"Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]
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Manhattan Redlish
Mar 9 Aoû - 20:55
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Un sourire attendri sur les lèvres alors qu’il lui répondit avec douceur « Je trouve que tu t’en sors plutôt bien » et il le pensait sincèrement. Il apprécia sa tentative pour justifier les actes de son père ce soir. Malheureusement, son comportement était inexcusable. Il avait mérité ce coup de poing devant une partie de leur communauté. Il posa sa main sur celle qui tenait son bras alors qu’il sentait une pointe d’agacement percer ses mots « Eh ! Ça n’a pas la moindre importance de ce qu’il peut ou pense, et je ne veux pas que ça en est à tes yeux également ». Le seul regard au travers duquel elle devait exister, c’était le sien. « J’aurais pensé que tu étais restée parce que tu appréciais ma compagnie » répliqua-t-il en sachant… en espérant… qu’elle avait maladroitement choisi ses mots en cet instant « De toute manière, je refuserais tout argent venant de toi et tu le sais ». Ce qu’il avait fait pour elle, il l’avait fait de bon cœur. Comme cela avait été le cas lorsqu’il avait aidé Donna ou encore Henri. Il était un mécène qui n’attendait pas de contrepartie. Il était seulement une main tendue au moment venu, et seulement cela. Il n’aspirait à n’obtenir rien en retour, à part que les gens qu’ils aient aidé par le passé soient heureux. C’était tout ce qu’il désirait.
Il savait également qu’il ne souhaitait pas être réveillée par leur chiot de bon matin « Tu oublies tout de suite cette idée-là ! ». Il appréciait le chien, mais pas au point d’accepter que ce dernier se rue sur son lit pour baver sur son visage de bon matin. Le sujet dévia soudainement quand ils évoquèrent la tenue de Mac. Cette dernière lui confia avoir envisagé de faire un article pour croître l’influence dans le restaurant. Néanmoins, elle s’appelait Foster et ça restait compliqué de faire accepter cela à la société New-yorkaise après les évènements qui avaient conduits ses parents en prison « Je peux le faire. L’article. On te décrira comme Mac, tout simplement, mon bras droit et ma cheffe de cuisine. Qu’en penses-tu ? ». Il se moquait bien de voir son nom affiché dans un article de magazine, ou encore son image. Le sujet fut tout autre quand ils se retrouvèrent sur la terrasse et se mit à sourire avec amusement alors que la jeune femme énumérait tout un tas de raison concernant le port de sa robe « Le principal, c’est que tu ais aimé la porter ce soir » conclut-il avant d’évoquer ses propres costumes « Tu es si prévisible » précisa-t-il sur un ton taquin. Néanmoins, il n’aurait pas pensé qu’elle y pense ainsi, ce soir, si soudainement, au détour d’une conversation. « Ça tombe bien, il y en a un de programmé pour dans un mois » répliqua-t-il avec aplomb.
« C’est nécessaire à mon équilibre » se justifia-t-il aussitôt avant de sourire avec douceur « Bien. Moi non plus ». Parce que lui aussi désirait passer du temps avec la jeune femme. Ainsi, il oublierait Donna et son père. Ainsi, pendant une journée, il ne ferait que se détendre et plaisanter avec sa colocataire. Rien de plus. Rien de moins. Quand elle se redressa ensuite soudainement, il comprit qu’un peu plus tard, que c’était en raison de la glace qui avait coulé sur son décolleté « Très bien ! Je te laisse faire » répliqua-t-il en levant les mains alors qu’elle s’était hâtée de refuser son aide. D’une certaine manière, c’était peut-être plus sage… « Oui. Enfin, je te parle d’un pressing spécialisé dans ce genre de tenues » et c’était celui à qui il confiait ses costumes sur mesure également. Un petit haussement d’épaule suivit alors qu’il porta sa cuillère de glace à ses lèvres « Comme je te l’ai dit, peut-être que tu aurais souhaité un peu de solitude ». Alors si le programme de demain était fixé, il fallait lui montrer la piscine. Il lui demanda donc de la suivre jusqu’à l’autre bout de la terrasse et lui montra un building un peu moins grand que ses voisins, et pencha la tête sur le côté en entendant la remarque de Mac « Concentre-toi » en étant faussement autoritaire. Ils finirent par trouver l’immeuble en question, et lui suggéra de rester un minimum vêtu pour éviter de divertir les locataires des autres immeubles « Je ne sais pas. Peut-être ». Après tout, il ne connaissait pas ses goûts en matière de maillot de bain, surtout dans un endroit privatisé. Un petit rire et rétorqua « Je n’y avais pas pensé, désolé. On peut trouver un autre endroit si tu le désires » avant de hausser les sourcils en entendant Mac évoquer la possibilité de coucher ensemble dans la piscine « Parce que c’était au programme de demain ? », avant de désigner leur banquette un peu plus loin où attendait sagement leurs crèmes glacées « Allez viens ! » et ajouta « Est-ce que ça te convient ? ». Oui, David préférait éviter de penser que la jeune femme les imaginait coucher ensemble ainsi, avec autant de décontraction. Pas après leurs danses de ce soir, pas après ce trouble ressenti un peu plus tôt dans la soirée.
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Charly
Mar 9 Aoû - 21:47
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -tu dis ça pour être gentil. » répliqua Mac. Elle savait parfaitement qu’ils n’étaient pas au même niveau en matière de protection. David la battait à plat de couture ! Et ça depuis le début. Sans même qu’elle ne le sache. « -non, je sais, tu as raison. C’est juste que… j’en ai tellement marre du jugement des autres. Qu’est ce que ça peut bien leur foutre qu’on soit ami ? En quoi est ce que ça les dérange ? Et pourquoi voir le mal partout tout le temps ? Ils n’ont même pas remarqué que depuis qu’on vis ensemble tu as changé. Que tu es souris bien plus et que tu as quelque peu effacer le connard qui vis en toi ! » Elle n’était pas en train de s’envoyer des fleurs mais tout de même ! Ils n’avaient pas été capable de remarquer que leur propre fils reprenait gout à la vie ! Merde ! C’était important ! Mac ferma les yeux avec force. « -non, je t’en pris n’interprète pas de travers ce que je viens de dire. Tu sais très bien que je ne reste pas avec toi, enfin chez toi, enfin chez nous du coup, simplement pour être entretenu ou je ne sais quoi d’autre. Si je… si je voulais je pourrais prendre un appartement maintenant. Le restaurant marche bien, et oh enfin bref ! » il avait compris le message ! Bien sur que c’était parce qu’elle tenait à lui qu’elle restait ! Il le savait parfaitement. « -oui je sais, et tu sais aussi que je ne suis pas d’accord avec ça. » ils n’en parlaient pas souvent mais ça restait une chose qui lui tenait à cœur. Pourvoir rembourser sa dette. Du moins une partie.
