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LE TEMPS D'UN RP

Renaissance [David/Mackenzie]

Charly
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Charly
Ven 22 Juil - 19:21
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait plissé les yeux et une légère grimace s’était dessiné sur son visage. « -vous réfléchissiez à voix haute ou vous avez déjà votre idée pour remédier au problème ? » elle avala une gorgée de café et ajouta : « -quant à mes orgasmes, merci de vous en souciez, mais de côté-là, je n’ai pas besoin de votre aide. » une nouvelle gorgée de café et elle ajouta : « -c’est peut être le seul secteur d’ailleurs. » avec une légère moue pour confirmer. Elle bloqua sur le costume bleu et fut forcer de répliquer : « -oh.. si, si… il vous va parfaitement bien. » levant les deux mains et fermant les yeux. « -heu… » hésitation, assez surprise de la proposition. « -oui… Enfin, si ça vous va. A moi aussi. » un haussement d’épaule. Elle n’y voyait pas de problème. Sa réponse suivante fut net. Non, elle n’était pas attirée par lui. Pas comme ça. Elle plissa à nouveau les yeux : « -pourquoi ? Ma réponse ne vous plait pas ? » demanda Mac ne sachant pas s’il plaisantait ou si elle venait de blesser son égo masculin. David semblait vouloir jouer et surtout se foutre d’elle. En même temps c’était facile avec ce qu’elle venait d’avouer. Sauf que cette fois-ci elle n’allait pas tomber dans le panneau.

Elle n’avait pas vraiment envie de cuisiner là. Elle cherchait le pourquoi du comment de son rêve. Et elle ne capta même pas que David souhaitait des pancakes. Au lieu de ça, elle sortit du pain. Ça serait tartine banale ce matin. Un sourire au sujet du chien : « -c’est vous qui l’adorez surtout ! Enfin toi. » elle aimait ça, que David s’attache au chien, même si pour le coup, elle se sentait presque un peu mise à l’écart. « -vous arrêtez de la jouer Yoda message subliminale s’il vous plait. J’aurai mieux fait de rien vous dire, vous allez vous foutre de moi pendant des jours. » elle prenait ça à la légère même si les mots de David avait eut une étrange résonnance en elle. « -à la base, je vouliez mettre le noir. Et je vous conseillais celui-ci. Pour Donna. » elle pencha la tête sur le côté. « -et oui, vous avez… » elle fit un aller-retour avec son index le long de son corps. « -la tête entre mes seins, ça vous plaisait bien. » un léger rire. « -ba parce qu’on est ami voyons ! » s’exclama Mac en riant presque. Il allait la chercher où celle-là ? « -et puis pardon, mais mise à par le moment d’égarement de la cascade, vous n'avez pas le regard d’un homme qui désir la femme en face de lui. Le matin je me balade… » à nouveau elle montra son corps. Elle était en boxer et débardeur. Loin du pyjama en piloupilou. « -et vous n’avez jamais détaillé mes jambes ou autre chose. » oui voilà, elle était là la preuve.

Mac tenta de trouver une explication logique à ce rêve, c’était bien plus sein que d’imaginer du désir entre eux. « -hé ! Vous êtes censé m’aider pas foutre le bordel ! » râla la jeune femme en prenant à son tour la cafetière d’assaut. « -vous avez fumé quoi ce matin ? On agit pas comme un couple. Enfin je sais pas. Sinon je viendrais me blottir dans vos bras quand on regarde un film, je porterais vos fringues, on s’enverrais des sextos à longueur de journées. » elle se mis à rire. « -arrêtez avec ça. C’est simplement parce qu’on a parlé missionnaires l’autre soir. Et que vous êtes sans doute un peu rouiller de ce côté-là. Et puis il n’y a pas que le sexe dans la vie. Quand on est en couple, on parle de ce genre de chose, on s’améliore ensemble. Enfin bref pourquoi je parle de ça ! Lorsque le téléphone de David sonna, elle lui lança un regard noir : « -hé on est en plein milieu de quelque chose là ! » elle trouvait ça super impoli. « -hé mais hé ! Je vais vous en faire un ! » elle prit du pain et commença à tartiner alors qu’il était au téléphone. « -pourquoi l’idée n’est pas folle ? » cria la jeune femme juste pour le faire chier et qu’il raccroche. Merde il n’était même pas huit heure du mat’.  


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 22 Juil - 20:03
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Dos au comptoir, une main posée sur l’établi et l’autre tenant sa tasse de café, David observa longuement la jeune femme avant de lui confier « Un peu des deux » avec un sourire, sans la quitter des yeux « Il faudrait peut-être pratiqué pour remédier au problème » et porta sa tasse de café à ses lèvres comme si de rien n’était, puis se mit à sourire « De toute manière, après l’expérience infructueuse dans vos rêves, je comprends que vous n’ayez pas envie de réitérer l’expérience », et cela, même si son égo masculin en prenait un coup. Toutefois, il avait conscience que le jour où il ferait de nouveau l’amour à une femme, il serait sûrement bien loin d’être performant. Pas après six ans sans avoir touché une femme. Il baissa ensuite ses yeux sur son costume bleu avant de le relever sur Mac qui semblait intriguée par sa tenue « Vous devriez vous montrer plus convaincante la fois prochaine. Vous fermez les yeux Mac », et regarda de nouveau son costume, se demandant s’il n’allait pas devoir se changer tout fin de compte avant de se rendre au cabinet. Mais en attendant, il était en pleine conversation avec la jeune femme « On ira progressivement si vous le souhaitez », souriant en coin, presque taquin, alors que son idée semblait la perturber. Un haussement d’épaule suivit tout en fixant sa colocataire « Si. Je la trouve seulement rapide, peut-être même un peu trop. Comme si vous aviez réfléchi auparavant ». Oui, ça l’intriguait seulement. Cela étant, il ne se sentait pas vexé qu’elle n’éprouve pas d’attirance pour lui. Il ne pouvait pas plaire à tout le monde.

