcher de se demander si c’était normal que ça la ramène à l’innocence et à l'intensité de son adolescence. Et en même temps, quelle importance ? Il y avait si longtemps qu’elle ne s’était pas sentie si heureuse et amoureuse en présence d’un homme. Elle avait fui ce genre de sentiments pendant des années et avait espéré ne plus jamais tomber dans ce piège, mais peut-être que la chance tournerait maintenant ? De ce qu’on lui avait dit, l’imprégnation était un sentiment si puissant que les personnes qui en étaient l’objet finissaient irrémédiablement par tomber sous leur charme à leur tour. Chenoa ne pouvait qu’espérer que ce soit vrai, car elle ignorait comment elle pourrait vivre dans le cas contraire. Pour l’heure cependant, elle devait essayer d’agir le plus normalement possible, bien que ça lui paraisse difficile tant elle avait envie de rire et de tout partager avec cet homme. « Mademoiselle, je vais bien. J’ai eu peur d’être en retard mais comme Madame Hamlet m’a donné rendez-vous à seize heure je me suis dit que je pourrais ainsi mieux vous parler de cette vielle femme. Et vous comment allez-vous ? » s’enquit-il après avoir monté les quelques marches du perron. « Parfaitement bien, merci. J’espère juste que j’arriverais à rendre à cette pauvre dame le souvenir de son défunt frère. Inventer des visages ou en reproduire depuis un modèle, c’est une chose, mais représenter un homme d’après les descriptions et la mémoire d’une tierce personne, c’est autre chose. » avoua-t-elle, craignant de décevoir tout le monde, c’est-à-dire à la fois Madame Hamlet et à la fois le shérif qui l’avait « engagée ». En effet elle n’avait aucune envie que le portrait qu’elle esquisserait ressemble à celui d’un criminel en fuite. Il ne s’agissait pas ici de faire un portrait-robot mais bien de recréer le visage d’une personne avec sa personnalité se reflétant dans chaque trait.
Chassant ses craintes, elle proposa au shérif d’entrer et de boire quelque chose s’il en avait l’envie et surtout s’ils en avaient le temps. « Je veux bien un verre d’eau. Nous avons le temps. Comme dit, Madame Hamlet m’a dit de venir à 16 heures. Elle est le genre de personne assez âgé qui aime bien les horaires et les dates. Vous le verrez vite, elle fait guinder mais elle est adorable en réalité. Elle risque même d’essayer de nous marier. » Charlie Swan s’esclaffant à cette idée, Chenoa arbora un sourire poli. Elle ne savait pas trop où il voulait en venir. Insinuait-il que cette possibilité fût comique car impossible qu'ils puissent être ensemble, ou était-ce juste la situation d’une vieille femme cherchant à jouer les marieuses qui l’amusait ? Son cœur meurtri et pourtant définitivement acquis à sa cause, elle ne savait quoi en penser. Elle qui se faisait une telle joie de le revoir, elle craignait désormais qu’il ne referme tout espoir d’un rapprochement entre eux. « Ah, je vois. » répondit-elle alors prudemment dans un sourire. « ‘fin, si vous en avez envie... » rajouta-t-il après s’être arrêter de rire, peut-être parce qu'il avait perçu son malaise ? Sauf qu’une fois encore, elle n’était pas certaine de ce qu'il voulait dire. Ayant perdu l’habitude de discuter avec des hommes en dehors de ceux du travail ou de quelques amis qu’elle avait conservé, Chenoa était manifestement devenue rouillée en ce qui concernait les sous-entendus et les tentatives de flirts. Si toutefois c’était bien ce qui était en train de se passer entre eux. Soupirant intérieurement, la peintre se maudit d’être aussi peu dégourdie et d’être systématiquement à côté de la plaque. D’ailleurs, sa question fut une preuve supplémentaire qu'elle était maladroite dans ses relations avec les hommes qui l'intéressaient. Ou plutôt avec cet homme puisque c'était désormais le seul qui hanterait ses pensées pour toujours. « Envie de... ? De me marier d’une manière générale, ou de me marier avec vous précisément ? » demanda-t-elle naturellement avant de se mordre la lèvre, réalisant ce qu'elle venait de dire. Soit elle était inconsciente, soit elle était stupide. Mais elle espérait que le shérif la trouverait simplement audacieuse. « Euh sinon, que pouvez-vous m’apprendre sur Madame Hamlet ? » demanda-t-elle après qu’ils se furent installés autour de la table de la cuisine et que Chenoa lui ait servi un verre d’eau.