« -oh t’es pas drôle ! » le taquina Mac avant de se rendre dans la cuisine. « -mouais… pourquoi pas… je sais pas… on verra. J’ai pas envie de réfléchir à ça maintenant. » ils en reparleraient une autre fois. Pour le moment, elle voulait seulement manger de la glace sur la terrasse, en sa compagnie. Finir la soirée mieux qu’elle n’avait commencé. « -oui ba ça va ! » râla la jeune femme en le poussant légèrement pour passer. « -rappelles moi d’être très occupée ce soir-là. » elle n’avait pas la moindre envie de recommencer l’expérience. Sauf si peut être les parents de David étaient absents.
« -je sais. » et elle lui laissait un maximum d’espace lorsqu’elle le pouvait. Elle sourit à la suite de sa réponse. Petit accident de glace qu’elle décida de gérer seule afin d’éviter le moindre dérapage. Il y avait eut le rêve, puis le baiser et encore ce trouble tout à l’heure. Alors… alors elle ne souhaitait pas tout gâcher. « -ça existe ça ? » ajouta-t-elle en riant de sa propre ignorance. « -non ! Je veux qu’on passe la journée ensemble. » répliqua la belle brune avec aplomb. « -pour mon équilibre. » ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Elle le suivit jusqu’à l’autre bout de la terrasse, ramassant quelques peu sa robe qui trainait au sol, faute de talons hauts. « -oh hé ça va. » râla-t-elle de nouveau. Elle pouffa de rire : « -je ne fais pas de topless si ça doit te rassurer. » et surement pas en sa compagnie. Encore moins avec du public même au loin. « -non mais c’est bon je vais pas jouer les pudiques. De là où ils sont ils ne verront rien de toute manière. Enfin… » Aller savoir pourquoi elle avait lancé une pareille connerie juste après ! Et pourquoi elle continua sur sa lancée. « -non, je t’avoue que je n’ai pas prévu quand ça arriverait. » elle fit mine de ne pas comprendre : « -quoi là ? Maintenant ? Ici sur le canapé de la terrasse ? » Mac se mit à rire bien vite avant de reprendre sa place et le pot de glace qui fondait. « j’avais jamais remarqué cette piscine. Et c’est que piscine ou il y a aussi un spa ? Tu sais un jacuzzi avec des jets massant ! ça serait génial ! » elle avala une cuillère de glace et demanda la bouche pleine : « -et toi, pour la piscine t’es plutôt caleçon ou maillot bien moulant ? » oui, aller savoir pourquoi elle continuait sur sa lancé. Pour rire, pour s’amuser sans doute.
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Manhattan Redlish
Mer 10 Aoû - 8:45
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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"Non, je suis sincère" retorqua-t-il avec douceur, même si elle ne semblait pas y croire. Même s'il ne lui avait jamais dit à voix haute, il se sentait en sécurité avec elle, il ne craignait pas de parler de ses sentiments, de ses peurs, de ce qu'il éprouvait ou même pensait. Il n'avait pas peur de son jugement, de son regard sur sa personne. Il espérait qu'il en soit de même pour elle, même si à sa manière de s'agacer face au jugement des gens, il se disait que c'était le cas. Il posa sa main sur la sienne et l'écouta avec attention avant d'esquisser un sourire tendre "Le principal, c'est que moi je l'ai vu et que je t'en serais éternellement reconnaissant de m'avoir sauvé de ma propre vie" précisa-t-il en la couvant du regard. Puis ce sourire disparu "Tu ne vas pas partir ?!" Avec une pointe d'inquiétude dans la voix. Il n'avait pas envie de la voir quitter leur appartement "J'aime que tu sois là" avant d'ajouter en regardant devant eux "Et je plaisantais, au fait !" Tout en reposant un regard espiègle sur elle. Par contre, il ne plaisantait pas sur le fait qu'il ne souhaitait pas être remboursé de quoi que ce soit "On n'abordera ce sujet un autre jour", ne souhaitant pas obscurcir la soirée pour des futilités. "Oh ! Mais ça je le sais bien" repliqua-t-il avec enthousiasme et amusement. Concernant le magazine, ce sujet atterrit, lui aussi, dans les sujets à aborder un autre jour "Bien. On a tout le temps d'en parler plus tard" en souriant avec douceur avant de rire sur la terrasse quand elle le bouscula un peu. "Je plaisantais. Si jamais je voulais te refaire porter cette robe, je trouverais une autre idée". Oui, il aimait beaucoup la voir dans cette robe, comme elle, elle aimait beaucoup le voir dans ses costumes. L'accident de la glace fit comprendre à David qu'il n'était pas le seul à éprouver un certain trouble depuis quelques temps lorsqu'ils étaient trop proches, alors il respecta son choix et la laissa se nettoyer seule "Oui, ça existe" precisa-t-il sur un ton taquin, qu'il garda au moment où elle avoua vouloir passer du temps avec lui "Alors si c'est pour ton équilibre".
