And in the middle of the chaos, fear and death, there was you [feat Mad Max]
Messages : 357
Date d'inscription : 06/05/2021
Région : Centre-Val de Loire
Crédits : Mad Max (signature : magma)
Univers fétiche : De tout
Préférence de jeu : Femme
Mad Max
Jeu 13 Juil - 16:32
Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.
Cette drôle de sensation qui se répandait dans ses veines…cette désagréable et douce impression de brûlure…Megara s’évertuait par tous les moyens à l’étouffer. Son corps réagissait comme s’il n’avait jamais été effleuré auparavant. Et quelque part, c’était la vérité : aucun homme ne l’avait touché avec une telle intensité. Aucun. Ses yeux la caressaient autant que ses mains. La moindre pression de ses doigts déclenchait une nuée d’étincelles dans son esprit. Non, on ne l’avait jamais touché de cette façon.
Le comte pencha son visage près du sien et la danseuse de feu se démena pour contrôler les frissons parcourant son être. Il n’avait donc pas d’épouse…curieux. À en croire les nombreux regards lascifs braqués sur lui, le noble ne manquait pourtant pas de prétendantes. À cet instant, Megara se moquait bien de cette information…car la voix du comte fusait dans ses oreilles telle de la lave en fusion.
Elle leva les yeux pour le scruter. Son pouce glissa lentement sur mâchoire et la distance entre eux s’envola, à l’instar de sagesse et de sa raison. Son regard se para d’un éclat malicieux. La prostituée ne flancha pas lorsque son pouce vint taquiner sa lèvre inférieure mais ses jambes furent assaillis par une tornade de picotements. Brûlants. Agréables. Mais surtout…surprenants. Et inattendus.
« C’est bien présomptueux, comte. » soufflat-elle d’une voix mielleuse. Ah, des hommes, étouffés par leur ego, qui se vantaient de leur passion…Megara en avait croisé un nombre incalculable. Mais, étrangement, une telle suffisance ne sonnait pas comme un mensonge dans la bouche du noble, bien au contraire. Ses paroles semblaient être la promesse d’une nuit sans fin, teintée de désir, de satisfaction et…ses pensées se figèrent à la seconde où la musique se tut. Le silence retomba alors dans la grande salle.
Megara se recula, réalisant par la même occasion ô combien elle était pressée de la distance entre elle et le seigneur. Ce dernier baisa doucement ses phalanges. La caresse de ses lèvres vibra à travers tout son corps. « Vous devriez sortir plus souvent de votre château, comte. Les festivités n’en seront que plus…distrayantes. » . Son regard parcourut la pièce et ses yeux croisèrent ceux d’un jeune aristocrate, lequel l’observait avec une profonde insistance. Le message était…clair. La danseuse de feu reporta son attention sur le comte, toujours enveloppée par une aura terriblement séductrice. Elle battit doucement des cils.
« Navrée, ma présence est réclamée ailleurs. ». Elle esquissa une longue révérence, offrant volontairement au seigneur une exquise vision sur son décolleté. « Profitez bien de votre soirée , comte. » ajouta-t-elle en se redressant, sur un ton taquin. La danseuse passa alors près de lui, frôlant ses épaules, ne le quittant des yeux que lorsqu’elle lui tourna définitivement le dos….Megara s’éloigna, ondulant suavement des hanches tandis qu’elle se rapprochait d’un petit groupe de noble. Tous l’accueillir avec des sourires radieux…et des regards langoureux. L’étrange impression de désir s’estompe aussitôt mais la danseuse de feu n’en oublia pas les effets de toute la soirée, comme envoûtée par des somptueuses prunelles aussi sombres que la nuit.
But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Deux semaines s'etaient écoulées depuis la dernière soirée à laquelle il avait participé. Cette seule soirée a dire vrai. Une soirée qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit. Ou plutôt, seulement quelques instants de cette soirée. Ceux passés avec la danseuse de feu plus exactement. La tempête impétueuse des yeux océans flottait devant les siens, il se souvenait encore de la chaleur de sa peau, de son odeur, du timbre de sa voix... Tout cela n'avait eu de cesse de le hanter pendant ses nuits. A tel point que ses occupations habituelles n'avaient pas suffi à la faire disparaitre.