« Be Here»
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Clionestra
Ven 21 Juil - 23:49
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie observe la jeune femme et fit un sourire compatissant et rassurant à la fois. Il pouvait le faire. Il avait ce genre de visage. Bien qu’il soit fermé aux pensées, mais il l’ignore, il était plutôt ouvert sur son faciès et utiliser son visage pour transmettre des messages, comme là.
- Je me doute que l’exercice sera compliqué. Il suffit de faire au mieux. Madame Hamlet n’a plus rien, alors j’imagine que même un portait robot lui fera plaisir. Cela serait mon cas à sa place.
Il avait assez souvent tenu compagnie à la vieille femme, pour le plaisir d’être un homme bien, pour dire qu’elle avait besoin de cette image qui s’estompait parfois. Cela ne sera pas évident, mais il ne doute pas de la bonne foi et de la viabilité de son idée. Charlie était ainsi, il était optimiste, à ne plus finir. Pour lui, le monde peut être bon si on est bon avec le monde. Il se plie à cette règle tous les jours. Il se plie à cette règle à chaque fois qu’il y a un problème… Et quand il travaille avec la grande ville à côté, il fait toujours en sorte de ne pas l’oublier. Les grandes villes faisaient des monstres, des tueurs en série, des malades mentaux… Et leurs existences faisaient douter parfois Charlie. Jusqu’à ce qu’il revienne ici et parle avec les habitants de la ville.
La blague sur le mariage faite, il se maudit intérieurement et s’insulte un peu … Complètement en réalité. Il avait même peut-être utilisé des expressions bien de son père, mort depuis longtemps, pour se disputer mentalement.
- Je voulais plus simplement dire, envie de l’écouter faire l’éloge de mon existence pour vous donner envie de vous marier, avec moi. Madame Hamlet n’a jamais aimé mon ex femme. Je crois qu’elle n’aime pas plus ma fille, d’ailleurs. Mais elle m’apprécie beaucoup. Je suis « le gendre qu’elle n’a jamais eu ». Elle n’a eu que des fils. Alors, dès qu’elle peut … Fin, se coupa-t-il en relevant sa main comme pour en chasser une mouche alors qu’il s’installe, c’est juste qu’elle risque de vouloir essayer de vous donner envie de vous marier avec moi. Ce n’était pas un commentaire pour vous, mais plus de l’autodérision. Je suis trois à quatre fois moins bien que ce qu’elle ne le dit. Je comprends qu’on ne désire pas se marier avec moi.
FAUX. Mais aller faire comprendre à ce cher shériff Swan que, s’il est la personne préféré d’absolument tout le monde dans la ville, même des Cullen, ce n’est pas pour rien. Lui, il fait ce qu’il faut pour que tout le monde se sente bien. Il ne supporte pas l’intolérance, la racisme et la stupidité. Il n’est pourtant pas le genre à faire des abus de pouvoir pour faire réaliser ça aux dissidents. Il le fait toujours avec bienveillance. Forks était une petite ville. Et cette petite ville était soudé parce qu’elle avait un cœur. Lui. Avant même la maire, qui pourtant était une femme compétente. Mais Charlie n’oserait jamais le penser. N’était-ce pas exactement pour ça qu’il était apprécié aussi ? Il n’attendait aucune reconnaissance, aucune gratitude. Il le faisait. Point.
