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LE TEMPS D'UN RP

Being happy doesn’t mean that everthing is perfect

Charly
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Charly
Ven 26 Aoû - 8:52

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -je ne crois pas que vous me draguiez. Et non, je ne suis pas certaine de me faire à ça. » avait répondu Judy en l’observant. Cet homme était vraiment étrange. Enfin… particulier. Il semblait tellement à l’aise dans son personnage, tellement sur de lui. Trop sur de lui. Comme s’il était déjà convaincu qu’elle allait dire oui. « -et puis à la base ça ne fait pas partie de votre travail j’imagine, de draguer les clientes. » ça n’était pas une question. Cela voulait dire que ça serait déplacé venant de lui de lui faire du rentre dedans alors qu’il était censé être cupidon dans l’affaire. Dans d’autres circonstances, elle l’aurait sans doute apprécié. Il était amusant et avait un certaine charme. « -je ne veux pas d’enfants. » avait alors claqué Judy comme si c’était un argument de poids face à ce qu’il venait de dire. « -et je n’ai pas envie de rencontrer la moitié de la population masculine de la ville. Tout ça pour qu’au final, personne ne me corresponde. » elle commençait à se faire une raison. Celui qui lui collait à la peau c’était Jeffrey. Et il était parti. Jamais plus elle ne trouverait un homme comme lui.

Le soir venu, elle attendit cinq minutes, puis dix, puis quinze… Elle commençait à se dire qu’elle était complètement idiote d’être venu. Même lui avait vu qu’elle était un cas désespéré et qu’il ne pouvait rien pour elle. Les deux mains devant elle, tenant son sac à main, montant et descendant sur ses pointes de pieds. Elle avait la sensation désagréable que toutes les personnes qui se trouvaient sur la terrasse du restaurant en face d’elle, la dévisageait ou pensait que c’était une pauvre fille. Qu’on lui avait posé un lapin. Son imagination fit le reste : la pauvre fille, en même temps ça se comprends, elle ne trouvera jamais personne, croire au grand amour non mais vraiment ?! Elle fit demi-tour au moment ou Caleb arriva. « -vous êtes là… » souffla t elle avant qu’il ne s’excuse. « -ce n’est rien. » souffla t elle à nouveau alors que si, ça l’avait clairement mise mal à l’aise. « -je cru que c’est vous qui ne viendriez pas. » oui ba autant le dire ! Un regard pour le restaurant. « -oui. » oh que oui, elle avait envie de s’éloigner d’ici. Un pincement de lèvres. « -je… » un froncement de sourcils : « -oui… oui, je… je veux bien… » qu’il parle de lui en premier. « -je suis allée voir votre site internet. Et j’ai regardé votre film. » elle était dans de bien meilleure disposition pour discuter. Ça n’était pas sa faute à lui si Amélia l’avait contacter.

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Manhattan Redlish
Ven 26 Aoû - 20:48

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Lorsqu’il s’était retrouvé à l’écart du petit échange entre Judy et son amie Amélia, l’entremetteur s’était amusé à faire une esquisse de la personne que pouvait être sa probable future cliente. Il la percevait comme une femme issue d’une famille modeste supérieure. En d’autres termes, elle n’appartenait pas à la Haute société américaine, mais n’avait pas pour autant côtoyer les quartiers comme celui où il avait grandi. Il ne voyait pas ses parents cumulaient plusieurs travails pour subvenir aux besoins de cette dernière. Il n’avait aucun mal à les imaginer chacun dans une profession, bien établie, peut-être cadre. Elle avait semblablement reçu une certaine éducation qui lui ouvrait toutes les portes. La preuve en était, elle ne semblait pas apprécier sa manière de s’exprimer, et ne s’en cacha pas, même par pure convenance. Caleb n’en fut pas offusqué pour autant. Au contraire, ça l’amusait « Je ferais des efforts sur ma manière de m’adresser à vous à l’avenir ». D’une certaine manière, il lui faisait comprendre que même s’il n’était pas médium, il savait d’ores et déjà que cette dernière serait amenée à collaborer avec lui. Un petit rire suivit alors qu’il baissa la tête qu’il secoua négativement « Vous avez raison. Mon unique objectif est de montrer aux femmes et aux hommes qu’ils peuvent être heureux en amour ». Pas de rire cette fois-ci. Judy se montrait être plus sceptique face à l’amour qu’il ne l’aurait pensé. Lui qui l’avait imaginé désespérée d’être célibataire et qui cherchait désespérément son âme sœur, selon les dires d’Amélia, ils semblaient s’être tous fourvoyés sur l’intéressée « Vous partez bien défaitiste, dites-moi. Soit, vous n’avez pas confiance en moi, soit… » et l’observa fixement « Vous n’avez pas confiance en vous ». Et il l’avait l’impression qu’il n’était pas loin de la vérité.

