Being happy doesn’t mean that everthing is perfect
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Charly
Dim 28 Aoû - 22:13
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -donc forcement si vous discutez avec une femme, c’est qu’elle ne vous intéresse pas sexuellement parlant. » elle avait fait son constat en regarda ses pieds tout en marchant. « -et ça ne vous manques pas ? J’ai bien compris que ça n’était qu’une histoire de sexe mais… la conversation c’est important aussi pour… se sentir à l’aise… » elle décida de la fermer parce qu’elle n’était pas prête du tout à aborder le sujet vie sexuelle ce soir. Là-dessus aussi ils semblaient diamétralement opposé. « -si… j’imagine… » l’envie de trouver le grand amour se perdait… Les gens étaient à l’aire du je prends je jette. Peut être que finalement elle était vieux jeu avec ses histoires d’âmes sœurs. « -ça serait dommage pour elle… » avait répondu Judy avec un léger regard pour Caleb.
Aucune garantie… cela la fit sourire et rire nerveusement : « -pas vraiment… » elle ne s’était pas attendu à cette réponse. Mais bon, elle était décidé à tenter l'aventure. Finalement elle n'avait rien à perdre. Si il ne lui trouvait pas l’âme sœur, elle ne payerait rien. Alors autant en profiter pour sortir la tête de l’eau, remonter à la surface bien comme il fallait et reprendre sa vie sentimentale en main. « -c’est la mienne en tout cas. » elle avait la fâcheuse tendance à tout garder en elle. A cause de cette politesse et de cette façon de ne jamais déranger. Exploser de colère était chose très rare chez Judy. La danse l’aidait vraiment à faire sortir tout ça. « -je… je fais partie d’une association qui aide les gamins des quartiers défavorisés. En tant que prof d’art, on bosse sur un prof d’une peinture.Genre – elle ouvrit grand les bras – un mur immense… On est encore au début du projet mais je suis certaine que ça va être géniale. J’aimerais aussi proposer un atelier de street dance. J’aimerais mettre mes qualités de danseuse pour eux. Pour leur apprendre, les aider aussi à s’exprimer grâce à ça. » oui voilà c’était dit.
Judy devait apprendre à voir Caleb comme un thérapeute. Il était là pour l’aider et non la juger. C’était difficile pour elle. Mais elle lui adressa un pâle sourire et un « -ok… » à mi-voix, comme si elle allait faire un effort là-dessus. Judy se mis ensuite à parler, parler et parler encore. Mais lorsque Caleb prit la parole, elle réalisa qu’elle n’avait pas répondu à la question. « -heu… je… » elle regarda son café puis reprit : « -ok sans filtre… » il allait la trouver fleur bleu. « -je veux quelqu’un qui n’est pas besoin de faire d’efforts surhumain pour me comprendre. Quelqu’un qui apprécie mes qualités, mais aussi qui soit capable d’aimer mes défauts. Quelqu’un qui se soucie de savoir pourquoi j’ai été silencieuse toute la journée plutôt que de se fâcher parce que j’ai pas dit un mot. » elle osa un regard vers Caleb. « -je sais que c’est un peu fou, qu’à notre époque ça va être compliqué à trouver. Mais c’est vraiment ce que j’aimerais. Quelqu’un qui me comprenne, me soutienne, je te l’ai dit, un ami avant d’être un amant. » un petit rire et elle ajouta : « -tu te dis que tu ne verra jamais ton argent pas vrai ? » elle fixait peut être la barre trop haut… Mais elle avait trop souffert avec le départ de Jeffrey. Elle s’était trop remise en questions. Durant six ans, elle avait prit ses petites habitudes à elle. Judy savait parfaitement que certaine n’étaient pas du filtre d’amour en bouteille. Mais elle n’avait pas envie d’en changer.
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Lun 29 Aoû - 10:10
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Un sourire à l'attention de Judy aux côtés de qui il marchait jusqu’à un coin tranquille pour dîner « Le jour où je prendrais le temps de discuter avec une femme, c’est qu'elle aura de l'importance à mes yeux et que je ne souhaiterais pas qu'une seule nuit avec elle », ce qui n’était encore jamais arrivé à l'entremetteur. Son regard posé sur la jeune femme qui fixait ses pieds, il sentait que le sujet sexe était peut-être un peu tabou pour la romantique qu'elle était « On discute … Enfin quelques minutes. Généralement, les femmes qui m’abordent ou que j’aborde dans un bar savent pertinemment comment va se finir la soirée ». Il y avait des regards, des attitudes qui ne trompaient pas. Et pour le moment, il n’avait pas trouvé l’âme sœur et n’était même pas certain de la trouver. Ce que lui répondit Judy le laissa silencieux un moment, touché par les paroles de cette dernière. Comme s’il était un homme intéressant, et souffla un « Merci… » avant d’ajouter « Enfin, c’était un compliment, n’est-ce pas ?! » répliqua-t-il avec un soupçon d’humour, se sentant soudainement mal à l’aise. Pas vraiment habitué à ce genre de commentaire à son attention.