- Elle est … Une vieille femme solitaire. Pas parce que sa famille l’ignore, bien au contraire. Mais elle les jette s’ils passent trop de temps avec elle. Parce qu’elle ne veut pas être un poids. Elle apprécie des activités tranquilles, comme coudre ou faire des échecs. Je n’ai d’ailleurs jamais réussi à la gagner. Elle est vraiment intelligente, bien qu’elle essaie parfois de faire passer sa vieillesse pour avoir ce qu’elle veut.
Comme lui, marier. Quand l’état avait accepté les mariages homosexuels, elle avait même demandé à un de ses neveux, (puisque tous ses fils avaient eu des fils) de changer de bord pour se marier avec lui. Ce qui avait valu un sourire gêné de la part du fils pendant que Charlie rappela qu’il n’était pas homosexuel, lui-même, et que donc cela ne pourrait se faire. La vieille femme avait râlé pendant trois jours, consécutifs, disant à tout le monde comment Charlie et son fils, son actuel adjoint, avaient refusé de se marier alors que c’étaient les dernières volontés d’une femme malade. C’était il y a vingt ans, déjà. Avant même l’arrivé de Bella dans sa vie.
- Elle est le genre de femme indépendante. Je pense qu’elle nous survivra tous. Elle est incroyablement forte pour son âge. Et elle est sincère. Quand elle n’aime pas, elle n’aime pas. Quand elle aime, on le sait. C’est le genre de personne qui égaie une journée. Je pense que vous l’apprécierez.
Charlie avait un assez bon radar à personnalité… Et Chenoa était le genre de bonne personne, souriante, douce, mais il doute qu’elle se laisse marcher dessus. Exactement comme la vieille femme. Cela risquerait d’être explosif, si un jour les deux femmes décident de se léguer contre lui. Rien que d’y penser, il a un frisson d’effroi. Il valait mieux ne pas y penser. Il but son verre. Profita du liquide pour lancer un regard à la dérobé à la jeune femme… Ouais. Elles se ressemblent, mais il y en une bien plus sexy que l’autre. Et Charlie se noie dans sa gorgée avant de s’excuser pour s’essuyer avec un bout de sopalin.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
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Senara
Mer 2 Aoû - 3:25
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
L’échec, c’était quelque chose qui l’avait toujours terrifiée. En tant qu’artiste, il était facile de passer de la gloire à l’oubli, et même si elle n’était pas le genre de personne à courir après les éloges pour gonfler son orgueil, Chenoa devait admettre qu’elle n’avait jamais eu envie que sa carrière s’arrête du jour au lendemain. Même aujourd’hui, elle continuait de peindre et d’exposer, à ceci près qu’elle ne voulait plus être sous les feux des projecteurs. Peu à peu, elle savait qu’elle deviendrait une image emblématique, peut-être une référence, dans son domaine, avant que les gens ne passent à un autre artiste à la mode. Ça ne la dérangeait pas. Chenoa savait qu’elle avait eu de la chance de vivre de sa passion, mais elle souhaitait revenir à ses origines. Puis elle aurait toujours des amis dans le milieu et son travail continuerait d’intéresser des amateurs comme des passionnés de son style. Ses toiles continueraient donc de se vendre. Moins qu’avant, évidemment, mais tant que ses peintures plairaient au moins à une personne, alors elle serait heureuse. Et puis qui sait ? Peut-être que son retour à Forks signerait de nouveaux projets artistiques pour elle ? Elle aimerait beaucoup refaire de la gravure sur bois, une pratique qu’elle n’avait pas réalisé depuis longtemps, ou se lancer corps et âme dans la sculpture. De toute façon, après avoir passé sa vie dans le domaine artistique, l’amérindienne n’imaginait pas vivre sans. Pourtant, en dépit de sa belle carrière en tant que peintre, Chenoa craignait toujours de ne pas être à la hauteur. Elle avait parfois le syndrome de l’imposteur et manquait de confiance elle. Des états passagers, puis l’inspiration revenait, et elle ne quittait plus son atelier durant un temps.