Caleb parvint tout de même à organiser une rencontre le lendemain soir. Toutefois, il fit un impair en se perdant dans l’étude des dossiers qu’il en oublia l’heure qui défilait. Ce fut donc avec un certain retard qu’il arriva devant le bar de la vieille « Je n’allais pas vous poser un lapin » et sourit « Vous me mentez encore ». Bien sûr que non, ce n’était pas rien. Elle l’avait sûrement attendu depuis un moment déjà, et un nombre incalculable de scénarios avaient dû lui traverser l’esprit durant ces quelques minutes. Elle finit par avouer et acquiesça « Vous voyez, la vérité est toujours mieux que n’importe quel mensonge » et précisa avec douceur « Si je n’étais pas venu, j’aurais eu la politesse de vous prévenir. Je ne suis pas le genre d’homme à entrer dans votre vie pour disparaître soudainement du jour au lendemain ». Il lui proposa de marcher un peu, ne souhaitant pas se retrouver enfermé dans un endroit clos. Il préférait opter pour une promenade, peut-être un repas à emporter qu’ils dégusteraient sur un banc tout en conversant en toute quiétude. Après quelques pas, il lui demanda de parler d’elle, puis décida d’en faire de même pour établir une certaine relation de confiance. Un sourire en voyant qu’il avait eu le nez fin « Bien. Je vais commencer alors ». Néanmoins, Judy précisa qu’elle l’avait écouté, ce qui toucha l’entremetteur « Oh ! », il sourit et ajouta « Vous avez aimé ? Je veux dire, le film ? ». Ses mains toujours dans les poches, il décida de se lancer « Bon… Alors j’ai grandi à South Park, un quartier défavorisé dans le centre de Seattle. Mon père est conducteur de bus et ma mère femme de ménage. Ils sont mariés depuis… Pas loin de quarante ans maintenant » précisa-t-il avec une certaine fierté dans la voix « J’ai une sœur jumelle, enfin nous sommes de faux-jumeaux. Elle est plus âgée que moi de deux minutes. Elle est pédiatre et son mari également. Ils ont deux enfants adorables de cinq et dix ans ». Il réfléchit un instant et reprit « J’ai été un excellent joueur de base-ball à l’Université jusqu’à une blessure à l’épaule. Je suis thérapeute depuis dix ans environ, même si je n’exerce plus depuis trois ans pour me concentrer sur le grand amour. De tous mes patients, le problème le plus récurrent qui se présentait dans leur existence, c’était le mal d’amour. J’ai donc décidé de jouer les entremetteurs en faisant en sorte de redonner de l’espoir aux gens. Je me considère comme un sous-traitant de Cupidon » puis se mit à rire à son image « Et petite confidence que tout le monde ignore, exceptée ma famille. Je ne suis jamais tombé amoureux ». Il lui donna un petit coup d’épaule « Vous en savez plus que la totalité de mes clients. À vous maintenant ».


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Sam 27 Aoû - 10:43

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Heureux en amour… Judy baissa la tête et haussa les sourcils. Son léger sourire s’était effacé. Comme si c’était réellement possible ça, d’être heureux en amour. Elle réalisa alors que peu à peu elle ne croyait plus en cette idée, elle qui avait toujours été une adepte du prince charmant, de la vie à deux. Elle qui désirait depuis ses sept ans un mariage somptueux, une robe sublime et tout ce qui allait avec. Aujourd’hui, en regardant les chaussure de Caleb sans vraiment les regarder, elle avait la sensation d’être mise en face à face avec la vérité. Et ça faisait mal. « -bravo Sherlock, vous êtes douée. » ça n’était un secret pour personne. Même pas pour elle. La confiance en elle… c’était un des domaines le plus compliqué de sa vie. Quelque chose qu’elle gérait très mal. En particulier en amour, après la fin de son histoire avec Jeffrey.

Et voilà que justement, face à ce restaurant, à l’absence de Caleb de façon ponctuelle, Judy se mettait à douter d’elle. Encore et encore… Un certain soulagement l’envahit lorsqu’il arriva enfin. Elle fit une petite grimace. Il aurait parfaitement pu faire ça. Plein d’homme le faisait. La veille elle n’avait pas été très sympathique à son égard. Tellement pathétique même qu’il avait proposé de bosser gratuitement pour elle. Comme du bénévolat ! Elle plissa les yeux en ne comprenant pas pourquoi elle mentait. Avant de capter et d’avouer ce qu’elle avait pensé. « -ce n’est pas un mensonge. C’est de la politesse. » souffla t elle pour sa défense. Un hochement de tête silencieux et lent. Forcement elle pensa à Jeffrey. Lui c’était ce qu’il avait fait. Mais elle accepta de faire quelques pas, histoire de mieux respirer et de s’éloigner de la terrasse.

Caleb sembla surpris qu’elle soit aller voir son site et qu’elle ait regardé le film dont il lui avait parlé. « -je voulais savoir qui vous étiez… » précisa la jeune femme, sachant parfaitement que quelques photos sur le net ne faisait pas tout. Loin de la même. Puis elle répondit à sa question un peu gênée : « -je n’ai pas vu la fin… Je me suis endormis devant… » et elle s’empressa d’ajouter : « -pas parce que ce n’est pas un bon film. Non, j’ai bien aimé. Seulement… j’étais trop fatiguée… » soirée la veille. Elle préféra le laisser parler de lui avant que ça ne soit son tour. Simplement parce qu’elle était un peu timide, pas tout à fait à l’aise et parce qu’elle ignorait ce qu’il voulait entendre.

Judy l’écouta avec attention, le regardant de temps à autre. Une enfance et une famille parfaite. Malgré un quartier de la ville pas vraiment facile à vivre. C’était visiblement de la logique et de l’observation qui l’avait conduit à se spécialiser dans le grand amour. Intéressant. Résonner. « -rien que ça… » souffla Judy en lui adressant un jolie sourire amusée. Sous-traitant de cupidon. Puis elle plissa les yeux pour le regarder à nouveau à la suite de sa confidence. « -vraiment ? » demanda Judy comme si c’était impensable ou impossible. Une question se souleva alors dans son esprit. Comment pouvait on aider les autres en amour quand on ne savait pas ce que c’était ? Autant les bons comme les mauvais côtés ? Le bonheur ou la douleur.