« Je n'ai pas de service après vente » répliqua-t-il avec un sourire et ajouta « Tout va bien se passer, ne t’en fais pas » sur un ton qui se voulait rassurant. Ils évoquèrent ensuite le sport qui était un exécutoire pour Judy, une manière d’extérioriser tout ce qu’elle ressentait. Un sourire à sa réponse et fut curieux de connaître ses autres centres d’intérêt. Elle s’occupait des jeunes des quartiers défavorisés. Lui qui n’aurait jamais pensé qu’elle ait déjà mis un pied dans ce genre de quartiers… Il venait de se fourvoyer sur toute la ligne ! « Je trouve ça génial ! Je veux dire… Je sors de ce genre de quartier et généralement, les gens ne s’intéressent pas à ces gamins… Et je remarque que moi non plus maintenant que j’en suis sortie… Alors… Enfin, si tu acceptés, j’aimerais t’accompagner… Tu n'es pas obligée. Tu en auras sûrement marre de m’avoir sur le dos à la fin » avec un petit rire nerveux « Ça me permettrait de te cerner davantage, de savoir qui tu es pour te trouver un homme qui partageait cette même philanthropie ».
Ils poursuivirent leur conversation sur le bord de la rive, café en main et Caleb lui fit remarquer qu’elle n’évoquait que les points qu’elle ne désirait pas chez un homme. Ce n’était pas sa question. Un sourire tendre se dessina sur les lèvres de Cal en l’entendant, avant de rire de bon cœur « Du tout. Je me disais que tu n’étais pas vraiment exigeante. Tu veux juste un homme qui t’écoute et soit attentif. En soi, c’est difficile à trouver, mais pas inexistant »
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Lun 29 Aoû - 11:34
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -où que c’est une cliente, comme moi. » souligna Judy pour remettre les choses dans leur contexte. Petit à petit la conversation se faisait presque toute seule, sans forcer. Cependant elle n’avait pas la moindre importance à ses yeux, si ce n’était remplir son planning et devenir un nouveau contrat. Il y avait une certaine entente entre eux, mais Judy essayait de ne pas perdre de vu qu’il n’était pas un ami. Judy hocha seulement la tête par la suite. Elle n’avait pas à le juger. C’était sa vie. Si cela lui plaisait… Elle avait seulement un peu de mal à concevoir cela. Bon d’accord elle ajouta : « -ça… ça ne vous gêne pas qu’une femme s’intéresse seulement à vous pour votre… physique et vos capacités au lit ? » c’était le point de vu de Judy bien entendu. Puis elle lui sourit avec douceur, une petite étincelle amusée dans les prunelles : « -oui… ça en était un. » avant de détourner le regard alors qu’ils arrivaient devant un food truck.
Judy n’avait pas imaginé se confier aussi facilement sur son passé. Surtout sur sa vie sentimentale. Mais quelque chose chez Caleb lui facilitait le travail. Il était une oreille attentive et pas un seul instant elle ne s’était sentit jugé. Il savait la mettre en confiance, sans pousser les choses… Et ils en vinrent à discuter de comment allait s’organiser tout cela. Elle parla de son emploi du temps et de ce qu’elle allait faire de son temps libre de vacances. Elle sourit jusqu’aux oreilles en voyant la réaction de Caleb. Elle n’en avait parlé à personne. Parce qu’elle n’avait pas eu envie d’entendre des trucs du genre : tu vas perdre ton temps, fait attention à toi surtout. « -aucun souci… ta présence pourrait être intéressante et utile aussi. Ce n’est pas forcement facile pour la petite prof blanche de se faire accepter… » pour le moment elle était encore en période d’apprivoisement des jeunes du groupe. Mais elle croyait en son projet. Et avait vraiment envie d’aller jusqu’au bout. « -je serais ravis que tu m’accompagne » elle plissa les yeux, pencha la tête sur le côté et ajouta : « -où tu pourrais aussi venir seulement pour apporter ton aide au projet et aux gamins du quartier. » il n’avait pas forcement besoin de l’analyser h24 si ?
Son café en main, marchant aux côtés de Caleb, Judy essayait de trouver une réponse correcte à la question qu’il avait posé. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Un sourire en le regardant. « -on verra… je suis désolée mais je n’y crois pas vraiment… » elle prit une gorgée de café et ajouta : « -on va déjà faire la phase une, puis la deux… Ensuite… » un haussement d’épaules. Les deux premières étapes lui semblaient déjà folles à réaliser. Judy jeta son gobelet dans une poubelle et glissa ses mains dans les poches de sa veste. « -bon et bien… » elle remonta les épaules : « -on se dit à demain. Je… je vais m’entrainer à dix heures. » Elle lui laissa son numéro au cas où il ne trouvait pas la salle. Puis après un dernier signe de la main, Judy lui souhaitait une bonne fin de soirée. Elle recula de deux pas en arrière avant de tourner les talons pour rentrer chez elle.