Un regard pour le pain que Mac venait de sortir et se mit à sourire derrière sa tasse. Elle était semblablement assez perturbée par son rêve pour ne pas réaliser qu’il avait proposé des pancakes pour le petit-déjeuner. Il ne souleva pas ce petit moment d’absence, baissant plutôt ses prunelles claires sur Gus’, le chien qui était à l’affût de la moindre miette qui pourrait tomber au sol. Un sourire tout en relevant uniquement les yeux « Vous surestimez… Tu surestimes mon affection pour le chien ». Il ne l’adorait pas. Il l’appréciait. C’était un ton en-dessous. Un froncement de sourcil suivit et ouvrit la bouche avant de la refermer, puis de l’ouvrir à nouveau « Je ne me moque pas Mac. Ce que je voulais dire, c’était que l’affection que je vous porte, en tant que soutien, pilier dans ma vie actuellement, sera inégalable. Donc il en sera de même pour Gus’. Vous l’avez sauvé », et ajouta « Mais oui, vous risquez d’en entendre parler un moment malgré tout » en esquissant un sourire en coin. Ou peut-être. En fait, il n’en savait trop rien. Néanmoins, pour le moment, il se plaisait à jouer avec le feu avec Mac « Je ne connais pas les goûts de Donna en matière de costume. En tout cas, elle ne m’en a jamais fait part ». En fait, il s’habillait selon ses propres goûts, pas ceux de son assistante, et elle en faisait de même de son côté. Un haussement de sourcil face à la franchise de sa colocataire qui expliquait que l’avocat avait semblablement fortement apprécié la poitrine de cette dernière « Dois-je comprendre que vous non ? ».

En tout cas, Mac semblait être assez surprise que le beau brun puisse éprouver de l’attirance pour elle. L’amitié. C’était donc ça son argument. Il s’apprêtait à répondre, mais elle renchérit aussitôt avec un nouvel argument. Il se passa la langue sur les lèvres tout en souriant et ajouta « Premièrement, l’angle de vue d’un humain est de 180°, et ensuite, je ne le fais pas devant vous. Néanmoins, j’apprécie lorsque vous enfilez une jolie robe ou encore les matins, lorsque vous déambulez en tenue légère », puis leva rapidement les mains « Mais – il appuya fortement sur ce mot – Ce n’est pas pour autant que je vous désire, que j’ai envie de vous faire l’amour sur la table à manger ». C’était juste un regard, de temps à autre, en toute discrétion, parce qu’il restait un homme. Mais elle restait son amie. Sa plus chère amie à ce jour avec Donna.
David avait l’impression que la jeune femme tentait de trouver des arguments justifiant son rêve. Celui qui suivit fut perspicace. Toutefois, il y avait aussi une autre possibilité qu’il évoqua à voix haute. Un sourire à l’attention de Mac derrière sa tasse, avala sa gorgée et ajouta « Je n’ai aucune obligation » et la laissa se servir un nouveau café « Des sexto ? » et la laissa poursuivre « C’est pour ça que j’ai précisé sans le sexe. Vous m’embrassez sur la joue quand vous partez le matin, on prend chaque repas ensemble, on sort le chien ensemble, on regarde des films ensemble. On parle de tout et de rien. On se manque lorsque nous nous voyons pas de la journée » et ajouta « Vous voulez d’autres exemples ou ça vous suffit ? ». Puis son téléphone sonna et il s’éloigna pour répondre « C’est le travail et je dois répondre ». Ce qu’il fit tout en revenant vers Mac, lui piquant un morceau de sa tartine, riant presque à sa réaction, et se concentra sur les explications de son client, lançant ensuite un regard noir à Mac, alors qu’il expliquait à son interlocuteur que ce n’était rien, que ce n’était que sa femme, tout en souriant de manière espiègle. Elle voulait jouer, ils allaient jouer. Il raccrocha, rangea le portable dans sa mallette et revint vers Mac, s’approchant dangereusement d’elle « J’aimerais que TU – appuyant volontairement sur ce mot – restes silencieuse quand je suis au téléphone avec un client » et alors qu’il ne fut qu’à quelques centimètres de cette dernière, répondit enfin à sa question « L’idée n’est pas folle parce qu’entre nous ça colle bien. On se connait par cœur, on est continuellement présent l’un pour l’autre, on se fait grandir mutuellement, on apprend à avancer main dans la main. Entre nous, ça colle bien » tout en ancrant son regard dans le sien « Maintenant, c’est de savoir si ça collerait aussi dans l’intimité. Si une attirance physique pourrait naître ».