Aujourd’hui, en allant chez cette vieille dame, la quarantenaire devait bien admettre qu’elle était stressée. Elle n’avait aucune envie de se planter, et de la décevoir. Plus encore, elle répugnait à l’idée que le shérif s’aperçoive qu’elle ne soit pas si talentueuse que ça, en fin de compte... Et là... Chenoa se demandait bien comment elle pourrait faire pour attirer son attention. Car à la simple idée qu’il puisse se montre indifférent à son égard, ou pire, qu’il la juge, la rendait malade. Déjà qu’elle avait l’impression constante d’être à côté de la plaque et de raconter n’importe quoi lorsqu’il était présent, il ne manquerait plus qu’elle doive gérer son ratage complet auprès de cette femme qu’il semblait vraiment beaucoup apprécier. Sûr qu’elle deviendrait championne d’aviron à force de ramer pour tenter de récupérer son attention. Si toutefois c’était possible. Car le shérif Swan lui donnait l’impression d’être une personne stable, et de parvenir à se faire une rapide idée sur les gens qu’il croisait. Ce qui, en tant que représentant de la loi proche des habitants, était sûrement normal. Et histoire de rajouter de la pression, Charlie Swan était un ami de feu son oncle, et du chef des Quileutes. Autant dire qu’elle n’avait pas droit au moindre faux pas.
« Je me doute que l’exercice sera compliqué. Il suffit de faire au mieux. Madame Hamlet n’a plus rien, alors j’imagine que même un portrait-robot lui fera plaisir. Cela serait mon cas à sa place. » la rassura-t-il avec bienveillance, un trait prépondérant de sa personnalité qu'elle appréciait tout particulièrement. « Oui, vous avez raison. Ce n’est pas en me rajoutant de la pression que je dessinerais mieux de toute façon. » tenta-t-elle dans un sourire et sur une note qu’elle espérait comique. Puis il lui parla de madame Hamlet, histoire qu’elle se fasse une idée de la personne. Évoquant avec amusement que la vieille dame tenterait sûrement de les marier, Chenoa se retint de lui dire qu’elle accepterait sans même réfléchir. Imprégnée, elle ne pouvait faire autrement que d’être en admiration constante devant lui, et d’aimer tout ce qu’il était. La peintre eut cependant la sensation que même sans cette « obligation » elle serait tout de même tombée sous son charme. Charlie était très différent de tous les hommes qu’elle avait pu rencontrer dans sa vie. Il possédait un charme certain, et elle appréciait cette intelligence et sa vivacité d’esprit qu’il cachait derrière son côté tranquille et détaché. Il était complexe sans en avoir l’air, et ça intriguait sa curiosité.
« Je voulais plus simplement dire, envie de l’écouter faire l’éloge de mon existence pour vous donner envie de vous marier, avec moi. Madame Hamlet n’a jamais aimé mon ex-femme. Je crois qu’elle n’aime pas plus ma fille, d’ailleurs. Mais elle m’apprécie beaucoup. Je suis le gendre qu’elle n’a jamais eu. Elle n’a eu que des fils. Alors, dès qu’elle peut… ‘Fin, c’est juste qu’elle risque de vouloir essayer de vous donner envie de vous marier avec moi. Ce n’était pas un commentaire pour vous, mais plus de l’autodérision. Je suis trois à quatre fois moins bien que ce qu’elle ne le dit. Je comprends qu’on ne désire pas se marier avec moi. » Le shérif semblait un peu mal à l’aise et patauger dans ses explications, maintenant qu’elle lui avait posé cette question. Mais Chenoa était très intéressée par la réponse. C’était une façon de savoir ce qu’il pensait, car il était incroyablement difficile à décrypter pour un homme, et aussi pour savoir si elle pouvait espérer quelque chose. Autant dire que sa dernière phrase la fit tiquer, bien plus que le fait que madame Hamlet n’ait jamais apprécié son ex ou sa fille. « Oh ! Mais pourquoi penser une chose pareille !? » s’insurgea-t-elle presque malgré elle. « Je suis certaine que vous êtes un homme formidable et que beaucoup de femmes auraient de la chance si vous vous intéressiez à elles. Pour preuve, je n’entends que des éloges sur vous. Et si une dame avec un fort tempérament cherche à vous marier, c’est qu’elle a su déceler l’homme remarquable que vous êtes, et que vous semblez ignorer. » Sa tirade contestataire terminée, Chenoa se tut subitement. Elle en avait sûrement trop dit. Après tout ils se connaissaient à peine et sa déclaration avait été un peu trop... enflammée et personnelle ? Malheureusement, son impulsivité ressortait de temps à autre, et il venait justement de le faire. Il faut croire qu’elle n’avait pas supporter de l’entendre se critiquer de la sorte. Mais alors, vraiment pas. Enfin au moins, elle avait évité de se mettre en première ligne en affirmant que elle, s’il lui poserait la fameuse question, elle en serait ravie !
