Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Charly
Ven 11 Nov - 17:27

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -c’est vraiment adorable merci, et ça compte beaucoup pour moi. » avait répondu la jolie rousse, une main sur le cœur avant de se moquer d’elle-même : « -j’ai l’impression de n’avoir que ces mots à la bouche à longueur de temps ! » ça n’était pas la politesse de base. C’était plus que sincère. Elle était consciente que ce projet avait une chance de voir le jour grâce à son entourage. A ceux qui au fil du temps étaient devenu des amis proches. Lorsque Caleb évoqua Mohamed, elle ne su pas vraiment comment réagir. La surprise, une certaine crainte aussi peut être que cela soit peut être un piège ? Elle trouva cette idée débile parce que c’était Caleb qui était en train de s’adresser à elle… En l’écoutant, elle fut presque soulagée d’entendre ces mots. Comme s’il avait compris, enfin ce qui avait fait naitre cette aventure entre elle et son ami danseur. Elle sourit mais ne répondit rien. Que ça soit pour la proposition, soit pour le fait qu’il soit l’homme de sa vie… Judy hocha ensuite la tête. « -il y a des moments où… où je débarque dans la cuisine ou le jardin… je m’attends à la voir là, en train de chantonner en faisant à manger ou en train de soigner ses plantes… » un regard presque fuyant et elle ajouta : « -et puis… ce n’est que le silence et un espace vide… » son cœur se serra. « -et puis parfois il y a une chanson, un odeur, un truc qu’elle adorait… et c’est autant douloureux que doux… » le décès était encore récent. Il fallait du temps… « -mais je sais qu’elle serait fière de moi, de ce projet, de ce que cela entraine en solidarité… » oui, cette idée la consolait un peu.

Le soir venu, alors qu’ils marchaient côte à côte pour rentrer chez eux, Judy sentit le besoin de mettre quelques points au claire. « -je veux pas forcement qu’on respecte un truc précis. Trois rendez-vous, un baiser… je veux seulement qu’on prenne le temps de reconstruire des bases solides. Un joli rire : « -parce que ce n’est pas du tout ton cas bien sur… » elle n’allait pas niée. Elle était toujours et encore amoureuse de lui. Personne n’avait prit sa place dans son cœur. Personne n’occupait ses pensées. « -j’aime surtout le fait de te retrouver… » avait soufflé la jeune femme comme une confidence. « -de retrouver le vrai Caleb… » celui qui était souriant, taquin, tendre et mal à l’aise à la fois.

« -bon ok ok d’accord tu m’as eu ! Je veux connaitre ce resto ! » lança Judy en riant alors qu’il lui faisait une description d’où il voulait l’emmener. Bon ensuite elle se mis à parler encore et encore et elle rougit en glissant son bras dans le dos de Caleb. Ce geste qu’ils avaient eu rapidement entre eux, sans qu’il n’y ait la moindre attirance. « -attends… parce que toi tu veux pas attendre ? » demanda Judy en reculant légèrement la tête. « -et non, j’ai pas besoin d’être sûr. Je sais parfaitement que l’homme que j’aime n’avait pas disparu. Tu te reconstruis peu à peu… je ne veux pas… je veux pas déstabiliser tout ça. » elle ne voulait pas lui faire de mal… Pas le faire revenir en arrière… Une façon de prendre soin de lui.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 11 Nov - 20:26

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Un sourire étira les lèvres du thérapeute au moment où Judy se rendit compte qu’elle remerciait un peu trop souvent le monde qui l’entourait « Tant que ça ne sert pas de tapis sur la poussière, tu peux remercier autant que tu veux. Ça devient une denrée rare de nos jours Judy » répliqua donc Caleb sur un ton qui se voulait rassurant. Elle ne devrait pas se reprocher de dire trop souvent merci. C’était un mot qui se perdait bien souvent dans la société d’aujourd’hui. Et puis, il l’avait toujours connu ainsi, avec une politesse accrue qui avait su charmer le beau brun. Toutefois, il ne voulait pas que ces vieux démons reviennent et que cette politesse ne sert juste de tapis recouvrant la poussière. Il voulait que ces remerciements soient sincères, et c’était l’impression qu’il avait aujourd’hui. La Judy d’antan avait disparu, sinon elle ne serait pas ainsi, devant lui, aussi souriante et pleine d’entrain pour l’avenir. Ce fut pour cela que Caleb saisit l’occasion pour la rassurer sur Mohamed. Il avait pris le temps de réfléchir à cette aventure qu’elle avait eu avec lui, à comprendre la réaction de Judy, et également la sienne. Il comprit également qu’elle ne veuille pas lui répondre en cet instant. Elle ne devait plus être sûre qu’il serait l’homme de sa vie. Pas après ce qu’il lui avait fait endurer, mais il l’acceptait. Au moins, ils étaient amis, et c’était toujours ça de pris pour le beau brun qui ne s’attarda pas sur le sujet et évoqua la manière qu’avait Judy de gérer la disparition de sa mère. Il sentit que le sujet était encore sensible et difficile pour la jeune femme. Il baissa un instant les yeux, regrettant presque d’avoir posé la question, puis sourit avec douceur tout en relevant ses yeux bleus sur elle « Je ne vais pas prétendre savoir ce que tu ressens parce que la vie ne m’a pas imposé ce genre d’épreuves, mais sache que si tu as besoin, ma porte est toujours ouverte… » et ajouta « Ta mère a toujours été fière de toi, peu importe ce que tu entreprenais ». Combien de fois le lui avait-elle dit ! Christy aimait sa fille et savait qu’elle saurait gérer sa disparition à sa manière. Que peu importe les épreuves, elle saurait les surmonter.