Charly
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Charly
Ven 22 Juil - 21:25
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -pratiquer ? Parce que vous avez de nouveau envie de pratiquer ? » ça si ça n’était pas un grand pas en avant ! Dans le fond elle était contente d’entendre ça. Peut-être qu’ils avaient bien fait de parler de sexe l’autre soir sur la terrasse et qu’elle lui confit son rêve ce matin. Cela semblait donner des idées à David. Bon, avec elle pas sur mais c’était déjà ça. « -non, mais arrêtez, je n’ai pas dis que c’était nul non plus et que je n’avais pas aimé. » non, de souvenir elle avait aimé. Ça avait peut être été court, pas le meilleur amant qu’elle avait eu, mais ça semblait tout à fait correcte. « -et puis ça n’était qu’un rêve. » ajouta-t-elle en se disant qu’elle allait peut être le faire paniquer ou douter de ses capacités à satisfaire une femme au lit. « -quoi je ferme les yeux ? Je viens de me lever, ça fait tout juste quinze minutes. J’ai encore le droit de fermer les yeux non ? » quant à abandonné le vous, elle sourit : « -non, ba c’est seulement une habitude à changer. On devrait y parvenir sans trop de difficulté. » comme les gens normaux ! « -attendez vous êtes vexé que je réponde non ? Je n’ai pas dis que vous n’étiez pas un bel homme. Et vous le savez très bien. Seulement que je n’ai pas ce genre de désir pour vous. » sauf quand elle avait trop bu. Et ça n’arriverait plus donc c’était une affaire classée.

« -tu l’adores. » précisa Mac avec son petit sourire en coin. Puis son sourire se fit plus tendre. « -moi je préfère qu’il vous aime bien aussi. » répliqua t elle sur un ton enfantin. Elle aimait les voir tout les deux. « -la prochaine fois, je dirais rien. » na ! enfin si jamais il y avait prochaine fois, ce qu’elle n’espérait pas. Parce que ça engendrait des discussions étranges. Elle fronça les sourcils et prit ses seins entre ses mains. « -si, si je les aime bien. Ils sont bien. » avant de regarder David et de libérer ses seins pour se faire à manger. Puis elle ouvrit la bouche comme si elle était choquée de ce qu’il venait de dire. « -vous me matez quand j’ai le dos tourné ? » demanda t elle en ouvrant de grands yeux. « -bon d’accord un point partout. Je mate vos fesses dans vos costumes. » ouais d’accord son argument tombait à l’eau. « -oui des sexto, c’est des sms un peu cochons si vous préférez. » précisa Mac en le prenant pour un idiot. Elle mordit dans sa tartine en méditant sur ce qu’il venait d’énoncer. Mouais… Pas faut qu’il y avait là déjà de belles bases. Le téléphone sonna et elle râla parce qu’elle détestait ça, être interrompu par ce truc.

Elle s’amusa à la déranger, sachant parfaitement qu’il détestait ça et lui adressa un sourire d’ange en réponse à son regard de tueur. Elle leva les yeux au ciel en entendant David parler d’elle comme sa femme, lui préparant ensuite de quoi manger. Lorsqu’il eut raccroché, elle fut prise au piège entre David et le comptoir de la cuisine. Cependant elle le défia du regard et répliqua : « -désolé mon amour, je ne suis pas du genre femme soumise. » en ajoutant à cela un petit sourire forcé. Puis elle l’écouta avec attention sans cligner des yeux. « -non, la question est de savoir si l’idée te plais, parce que depuis tout à l’heure tu ne fais que me donner des arguments pour. » c’était la stricte vérité. Son regard dans celui de David, son corps à quelques centimètres du sien, elle repensa à son rêve et à cette idée stupide de test. Elle dit alors d’un ton de défi : « -embrasse-moi. » ça n’était pas un ordre, mais une suggestion, comme un : on verra bien !
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Manhattan Redlish
Ven 22 Juil - 21:55
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Est-ce qu’il se sentait prêt à faire de nouveau l’amour à une femme ? À accepter que sa femme était morte, et qu’elle ne reviendrait jamais ? Qu’il devait avancer, au risque de ne plus jamais être heureux en amour pour le restant de sa vie ? Peut-être bien… Enfin, l’idée faisait encore son chemin, mais après six ans à faire le deuil de sa famille, et en voyant Mac remonter la pente, il se disait qu’il était peut-être temps d’en faire de même. Si elle y parvenait, si tout le monde y parvenait, alors pourquoi pas lui ?! « Ne vous emballez pas trop vite. C’est juste que… Je crois que, peu à peu, oui, je me sens prêt à peut-être franchir à nouveau le pas avec une femme ». Sans pour autant en être certain. Mais ça restait une belle étape de franchi, non ?! Il se mit à observer longuement Mac alors qu’elle le rassurait tout de même sur ses prestations sexuelles que lui avait offert son subconscient cette nuit, et rétorqua « C’était dans la moyenne ». Ce n’était pas une nouvelle pour David. Ça lui était déjà arrivé par le passé, avec certaines femmes, dont son épouse. Son égo masculin en prenait donc un coup, et il se rattrapait bien vite par la suite. Mais dans le rêve de Mac, ça n’était pas arrivé. Et puis, pourquoi ça l’intéressait autant ?! Ce n’était qu’un rêve après tout. De nouveau ce regard rivé sur la jeune femme alors qu’elle trouvait un argument pour justifier sa manière de fermer les yeux alors qu’ils évoquaient son costume « Ok ! Ok ! Vous avez le droit. Je n’ai rien dit » précisa-t-il aussitôt en levant les mains, non sans un petit sourire amusé « On verra bien ». Un froncement de sourcil, puis un « Quoi ?! Non ! » qui sonnait faux même à son oreille, et finit par répondre « Je plaisante. En réalité, je m’en moque. Je fais juste ça pour vous enquiquiner ». Parce qu’en réalité, il savait qu’il ne pouvait pas plaire à tout le monde.

