La situation Lucia a quitté l'Argentine en pleine nuit, emportant avec elle seulement quelques affaires essentielles et sa fille, Stella. Elles sont parties en secret, en espérant qu’aucun œil ne les surveillait. Arrivées à Paris, elles se sont installées discrètement dans un petit appartement exigu du 18e arrondissement. Lucia n’avait pas l’intention de s’attarder dans la ville des lumières ; elle voulait juste mettre de la distance entre elles et le passé. Son but était de continuer vers le sud de l'Europe, là où elle espérait trouver enfin la tranquillité.
Depuis le départ, elle avait coupé tout contact avec son père, bloquant son numéro après de multiples appels inquiets qui ne faisaient qu'alimenter sa propre angoisse. Il y avait des secrets qu'elle ne pouvait plus partager, des dangers qu’elle ne voulait plus voir l'atteindre. Mais ce qu’elle ignorait, c’est qu'un homme l’observait depuis son départ. Il restait dans l’ombre, discret mais toujours présent, suivant ses déplacements comme un fantôme. Cet homme, envoyé pour veiller sur elle, savait mieux que quiconque les périls qui guettaient Lucia et Stella, même loin de Buenos Aires.
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Hier à 21:24
Lucia Perez
J'ai 24 ans et je vis à Paris (pour l'instant), France. Dans la vie, je suis mère et à la recherche d'un emploi. Informations supplémentaires ici.
Ce matin-là, la lumière douce de Paris perçait les rideaux de leur petit appartement. Lucia se leva en silence, encore fatiguée de la veille, mais décidée à sortir avec Stella pour découvrir un peu la ville. Sa fille dormait encore profondément, emmitouflée dans les couvertures. Lucia s'approcha doucement, lui caressa les cheveux et murmura: -Vamos, mi amor*, il est temps de se lever.
Stella bougea un peu, marmonnant dans son sommeil, puis finit par ouvrir les yeux, baillant longuement. Lucia lui sourit et lui tendit une jolie robe rouge qu'elle avait trouvée au fond de sa valise.
Après s'être habillée d'une chemise blanche, pas tout à fait boutonnée, et d'un pantalon qui lui permettait de se déplacer librement dans cette ville inconnue, Lucia saisit discrètement l’alliance à son doigt, hésita un instant, puis la glissa dans son sac. Elle ne pouvait pas se permettre de garder cet anneau inutile. Alors qu'elle le jetait dans son sac, elle lâcha un soupir mêlé d’amertume et murmura dans sa tête une série d'insultes à l'encontre de son mari. Traître, menteur, salaud, pensa-t-elle, sentant une douleur sourde refaire surface.
Dans la rue, elle et Stella déambulaient le long des grands boulevards, une main de Lucia serrant fermement celle de sa fille, dont la robe rouge virevoltait à chacun de ses pas. La beauté des façades parisiennes contrastait avec le poids qu’elle portait au cœur, mais Lucia tentait de profiter de ce moment en feignant un sourire.
Alors qu'elles s'arrêtaient devant une vitrine, Stella tourna son visage vers elle, les yeux brillants d'une envie enfantine, et demanda en espagnol : -Mamá, quiero caramelos...** Lucia secoua la tête doucement.
-Non, mi amor, pas maintenant, répondit-elle.
Mais Stella insista, son visage prenant cet air boudeur qu'elle adoptait quand elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. La petite laissa échapper un "s'il te plaît.." accompagné d'un regard suppliant, mais Lucia sentait sa patience s'effriter. Elle inspira profondément, puis haussa la voix, lui répondant fermement en espagnol :
-Basta, te he dicho que no!***
Stella, surprise par le ton sévère de sa mère, se figea un instant et baissa la tête, calmée. Lucia soupira, regrettant d’avoir perdu patience, et caressa tendrement les cheveux de sa fille. Paris continuait de briller autour d'elles, les regards curieux des passants se posant parfois sur cette mère et sa fille au bord de l'inconnu.