Le soir venu, alors qu’ils arpentaient les rues de Seattle, la conversation était bien différente. Cette fois-ci, ils parlaient d’eux, de leur futur, de leur relation à deux. Judy voulait qu’ils prennent leur temps. Combien de temps ? Caleb n’en savait rien, mais il comprenait la décision de cette dernière et décida de se plier aux conditions de la jeune femme « Tu veux dire que je peux te voir plus souvent que trois rendez-vous ? » rétorqua-t-il en la taquinant un tant soit peu et reprit avec un peu plus de sérieux « On le saura au moment venu quand ça sera le bon moment », même s’il savait que Judy succomberait. Enfin, il plaisantait sur ce point dans l’unique but d’entendre son rire encore une fois « J’ai déjà succombé pour ma part » répondit-il avec un certain aplomb et un sourire charmeur, avant de rire doucement. « Il ne compte plus disparaître dorénavant, et ce, peu importe les épreuves. Parce que changer, ça veut dire te perdre à nouveau, et je ne le supporterais pas » précisa-t-il avec douceur, sans tristesse dans la voix. Il l’aimait toujours. Le temps n’avait jamais eu d’emprises ce qu’il éprouvait pour elle, et ça ne serait sûrement jamais le cas. Il finit par la convaincre pour le restaurant « Ah ! Je savais que tu ne résisterais pas ! » avant de rire de nouveau. Il glissa ensuite son bras autour de sa taille et aima sentir qu’elle en faisait de même « Si tu veux attendre, j’attendrais le temps nécessaire, mais mes sentiments à ton égard n’ont pas changé » et fut ravi d’entendre que ce n’était pas le cas de Judy non plus. Elle l’aimait toujours. Pour autant, il retira son bras de son dos et s’arrêta de marcher « Attends une seconde ! Tu as peur de me faire du mal en revenant avec moi ? Ce temps, c’est pour être sûre que je ne vais pas m’effondrer une fois encore ? » et fit les pas qui la séparait d’elle, entoura son visage entre ses mains « Tu ne m’as pas détruit Judy. Tu m’as sauvé la vie. Et l’homme qui a mis fin à notre relation chez Camille n’existe plus » et ajouta « Est-ce que tu as peur de moi ?! Peur que je te fasse à nouveau mal ? ».


Charly
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Ven 11 Nov - 21:02

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait souri : « -je veux dire que j’en ai rien à faire de ce qui se fait d’ordinaire. Trois rendez-vous, un resto chic ou je ne sais quoi encore. Le truc le plus débile du monde : ne pas rappeler dès le lendemain ! Je veux qu’on… je veux qu’on fasse ça comme on le sens. Comme on le veut. Je veux qu’on réapprenne à se connaitre, à se faire confiance, à se parler. Si tu as envie de m’envoyer un message fais le. Si tu as envie de me voir, dis le. J’en ferais de même. » elle voulait qu’ils redeviennent des amis avant de passer à la suite. Cela faisait partie de ce qu’elle lui avait dit le premier soir, sur sa vision du couple. Elle voulait quelqu’un qui soit autant un ami, qu’un amant, qu’un amour. Un subtil mélange de tout cela. Et ce n’était pas en brulant les étapes qu’ils parviendraient à ça. Elle en était certaine. « -je suis d’accord. » oui, ils sauraient quand le bon moment serait arrivé. « -je sais… merci la salopette… » ajouta la jeune femme avec un sourire en coin.

« -tu ne vas pas me perdre à nouveau. On va se retrouver. » elle en était convaincue. Sinon elle serait déjà repartie au bout du monde. Mais elle avait fait le choix de rester à Seattle, d’ouvrir cette école. Sa vie était ici. Et sa vie c’était avec lui. Elle n’avait aucun doute là-dessus. « -je ne te demande pas ça pour te faire languir ou pour tester tes sentiments. Je pense qu’on en a besoin. » elle le fixa quelques secondes du regard avant d’ajouter : « -mes sentiments sont toujours les même aussi. » elle voulait qu’il le sache. Qu’il en soit convaincu. Ça n’était pas un petit jeu mal honnête de sa part.