« -très bien. » souffla la jolie rousse en marchant toujours en tenant son sac des deux mains devant elle. « -je suis fille unique. Mes parents sont marié depuis presque 40ans également. Enfance normale. Scolarité normale. Choix de carrière classique. Je suis professeur d’art. J’ai toujours adoré la peinture, le dessin mais aussi danser ou chanter. J’aime mon métier même si il n’est pas facile tous les jours, contrairement à ce que l’on peut croire. » et oui, elle était parfaitement au courant de l’image que pouvait avoir les prof… Surtout un prof d’art plastique. « -avant je travaillais en lycée, aujourd’hui je donne des cours à la fac, et également des cours particuliers. » elle chercha ce qu’elle pouvait dire de plus : « -j’imagine que vous voulez que je vous parle de ma vie sentimentale ? » elle n'était pas certaine d’être prête à le faire.

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Sam 27 Aoû - 12:15

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« On va s’occuper de ça également » rétorqua naturellement Caleb, comme si Judy avait déjà accepté son aide. Or, ce n’était nullement le cas. C’était pour cela qu’ils s’étaient rendez-vous devant le bar de la vieille. Pour la convaincre de laissait sa vie sentimentale entre ses mains. Bon, en arrivant en retard, il n’était pas certain de gagner des points, mais il s’excusa et rassura cette dernière sur le fait qu’il n’avait pas envisagé de lui poser un lapin. Elle lui mentit en lui disant que ce n’était rien. Caleb n’était pas un adepte du mensonge et le lui fit comprendre. Elle tenta de se défendre en trouvant un argument bateau, ce qui ne découragea pas pour autant l’entremetteur « Peu importe le nom que vous voulez bien lui donner, pas de ça avec moi ». Il préférait une vérité qui dérange plutôt qu’un mensonge qui arrange. Ils firent quelques pas, et ce fut le moment que choisit Judy pour lui avouer avoir consulté son site internet, et avoir vu le film auquel il faisait référence la veille. Il n’aurait pas soupçonné un instant qu’elle l’écoute, mais il en était touché « Je n’ai rien dit » rétorqua-t-il avec amusement « Ce soir, vous n’aurez qu’à regarder la fin ». Il ne comptait pas la laissait rentrer après minuit de toute manière. Il décida ensuite de se prêter au jeu de la vérité, ou plutôt de la confidence. Il évoqua sa famille, son travail, ce qui l’avait mené jusqu’à sa carrière actuelle. Il se désigna ensuite comme le sous-traitant de Cupidon, ce qui fit réagir immédiatement Judy « J’aurais pu dire « Cupidon lui-même », mais je doute qu’il soit black », ce n’était pas un blanc qui allait le contredire sur ce point. Le dernier point concerna le fait qu’il n’était jamais tombé amoureux. Judy avait le privilège de détenir cette information, ce qui n’était pas le cas de ses autres clients « Oui. Oh ! Je ne suis pas puceau, si c’est ce qui vous inquiète » avec un petit sourire en coin « Seulement, je n’ai jamais rencontré la femme qui saurait me donner envie de me laisser prendre dans ses filets ». Puis, il devait avouer qu’il aimait sa vie telle qu’elle était aussi « Ce que l’on ne connaît pas, ne peut pas nous manquer ».

Il l’invita ensuite à se confier sur sa vie. Le fait qu’elle soit fille unique ne l’étonna guère, tout comme la relation stable de ses parents. Elle aspirait sûrement à vivre le même genre d’histoire d’amour. Un mariage qui dure jusqu’à ce que la mort les sépare « Oh ! J’assisterais à l’un de vous cours avec plaisir. Enfin, si on en a le droit ». Cela lui permettrait d’en apprendre davantage sur Judy. Un petit rire suivit et ajouta « Je vous propose qu’on le fasse en mangeant un morceau. Qu’en pensez-vous ? » et s’avança jusqu’au vendeur à la sauvette « Bonsoir. Hum… Je vais prendre un tacos avec supplément fromage et salade, puis des frites et un soda. Merci. Et vous ? ». Il récupéra la commande et s’installa sur les tables disposaient devant le camion « Bon app’ » et prit une frite avant d’ajouter « Ça vous dérange si on se tutoie ? Je ne suis pas vraiment un adepte du vouvoiement », puis fit un signe de tête en sa direction « Je t’écoute » en évoquant sa vie sentimentale.


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Sam 27 Aoû - 13:28

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -pas de politesse ? Vous m’en demandez déjà trop. » elle ne savait pas faire autrement. Elle avait été élevée ainsi, c’était sa façon d’être et de faire. C’était très rare lorsqu’elle exprimait nettement ce qu’elle ressentait. Ça n’était pas un manque sincérité, seulement que ça ne se faisait pas ou qu’elle ne souhaitait pas blesser la personne en face. Si jamais cela arrivait, c’était la porte ouverte à la culpabilité. Elle se sentait mal pendant des jours et des jours. Alors oui, forcement c’était un peu compliqué pour elle de dire oui à cette demande. « -je ne peux rien vous promettre. » avait elle ajouté en sous entendant qu’elle allait essayer. « -votre sourire en coin parle assez pour vous. On ne vous l’a jamais dit ? » précisa Judy avant d’avoir ne pas avoir vu la fin du film. « -peut être oui. » elle verrait bien à quelle heure elle rentrait et surtout dans quel était de pensé elle serait.