Alexio avait pensé que cela ne serait qu'une passade d'un soir. Un feu aussi intense s'éteint tout aussi rapidement. Il s'était fourvoyé. Il avait suffi d'une danse, d'un regard, pour que la jeune femme ne quitte plus ses pensées.
Allongé sur son lit, Alexio sentait l'agacement poindre. Il n'avait jamais été un grand dormeur, mais ses courtes nuits étaient troublées par l'image des boucles brunes et des yeux océans. Agacé par cette curiosité qu'il ne contrôlait pas, le Comte finit par prendre sortir de son château sur ses terres, enfourchant un cheval et prit la direction de la capitale, dans une des résidence secondaire qu'il possédait aux alentours. Décision irréfléchie, impulsive comme il avait souvent pu l'etre par le passé.
Sa résidence secondaire atteinte, il prit juste le temps de faire sa toilette et de se changer pour des vêtements propres. Alexio ne cherchait pas à savoir si son impatience était du au fait qu'il désirait voir Megara, ou bien seulement se débarrasser de cette curiosité, qu'elle le laisse tranquille pour de bon.
Habillé d'un ensemble simple, mais élégant, Alexio se dirigea vers le Soleil Couchant. Cette maison close où il savait trouver la danseuse de feu. Depuis combien de temps n'avait-il pas eu une telle envie le traverser, une envie si forte qu'il agissait de façon impulsive, complètement illogique et contraire a toute réflexion ? Le Comte avait cessé de compter.
Le demi-dieu poussa la porte du bâtiment au coeur de la capitale. Ses yeux s'attarderent sur les gens autour d'eux, sans repérer le visage dont il avait envie. Quelques jeunes femmes s'approchèrent de lui, qu'il repoussa. Il n'était pas venu pour elles. Et la raison de sa venue - la raison de sa curiosité - n'était pas dans la salle principale.
Finalement, la maîtresse de maison vont le rencontrer, a la fois surprise et séductrice, de voir un client hautement inhabituel mais si intéressant... Il indiqua ce qu'il voulait... Qui il voulait. Alexio fut emmener dans une chambre a part, avec une bouteille et des verres a disposition. Il versa deux verres et s'assit sur le sofa, son verre dans sa main, son bras reposant avec nonchalance sur le dossier. Il prenait un air détaché en attendant la jeune femme, ses yeux brillant pourtant d'un éclat brûlant et la fois sombre, bien trop intéressés. Il voulait revoir les yeux océans, les boucles brunes. Entendre a nouveau sa voix, sentir son odeur et ses piques intelligentes. Le Comte voulait la rencontrer encore. Il en était impatient...
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Date d'inscription : 06/05/2021
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Dim 16 Juil - 16:27
Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.
Le souvenir de ses yeux sombres était comme un spectre. Il venait la hanter chaque nuit, rampant sournoisement dans son esprit lorsque le sommeil commençait à l’emporter, la condamnant à fixer le plafond durant ses rares moments de répit, tourmentée par les images de son visage si particulier, par le son de sa voix si profonde, par son contact si brûlant. Tous ses clients ne lui avaient jamais paru aussi terne et insignifiants…en comparaison au seigneur de Bedford.
Il n’avait suffit que d’une danse…une simple et banale danse pour que son être soit marqué par ce seigneur, un sentiment qui lui semblait à la fois familier et étranger. Son âme semblait le reconnaître. Le monstre couvant dans sa poitrine était presque apaisé par cette rencontre, à croire qu’il retrouvait un complice dont il avait été séparé depuis bien longtemps. Mais son esprit lui…vivait un véritable calvaire.
Les hommes se pressaient pour effleurer sa peau, caresser son corps et le posséder comme si Megara n’était qu’un bibelot que l’on admire avant d’abandonner dans un coin après s’en être lassé. Dès que la curiosité et leur désir étaient assouvis…ils s’éclipsaient, fiers et orgueilleux, pour finalement revenir la nuit suivante, répétant le même schéma à chaque fois.