Le lendemain matin, elle était à la salle de danse, comme elle l’avait indiqué à Caleb. Débardeur et short, pieds nus, les cheveux relevés dans un chignon rapide, Judy prit le temps de s’échauffer, retrouvant les filles du groupe. Elles étaient sept. C’était suffisant. Un dernier regard à la porte, toujours personne. Tant pis. La musique fut lancée et bientôt la belle rousse se laissa gagnée par le bien être de danser. Cela faisait une semaine qu’elles apprenaient un bollywood et Judy adorait ça ! Elle ne remarqua la présence de Caleb que lorsque la musique avait prit fin et qu’elle était en sueur, le souffle court mais tellement sereine. Un grand sourire sur le visage elle le vit enfin. Le cours touchait à sa fin. Serviette en main, elle s’approcha de Caleb. « -salut… j’avais pas vu que tu… que tu étais arrivé. Je suis désolée j’ai un peu chaud… » elle réalisa soudain qu’elle n’était pas forcement la plus présentable du monde.
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Lun 29 Aoû - 19:46
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Un sourire face à la mise au point de Judy qu’il ne savait pas vraiment comment interpréter alors il demanda, tout simplement « Vous craignez que je vous envisage comme plus qu’une cliente ? Ou vous pensez que je discute avec vous seulement parce que vous êtes une cliente ? » et précisa « Parce que dans les deux cas, vous avez tort ». Il appréciait réellement cette soirée et il ne se dévoilait pas autant dans une rencontre professionnelle. La totalité de ses clients ignoraient d’où il venait ou encore s’il avait une sœur. Bon, il avait dû adapter son discours pour mettre en confiance la jeune femme, bien évidemment, mais il avait pris plaisir aussi à converser avec cette dernière. Ce n’était pas souvent qu’on s’intéressait à lui, au sens où on voulait en savoir davantage sur ce qu’il pensait, son opinion « Non, dans le sens où je ne cherche qu’une aventure d’un soir avec elles. Le jour où ça me dérangera, c’est que la femme m’aura vraiment plu et que j’aimerais qu’elle me pose des questions sur ma vie, sur mes centres d’intérêts… Qu’elle apprenne à connaître l’homme derrière les beaux yeux bleus » rétorqua-t-il en esquissant un sourire en coin. Généralement, Caleb était habitué à ce que l’on le voit comme un homme superficiel. Enfin, il ne pouvait pas le reprocher à son entourage. Il alimentait cette image-là. Le genre d’homme toujours apprêté, avec une jolie montre, une jolie moto, qui aime les jolies femmes. Pas d’attachement, la liberté, la fête, l’alcool en soirée. En réalité, il était plus que ça, mais il n’était pas prêt à dévoiler tout un pan de sa personnalité, de sa vie. La preuve en était qu’il fut surpris et touché par le compliment de Judy à son encontre, son sourire trahissait sa gêne soudaine. Elle lui faisait comprendre qu’il méritait d’être connu, qu’il était intéressant. Elle ne voyait pas l’homme superficiel, ou encore l’homme d’une nuit. Ce soir, elle voyait Caleb tel qu’il était, avec ses défauts et ses qualités. Alors oui, il fut touché d’entendre ces mots-là d’une femme qu’il ne connaissait que depuis peu…
Peu à peu, une certaine complicité, une certaine confiance s’était installée entre eux. Ils avaient fini par dévier sur le sport, sur leur intérêt pour leurs activités, et cela avait permis à Cal d’apprendre que Judy se rendait dans les quartiers défavorisés pour les initier à l’expression par l’art. Il se rendit compte que depuis qu’il avait quitté South Park, il n’était plus vraiment en contact avec les jeunes qui, pourtant, avaient besoin d’un modèle. Il lui demanda donc s’il était possible de l’accompagner, puis baissa les yeux un bref instant sur l’emballage de son tacos vide « Je craignais que tu n’acceptes pas si je te disais que j’avais juste envie de venir comme ça. Enfin, que tu me prennes peut-être pour un psychopathe qui ne veut plus te lâcher » et se mit à sourire avec amusement tout en relevant ses yeux bleus sur Judy « Tu serais réellement ravie ou c’est de la politesse ? » rétorqua-t-il en faisant référence à la politesse qu’elle utilisait pour cacher la vérité. Même s’il avait l’impression que c’était sincère.
Marchant sur le bord de la rive, son macchiato caramel en main, il jeta un regard à Judy « Pourquoi ? » en la voyant soudainement sceptique. Elle ne croyait pas en ses compétences à lui, ou elle ne croyait pas en elle ?! Il l’imita en prenant une gorgée « Tu as raison. Étape par étape » et jeta son gobelet vide dans la première poubelle qu’ils croisèrent « Tu vas rentrer… » et acquiesça « J’en prends bonne note » puis ajouta « Rentre bien Judy » en sortant sa main de la poche pour la saluer, l’observer partir, puis reprit sa marche, non sans un dernier regard pour elle avant de rentrer en direction de chez lui. Le lendemain matin, il se réveilla avec un peu de retard. Une coupure d’électricité avait eu raison de son réveille-matin… Elle allait réellement finir par croire qu’il n’était jamais ponctuel. Il se hâta sous la douche après avoir remplit la gamelle de Willy Mais. Il enfila une tenue de sport et glissa une tenue de rechange dans un sac en cuir. Un dernier regard pour l’heure…Il était en retard. Il galéra, comme chaque jour, à trouver un taxi, et lorsque ce fut chose faite, donna l’adresse du studio de danse. Lorsqu’il arriva devant la porte, il pouvait déjà entendre la musique. Un soupir et se hâta jusqu’à la salle où se déroulait la séance, et s’avança sur la pointe des pieds pour se trouver un coin et l’observa en silence. La femme qui n’avait pas confiance avait disparu. Ses gestes étaient assurés, elle contrôlait son corps qui était, il devait bien l’avouer, plus qu’attrayant. Elle était également d’une élégance rare qu’il apprécia à tel point qu’il resta bouche bée devant le spectacle. Judy semblait être dans son monde… dans un autre monde. Quand elle renoua à la réalité à l’issue de la chorégraphie, il lui sourit en levant la main pour lui faire signe « Salut » et ajouta « Je suis arrivé en retard – tout en désignant la porte derrière lui du pouce - une coupure d’électricité qui a eu raison de mon réveil. Désolé » et désigna ensuite la piste de danse « Tu étais… Élégante et si habile. Tu danses depuis longtemps ? Je ne t’ai pas demandé hier ».