Elle écouta Caleb lui parlé de lui, et s’amusa sur le sujet cupidon. Elle se mit à rire ensuite. « -je n’y ai jamais réfléchis. » bon… la veille elle s’était sans doute montré un peu abrupte avec lui. Il était sympathique finalement. Mais encore une fois, elle était dans de meilleures conditions pour ce rendez-vous. Un nouveau rire en rougissant presque : « -non enfin bien sur que non ce n’est pas ce qui m’inquiet ! » avec ironie elle lâcha alors : « -vous cherchez pour les autres, mais pas pour vous ? C’est assez étrange quand même… » oui elle ne trouvait pas ça très vendeur.

« -pour le cours ou pour m’observer ? » demanda Judy en tournant la tête pour le regarder. « -si vous venez, je préférais ne pas le savoir. Parce que ça va me stresser. » oui, elle allait se sentir évaluer et ça serait la catastrophe. Un léger hochement de tête : « -d’accord. » elle commanda juste après lui, un bagel au poulet et un bouteille d’eau minérale, puis le suivit s’installa en face de lui, et lui souhaita un bon appétit également. « -oh heu… et bien… oui… pourquoi pas… » pas certaine qu’elle y parvienne tout de suite mais bon… Judy regarda à gauche puis à droite, comme si c’était important qu’il n’y pas trop d’oreilles indiscrètes et commença : « -j’imagine qu’Amélia vous a dressé… t’as dressé un rapide tableau de la situation… » mais bon, c’était à elle de raconter son histoire après tout. « -j’ai été en couple avec un homme parfait durant quatre ans. Et puis… ça c’est fini. Et ça fait maintenant six ans que je suis célibataire. » et elle avait clairement du mal à l’assumer. « -la rupture a été compliqué pour moi. J’ai mis presque deux ans à remonter la pente. Je pensais que… je pensais qu’il reviendrait. Que c’était une pause. Enfin… » elle fixa le bagel qu’elle avait entre les mains. « -aujourd’hui, quand je rencontre un homme, je… je suis stressée à l’idée de ne pas être parfaite. De ne pas coller à toutes ses attentes. La plus part du temps, je sabote toute seule le rendez-vous… au dire de mes amis… » elle grimaça et ajouta : « -je parle trop… beaucoup trop… ou j’évoque ma façon de voir l’amour. Le grand amour. Enfin bref… je vous l’ai dit, je suis un cas désespérée. » un petit rire nerveux et elle avoua : « -regardez pour vous donnez un exemple, avant-hier soir, quand le type est parti alors qu’on discutait au bar, ça m’a fait fondre en larmes. » voilà elle avait mis la barre bien en côté boulet. Caleb allait prendre ses jambes à son cou aussi et elle finirait sa vie en vieille fille aigrie avec son chat.

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Sam 27 Aoû - 15:00

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« Je vois la politesse comme un tapis. C’est joli, agréable dans une maison, mais on y met aussi toute la poussière, celle qu’on ne veut pas montrer aux autres », mais ce n’était que son opinion. C’est seulement qu’il avait l’impression que la politesse était un cache-misère pour Judy qui n’osait pas se montrer trop franche. Toujours modérée. Jamais de trop. Il se demandait si elle prenait du plaisir dans la vie, qu’elle savait se lâcher, crier au sommet d’une Montagne ou au lit avec un amant. Enfin, le sujet n’était pas là. « Je ne vous demande pas de promettre » répliqua-t-il avec douceur avant de se mettre à rire tout en détournant le regard de Judy, puis se passa la langue sur les lèvres avant de regarder à nouveau la jeune femme « Non, on ne l’avait jamais dit », mais il notait l’information dans un coin de son esprit. Ils continuèrent de marcher dans les rues de Seattle alors que Caleb se confiait sur sa vie, ses parents, sa sœur, son passé de thérapeute et le fait que sa couleur de peau l’empêchait de se désigner comme étant Cupidon « On n’aime pas l’idée qu’un blanc joue Lebron James dans un film sur sa vie, vous savez », signifiant ainsi que c’était légitime que les blancs ne veuillent pas voir Cupidon en petit homme noir, et puis vu le système judiciaire américain aujourd’hui, il n’aurait pas le temps de faire deux pas qu’il se ferait plaquer contre un mur contre la police des Dieux romains, lui demandant où il avait trouvé l’arc et les flèches. C’était donc mieux qu’il se considère comme un sous-traitant finalement.

Le fait de la voir rougir lorsqu’il évoqua ne pas être puceau l’intrigua. Il nota dans un coin de sa tête qu’il devait aborder le sujet sexe avec cette dernière « Ne rougissait pas, ce n’est qu’un mot » en souriant avec amusement, et l’écouta ensuite avant d’acquiescer « Ce n’est pas étrange. J’aime mon quotidien, ma liberté. Aucune contrainte. Je peux m’envoyer en l’air avec qui je souhaite, je peux travailler jusqu’à tard le soir s’en rendre de compte à qui que ce soit, j’aime manger de la pizza dans le canapé, devant un match de base-ball sans entendre crier dans la cuisine que j’aurais pu prendre une assiette et des couverts » et se mit à rire « Je sais, c’est assez réducteur comme image de l’amour et de la vie à deux, et assez antinomique en voyant mon métier. L’amour est nécessaire à la vie de tous, il peut être beau, mais il n’est pas pour moi, tout simplement ». Il aimait sa vie de célibataire, son quotidien, alors pourquoi en changer ?! « Les deux » répliqua-t-il avant de sourire « Vous ne devriez pas, on se connait maintenant ». Comme si quinze minutes à discuter les faisait devenir les plus grands amis du monde. Bien sûr !