Lucia s’arrêta devant une petite échoppe de brocanteur, une vitrine où s'amoncelaient bijoux anciens, montres démodées et pièces d’or ternies. Elle prit une profonde inspiration, glissant discrètement sa main dans son sac pour en sortir son alliance. Après un instant d'hésitation, elle entra, déterminée à se débarrasser de ce souvenir douloureux.
Le marchand, un homme au regard scrutateur et aux gestes lents, prit la bague entre ses doigts calleux et l’observa à la lumière, intrigué. Puis il leva les yeux vers Lucia, jaugeant son expression.
-Pourquoi vous vendez un si beau bijou, madame ?
Exaspérée, Lucia roula les yeux. Elle n'avait aucune envie de raconter sa vie à ce curieux. Mais il continua de poser des questions, insistant pour comprendre les raisons derrière cette vente précipitée. Au bord de l’agacement, Lucia reprit la bague, cacha les yeux de Stella d'une main, puis fit un doigt d'honneur bien senti au marchand. Sans un mot de plus, elle tourna les talons, tenant fermement sa fille par la main et s'éloigna, soulagée d’avoir gardé sa dignité.
En s'enfonçant un peu plus dans les rues calmes et étroites, Lucia se sentit enfin apaisée. Mais une étrange sensation la troubla soudain : l'impression d’être suivie. D'un coup d'œil rapide, elle perçut une silhouette dans la distance, une présence lourde qui les épiait. Le cœur battant, elle pressa le pas, tirant Stella derrière elle. Puis, la peur se transforma en panique. Elle se mit à courir, son regard cherchant une échappatoire.
Mais l’homme finit par les rattraper. Un grand type à la stature imposante et à l'allure peu avenante lui barra la route, essoufflé mais décidé. Il la toisa de haut en bas avant d’annoncer d'une voix rauque :
-Ton père me doit de l’argent. Il pensait pouvoir s’en tirer sans payer, mais c’est toi qui vas régler les comptes.
Lucia fronça les sourcils, totalement perdue. Elle n’avait aucune idée de ce dont cet homme parlait et n’avait jamais entendu parler de dettes en lien avec son père. D’un geste instinctif, elle resserra sa prise sur Stella, la cachant à moitié derrière elle. Elle se tenait prête à tout pour protéger sa fille, sentant son cœur battre à tout rompre, le regard fixe et déterminé. Elle aurait préféré éviter toute violence, mais si elle devait se battre, elle le ferait.
Stella, inquiète, agrippa la chemise de sa mère. Lucia, les yeux rivés sur l’homme, priait intérieurement, espérant un miracle. Alors qu’il levait un poing massif, prêt à lui asséner un coup, quelque chose d’inattendu se produisit.
Traduction: Alons-y mon amour* Maman je veux des bonbons.** ça suffit ! Je t'ai dit non !***
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Aujourd'hui à 11:42
"> Tiago Fox
J'ai 28 ans et je vis à Paris (et ailleurs), France. Dans la vie, je suis Homme de main dans des trafics pas très légaux et je m'en sors plutôt bien financièrement grâce à ça. Sinon, je suis Célibataire (pour l'instant) et profite sans attache
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C'était un matin comme un autre pour Tiago. Adossé contre un mur dans une rue, il alluma une cigarette en attendant que quelque chose se passe. Car telle était sa routine. Attendre, se taire, et suivre. C'était les ordres qu'il avait reçus.
Son sujet de surveillance, décida justement de quitter son appartement à ce moment précis. Il soupira et commença à suivre la jeune maman et sa fille dans la discrétion la plus totale.
Cela faisait plusieurs semaines qu'il avait atterrit à Paris et qu'il surveillait la belle Lucia et sa petite fille. Il n'avait rien appris de divertissant. La jeune maman passait ses journées à s'occuper de sa petite pour faire en sorte qu'elle ne manque de rien. Tiago trouvait cela admirable. Lui-même ayant grandit de foyers en foyers, il aurait aimé que sa mère soit capable de le garder avec elle et de s'en occuper même avec les galères de la vie.
