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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 8 Aoû - 20:22
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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« J’ai seulement envie de me laisser conduire par les évènements » avait-il rétorqué simplement en l’observant. Il n’avait pas envie de réfléchir à l’issue de la soirée, ou encore au déroulé du gala. Il n’avait pas envie d’appréhender la rencontre avec ses parents ou encore les conversations à venir avec les autres convives. David souhaitait seulement profiter de la soirée et rentrer chez eux en se disant que, finalement, la réception avait été agréable. Évidemment, son espoir ne fut que de courte durée, coupé dans son élan par le commentaire de son père. Ce fut la raison première qui poussa l’avocat à mettre fin à la brève conversation qui venait de commencer pour entraîner Mac sur la piste de danse. La voix du chanteur était posée, le rythme lent. Idéal pour danser tout en conversant, et ce qu’ils firent rapidement. Il baissa son regard sur elle et rétorqua « Je vais faire un effort alors » répliqua-t-il en souriant avec douceur. Puis il termina de baisser son regard jusqu’aux talons de la jeune femme « Tiens-moi au courant de leur santé, que je sache quand il faudra rentrer » plaisanta-t-il tout en regardant de nouveau Mac dans les yeux. Pour le moment, ils semblaient supporter leur première danse. En revanche, Mac rencontrait semblablement quelques difficultés avec le regard que pouvait posé les autres convives sur leur personne. Il osa donc un coup d’œil et en effet, c’était bel et bien eux qu’ils observaient ainsi « Il faut croire que nous sommes assez élégants pour attirer leur attention ». David préférait penser ainsi, que de voir la vérité en face et de se dire qu’ils étaient plutôt bien accordés tous les deux, ainsi vêtus, sur la piste de danse. Un petit rire suivit au fil de leur conversation « Je doute que tu apprécierais que je lorgne ton décolleté toute la soirée durant » et il ne se sentait pas vraiment apte à accomplir cette mission. Il faisait confiance à Mac pour s’y atteler.

Un petit silence, tout en continuant de danser, et David lui demanda si elle voulait quitter la soirée dès maintenant. Le ton de sa voix surprit l’avocat, sans vraiment savoir pourquoi. Il y avait quelque chose dans sa voix qui le troubla. Agréablement. Il sourit avec douceur et posa sa tête contre la sienne « C’est ce que j’espérais entendre » répondit-il avec douceur. Il recula ensuite légèrement la tête et fit un signe négatif de la tête « A part toi, personne à première vue », et encore moins ses parents vers qui il tourna la tête et qui étaient en pleine conversation avec d’autres riches donateurs. Quand Mac évoqua sa robe, il laissa glisser son regard sur sa silhouette et ajouta « Tu es sûre ? » en esquissant un sourire en coin. Il reposa sa tête contre la sienne alors que la seconde chanson démarra. Dansant toujours lentement, David ferma les yeux et se laissa bercer par la danse et la voix du chanteur au loin, avant de les rouvrir en entendant la voix de son père qui l’interpellait « David ! Pourrais-tu venir mon fils ? ». Un soupir et il regarda Mac « La danse est terminée. Je suis désolé » et se détacha de son amie pour se rendre auprès de son père « David, je te présente Hal Griffins. Il aurait besoin de tes services » « Enchanté. Je pense avoir une carte sur moi » et chercha dans la poche intérieure de son smoking et lui tendit sa carte de visite « Appelez mon assistante, elle saura vous trouver un rendez-vous rapidement » « Cela concerne une affaire de… » « Pas ici ! » le coupa aussitôt l’avocat « On en parlera à l’abri des oreilles indiscrètes. Dans mon bureau » « Bien. Encore Merci » et l’homme serra la main des deux hommes McArthur. « Vous m’excuserez Mac, je ne savais pas comment vous présenter » « Comme une amie » répliqua simplement David « Oh ! Une amie… J’avais une tout autre idée de votre relation » « Albert… » souffla son épouse « Je la voyais comme une femme qui use de ses charmes pour te prendre ton argent et se faire entretenir à tes frais. L’appartement, le restaurant… Et toi, tu es un homme naïf mon fils… Tu es une victime facile. Le veuf éple…». Le père McArthur n’eut le temps de clôturer sa phrase que ce dernier se retrouva à vaciller en arrière, faisant tomber le plateau de champagne du champagne, pour finir par s’écrouler au milieu des débris de verre et de fonds de champagne. Cette fois-ci, c’était l’ensemble des regards qui étaient rivés sur eux. Il pouvait entendre murmurer, certains être interloqués par sa réaction.

Quant à l’avocat, il se tenait la main en raison de la douleur lancinante qui la parcourait « J’aurais dû le faire il y a bien des années » et se tourna vers Mac « Tu viens, on rentre » et quitta le lieu de réception sous les regards abasourdis des autres convives. En arrivant dehors, il inspira l’air frais, puis resta interdit au milieu des marches avant de se tourner vers les portes en bois derrière lui « Tu sais de quoi j’ai besoin ? De glace pour la terrasse, et pour ma main » alors qu’il observa ses doigts rougis par le coup donné. Il releva son regard sur Mac « Je viens de frapper mon père… » et réalisa peu à peu avant de rire doucement « Mon Dieu… Je viens de le frapper et ça me fait un bien fou ! ». Il était parvenu à se montrer courageux et à défendre Mac comme il se le devait, à défaut d’être parvenu à le faire par le passé avec feu son épouse.