Ils se mirent à table alors que la fin de journée commençait à se sentir. Les rues devenaient un peu plus calmes, le soleil avait semblablement sommeil lui aussi. Il aimait ce moment-là de la journée. Il aimait se poser au parc ou sur sa terrasse à cette heure-ci pour profiter de cette ambiance particulière. Ce soir, c’était avec Judy qu’il partageait ça. Il l’invita donc à parler de sa vie sentimentale, mais elle évoqua Amélia dans un premier temps « Brièvement » sans en dire plus. Il ne voulait pas l’influencer outre mesure. L’homme parfait… ça commençait mal. La jeune femme semblait idolâtré l’homme qui était parti chercher un paquet de clopes, il y a six ans maintenant. Il mangea, la laissant se confier sur cette vie sentimentale, sans émettre le moindre commentaire. Deux ans… Deux années durant lesquelles elle avait espéré… Il prit une gorgée de soda alors qu’elle concluait pas le fait qu’elle avait fondu en larmes pour un simple refus dans un bar « Pour ton information, on cherche seulement à tirer notre coup dans les bars » en tentant de la rassurer un peu et reprit « J’ai quelques questions. La première : Qu’est-ce que c’est l’amour pour toi ? » et prit quelques frites avant de poursuivre « Pourquoi ton ex était si parfait ? Et dernière question, tu sais pourquoi il est parti ? ».


Charly
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Sam 27 Aoû - 19:54

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Elle fronça les sourcils sur le truc du tapis. « -donc… vous préférez que je sois impoli ? » demanda Judy en n’étant pas certaine de le suivre. Elle n’était pas certaine de parvenir à gommer ce trait de sa personnalité, même pour lui faire plaisir. Changer de comportement, ça ne se faisait pas en un claquement de doigt. Loin de là. Elle trouvait que Caleb avait un visage très expressif, et visiblement elle était la seule, puisque personne ne lui avait fait la réflexion. Ou alors elle le regardait un peu trop ? Elle fut totalement larguée lorsqu’il parla d’un certain James… Mais elle se contenta de regarder ailleurs en hochant la tête. Bref… il aidait cupidon à faire son job. C’était ce qu’elle devait retenir dans tout ça.

« -je ne… » si elle avait rougit, elle l’avait sentit et clairement avec sa peau blanche, bien blanche, ça se voyait très vite. Alors elle insista : « -ce n’était pas ce que j’insinuais. » elle ne souhaitait pas qu’il se fasse de fausses idées. Elle sourit en l’écoutant parler d’une vie de couple qui ne l’attirait pas. « -et ça ne vous ait jamais venu à l’idée qu’elle puisse venir manger de la pizza avec vous sans se soucier des assiettes ou des miettes , et même de vous laisser la dernière part. » Toutes les femmes n’étaient pas bornées sur la propreté du canapé. « -pourquoi il ne serait pas pour vous ? » demanda Judy intriguée. Il avait peur de se retrouver en cage ? « -très bien… » souffla t elle ensuite au sujet de ses cours, pas totalement convaincu de l’idée avant d’ajouter : « -je ne dirais pas ça non… » ils étaient bien loin de se connaitre.

Sans vraiment savoir ce qui la poussait à lui faire confiance, Judy se mis à parler de sa vie sentimentale. De son ex, de la fin de leur histoire -sans en dire plus que ça – puis de sa façon de réagir face à un homme aujourd’hui. Elle se critiqua ouvertement. « -ouais je suis au courant… » marmonna la jeune femme avant de mordre dans son bagel. Elle était assise les jambes étendues sous la table, les pieds croisés l’un sur l’autre, légèrement de travers afin de ne pas gêner Caleb. Elle l’écouta poser ses questions, sans visiblement porter de jugement. Elle trouva cela agréable, même si les questions étaient délicates. Elle regarda son bagel comme si la réponse était écrite entre le poulet et la salade, puis elle répondit en levant ses yeux verts sur Caleb : « -l’amour c’est… c’est tout un tas de petites choses qui font un grand tout. » ouais c’était un peu large… « -c’est sourire bêtement en le voyant arriver. C’est se comprendre en un regard et en même temps baisser les yeux parce qu’il me trouble. C’est s’écouter et se comprendre, et aussi savoir le faire même quand c’est difficile. C’est une sorte de connexion télépathique entre les deux. Savoir quand ça ne va pas. Savoir se taire quand il le faut. Savoir trouver les bons mots. Savoir aussi s’entraider et se faire évoluer l’un l’autre. C'est avant tout être amis avant d'être amants aussi. » un sourire presque gêné de sa longue définition qui n’en était peut être pas vraiment une. C’était ce qu’elle voulait en tout cas…

« -Jeffrey était parfait parce… parce qu’il collait à un bon paquet des points que je viens de t’énoncer. » elle regarda son bagel en disant cela, l’air presque nostalgique. Puis elle leva les yeux sur Caleb et ajouta d’un ton un peu plus acide : « -et la dernière réponse est non. Je ne sais pas pourquoi il est parti. Je suis… je suis rentrée un soir, il avait fait ses valises, les placards étaient vides. Il y avait un mot : « -je suis désolée Judy, mais je m’en vais. » avec un classique : tu mérites mieux, ce n’est pas moi c’est toi… Enfin un truc comme ça. J’ai gardé le mot, je pourrais vous le montrer au besoin. » un haussement d’épaules. Elle n’avait pas gardé que ça venant de Jeffrey. Six ans plus tard, elle était encore incapable de se séparer de certains de leurs souvenirs.

