"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
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Dim 23 Oct - 12:20
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb lui rendit son sourire avec tout autant de douceur « Tu as raison, je ne pourrais pas toujours t’accompagner, mais je serais présent si besoin » et il ne voulait pas qu’elle l’oubli. Le beau brun la soutiendrait et saurait être présent si jamais le chemin était semé d’embûches. Il se leva ensuite en ignorant les conseils avisés de la jeune femme, la rejoignant dans la cuisine pour l’aider à dresser la table, et se mit à sourire tout en tournant la tête vers elle « Tu te moques de toi, c’est ça ? » en ne sachant pas vraiment si elle avait mis trois heures ou non pour cuisiner le diner de ce soir « J’aime bien être avec toi en cuisine » souffla-t-il avec douceur alors que Judy le ménagea. Il s’excusa à nouveau et hocha lentement de la tête. Ils tournaient la page sur ce petit évènement pour se concentrer sur les parents de la jeune femme. Le beau brun appréhendait la rencontre avec ces derniers, mais comprenait aussi que Judy veuille parler de cet homme qui la rendait heureuse et qu’il l’aimait. Face à son hésitation, il confirma. Oui, il l’aimait. Il ne prononça pas les trois mots de manière officielle, mais davantage à sa manière. Avec décontraction. De toute manière, ce n’était pas un secret l’amour qu’il pouvait lui porter et inversement, sinon ils n’en seraient pas là aujourd’hui.
Quand le sujet dévia sur l’état de santé de la mère de Judy, l’entremetteur compris alors qu’elle avait besoin de lui en cet instant et la serra dans ses bras, soucieux de savoir pourquoi elle ne s’était pas confiée à lui avant ce soir sur l’état de santé préoccupant de sa mère. Quand il entendit sa justification, le beau brun détourna un instant les yeux et reporta ensuite son attention sur elle « Je n’aime pas vraiment cette façon de penser Judy. Tu es ma priorité. Mon travail et mes clients passent après. J’ai besoin que tu saches qu’au moindre problème, tu peux m’appeler ou débarquer chez moi » et embrassa son front avec douceur. Il revint ensuite sur le sujet de la mère de Judy. Cette dernière ne voulait pas voir la réalité en face et prendre conscience que, peut-être, son corps la lâchait… « Plus elle attend et pire peut être le diagnostic » souffla Caleb presque dans un murmure, comme s’il ne voulait pas le dire trop fort pour ne pas faire davantage de mal à sa petite-amie. Face à tout cela, le beau brun décida de rencontrer les parents de cette dernière « Oui et non. J’ai envie qu’on partage ce moment tous les quatre, et puis tu ne m’emmènes pas à l’abattoir, je devrais pouvoir survivre. Par contre, j’apprécierais que l’on attende que tout ça cicatrise – et montra son visage – sinon pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie » en faisant une petite moue amusée. Le gamin des quartiers défavorisés qui a cumulé les conquêtes d’une nuit avant l’arrivée de Judy dans sa vie et qui se faisait agresser par le mari d’une de ses conquêtes… Pas sûr que ça lui fasse gagner des points au dîner de famille. Ils finirent par prendre place à table et Caleb put ainsi déguster le plat préparé par la jolie rousse « C’est vraiment bon ». Une petite parenthèse qui fut bien vite balayée par la question du beau brun. Il tendit la main pour saisir celle de Judy « Ils n’ont pas envie de voir la réalité en face et d’apprendre une nouvelle qui pourrait perturber leur quotidien. Ne pas savoir, c’est rester un peu dans l’avant mauvaise nouvelle ». Il était thérapeute. Il connaissait ce déni face à ce genre de nouvelles… « Eh ! Tout ira bien. J’ai envie qu’on passe une soirée agréable tous les quatre ».
Ce ne fut pas pour autant que trois semaines après, Caleb n’était pas tendu en bas de l’immeuble de Judy, attendant qu’elle descende. Il avait fait un effort sur la tenue vestimentaire en enfilant un costume entièrement noir. Il avait même penser à prendre une bouteille de grand vin pour ne pas arriver les mains vides. Il inspirait et expirait pour réduire le stress qui montait face à l’échéance. Un regard pour Judy qui venait d’arriver et sourit « Tu es superbe » et s’approcha pour l’embrasser avec conviction, lui faisant oublier la rencontre avec les parents de cette dernière le temps de quelques secondes, puis se recula « Je n’ai jamais été aussi angoissé dans ma vie. J’ai tellement peur de dire ou de faire quelque chose qui leur fasse penser que je ne suis pas à la hauteur et que tu mérites bien mieux. Ce qui est le cas » rétorqua-t-il en riant légèrement à la fin « Mais je tiens trop à toi maintenant pour te laisser partir » et déposa ses lèvres dans son cou « On y va ? Direction l’abattoir pour le petit Cal » tout en tendant la bouteille de vin comme si c’était une épée. Il glissa sa main dans celle de Judy et prirent le taxi jusqu’à la maison de ses parents…
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Charly
Dim 23 Oct - 13:28
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -oui exactement. » ponctua Judy. « -je suis rentrée en retard, j’ais fais ça vite fait. Je suis plus épuisée de ma journée pourrie que d’avoir cuisiné crois moi. Ça m’a même fait du bien finalement. » ouais, ça lui avait changé les idées. « -d’accord, reste alors… mais viens pas te plaindre après. » elle la taquinait à nouveau. Même si elle voyait bien qu’il grimaçait à chaque fois qu’un sourire s’invitait sur son visage. La jolie rousse embrassa sa joue avant qu’il ne pose la question qui lui fit baisser le regard. Bien sur qu’elle avait envie qu’il rencontre ses parents, mais elle ne souhaitait pas qu’il se force à cela. Elle voulait qu’il soit prêt. C’était une sorte de grand pas avant dans leur relation de couple. C’était officialiser les choses, s’exposer au monde extérieur aussi. Elle évoqua également l’état de santé de sa mère qui la préoccupait. « -très bien… alors tu comprends maintenant ce que j’ai ressentis il y a quelques minutes. » elle le fixa du regard : « -mais tu as raison, j’ai encore un peu de mal à te confier ce genre de choses plus que personnelles. Parce que je n’ai pas envie de t’embêter avec mes soucis. Et je me rends compte que c’est très nulle comme façon de penser. Je crois que j’ai toujours un peu peur que tu partes en courant… » c’était la stricte vérité. Il n’était pas habitué à une vie à deux, alors si elle envahissait trop sa vie, elle lui ferait peur à coup sûr. Et elle n’en avait pas la moindre envie.