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Lun 29 Aoû - 21:28
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -option numéro deux. » avait elle répondu avant de le regarder sans comprendre sa réponse. Mais Judy évita de demander pourquoi. Elle n’avait pas envie d’entendre la réponse. Pour le moment la discussion lui plaisait. Elle appréciait le fait que Caleb parler également de lui, ça évitait à la belle rousse de croire que tous les projecteurs étaient braqués sur elle. Elle esquissa un sourire en coin. C’était amusant de voir la confiance qu’il avait en lui, surtout grâce à son physique de beau gosse. Il le savait, et ça devait l’aider dans bien des situations. Judy fut surprise de voir que ses quelques mots à son encontre l’avait comme déstabilisé ou touché. Comme ça, après seulement une demi-heure de conversation, elle avait envi d’en savoir plus sur lui, d’apprendre à un peu mieux le connaitre. Enfin en tout cas, elle avait envi de poursuivre la conversation. Ce qui était un très bon début, surtout après la soirée de la veille.
« -non ! On est deux pour gérer le projet et c’est un peu lourd à porter. Surtout que… enfin tu connais ce genre de quartier. De un je suis prof, de deux je suis blanche, de trois je suis rousse, de quatre je ne viens pas du quartier… enfin je peux te faire une plus longue liste que ça encore. C’est toujours agréable de trouver d’autres personnes qui aient envie de participer. » et oui, clairement ça l’aiderait vraiment ! « -de quoi ? » demanda Judy en fronçant les sourcils, souriant encore : « -oh ! Le tapis ! Non, c’est… c’est vrai, je serais vraiment ravi. Ça ne fait pas très longtemps qu’on se connait j’en conviens, mais on s’entends plutôt bien. » ça pouvait être amusant, stimulant, intéressant… et d’autre truc en -ant…
« -pourquoi ? » lança Judy en riant : « -parce que ça fait six ans que je le cherche ce grand amour… Et que pour le moment… nada ! » elle n’avait peut être pas très bien cherché. « -oh attends, je… tu penses que je doute de tes capacités ? C’est faux. J’imagine que tu sais faire ton boulot. Rien qu’à regarder les commentaires sur ton site, les gens semblent satisfait de tes services. Non, c’est pas toi. C’est moi… » encore une fois, le souci venait d’elle. Un hochement de tête en laissant retomber ses épaules : « -oui… » ils n’allaient pas passer la nuit à discuter de toute manière. Il avait sans doute d’autres plans. Et puis Judy estimait qu’elle en avait déjà bien assez dit pour ce soir. Rendez vous le lendemain matin.
Judy avait tout donné. Comme à chaque fois qu’elle dansait. C’était presque comme si elle n’était plus dans son corps. Ensuite, elle était sur un petit nuage de bienêtre. Sourire jusqu’aux oreilles malgré le souffle encore un peu court, elle s’avança vers Caleb qui était enfin arrivé. « -qui a encore un réveil ? » demanda Judy en se moquant légèrement de lui. La plus part des gens utilisait leur téléphone. « -c’est rien ne t’en fais pas. » une étincelle malicieuse dans le regard et elle ajouta : « -c’est sincère. » oui, ça n’était vraiment pas grave. Judy fit assez surprise des mots qu’il employa pour qualifier sa danse mais elle n’en dit rien et préféra : « -je n’ai même pas vu que tu étais arrivé pendant… Quand je danse je… il n’y a plus que ça qui compte… » elle grimaça en disant cela, espérant qu’il ne prenne pas mal le fait qu’elle n’était pas dans l’attente folle de le voir. « -et hum… pour te répondre : je danse depuis que j’ai six ans. » elle fit un geste de la main aux filles qui commençaient à partir, puis elle s’adressa à Caleb : « -je prends mes affaires, j’arrive. » elle avait chaud, mais elle n’était pas du genre à transpirer. Quelques minutes plus tard, elle revint près de Caleb et dit : « -du coup, planning de la journée ? Enfin journée… » elle ne savait pas combien de temps allait durer cette première séance. Si elle pouvait appeler ça ainsi.