« Je l’apprécie » fit David en reprenant la jeune femme qui insistait sur l’autre adjectif. Il appréciait le chien. De là à l’adorer, il y avait encore un fossé. Un sourire pour Mac avant de baisser les yeux sur le chiot « Merci… » et releva son attention sur Mac « Vous n’êtes pas… Tu n’es pas drôle ! ». Bon, le tutoiement était encore un exercice difficile pour l’avocat. Quand elle évoqua le plaisir qu’il avait eu de poser sa tête entre ses seins, il lui retourna la question, mais elle n’en comprit pas le sens, alors il se mit à rire légèrement « Je ne parlais pas de ça. Vous avez aimé que je me pose ainsi sur vous ? ». Pourquoi il posait la question ?! Il n’en savait rien. Peut-être parce que ça l’amusait tout cela. Ou peut-être par pure curiosité dont Mac avait l’habitude maintenant. Il prit une gorgée de café avant de répondre « Vous êtes mal placée pour me juger Madame Foster ». Après tout, elle l’avait fait dès les premiers jours qu’elle avait emménagé ici, et sûrement après « Voilà ! » rétorqua-t-il en la désignant de la main. Il pencha ensuite la tête alors qu’elle le prenait semblablement pour un idiot en lui donnant la définition d’un sexto « Merci. Qu’est-ce que je ferais sans vous ?! Je sais ce que c’est. Je ne savais pas que vous en étiez adepte, c’est tout ». Le portable eut raison de leur conversation et il s’éloigna pour répondre alors que Mac s’adressait à lui en même temps. Un regard noir à son attention, et raccrocha à l’issue de la conversation avec son client. Il rangea rapidement le petit appareil, puis s’approcha dangereusement de sa colocataire « Je n’ai jamais dit que c’était ce que je voulais » en souriant en coin. Au contraire, les femmes soumises ne l’avaient jamais attiré. Il aimait les femmes de caractère qui savaient ce qu’elles voulaient et n’hésitaient pas à le lui faire comprendre. Il décida ensuite de répondre à sa question les concernant. Il l’observa un moment alors qu’il était plus que proche de la jeune femme « Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Et toi ? ». Oui, pourquoi serait-il le seul à devoir répondre à cette question. Quand elle formula sa demande, sa suggestion, David ne bougea pas pour autant. Au contraire, un sourire se dessina sur ses lèvres sur lesquels il passa sa langue. Un tic qu’il avait depuis toujours et qui se déclenchait à certains moments. Comme celui-ci. Il se pencha donc, restant à l’affût du moindre signe qui laisserait penser que Mac avait changé d’avis, et l’embrassa. Pas d’envie, de désir. Plutôt de la douceur, presque de la tendresse. Un baiser qu’il savoura. Cela faisait six ans qu’il n’avait pas embrassé, qu’il n’avait pas goûté les lèvres d’une femme, et il en avait presque oublié la sensation que ça procurait. Il se recula avec lenteur, sourit à Mac, puis s’éloigna alors qu’on venait de frapper à sa porte « Bonjour Fabien. Vous allez bien ? » « Oui, et vous-mêmes ? » « Parfaitement bien » « Je vous apporte votre courrier » « Je vous remercie » et referma la porte, jetant un rapide courrier aux enveloppes qu’il déposa sur le meuble à côté de la porte d’entrée, puis revint vers Mac « Nous en étions où ? ».


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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -non mais je ne m’emballe pas. » répondit Mac avec un ton psychologue avant d’ajouter : « -je trouve ça bien. Super même. Prometteur ! » oui bon d’accord elle s’emballait un peu. Mais c’était une bonne nouvelle. S’il avait envie de ce genre de chose, c’était qu’il parvenait à avancer. Qu’il se sentait mieux et que peu à peu la vie reprenait des couleurs. « -oui ba ça va, c’était un rêve. » reprit Mac. Peut être que si ça avait été dans la vraie vie, les choses auraient été différente. Mais ça, ils n’en savaient rien, et ne le sauraient probablement jamais. Donna peut être. Elle se mit à sourire en l’entendant répliquer qu’il n’était pas vexé. « -mouais c’est ça. » répliqua-t-elle avec son petit sourire en coin.

« -ok ok tu l’apprécies. » mais tout de même, ils avaient leur petits habitudes lui et le chien. Le petit déjeuner, maintenant la course à pieds. Petit à petit Gus’ intégrait la famille. Enfin leur colocation. Et Mac adorait ça. Parce que ça procurait du bonheur à David, même s’il ne risquait pas de l’avouer. Elle ne capta pas totalement ce qu’il voulait dire, et afficha un oh avec ses lèvres. « -oh ! Hé bien je… si, si, ça semblait me plaire. Tout comme d’autres choses aussi d’ailleurs. » hé merde là elle en avait trop dit. Ou pas assez selon le point de vue. « -ne m’appelez pas ainsi. » Madame Foster c’était sa mère. Pas elle. Oui bon d’accord elle avait déjà regarder ses fesses plus d’une fois. Et il n’y avait pas que ça. Elle aimait aussi le voir rentrer de son jogging le matin, le col de tshirt plein de sueur, les cheveux en bataille. Bref… un point partout. Elle enchaina sur ce qu’il leur manquait pour être un couple et ne manqua pas une occasion de se foutre de lui. « -je ne le suis pas. Pour ça, il faudrait que je sois en couple. Et ça n’est pas le cas. » et ça ne le serait jamais. Elle se disait juste que dans cette histoire d’hypothèse de couple, elle s’imaginait bien lui envoyer ce genre de message lorsqu’il était au bureau.