« -je sais… » souffla Judy en soupirant. « -si tu as une idée qui pourrait m’aider à la convaincre, je suis preneuse… peut être que quand tu l’aura rencontré, tu sera capable de mieux m’aider. » elle devait faire quelque chose, elle en était consciente. Mais c’était complexe. Il la fit rire ensuite : « -bien sûr qu’on va attendre. » elle n’allait pas le trainer de force chez ses parents dès le lendemain. « -je suis contente que ça te plaise. » bon ça en mettait un peu partout mais elle avait toujours aimé ce plat. Un hochement de tête. Oui, ils préféraient se voiler la face. Mais elle allait remédier à cela. Simplement parce qu’elle tenait à sa mère et qu’elle n’avait pas envie de la voir décliner sans rien faire.
Ils avaient placé la date. Et aujourd’hui, c’était la grand jour. Un repas le dimanche midi. Judy avait expliqué à ses parents qu’elle avait rencontré quelqu’un et qu’elle voulait leur présenter. Pas pour qu’ils approuvent ou qu’ils le jugent, mais pour qu’ils apprennent à le connaitre. Sa mère en avait pleurer de joie. Son père lui… il attendait de voir l’homme en question pour savoir s’il devait se réjouir ou non. Judy était sa fille, son trésor à protéger. Celui qui était passé avant Caleb avait fait trop de mal pour que le nouveau soit accueillit à bras ouvert. Elle lui avait pourtant bien précisé qu’il était différent de Jeffrey. Qu’il n’avait rien avoir avec son ex. « -toi aussi très classe, tu n’étais pas obligé de te mettre sur ton 31 tu sais. Mes parents sont des gens simples. » elle se doutait qu’il voulait faire bonne impression. Judy moula son corps à celui de Caleb, lui rendant son baiser avec amour.
« -ça va bien se passer… » le coupa Judy avant de lever les yeux au ciel. « -arrête… » elle détestait lorsqu’il disait ça. « -on fait comme on a dit. Comme pour ta famille. On dit qu’on s’est rencontré par l’intermédiaire d’une amie. On ne parle pas de notre collaboration de base. Ensuite tu dis ce que tu veux, comme tu le sens. » à lui de voir s’il voulait parlé de son job ouvertement ou non. Elle n’avait pas honte de ce qu’il faisait, c’était seulement différent. « -tout ce que je veux c’est qu’ils soient au courant de qui partage ma vie et qui me rends heureuse. » elle glissa sa main dans le dos de Caleb : « -si tu ressors trop amocher je te soignerais promis ! » lança t elle avec humour avant de grimper dans le taxi. Caleb savait parfaitement qu’il était attendu au tournant, au vu des actes de Jeffrey avant lui.
En arrivant devant chez ses parents, elle l’embrassa avec douceur et souffla : « -je t’aime… c’est toi que je veux, toi qui me rends heureuse. Ce repas ne va rien changer. Alors détends toi… » un rapide baiser et elle glissa sa main dans la sienne pour l’entrainer dans la petite allée qui remontait à la porte, évitant ainsi de s’étaler sur le fait qu’elle avait dit à voix haute et très nettement qu’elle l’aimait.