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Mar 30 Aoû - 11:04
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J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Judy pensait qu'il prenait le temps de converser avec elle parce qu'elle était une probable future cliente. Caleb ne savait pas comment interpréter cela. Est-ce qu'elle le voyait comme capable de tout pour la faire devenir sa cliente ou est-ce qu'elle ne se pensait pas assez intéressante pour qu'il ait seulement envie de discuter avec elle ? Dans les deux cas, il se promit de lui donner tort. En attendant, il ne releva pas et poursuivirent la conversation. Au fil de cette dernière, l'entremetteur appris qu'elle se souciait des quartiers défavorisés et de sa population qui ne faisait pas l’unanimité. Il se mit à sourire à amusement alors qu’elle énuméra tous les arguments qui faisaient qu’elle n’était peut-être pas la bienvenue dans ces quartiers. Une femme, blanche, rousse et venant des quartiers « propres » de Seattle « Tu coches toutes les cases de ce qu’on n’à pas l’habitude de voir dans nos quartiers » et ajouta « Tu as dis que vous étiez deux. Qui est la seconde personne ? ». Il finit tout de même par lui demander si elle était sincèrement ravi qu’il puisse les accompagner sur ce projet et se mit à rire doucement en l’entendant le tapis. Ça allait devenir leur expression à eux deux. Un sourire sincère, voire touché se glissa sur les lèvres de Caleb « J’en conviens, on s’entend bien et… et ça sera un plaisir de t’accompagner ». Oui, ça allait surcharger son emploi du temps un peu plus, mais il avait envie de s’investir pour ces quartiers dont il était issu. Tous n’avaient pas eu la chance d’avoir des bourses d’études pour leur permettre de quitter l’influence des gangs ou de finir caissière au supermarché alors qu’ils calculent comme des ingénieurs. Ils finirent la soirée sur le bord de la rive de Seattle, gobelet de café en main et écouta attentivement la jeune femme « Donc tu fais confiance à un total inconnu, mais pas à toi, alors que tu te connais depuis quelques années maintenant ?! ». Ils allaient vraiment devoir travailler dessus…
Mais avant ça, il la laissa rentrer chez elle et se donnèrent rendez-vous au studio de danse le lendemain matin. Une fois encore, il arriva en retard, mais le spectacle que lui offrit Judy n’en fut pas moins époustouflant. Il avait toujours aimé la danse, mais était nul pour la pratiquer. Ce qui faisait qu’il était encore plus admiratif des gens capables de bouger colle Judy le faisait devant lui. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, il s’excusa aussitôt et se mit à rire « Moi. Je te l’accorder, nous ne sommes pas beaucoup, mais nous sommes une petite communauté très soudée » et s’excusa à nouveau avant d’esquisser un sourire quand elle précisa que c’était sincère. Il la complimenta ensuite sur sa danse « C’est ce que j’ai p remarquer, ce qui rend la danse encore plus … dans mon quartier on aurait dit : Tu déchires ma sœur » ». Il ne souhaitait pas que ses paroles soient mal interprétées et qu’elle pense qu’il tente de la séduire. Pas que dans une autre vie, elle ne serait pas à son goût, mais elle était sa cliente dans celle-ci. « Tu n’avais jamais envisagé de faire carrière ? » et détourna le regard vers les autres filles qui quittaient la salle de danse. Un regard pour Judy ensuite et rétorqua comme pris au dépourvu « Tu… Ok » en pensant avoir le droit à un cours de danse « Ça te dérange si je me change ici ? » Parce qu’il était hors de question pour lui de passer sa journée dans une tenue de sport.
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Mar 30 Aoû - 11:54
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -ouais ! » s’exclama Judy « -et il faut dire que personne ne me facilite vraiment la tâche non plus. Mais ça va venir. Quand on veut on peut. Et ils sont plein de talents ces jeunes alors je lâcherais rien. J’ai une amie journaliste qui n’attends qu’une chose c’est pouvoir faire un article de fou sur la street art qu’ils vont faire. Enfin bref… ton aide est la bienvenue. » elle s’emballait un peu mais ce projet était important à ses yeux. Donner sa chance à chacun, c’était pour cela qu’elle était devenue prof. S’occuper aussi de ceux qui n’étaient pas doué en math. « -je travaille avec un éducateur de rue, alors j’aime pas du tout ce terme mais bon… c’est son job. Quelqu’un de très sympa, plein d’humour. Le courant passe bien. » à quoi bon lui donner son nom. « -parfait ! Je te donnerais les dates des rendez-vous. Généralement c’est une après midi entière alors… » elle grimaça : « -pour ton planning… enfin c’est toi le pro hein ! » comme il l’avait souligné. Alors qu’ils marchaient Caleb mis le doigt sur quelque chose et cela fit bloquer Judy. « -à force je sais plus… un jour je pense que ça va, que c’est derrière moi et puis hop en soirée le mec me plante au barre et je finis en pleurant comme une pauvre fille ! » Amélia avait raison, elle avait besoin d’aide. « -t’es au courant que ton discours est pas le plus vendeur qui soit ? Si je me faisais confiance, j’aurai pas besoin de toi, enfin de tes services. Je me serais débrouillée toute seule pour reprendre ma vie en main. » avec un nouveau petit coup d’épaule : « -et puis on se connait maintenant. » sous entendant qu’ils n’étaient plus des inconnu, comme il l’avait dit quelques minutes plus tôt.