Le téléphone coupa la conversation, et elle fit comprendre à David qu’elle n’aimait pas ça. Elle se retrouva ensuite coincé tout contre lui, à le défier du regard. « -non, ça c’est pas une réponse David. » trop facile de lui renvoyer la balle ainsi. Alors elle se décida à suivre l’idée débile de son rêve et lui demanda de l’embrasser. Elle était certaine qu’il ne le ferait pas. Et pourtant, il resta là, sans bouger, à l’observer. Mais contre toute attente, il approcha son visage du sien et ses lèvres se déposèrent sur celle de Mac. Comme dans son rêve, elle s’était dit qu’elle devait répondre au baiser s’il y en avait un. Après tout c’était son idée. Etrangement ses épaules se détendirent. Lorsqu’il recula, elle l’observa et lui adressa un léger sourire. Oui, elle était tout de même surprise qu’il ait osé ce geste. Elle ne l’avait pourtant pas dit par provocation.

Comme dans son rêve, ils furent interrompu. Fabien. Manquait plus qu’il dise que Henri était là ! Mac reprit sa tasse de café, restant songeuse quelques secondes avant de la porter à ses lèvres. Bon… et maintenant ? Question que posa David en revenant vers la cuisine d’ailleurs. « -hé bien on en était que tu dois mangé avant de partir bosser. Quant à moi je vais aller prendre une douche et trainer toute la journée vu que je ne travaille pas aujourd’hui. » techniquement David était en retard. Et puis la conversation allait prendre un tournant étrange, alors meilleure technique du monde : la fuite !

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Ven 22 Juil - 22:48
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Elle ne s’emballait pas. Ce n’était pas l’impression qu’avait David en cet instant « Mais vous ne vous emballez pas » rétorqua-t-il donc en tentant de faire comprendre à Mac que si, elle s’emballait bel et bien pour ce pas en avant qu’il était en train de faire. Oui, il était peut-être prêt à franchir cette étape-là avec une femme. À retrouver le goût à faire l’amour, la saveur de l’étreinte. Apparemment, il l’avait déjà fait dans le rêve de la jeune femme, et ça s’était plus ou moins bien passé, même si ses capacités sexuelles n’avaient pas été mémorables « Je sais, mais c’est mon égo purement masculin qui est touché ». C’était un fait. Il disposait d’un égo imposant. Après tout, il était avocat, et c’était un homme. Deux caractéristiques qui faisaient que son égo ne passait plus vraiment la porte à certains moments. Il était également présent lorsque Mac sous-entendit qu’elle ne croyait pas un mot de ces belles paroles selon lesquelles il n’était pas vexé qu’elle ne soit pas attirée par lui. Il ne renchérit pas, la laissant croire qu’il était vexé. Parce que ça l’amusait, tout simplement.

« Merci » rétorqua-t-il ensuite lorsque sa colocataire décida de lui donner raison. Il n’adorait pas leur chien. Il l’appréciait. Ce qui était déjà une belle preuve d’acceptation au sein de leur foyer. Ils revinrent rapidement sur le sujet du rêve de cette nuit de Mac, délaissant cette disgression sur le chien. Il fut surpris d’entendre qu’elle avait apprécié ce contact, mais pas seulement « Je vois… Et après vous me dites que vous n’éprouvez pas le moindre intérêt pour moi ? » tout en esquissant un sourire en coin. À son tour d’être peu convaincu. « Mac. C’est mieux ? » alors qu’elle le reprenait sur sa manière de l’appeler. Concernant les sexto, David n’aurait pas pensé que la jeune femme aimait ce genre de message, et sourit alors qu’elle précisa qu’elle ne l’était pas, parce qu’elle n’était pas en couple. Il acquiesça, et ajouta « Je vais vous confier un détail sur ma vie privée. On s’en envoyé de temps en temps avec Cheryl. J’aime bien ça ». Il trouvait ça grisant, ça faisait qu’attiser le désir, et surtout, il rentrait bien plus tôt du bureau à ces moments-là dans l’unique but de répondre au désir que son épouse avait fait naître chez lui.

Son regard posé sur elle, il affichait un maigre sourire, presque imperceptible alors que sa colocataire lui rappelait que ce n’était pas une réponse « Je vais être sincère. Je ne sais pas ». Oui, tout simplement. Parce qu’il ne s’était jamais posé la question. Parce qu’il savait qu’il éprouvait des sentiments pour Donna également. Qu’il ne s’était jamais demandé s’il faisait fausse route, que si Donna avait rencontré Edward, s’était peut-être pour qu’il se concentre sur la femme qui faisait actuellement partie intégrante de sa vie, de son quotidien. Donc oui, il n’en savait rien. « Et toi ? ». Et voilà qu’elle lui suggéra de l’embrasser. Il resta un moment silencieux, mais ne recula pas pour autant. Il aurait pu pourtant. Mais il n’en fit rien. Au lieu de ça, il l’embrassa avec une certaine assurance, et une certaine douceur. Pas d’envie soudaine de la faire sienne. Juste de la tendresse. Il se recula, lui sourit et s’éloigna pour récupérer le courrier que lui apporta Fabien. Il revint ensuite vers elle, et se mit à rire doucement. Comment couper court à la conversation « Reposes-toi bien» tout en mangeant sa tartine alors qu’il s’éloignait pour récupérer sa mallette. Il était en retard. La tartine entre les dents, il se retourna vers Mac, et retira le bout de main de sa bouche « Au fait Mac ! » et ouvrit la porte tout en restant face à Mac « J’ai beaucoup aimé le baiser, vraiment... », puis remit la tartine dans sa bouche et quitta l’appartement pour se rendre au bureau.