Ils se levèrent ensuite pour qu'il puisse lui montrer la piscine sur toit qu'il comptait réserver pour demain et la fixa un moment avant de rétorquer "Je ne sais pas si tout de suite, ça doit me rassurer ou me décevoir" sur un ton taquin. Il tourna la tête vers les toits et ajouta "Je ne pourrais te dire. Je n'observe pas les gens". Ce n'était pas son genre et puis il n'avait pas le temps de se livrer à une telle activité. Il fut surpris quand elle evoqua le fait qu'ils allaient devoir s'abstenir de coucher ensemble dans la piscine "Quand... quand ça arriverait ?!" Retorqua-t-il en begayant presque. Puis il l'observa, pencha la tête et ajouta "Tu te moques de moi, c'est ça ?" Avant de rire doucement tout en retournant vers leur banquette. Coucher ensemble... Il en avait éprouvé l'envie un peu plus tôt dans la soirée... Il balaya tout cela d'un revers de main mental et se tourna vers Mac "Tu n'aimes pas l'idée ?" En rentrant dans son jeu, puis prit place et acquiesça "Il y a un jacuzzi dans un coin de la piscine, oui" en sachant déjà où Mac allait passer sa journée de demain. Il savoura son rire et se mit à rire lui aussi "Boxer moulant" et prit une cuillère de glace "Tu veux que je prenne quelque chose de plus large ? Ou que je prenne ma chemise ?" En se montrant taquin à son tour.
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Mer 10 Aoû - 9:38
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -arrêtes tu veux, parce que je vais finir par rougir… » accepter les compliments, c’était toujours un exercice difficile pour elle. Surtout lorsqu’ils étaient sincères. Et de là à dire qu’elle l’avait sauver… bon… actuellement ça n’était pas vraiment la sensation qu’elle avait. A cause d’elle, la relation de Donna et David s’était dégradée. Mac n’en était pas vraiment fière… Loin de là même et elle cherchait encore un moyen de comment arranger tout ça. Elle espérait avoir trouvé, mais pour cela elle devait parler à Donna… « -non ! » elle insista sur ce mot comme si la simple idée de déménager était absurde. « -j’ai aucune envie d’aller vivre ailleurs. Et Gus’ a besoin de son père ! » son sourire s’élargit, c’était peut-être l’argument le plus naze qu’elle pouvait sortir, alors elle reprit avec plus de douceur : « -j’ai pas la moindre envie qu’on se quitte. » avant de plisser les yeux et d’ajouter avec humour : « -je te l’accorde ça sonnait bizarrement. »
Certains sujets avaient été remis à plus tard. Des sujets sérieux, qu’ils n’avaient pas envie d’aborder pour le moment. Ils souhaitaient passer une belle fin de soirée, alors parlé d’argent et se prendre la tête sur le remboursement de sa dette… « -tu sais, on est pas forcement obligé de sortir pour s’habiller comme ça. Un diner sur la terrasse, toi et moi. Tu aimes les belles ambiances et moi je n’aime pas les gens de ton monde. Ça serait une bonne façon d’allier les deux. » un haussement d’épaules : « -et je pourrais à nouveau porter ton sublime cadeau. » parce qu’à la base c’était plus qu’une robe, c’était un cadeau qu’il avait choisi pour elle, en pensant à elle, en se disant qu’elle lui plairait. Il ne s’était pas trompé. Même s’il était claire qu’elle n’en ferait pas une tenue de tous les jours.
Finalement ils décidèrent de passer la journée du lendemain ensemble. Une vraie journée détente. Mac se mis à rire joyeusement en voyant le choc provoqué par ses mots chez David. « -oh tu verrais ta tête ! Je plaisante David ! » enfin depuis quelques temps, elle s’était dit que ça arriverait peut être un jour. Mais de là à le calculer. Mac aimait vivre au jour le jour. Actuellement elle savait que David n’avait pas forcement le moral, qu’il pensait à Donna, qu’il tentait d’oublier ses sentiments pour elle. De son côté, Mac avait Henri qui ne cessait de lui tourner autour. Pourtant elle le gardait à distance. « -oh si pourquoi pas ! Il fait nuit, y’a moins de monde au fenêtre. » ce fut en riant qu’elle reprit sa place à côté de son colocataire, reprenant le pot de glace dans ses mains. « -génial ! » soupira Mac en renversant la tête en arrière, fantasmant déjà sur la journée du lendemain. « -très bien… » énonça Mackenzie avec lenteur en hochant légèrement la tête. Puis elle tourna la tête vers lui, son sourire trahissant un : ahah très drôle. Puis elle reprit de la glace : « -non, parce que je ne compte pas me baigner en combinaison de ski. On sera à égalité. Et excuses moi, mais je peux résister à ton torse musclé. » bien sur qu’elle le pouvait. Ça faisait maintenant un peu plus d’un an qu’ils vivaient ensemble. « -tu m’as surpris tout à l’heure. C’es tout. Normalement t’es du genre pudique, bien habillé. Du coup je ne m’y attendais pas. » et elle allait la fermer pour éviter de se justifier. Elle se concentra d’ailleurs un peu plus sur la glace. « -et tu privatises comment une piscine comme ça ? C’est un truc spéciale riche ? Ou elle appartient à une connaissance ? » oui voilà revenir à la piscine comme si de rien n’était.
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Mer 10 Aoû - 18:36
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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David ne put s’empêcher de sourire avec tendresse en cet instant « Je ne savais pas que j’avais le pouvoir de te faire rougir », même si au fond de lui, il savait que ce n’était pas la première fois qu’il la mettait dans une telle situation, et qu’il aimait toujours autant ça. Toutefois, ce qu’il n’aimait pas, c’était l’idée même qu’elle puisse partir, s’éloigner de lui. David n’aimait pas cela et fut rassuré d’entendre Mac insisté sur la négation en lui répondant. Il se mit à sourire, et davantage au moment d’évoquer Gus’ comme s’il était le fruit de leur amour « Oui, ça ne sera pas bon pour son développement » en se moquant gentiment d’elle. Quelques pas et il tourna la tête vers elle alors qu’elle reprit la parole avec plus de douceur dans la voix. Les mots qu’elle prononça eurent pour l’effet de déclencher une sensation étrange chez l’avocat. Qu’on se quitte… Il posa son regard sur Mac avant de lui répondre « Moi non plus ». Jusqu’il y a un an, il n’imaginait pas sa vie autrement que seul, et maintenant, il ne l’imaginait plus sans elle, et se mit à sourire presque timidement « Un peu… Mais étrangement, ça m’a plu », ou comment soulever des interrogations dans leurs esprits à tous les deux. Mais il n’avait jamais menti à sa colocataire et ce n’est pas maintenant que ça allait commencer.