Charly
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Charly
Lun 8 Aoû - 20:51
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Assez élégant… Etrangement c’était une autre version des choses que Mackenzie avait en tête. Elle s’imaginait plutôt que les gens se demandaient qui elle était, d’où elle sortait et surtout qu’est ce qu’elle faisait avec David Mcarthur. Sa maitresse ? Une profiteuse… Oui, forcement elle pensa à cela. Parce que c’était l’idée qui venait en premier. Forcement. Impossible d’imaginer une amitié. « -tu as raison… et tu as une bien meilleure éducation que ça. » David n’était pas le genre d’homme à regarder une femme de la tête aux pieds ou à se laisser tenter par une paire de seins. Il faisait partie de la catégorie des gentleman. Il n’en restait sans doute pas beaucoup. Au moins c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas reprocher à ses parents. Ils avaient élevé deux garçons convenablement. Des hommes respectueux, polis, charmants.

Elle ne souhaita pas partir tout de suite, simplement parce qu’elle aimait ce moment de danser avec lui. Le proximité de leurs corps, la complicité de leur conversation, les sourires qu’ils échangeaient. Talons ou pas, elle pouvait danser ainsi encore de longues minutes ainsi avec lui. « -pas certaine qu’elle fasse office de pyjama. » s’amusa Mac en parlant de sa robe. Elle n’était pas vraiment tentée pour de nouveau être présente à ce genre de soirée. Ça n’était pas son monde. Ça ne lui plaisait pas. Elle, elle aimait la vraie vie, avec des gens qui assumaient qui ils étaient, pas seulement grâce à leur noms et leurs portefeuille. « -n’y va pas… » souffla la jeune femme alors qu’ils étaient dérangés par le père de David. Elle n’avait pas la moindre envie de s’approcher à nouveau de cet homme.

Pourtant elle le suivit, restant en retrait, se montrant discrète. Ils parlaient affaires, et ça n’était pas les siennes. Lorsque le père s’excusa de ne pas l’avoir présenté, Mac ouvrit la bouche et osa un sourire pas vraiment assuré. « -ce n’est… » mais David la désigna comme une amie et elle fronça les sourcils ensuite. « -comment ça ? » demanda-t-elle, le ton de sa voix bien assuré cette fois-ci. Même si elle n’avait pas demandé de précision, elle savait parfaitement que le vieux Mcarthur l’aurait fait. Elle resta sans voix en entendant la description qu’il fit d’elle. Son cœur se serra et elle colla bien vite sa langue entre ses dents, évitant ainsi que les larmes ne lui montent aux yeux. Soudainement elle avait la sensation que tout le monde la dévisageait. Mais elle n’eut pas le temps de partir, parce qu’elle n’avait pas la force de répliquer, que David colla son poing dans la figure de son père. Mac écarquilla les yeux, une main sur la poitrine, un léger mouvement de recul. « -oh mon dieu… » souffla t elle à voix basse. Un regard pour la mère de David, puis son regard se posa sur David. Elle hocha la tête et s’empressa de quitter la salle.

Une fois dehors, Mac se mis à sourire, puis à rire à mesure que David parlait. « -vite, viens on s’en va ! » elle lui saisit la main et l’entraina avec elle, descendant les marches aussi rapidement que possible. Elle n’avait pas envie de s’enfermer dans la voiture tout de suite. Joseph les retrouverait plus tard, lorsqu’elle aurait trop mal aux pieds pour marcher. Elle glissa son bras sous celui de David, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. La douleur que lui avait infligé les mots d’Albert Mcarthur était soudainement bien plus légère. « -je n’en reviens pas… tu as vu son visage ?! La stupeur dans ses yeux. » c’était bien fait ! Elle savait qu’il avait fait ce geste pour elle, pour la défendre et qu'elle devrait le remercier pour cela. Mais pour le moment elle savourait l’instant. "-oh mon dieu, si il savait qui je suis! Attend il ne sait pas qui je suis?" demanda alors Mac en posant sa main sur le torse de David, un sourire jusqu'aux oreilles.