Manhattan Redlish
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Sam 27 Aoû - 20:42

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Un regard pour la jeune femme accompagné d’un sourire « Non. Je veux que vous soyez sincère ». Il avait envie qu’elle lui dise le fond de sa pensée sans crainte, qu’elle ne se censure pas, trouvant refuge derrière la politesse pour ne pas dire les choses. Il ne voulait pas de non-dits, de mensonges. Caleb voulait apprendre à connaître Judy, et pour cela, elle devait se montrer sans filtre avec lui. Il était conscient que ça n’arriverait pas soudainement, du jour au lendemain, mais si elle acceptait son aide, alors il travaillerait sur ce point-là également. Il allait devoir noter la liste pour n’omettre aucun point à modifier pour qu’elle puisse s’épanouir, par la suite, dans une relation amoureuse. Comme par exemple, le fait de parler de sexe la faisait rougir. Et encore, il avait été dès plus chaste. C’était professionnel entre eux « Je vois que vous faites des efforts » rétorqua-t-il avec un sourire. Elle avait été tentée de lui mentir, pour finalement accepter de lui dire la vérité. Tout fin de compte, le travail n’allait pas être si difficile que cela. Il avait bon espoir. Là où il avait moins d’espoir. Non, en fait, il n’espérait rien du tout, c’était l’amour. Caleb avait une idée bien à lui de ce que pouvait être l’amour, la vie à deux, et peut-être était-elle faussée, mais il savait aussi qu’il avait peut-être raison également. Quand Judy décida de le reprendre sur ce point, Caleb resta là, à marcher à ses côtés en l’observant, avec une impression qu’on venait de lui permettre d’entrevoir la vie à deux autrement. Il en resta même un bref instant silencieux, baissa la tête en souriant, puis la releva pour fixer l’horizon « Vous en connaissez beaucoup, des femmes comme vous venez de me présenter ?! Non, parce que les compagnes de mes amis ne sont pas ainsi ». Non, elles correspondaient davantage au type de femmes qu’il venait de décrire précédemment et qui ne le faisait pas vraiment rêver. Par contre, la version de Judy… « Parce que je n’ai pas le temps pour une relation de couple, et je n’ai pas envie d’en trouver. Je vous l’ai dit, j’aime ma vie telle qu’elle est. J’aime mon travail, j’aime passer mes soirées soit devant la télévision avec un plateau repas, soit avec mes amis à jouer au billard dans un bar ». Il aimait sa liberté. Un petit rire « Ça viendra nous deux. On finira par bien s’entendre, vous verrez ». Certains de ses clients étaient devenus des amis avec le temps. Pourquoi ferait-elle exception ?!

Lorsque Judy se confia sur sa vie sentimentale, l’entremetteur prit notes des informations qu’elle communiqua, comme le fait de mettre son ex-petit-ami sur un piédestal, ou encore de fondre en larmes face à un refus d’un type rencontré dans un bar « C’était ce que vous recherchiez ? » demanda-t-il concernant ce dernier. Cela lui permettrait de savoir si elle était vraiment désespérée à tenter de trouver l’amour en soirée, avec un type complètement inconnu et qui n’en voulait qu’à son cul, ou si elle était vraiment réaliste sur les attentions de ce dernier. Il posa ensuite quelques questions. Pas de jugement. Il n’avait pas en émettre. Il souhaitait seulement en savoir davantage sur la femme devant lui. Caleb l’interrogea donc sur la vision de l’amour. Au début, il mangeait ses frites, puis il avait ensuite délaissé sa nourriture pour seulement écouter la jeune femme. Il ne pensait pas que l’amour pouvait être également cela. Il se racla légèrement la gorge quand elle eut fini en se rendant compte qu’il était en train de la fixer avec un peu trop d’instance, et baissa les yeux sur ses frites dont il se saisit pour les porter à ses lèvres « Une connexion invisibles entre deux êtres » et acquiesça plus pour lui que pour elle « Je… Eh bien, je n’avais jamais eu ce genre de réponses… Et je n’avais jamais perçu l’amour ainsi » rétorqua-t-il sans relever ses yeux bleus sur l’intéressée. Il avait eu le droit aux habituels : Voir la vie de la même manière. La mère ou le père de mes enfants. L’envie de se surpasser pour l’autre. Partager des moments de complicités… Etc. Mais il apprécia la vision des choses de Judy.