Elle les méprisait. Tous. Elle haïssait la façon dont ils s'appropriaient son être, lui rappelant que sa liberté n’était qu’une perfide illusion, qu’en dépit de sa notoriété, la danseuse de feu n’était qu’une esclave, vouée à courber l’échine et esquisser des courbettes pour éviter les coups et la colère du gérant de la maison close. Mais elle savait aussi que c’était sa seule chance de survie. Un lit douillet, un toît au-dessus de sa tête et assez de nourriture pour approvisionner un bataillon de soldats…la prostitution était le prix à payer pour tout ce luxe.
“ Meg, tu…as un client.” Lysandre s’était approchée du sofa avec sa discrétion naturelle, les épaules légèrement voûtées pour disparaître dans le décor. Megara redressa la tête et remarqua aussitôt la confusion dans le regard de sa protégée. “ Yselda m’a dit qu’il était spécial.” rajouta celle-ci. La prostituée étira doucement ses bras avant de se redresser, vêtue simplement d’un long déshabillé bleu nuit, ouvert sur une camisole d’un brun clair. “ Pourquoi fais-tu cette tête ? ”Lysandre se pinça les lèvres, hésitante. Elle se recroquevilla encore plus sur elle-même. “ Je le trouve terrifiant.”lâcha finalement l’adolescente. La danseuse de feu déposa une main rassurante sur son épaule puis quitta le petit salon, loin d’être inquiétée par les propos de la jeune brune. Tous les hommes la terrifiaient…Megara avait seulement appris à jouer avec leurs points faibles.
Elle traversa un long dédal de couloir puis s’avança dans l’immense pièce qui lui était réservée. La prostituée se figea en apercevant la silhouette de l’homme installé sur le sofa. Il lui tournait le dos mais cette chevelure…cette carrure…Megara sut, avant même d’apercevoir son visage, qui il était. De troublants picotements envahirent aussitôt ses jambes et s’accentuèrent au point où elle eut soudainement envie de frotter sa peau jusqu’au sang pour apaiser les démangeaisons.
“ Vous en avez mis, du temps.”déclara-t-elle avec une touche d’impudence, s’approchant tranquillement, tel un serpent, du seigneur. Après l’avoir rencontré, la plupart des hommes passaient la porte du lupanar bien plus rapidement que ne l’avait fait le comte de Bedford. A son plus grand soulagement…Megara avait espéré qu’il l’avait oubliée. Mais il fallait croire qu’elle s’était terriblement trompée. Elle s’arrêta près de lui, toujours dans son dos. Tandis que la prostituée se déplaçait silencieusement sur le côté, sa main glissa sur son omoplate puis ses doigts se mirent à courir sur son épaule, sa nuque, jusqu’à rejoindre la clavicule opposée.
Megara se pencha vers le comte. “ Je commençais à croire que vous m’avez oublié, seigneur.” Un sourire malicieux se dessina sur son visage alors qu’elle contournait finalement le canapé pour récupérer deux flûtes, qu’elle remplit de vin. Elle se retourna et, malgré les fourmillements dans tous ses muscles, croisa le regard du seigneur.
Il était encore plus élégant que dans ses souvenirs. Sa beauté la frappa, comme si les traits de son visage n’étaient pas ancrés dans son esprit. Tout aussi intimidant. Bien qu’il dégageait une certaine nonchalance, ce qui lui donnait un air profondément arrogant. Megara s’approcha de lui, se déhanchant avec autant de perfidie qu’une vipère, ne quittant pas une seule seconde l’homme des yeux. Elle s’installa près de lui et lui tendit une coupe d’alcool. “ Comment puis-je satisfaire vos désirs, comte ? ”demanda la prostituée avec une voix de velours.
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J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Les paupières fermées, la tête basculée en arrière, le bras reposant avec nonchalance sur le dossier du sofa, la cheville posée sur son genou, le Comte semblait parfaitement immobile, dans une attente que la porte derrière lui s’ouvre et qu’entre la jeune femme qui attisait tant sa curiosité. A nouveau, il voyait les pupilles océan, brillant d’un feu ardent, flotter devant lui. Les lèvres charnues s’étiraient en un sourire mutin, accompagné de cet éclat à la fois séducteur et provocateur dans le regard. Elle n'avait pas eu peur de lui, un fait suffisamment rare. Son aura en terrifiait plus d’un, chez les humains, les demi-dieux, ou bien les créatures. Mais pas elle. Au contraire, elle se comportait avec lui comme s’ils étaient… presque familier l’un avec l’autre. Et lui aussi…
La porte s’ouvrit. Il conserva les paupières closes. Un frisson parcourut son échine tandis qu’une nouvelle aura s’approchait de la sienne, venait y déposer sa marque toute particulière. Il savait qui se trouvait derrière lui. Il n’avait pas besoin de voir son visage. Il en avait envie, mais retenait ce moment, comme pour s’assurer qu’il avait encore ce contrôle. Un sourire amusé étira ses lèvres. « Vous aurais-je trop fait patienter ? » Répondit-il, alors que la voix suave de la jeune femme venait le caresser et que de nouveaux frissons naissaient tandis qu’il l’entendait approcher dans son dos.