« -oh ! » s’amusa Judy en levant le menton comme s’il venait de lui révélé l’existence d’une communauté secrète. Elle se mis à rire sous son compliment venue de la rue. « -j’aime bien ! Je prends ! » elle avala un peu d’eau et sourit : « -oui et non. J’ai déjà passé quelques castings. Certains ont fonctionné. » elle s’excusa et alla chercher ses affaires. Lorsqu’il demanda pour se changer, elle hésita et dit en montrant la salle derrière elle : « -tu… tu veux un cours ? » elle n’avait pas compris tout de suite. Après tout il avait précisé qu’il ne savait pas dansé. Elle posa son sac pour se diriger vers les enceintes. « -tu veux quel genre ? » demanda-t-elle avant de choisir par elle-même, lançant Can’t stop the feeling. Elle la mis en boucle, parce qu’elle savait parfaitement qu’ils n’allaient pas forcement danser vraiment ce coup-ci. « -ok très bien… Tu te mets là… » elle le plaça à sa droite et fit deux pas de côté. Face au miroir, ils pouvaient se voir. « -très bien… vu que tu m’as dis ne pas savoir danser, on va commencer par sentir la musique. Quand tu écoutes cette chanson, tu as envie de faire quoi ? Ton corps te dit quoi ? » tout en lui parlant, elle se mis en mouvement pour lui montrer l’exemple. « -oublis que je suis là, oublie que je te regarde. Imagine je sais, pas, ta salle de bain ou ton salon. Rien que toi et la musique. Ferme les yeux si cela peut t’aider. »
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Manhattan Redlish
Mar 30 Aoû - 17:44
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb avait grandi dans les quartiers défavorisés de Seattle et ne connaissait trop bien les influences auxquelles les gamins de ces quartiers étaient soumis. Si sa sœur et lui-même étaient restés sur le droit chemin, c’était en raison de leurs parents qui avaient toujours été présents et avaient su nourrir leurs rêves de quelque chose de plus grand. Depuis tout jeune, ils avaient eu à l’esprit que tout leur était possible, et qu’ils pouvaient vivre une autre vie que celles que les gangs leur promettait. Alors Caleb avait cru aux belles paroles de ses parents et avait quitté South Park, et même Seattle un temps. Pour ses études, dans un premier temps, puis pour exercer en tant que thérapeute. A son retour, il n’avait pas envisagé aider ces gamins qui n’avaient pas eu la même chance que lui. Non, c’était Judy qui aidait ces jeunes, et il voulait pouvoir apporter sa pierre à l’édifice et leur montrer qu’il était possible de réussir dans la vie, même en étant issu de ce genre de quartiers. Toutefois, ce qui lui faisait le plus plaisir dedans, ce n’était pas que Judy accepte, mais cet enthousiasme qu’elle avait dans la voix. Elle aimait ce projet. Cela lui tenait à cœur. « Ça leur fait du bien. A ces jeunes. Je veux dire, qu’on les vous autrement que comme de futurs délinquants ». Puis il lui demanda qui était le second membre de cette initiative. Elle travaillait avec quelqu’un qui connaissait la rue. Elle n’était pas seule « Comment vous vous êtes connus ? ». Elle lui précisa qu’ils accordaient une après-midi entière à ces jeunes et il sourit « Je vais m’organiser, n’ait crainte ». Ses clients n'allaient pas lui en vouloir d’avoir moins de temps pour eux. Enfin… Il l’espérait. Et puis, ce n’était que après-midi de toute manière.
Le sujet changea radicalement lorsqu’ils furent sur le bord de rive et prit une gorgée de son gobelet « C’est que tu n’es pas encore totalement guérie. Tu as encore de plaies ouvertes et chaque refus est peut perçu comme un nouvel abandon, te confortant dans ton idée que yu n’es pas assez bien pour un homme » et ajouta « C’est une analyse. Ce n'est pas mon opinion personnelle ». Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il la voyait comme une femme pas assez bien pour un homme, pour cet amour qu’elle définissait si bien. Il se mit à rire « Ça ne sera pas la première fois que j’ai des arguments peu vendeur » et précisa « Si tu te sentais bien, tu n’aurais pas besoin de moi. On va dire que tu as des qualités qui donnent envie d’en apprendre plus sur toi ». Elle était plus qu’agréable physiquement, et elle avait de la conversation, des centres d’intérêts et sa perception de la vie à deux était intéressante.