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Lun 8 Aoû - 21:15
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David trouva une excuse peu convaincante pour justifier les regards que certains convives posaient sur eux, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie d’évoquer, à voix haute, la probable raison de cela. Parce qu’il était lassé de voir que tout le monde avait une opinion sur leur relation. Ce soir, il n’avait pas envie d’y penser et seulement profiter de cet instant, de cette proximité avec Mac sans s’interroger sur l’image qu’ils pouvaient renvoyer en cet instant. Parce qu’il s’en moquait. Tout simplement. Il préférait se concentrer sur la conversation qu’il avait avec la jeune femme au sujet de sa robe et du fait qu’il n’était pas le genre d’homme à se perdre dans son décolleté et sourit en entendant l’argument de sa colocataire « Oui, également ». Il pouvait reprocher bien des faits à ses parents, mais son éducation stricte lui avait ouvert plus d’une porte, et il leur en serait toujours reconnaissant. « Je ne suis pas certain que tu sois bien à l’aise pour dormir » précisa-t-il avec un sourire en coin, en sachant pertinemment qu’elle n’était déjà pas à l’aise en cet instant, ainsi vêtue. Leur petite bulle éclata en entendant la voix de son père résonner. Mac lui demanda de ne pas y aller, et il avait envie de l’écouter, pourtant « Ce n’est que partie remise Mac » en posant brièvement sa main sur sa joue avant de s’éloigner.

Soudainement, le David que connaissait si bien sa colocataire disparu au profit de l’avocat froid et calculateur. Une autre facette de sa personnalité que la jeune femme ne voyait pas souvent. Parce qu’il n’avait pas envie d’arborer un tel visage avec elle. C’était uniquement réservé à sa clientèle, et de temps à autre, à ses parents. Quand le probable futur client de David s’éloigna, il fallut que son père ouvre de nouveau la bouche et se montra plus que désobligeant à l’encontre de Mac qui, au vu de son regard embué, fut blessée par les paroles de ce dernier. Il n’en fallut pas davantage pour que l’avocat ne lui mette son poing dans la figure, le faisant chuter contre le serveur derrière, pour finalement terminer sa course sur le sol. Les propos de ce dernier étaient de trop pour le fils ainé qu’il était. La main endolorie par le coup qu’il venait de donner, il se retourna vers une Mac interloquée par le geste qu’il venait d’avoir, et quittèrent ensuite précipitamment la salle de réception.

Interdit au milieu de marches, David prit peu à peu conscience de son geste et se mit à rire presque nerveusement, avant de suivre Mac jusqu’en bas des marches et la laissa se saisir de son bras « Il ne s’y attendait pas » et ajouta « Il a été désobligeant… méchant avec ses mots à ton encontre, et je ne pouvais pas le laisser faire » se justifia-t-il comme si c’était nécessaire, comme si son geste n’était pas assez évocateur. Ils marchèrent un instant avant que la jeune femme ne mette fin à leur petite escapade en se retournant vers lui, sa main sur son torse « Non, il l’ignore » précisa-t-il « Toutes ces personnes ignorent qui tu es. Pour mes parents, tu étais simplement Mac, une amie. Rien de plus. Rien de moins » et pencha la tête sur le côté « Attends une minute. Tu es en train de me dire que ça t’aurait fait plaisir qu’ils le sachent ? Tu veux tuer mon père ?! », puis reprit « Tu sais, ma main me fait un mal de chien, alors je ne suis pas contre l’idée de trouver une épicerie de quartier et un sachet de petits pois » tout en invitant Mac à se saisir de son bras « Encore désolé pour ce qu’il t’ait dit » un bref silence et repris « Henri va m’en vouloir de ne pas avoir été présent pour voir ça » en souriant avec amusement, et plissa les yeux pour voir au loin « Viens ! » et l’entraîna jusqu’à un petit parc dans lequel jouait un duo d’artistes de rue « On n’a pas fini notre danse de tout à l’heure » et se mit à danser au milieu d’inconnus venu écouter le duo de jeunes artistes. Il l’attira à lui, leurs tenues contrastant avec leur environnement et posa sa tête contre la sienne.

Charly
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Mar 9 Aoû - 11:37
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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La soirée avait prit une tournure toute à fait inattendu. Mac n’avait pas imaginé une seule seconde que David serait capable de sortir de ses gongs et de frapper son propre père. Pour elle. Pour prendre sa défense. Les mots poisons d’Albert Mcarthur avait été plus que douloureux à entendre. Mac avait retenu ses larmes, incapable de répondre quoi que se soit. Et pourtant en sortant de la salle, tout un tas de réplique lui venait en tête. Mais elle était restée figé sur place, un peu comme si on venait de lui tier à bout portant en pleine poitrine et qu’elle n’avait pas vu venir le coup de feu. Mais maintenant qu’ils étaient dehors, ils riaient, presque comme deux adolescents. C’était un merveilleux moment de libération pour David. Le sourire de Mac disparu légèrement lorsque l’avocat évoqua les mots de son père et les qualifia un peu trop légèrement. Il avait été bien plus que méchant. Mais elle ne voulait plus y penser. Ces paroles étaient fausses, alors elle ne voulait leur laisser le pouvoir de lui faire du mal.

