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LE TEMPS D'UN RP

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Ezvana
Messages : 197
Date d'inscription : 05/04/2023
Crédits : Pinterest

Univers fétiche : Fantasy - adulte - sombre
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
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Ezvana
Hier à 19:20

Méléän Hastros
Je suis un loup-garou, vivant entre la ville et les forêts. Je n'ai pas d'attache, plus de famille, pas d'amis, pas de meute. Je suis un solitaire mais cette situation me pèse. Aucun loup ne choisit d'être un solitaire. C'est juste qu'il n'a pas trouver de compagnon, ou de meute pour l’accueillir. Un renégat. Moi, j'ai du me sacrifier pour pouvoir vivre. Je suis un mercenaire et je survis au jour le jour.

Après des années d'errance, je cherche une âme, une présence. Mais la vie me contraint à vivre de contrat tous plus dégradant les uns que les autres. Mais un jour une mission me met sur la voie de quelqu'un. Elle.



TW : Problèmes liés à l'alimentation



Electricité émanant de ce corps contre le sien, hérisse son poil lui donnant un frisson à peine contenu. Contre sa poitrine, elle était une boule de chaleur, magma lumineux qui lui donne envie de lécher son cœur juste pour se brûler la langue. Croquer à belle dent la pixie qui lui éclairerait le ventre et lui permettrait d’être guidé de l’intérieur, un peu moins perdu, un peu moins sombre, chassant au loin la mixture vaseuse et visqueuse cloîtrée au fond de ses entrailles.
Pourtant, il faut réfréner les envies, même si ardentes. L’alcool n’arrivait pas à polir les arrêtes aiguisés de son attention accrue, de cet état d’alerte qui ne partira que quand la lune sera dévorée par les ténèbres et qu’au lieu de son disque parfait et rayonnant, il ne reste qu’un croissant timide.
Et s’il franchissait le pas, comment retourner en arrière ?

Surprise alors qu’elle retourne la situation. Les sourcils se haussent, battre des cils sans rien dire. Pas une seconde, il n’avait imaginé inverser les rôles. Un pli qui se forme sur son front alors qu’il ne saisit pas tous les paramètres. Cela l’agace. Si aisé de penser à autre chose en prenant soin d’elle, voilà que c’était lui qui devenait materné. L’ego bat un peu de l’aile, dans cette façon vicieuse de penser qu’elle prenait les choses en main, car elle ne le considérait pas comme asse fort, asse construit pour s’occuper de lui seul. Parce que personne ne pensait à lui de cette manière, personne pour faire attention à son bien-être. Comment déconstruire une vie plus que centenaire forgé à la dure ?
Mais l'éclat est vite étouffé, laisse un goût de cendre dans la bouche. Parce que la réalité était bien plus frappante que ses insécurités. Face à lui un visage souriant, une bienveillance émanant des traits fins comme un baume pour son cœur rapiécé. Elle ne lui ferait aucun mal, au contraire, elle lui tendait la main. Il serait ingrat s'il devait la mordre férocement alors que lui-même agissait de la sorte envers la fée. Ne se réfugiait-il pas ainsi dans la facilité ? À vouloir absolument qu'elle se sente bien même si lui était dangereusement en train de flancher ?

Froncement de sourcil alors qu'elle tente de le rassurer. Savoir qu'elle serait juste derrière la porte entrouverte, en ayant donc la possibilité de l'observer, cela l'angoisse, contracte son estomac vide. C'était différent des bains au Nymphéa. Ici, c'était chez lui, un espace restreint. Et si elle le voyait entièrement ? Si par malheur sa curiosité lui ordonne de jeter un œil à l'intérieur et qu'elle aperçoive son dos ?
Se contracter involontairement, le jaune du regard se voilant un instant. Trop à fleur de peau pour l'envisager. Pas maintenant, pas ce soir. Pas comme ça, dévorer par des prunelles dorées qui seront repoussées par sa laideur inscrite à même sa chair.
Nerveux, il hoche pourtant la tête, acceptant son sort.
Pour lui faire plaisir.