Des picotements parcoururent sa peau à l’endroit où la main de la danseuse passa. Sensations anciennes et à la fois nouvelles tant il en avait oublié l’existence. Son visage resta impassible et seulement le mouvement de ses yeux sous ses paupières fermées témoigna de l’effet que ce simple contact, d’autant plus par-dessus ses vêtements, provoqua chez lui. Alexio finit par redresser la tête et rouvrir les yeux alors que Megara se penchait vers lui. Il prit une inspiration, les boucles brunes frôlant la peau de sa joue. « Quelqu’un vous a-t-il déjà fait l’affront de vous oublier Ma Dame ? » Enfin, son regard accrocha la silhouette qui lui tournait le dos, mais dont la simplicité et légèreté des vêtements dissimulaient peu les courbes délicates. Il ne cacha pas son regard tandis qu’elle se retournait, remontant sur sa poitrine, la ligne fine de ses épaules, son cou élégant et enfin il croisa le regard de la danseuse.
Son corps était d’une beauté délicieuse, mais c’étaient ses yeux qui l’attiraient plus encore : deux océans insondables à la flamme ardente, d’une intensité qu’il n’arrivait pas à sonder. Si proche et à la fois inaccessible. Son aura brûlait, semblait même le brûler lui. Elle semblait impossible, improbable, agitait une chose oubliée au plus profond de lui. C’était cela, bien plus que tout autre chose qui l’intriguait chez la danseuse de feu.
Alexio ne la quitta pas des yeux quand elle vint s’assoir prêt de lui, ne ratant pas le jeu de tissu sur ses hanches, bien qu’il ne lâcha pas le regard de la jeune femme. Il tendit la main, ses doigts frôlant ceux de la Dame en saisissant la coupe de vin. Un sourire amusé, teinté de son arrogance naturelle, étira ses lèvres, une lueur similaire venant éclairée ses yeux. « D’après vous, quels pourraient bien être mes désirs ? » Il se pencha vers elle, les yeux plongés dans l’océan de mystères face à lui. « Après tout, n’êtes-vous pas capable de lire au fond des cœurs ? De percer les défenses, mêmes des hommes les plus vertueux ? De deviner les désirs les plus sombres ? » Le Comte se redressa, son regard voiler par l’aura sombre dont il était toujours enveloppé, avec laquelle il était né. « Je me demande ce que vous voyez, lorsque vous me regardez… » Lui-même se questionnait, sur ce qu’il attendait d’elle.
Le demi-dieu laissa un temps de silence, laissant le temps à sa compagne pour la soirée de répondre à son interrogation, loin d’être une question rhétorique. Peut-être qu’elle pourrait poser des mots où lui n’arrivait pas à trouver la réponse ? Ou peut-être qu’elle répondrait ce qu’elle peut dire à tous… Ce que pour tous les hommes viennent la voir : son corps et rien d’autre. Alexio observait sa réaction, son poignet faisant tourner légèrement le vin dans sa coupe, un sourire en coin sur les lèvres. « N’ayez craintes d’être sincère avec moi, je n’ai guère l’habitude de me vexer si mon interlocuteur à mon intérêt. D’ailleurs, je me demande si vous en avez appris plus à mon sujet après ces quelques semaines… » Alexio prit une gorgée du vin qu’elle avait amené, appréciant le goût du breuvage, sans lâcher la Dame de son regard sombre. Il était sincèrement curieux de savoir ce qu’elle savait de lui – et pensait… une grande première depuis tout ce temps.
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