David la rassura sur le fait que l’assemblé de la soirée ignorait qu’elle était la fille Foster. Elle éclata d’un rire joyeux : « -non ! Bien sûr que non ! » quoi que maintenant qu’il le disait… « -on… on va trouver ça. » souffla Mac en posant son regard sur le doigt rougit de David. Puis elle reprit son bras et elle posa sa tête contre son épaule lorsqu’il s’excusa pour son père. Elle souffla avec douceur « -ça n’est pas à toi de présenter des excuses… » il venait de frapper son père pour la défendre… Mais elle n’était pas encore toute à fait prête à lui dire merci. Pas le bon moment. Surtout qu’il évoquait Henri. « -et il me dois 50 dollars. » commenta Mac avant de redresser la tête : « -je t’explique. On a parlé de toi l’autre soir, et il a évoqué le fait que tu n’oserais jamais frapper votre père, même si ça te ferait le plus grand bien. J’ai soutenu le contraire. Que ça finirait par arriver. » un haussement d’épaules. « -je ne l’avais pas imaginé dans ces circonstances, mais je… » elle prit quelques instants pour énoncer la suite : « -je suis heureuse que tu l’ai fait. D’autant plus que c’était pour moi… Normalement j’ai du répondant mais je suis restée… comme pétrifié face aux paroles de ton père. Alors… » à nouveau sa langue entre ses dents : « -merci… » que dire de plus…

De la musique se fit entendre un peu plus loin, et le regard de Mac passa des musiciens à David, plissant les sourcils, le laissant l’entrainer pour une nouvelle danse. Tout en le laissant l’attirer à lui, Mac émis son petit rire bien à elle avant de répondre en penchant la tête sur le côté : « -c’est vrai… » Elle ferma les yeux lorsqu’il posa sa tête contre la sienne. Lorsque la musique toucha à sa fin, elle eut la sensation de sortir d’une sorte de rêve. Elle redressa lentement la tête et adressa un sourire à David. « -on va les chercher ces petits pois ? » elle glissa son bras dans le dos de David et ils reprirent leur route. Lorsqu’ils trouvèrent une épicerie, Mac lui dit : « -appelle Joseph, j’arrive. » elle entra dans la boutique et prit ce dont ils avaient besoin. Elle régla et fut ravi de voir que le chauffeur venait de garer. « -Joseph le sauveur de mes pieds ! » elle lui envoya des baiser comme elle put, les bras chargé. Une fois dans la voiture elle tendit les petits pois à David : « -votre commande monsieur. » puis elle lui montra la glace qu’elle avait choisi : « -j’ai pris caramel beurre salé et ! » elle leva son index : « -et le truc cookie dont tu as parlé l’autre jour ! J’espère pour toi que c’est bon… » elle n’en était pas super convaincu, peut-être trop sucrée.

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Mar 9 Aoû - 13:16
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J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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David avait imaginé plusieurs versions du déroulé de cette soirée, et mettre son poing dans la figure de son père avant de prendre la fuite avec Mac n'en faisait strictement pas partie. Pourtant, c'était ce qui s'était passé et c'était presque un rire nerveux qui jaillissait de la gorge de l'avocat. Il n'était pas habitué à se laissait conduire par ses émotions de la sorte. C'était plutôt le rôle d'Henri d'être aussi... passionné. Mais voilà, il acceptait que son père s'en prenne à lui, mais de le voir aussi néfaste dans ses propos à l'encontre de Mac, c'était de trop. Il ne l'a connaissait pas et pourtant, il se permettait de la juger du haut de sa Tour d'Ivoire. Un regard pour cette dernière alors qu'il présentait ses excuses "Certes, mais ça reste mon père et j'aurais dû m'en douter que ça allait se terminer ainsi en t'invitant...". Il aurait dû s'y rendre seul pour la protéger, ou ne pas s'y rendre du tout même. Un qui aurait aimé être présent, c'était Henri. Il n'aurait pas été déçu du voyage. Un froncement de sourcils lorsque Mac évoqua un pari "Comment ça ?" Et elle lui expliqua. Apparemment, il fallait croire que Mac le connaissait mieux que son propre frère "Tu savais qu'un jour ou l'autre, j'allais finir par exploser". Il baissa les yeux sur le trottoir qu'ils arpentaient, se demandant s'il n'aurait pas pu opter pour les mots au lieu de la violence, puis Mac le remerciant et son doute s'envola aussitôt "Il n'avait pas à te manquer de respect de la sorte... Il ne te connait pas et... Et oui, ça m'a fait du bien" répliqua-t-il avec un sourire timide.

Au fur et à mesure de leur marche dans les rues de New York, une musique acoustique se fit entendre et David décida d'entraîner Mac pour une dernière danse. Après tout, il lui avait dit qu'il lui en devrait une. Durant quelques minutes, aucun d'eux ne prononça le moindre mot. Ils profitaient juste et simplement de ce moment d'accalmie. Lorsque la chanson arriva à son terme, ils se détachèrent l'un de l'autre, revenant sur Terre et sourit en posant son regard sur sa main "Je veux bien, oui". Ils se rendirent à une petite épicerie non loin de là et David appela Joseph qui ne mit pas longtemps à les rejoindre, pour le plus grand plaisir des pieds à Mac. L'accueil qu'elle fit au chauffeur l'amusa et ils montèrent ensuite dans l'habitacle de la berline. Une petite grimace en sentant les petits pois sur sa main, puis un soulagement en sentant le froid se diffuser "Merci". Un regard ensuite pour la glace et se mit à sourire avec amusement "Tu goûtera en arrivant. Tu m'en diras des nouvelles".