En choisissant cette robe, l’avocat n’aurait pas soupçonné, même un instant, qu’elle puisse lui plaire autant, de telle sorte qu’elle imaginait une soirée en tête à tête avec lui, sur la terrasse. Une soirée où ils seraient sur leur 31, et ils ne seraient que tous les deux, à l’abri des regards et des jugements. Une soirée où ils pourraient faire ce qu’ils voulaient, se tenir comme bon leur semblait et aborder le sujet qui leur plaisait sans craindre le regard des autres clients du restaurant. Et puis, depuis sa dispute publique avec Donna, et l’altercation avec son père ce soir, il se disait que c’était peut-être mieux qu’ils évitent de sortir en public dans l’immédiat « L’idée est séduisante. J’aime beaucoup » avant de sourire de nouveau « Je suis sincèrement ravi de voir qu’elle te plaît ». Il se souvenait encore de cette journée à faire les boutiques. Mac avait été bien moins enthousiaste à l’idée de se voir offrir une robe. Le temps avait finalement fait son oeuvre. Mais avant d’organiser une telle soirée, David lui proposa une journée de relaxation à la piscine qu’il comptait réserver à quelques blocs de leur appartement. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle évoque qu’ils puissent coucher ensemble avec autant de liberté. Son visage trahissait son étonnement. Oui, l’avocat était complètement interloqué par les paroles de la jeune femme « Oui… Je sais… Tu m’as juste pris au dépourvu. Il y a eu trop de sensations fortes pour ce soir » prétexta-t-il alors qu’en réalité, il ne s’attendait réellement pas à qu’elle évoque le sujet de la sorte. Même si en y pensant, l’idée n’était pas si folle que ça… si ?! Tout en s’installant sur la banquette, il rétorqua « Bien… Euh… Mais comment on fait déjà ?! » avant de rire de bon cœur, avec légèreté, se moquant ouvertement de Mac.
Il le fit à nouveau en évoquant le port de sa chemise. Apparemment, il l’avait troublé en se présentant torse nu dans sa chambre. Bon, elle aussi l’avait troublé, mais ce n’était pas le sujet. Il hocha de la tête à plusieurs reprises en laissant une lueur peu convaincue danser dans ses prunelles claires, ainsi que son petit sourire en coin « Oh ! Tu peux résister ?! » avant de la laisser se justifier « Mac, Mac. Tu ne convaincs personne, pas même toi avec tous ces arguments » tout en la fixant du regard. Par chance, elle changea de sujet, les évitant de jouer davantage avec le feu. Il prit une cuillère de glace et rétorqua « C’est devenu une connaissance. Il y a plusieurs lieux de ce genre à Manhattan. Tu appelles et demande à privatiser l’endroit. Tout simplement » et regarda l’heure « Il est un peu tard ce soir pour le faire, mais je doute que nous soyons beaucoup à avoir eu cette envie soudaine en début de semaine » et ajouta « Cela fait bien longtemps que je n’ai pas fait cela. Je doute qu’il se souvienne encore de moi ».
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Mer 10 Aoû - 18:58
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -attends tu rigoles mais c’est vrai ! Il est super attaché à toi ! Vous avez vos petites habitudes, vos rituels du matin. » bien évidement cette phrase s’appliquait également et surtout pour elle. C’était elle qui était super attaché à lui, qui adorait leur habitudes et leur rituels. « -non, impossible de lui faire subir ça. » conclue Mac en souriant, malgré son ton de voix catégorique. La tournure de la phrase qui suivit sonna étrangement à ses oreilles. Il en allait certainement de même pour David, alors elle se reprit avec humour et ce fut un sourire plein de tendresse qui se dessina ensuite sur ses lèvres. Depuis quelques semaines, plus les jours passaient et plus Mac avait bien du mal à s’imaginer vivre sans David. Prendre un appartement à elle, seulement se parler au téléphone… Et elle réalisait que c’était pour cette complicité qu’elle ne souhaitait pas faire de place à Henri. Parce que l’amitié qu’elle avait avec l’avocat ici présent, était bien plus importante à ses yeux que toutes les histoires d’amour du monde.
« -héhé ! La reine du plan B ! » s’auto félicité Mac en voyant que David aimait son idée de diner sur la terrasse en tenues de soirées. Ici c’était devenu leur petit havre de paix. Leur endroit à eux où ils aimaient passer du temps pour discuter, se confier. Pas besoin de sortir au milieu d’une foule pour pouvoir profiter de tout. « -en plus je connais une cheffe qui déchire ! Elle fait des plats divins ! ça sera parfait ! » la conversation dévia sur l’envie de David de rester à l’appartement le lendemain. Mac n’allait certainement pas le pousser dehors, surtout si c’était pour qu’il se retrouve nez à nez avec son père. Non, elle préférait de loin passer la journée avec lui, et au bord d’une piscine, encore mieux !
Mac se mit à rire de bon cœur en voyant l’expression du visage de David. Il bloquait totalement. « -ok ok la prochaine fois je t’envoi un mail avant de faire une blague de ce genre. » oui elle se foutait de sa gueule, et oui elle adorait ça. « -de quoi comment on fait ? Tu veux que je te fasse un dessin ? » elle reprit la glace et ajouta : « -sincèrement je pense que c’est un peu comme le vélo… ça s’oublie pas. Et en soit si c’est avec moi, pas de pression à avoir ! » mais pourquoi est ce qu’elle n’était pas capable de la fermer ?! Elle tenta de changer de sujet mais ça n’était pas vraiment mieux. Et elle s’enfonça malgré elle. « -ba oui bien sûr ! Je t’ai pas sauté dessus tout à l’heure je te signale ! » répliqua la jolie brune toujours sur ce ton léger. « -oui bon d’accord ! Maintenant tu peux ajouté ton torse à la liste des trucs physiques que j’apprécie chez toi. T’es content ? » ça commençait à faire beaucoup de trucs d’ailleurs en y pensant.