Un hochement de tête concernant Jeffrey. Sa réponse était légitime « Ok ! » fut donc le seul mot qu’il trouva à prononcer. Ce qui suivit par contre l’intrigua. Il était parti en laissant un simple mot. Un mot qu’elle avait gardé durant six ans… Il prit une gorgée de soda et demanda « Tu as gardé beaucoup d’effets personnels de ton ex ? » avant d’ajouter « Pourquoi avoir gardé ce mot ? ». Toujours pas de jugement. Néanmoins, il nota qu’il allait devoir tenter de retrouver cet homme en question et lui demandait pourquoi il l’avait quitté du jour au lendemain, et conduire, peu à peu, Judy à jeter les affaires de son ex afin de faire tableras du passé, sinon elle ne parviendrait jamais à avancer.


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Sam 27 Aoû - 21:26

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oh… heu… d’accord… » oui ba voilà dit comme ça c’était un peu plus simple à comprendre. Elle mis en pratique la demande de Caleb quelques minutes plus tard dans la conversation, faisant l’effort de lui faire comprendre qu’il se trompait sur sa façon de penser. Non, clairement l’idée qu’il n’ai jamais eut de femme dans son lit ne lui était pas passé par l’esprit. Il était bel homme, il possédait des yeux assez fabuleux pour faire tomber mille femme en même temps. Donc non… elle n’avait pas pensé à cela. La jolie rousse fut assez étonnée du silence qui suivit son hypothèse sur une femme totalement différente de ce qu’il pensait. C’était presque à croire que pour lui, c’était chose impossible. « -heu… ba moi » avait elle répondu en riant soudainement. « -mais j’imagine que je ne suis pas la seule au monde à aimé manger de la pizza à même la boite… » elle ouvrit des grands yeux devant l’évidence de son propos. « -vous devriez vous occuper de vos amis alors… » ironisa Judy avec un sourire taquin sur les lèvres. Elle demanda ensuite pourquoi est-ce qu’il se considérait au-dessus des autres. Monsieur n’avait pas besoin d’amour dans sa vie. Elle ne le formula pas de cette façon, mais cela l’intriguait. « -je ne vois pas ici une incompatibilité avec l’amour… mais bon, c’est vous le professionnel il parait. » s’il n’avait pas envie d’être en couple c’était son problème. « -vous décrivez l’amour ou une relation de couple comme une sorte de prison… je trouve ça un peu… triste… » un léger haussement d’épaules et elle reprit : « -ça vous plait aussi de rentrer chez vous et d’être accueilli par le silence des lieux ? Ou bien de vous couchez dans des draps froids ? » ba quoi elle devait parlé d’elle, alors autant qu’il s’y colle aussi ! C’était lui qui avait commencé avec sa confidence. Un sourire : « -vous semblez bien sûr de vous. » réflexion accompagné d’un sourire parce qu’elle n’en doutait pas une seule seconde non plus.

Un petit rire. « -du tout ! Soirée entre filles… On fêtait la fin de l’année scolaire et le début des vacances ! Mais j’étais complètement ivre et… je me suis mise à parler… » une grimace : « -les trucs d’un soir c’est pas pour moi. Je suis pas du tout à l’aise avec ça. » elle avait vécu deux fois l’expériences et ça lui avait amplement suffit. Judy se confia sur sa vision de l’amour. Son âme d’artiste ne faisait pas dans le banal. Non, c’était un peu plus élaboré que ça. Peut être un peu trop d’ailleurs. « -oui je sais, ça peut paraitre sur réaliste. » sourit la jeune femme avant de prendre une bouchée de son repas. « -comment ça ? Quel est votre définition de l’amour ? » demanda t elle alors. Il devait bien en avoir une un peu plus vendeuse que prison dorée. « -mouais… » souffla t elle un peu mal à l’aise. « -je sais, c’est pathétique. » avait elle ajouté en levant une main, plissant les yeux en souriant avec ses dents. « -et pour le mot… je… » elle pencha la tête en réfléchissant, le regard dans le vide l’espace de quelques secondes. « -je… » elle cligna des yeux : « -je crois que j’y cherche encore une réponse cachée. Une vraie raison. Quelque chose qui m’explique son départ. Une vraie raison. Pas seulement la voix dans ma tête qui dit que je n’étais pas assez bien pour lui. » un sourire en baissant les yeux : « -hey vous êtes doué ! » avant de le regarder à nouveau. « -je sais que je devrais jeter tout ça. Mais ça a toujours été haut dessus de mes forces. Je suis quelqu’un de romantique et j’attache beaucoup de valeur à certaines choses ou objets. Parce qu’ils représentent des souvenirs ou des moments passés précieux. Alors… » elle haussa les épaules : « -je devrais sans doute le détester. Lui en vouloir ou un truc comme ça. C’est ce que me disent mes amies. Mais je n’y arrive pas. » que dire de plus mise à part qu’elle était faible ?