La discussion revint finalement sur la personnalité de la vieille dame. « Elle est… Une vieille femme solitaire. Pas parce que sa famille l’ignore, bien au contraire. Mais elle les jette s’ils passent trop de temps avec elle. Parce qu’elle ne veut pas être un poids. Elle apprécie des activités tranquilles, comme coudre ou jouer aux échecs. Je n’ai d’ailleurs jamais réussi à gagner. Elle est vraiment intelligente, bien qu’elle essaie parfois d’utiliser sa vieillesse pour avoir ce qu’elle veut. » Chenoa sourit. Cette madame Hamlet avait l’air d’être un sacré phénomène. Le genre qu’on aimerait avoir pour grand-mère et qui est gentiment agaçante à toujours tout mieux savoir sur les autres. Qui sait combien de secrets bien gardés elle possédait ? Et si elle tenait le shérif en si haute estime, alors l’amérindienne ne pouvait que lui faire confiance. Caractérielle comme elle semblait l’être, elle l’aurait mis dehors sans ménagement si elle avait remarqué quoi que ce soit de désagréable chez lui. « Mmm, intéressant. J’ai l’impression qu’on ne s’ennuie pas avec elle et que notre visite va être particulièrement amusante... J’espère qu’elle m’appréciera aussi. » fit-elle, rêveuse sur sa dernière phrase. Car Chenoa avait bien compris que si elle ne lui plaisait pas, elle ne se gênerait pas pour le lui dire et là, plus question de jouer les marieuses. Or, elle espérait justement en apprendre plus sur le shérif et, qui sait, l’aider à lui faire comprendre qu’il y avait une femme juste en face de lui qui s’intéressait à son existence ?
« Elle est le genre de femme indépendante. Je pense qu’elle nous survivra tous. Elle est incroyablement forte pour son âge. Et elle est sincère. Quand elle n’aime pas, elle n’aime pas. Quand elle aime, on le sait. C’est le genre de personne qui égaie une journée. Je pense que vous l’apprécierez. » Chenoa n’avait aucun doute là-dessus et espérait simplement que la réciproque soit vraie. « Je crois qu’on va bien s’entendre, en effet. » sourit-elle en contenant un rire lorsqu’il évoqua qu’elle les enterrait tous. Les yeux au fond de son verre d’eau, ne sachant quoi dire d’autre et ne voulant pas le fixer car ce serait vraiment étrange, la quarantenaire ne se rendit pas compte du regard qu’il lui lança. Elle releva juste ses iris en l’entendant s’étouffer et se leva aussitôt, horrifiée. « Oh mon Dieu ! Est-ce que ça va ? » Mais déjà s’excusait-il en attrapant un papier de sopalin sur la table.