Changement de sujet ! Vite ! Merde mais pourquoi est ce que son esprit venait de bloqué sur envie soudaine ?! Et pourquoi en entendant bien longtemps que je n’ai pas fais ça, elle pensait forcement à autre chose ?! Elle ne pouvait pas blâmer l’alcool. Ça n’était pas les deux gorgées de champagne qu’elle avait bu qui créait cette sorte d’attirance. « -et bien on sera fixé demain. » répliqua Mac au sujet de l’appel pour la piscine et de savoir si le type se souvenait de lui. Elle posa la glace et s’installa pour regarder le ciel. « -j’en peux plus … » marmonna-t-elle en posant ses deux mains sur son ventre. Trop de glace… Et puis après quelques secondes de silence elle lâcha: "-tu penses encore au baiser?" fixant toujours le ciel, comme si c'était une conversation classique.
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Manhattan Redlish
Mer 10 Aoû - 19:55
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
crédit : :copyright: moi-même / Tumblr
Pendant six ans, David avait vécu seul dans son appartement entouré des fantômes de son passé. Il avait eu pour seule compagnie son travail qu’il ramenait le soir chez lui. Puis voilà que le Destin avait décidé de lui faire rencontrer, à nouveau, la route de Mac. À ce moment-là, jamais il n’aurait imaginé, ne serait-ce qu’une seule seconde, qu’elle deviendrait si importante dans sa vie. Peu à peu, elle s’était fait une place, avait chassé son passé en douceur, et avait introduit même un nouvel ami. Mac avait tout simplement apporté la vie dans un endroit où seule la mort dominait. Ainsi, elle avait permis à David de réapprendre à vivre, à aimer de nouveau la vie tout simplement. Maintenant, il n’imaginait plus la vie sans elle à ses côtés. Elle était devenue une constante dans son existence, mais aussi son amie la plus proche. Il aimait sa présence à ses côtés, leurs discussions sur la terrasse, la voir sourire quand il venait à l’improviste au restaurant pour seulement la voir avant de rentrer chez eux. Comme il aimait également la routine qui s’était installée avec leur chien. Mac avait raison, il tenait à cette petite bête à quatre pattes « Bientôt il portera aussi bien la cravate que son père » en souriant avec amusement. En réalité, c’était elle qu’il ne voulait pas voir partir. Un hochement de tête « Exactement. Ça pourrait être considéré comme de la maltraitance sur animal, et je suis avocat tout de même. Je dois donner l’exemple » avant de lancer un regard doux à Mac. Le chien n’était qu’un subterfuge pour s’avouer mutuellement que le manque, c’était surtout de l’un et l’autre qu’il allait être ressenti. Alors quand Mac le rassura sur le fait qu’elle ne comptait pas partir, peu importe si sa santé financière était améliorée, cela soulagea grandement l’avocat qui pouvait se concentrer pleinement sur le reste de la soirée sans cette Épée de Damoclès au-dessus de la tête.
L’idée que Mac lui confia était dès plus séduisante. Un dîner en tête-à-tête sur la terrasse, leur lieu de prédilection pour se détendre en fin de journée ou pour tenter d’effacer un moment compliqué dans la journée. C’était leur antre, d’une certaine manière, leur refuge « J’aurais pensé qu’on aurait pu faire appel à un traiteur ce soir-là. Juste pour éviter que tu sois derrière les fourneaux, et puisse profiter de cette magnifique robe avec moi ». Une idée comme une autre « Mais on pourra aussi discuter devant les fourneaux si tu le désires » rétorqua-t-il avec le sourire. Il souriait bien moins quand la jeune femme évoqua la possibilité de coucher ensemble dans la piscine le lendemain. L’expression de son visage trahissait le fait qu’il était complètement interloqué par cette idée soudaine. Puis, en se rendant vers la banquette, David se mit à y réfléchir, avant de se baffer mentalement. C’était n’importe quoi ! Il tourna la tête vers cette dernière en penchant la tête sur le côté alors qu’elle se moquait toujours de lui « Oui, que j’ai le temps de me préparer mentalement à de tels propos ». Même s’il n’était pas sûr qu’un courriel change quoi que ce soit. Un haussement d’épaule, décidant de se montrer taquin lui aussi « Tu as de quoi dessiner ? » avant de hausser les sourcils en entendant ce que répliqua sa colocataire. Avec elle, il n’aura pas de pression… « Tu me dis ça seulement parce que tu envisages déjà que je sois mauvais. Ne mens pas, ton subconscient t’a trahi quand tu as fait ce rêve érotique » et prit une cuillère de glace. Il aurait pu afficher la même expression qu’un peu plus tôt, mais il se rappela que ce n’était sûrement que des paroles en l’air, pour plaisanter.