Il suivit Lucia qui après avoir repris sa fille pour des bonbons, s'arrêta dans un magasin. Tiago resta en extérieur pour observer la scène, et compris bien rapidement qu'elle cherchait à vendre un objet. Il fronça les sourcils pour mieux observer, et compris qu'il s'agissait d'une bague. Le jeune homme ne savait pas bien lire sur les lèvres, mais il vit rapidement que le vendeur était en train d'agacer Lucia a la façon dont elle roulait des yeux. Quand elle perdit patience en faisait un doigt à ce dernier avant de quitter le magasin, Tiago ne put retenir un rire amusé.
La légende disait vraie, et il avait pu le constater au fil des jours : Lucia avait un caractère bien trempée. Le père de cette dernière l'avait prévenu. Elle n'était pas du genre à se faire marcher dessus, ou se faire dicter une conduite à suivre. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle avait fuit loin des magouilles de son père.
Tiago comprenait cela, mais pas totalement. Cette femme avait la chance d'avoir une famille. Certes, le côté illégal des affaires pouvait rebuter, mais de là à fuir son pays ? De plus, elle serait en danger n'importe où. Rester près de son père aurait été plus facile à gérer pour la protection des deux, selon lui.
Il jeta alors sa cigarette en soupirant. Il allait encore passer une journée banale à suivre deux femmes dans la rue. Il commençait presque à se lasser. Ses bastons et intimidations lui manquaient. Mais les ordres étaient les ordres. Et pour son groupe de compagnons, il ferait tout ce qu'il fallait.
Au même instant, alors qu'il hésitait à sortir une nouvelle cigarette, il repéra un homme à l'allure louche. Il filait Lucia et sa fille, Tiago en était certain ! Lui-même passait son temps à frôler les murs pour ne pas se faire prendre, donc la filature il connaissait.
Il ne perdit pas une seconde de plus. Il traversa sur le trottoir d'en face, pour arriver juste à temps quand il vit l'homme prêt à poser les mains sur la fille de son patron.
Par derrière, il attrapa l'homme, le jeta au sol et commença à l'assigner de coups. Tiago n'en avait rien à foutre des regards des gens qui criaient ou s'enfuiaient autour. Il avait l'ordre de réduire en miette ceux qui oserait toucher un cheveu de ces deux demoiselles.
Alors qu'il donnait des coups de pieds, il vit que le type en question n'était pas très doué pour se défendre. Il l'attrapa par le col, le releva en hurlant :
-Qui t'envoie, enfoiré ?!
L'homme en face ne pipa mot. Tiago ria, et relâcha l'homme sur le sol qui tomba bruyamment. Puis, le pointant du doigt il dit :
-Pars vite, avant que je ne change d'avis.
L'homme s'essuya le visage dégoulinant de sang, puis se redressa difficilement. Il arriva néanmoins à dire :
-Ca ne se passera pas comme ça...
-Certes, la prochaine fois, je te saignerai à mort ! Hurla Tiago alors que son interlocuteur prenait la fuite.
Il le laissa partir. Certes, il avait l'ordre de s'en prendre à quiconque oserait toucher la fille ou petite-fille de Monsieur Perez. Mais ce matin, à la vue de tous, il refusait de s'afficher. Par contre, il se ferait un malin plaisir à trouver l'adresse de ce type pour terminer ce qu'il avait commencé...
Se remettant de tout cela et de cette baston qui lui avait fait presque plaisir, il soupira alors, sachant que derrière lui, Lucia ne devait rien comprendre à ce qui se passait et qu'il allait devoir s'expliquer.
Il se retourna face à elle, passa une main dans ses cheveux, et sorti une cigarette pour l'allumer :
-Vous allez bien ? Ce type ne vous a rien fait à vous deux ?