En arrivant à l'appartement, ils récupérèrent Gus et expliqua brièvement à Fabien, étonné de leur retour si anticipé, que la soirée avait tourné court, sans davantage de détails. En arrivant à l'appartement, l'avocat retira son noeud papillon et détacha son col, puis délaissa sa veste de costume "Ça fait du bien de rentrer à la maison". Il replaça les petits pois sur sa main et ajouta "On monte pour déguster la glace ? Ou tu souhaites te changer avant peut être ?". Si c'était le cas, il allait en faire de même. Finalement, ils montèrent sur le toit en tenue de soirée et David poussa un soupir de bien être en se posant sur leur banquette habituelle, les pieds sur la table basse "Je ne sais pas pourquoi j'ai voulu me rendre à ce gala..." et ajouta "Ça n'a pas dû être la soirée la plus agréable. Tu aurais dû accompagner Henri. Ça t'aurais évité d'assister à une réunion typique de la famille McArthur" et prit une cuillère de glace "Tiens, goûte" en lui tendant la cuillère de sa crème glacée

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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -ça devait peut être arrivé. Et puis… se sont tes parents. Je… Je ne cherche pas à leur trouver des excuses, loin de là même… » David savait parfaitement qu’elle avait un tempérament assez agressif pour certaine chose. Qu’elle était capable de se battre et que dans ce domaine-là, elle n’avait pas peur de grand-chose. « -juste que… ils ont le droit d’avoir peur pour toi. J’aurai pu être cette femme qu’il a décrit… » lentement elle sourit en levant les yeux sur les arbres du parc dans lequel ils venaient d’entrer : « -même si c’est te prendre pour une petite chose fragile et faible, assez idiot pour se faire avoir. » ce qui en soit n’était pas très flatteur. Elle lui confia ensuite l’histoire du pari et hocha la tête : « -oui… j’en avais très envie. Pour toi. Pas pour le pari. » elle était heureuse d’entendre que ce geste avait fait du bien à David. Il aurait sans doute des conséquences, mais sur l’instant, c’était une sorte de libération. Un nouveau souffle peut être. « -je ne vais pas te dire que je n’ai pas été blessé par ce qu’il a dit. Mais… » elle leva les yeux sur l’avocat : « -j’en ai vu d’autre. Je vais m’en remettre. » de plus le père de David se trompait sur son compte. Et David le savait. C’était le plus important.

Quelques minutes hors du temps à danser l’un contre l’autre, savourant la musique tout comme leur proximité. Mac proposa de rentrer après avoir fait quelques achats pour la fin de soirée. Il n’était pas très tard finalement. Elle avait sourit en voyant le parfum de glace dans le rayon, et forcement l’avait acheter. Elle passa les portes de l’immeuble en ayant ses talons à la main. Elle fut contente de retrouver leur chien, tout comme de rentrer enfin à l’appartement. Gus se coucha rapidement dans son panier. « -je crois qu’il boude… » commenta Mac en laissant tomber ses talons sur sol. Elle hésita quelques secondes en baissant le regard sur sa robe. « -tu sais quoi, je vais la garder encore un peu. Juste pour le plaisir. » elle alla chercher une cuillère et galera à monter les marches avec la longueur de robe. Elle finit par la soulevée avec un peu moins de décence que devrait en avoir une lady. Mais elle s’en foutait totalement. Mackenzie regarda David s’installer et râla : « -hé ! Laisse-moi passer ! Tu veux que je fasse comment avec ça ! » d’ordinaire elle serait passée par-dessus ses jambes, mais là… Elle donna un léger coup dans ses jambes, un sourire taquin sur les lèvres. Une fois de l’autre côté, chacun sa place habituelle… un vrai couple de vieux… elle ouvrit les glaces tout en écoutant David. « -tiens. » elle lui tendit cuillère et pot de glace avant d’ajouter : « -c’est bon tu as finis de dire n'importe quoi ? » elle recula dans les coussins avec l’autre pot de glace. « -j’ai passé une belle soirée. Tout ne peut pas être tout beau tout rose tout le temps. Et si je fais le calcoule… » elle venait de prendre en bouche cuillère de glace qu’il lui tendait. « -hum… et bien… » elle prit le temps d’avaler : « -il a eut plus de bons moments que de mauvais. » elle pencha la tête sur le côté : « -c’est pas mal en fait… » en parlant de la glace. « -j’avais pas envie de passer la soirée avec Henri. Et c’est pas avec lui que j’ai envie de manger de la glace. » elle reprit une bouchée de la glace cookie et elle ajouta : « -ouais c’est pas mal du tout… » un léger silence : « -ta main ça va ? »