Au tour de David de se montrer taquin en évoquant le trouble que Mac avait éprouvé au moment de se rendre dans sa chambre torse nu. Ce n’était pas la première fois que cela se produisait ces derniers mois et se mit à rire « Ce n’est pas parce que tu ne l’as pas fait que tu n’en as pas éprouvé l’envie ». Bien sûr ! Autant jouer avec le feu jusqu’à la brûlure au troisième degrés ! Un regard en coin espiègle quand elle avoua, qu’en effet, il y avait des qualités physiques qu’elle appréciait chez lui « Oui, je le suis ! » avant de lui donner un coup d’épaule « Tu n’es pas seule, tu sais… ». Oui, autant la rassurer sur le fait qu’elle n’était pas la seule à succomber à son charme. C’était réciproque. La première fois, il avait mis cela sur le dos des six années passées sans avoir connu de femmes. Mais aujourd’hui, il prenait conscience que cet argument ne tenait plus vraiment. Il la remercia d’avoir changé de sujet et lui expliqua qu’il était possible de réserver cet endroit comme la piscine à Manhattan. Un hochement de tête « Oui » et posa son pot de crème glacée sur la table basse avant de regarder Mac, riant presque « Il ne fait pas trop chaud, on peut les laisser là encore un moment », puis posa sa tête contre les coussins et observa le ciel étoilé jusqu’à la question de Mac qui tombait comme un cheveu sur la soupe. Il tourna la tête vers elle, alors qu’elle continuait d’observer le ciel « Oui. Je suppose que toi aussi, sinon tu ne m’aurais pas posé la question » en esquissant un petit sourire, puis attendit un instant sans la quitter du regard, et tendit le bras jusqu’à saisir son menton afin qu’elle tourne la tête vers lui « J’en ai eu très envie tout à l’heure, quand on dansait au gala et que tu m’as dit « non » que tu ne voulais pas partir maintenant… Et j’en ai très envie là, maintenant », et approcha son visage du sien, restant à l’affût du moindre geste de refus de sa part, et s’approcha assez pour presque sentir ses lèvres contre les siennes quand la porte s’ouvrit, faisant tourner soudainement la tête de David « Oh pardon ! On ne pensait pas croiser quelqu’un ici Monsieur McArthur » « Ce n'est rien Josh. On va rentrer de toute manière. Évitez de mettre la musique trop forte » « On fera attention Monsieur » alors que l’adolescent du second étage était venu accompagné de quelques amis, dont quelques packs de bières. Un petit sourire pour Mac et un regard à son attention, puis récupéra les deux pots de glace et les cuillères « Bonne soirée » « À vous aussi Monsieur ». Il referma la porte du toit derrière eux, puis descendit devant Mac, au cas où elle s’entraverait avec sa robe. Il lui ouvrit la porte de leur appartement, et se dirigea ensuite jusqu’au congélateur pour ranger la crème glacée. En silence, il déposa les cuillères dans l’évier, et vint ensuite vers Mac « On devrait peut-être aller se coucher. La soirée a été forte en émotion », puis se dirigea vers sa chambre avant de revenir vers la jeune femme « J’ai omis quelque chose » et déposa ses lèvres sur les siennes avec douceur, ses mains sur ses hanches, puis se recula avec lenteur « Je ne voulais pas aller me coucher en me disant que je n’étais pas allé jusqu’au bout de ce baiser. Après, ça pousse le subconscient à faire des rêves érotiques » en esquissant un sourire en coin tout en se reculant « Bonne nuit Mac » et parti se coucher.
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Charly
Jeu 11 Aoû - 9:25
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -ouais, bien sûr ! ça sera forcement moins bon mais je suis prête à ça pour passer la totalité de la soirée avec toi. » elle était sérieuse au milieu de son ton rempli d’humour. « -non mais tu as raison, je vais jamais être capable de cuisiner habillée comme ça. Sans compter les escaliers… Je vote pour ton idée ! » le diner ne serait pas pour demain mais l’idée était là et elle leur plaisait à l’un comme à l’autre. Tout comme l’idée de la journée piscine du lendemain. Ça faisait un millénaire que Mac n’avait pas profiter de ce genre de chose. Plus de six ou sept ans… Alors c’était un grand oui. Même si elle lança un sujet de conversation merdique, sans savoir pourquoi l’idée de coucher avec David s’était incrustée à la piscine. « -oh ça va, ne fait pas ton choqué. Ça vient de moi. Prends ça comme une sorte d’entrainement pour la suite. » elle voulait dire par là que le dossier Donna devait être classé et qu’il allait pouvoir trouver une autre femme qui pouvait lui plaire. Sortir, faire des rencontres. "-oui bien sûr, coincé entre mes seins ! » ironisa Mackenzie en riant. « -quoi ? Non ! J’ai pas dis ça dans ce sens-là ! » elle pencha la tête sur le côté : « -roh ça va, c’était qu’un rêve. Tu m’as affirmé que c’était faux, je te crois. » Elle prit une cuillère de glace, puis un autre avant d’ajouter : « -finalement c’est peut être avec moi que tu aurai le plus d’appréhension. » marmonna Mac.
Elle avait tenté de se trouver des excuses, mais elle finit par répondre avec sincérité. Même si elle savait parfaitement que ça n’allait pas forcement arranger le merdier qu’ils semaient peu à peu entre eux. Elle tourna la tête vers David et dit : « -d’accord, j’avoue, oui j’en ai eu envie. » avec un grand sérieux cette fois-ci. Puis elle ajouta son torse à la liste de ce qui lui plaisait physiquement. Elle éclata de rire faisant exprès de ne pas comprendre ce qu’il venait de dire. « -t’es fan de ton torse ? Et comment ça se passe tu te parles dans les miroirs ? » des images absurdes lui venaient. Rire de bon cœur, ça faisait tellement de bien.
Les pots de glace sur la table basse, ce fut plus fort qu’elle, Mac posa la question qui lui trottait dans la tête. Est-ce que le baiser qu’ils avaient échangé, lui revenait en mémoire de temps en temps ? Est-ce que cela avait créé une autre envie ? Est-ce que cela soulevait des questions ? « -mouais… » souffla la belle brune en tentant de garder le regard fixé sur le ciel. Mais elle finit par tourner la tête avec lenteur, alors que David posait ses doigts sur son menton. Plus de rire, seulement son cœur qui battait un peu plus fort dans sa poitrine. Son esprit paniqua pourtant elle ne bougea pas. Parce qu’elle avait envie de ce baiser, envie de voir si cela procurait la même sensation. Mais la porte de la terrasse s’ouvrit à la volé, et elle tourna la visage avec rapidité. Ce qui était idiot. La terrasse était à tout le monde, et ils avaient totalement le droit de… s’embrasser… Elle se redressa et ne dit rien, prenant seulement un pot de glace. Elle ne cessa de fixer le dos de David durant la descente des escaliers, incapable de dire quoi que se soit. Elle lui donna le pot de glace sans le regarder.