Judy ouvrit la bouche lorsqu’il exposa les faits, du moins ce qu’il comprenait. Mais elle se pinça les lèvres entre elles. « -quoi ? Non ! Bien sur que non je n’ai pas peur de toi Caleb. » répondit Judy en fronça les sourcils, reculant le visage pour se libérer des mains du beau brun. Ils étaient trop proches et le sujet était sensible. « -je t’ai fais du mal également. Et… » elle baissa les yeux quelques instants. « tout à l’heure, quand tu as évoqué Mohamed, je… je n’ai pas su comment le prendre. Est-ce que ça voulait dire que tu me pardonnais ? Est-ce que cela veut dire que pour toi c’est réellement du passé ? » parce que c’était son aventure avec le danseur qui avait été le grain de sable dans l’engrenage. « -je sais que nos sentiments sont toujours là, bien présent. Je veux seulement qu’on ait prit le temps de tous cicatriser correctement. Tu me dis de travailler avec lui, mais seras tu capable d’accepter cela ? De ne pas douter de moi ou de mes sentiments pour toi ? » voilà ce qu’elle voulait savoir. « -je ne veux pas te faire souffrir à nouveau, ou que tu sacrifies ton bonheur pour le mien. Je veux des bases saines et pour cela, je pense qu’on doit réapprendre à se connaitre. » parce qu’ils avaient changé. Parce qu’ils avaient perdu cette capacité de se parler de tout, sans filtre et sans tabou.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 11 Nov - 21:31

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Au moment où Judy décida d’exposer sa manière de voir leur relation, ou plutôt la période de séduction qui précédait la relation, Caleb prit conscience que les choses avaient changées entre eux deux. Elle demandait à ce que ça soit naturel alors que cette mise au point ne l’était nullement. C’était contradictoire. Leur conversation contrastait avec ce qu’ils aspiraient tous les deux et Caleb décida de lui faire remarquer avec douceur « Judy, Judy… Tout ira bien. On essaie de contrôler quelque chose qu’on souhaite naturel. Tu n’as pas l’impression que tout ça soit… un peu contradictoire ? Et si on se laissait la liberté d’agir comme le souhaite, tout simplement ? ». Parce qu’après tout, c’était ça qui avait charmé l’autre. Leur manière de faire chacun, sans s’interroger sur la réaction de l’autre. Les petites attentions non calculées, ces rendez-vous qui n’en n’étaient pas, ces regards, ces sourires, qui finalement devinrent plus appuyés avec le temps, puis les baisers s’étaient immiscés et ils s’étaient avoués leurs sentiments. Rien de calculé. Peut-être un peu dans l’urgence par craindre de voir leur relation exploser en plein vol à cause de non-dits. Mais c’était également cela qui avait fait le charme de leur relation, de leur amour. Caleb ne voulait rien planifier, et encore planifier de ne rien planifier. Ça n’avait aucun sens. Comme il le lui confia, ils sauront lorsque le moment, le bon moment, sera venu pour eux. En attendant, ils verraient. Un petit sourire se glissa ensuite sur les lèvres du beau brun « Oui, j’avoue que la salopette a fait son effet ». Toutefois, ils avaient beau parler de rendez-vous, de restaurant, Caleb savait pertinemment que la crainte de Judy était la même depuis des mois. Lui. Qu’il ne parvienne pas à se reconstruire. Alors il tenta de la rassurer sur le fait qu’il ne changerait plus parce qu’il l’aimait et qu’il ne voulait pas la perdre. Un sourire en regardant Judy qui le rassura à son tour sur ce point « Je sais ».