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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Un regard pour Mac qui tentait de voir la bienveillance de ses parents au travers de leurs mots, et poussa un soupir en retorquant "Je n'apprécie pas vraiment d'être considéré comme un homme stupide. Je ne le suis pas. Et puis je suis leur fils tout de même. Ils ne parviennent même pas à me faire confiance sur ce point". Il savait pertinemment qu'en raison de son statut social, il n'attirait pas que des femmes bienveillante comme pouvait l'être Mac, que parfois, certaines recherchaient avant tout son argent que d'apprendre à le connaître en tant qu'homme, indépendamment de son statut ou de son nom. "S'il s'était réellement soucié de moi, de ma sécurité, ils auraient cherché à te connaître, à te rencontrer, avant de se montrer accusateur et même... Ignoble avec toi gratuitement" précisa David en posant son regard sur sa colocataire. Pas une fois, son père ou même sa mère avait convié Mac à dîner ou avait cherché à en savoir davantage sur elle. Au moins, cette discorde avait permis à David de s'affirmer face à son père et sourit avec douceur lorsque Mac lui confia que c'était pour qu'il se sente mieux qu'elle avait fait le pari et non pour l'argent. Il aurait préféré que Mac ne soit pas le sujet de leur altercation... Il baissa son regard quand elle avoua avoir été touchée, malgré elle, par les mots d'Albert "Je suis désolé" et sourit "Tu n'auras qu'à le frapper la fois prochaine. Ça fait du bien".

Ils rentrèrent chez eux après une danse au parc, bien loin de l'ambiance qu'ils avaient quitté précipitamment, et lança un regard amusé au chien qui boudait "Je le comprends. On vient d'annuler sa soirée pyjama" avant de relever son regard sur Mac qui était décidée à garder sa robe pour le reste de la soirée "Le tiens ou le mien ?" Et ajouta "Ce n'est pas moi qui vait te contredire". Elle connaissait son opinion sur sa tenue, pas besoin de le préciser à nouveau. Ils montèrent jusqu'au toit, et tenta de l'aider du mieux possible, et prit ensuite place sur la banquette, ses pieds sur la table basse et se mit à rire discrètement, tout en retirant ses jambes "C'est pour ça que je n'en porte jamais" en parlant de la robe. Un petit silence avant que David ne s'excuse de cette soirée. Il fronça les sourcils, non sans un sourire timide "Quoi ?!" Et il eut rapidement sa réponse. Il baissa les yeux, touché par les mots de Mac, et son sourire s'agrandit quand elle prit sa cuillère en bouche "La soirée ou la glace ?" Et la fixa ensuite du regard quand il lui confia que c'était avec lui qu'elle souhaitait passer du temps, et non avec Henri "Merci..." et ajouta "J'ai passé une bonne soirée aussi" en dehors de l'épisode avec son père. Il baissa son regard sur sa glace et suivit la cuillère de Mac du regard jusqu'à ses lèvres, pui croisa ses prunelles bleues "Tu vois ?!" Et regarda ensuite sa main "Ça va". Il piocha une cuillère dans la glace de Mac "La tienne est pas mal non plus" en lui donnant un petit coup d'épaule. Il posa ensuite sa tête sur les coussins de la banquette et la tourna vers Mac "Et si demain je ne me rendais pas au travail et qu'on passait notre temps au bord d'une piscine ?" Il savait qu'il y en avait une à proximité sur le sommet d'un building " Mon père va vouloir me confronter demain et je ne le souhaite pas. Et puis, ça nous permettrait de nous évader un peu... Je devais me rattraper pour la robe" en souriant en coin.

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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Un léger haussement d’épaules accompagné d’une petite grimace : « -j’imagine que c’est leur façon de te montrer qu’il s’inquiète pour toi… » elle n’en était pas tout à fait convaincu et finit par lâcher un : « -je sais même pas pourquoi je lui cherche des excuses… » avant d’en rire. C’est vrai d’où elle cherchait à alléger le comportement du père de David. Il avait été horrible. Avec elle ! Elle pouffa de rire : « -non, il n’aurait pas cherché à me connaitre. » autant voir la vérité en face. Vraiment. Elle regarda David et ajouta : « -il aurait tenté de m’acheter. De l’argent pour m’éloigner de toi. Pour quitter ta vie. Pour – un nouveau haussement d’épaule – disparaitre. Du jour au lendemain. Histoire que ça colle à leur vision des choses. » elle avait traité le père de David de connard. La première fois qu’il lui en avait parlé. Alors pourquoi tenter d’arrondir les angles. L’attitude de ce soir était méprisable. Et elle n’avait pas à lui trouver des excuses. « -fais attention à ce que tu dis David, tu sais parfaitement que… » elle grimaça : « -tu sais que j’en suis capable. » voilà ! « -et que c’est vraiment tentant… » elle posa sa tête contre son épaule et souffla : « -j’espère sincèrement qu’il n’y aura pas de prochaine fois. » elle n’avait pas la moindre envie de les revoir. Encore moins de mettre le bordel dans la famille Mcarthur.