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Dim 23 Oct - 14:34
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb aimait lorsque la jolie rousse se moquait de lui de la sorte. Ça permettait d’apporter un peu de légèreté à la soirée. Ils en avaient besoin après le début chaotique de cette dernière « La cuisine a des bienfaits insoupçonnés » souffla-t-il avec un sourire et se mit à rire doucement, sa main sur ses côtes endolories « Je ne me plains pas ». C’était davantage son visage qui trahissait ce qu’il ressentait que ses mots. Il sourit avec douceur en sentant les lèvres de Judy sur sa joue avant de mettre la table et d’évoquer l’état de santé préoccupant de la mère de Judy. Le beau brun s’était interrogé sur le silence de cette dernière concernant les soucis personnels de sa petite-amie. Pourquoi ne lui avait-elle pas parlé de tout ça ?! La réponse lui déplu et il sut le lui faire comprendre. Elle était devenue sa priorité et il voulait qu’elle se sente libre de pouvoir venir lui parler de tout cela. Le beau brun fut pris à son propre argument et baissa les yeux un bref moment avant de croiser les prunelles claires de Judy « Oui… Je vais faire des efforts ». Il fronça les sourcils en l’écoutant se justifier parce que ça ne lui plaisait pas que la jeune femme ait ce genre de craintes le concernant « Ok… On va mettre les choses aux claires sur ce point. Je ne suis pas Jeffrey. Je ne vais pas détaler comme un lapin parce que tu me parles de tes soucis. Au contraire, j’ai envie que tu te confies à moi, que tu me parles. Tu dois te sortir de la tête l’idée cette peur de me voir partir à chaque difficulté », puis lui sourit avec douceur « On va travailler dessus, comme on a travaillé ensemble sur le reste ». La peur de Judy était légitime. Jeffrey était parti du jour au lendemain, sans donner signe de vie. Elle ne voulait pas que l’histoire ne se répète. Mais comme il le lui dit, il n’était pas lui. Il ne comptait aller nulle part. Sa place était là, à ses côtés. Lorsqu’ils revinrent à parler de la mère de Judy, il sentait presque le désespoir dans la voix de sa petite-amie « Oui, j’ai besoin de la connaître pour savoir comment procéder ». Il ne pouvait pas se fier uniquement aux dires de sa fille, même s’il ne faisait aucun doute qu’elle connaissait sa mère mieux que quiconque. Enfin, avant de les rencontrer, Caleb voulait faire disparaître les stigmates de son agression pour faire bonne première impression. Un sourire et ils poursuivirent le dîner…
Le beau brun s’était mis sur son 31 pour faire bonne impression. De ce qu’il avait pu comprendre, aux dires de Judy, le père risquait de ne pas le louper au moindre faux pas et ce n’était pas ce qu’il désirait. Il voulait réellement se montrer sur son meilleur jour et qu’ils prennent conscience de ses sentiments à l’encontre de leur fille. Un regard pour sa tenue et sourit « Je sais… Mais j’ai envie de faire bonne impression » et s’approcha d’elle, l’embrassant avec conviction avant de se reculer et hocha lentement de la tête. Il entendait les mots de Judy, mais ses tripes n’étaient pas de cet avis. Le beau brun acquiesça « Je te rassure, je ne comptais pas leur dire la vérité ». Il se voyait mal leur dire : Oh bah elle cherchait l’amour. Je suis entremetteur. Finalement, au bout de deux mois, on a passé un accord pour que votre fille se sente plus épanouie dans sa vie sexuelle et on a commencé à coucher ensemble. Non, il n’avait pas réellement envie de dire la vérité sur ce point. Un sourire sur les lèvres quand elle lui confia qu’elle le rendait heureuse « Bien » et la regarda fixement, sans sourire « Tu ne me rassures pas là mon cœur » avant de sourire tout de même.
En arrivant devant l’allée de la maison des parents de Judy, Caleb inspira à plein poumons avant de rendre le baiser à la jolie rousse et son cœur fit un bon dans sa poitrine en entendant ces trois petits mots. Il lui rendit le baiser qui suivit cette déclaration et la suivit, remontant la petite allée jusqu’à la porte d’entrée qu’il fixait tout en répondant « Je t’aime aussi » et la regarda en coin avec un sourire. C’était tout un flot d’émotions contradictoires qui l’accabla en cet instant. Le bonheur d’avoir entendu et prononcé ces trois petits mots, et l’angoisse de rencontrer les parents de la jeune femme. Il la laissa s’occuper de la porte d’entrée et resserra son emprise sur la main de Judy « Tout va bien se passer… Tout va bien se passer… » et la porte s’ouvrit. Caleb offrit son plus beau sourire « Bonjour ».
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Dim 23 Oct - 16:01
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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En écoutant la mise au point de Caleb, elle réalisa que le problème venait de là. De Jeffrey… de sa fuite sans explication. Elle avait peur que cela recommence. Que Caleb se comporte de la même façon. Qu’un jour il ouvre les yeux en se disant qu’en fait, la vie de couple ce n’est pas ce qu’il voulait, que c’était une énorme erreur. Elle resta silencieuse quelques secondes, alors que l’idée faisait son chemin dans son esprit. Il avait raison. Comme elle venait de le dire, c’était une mauvaise façon d’agir et elle finit par hocher la tête. « -tu as raison… je suis désolée… » elle était sincère. Elle était vraiment désolée de se laisser guider par cette peur de le voir s’enfuir en courant. Alors elle était d’accord, elle allait travailler la dessus. « -tu as raison, on dois se montrer sincère l’un envers l’autre… » c’était le plus important. Vraiment.
Le sujet revint sur sa mère et ses problèmes de santé. Si Caleb avait une idée pour convaincre sa mère de consulter un spécialiste, alors Judy était preneuse. Mais il devait d’abord rencontrer ses parents. Rencontre qui arriva trois semaines plus tard. Caleb était stressé. Elle comprenait parfaitement puisqu’elle était passée par là. Même si lorsqu’elle avait rencontré sa famille, ils n’étaient pas officiellement en couple. De plus, sa famille s’était montrée amicale alors que là… le peur de Judy attendait Caleb au tournant. C’était légitime, il voulait protéger sa fille. « -tu vas faire bonne impression, n’en doute pas. » un baiser plein d’amour et elle lui expliqua qu’il pouvait donner sa version de leur histoire, même s’ils étaient d’accord pour éviter de dire la stricte vérité.
Une fois devant chez ses parents, Judy se décida à rassurer une fois de plus l’homme qu’elle aimait. Et elle osa lui dire pour la première fois. Mais pour éviter d’en faire tout un plat, elle prit sa main et l’entraina vers la porte d’entrer. Un regard tendre, et elle serra un peu plus fort ses doigts dans les siennes en entendant sa réponse. Puis elle sonna et ils furent accueillis par sa mère, tout sourire et pleine de joie. « -Bonjour bonjour ! » lança t elle avant de prendre Judy dans ses bras et d’en faire de même avec Caleb. « -je suis ravie de vous rencontrer Caleb ! Entrez ! » Puis elle cria : « -Rick! Ils sont arrivés ! » en se tournant vers Judy et Caleb : « -il est occupé en cuisine, soit disant que je dois me reposer. N’importe quoi ! » tout en la suivant, Judy fit un sourire à Caleb. Oui, sa mère pouvait parfois ressembler à une tornade. Elle parlait beaucoup, chantonnait la plus part du temps. Avec sa tunique et son turban dans les cheveux, Caleb allait bientôt se rendre compte que ses parents étaient un couple un peu atypique. Au premier abord, on ne les collerait pas ensemble.