Le beau brun acquiesça en soufflant un nouveau « Je sais » parce que c’était le cas. Il savait pertinemment que Judy ne faisait pas cela pour tester sa patience et le faire languir. Elle le faisait pour eux. Néanmoins, ça n’empêchait pas des interrogations d’être soulevées dans l’esprit du beau brun et sourit avec douceur en entendant les mots de Judy en faire taire quelques-unes « Je suis ravi de l’entendre ». Mais il finit tout de même par s’arrêter, puis réduisit l’espace entre eux, posant ses mains sur ses joues. Sa manière de reculer lui serra toutefois le cœur et laissa ses mains retomber lentement le long du corps « Tu es sûre ? » demanda-t-il tout de même avant de la regarder fixement. Plus de sourires. Elle évoqua Mohamed et le doute qu’elle éprouva par rapport à son idée. Il glissa ses mains dans les poches de son jean poussiéreux « C’est du passé et je n’ai rien à te pardonner parce que tu n’as commis aucune erreur. Nous n’étions plus ensemble et tu ne savais pas s’il y aurait un avenir pour nous deux. Tu as tourné la page. Mohamed était présent pour toi. Je comprends et je l’accepte. Aujourd’hui, je peux le dire parce que je suis plus lucide que lorsque nous avons eu cette conversation Judy. Tu m’as sauvé la vie, mais il a peut-être sauvé la tienne. Je n’aurais pas accepté que tu te laisses dépérir par ma faute durant des années. Alors après notre dispute, notre séparation, ça peut te sembler surréaliste que je te dise cela, mais c’est la vérité ». Il avait accepté son aventure. Maintenant, est-ce qu’elle était prête à le croire, c’était un tout autre débat. Au fur et à mesure de la conversation, Caleb prit conscience que ses interrogations étaient justifiées. Elle n’était pas encore totalement en paix à ses côtés. Des craintes subsistaient. Alors au lieu de se vexer, il prit le temps d’écouter et de répondre en se montrant sincère et rassurant « Oui. Sinon je ne t’en aurais pas soumis son nom pour qu’il vienne travailler avec toi. Maintenant, la question qui se pose, c’est de savoir si tu es capable de me faire confiance et me croire quand je te dis que j’ai accepté votre aventure et que j’ai confiance en toi ? ». Parce que c’était également un problème qui se posait entre eux. Il fit un pas vers elle, sortit sa main de la poche pour saisir les doigts de la jolie rousse « Rien que cette discussion depuis qu’on est sortie du studio prouve que notre relation à changer. Cet après-midi, je pensais que tout était redevenu normal, mais en fait non. Il persiste encore des blessures, alors on va prendre le temps pour que tu réapprennes à me faire confiance. Je vais attendre que tu sois prête. OK ?! » rétorqua-t-il en souriant « Je ne veux aucune autre femme dans ma vie que toi, alors je patienterais le temps nécessaire ».


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Sam 12 Nov - 14:20

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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La jolie rousse se cacha le visage quelques secondes entre ses mains. « -je suis désolée… » avait elle finit par soufflé en baissant les yeux. Elle se rendait compte qu’elle était en train de gâcher la fin de la journée. « -tu as raison… » avait elle ajouté en continuant à regarder devant, marchant avec lenteur. Il avait raison, elle le savait. Sauf qu’elle avait peur. C’était son tour. Et s’ils n’avaient pas laissé passer assez de temps ? Et s’ils n’étaient pas capable de vraiment recoller les morceaux ? Elle avait peur, mais pas de lui. Pas de sa réaction. Non, elle avait peur de lui faire encore du mal, de ne pas être à la hauteur de cette nouvelle chance qu’ils se donnaient. Et si elle avait trop changé ? Et si ils n’étaient plus capable de vraiment se comprendre ? « -j’en suis certaine Caleb. Le problème n’est pas là. » avait répondit Judy en s’en voulant de déjà tout foutre en l’air. Parce que c’était exactement ce qu’elle était en train de faire.

Judy avait presque plus de doute aujourd’hui qu’un mois avant. Elle voulait le pardon de Caleb, elle voulait être certaine que l’année qui venait de s’écouler l’avait comme pas existée. Caleb sembla avoir prit du recule face à tout ça. Il lui expliqua même être totalement au claire vis-à-vis de Mohamed et que son idée de tout à l’heure était sincère. Elle ne trouva rien à répondre qu’un silence face au questionnement de Caleb. Elle n’en savait rien. Là tout de suite… C’était quand même dingue que les appréhensions viennent d’elle maintenant ! Judy regarda au loin dans la rue en poussant un long soupire. « -je sais… j’ai tout gâché… » le coupa la jeune femme en s’accrochant pourtant à ses doigts. Lui faire confiance… c’était peut être ce qu’elle lui avait accordé en premier. Sa confiance. Aveugle… aujourd’hui, elle avait encore des appréhensions sur ses réactions. Elle ne voulait pas qu’il glisse à nouveau. « -ok… » souffla Judy en ayant vraiment cette sensation d’avoir déjà tout gâcher. Les choses semblaient avoir reprit leur place naturellement et voilà qu’elle s’était sentie obligé de mettre un cadre… « -je crois que… » elle fixa son regard sur leur mains. « -je crois que j’ai peur de te perdre définitivement en faisant la moindre erreur. Alors je … je ne sais pas vraiment comment agir. Mais… » elle releva ses yeux sur lui : « -mais tu as raison… je vais essayé de ne rien contrôler. Et… » elle haussa les épaules. « -et on verra bien… » un petit rire nerveux.