Mac le suivit pourtant du regard, et finit par hocher la tête : « -oui… tout à fait… » une bonne nuit de sommeil. Comme si elle allait fermer l’œil tout de suite après ce qui venait de se passer ! Elle le laissa avancer, restant dans le salon. Et à nouveau elle resta là, pareil à une statue lorsqu’il s’approche et qu’il l’embrassa. Baiser auquel elle répondit forcement… Un léger rire en baissant les regard lorsqu’il évoqua les rêves érotiques. « -bonne nuit… » puis elle fronça les sourcils. « -bonne nuit ? » il venait de fermer la porte de sa chambre. Gus vint se glisser dans le tissu de sa robe et elle lui chuchota : « -non mais t’y crois toi ? Il va se coucher comme ça. » elle ferma les yeux avec force, puis elle s’adressa de nouveau au chien : « -je vais me changer et on sort d’accord ? » prendre l’air lui ferait du bien. Elle avait les joues en feu alors qu’ils venaient à peine de rentrer. Mac se contorsionna pour défaire la fermeture éclair. Mais il était hors de question qu’elle demande de l’aide à David. Pas ce soir. Elle enfila un jogging et le pull universitaire de l’avocat. Une paire de chaussure rapidement enfilée et elle quitta l’appartement avec Gus.
En bas elle sourit à Fabien et lui précisa qu’elle restait dans la rue. Il était déjà tard. Gus en laisse, elle marcha en respirant à plein poumons. Soirée forte en émotion. C’était peu de le dire ! Il fallait se rendre à l’évidence, quelque chose avait changé entre eux. Il y avait une attirance, physique et sexuelle ! Oui, parce que là alors qu’il venait de l’embrassé, elle l’avait sentit cette chaleur dans les creux de ses reins. Elle avait eut envie de plus qu’un baiser… Roh et demain ils allaient se baigner ?! « -pourquoi faut toujours que ça se complique… » souffla Mac en s’adressant à Gus. Elle ne rentra à l’appartement que trente minutes plus tard, à pas de loup. Impossible pour elle d’aller dormir. Alors elle alluma la télé, en sourdine. Elle s’allongea sur le canapé, Gus blottit contre elle.
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Jeu 11 Aoû - 15:20
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien parce que je réapprend à vivre.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Attendri par les paroles de Mac, il ne put retenir un sourire timide à son attention "Je te remercie de son sacrifice", parce qu'il savait que ce n'était pas chose aisée pour une cheffe de cuisine de laisser faire un autre chef cuisiner à sa place. Mais elle était prête à le faire pour lui, pour profiter de sa présence "Je te remercie" Alors qu'elle valida son idée de confier leur dîner à un autre cuisinier qu'elle. Ainsi, ils pourraient discuter librement, sans se soucier du temps et de la cuisson de chacun des plats. Un nouvel haussement de sourcils alors que Mac avait enclenché un sujet plutôt... sensible "Je pense délaisser les femmes pour le restant de ma vie. Tu as bien vu ce que ça a donné donné Donna. Je ne souhaite pas réitérer l'aventure". Ces derniers jours, David s'était fait une raison. Il tirait un trait sur l'idée même de terminer ses jours avec une femme à ses côtés. Il finirait sa vie seul, ou en compagnie de Mac, et ça lui irait parfaitement bien. Quand elle évoqua ensuite ses seins, il baissa automatiquement son regard vers son décolleté avant de se baffer mentalement "Je ne savais pas qu'il restait de la place" puis se mit à rire, cachant son visage de la main "Pardon, c'était déplacé". Par contre, il n'avait aucun mal à évoquer ses capacités sexuelles avec Mac " Sincèrement, après six ans, je doute d'exceller la première fois", et jeta un regard vers la jeune femme "Peut-être bien, oui". Parce qu'il la connaissait, qu'elle était était amie. Et puis pourquoi ils parlaient de ça ?! Ils n'étaient que des amis ! C'était la soirée révélation apparemment. Mac venait d'avouer qu'elle avait éprouvé l'envie de lui sauter dessus lorsqu'il était venu dans sa chambre torse nu "Moi aussi..." répliqua-t-il pour qu'elle ne se sente pas seule à éprouver ce trouble à chaque fois qu'ils étaient ensemble, pratiquement nu ou alcoolisé. David imita Mac en riant de bon cœur lui aussi "Exactement ! Tu dis ça parce que tu m'as déjà surpris, n'est- ce pas ?!". Oui, ils devaient désamorcer la situation avant qu'ils ne finissent par se brûler les ailes. Enfin, jusqu'à ce que Mac évoque leur premier baiser échangé dans la cuisine. Oui, il y pensait et il n'était pas le seul aux dires de la jeune femme. Il posa ensuite sa main sur son visage et était prêt à réitérer l'expérience, à goûter à nouveau à ses lèvres. Enfin, c'était ce qui était prévu, mais il avait fallu que Josh monte sur la terrasse avec ses amis, brisant le moment soudainement. Ils redescendirent donc jusqu'à l'appartement dans un silence de plomb que David décida de briser en évoquant qu'il était peut être temps d'aller se coucher toute fin de compte. Elle fut d'accord, mais lui, pas totalement parce qu'il revint sur ses pas et l'embrassa avec douceur. Il mit lentement fin au baiser et parti comme si de rien n'était "Oui, bonne nuit" en sachant que ce n'était pas l'issue à laquelle elle s'attendait.
Il troqua son costume contre un bas de jogging et un débardeur tout en se traitant inlassablement d'idiot. Il continua également au moment de se glisser sous les draps. Son cœur se serre en entendant la porte d'entrée s'ouvrir et se leva aussitôt. Gus n'était pas là, et pourtant, il ne savait pas si c'était bon signe ou non... il avait sûrement tout gâché et était parti précipitamment... Ou elle avait rejoint Henri qui, lui, saurait aller jusqu'au bout des choses. Il se baffa mentalement d'envisager une telle possibilité. C'était Mac. Elle ne ferait pas ça... N'est ce pas ?! Un soulagement l'envahit en entendant à nouveau la porte. Il fixa le plafond les deux mains sur son abdomen, repensant à la soirée, au baiser... Il se tourna ensuite, puis encore, et fini par se lever. En voyant la télévision allumée, il s'approcha lentement de Mac, s'accroupit à sa hauteur, caressant la tête du chiot "Tu sais qu'il n'a pas le droit de monter sur le canapé ?" Puis baissa les yeux sans bouger et ajouta en les relevant sur elle "Tu m'en veux ? Du baiser ? D'avoir tout gâché entre nous ? De... D'être parti dans la chambre sans... enfin tu vois" en faisant une légère moue pour lui la laisser deviner ce qu'il disait "J'ai peur Mac...C'est pour ça que je suis parti dans ma chambre... et toi aussi, non ? Sinon tu m'aurais suivi. Je me trompe ?" Et prit place sur le rebord du canapé près d'elle, posant le chiot aux pieds de Mac.