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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -très bien vous voulez que le je le dise ? Vous êtes un très bel homme, séduisant, avec beaucoup de charme quand vous n’êtes pas un connard fini. Et oui, potentiellement vous pourriez me plaire. » elle leva un doigt : « - Maintenant que je vous connais. » par qu’au départ, elle ne lui avait pas trouver toutes ces qualités. Et pas la moindre attirance physique. Mise à part un coup d’œil pour ses fesses. « -oui bien mieux merci. » Et puis cette hypothèse de couple possible, la vie qu’ils avaient déjà, qui pouvait être la base de tout cela. Pour David il ne manquait que le sexe. Pour Mac un peu plus. Des habitudes, de la tendresse. « -ohhohoh ! » commença à rire Mac : « -je suis surprise ! C’est fou comme j’ai une mauvaise vision de l’homme que vous pouvez être ! » un sourire en coin et elle ajouta : « -le petit coquin ! » avant de rire. Sa femme avait sans doute trouver ce moyen pour le faire quitter le travail.

Pour la suite il y eu un léger dérapage. Voilà qu’ils étaient trop proche l’un de l’autre et qu’ils émettaient véritablement l’idée. Au lieu de lui répondre, elle lui demandé de l’embrasser. Chose qu’il fit au plus grand étonnement de la jeune femme. Légèrement troublé par ce geste tout de même, surtout par le sourire que lui avait adressé David ensuite, Mac termina son café de façon pensive. Pourquoi est ce qu’elle était si douée pour foutre le bordel ? « -à ce soir. » lança Mac en lui souriant, direction le couloir des chambres. Lorsqu’il l’interpela elle passa la tête derrière le mur, juste à l’angle. Ce qu’il déclara la fit sourire, presque rire. « -bonne journée. » souffla-t-elle avant de se rendre à la salle de bain. Elle se demanda quelques secondes s’il allait regarder Donna différemment après ça…

Mac passa une belle journée, mais vers le milieu de l’après-midi, elle envoya un message à David : désolé ceci n’est pas un sexto, est ce que tu as des comprimées pour la migraine quelques part à l’appartement ? Oui, cela faisait un petit moment qu’elle la sentait monter cette migraine. Et il fallait la stopper là maintenant. N’ayant pas la moindre envie d’aller en acheter, elle comptait sur David pour l’aider. Un second message : Ne rentres pas trop tard. Ils avaient l’un comme l’autre un diner au programme. Mac stressait un peu, mais bon, il s’agissait d’Henri. Elle savait parfaitement ce qu’elle allait lui dire pour arrêter tout ça. Elle n’avait pas changé d’avis, elle ne voulait pas d’une histoire longue durée. Pas le temps. Pas le moment. Cela faisait déjà trois fois qu’elle changeait de tenue lorsqu’elle entendit la porte d’entrer. Debout devant son miroir, elle était en galère de fermeture éclaire sur une robe qu’elle n’avait encore jamais portée.  

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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Ce n’était pas nouveau que l’égo masculin de David en prenait un coup. C’était ainsi lorsqu’on avait un égo surdimensionné. Ce n’était pas pour autant qu’au fond de lui, David était réellement impacté par les paroles de Mac. Elle n’éprouvait pas d’attirance pour lui. Soit. De toute manière, ils étaient seulement amis, alors ça lui importait peu. Néanmoins, l’intéressée décida tout de même d’appliquer un baume sur son égo, ce qui surpris l’avocat qui haussa les sourcils devant une telle franchise. Bel homme, séduisant, et qui pouvait potentiellement lui plaire ?! « J’en attendais pas autant. Un « vous auriez pu me plaire dans une autre vie » aurait suffi, vous savez… » et se mit à sourire, avant d’ajouter « Je pourrais potentiellement vous plaire ? ». Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire de toute manière ?! Ils n’étaient pas ensemble, et ça ne sera probablement jamais le cas « En tout cas, pour ce que ça compte, sachez que je pense la même chose de vous ». Au moins, comme ça, les choses étaient claires. Un sourire suivit, puis un petit rire alors qu’il lui confia qu’il avait déjà rédigé des sexto avec sa femme. Un détail qui surprit sa colocataire, ce qui le fit rougir légèrement en l’entendant le surnommé de petit coquin « Vous pensiez que j’en étais incapable ? ». Après tout, c’était compréhensible. David renvoyait une image d’homme droit, presque étriqué dans son mode de vie et de pensée, peu empathique sûrement et qui n’éprouvait pas la moindre indulgence pour ses semblables. Mais c’était seulement la partie émergé de l’iceberg. Il était différent en réalité. Et il le prouva lorsque Mac lui suggéra de l’embrasser, ce qu’il fit. Peut-être qu’il aurait dû s’abstenir, peut-être que non. Il avait apprécié le baiser, le goût de ses lèvres, la douceur du baiser, et se recula alors qu’ils furent dérangés par Fabien. Lorsqu’il revint vers elle, souhaitant savoir où ils en étaient – question purement rhétorique – elle fit comme si de rien ne s’était passé, ce qui amusa l’avocat qui prit sa tartine, bien décidé à la manger en chemin jusqu’au cabinet. Toutefois, il s’arrêta devant la porte et lui confia qu’il avait réellement aimé l’embrasser. Un sourire, voire un léger rire quand elle l’ignora, l’encourageant même à quitter l’appartement avec son « bonne journée ».