Cette conversation n’empêcha pas Judy d’être stressée en arrivant au cours de cuisine le lundi soir. Il l’attendait devant. Elle ne su pas vraiment comment lui dire bonjour, hésita et cela se sentit dans son geste. Un baiser du bout des lèvres sur la joue. « -je suis stressée… » lança Judy en levant les deux mains avec un pas en arrière. « -et j’en suis désolée. Mais je… je pense à ce moment depuis que tu m’as laissé sur le pas de la porte l’autre soir… donc… mais ça va aller… un peu de farine et ça va aller ! » autant qu’elle se montre sincère : « -et je parle déjà bien trop ! » chantonna la jeune femme en passant la porte du cours.


Manhattan Redlish
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Sam 12 Nov - 15:12

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Ils avaient souhaités laisser du temps au temps pour qu’il puisse apaiser leur peine, panser leurs blessures, effacer les traces des larmes trop versées. Un temps pour se reconstruire. Mais si finalement, cette distance avait fini de les éloigner ? Et s’ils ne parvenaient plus à se comprendre ? Et si en se reconstruisant, ils avaient fini par changer définitivement ? Est-ce qu’ils parviendraient à lâcher prise sans cette crainte de se faire mal à nouveau ? Ce fut toutes ces interrogations qui se bousculèrent dans l’esprit de Caleb alors qu’il s’était laissé tomber sur son lit à l’issue de la soirée. Sa conversation avec Judy n’avait fait que soulever de questions que d’apporter de réponses…

FLASH-BACK

Caleb était resté silencieux quand elle s’excusa ou encore lorsqu’elle s’inclina devant sa manière de penser. Il aurait pu la rassurer, mais il savait que le problème était plus profond que cela, et ça lui faisait peur. Parce qu’elle ne semblait pas encore prête à se confier à lui sur ces craintes profondes alors que c’était cela qui les empêchait d’être véritablement ensemble aujourd’hui. Elle n’avait pas peur qu’il puisse lui faire mal à nouveau, et pourtant, elle s’était reculée d’un pas quand il avait touché sa peau et voulait encore du temps avant d’envisager un futur à deux. Il sourit avec douceur tout en demandant « Où est-il alors ? » parce qu’elle venait de le dire. Il y avait un problème. Quand elle évoqua Mohamed, il comprit alors que ça en faisait sûrement partie. Caleb tenta donc de la rassurer sur ce point. Il avait fait énormément d’introspection, s’était remis en question, et avait compris et accepté l’aventure de Judy avec cet homme. Il venait peut-être de retirer une part du problème des épaules de Judy, mais ce n’était pas la part la plus importante alors il décida de pointer du doigt le fait que tout était devenu différent entre eux. « Je n’ai pas dit ça Judy » répliqua-t-il aussitôt alors qu’elle se fustigeait de quelque chose qui n’avait pas lieu d’être « Je veux que tu te sentes libre de me parler ». Un bref silence suivit l’aveu de la jolie rousse et acquiesça « Fait des erreurs s’il te plait Judy. J’ai envie qu’on se dispute, qu’on se réconcilie ensuite en faisant follement l’amour. Je ne veux pas d’une femme parfaite. Je te vois toi ! Je veux d’une femme qui sache appuyer là où ça fait mal sans le faire exprès et qui vient m’embrasser en me disant pardon, comme parfois je rentrerais avec des fleurs et le dîner parce que je serais encore rentré trop tard et que tu en auras marre de nourrir nos chats sans moi… ». Il lui sourit avec douceur « Alors arrête d’avoir peur et laisse toi guider. Si toi, tu ne sais pas où tu vas, moi je le sais pour nous deux » et porta sa main à ses lèvres pour l’embrasser.

FIN FLASH-BACK

En attendant Judy devant le lieu où se déroulait le cours de cuisine, son sac à dos à la main contenant ses affaires de travaux, Caleb espérait sincèrement que la jolie rousse avait réfléchi à ses mots et qu’elle accepterait de lâcher prise, mais il éprouva un doute en sentant à peine ses lèvres sur sa peau et en l’entendant. Elle était stressée « Il n’y a pas de raison » et passa sa main dans son dos en souriant « Ce n’est qu’un cours de cuisine ». Ils entrèrent dans l’atelier de cuisine et prirent place derrière l’un des établis qui leur était attribué. Caleb enfila son tablier avant d’aider Judy à en faire de même, et murmura à son oreille pour qu’aucune oreille indiscrète ne les entende « Tu sens bon » et embrassa son cou du bout des lèvres, sachant pertinemment que c’était son point faible, et se recula, se leva les mains et prit position derrière le comptoir pour écouter les instructions du chef. Ils allaient faire un pain maison et en découper des tranches pour préparer des Bruschettas. Un regard pour Judy « Tu vois, je ne t’avais pas menti : Plein de farine pour ma dealeuse préférée » et lui donna un petit coup d’épaule, avant d’étaler la farine sur l’établi et s’approcha de la jolie rousse, les mains blanches « Viens me faire un câlin ! » avant d’être rappelé à l’ordre « Je vois qu’on prend en maturité de mois en mois Caleb » « J’aurais plutôt dit que je régressais » « C’était ironique » « Oh ! » et fit une grimace pour faire rire Judy avant de lui jeter de la farine « Très jolie comme ça ! ».