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Clionestra
Ven 4 Aoû - 10:19
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Sans pression, les choses étaient plus belles. C’était un fait établi depuis le temps. La pression ne servait qu’à rajouter de la raideur dans des nerfs déjà tendu par la situation. Alors, pour lui, il préférait vivre chaque jour sans pression. C’était aussi pour ça que parler des Cullen et de la relation avec les Quileute, ou du mariage prochain de sa fille, ne lui mettait pas la pression. Si les Cullen et les Quileute voulaient se faire une petite guerre froide, qui était-il pour se mêler ? Il trouvait cela stupide, et l’avait déjà expliqué à Billie quand il lui avait clairement demandé de virer les Cullen, mais ça restait leur problème. Il refusait de se rajouter, justement, cette pression en plus. Le monde était déjà assez compliqué comme ça.
En parlant de pression et de compliqué, quand Chenoa ne comprit pas pourquoi il parlait ainsi de lui … ou plutôt du fait qu’il n’était pas fait pour le mariage, il lui fit un sourire tranquille. Parce que sa femme avait étouffé ici jusqu’à partir avec sa fille… Parce que sa fille refusait de le voir, de venir ici, parce que cette ville l’insupportait –avant de rencontrer l’amour ce qui était un peu injuste pour Charlie qui avait toujours tout fait pour rendre sa ville plus belle pour elle-. Bref. Il ne sait pas s’il doit répondre à cette question. Il laisse juste un haussement d’épaule se faire avant d’avouer une demi-vérité qui, d’ordinaire, permettait aux gens d’arrêter de le voir mieux que ce qu’il est. Les faits.
- J’ai arrêté, de m’intéresser aux femmes parce que, justement, aucune n’a semblé vouloir de moi. Mais ne vous en faites pas. Ce n’est pas comme si j’étais démuni, rit il, j’ai tellement de travail qu’une femme serait juste triste avec moi dans les pattes.
Bon, ses jours de congés, il les passe à la pêche, parce que ça fait un bien fou… Et qu’il était seul. Parfois, il partait même tout seul dans la forêt pour faire un tour. Parfois il entend des bruits, ou remarque des animaux morts qui ne le devraient pas. Il se demande bien l’animal qui pouvait faire des morsures si étranges. Il n’était pas porté sur le fantastique, donc l’idée d’un vampire ou d’un loup garou ne lui avaient même pas effleurait l’esprit. Pour lui, c’était juste la chaine alimentaire. Il s’étouffa avant de reprendre
- Je vais bien, je vais bien. Elle vous appréciera, j’en ai pas le moindre doute, fit-il en froissant le sopalin dans sa main pour ne pas risquer de l’oublier, désolé. J’étais juste en train de me faire une réflexion stupide et j’ai avalé ma salive de travers.
Charlie devait mentir parfois, il n’avait pas trop le choix pour tout avouer. Il devait mentir et le faisait avec assez de facilité … alors quand il pouvait ne pas le faire, il en profiter au maximum… Il pria les Dieux, dont il ne croyait même pas à l’existence, qu’elle ne demanderait pas la pensée en question… il n’avait aucune envie de lui mentir … mais il était hors de question de lui dire la vérité.
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Senara
Mer 20 Sep - 20:48
Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien. ► Chenoa est de retour à Forks depuis peu. → Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine. ► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom. → Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste. ► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup. → Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Même en cherchant bien, la brune ne voyait pas comment on pouvait ne pas aimer cet homme. Elle le connaissait à peine qu’elle appréciait déjà son côté calme et tranquille, ainsi que sa finesse d’esprit. Il était drôle, et son cynisme ne faisait que la charmer davantage. Même si en réalité, maintenant qu’elle était imprégnée, il pourrait bien faire tout ce qu’il veut qu’elle continuerait de le regarder avec adoration. Néanmoins, Chenoa aimait à se dire que ce n’était pas parce qu’elle éprise de lui qu’elle avait laissé son bon sens au placard. Et justement, en mettant ses sentiments de côté (bien que ce ne soit pas vraiment possible) elle jugeait objectivement que Charlie Swan était un homme exemplaire dans son travail et un homme attachant dans le privé Il n’était pas du genre à se prendre au sérieux, et agissait pourtant toujours dans l’intérêt de sa ville et de ses habitants. Peut-être qu’un jour, ce serait aussi pour ses intérêts à elle, tandis qu’elle veillerait sur son bonheur à jamais ? Toujours est-il qu’entre leurs discussions qu’ils avaient et les informations qu’elle tenait de Billy Black et des autres Quileutes, Chenoa savait que c’était un homme bien et qu’elle avait une chance infinie que son imprégnation tombe sur lui. Au final, même si ça n’avait pas été le cas, est-ce qu’elle n’aurait pas fini par être attirée par son flegme et sa mélancolie ? L’artiste en elle était persuadée que si. Elle en déduisait ainsi que son imprégnation était simplement une confirmation de ce qu’aurait été leur relation sur le long terme, et que c’était une manière d’accélérer les choses. Vu son passif, et apparemment au sien également car il paraissait plus affecté qu’il ne le montrait à l’évocation de sa fille et de son ex, l’imprégnation leur ferait gagner du temps. Chenoa était libérée de ses doutes, de ses blessures et, concernant Charlie... eh bien on lui avait expliqué qu’il était quasiment impossible pour une personne d’être insensible à la ferveur qu’un loup épris lui vouait. Elle avait juste à espérer que ça ne lui arrive pas, et que son nouvel amour l’accepterait.