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Jeu 11 Aoû - 16:05
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -quoi ? Attends depuis quand David Mcarthur laisse tomber ? » répliqua Mac en plissant les yeux. « -ça t’arrives des fois d’appliquer les conseils que tu donnes ? Non, je suis pas d’accord. C’était peut être pas Donna, mais je suis certaine – elle prit une cuillère de glace et finit sa phrase la bouche pleine : « -que y’en a une qui t’attends quelque part. » Lui il tablait sur le grand amour mais il pouvait aussi simplement profiter de la compagnie d’une femme. De temps à autre. D’accord, c’était pas trop son truc mais bon… Ouais elle évita de la dire tout haut. Elle pouffa de rire lorsqu’il plongea les yeux dans son décolleté et se permis une petite réplique pleine d’humour. « -non, c’était drôle. » le rassura Mac tout sourire. « -tu mentalises trop. Le moment venu, prit dans le feu de l’action ou par la passion du moment, tu ne te poseras pas la question. » enfin elle l’espérait pour lui surtout parce que sinon c’était la panne assurée… Et ça n’allait pas l’aider à garder confiance de ce côté-là. Elle se montra sincère, trop sans doute. Mais oui, elle confia qu’elle avait vraiment eu envie de lui tout à l’heure. Elle souffla alors en réponse avec lenteur : « -ok… » en détachant ces deux lettres. Lui aussi… Elle n’était donc pas totalement aveugle… Elle parvint pourtant à stopper cette conversation, avant de remettre le nez en plein dedans. Le baiser…
Alors qu’elle marchait tout en tenant Gus en laisse, Mac ne cessait de penser à ce qui venait de se passer. Le regard dans le vide, elle réalisa qu’elle ne cessait de se pincer les lèvres. Il l’avait embrasser. A nouveau. Et puis il était parti se coucher. Comme si c’était logique et tout à fait banale. Gus attira son attention en tirant sur son pantalon. « -quoi ? Oui je sais normalement on va dans le parc et papa est là. Mais ce soir c’est un peu étrange tu vois… Il est parti se coucher. » elle s’en voulu vraiment d’avoir posé cette question. C’était elle qui foutait la merde. Il fallait toujours qu’elle foute la merde de toute manière ! « tires pas comme ça j’arrive… » elle n’avait pas la moindre envie d’aller dormir. Elle ne cessait de penser et regarder la télé pouvait peut être l’aider.
Un léger sursaut lorsque David arriva dans le salon et qu’il s’adressa au chien. Oui, elle était peut être en train de s’endormir tout fin de compte. « -j’aime pas quand il pleure… » se justifia la jeune femme avant de froncer les sourcils et de se redresser un peu plus. « -non, David attends je t’en veux pas. Pourquoi tu… » elle mis ses deux mains devant elle en fermant les yeux. Ok… Mise au point : « -je ne t’en veux pas pour le baiser, ni pour le bonne nuit et tu n’as rien gâché du tout. » un léger sourire tendre et elle ajouta : « -je serais pas sur le canapé sinon. » ouais, elle serait certainement dans un bar ou quelque chose du genre. Elle l’écouta, baissa rapidement son regard sur le chiot avant de répondre en baissant la capuche qu’elle avait sur les cheveux : « -je t’ai pas suivi parce que… parce que je me suis dis que tu avais tes raisons de ne pas poursuivre plus… enfin tu vois… » un sourire. Elle vira ses cheveux de la capuche en regardant ailleurs, glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Puis elle eut un petit rire : « -tu sais quoi, la nana dans la télé elle parlait de la peur justement. C’était une conférence… Enfin bref… elle disait qu’avant faire n’importe quoi il fallait se poser la question à l’envers : qu’est ce que je ferais si je n’avais pas peur. » si ça n’était pas une belle synchronicité. « -ce que tu viens de faire, je le connais pas cœur. C’est ma façon de faire à moi. La peur prends le dessus, et du coup : la fuite. » elle ne sous entendait pas qu’il était un lâche. Ça n’avait rien avoir.
Elle mis un pieds au sol, l’autre replier ses fesses. « -tu vois à chaque fois que je m’assoie là, on parle super sérieux… » elle cherchait à le faire sourire. « -mais tu as raison. J’ai peur aussi. Tu comptes énormément pour moi. Vraiment… genre vraiment… » un nouveau sourire. « -jusqu’à présent tu disais avoir des sentiments pour Donna. Mais dans le fond c’est peut être moi qui t’es poussé à croire ça. Pour mettre une barrière entre nous ou je ne sais quoi… Sans doute parce que j’ai trop peur que ça soit moi qui gâche tout. Notre équilibre me va, j’aime la vie qu’on a là actuellement. Et si on rajoute quelque chose… et que finalement ça dérègle tout ? » elle se mis à rire en baissant le visage : « -je suis contente que tu te sois levé pour qu’on puisse en parler. » elle le regarda quelques instants sans rien ajouter. Sa langue se glissa entre ses dents du fond, avant qu’elle ne se décide : « -là tout de suite, si je devais répondre à la question : qu’est ce que je ferais si je n’avais pas peur ? Je dirais que j’ai aimé ce baiser, qu’il m’obsède déjà et qu’il a un gout de pas assez… Si je n’avais pas peur je te dirais que j’ai eu envie de toi tout à l’heure, que ce n’est pas la première fois et qu’on devrait peut être essayer. » un léger rire nerveux sachant parfaitement que c’était un peu brouillon.
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