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Sam 27 Aoû - 21:59

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Ce n’était pas faute d’avoir la preuve que le véritable amour existait et qu’il pouvait durer. Ses parents en étaient la preuve. Ils agissaient parfois comme un jeune couple, s’amusant à flirter. Leurs sourires et leurs regards ne trompaient personne. Ils s’aimaient encore plus qu’au premier jour. Pourtant, Caleb n’avait jamais connu cela, et les couples évoluant autour de lui ne faisaient que démontrer que ses parents n’étaient qu’une exception qui confirme la règle. Il voyait en l’amour, en la relation de couple, un emprisonnement, une absence totale de liberté. L’amour était assimilé à une contrainte, et Caleb voulait maintenir sa liberté. Il avait envie de continuer à sortir avec ses amis certains soirs de la semaine. Il voulait pouvoir manger de la pizza sans entendre le moindre reproche sur le fait qu’il n’ait ni assiette, ni couverts. Il n’avait pas envie de devoir changer de chaine lorsqu’il y avait un match important à la télévision… Des arguments qu’il aurait pensés convaincants. Toutefois, Judy tenta de le contredire en lui expliquant qu’une femme pouvait agir différemment. Cela l’amusa. Il voulait des preuves. Il ne s’était pas attendu, toutefois, à ce qu’elle réponde que cette femme existait et qu’elle marchait à côté de lui en cet instant « Pour le moment, si… » rétorqua-t-il légèrement déstabilisé. Un petit rire qui se fit plus timide, encore perturbé par leur conversation « Je ne m’occupe pas de défaire les couples, seulement de les réunir » précisa-t-il. Il était hors de question de fourrer son nez dans les affaires de couple de ses amis. Très peu pour lui. À coup sûr, ça finirait par lui retomber dessus. Non merci.

Quand Caleb se confia sur les raisons qui faisaient qu’il voulait rester célibataire, il remarqua qu’il ne parvenait pas à convaincre Judy. Pour elle, son quotidien n’était pas incompatible avec une vie à deux « Cela va peut-être vous étonner, mais ce n’est pas le professionnel qui vous parle depuis tout à l’heure ». Non, c’était l’homme qui se cachait derrière l’entremetteur. Il ne se confiait pas ainsi d’habitude. Il était bien plus… professionnel, oui. « Une femme pourrait être lassée de passer après mes hobbies et mon travail » précisa-t-il et ajouta « Et aucune ne m’a donné envie de faire passer mes loisirs en second plan ». Un regard pour Judy qui trouvait sa vision de la relation de couple assez triste « Il ne faut pas trouver ça triste. J’ai une vision plus optimiste pour mes clients ». Les gens voulaient tomber amoureux, vivre une vie à deux. Alors Caleb s’adaptait en leur vision de la vie de couple. Sa propre perception n’interférait jamais avec la leur. Enfin… Sauf ce soir alors qu’il en parlait avec Judy. Les mains toujours dans les poches, il baissa son regard sur le sol tout en écoutant les questions de cette dernière « Je rentre accompagné de temps en temps, alors les draps ne sont pas toujours froids, et les autres jours, j’ai mon chat Willie Mays » répliqua-t-il avec taquinerie, puis reprit avec sérieux « Si… Parfois… De temps en temps » et réprima un petit rire mal à l’aise « Personne ne le sait alors vous avez intérêt à ne rien dire ». Même sa famille le voyait comme un célibataire en adoration vis-à-vis de son quotidien de solitaire. Enfin, c’était le cas la majeure partie du temps, mais parfois, eh bien, il aimerait rentrer et parler de sa journée avec quelqu’un qui s’y intéresserait réellement. Le rire qui suivit fut plus franc, plus assuré « Oui, je le suis ! ».

Attablé devant un food-truck, ils évoquèrent la vie sentimentale de Judy et de sa soirée entre filles deux jours auparavant. Il fut soulagé d’apprendre qu’elle n’avait pas cherché le grand amour dans ce bar en étant complètement ivre « Je ne suis pas vraiment surpris que tu n’aimes pas ça. Tu es une romantique. Tu veux vivre une relation à long terme, et pas des coups tablés à court terme » comme lui. Puis, il lui demanda sa vision de l’amour et fut surpris de sa réponse. Il en fut même perturbé et sourit avec douceur à son commentaire « Je n’ai pas dit cela » répliqua-t-il pour lui faire comprendre qu’il aimait sa vision de l’amour qui était différente. Il prit quelques frites en haussant les épaules « Cela dépends à qui tu demandes. Le professionnel va te dire que l’amour, c’est avoir l’impression de naître une seconde fois, d’être émerveillé par tous les moments partagés avec la personne qui te correspond. Si tu demandes à l’homme derrière le professionnel, je dirais que l’amour n’est qu’un sentiment provoqué par le corps pour nous obliger à procréer ». Une gorgée de soda et ils évoquèrent le mot qu’elle avait gardé, ainsi que les autres effets personnels de son ex-petit-ami. « Je n’ai pas dit ça. Tu te juges seule en cet instant. Pourquoi tu te trouves pathétiques à faire cela ? » l’interrogea-t-il donc avec douceur, sachant que le sujet était sensible.

Un sourire amusé, et à la fois attendri par le compliment de Judy « Merci » et la laissa poursuivre jusqu’à qu’un silence ne s’installe « Tu n’es pas obligée de le détester » et poursuivit « Tu n’as jamais envisagé que, peut-être, il avait pris conscience de ne pas t’apporter suffisamment pour que tu sois heureuse et qu’il est parti ? Que finalement, dans votre histoire, c’était lui qui se trouvait pas assez bien ? ». Il chiffonna le papier de son tacos et le rangea dans sa boite de frite vide, et termina son soda « Tu veux un dessert ? » et fit signe au cuisto de lui apporter un dessert de son choix avant de se reconcentrer sur Judy « Si tu acceptes mon aide, je te propose de t’aider à tirer un trait sur ton passé, à accepter son départ, à le laisser partir définitivement de chez toi, pour que tu puisses avancer sur des bases saines avec un homme qui te correspondra et qui saura être présent pour toi. Ok ?! » et remercia le cuisinier de rue pour le dessert « J’adore le chocolat ! ».



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