La père de Judy arriva enfin pour les rejoindre dans le hall. Il embrassa sa fille et évalua Caleb avec une retenue calculé. Il lui tendit la main tout de même, et Judy prit la parole : « -papa, je te présente Caleb. Je vous ai déjà parlé de lui… Caleb voici mes parents : Richard et Christy. » elle fixa son père du regard quelques instants comme pour le supplié d’éviter de la jouer gros con. Il s’excusa rapidement pour aller en cuisine. « -on arrive les enfants, passez au salon. » une fois au salon, Judy précisa : « -je t’avais prévenu… ce sont mes parents… » elle comprenait parfaitement qu’il ne se sente pas à l’aise. « -promis on mange et on s’en va. » avec un sourire tendre. Elle n’avait pas envie de lui faire passer toute une après midi d’enfer. « -je vais voir s’ils ont besoin d’un coup de main. Je reviens. » elle l’embrassa et rejoignit la cuisine. En entrant, elle surpris une conversation étrange : « -différent ! Tu m’étonnes qu’elle nous ait dit qu’il était différent ! » râlait son père. « -qu’est ce qui se passe ? » demanda Judy en fronçant les sourcils. « -vous… vous avez besoin d’aide ? » elle avait soudainement une sorte de mauvais présentiments, alors elle dit : « -papa est ce que tu pourrais faire un effort s’il te plais ? Je t’ai pas demandé une évaluation et un peloton d’exécution. Je t’ai demandé de rencontre l’homme qui me rends heureuse. » elle eut l’impression que c’était presque haut dessus de ses forces de faire ça. Ce fut sa mère qui prit la parole : « -ne t’en fais pas ma chérie, on l’adore déjà ! »« -Christy… » gronda son père. « -qu’est ce qui se passe ? » demanda alors Judy. « -tu penses vraiment que ce genre d’homme peut te rendre heureuse ? » demanda alors son père. « -c’est-à-dire ? » « -Rick ça suffit ! » tonna alors sa mère. Judy de son côté ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. « -tu aurais pu nous prévenir qu’il était… »« -qu’il était quoi ?! » s’agaça Judy devant le comportement de son père qu’elle avait du mal à cerner.
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Dim 23 Oct - 16:39
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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C’était la première fois qu’une femme prononçait ces mots-là à son encontre. Je t’aime. Maintenant il connaissait la sensation que ça prodiguait lorsque c’était vrai et sincère et pourquoi les gens étaient en quête de l’amour. Ce qu’il vivait avec Judy au quotidien dépassait toutes ces attentes. Elle le rendait pleinement heureuse et ne voyait plus sa vie sans elle à ses côtés. Ce fut pour cela qu’il les prononça aussi facilement au retour. Parce que ces trois petits mots étaient ce que lui dictait naturellement son cœur quand il pensait à elle. Cette petite parenthèse n’empêcha pas ensuite Caleb d’angoisser devant la porte d’entrée de la résidence des parents de Judy. L’accueil de la mère de cette dernière fut chaleureux et fut surpris de la voir le prendre dans les bras ainsi. Il posa alors timidement ses mains dans son dos en souriant, non sans un regard pour Judy à ses côtés « Je suis ravi aussi » et entra dans la maison. Un regard pour la décoration, puis croisa ses mains devant lui, la bouteille fermement saisie entre ses doigts, comme s’il s’accrochait à ce présent comme un noyé à sa bouée. Il tendit finalement la bouteille « Tenez. J’ai pensé que ça vous conviendrait » et sourit à la mère de Judy avant de poser sa main dans le dos de sa petite-amie. Finalement, le déjeuner allait mieux se dérouler qu’il ne l’aurait pensé. Sa mère semblait chaleureuse et joviale, ce qui le mit rapidement en confiance. Enfin, ça c’était sa pensée avant de voir le père de sa petite-amie arriver et le jaugeait du regard comme s’il était flic et lui un délinquant de première classe. Il serra la main du dénommé Richard « Bonjour Monsieur. Ravi de faire votre connaissance » tout en esquissant un maigre sourire. Son père en imposait plus par son silence que par sa carrure. Il sentait presque immédiatement qu’il n’était pas le bienvenue dans la maison des Freeman. Il éprouva presque un soulagement lorsque les parents de la jolie rousse s’éclipsèrent « Ton père n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier… » constata le beau brun et sourit « Je veux bien ». Oui, il voulait seulement déjeuner et partir au plus vite.