La bienséance le voulait. Il se devait de vérifier la santé de ces dames. De plus, hiérarchiquement parlant, Tiago devait le respect à Lucia comme à sa fille. Il tira une taffe, avant de faire signe aux jeunes dames d'aller dans un coin plus tranquille pour ne pas attirer les regards.
Il ferait son rapport plus tard. Pour l'instant, il devait veiller à ce qu'elles aillent bien.
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Aujourd'hui à 13:07
Lucia Perez
J'ai 24 ans et je vis à Paris (pour l'instant), France. Dans la vie, je suis mère et à la recherche d'un emploi. Informations supplémentaires ici.
Alors que l'homme se préparait à lui donner un coup, Lucia s'arma de courage, prête à tout pour protéger sa fille. Son regard se durcit, et son poing se serra, mais avant qu'elle ne puisse réagir, une autre silhouette surgit de nulle part et s'interpose entre eux.
Lucia resta figée, déconcertée par la tournure des événements. Elle recula légèrement, couvrant les yeux de Stella pour l'épargner de la scène brutale qui se déroulait sous ses yeux. Elle observait la scène en silence, mais quelque chose dans cet homme l'intriguait. Des flashbacks lui revenaient en mémoire, des fragments d'un visage familier qu'elle avait vu autrefois en Argentine, sans jamais pouvoir vraiment se rappeler où ni quand. Pendant un bref instant, le chaos autour d'elle s'estompa, laissant place aux souvenirs flous qui défilaient.
À ses côtés, Stella tremblait de peur, son visage enfoui contre la chemise de sa mère, ses petites mains agrippées à elle si fort qu'elle tirait presque le tissu. Lucia sentait la panique de sa fille, et cela ne faisait qu'ajouter à sa propre confusion. Mais elle n'avait pas le temps de réfléchir davantage. Après quelques derniers échanges, l'agresseur lâcha prise, grognant de frustration, puis finit par disparaître dans la foule. Le nouvel arrivant se tourne enfin vers Lucia.
Sans qu'elle ait eu le temps de poser des questions, il les guide vers une rue plus tranquille, loin des regards indiscrets. Lucia, encore sous le choc, le suivit, serrant Stella dans ses bras pour la réconforter. Lorsqu'ils s'arrêtèrent enfin, elle sentit que la petite se calmait doucement. Mais à sa grande surprise, Stella lâcha soudain la main de sa mère et courut vers l'homme, un grand sourire illuminant son visage. - Tiago !
Lucia regardait Stella, sidérée, alors que la petite serrait Tiago avec un bonheur visible. Un souvenir lointain s'imposa alors à son esprit : Tiago, un homme de main de son père. Elle l'avait vu à quelques reprises, toujours en retrait, avec cette même expression calme et impénétrable. Ils ne s'étaient jamais vraiment parlé, se contentant d'échanger de brefs salutations, sans qu'elle n'ait jamais su grand-chose de lui. Pourtant, sa fille semblait le connaître bien mieux qu'elle-même.
Stella relève la tête et murmura, émerveillée : - Tiago, tu es venu pour nous aider ?
La mère de la petite prit un instant avant de répondre à la question de Tiago, réfléchissant à la situation. Elle jeta un regard circulaire pour s'assurer que personne d'autre ne les épiait, puis acquiesça brièvement. " Oui, on va bien. "
Elle prit une profonde inspiration, puis posa la question qui brûlait ses lèvres. -Pourquoi nous suis-tu ? Qu'est-ce que tu viens faire ici ? Je n'ai pas besoin d'un baby-sitter.
Elle le scruta de la tête aux pieds, attentive à chaque détail de cet homme qu'elle connaît à peine, mais dont la présence semblait pesante, envahissante même. Sa carrure solide et ses yeux sombres révélaient peu de choses, mais il y avait dans son regard une intensité qui la déstabilisait.
Lorsque leurs yeux se croisèrent enfin, Lucia le fixa avec défi, refusant de baisser le regard. Elle voulait comprendre ses intentions, ses raisons d'être ici, loin de Buenos Aires, loin de ce passé qu'elle tentait de fuir..