Si enthousiaste qu’elle lui embrasse la joue avant de se lever pour préparer son bain.
Putain, qui aurait cru que cela arriverait un jour.
À son tour, il sort du canapé, l’horloge tournante. Dans sa gentillesse, la danseuse n’avait pas pris en compte l’obligation du Lycan à se nourrir en très peu de temps. Rien qu’à l’idée de se nourrir, l’estomac se tord un peu plus, crispation dérangeante qui fait grimacer en silence le Géant. Alors il saisit la nourriture, la ramène vers la cuisine, là où il ne pourrait pas être vu. Réchauffer la barquette aux micro-ondes, ses yeux regardant l’objet tournoyer sur lui-même, et même les odeurs épicées n’arrivait pas à rendre son calvaire plus simple.
Poser la barquette fumante sur un plan de travail, à l’observer avec intensité, les mains de part et d’autre du repas, l’échine pliée, les narines frémissantes. La salive emplit sa bouche, envahit sa gorge. Il tremble alors, prit d’une nausée terrible, d’une sueur perlant à son front, glissant le long de son dos d’un doigt humide. Cracher dans l’évier le surplus d’un air dégoûté.
Ce sont presque les doigts vibrants qui plongent dans la nourriture, soulève une pelletée pour l’engloutir d’une bouche avide, se nourrir comme un affamé sans prendre la peine de saisir des couverts. Mâcher lourdement, avec intensité, quitte à se mordre la langue, les doigts jaunis par les épices. Cela lui semble plus facile que laissé croire son imagination, alors il en reprend, remplis sa bouche une nouvelle fois. Tenter de percer les notes parfumées, de se laisser envahir par un voyage culinaire qui l’avait ravi il y a quelques heures à peine.
Non finalement, ce n’était pas si difficile.
Haut-le-cœur violent qui le prend soudainement, fait ployer ce corps musclé vers l’avant comme s’il avait pris une balle dans le dos. Se rattraper au bord du meuble pour ne pas reculer trop brutalement, rejeter la tête en arrière pour ingurgiter sa bouchée qui refusait de glisser au fond de la gorge. L’envie de tout recracher au plus vite, de se vider le gosier avec brutalité.
L’envie de sang, de chair encore chaude sous le palais, vibrant de l’énergie d’une proie succombant de la traque longue et ardue. Le repas était devenu cendre, asséchant sa bouche, restant coincé dans ses babines.
Le poing qui s’abat brutalement sur le bois, fait tressauter les ustensiles qui résonnent d’un tintement presque sinistre.
Tendre l’oreille, vérifiant que la fée n’allait pas arriver en courant vers lui. Il ne le supporterait pas.

Ouvrir la bouche en grand pour mieux respirer une fois le calvaire avalé, gonflant ses poumons pour chasser la bile atroce et l’odeur de mort qui semble prendre possession de ses sinus.
Pourtant, avec acharnement, il retourne à sa nourriture, reprend d’une main et avec rage une autre bouchée, l’engouffre au fond de sa bouche avec force, comme s’il combattait son propre corps. Parce qu’il devait se nourrir pour ne pas perdre en énergie, son corps brûlant des calories par millier chaque journée de pleine lune, machine ayant besoin de son carburant pour être fonctionnel.
Et puis Pansy le lui avait offert en souriant. Il ne pouvait pas rejeter son repas.

Langue humide qui vient récolter une dernière bouchée, s’enroule presque pour la refouler au fond et l’avaler presque sans mâcher. Un râle alors qu’il termine enfin son plat, rejeter la tête en arrière pour soupirer, une main sur la bouche pour ne pas vomir. Se laver les mains avec minuties, jusqu’à ce que la peau devienne rouge, que les ongles sont récurés. Le beignet, il l’engouffre bien vite, secoue son visage en une grimace pour mieux l’ingérer. Même son péché mignon n’était pas suffisant.
Souffler un coup, vérifier quelle heure il était. Avait-il réussi à finir sa besogne dans les temps ? Oui, il n’entendait pas la fée s’agiter dans la pièce d’à côté. La main sur le ventre, il tente de ne pas trop exprimer son malaise, l’alcool ne l’aidant pas.

Faire les cents pas, marcher pour se vider la tête et tasser la boule informe au fond de son ventre. Mais bien vite, ses démons le rattrapent et l’envie de se frapper le crâne devient tentante. Par la force il arriverait à faire fuir ses pensées moribondes, putain ! Quitte à se blesser physiquement pour que cela soit plus facile à supporter. Mais l’image de ce bras lumineux sur la danseuse, sur les mots échangés qui résonnent en boucles telle une litanie d’une sirène malveillante.
Cela lui rappelle celles qui s’étaient échappées du Nymphéa.
Il aurait bien bouffé du poisson pour une fois.

Grommeler alors qu’il devait trouver autre chose. Se réfugier dans sa chambre en passant sans un bruit devant la salle de bain, ouvrir une de ses commodes d’un geste un peu trop brusque, risquant de sortir complètement le tiroir. Marmonner une nouvelle fois dans sa barbe, se maudissant de sa maladresse, se flagellant mentalement peu importe la situation. Son manque d’adresse était dû à son alcoolisme récurent et en même temps s’il n’avait pas ingéré ce poison, il ne serait peut-être pas maître de lui-même. Curieuse ironie de se croire plus fort en étant saoule.
Saisir un caleçon de rechange, un tee-shirt trop grand et un peu éraflé par le temps. Il avait bien trop chaud pour s’encombrer d’un pantalon.
Putain d’alcool. Putain de lune.

Poser ses vêtements sur le canapé avant de préparer une dernière chose dans la cuisine. Sortant le chocolat de son sachet, il prépare un chocolat chaud avec minutie, le goûte pour vérifier la bonne teneur en cacao. Quelque chose de chaud et de réconfortant, qui conviendra au palet d’une danseuse amaigris.