Comme une fois n’est pas coutume, Caleb arriva encore en retard… Elle ne lui en porte pas rigueur et sourit devant sa réaction au sujet de cette communauté disposant encore de réveils. Cela lui avait permis d’assister au spectacle sans qu’elle ne se soucie de lui et il avait été de qualité. Il lui en fit part, à sa manière et sourit alors qu’elle accepta le compliment. Il fut intrigué de voir qu’elle n’avait pas fait carrière dedans « Oh ! Quel genre de casting » alors qu’elle avait titillé sa curiosité. Puis ce fut le moment de partir et ce fut avec une légère déception que Caleb s’apprêtait à en faire de même « Je ne mentais pas hier. Ça m’intéressé vraiment… Enfin, si ça ne te dérange pas » et ajouta « Je te laisse choisir » tout en s’avancent au milieu de la salle avec moins d’assurance. Un sourire en entendant la musique. Il aimait beaucoup cette dernière. Il la regarda par le biais du miroir et tenta de suivre ses mouvements avant de lui répondre « Mon corps veut juste bouger ». Un regard peu convaincu pour Judy et ferma les yeux, inspira profondément et se mit à danser… n’importe comment. Des je glisse à droite, je vais deux pas devant, les bras qui bougent… aucune chorégraphie, aucun sens du rythme. La musique arriva à son terme et il s’arrêta, lui aussi, en se retournant vers Judy « Alors ?! Je suis un cas désespéré, n’est-ce pas ?! » En affichant une légère grimace, peu sûr de lui et amusé à la fois.
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Charly
Mar 30 Aoû - 19:03
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
« -j’espère… » souffla Judy qui savait parfaitement que ce qu’elle voulait faire c’était un peu une minuscule goutte d’eau dans la mer… Mais peut être que l’été qui arrivait resterait gravée dans les mémoires de ces gosses. Peut-être même qu’elle ferait naitre des vocations ! « -j’ai fais une intervention dans un lycée de ce quartier. Tyler fait parti de l’équipe éducative et une fois que j’ai eu terminé mon speech, il m’a proposé un café pour discuter d’une idée qu’il avait. Le courant est vite passé et l’idée m’a vraiment plu. » un haussement d’épaules avant de précisé : « -ne compter pas me caser avec. » elle le voyait venir de loin ! Elle était en train de lui dire qu’elle s’était bien entendu avec Tyler, forcement il allait trouvé le solution facile. Hors ce n’était pas du tout son type et d’après ce qu’elle avait compris, il avait pour projet de demandé sa copine en mariage. Judy avait ensuite hoché la tête avec lenteur, avalant sa gorgée de café en analysant ce qu’il venait de lui dire vis-à-vis de son comportement. « -d’accord… et en quoi elle diffère ? » oui elle aussi elle était curieuse parfois ! Elle haussa les sourcils ensuite : « -non stop… si on avait pas été obligé de se revoir à cause du petit arrangement d’Amélia, tu ne serais pas revenu ce soir. Tu ne te serais même pas assez pour boire un verre hier soir. Alors les qualités… tu m’excuses mais tu en vois peut être ce soir, mais hier, à la première impression… » elle grimaça : « -j’y crois moyen. Sauf si tu aimes les rousses.» elle exposait son idée en le plaçant comme un potentiel homme capable de la trouver charmante ou attirante.
Le lendemain matin, Judy réalisa qu’elle était contente de le revoir. Qu’il soit venu, même avec du retard. Une panne de réveil, il aurait pu avoir la flemme. « -hum… du genre je fais partie des filles qui dansent derrière mais qu’on remarque pas. » elle n’allait pas lui dire pour qui elle avait danser. Sinon il allait s’empresser d’aller voir le clip ! Il n’avait pas besoin de cette info non ? Puis elle réalisa qu’il tenait à ce qu’elle lui donne un court. Elle pensait qu’il plaisantait la veille. « -non du tout ! » elle reposa ses affaires et lancer de la musique. Puis, face au miroir, elle tenta de l’aider à se détendre et de laisser parler son corps tout simplement. « -laisse le faire alors… » l’encouragea Judy. Elle s’arrêta pour le regarder faire alors qu’il avait fermé les yeux. Lorsqu’il posa la question, elle pencha la tête sur le côté : « -y’a du boulot mais c’est un bon début. Au départ, ça n’a pas à être élégant ou beau à regarder. C’est ce que tu sens toi qui est important » elle chercha sur téléphone et changea de musique : « -je connais pas tes gouts en musique mais on va essayer ça. » elle lança Lose Yourself d’Eminem. Puis elle se mis à bouger la tête en s’approcha de Caleb. « -tu sens le rythme. Ta ta ta ! Ta ta ta… » elle se repositionna à coté de lui, et face au miroir elle dit : « -écartes légèrement les jambes. Voilà bien. Ensuite on bouge la tête de gauche à droite, tu laisses couler entre tes épaules… Voilà… On ajoute les hanches… même mouvement que les épaules. Gauche… droite… » s’il parvenait déjà à trouver son rythme ainsi, c’était déjà un super pas en avant. Elle laissa aller la musique mais dit en se tournant vers lui : « -pas mal… c’est un bon début. Tu ne danses jamais ? Jamais genre jamais ? » en soirée, cela lui semblait presque impossible. Mais c’était sans doute parce qu’elle adorait ça. « -oh non je sais ! C’est parce que c’est Hitch qui le dit : ne jamais danser ! » elle réfléchit quelques secondes et retrouva la phrase : « -oh oui c’est ça : les femmes assimilent la danse au sexe hein ?! » un sourire en coin. Elle se foutait de sa gueule.