« -on aurait pu le laisser là-bas pour le reste de la nuit, c’est vrai… » commenta Mac en s’agenouillant pour caresser le chien. Elle lui fit quelques gratouille avant de se décider à garder sa robe. Un sourire à David. « -c’est pas tout les soirs que je ressemble à une gravure de mode comme on voit dans les magazine. » ça ne répondait pas exactement à la question qu’il venait de poser. Deux cuillères pour deux pots de glace. C’était une grande première. Une fois sur la terrasse, pieds nu, elle lui demanda de bouger pour qu’elle puisse passer et s’exclama : « -hé moi pareil ! » en se foutant de lui. « -pas sûr que tu sois taillé pour ça… » elle désigna le décolleté avant tout en passant devant David pour rejoindre sa place. Le rituel était assez précis. Elle avait prit deux pots et deux cuillères, elle tenait à récupérer sa place. « -la prochaine soirée sera encore meilleure. » assura Mac en s’installant, son épaule contre celle de David. « -ok… » pour sa main. Elle s’exclama ensuite : « -hé attends y’a pas de la tienne la mienne."

Elle tourna la tête pour le regarder : « -tu t’attends à ce que je réponds quoi là ? Que je te dise : non va au boulot, j’ai pas envie de te voir. » un sourire amusé même si elle comprenait bien pourquoi il n’avait aucune envie d’y aller. Déjà qu’il croisait Donna tous les jours. « -non, tu devais te rattraper si la soirée était pourrie. Et tu n’as rien à te faire pardonner. » elle voulait vraiment le rassurer là-dessus. Il n’était pas responsable de son père et de sa connerie. Elle prit de la glace et loupa son coup. Une partie tomba dans son décolleté. « -oh c’est froid ! » cria Mac en se redressant en toute hâte pour attraper une serviette en papier qu’elle avait eut l’intelligence de prendre avant de monter. « -en fait j’ai eu du bol, c’est pas tomber sur la robe ! » elle nettoya tout ça, tout en répondant : « -donc je suis d’accord pour que tu restes à la maison et doublement d’accord pour la piscine ! » Elle s’installa de nouveau et demanda : « -attends où ça la piscine ? » elle l’imaginait mal l’emmener à la piscine du quartier.

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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Mac tentait de trouver des excuses à l’agissement de son père, pour finalement abdiquer face à la conclusion que son père n’était pas défendable. C’était une cause perdue, en d’autres termes. Un sourire tendre se glissa tout de même sur les lèvres de l’avocat « Parce que tu essaies de me protéger ». En tout cas, c’était comme cela qu’il percevait les tentatives infructueuses de défendre son paternel. Elle ne voulait peut-être pas qu’il déteste son père, parce que c’était son père. Enfin, c’était sa théorie à lui. Toutefois, peu importe les excuses que le Monde pourrait lui trouver, il n’en reste pas moins qu’aucun de ces parents avait tenté d’apprendre à connaître Mac et de voir au-delà de leur à priori. Un hochement de tête en écoutant l’hypothèse de Mac et ajouta « C’est mal te connaître. J’ai bien vu la difficulté que j’ai eu à te faire accepter juste une nouvelle garde-robe ». L’avocat ne surestimait pas l’attache de sa colocataire à sa personne. Il connaissait surtout l’aversion de Mac pour tout ce qui se rapportait de près ou de loin à l’argent. Un petit rire jaillit de la gorge de l’avocat en acquiesçant « Je le sais bien ! », puis la laissa poser sa tête contre son épaule tout en continuant leur marche « Je l’espère aussi ». En tout cas, David allait faire en sorte d’éviter de croiser son père durant les prochains jours, le temps que chacun des deux hommes retrouve la paix et qu’ils discutent enfin entre personnes civilisées.

« Demain, il aura tout oublié » précisa David en observant la jeune caresser le chiot. Oui, demain il aura déjà oublié pourquoi il boudait de la sorte ses maîtres. Il laissa ensuite son regard glisser sur la silhouette de la jeune femme avant de répondre « Je ne suis pas d’accord. Cela dépend du thème du magazine. Le matin, ça serait plutôt sport, l’après-midi, cuisine, et le soir, ça dépend de l’activité », sous-entendant qu’elle n’avait pas besoin d’une robe de soirée pour être une belle femme digne des magazines. Ils s’installèrent sur la banquette et pencha la tête sur le côté alors que Mac se moquait de lui « Pourtant tu sais faire des exceptions » en la désignant de la main « Non. J’ai beaucoup plus de charisme dans mes costumes » répliqua-t-il sur un ton taquin, en évoquant à demi-mot le goût de Mac pour certains de ses costumes. « Tu comptes retourner à un gala de charité prochainement ? » rétorqua David sur le ton de l’ironie et porta sa cuillère à ses lèvres « D’accord ! Très bien ! » en piochant dans celle de Mac avec une lueur espiègle dans le regard.