« D’accord… » souffla-t-il alors que sa petite-amie décida de le laisser seul un instant pour voir ses parents. Il lui rendit son baiser et la laissa partir, restant quelques secondes sur place avant de regarder la décoration dont les photos de famille exposées. Un sourire tendre au moment de reconnaître la jolie rousse. Puis il commença à tendre l’oreille et s’approcher de la porte de la cuisine. Différent… Ce genre d’homme… Caleb ne savait pas si c’était de la colère ou de la tristesse qu’il éprouvait en cet instant alors qu’il poussa la porte de la cuisine « Noir » rétorqua le beau brun avec aplomb « C’était ce que vous vouliez dire, je me trompe ?! » et regarda sa petite-amie « Ton père n’apprécie pas l’idée qu’un afro-américain, des bas quartiers de surcroît, sorte avec sa fille blanche et bien élevée… Tu mérites un homme blanc, un homme bien » répliqua-t-il en fixant Richard « On a bien vu ce que ça a donné il y a six ans de sortir avec un blanc. Votre fille a vraiment été heureuse avec lui ». Oui, il faisait dans le sarcastique, sans pour autant hausser le ton. Il s’approcha de la jolie rousse, sa main sur sa hanche et l’embrassa rapidement « Je vais rentrer » et s’adressa ensuite à la mère de Judy « Ça a été un plaisir de faire votre connaissance Madame Freeman. Vous avez une très jolie maison» et regarda le père « Monsieur. Au fait, la bouteille de vin n'a pas été volée, vous pouvez la garder » et quitta la cuisine d'un pas ferme et décidé, non sans un dernier regard pour Judy et se hâta de quitter cette maison dans laquelle il n’était pas le bienvenu pour une histoire de couleur de peau. Il fit quelques pas, le temps de trouver un taxi et rentra ensuite à son appartement. Il jeta la veste de costume sur le canapé, prit une bière et se rendit sur son balcon, ne parvenant pas à se détendre. Il savait maintenant que c’était bel et bien de la colère qu’il éprouvait. Le fait de rendre sa fille heureuse ne faisait pas le poids comparé à sa couleur de peau. Un noir sortant avec une blanche. Quelle ineptie ! Et qu’est-ce qu’elle allait penser Judy après ça ? Son père désapprouvait leur relation alors qu’il n’avait pas prononcé le moindre mot. Qu’est-ce qu’il en sera quand il lui dira que c’était sa première relation sérieuse ? Qu’il n’était pas fiable ? Il prit une longue gorgée de bière et dans un soupir, se laissa choir sur la chaise d’extérieur.
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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -je t’avais prévenu que ce n’était pas le plus chaleureux des hommes… parfois on a du mal à comprendre comment ils ont pu tomber amoureux… » oui, c’était un constat qu’elle s’était fait à l’adolescence. Ses parents avaient des caractères bien opposés, même leur personnalités étaient totalement différentes. Et pourtant ils s’aimaient depuis tant d’années. « -je comprends ne t’en fais pas… » ajouta Judy en sachant parfaitement que Caleb faisait un effort pour ce repas. Il le faisait pour elle. Après l’avoir embrassé elle décida de se rendre dans la cuisine, trouvant ses parents un peu long à les rejoindre. La conversation qu’elle surprit lui fit une drôle de sensation et elle se permis de dire à son père qu’elle apprécierait qu’il fasse un petit effort. Si elle avait décidé de leur présenter Caleb, ça n'était pas pour qu’il le juge. Mais pour qu’ils apprennent à le connaitre.
La jeune femme ne comprit pas où son père voulait en venir mais lorsqu’elle entendit la voix de Caleb juste derrière elle, son sang se figea. Un regard pour l’homme qu’elle aimait tendrement, puis un pour son père. Est-ce que c’était la bonne réponse ? « -non, ce n’est pas ce qu’il voulait dire. N’est-ce pas papa ? » demanda Judy en fixant son père du regard. Mais celui-ci n’ouvrit pas la bouche, un regard sombre braqué sur Caleb. « -non, attends je t’en prie c’est… » un mal entendu ? Et pourtant son père restait là, sans rien dire. « -non, Caleb restez. Nous sommes ravi de pouvoir apprendre à vous connaitre. » intervint Christy après avoir jeter un regard noir à son mari.
Le cœur de Judy se serra en le voyant partir. Cependant elle avait deux mots à dire à son père avant de quitter les lieux à son tour. « -dis-moi qu’il se trompe. » commença la jolie rousse sur un ton ferme. « -Judy. Ne commence pas. C’est homme n’est pas fait pour toi. Point final. » elle ouvrit la bouche comme s’il venait de la gifler. « -tu ne le connais même pas ! Comment peux tu dire une chose pareil sous prétexte que sa couleur de peau est différente de la nôtre ! Elle regarda sa mère qui était au bord des larmes. « -ma chérie… » mais Judy leva les yeux pour tenir ses propres larmes. « -je… je pensais que vous seriez heureux que j’ai pu trouver quelqu’un qui m’aime réellement pour qui je suis. » commença la jolie rousse. « -Grâce à lui papa, oui à l’homme noir qui vient de sortir de chez toi, ta fille a retrouver le sourire. Grâce à lui je me sens tellement mieux. Et je ne compte pas mettre fin à notre histoire simplement parce que tu es… » elle ne parvenait même pas à dire le mot à voix haute. « -je l’aime. Et il m’aime également. Alors que cela te plaise ou non, je n’en ai rien à faire. » elle tourna les talons et prit sa veste. Le temps de l’enfiler, sa mère arriva en courant : « -ma chérie, je t’en prie. Je suis tellement désolée… dis-moi ce que je peux faire… » « -parles à ton mari. Parce que tant qu’il n’aura pas présenté d’excuses à Caleb, je ne lui adresserais plus la parole. Je passerais te voir dans la semaine. » elle embrassa sa joue et quitta la maison de son enfance, prenant un taxi pour rejoindre Caleb chez lui.