En arrivant au cabinet, il souriait encore de cette petite matinée taquine avec Mac, ce qui intrigua Donna qui l’interrogea aussitôt « Vous êtes de bonne humeur aujourd’hui. De trop bonne humeur même. Qu’est-ce qui s’est passé ? » et s’approcha de son patron avec une serviette « Vous avez encore du beurre de cacahuète au coin des lèvres » et le lui retira, laissant interdit David « Je… merci » « Alors ? Qu’est-ce qui vous rend de si bonne humeur ? » « Rien. Juste une conversation qu’on a eu avec Mac ce matin », puis se rendit jusqu’à son bureau avant de se retourner « Vous le trouvez comment mon costume ? » et elle ajouta tout en le détaillant du regard « C’est celui qui vous met le plus en valeur » tout en dessinant ses fesses de ses mains. David ne s’attendait pas à cela, et resta interdit un moment « Vous devriez voir votre tête ? Ce n’est pas parce que je suis au régime que je ne peux pas regarder le menu. Donna regarde tous les hommes. Donna à les yeux partout » « Vous savez que vous parlez de vous à la troisième personne ? » « Donna le sait et Donna aime ça » tout en prenant place derrière son bureau avec un sourire fière d’elle sur les lèvres, pendant que David allait au sien, se mettant au travail. Puis son téléphone sonna, et un sourire amusé se glissa aussitôt sur ses lèvres « Dommage… Tu en as dans l’armoire à pharmacie, dans la salle de bain » et ajouta « Promis mon amour » en reprenant le surnom qu’elle lui avait donné un peu plus tôt dans la journée.

En rentrant du bureau le soir venu, il déposa sa veste de costume sur la chaise et sa mallette dans l’entrée, et parti à la recherche de Mac qui se préparait dans la chambre. Son épaule contre l’encadrement de la porte, il posa son regard sur elle « Wow... Tu es... Pfiou... Sublime » et se redressa en s’approchant d’elle « Je vais t’aider, attends » et s’approcha d’elle pour lui remonter la fermeture éclaire qui bloqué quelque peu, puis posa ses mains sur ses épaules, les laissant glisser lentement le long de ses bras, tout en la regardant au travers du miroir devant elle « Je suppose que vu ta tenue, je ne t’attends pas ce soir ? » en souriant, et prit place sur le rebord du lit « Pas trop anxieuse ? ».

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« -roh vous n’êtes jamais content de rien. Je dis non, ça ne vous va pas. Je dis oui, ça ne va pas non plus. Faut savoir ! » pas faut que la phrase qu’il venait de sortir était plutôt pas mal. Dans une autre vie. Oui, elle aurait pu dire ça. « -oui ! » clama Mac comme pour bien lui faire comprendre qu’elle avait ça, qu’il avait bien entendu et que ça l’agaçait un petit peu qu’il insiste. « -je vois pas ce que ça change. » râla à nouveau Mac. Puis elle recula le visage. « -oh… » il avait finit de balancer des bombes ? « -d’accord… » ils étaient bien avancé avec ça ! Pourquoi est ce qu’elle avait trouvé ça drôle de lui raconter son rêve ? A croire qu’elle aimait tout le temps foutre ses relations en l’air. C’était trop simple avec David. Tout était trop beau et parfait. Pourquoi ne pas foutre un peu le bordel hein ? Ils parlèrent ensuite de sexto et elle pencha la tête sur le côté. « -je n’ai pas dis ça. Ça m’étonne c’est tout. En bien hein… » oui, elle trouvait que ça le rendait plus humain. Un peu plus dans la norme aussi. Et ça prouvait aussi qu’il pouvait savoir s’amuser. Dans le font, elle avait raison, le David d’avant n’était pas mort en même temps que sa famille. Il était là. En mode veille. Et plus ils vivaient ensemble, plus elle le voyait renaitre.

Elle avait gobé les comprimés après les avoir cherché quelques secondes dans l’armoire à pharmacie. Heureusement la migraine passa rapidement et elle pu profiter du reste de sa journée en compagnie de son chien. En fin de journée, elle devait se préparer pour son diner. Henri… Elle avait hésité entre plusieurs tenue, pour finalement opté pour une robe neuve, qu’elle avait acheté sous le conseil de Donna. Un bras en haut en bras en bas, elle avait bien du mal à fermer la robe. Et elle sourit à David en le voyant dans l’encadrement de la porte. Depuis quand il débarquait sans frapper à la porte ? Ok d’accord, elle n’était pas fermée mais tout de même. « -salut… » comme souvent, elle ne répondit rien au compliment. Enfin pas de merci en tout cas. « -oui ba ça va tu vas t’en remettre, c’est juste une robe. » elle recula d’un pas : « -non c’est bon j’ai la situation en main, t’en fais… » mais c’était faux. Alors elle baissa les bras en soupirant: « -d’accord. » elle baissa le visage tout en retirant ses cheveux de sa nuque, histoire qu’ils ne se prennent pas dans la fermeture. Puis elle regarda David dans le miroir. « -wow ! ça veut dire quoi ça ? » demanda Mac en se tournant vers lui, avant d’à nouveau se regardé dans le miroir : « -non, ba si ça fait cet effet là je vais changer. Je veux pas qu’il crois que… » elle regarda David qui assis sur son lit : « -ba je l’étais pas mais grâce à ton intervention…. » elle leva les yeux au ciel. Retire moi ça. » demanda la jeune femme qui maintenant était coincée dans sa robe. Elle se planta devant David, lui tournant le dos afin qu’il descende la fermeture. « -je compte bien rentrer ce soir. C’est peut être toi qui ne va pas découcher… » un sourire en coin en le regardant grâce au miroir. Lorsqu’il eut baissé la fermeture, elle dit en se tournant pour lui faire face : « -et toi ? T’y va comment ? Tu vas te changer quand même non ? » Elle se dirigea vers la penderie, bloqua sur la combinaison qu’elle avait vu dans son rêve, puis se décida pour un pantalon et une tunique légère. Elle marmonna : « -après tout il m’a rencontré comme ça, il m’a vu en pyjama… pas la peine de jouer les divas. » pas besoin d’une resto mille étoile ce soir. Donc une tenue classique irait parfaitement.