Un bref silence et David lui proposa de ne pas se rendre au cabinet demain, et de plutôt dédier la journée à profiter d’un bord de piscine privatisé « Tu pourrais en avoir assez de ma personne et vouloir passer du temps seule ». Après tout, lui aussi aimait la solitude à certains moments de sa journée. Bon… Même s’il préférait être en présence de Mac et passer du temps avec elle. Un sourire doux sur ses lèvres « Merci » répliqua-t-il alors que la jeune femme ne semblait pas lui tenir rigueur de l’épisode mélodramatique avec son père. Soudainement, Mac se hâta sur ses deux jambes sous le regard d’incompréhension de David qui comprit en l’entendant répliquer que la glace était froide « Tu veux de l’aide ? » en se redressant lui aussi. Finalement elle l’avait devancé et avait nettoyé la glace « Tu sais, elle serait passée au pressing » en lui faisant comprendre que ça n’aurait pas été bien grave. Il reposa son dos contre le dossier de la banquette et sourit « Je suis ravi de l’apprendre » avant que Mac ne demande où se trouvait la piscine. L’avocat se redressa sur ses jambes et posa les deux pots de glace sur la table basse, puis lui fit signe de venir « Viens ». Ils se rendirent à l’autre bout de la terrasse, près du rebord et l’avocat chercha du regard avant de désigner du doigt un building à plusieurs blocs d’où ils se trouvaient « Tu vois l’immeuble moyen à côté des deux grands ? Eh bien la piscine est là. C’est privatisé » et tourna la tête vers la jeune femme « Alors pas de monokini sinon notre économie va s’effondrer. Aucun employé de ces immeubles ne va travailler ».

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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -mouais… » c’était peut être ça. « -je suis largement moins douée que toi dans le domaine, il faut bien l’avouer… » oui, parce que sa tentative de trouver des excuses à Mcarthur père se révélait bien compliqué et surtout impossible. Parfois certaines personnes étaient inexcusables. « -ba justement il ne me connait pas et pense que je ne suis qu’une profiteuse. Pire même. » elle sentait soudainement une sorte de colère pointer le bout de son nez. « -j’aurai pris l’argent pour te rembourser toi, et je serais resté juste pour le faire chier ! » ajouta-t-elle comme si c’était le plan parfait. Le père de David était plein de fric, mais il ne bossait pas dans la mafia. Pas du genre à avoir son homme de main pour la faire disparaitre au coin d’une rue. Elle adora l’entendre rire avant qu’ils n’espèrent la même chose: ne jamais revivre ce genre de moment.

« -demain tu iras réveiller papa avec de grosses léchouilles hein mon beau ? » elle savait parfaitement que c’était le genre de choses auxquelles David n’était pas encore habitué. Mais il avait raison, l’animal aurait oublié le lendemain. « -en parlant de ça, j’y ai pensé l’autre jour, qu’un article serait peut être le bienvenu pour le restaurant. » un soupire en sortant les cuillères : « -et puis je me suis rappelée qui j’étais… et que je n’étais pas fan des photos et de raconter ma vie, alors j’ai vite oublié l’idée. » Une fois sur la terrasse elle répliqua : « -alors de un, on ne refuse pas un cadeau. De deux je n’allais pas me rendre là-bas en jean et de trois je le trouve sublime cette robe. Seulement pas très pratique. » elle était loin de détestée sa tenue de soirée. Mac fixa quelques secondes David avant de lâcher un : « -merde depuis quand tu es capable de lire dans mes pensées ? » oui parce que forcement elle y avait pensé. Ses fesses, ses costumes, surtout le foutu costume bleu… « -j’en meurs déjà d’envie ! » ironisa Mackenzie à son tour.

« -puis je te rappeler que généralement c’est toi qui a besoin de solitude ? » peu à peu elle se mis à sourire avant d’ajouter : « -hé donc non, je ne suis pas lassée de ta personne. » en se foutant gentiment de la tournure de la phrase de David. Elle fit tomber de la glace entre ses seins et lorsqu’il lui demanda si elle avait besoin d’aide elle clama : « -non ! non ! C’est bon ! Je gère ! » elle se souvenait encore du trouble de tout à l’heure, alors qu’il avait humé ses cheveux, alors s’il venait mettre ses mains sur elle… Non, c’était mieux qu’elle se débrouille. « -ça passe au pressing ça ? » demanda Mac. C’était une vraie question. Comme si la robe était une œuvre d’art unique et précieuse. Elle leva ensuite les yeux au ciel : « -comme si tu en doutais. » elle aimait bien lorsqu’il restait travailler à l’appartement. Alors elle n’allait pas l’envoyer subir les foudres de son père demain matin.

Mac se leva pour suivre l’avocat et tenta de suivre ses indications. « -t’es au courant qu’il n’y a que ça devant nous, des immeubles moyens et grands. » puis elle éclata d’un rire joyeux. « -parce que tu penses vraiment que je serais capable de me baigner comme ça ? » puis elle plissa les sourcils : « -et maintenant, grâce à ta précision je vais être super à l’aise en me disant que des tonnes de paires d’yeux vont nous scruter ! » puis elle haussa les épaules et lança en riant : « -au moins sais qu’il faut pas qu’on s’envoi en l’air dans la piscine ! »

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