Aussi quand elle émerge de son antre de moiteur, il était prêt. Impossible de refuser cette offre, de repousser cette gentillesse. Alors même s’il était étonné, il la remercie d’un sourire, humant discrètement son odeur, appréciant son parfum se mêlant parfaitement à celui de la lavande.
La lavande et ses vertus relaxantes et apaisantes.
Pas dupe le Loup qui ne dit pourtant rien. Se contenter de tendre sa tasse de chocolat chaud et des deux gâteaux l’accompagnant.

- Je me suis dit que cela passerait mieux qu’un gros repas. Grignote même si tu n’as pas faim, il te faut de l’énergie.

Toujours prévenant la concernant, cet instinct de protection naturel qui se développe trop vite, trop fort. Comme ses sentiments qui montent en flèche et menacent de faire céder les murs fissurés.
C’était comme si elle faisait partie de sa meute.
S’ébrouer brutalement, se retourner pour saisir ses vêtements avant de déloger la fée d’un mouvement de tête et d’un demi-sourire.
S’engouffrer dans la pièce étouffante, laissant la porte presque fermée, juste de quoi laisser une ouverture pour l’entendre si elle devait parler. Juste au cas où.

Rester immobile quelque seconde, à observer cette porte, cette mince épaisseur qui le gardait cacher des beaux yeux dorés. Retirer lentement ses vêtements, frémissant au moindre bruissement, aux aguets tel un chien de berger. Yeux jaunes presque accusateur sur cette fente d’où il sentait la présence de la danseuse. Ce tee-shirt enlever en dernier, cette façon de reculer sans quitter du regard la menace, rentre dans le bain et manque de tomber par sa bêtise. Une gerbe d’eau qui éclabousse le sol, un grondement bien vite étouffé pour ne pas que Pansy passe la porte.
L’eau est brûlante. Une grimace alors que sa peau rougis brusquement, la chaleur lui mordant la peau avec férocité. Il aurait peut-être préféré une douche glacée pour lui remettre les idées en place, comme si le fait de se détendre pouvait influer sur la résistance de son esprit.

Impossibilité de refuser le présent de la fée, alors il s’accroupit avant de s’allonger en se mordant la lèvre inférieure, peut habituer à prendre un bain aussi chaud. La peau picote, oscille entre plaisir et douleur. Puis enfin, il pose l’arrière de son crâne sur le bord, pousse un soupir alors que ses muscles tendus à l’extrême sont soulagés. Une main humide pour venir frotter le visage, décrasse les poils de barbe.
D’ailleurs, il faudrait que je la taille un peu.
Plus léger soudain, dans cette eau trouble qui sentait les fleurs. La tête qui tourne, l’estomac en vrac. Le silence est pesant et les secondes semblent s’écouler plus lentement, c’était presque si le tic tac de l’horloge biologique résonnait dans son crâne. L’envie de se frapper la tempe pour qu’elle s’arrête.

- La journée sera plus calme demain, je ne pense pas que sortir soit une bonne idée. À mon avis, Wratih te recherchera. On pourra se reposer avant la tombée de la nuit.

Et puis, s’il devait se battre, il n’était pas certains d’être capable de se tenir. Porter le nom de Furax ne venait pas de nulle part. Si aisé de se perdre dans la frénésie pour fuir la tristesse et le désespoir.
Ne pas vouloir retomber dans ses travers.
Le silence retombe à nouveau alors qu’il ne sait pas quoi dire, que l’alcool rendait ses pensées incohérentes. Lui dire qu’il était désolé ? Oh oui, il l’était. Viscéralement.
L’émotion qui lui serre la gorge.

- Je suis désolé de ne pas t'avoir protégé de… Tout cela. De Harlow. De Lilith. Mon job, c'était d'être ton Gardien et j'ai failli. À cause de mes faiblesses, tu as été blessé, physiquement, psychiquement. Et je m'en veux terriblement. Je pensais être plus fort que cela, mais visiblement, ce n'était pas suffisant. Pardonne-moi.

Langue qui se délie, car il était plus facile d'ouvrir son cœur quand on n'était pas en face directement de la personne. L'alcool aidant, les failles s'ouvrent.

- J'aimerais t'offrir une quiétude, loin des horreurs. J'espère que la prochaine nuit pourra t'offrir un peu de repos dans ce monde de fou. Un brin de magie pour égailler ta route.

Grognement alors qu'il se rend compte de ses paroles. Frotter à nouveau la peau, froissant les traits de son visage, s'insultant de son idiotie. Comme il était difficile d'accepter le sentiment partagé qui le secoue, entre la honte et le soulagement, de pouvoir enfin libérer un peu de ses angoisses.
Il ne doute pas que Pansy soit une oreille attentive, ce qui lui était nouveau.

- Je ne peux plus rien te promettre après mes erreurs, mais je pense sincèrement que demain nous plongera dans une autre réalité. Là où la Nature et la magie ont repris ses droits. Là où nous seront libres d'être ce que nous sommes.

L'espoir, qui malgré tout étreint son cœur, ravive une flamme longtemps oubliée. Tenter d'insuffler un peu de courage à la flammèche encore tremblante, qui menace de s'éteindre d'un courant d'air trop appuyé.




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