Charly
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Charly
Sam 12 Nov - 18:05

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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En arrivant au cours de cuisine, Judy était stressée. Elle n’avait pas cessé une seule seconde de penser à Caleb et à la conversation qu’ils avaient eu. Une tonne de questions avaient tourné dans son esprit. Encore et encore. Malgré la fatigue, malgré les travaux. Caleb était dans sa tête, encore plus que d’ordinaire. Le revoir avait fait remonter à la surface des peurs qu’elle ne soupçonnait pas. Elle l’avait contre dit ce soir-là, pourtant elle avait eut la nette sensation de tout gâcher. Si seulement elle avait su la fermer ! Laisser les choses se faire tout simplement plutôt que d’en rajouter encore et encore. Elle avait comme la sensation que l’ancienne Judy refaisait surface et elle détestait ça.

Flash-Back

Voila elle l’avait enfin avoué. Elle avait peur de la perdre. De le perdre une fois pour toute. Et cette fois-ci il n’y aurait personne d’autre à blâmer. Ça serait sa faute. Un faux pas et elle le risquait de le perdre. Mais contre toute attente, Caleb avait prit la parole pour la contre dire. Judy avait relever le visage, légèrement penchée sur le côté. Elle grimaça en levant les yeux. Appuyer où ça faisait mal sans le faire délibérément, c’était presque un don chez elle ! Il avait fini par la faire sourire, puis rire doucement en parlant des chats… Et elle s’était blottit contre lui, humant son parfum rassurant. Il lui manquait tellement…

Fin du Flash

Elle avait pourtant fait des exercices de respirations dans le taxi, histoire de faire baisser son stress, mais ça n’avait pas été suffisant. Alors elle précisa que ça allait très vite passer. En gros qu’elle allait se reprendre. « -oh ah… je pensais que c’était un premier rendez-vous… » ironisa Judy en passant devant Caleb pour rentrer dans la salle. "-si ce n'est qu’un cours de cuisine alors… » un haussement d’épaule et un petit sourire. Se détendre, voilà… ça allait déjà mieux. Après avoir déposé ses affaires, elle regarda la salle, heureuse de revenir ici. Elle caressa le tablier, presque comme une souvenir heureux, avant de le passer autour du cou, et de laisser Caleb le nouer dans son dos. Un frisson la parcouru lorsqu’il parla à son oreille. Puis une envie folle de lui lorsqu’il osa embrasser son cou. « -merci… » souffla Judy pour le tablier, avant de se laver les mains à son tour.

Elle se mit à sourire peu à peu en écoutant la recette de la soirée. Puis elle tourna la tête vers Caleb. « -je le dis d’avance, je ne me suis pas améliorée en plus d’un an. Mon père ose se plaindre d’ailleurs. » Elle n’avait jamais été aussi doué que Caleb en cuisine, mais une année sans rien faire de ce côté-là. De plus cuisiner chez ses parents… elle n’était jamais trop motivée. Il y avait des souvenirs dans tous les placards… « -tu veux jouer à ça ? » lança la jolie rousse en mettant les mains dans la farine à son tour. Elle pouffa forcement de rire devant la remarque du chef, se tenant juste à côté de Caleb. Elle lui mis une main aux fesses avant de recevoir de la farine sur le bout du nez. « -tu malaxes, je m’occupe de l’eau. » et en chuchotant : « -j’ai encore des courbatures dans les bras. J’ai passé ma journée d’hier avec une ponceuse entre les mains… » alors elle était ravie de faire autre chose ce soir.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Sam 12 Nov - 19:32