Dans le taxi, elle pleura à chaudes larmes. Elle avait mal, pour elle mais surtout pour Caleb. Puis elle prit peur. Et s’il décidait de la quitter ? Et s’il réalisait que s’était sa version de l’amour la vraie ? S’il décidait qu’il n’avait pas envie de continuer, pas envie de surmonter cet obstacle ? En arrivant chez lui, elle ouvrit la porte sans frapper, et le visage baigner de larmes le chercha du regard : « -Caleb ?! » un regard pour le salon, l’oreille tendu pour entendre la douche. Et puis elle vit la porte du balcon. « -Caleb ! » elle franchit la porte en courant. « -mon dieu, je suis tellement désolée pour ce qui s’est passé. Je m’en veux tellement. C’était une mauvaise idée. Je ne savais pas que… je ne me doutais pas une seule secondes que… » elle le regarda en plein désespoir. « -je t’en prie, ne me quitte pas. Ce que penses mon père n’a pas la moindre importance. »
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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Depuis son plus jeune âge, Caleb avait été sensibilisé au racisme. Peu importe la couleur de peau de son père, elle ne se voyait pas sur son visage. Aux yeux des gens, sa peau était noire. Alors il avait appris à ne jamais courir en présence de la police, à toujours garder ses mains visibles et à ne jamais répondre lors d’un simple contrôle de routine au risque de finir derrière les barreaux, ou pire encore, entre quatre planches. Parce que peu importe les années qui s’écoulaient, le racisme était son lot quotidien. Lorsqu’il était entré à l’Université, on ne le voyait pas comme un élève brillant qui avait été accepté grâce au baseball ou à ses résultats universitaires, mais qui avait été accepté pour des raisons de discriminations positives. Il avait également plus de difficulté à trouver un taxi à la nuit tombée au cas où il serait armé… C’était quotidien et Caleb avait grandi avec ces notions-là. Il n’y prêtait plus vraiment attention. Toutefois, il ne s’attendait pas à y être confronté sous le toit des parents de Judy, et encore moins entendre ces mots de la bouche de son père. Parce que c’était bel et bien ça le sens de ses paroles. Il aurait pu faire la sourde oreille et rester silencieux derrière la porte de la cuisine, continuant de découvrir les différentes photographies accrochées au mur ou posées élégamment sur les meubles du salon. Il aurait pu, mais il en fut incapable. Caleb était incapable de rester silencieux alors qu’un inconnu le juger sur sa couleur de peau, sans prendre en considération l’homme qu’il était réellement. Il ne connaissait que son prénom. Le silence de ce dernier face à ses accusations parlait pour lui. Un regard pour Judy, puis pour à nouveau pour la mère de cette dernière qui tentait de le retenir « Ce n’est rien. Ce repas était une erreur… » et décida de quitter la maison au plus vite au risque de se laisser emporter par la colère et de prononcer des paroles qui dépasseraient sa pensée. L’objectif n’était pas de détruire cette famille.
Lorsqu’il franchit le seuil de son appartement, Caleb ignora son chat qui s’était approché de lui pour le saluer. Il avait jeté sa veste de costume sur le canapé et s’était saisit d’une bière avant de s’installer sur le balcon pour prendre l’air. Il ne cessait de se repasser les paroles de Richard, son regard, son silence… Puis l’inquiétude le gagna. Et qu’est-ce qu’allait penser Judy après tout cela ?! Continuer avec lui, c’était de prendre le risque de se mettre son père à dos, et il ne connaissait que trop bien l’affection qu’elle portait à ses parents… Une gorgée de bière, puis une deuxième. Il termina la bière dont il déposa la bouteille vide sur la table et resta là, à observer l’environnement urbain, écoutant le bruit des klaxons, la circulation, les gens qui parlaient quelques étages plus bas. Il n’entendit pas Judy l’appeler la première fois, ni la seconde fois. Il sursauta même en la voyant débarquer en toute hâte jusqu’à lui « Judy… » souffla-t-il, comme surpris de la voir ici et se leva de sa chaise, fronçant les sourcils en se rendant compte qu’elle pleurait. Il l’écouta et vit à quel point elle était déboussolée par ce qui venait de se passer. Il s’approcha d’elle, posa l’une de ses mains sur son avant-bras, puis il l’entendit le supplier de ne pas la quitter et ça lui brisa le cœur. Il l’attira à lui en la serrant fortement contre lui « Je pensais que c’était toi qui allait me quitter… Je n’ai pas envie de te quitter Judy » et se recula, entourant son visage de ses mains et essuya ses larmes de ses pouces « Je t’aime. Je te l’ai dit. Viens-là » et la serra à nouveau contre lui, puis la conduisit à l’intérieur de son appartement et la fit s’asseoir sur le canapé « Ne bouge pas, je reviens » et lui servit un chocolat chaud et récupéra des mouchoirs, déposant le tout sur la table basse avant de prendre place à ses côtés, son bras autour d’elle « Tu sais, je me doute que tu ne savais que ton père était raciste quand tu m’as invité à déjeuner, ou sinon c’était une plaisanterie de mauvais goût » rétorqua-t-il avec un petit sourire, en espérant la faire sourire un tant soit peu « Pourquoi as-tu penser que j’allais te quitter ? ».
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Charly
Dim 23 Oct - 21:51
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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En sortant de chez ses parents, Judy ressentait un mélange d’émotions toutes aussi intenses les unes que les autres. De la colère pour son père et son attitude néandertalien. De la tristesse pour sa mère qui se faisait une joie de rencontrer l’homme avec qui sa fille retrouvait le bonheur. Mais aussi tant de peine pour Caleb. Elle s’en voulait. Elle s’en voulait tellement de lui avoir fait subir cela. Pourtant elle n’avait pas pu prévoir quoi que se soit. Son père ne lui avait jamais montré qu’il ne tolérait pas les gens de couleurs. Jamais ! Elle avait élevé dans la tolérance et le respect des autres. Elle comprenait mieux qu’il n’ait pas trouvé intéressant les projets qu’elle avait mené durant l’été. La jolie rousse avait demandé au taxi d’accéléré, remerciant au passage le chauffeur pour le mouchoir qu’il lui avait tendu.