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J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Pour David, une phrase simple aurait suffi. Dans une autre vie. Ça évitait de faire naître trop de doutes, trop d’interrogations. C’était simple, et ça n’entraînait aucune conséquence. Pour Mac, c’était différent. Elle avait tenu à lui dire qu’il était bel homme, et que potentiellement, il pouvait lui plaire. Ce n’était pas rien comme déclaration, même si ce n’étaient que des mots et que ça n’engageait à rien. « Vous avez raison. Je n’aurais pas dû vous reprendre. Je vais donc simplement vous dire que je suis touché par ce que vous venez de me dire. Que je ne m’attendais pas à ça ». Parce que c’était la vérité, et qu’il tenait à être continuellement sincère avec elle. Toutefois, il la reprit sur ces dernières paroles, et sa réponse fut sans appel. Elle était même agacée de répondre « Pourquoi ça vous agace ? » demanda-t-il avec un petit sourire en coin, curieux de connaître les raisons de sa réaction disproportionnée en son sens « Rien » précisa-t-il. Il avait juste envie de savoir. Et il lui retourna le compliment, parce que c’était ce qu’il pensait à l’encontre de Mac. Cela eut l’effet de la surprendre tout autant que lui lorsqu’elle le lui avait confié juste avant. Seulement, il avait cette capacité à rester impassible, alors que sa colocataire était plus expressive que lui. Ce qui, en soi, n’était pas bien difficile. Il la surprit une fois encore concernant ce détail de sa vie personnelle concernant les sexto « Ça contraste avec l’homme que je suis aujourd’hui ». Un baiser et voilà qu’il se rendit au bureau comme si de rien n’était, si on ne prêtait pas attention au sourire qu’il avait sur les lèvres.

En rentrant le soir, David chercha brièvement la jeune femme, puis posa son épaule contre l’encadrement de la porte et sourit à Mac « Bonsoir » et ne put s’empêcher de formuler un compliment concernant sa tenue qui lui allait parfaitement. Elle était belle ainsi. Évidemment, et comme à chaque fois, elle n’accepta pas le compliment, ce qui fit rire doucement David alors qu’il baissait la tête, puis la releva sur Mac ensuite « Tu ne peux pas t’en empêcher ! Tu pourrais juste dire « merci » ? » et s’approcha de cette dernière pour l’aider avec sa fermeture éclair. Son mouvement de recul lui fit froncer les sourcils « Ce n’est qu’une fermeture éclair » et la lui remonta avant de la regarder par miroir interposé. En la voyant ainsi, moulée dans sa robe de soirée, David considéra qu’elle ne serait pas rentrée avant l’aube le lendemain matin. Une remarque qui ne plut pas vraiment à la jeune femme « Mac… », un soupir et ajouta « Ce que je voulais dire, c’était qu’aucun homme correctement constitué aurait envie de te laisser rentrer chez toi dans cette tenue. Mais ce n’est que mon avis. Ça ne tient qu’à moi ». Et voilà qu’elle voulait changer de robe « Donna est avec Andrew, et vu son sourire inepte cet après-midi en le voyant venir lui faire une petite visite de courtoisie, je me dis que ça ne sera qu’un dîner entre amis ». Ami… Un statut qui lui collait parfaitement à la peau, il fallait croire. Il lui retira sa fermeture éclair et reprit place sur le rebord du lit.

Assis sur le rebord du lit, David baissa son regard sur son costume, puis le releva sur Mac « Elle aime aussi ce costume. Sûrement autant que toi. Je vais changer de chemise et retirer ma cravate, ça suffira pour ce soir ». Il la regarda se diriger vers la penderie, chercher une nouvelle tenue pour le dîner avec Henri « Pourquoi ne gardes-tu pas cette robe ? C’est si dérangeant que ça que tu couches avec lui ce soir ? Ça ne sera pas la première fois ». Après tout, il connaissait déjà son corps « Tu devrais mette ta combinaison. Ainsi, peu importe l’endroit, elle s’accordera », et se leva du lit pour se rendre dans la salle de bain. Une douche, noua sa serviette autour de la taille et se rendit dans sa chambre. Finalement, il allait opter pour un autre costume. C’était Donna. Elle serait élégante ce soir. Il se devait d’être à la hauteur. Il opta pour un autre costume bleu à carreau, trois pièces, et laissa la cravate au placard pour ouvrir sa chemise blanche au sol. Il enfila ses boutons de manchette, quelques gouttes de parfum et retourna dans la chambre de Mac « C’est mieux ainsi ? », puis ajouta « Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé de diner avec moi. Il faut croire que j’aime me prendre des portes » et sourit à Mac, avant de prendre place sur le rebord du lit, derrière elle.

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