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb voulait croire qu’un avenir ensemble était possible. Il ne percevait pas son futur autrement qu’avec Judy à ses côtés. Mais après leur conversation dans les rues de Seattle, à la tombée de la nuit, le poussait à s’interroger. Serait-elle la femme de sa vie ou redeviendrait-elle seulement une amie ? Les craintes que Judy avait évoqué à voix haute inquiétait de plus en plus le beau brun qui se demandait si elle serait capable de les surmonter un jour. Il ne faisait aucun doute qu’il l’aiderait à oublier toutes ces peurs, à les faire disparaître, mais il ne restait qu’un homme, et savait que parfois la peur était plus forte que la raison ou les sentiments. Il le voyait constamment à son travail. Les peurs étaient difficiles à maitriser lorsqu’elles étaient irrationnelles, alors lorsqu’elles étaient rationnelles comme c’était le cas pour Judy… Caleb était prêt à être à ses côtés, et à lui prouver qu’elle ne pouvait plus lui faire de mal et qu’il ne lui en ferait plus non plus, mais il restait tout de même conscient qu’à un moment donné ou à un autre, soit il s’avérait vaincu, soit ils construiraient ce futur à deux, main dans la main… Alors à compter d’aujourd’hui, le travail commençait pour le thérapeute qui avait fait le choix de la convaincre que ça pouvait fonctionner tous les deux, qu’ils étaient assez forts ensemble pour faire taire cette petite voix dans l’esprit de Judy. Il commença en la rassurant sur le fait que ce soir, ça n’était qu’un cours de cuisine et se mit à rire face à la répartie de Judy « J’ai changé d’avis finalement. Ça ne sera qu’un cours de cuisine ». Ainsi, ça serait moins angoissant pour la jolie rousse et il pourrait plus facilement lui prouver que rien n’avait changé entre eux. A un détail prêt. Il s’était autorisé à embrasser son cou du bout des lèvres en l’aidant avec son tablier. Un geste qu’il ne s’était jamais autorisé auparavant.

Un petit rire suivit la précision de la jeune femme « Je peux te donner des cours particuliers si tu le souhaites. Apparemment, je suis très bon cuisinier, et je suis sûr d’être aussi bon pour donner des cours » non sans une lueur taquine dansant dans les prunelles claires du beau brun qui souriait en coin. Il se mit rapidement à jouer avec la farine « Tu n’as pas idée ! » mais fut rapidement repris par le chef de cuisine et se retint de regarder Judy qui en profitait pour se moquer de lui également. Lorsque ce dernier s’éclipsa, il reporta son attention sur la jeune femme qui venait de poser sa main sur ses fesses « Tu mets ta marque pour rappeler aux autres femmes que je t’appartiens ! » et s’approcha d’elle « J’aime ça ! » et se lui jeta de la farine tout en riant, avant de se remettre au travail « Bien cheffe ! » et commença à s’occuper de la pâte « Tu aurais dû m’appeler, j’aurais pu venir t’aider un peu » et ajouta « A moins que tu n’ait pas voulu à cause de notre conversation de samedi soir ». Il souleva la pâte et la laissa s’étirer pour rejoindre l’établi « On dirait de la pâte à modeler » et reprit le malaxage de la pâte « Tu veux toujours peindre après le cours de cuisine ? Parce que sinon, on pourrait se promener en ville ou aller voir un film au cinéma ? ». Caleb voulait seulement passer la soirée avec elle. Après l’occupation, en soi, il s’en moquait un peu.


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Sam 12 Nov - 20:48

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -je ne dis pas non. Tu pourrais aussi venir cuisiner un soir, mon père serait ravi de te revoir tu sais… » oui, ça elle n’en doutait pas une seconde. Il serait vraiment heureux de revoir Caleb. Même si les débuts entre eux avaient été assez chaotique, le temps avait fait son œuvre et aujourd’hui, le père de Judy était navrée de savoir qu’ils étaient séparés. Elle ne s’était pas étalée sur les détails, expliquant que c’était compliqué et qu’ils se laissaient du temps pour se retrouver. Elle avait précisé qu’ils s’aimaient toujours mais qu’ils avaient besoin de ça pour mieux s’aimer à nouveau. « -enfin c’est toi qui vois. Il me demande régulièrement de tes nouvelles… » jusqu’à présent, elle était assez déminue d’ailleurs pour lui répondre.

Judy s’autorisa une main sur les fesses de Caleb. « -non… j’avais seulement envie de toucher tes fesses. » répliqua la jeune femme avec un sourire en coin. « -mais maintenant que tu le dis, si ça peut faire fuir les autres, ça me va. » elle savait parfaitement que l’homme qu’elle aimait, était bel homme et ne laissait pas les autres femmes indifférentes. Enfin, d’un regard extérieur, cela devait tout de même sauter aux yeux qu’ils avaient un lien particulier. Judy versa un peu d’eau sur la farine, laissant à Caleb le soin de mélanger tout ça. « -après la… » commença Judy avant d’écouter la précision de Caleb. Un sourire en rajoutant un peu d’eau : « -non, ça n’a rien avoir avec notre conversation. Je me suis dis que tu devais avoir besoin de repos après une journée entière à fracasser des murs à la masse. » en soit elle avait eut pitié de sa forme physique. Et oui, tout de même, elle s’était dit qu’un ou deux jours sans se voir, après cette conversation où elle avait eut la sensation de tout gâcher, et bien c’était mieux pour eux.