En arrivant chez Caleb, elle n’avait qu’une envie : le voir. Lui parler et lui présenter des excuses. Mais également besoin d’être fixé sur ce qu’il allait advenir d’eux. Elle avait tellement peur qu’il décide de la quitter à cause de l’attitude déplacée de son père. Elle ne voulait pas le perdre. Elle tenait bien trop à lui pour le voir sortir de sa vie. Elle se rendit compte qu’elle l’avait surpris mais cela ne changea rien au discours qu’elle lui fit. Peut être qu’elle était pathétique à le supplier de la sorte mais elle ne voulait pas le perdre. Heureusement il la serra dans ses bras et cela lui fit un bien fou. « -quoi ? Non ! Je n’ai pas envie de te quitter ! Je me sens tellement mal que mon propre père ait pu… » elle n’arrivait même pas à trouver les mots. « -je suis tellement désolée… » elle n’avait que ces mots à la bouche mais que dire de plus ? A nouveau dans les bras de Caleb elle ajouta : « -je tiens tellement à toi… je ne veux pas te perdre… » jamais.
Silencieusement, elle le suivit jusqu’au canapé, presque en mode automatique. Elle se sentit soudainement épuisée, alors qu’il n’était que deux heures de l’après-midi. Dans le taxi elle avait presque prier pour que tout ceci soit un mauvais rêve. Et pourtant, c’était la triste réalité. Le regard dans le vide, elle releva les yeux sur Caleb lorsqu’il revint vers elle. « -merci… » souffla t elle avec sa politesse habituelle. « -je te promets que je ne savais pas. Je… je n’ai pas été élevé ainsi. Enfin tu t’en doutes sinon je ne serais pas sur le point de faire une demande de poste dans un lycée de quartier et je n’aurais pas passé mes vacances à lever des fonds pour que deux gamines sans argent puissent réaliser leur rêve ! » elle porta une main devant sa bouche, comme si elle avait la nausée. Puis elle ouvrit la bouche sans que rien n’en sorte durant quelques instants.
« -je… je ne sais pas. Je me suis dis que tu serais certainement en colère et que… et que tu n’aurais sans doute pas envie de te battre pour m’aimer. Mais j’ai dis à ma mère que je n’adresserais plus la parole à mon père tant qu’il ne t’aurais pas fait des excuses. Je suis tellement en colère contre lui. » elle serra le point en disant cela. Les larmes remontèrent à ses yeux et elle ajouta la voix brisée : « -si j’avais su… je m’en veux… je m’en veux de t’avoir fais subir ça… je te demande pardon… »
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Dim 23 Oct - 22:14
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Perdu dans ses pensées, Caleb fut surpris de voir la jolie rousse franchir le seuil du balcon, mais son cœur se serra aussitôt en voyant les larmes sur son visage et cette supplique de ne pas la quitter sortir de sa bouche… Il se leva donc pour venir la serrer dans ses bras, tenter de la rassurer. C’était elle qui le suppliait de ne pas la quitter, et pourtant, il aurait pensé que ça serait l’inverse qui se produirait. Les mots qu’elle prononça le rassura. Elle voulait encore et toujours de lui. Il se recula légèrement pour poser ses mains sur son visage « Tu n’as pas à t’excuser. Ce n’est pas toi qui a prononcé ces mots ». Le beau brun ne la tenait pas responsable des actes de son père. Il savait que ce n’était pas un avis partagé par Judy, sinon ils ne se seraient jamais rencontrés, n’auraient jamais eu de sentiments l’un pour l’autre et ne seraient jamais tombés profondément amoureux comme ils l’étaient aujourd’hui. Il la serra à nouveau dans ses bras en espérant apaiser ses pleurs « Tu ne me perdras pas Judy » et c’était comme une promesse qu’il lui faisait en cet instant. Une promesse silencieuse. Il se recula pour l’entrainer dans le salon, la faisait s’asseoir sur le canapé du salon et s’éloigna un bref instant pour lui ramener une boisson chaude et des mouchoirs pour essuyer ses larmes. Il sourit en l’entendant être toujours aussi polie malgré les circonstances, et prit place à ses côtés, son bras autour d’elle tout en l’écoutant « Judy ! Judy ! Regarde-moi ! Jamais je n’ai pensé que tu partageais sa pensée. Jamais je n’ai envisagé que tu puisses être raciste » et embrassa sa tempe tout en la serrant tout contre lui.