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Manhattan Redlish
Mar 30 Aoû - 19:37
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Lorsque Judy évoqua la présence d’un second organisateur, l’entremetteur avait voulu en savoir davantage, sans vraiment savoir qui posait la question, si c’était l’homme ou le professionnel. Finalement, en entendant sa réponse, il opta pour la seconde option, et sentit même un petit sourire en coin se dessiner sur ses lèvres, et tout un plan s’organiser dans son esprit. Mais il n’avait pas fallu plus d’une minute à Judy pour tout réduire un néant « Il ne vous intéresse pas ? ». C’était légitime qu’il pose la question. Après tout, c’était son métier de lier les personnes entre elles, et souvent, c’était la personne qui se trouvait à côté, qu’on ne voyait pas autrement, qui nous était bien souvent destinée. Lorsqu’ils marchèrent en fin de soirée, gobelet de café en main, Caleb évoqua, à voix haute, le fait que Judy n’était pas encore totalement guérie. C’était un point de vue professionnel qu’il lui donnait, et cette précision attisa sa curiosité. L’entremetteur ne s’était pas attendu à cette question-là, et que Judy se montre aussi curieuse soudainement. Il prit une gorgée de son macchiato caramel pour cacher sa gêne soudaine, mais son sourire trahissait son état d’esprit, et finit par se prêter au jeu de la vérité « Je pense que tu es une femme bien, qui mérite de vivre un amour sincère, à la hauteur de celui que tu imagines. Tu manques de confiance en toi, et c’est sûrement en partie la faute de ton ex-petit-ami, mais tu ne devrais pas. De ce que j’ai pu voir de toi, tu n’as aucune raison de douter de toi… Tu as tout pour plaire à un homme » et la regarda fixement pour qu’elle comprenne qu’il était sincère avec elle. Oui, il devait l’aider à reprendre confiance en elle, mais il ne lui mentait pas pour autant. Il parlait en tant que personne extérieure, et aussi en tant qu’homme. Il savait que ça pourrait participer à ce coup de pouce qui comptait lui donner pour qu’elle croit de nouveau en elle. Un rire franc se fit entendre ensuite alors qu’elle remit en question sa parole « Je n’ai pas de préférence particulière pour les rousses, mais si on s’était croisé à une soirée, je me serais retourné sur toi ». Il ne serait pas allé plus loin, parce que comme il le lui avait dit, elle avait comme une pancarte placardée sur le front signifiant qu’elle ne voulait pas de plan cul pour une nuit.
Ils se retrouvèrent le lendemain matin, avec un peu de retard pour Caleb. Cela allait finir par devenir une habitude avec Judy. Lui qui était pourtant de nature ponctuelle… Il ne manqua pas pour autant le spectacle que lui offrit Judy et ses camarades de danse, ce qui le poussa à lui demander si elle avait passé des castings « Tu devrais remarquer ta manière de parler de toi. « Qu’on ne remarque pas ». Pourquoi dis-tu ça ?! Je regarde davantage les danseurs dans les clips que le chanteur ». Elle avait une habitude, presque naturelle, de se dévaloriser alors qu’elle était pleine de talent. Il allait faire en sorte d’y remédier. Il allait faire en sorte qu’elle marche la tête haute, qu’elle se trouve belle et forte. Il lui adressa un sourire quand elle accepta de lui donner un cours, et se laissa entrainer par la musique, dansant sans chorégraphie. Il laissait son corps bouger au rythme de la musique sans que ça ressemble réellement à quelque chose de présentable à l’issue. Judy eut la délicatesse de l’épargner « J’apprécie ton effort pour ne pas me blesser, moi et ma fierté » en sachant pertinemment qu’il n’était pas bon danseur. Loin de là même ! « J’aime de tout, fais-toi plaisir » rétorqua-t-il et ferma les yeux en souriant en entendant Eminem « Très bon choix ! » commenta-t-il aussitôt et l’observa par le biais du miroir, se laissant guider par Judy, par ses consignes et ses gestes. Il se mit à obéir et imita la jeune femme au rythme de la danse, et sauta presque sur place à l’issue de son essai. Pour une fois, ses pas ressemblaient à quelque chose « Je trouve aussi ! » rétorqua-t-il avant de répondre « Pas le moins du monde. Tu as vu le résultat, je serais réellement resté puceau si je dansais comme ça en soirée » en riant de son autodérision. Il se mit à rire de bon cœur en entendant le commentaire de Judy, appréciant son humour « Exactement ! C’est mon maître ! » et continua de rire quand elle évoqua le fait que les femmes assimilaient la danse au sexe « Je peux d’ores et déjà le contredire sur ce point. Je suis un très bon coup. Seulement, je suis un meilleur danseur sous les draps que sur une piste de danse » et ajouta « À moins que toutes mes conquêtes excellent dans la simulation… Si c’est le cas, je vais aller me mettre dans un coin et pleurer en silence, ok ?! » en s’approchant d’un coin de la pièce, avant de rire et de revenir vers Judy « Si c’est vraiment assimilé, on peut déjà dire que j’ai de l’énergie ! » et ajouta « Tu veux aller prendre ce petit déj ?! » en désignant la porte d’un signe de tête. Il emprunta les vestiaires des hommes pour prendre une douche et se changea, troquant tenue de sport pour un jean, un t-shirt et un blazer. Il termina de lacer ses baskets, et rejoignit Judy « Tu as une adresse ou tu te laisses conduire ? ».
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