« J’ai arrêté de m’intéresser aux femmes parce que, justement, aucune n’a semblé vouloir de moi. Mais ne vous en faites pas. Ce n’est pas comme si j’étais démuni. J’ai tellement de travail qu’une femme serait juste triste avec moi dans les pattes. » Chenoa fronça les sourcils, elle n’était pas d’accord. Pour preuve, elle était là, elle ! Prête à ce qu’il l’emmène chez lui et qu’ils vivent une parfaite histoire d’amour digne de celle des plus beaux romans à l’eau-de-rose ! S’il le souhaitait, elle lui montrerait sur l’heure qu’il avait tort et qu’elle ne serait pas triste à ses côtés. Jamais. Au contraire, Chenoa aimait cette ville qui l’avait vu naître, et avait justement ressenti le besoin de retrouver ses racines. Donc non, tout le monde ne cherchait pas à fuir Forks. Certaines personnes cherchaient à y revenir. « J’en doute, mais j’imagine que je ne peux pas vous faire changer d’avis. » Du moins pas dans l’immédiat, rectifia-t-elle en pensée. Parce qu’il était évident que d’une manière ou d’une autre, elle le ferait changer d’avis. Quitte à attendre qu’il soit sénile, mais Charlie ne terminerait pas sa vie seul, esseulé et solitaire. Non, maintenant qu’elle était là, elle allait prendre grand soin de son âme-sœur et lui faire oublier toutes ses peines.
Pensive en regardant le fond de son verre, Chenoa eut un coup de panique lorsque son invité faillit mourir étrangler. Charlie la rassura néanmoins très vite. « Je vais bien, je vais bien. Elle vous appréciera, je n’en ai pas le moindre doute. Désolé. J’étais juste en train de me faire une réflexion stupide et j’ai avalé ma salive de travers. » Vraiment ? Et à quoi pouvait-il bien pensé ? L’artiste le regarda avec intérêt, intriguée. Mais elle n’osa pas lui demander à quoi il pensait pour en oublier de boire sans mettre sa vie en péril. « D’accord. » Puis elle regarda l’heure sur son portable. « On devrait peut-être y aller non ? » demanda-t-elle. Pas qu’elle veuille le mettre dehors mais, comme elle ne trouvait pas de sujet de conversation suffisamment neutre et qu’elle ne voulait pas l’embarrasser avec ses questions qui finiraient par ressembler à un interrogatoire, la brune pensa qu’ils feraient mieux d’aller voir cette fameuse dame au caractère bien trempé. En fait, Chenoa espérait que Charlie ait raison et que cette vieille dame tente vraiment de les marier. L’approche serait peut-être plus facile et moins maladroite de cette façon ? Parce que clairement, sous ses airs innocents, l’artiste comptait bien profiter de chaque aide pour parvenir à séduire son beau shérif. S’il pensait vraiment qu’aucune femme ne voulait de lui, il allait être surpris de voir sa détermination à le détromper.