« -elle colle beaucoup, je te remets un peu… j’ai bien dit un peu de farine. » précisa Judy en soupoudrant la pâte sans en mettre trop. Elle leva les yeux sur Caleb et répondit : « -je ne meurs pas d’envie de faire de la peinture mais faut que ça avance… après je comprendrais que tu préfères un cinéma… » elle n’allait pas le forcer à l’aider. Elle s’imaginait bien que passer son temps à faire la peinture n’était pas l’activité rêvé pour Caleb. Mais comme elle venait de lui dire, il y avait encore beaucoup de travail pour que les travaux soient terminés. « -on pourrait aller au cinéma mercredi soir, si ça colle avec tes horaires bien sûr. » c’était une proposition comme une autre. Mais pour elle, ce soir c’était peinture. Elle se perdit quelques secondes dans ses pensées en regardant les mains de Caleb pétrir la pâte. Cela lui ravivait des souvenirs de soirées où il lui avait fait des massages. La voix du chef la tira de sa rêverie. « -je mets le fou à chauffer… » souffla Judy en s’éloignant de trois pas.

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Sam 12 Nov - 21:11

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb laissa son geste en suspens le temps de quelques secondes, quelque peu surpris par la proposition de Judy. Il n’avait pas franchi le seuil de la maison de ses parents depuis l’enterrement de sa mère et n’avait pas reparlé à Richard depuis plusieurs semaines maintenant. Il ne savait pas si c’était une bonne idée de revenir dans cette maison aujourd’hui, après avoir brisé le cœur de Judy. Malgré les paroles rassurantes de cette dernière, le thérapeute n’était pas certain que Richard l’accueille à bras ouverts alors qu’il était dorénavant l’ex-petit-ami de sa fille unique… Il reprit sa préparation et leva ses yeux vers Judy qui lui confia que son père demandait régulièrement de ses nouvelles. Il resta un moment silencieux, puis sourit timidement tout en acquiesçant d’un signe de tête « Ça serait avec plaisir ». Après tout, ça pourrait lui permettre de renouer avec Richard, et également de passer du temps avec la jeune femme. Il ne fallut pas longtemps pour le chef pour faire une remarque au beau brun qui grimaça rapidement derrière son dos, et se tourna ensuite vers Judy qui venait de mettre sa main sur ses fesses, laissant ainsi une trace de farine sur son pantalon sombre « Hum… Tu peux recommencer autant que tu veux » répliqua-t-il en se pinçant les lèvres, se retenant de l’embrasser et sourit « Rien que le regard que je porte sur toi doit les faire fuir » souffla-t-il alors qu’il n’était qu’à quelques centimètres à peine de son amie, son regard vacillant entre ses prunelles claires et ses lèvres. Il se racla la gorge non sans un sourire et reprit la préparation de la pâte à pain, la malaxant alors que la jolie rousse lui confia avoir des courbatures aux bras après les travaux de la veille. Elle aurait pu l’appeler, mais repensa à leur conversation du début de week-end. Judy avait sûrement eu envie de prendre du temps pour elle et pour repenser à tout ça. Enfin, c’était son idée première, mais elle trouva un autre argument qui le fit rire doucement « Je dois avouer que j’ai eu mal un peu partout. Même encore aujourd’hui ». Oui, il avait encore quelques courbatures « Mais je serais venu, tu sais ». Oui, il serait venu pour elle, pour passer du temps en sa compagnie et pour l’aider à poursuivre les travaux de son studio.

Un petit rire résonna de nouveau « Dose-bien Miss Farine ! » et surveilla la dose de farine qu’elle déposa sur sa pâte avant de lui proposer un autre programme pour la suite de la soirée « Non, non. Je voulais seulement que tu te reposes un peu toi aussi » répliqua-t-il sur un ton doux tout en lui souriant avec tendresse « Je veux bien faire de la peinture avec toi ». Il souhaitait réellement l’aider à la faire avancer, que son projet prenne vie le plus rapidement possible. Les travaux ne devaient pas être la partie la plus séduisante de son projet. Un hochement de tête « Je suis d’astreinte toute la semaine, alors si ça ne te dérange pas qu’en cas d’urgence, je me retrouve à quitter la salle pour me rendre à l’hôpital, ça me convient ». Eh oui ! Même les thérapeutes pouvaient être appelés en urgence. C’était également ce qui faisait le charme de son métier. Enfin à ses yeux. Un silence suivit et Caleb leva les yeux sur Judy qui semblait perdu dans un monde parallèle en cet instant, et son sourire s’agrandit en la voyant réagir à la voix du chef « A quoi tu pensais ? » non sans une petite arrière-pensée. Il glissa le pain au four et s’attela à la préparation de la sauce tomate. Le cours de cuisine arriva rapidement à sa fin et après avoir dîné avec les autres élèves, ils quittèrent le lieu pour rejoindre le studio de danse « Ça m’avait manqué de cuisiner avec toi le lundi soir ». En arrivant au studio, Caleb se tourna vers la jolie rousse « Tu comptes illuminer le lieu comment ? ».

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