Ce qui l’intriguait, c’était pourquoi avait-elle pensé qu’il puisse la quitter après cela. En entendant sa réponse, son cœur se serra et baissa les yeux sur la table basse, avant de se détacher légèrement de Judy afin de croiser ses prunelles claires, mais n’eut le temps de rétorquer quoi que ce soit que les larmes vinrent embués ses yeux à nouveau et sa voix se brisa. Ce fut douloureux pour Caleb qui déposa un baiser sur son front et l’attira à lui « Tu n’as pas à t’excuser et je n’ai rien à te faire pardonner. Tu es aussi victime que moi » parce qu’elle avait été trahie par son père. Par cet homme qui l’avait éduqué dans la tolérance et lui avait inculqué le respect de l’autre. Il avait bafoué ses propres principes face à Caleb et avait fait du mal à son enfant. Le beau brun rétorqua d’une voix posée « Je n’ai pas besoin de me battre pour t’aimer. Je t’aime déjà et j’aime ça » et se recula à nouveau pour croiser le regard de la jolie rousse « J’ai eu peur que tu me quittes pour ne pas perdre la relation que tu as avec tes parents et… » et il prit conscience, en cet instant, de tout l’amour qu’elle pouvait lui porter « Et tu as … » et se mit à sourire, plus que touché par cette révélation qui venait de s’imposer à lui « Tu es venue me rejoindre et c’est sûrement la plus belle déclaration d’amour qu’on puisse me faire… ». Oui, il avait du mal à se remettre de cela. Il saisit la main de Judy dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens et ajouta « Si un jour je venais à te quitter, c’est soit parce que la faute que tu as commise est impardonnable, soit parce que je n’éprouverais plus rien pour toi. La première hypothèse me semble invraisemblable et la seconde est impossible, parce que je t’aime un peu plus de jour en jour que je me demande si un jour ça peut atteindre un sommet insurmontable » et déposa ses lèvres sur les siennes avec douceur « Ne pleures plus, je suis là » et caressa sa joue de son autre main, comme elle le faisait si bien avec lui et se leva pour la conduire jusqu’au lit et s’y allongea « Tu as besoin de te reposer, viens » et la serra dans ses bras jusqu’à ce qu’elle s’endorme, épuisée sûrement par toutes ces larmes bien trop versées. Il resta là à l’observer avant de se lever et se dirigea jusqu’au portable de la jolie rousse à pas de loup et appela le père de sa petite-amie tout en se rendant sur le balcon « Monsieur Freeman, c’est Caleb. Ne raccrochez pas. Vous me devez au moins ça » « … » « Votre fille est rentrée en pleurs et je ne veux plus la voir ainsi parce que je suis né avec la mauvaise couleur de peau à vos yeux » « … » « Taisez-vous et écoutez-moi. Je sais qu’elle ne veut plus vous parler tant que vous ne vous serez pas excusé et on sait tous les deux que vous ne le ferez pas. Alors je vous propose qu’on lui dise que c’est chose faite et ainsi, vous retrouvez votre fille et moi, je la revois sourire à nouveau » « … » « Parfois il vaut mieux un mensonge qui arrange plutôt qu’une vérité qui dérange. Est-ce que ça vous convient ? Tout ce qui m’importe, c’est Judy. Je n’en ai rien à foutre de votre avis » « … » « Bien. Je vois que nous avons trouvé un accord » et raccrocha sans la moindre politesse, déposant le portable sur la table basse.
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Dim 23 Oct - 22:52
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -je sais mais c’est mon père et… » forcement elle s’en voulait ! C’était logique. Rien ne s’était déroulée comme elle l’aurait voulu. C’était une catastrophe. Et elle se retrouvait là, à pleurer en suppliant Caleb de ne pas la quitter. Elle le suivit jusqu’au salon quelque peu soulagé parce qu’il venait de lui dire. Il ne voulait pas qu’ils arrêtent leur histoire. Elle s’excusa de nouveau, tentant de faire comprendre à Caleb qu’elle ne partageait en rien les idées débiles de son père. Elle s’accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage, le cœur lourd et l’âme en peine. « -ma mère était tellement contente de pouvoir te rencontrer… » souffla la jeune femme.
Elle resta muette lorsqu’il lui demanda pourquoi elle avait pensé qu’il allait la quitter. Et puis elle trouva les mots et à nouveau elle lui présenta des excuses. « -je voulais tellement que tout se passe bien. J’étais tellement contente que tu puisses les rencontrer. J’avais tellement envie qu’ils apprennent à te connaitre et qu’il comprenne à quel point je suis heureuse avec toi. » au lieu de ça, le repas n’avait même pas eu lieu. Puis elle lui sourit enfin avec une douceur infinie. Il n’avait sans doute pas conscience de l’importance des mots qu’il venait de prononcer. C’était comme une sorte de baume apaisant. « -je n’ai plus 16ans. Il n’a pas à me dire quoi faire et qui aimer. Je suis largement assez grande pour savoir ce que me dicte mon cœur. Et celui que je veux c’est toi. Noir ou blanc ça n’a pas la moindre importance à mes yeux. » ça ne changerait pas l’homme qu’il était. Encore moins le gout de ses baisers ou l’odeur de sa peau. Elle était heureuse avec lui, heureuse de partager cette belle histoire, et il était hors de question que son père se mets en travers de ça. Elle lui sourit avec douceur, et lui rendit son baiser. « -merci… » d’être là, d’être lui.
Judy prit un mouchoir pour sécher ses larmes, réalisant que son maquillage avait peut être coulé et qu’elle ne devait plus ressembler à grand-chose. Elle avala une gorgée de chocolat chaud, avant de suivre Caleb à l’étage. Elle s’allongea et peu à peu, serrer contre lui, elle s’apaisa. Elle s’endormie et n’entendit rien de l’échange que Caleb eut avec son père au téléphone. C’était sans doute mieux ainsi. Parce qu’elle en aurait voulu aux deux. Ce qu’elle voulait, c’était que son père prenne conscience qu’elle avait trouvé un homme bien. Et qu’avec lui, la joie de vivre était revenue. Que sa couleur de peau n’était en aucun cas un argument contre sa personne. La semaine suivante, elle décida de prendre les devants avec sa mère. Elle mis carte sur table, lui expliquant qu’elle se faisait du souci pour elle et qu’elle lui avait prit un rendez vous la semaine suivante avec un spécialiste, histoire d’être sur et de se rassurer. Elle lui promis de l’accompagner. Lorsqu’elle eut les résultats, elle envoya un message à Caleb : j’ai besoin de te voir. J’ai les résultats de ma mère et ce n’est pas bon.
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