« Be Here»
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Clionestra
Mar 26 Sep - 16:40
Charlie Swan
J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. . ► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle. → Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier. ► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien. → Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore) ► Même Edward a dû mal à le cerner → Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Il n’avait plus rien dit sur le fait que les femmes soient tristes avec lui… La mère de Bella était suffisante pour le prouver. Elle avait tellement détesté sa vie ici qu’elle était parti sans laisser de chance à leur amour. Bella avait fait la même, et n’était revenu que pour être avec son petit ami. Tout ça, c’était compliqué. Donc, il était le genre un peu borné et avait accepté son sort. Il savait ce qu’il était. D’ailleurs, parmi ses qualités, il savait être juste. Et quand il devait quelque chose à quelqu’un, il savait lui montrer sa gratitude. Là, la jeune femme méritait toute sa gratitude pour ne pas l’avoir enfoncer dans un mensonge, ou pire, une vérité qu’il ne pouvait pas énoncer. Il fit un hochement de tête affirmative. En effet, ils devaient y aller, sinon ils seront en regard … et la vieille femme allait encore lui faire manger des gâteaux rassis en disant que c’était de sa faute à lui, pour son retard de trois minutes. Ils sortirent et il ouvrit la porte comme un gentleman pour la laisser rentré à l’avant de sa voiture de service. Il n’avait pas fait ça pour être élégant ou quelque chose du genre. C’était instinctif chez lui alors qu’il referma la portière pour aller jusqu’à chez Madame Hamlet. Il n’avait pas besoin de parler lui. Il aimait les blancs. Il ne les trouvait pas gênants ou dérangeant comme la plupart des gens. Lui, le silence n’était que pour lui que le moyen d’écouter plus. Il lance un regard vers la jeune femme pour essayer de sonder si elle était mal à l’aise.
- Il n’y a pas beaucoup de crime ici. En tout cas, pas de ceux où la personne fini enfermé à l’arrière de ma voiture, donc l’habitacle est propre.
Il y avait veillé. Déjà d’ordinaire, mais encore plus quand il était venu pour la chercher. Il conduit un petit quart d’heure avant de rentrer dans un quartier paisible avec des maisons plein pied identiques. C’était une petite ville que Forks, et pourtant il y avait ici aussi des petits clichés qui n’attendaient pas les mégalopoles pour pousser comme des champignons. Il se gare dans l’aller d’une maison avec un jardin parfaitement entretenu et une vieille femme qui attendait déjà sur le pas de la porte.
- Mon petit Charlie, dit-elle en s’approchant pour tenir les joues du chef Swan et lui pinçait, je suis si heureuse de te voir, et à l’heure ! Et voici donc… - Chenoa Clearwater, la jeune femme dont je vous ai parlé au téléphone pour ... - Je suis vieille, pas sénile. Tu n’es pas obligé de me refaire son C.V. pour que je me souvienne. Je suis enchanté Mademoiselle. On m’avait gardé de dire que vous étiez très belle.
La vieille plisse les yeux. Passe de Charlie à Chenoa. Puis revient vers Charlie qui rougit avant de demander à ce qu’on rentre dans la maison pour se sentir mieux. Il laissera les deux femmes pendant qu’il ira chercher le thé, les cookies et éviter de penser qu’elle était … en effet… très belle. Il allait encore s’étouffer avec sa salive. La maison était une maison du cliché de la vieillesse. La tapisserie datait d’avant-guerre et les meubles aussi. Pourtant, l’incendie avait détruit la demeure de la vieille femme… elle avait juste tenu à refaire le même décor vieillot…
HRP – Je te laisse t’amuser avec la vieille si tu veux (ou juste ellipser) Charlie ne parlera pas trop et fera certainement des petites travaux. (je peux même rajouter qu’il finit par se déshabiller un peu pour aller vérifier la voiture et pas salir son uniforme x’D)