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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 24 Oct - 17:08

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb avait appréhendé cette rencontré dès la première heure, seulement parce qu’il craignait qu’il soit perçu comme n’étant pas un homme assez bien pour leur fille. Jamais il n’aurait pensé qu’on le jugerait parce qu’il avait la mauvaise couleur de peau… Et ce qui était le plus douloureux dans tout ça, c’était de voir Judy pleurer à chaudes larmes pour les erreurs de son père… « On pourrait déjeuner seulement tous les trois avec ta mère si tu le souhaites. On irait chez Camille ou ici, je préparerais le repas. Qu’est-ce que tu en penses ? ». Le beau brun savait faire la distinction. Sa mère l’avait accueillit les bras ouverts comme s’il faisait déjà parti de la famille à part entière, alors il était prêt à réitérer l’expérience mais sans Richard. Un sourire doux sur les lèvres, il rétorqua avec tout autant de douceur « je sais… ».

Peu importait l’avis du père de Judy sur son compte, Caleb l'aimait plus que tout et ne voulait pas tirer un trait sur leur histoire parce que ce dernier ne supportait pas sa couleur de peau. Il fut soulagé d’entendre les paroles de Judy, même s’il n’avait jamais douté de tout ce qu'elle venait de lui confier « C’est tout ce qui m’importe » lui souffla-t-il avant de l’embrasser et lui sourit à nouveau avant de la conduire jusqu’à la chambre. Elle avait besoin de repos. Lorsqu’il fut certain que Morphée avait pris le relais, il quitta le lit, se saisissant du portable de la jeune femme et appela le père de cette dernière. Il ne voulait plus voir ces larmes sur les yeux de la femme qu’il aimait et ne voulait pas être un rempart à sa relation avec son père. Il savait que tôt ou tard le pronostic allait tomber pour la mère de Judy et elle aurait besoin de son père plus que de quiconque…

Lui mentir ne lui plaisait pas, mais en voyant le message que lui envoya Judy quelques jours plus tard, il compris qu’il avait pris la bonne décision. Leurs vies allaient être bousculées à jamais… Il l’invita à passer à son appartement et pris congés de son client en expliquant qu’il avait une urgence familiale. Il était hors de question de faire passer Judy après son travail. Il prépara le café en attendant et ouvrit la porte à peine eut frappée. Il n’attendit pas un mot de sa part qu’il la serra dans ses bras tout en refermant la porte « Je suis là » souffla-t-il et se recula, lui vola un baiser et ajouta « J’ai préparé le café. Tu veux le prendre dans le salon ou sur le balcon", puis ils prirent place « Je t’écoute… ».
 
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Charly
Lun 24 Oct - 17:36

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Ils avaient fait une nouvelle rencontre, rien qu’avec la mère de Judy. L’idée de Caleb avait séduit la mère et la fille. Cela leur avait permis de faire connaissance, également à Christy de présenter des excuses au petit ami de sa fille. Tout s’était merveilleusement bien passé et c’était pour ça que Judy avait trouvé le courage d’imposer à sa mère un rendez-vous chez un spécialiste. Elle avait été sincère et franche. Elle se faisait du souci, beaucoup de souci. Elle avait insisté sur l’amour qu’elle avait pour elle, et sur cette peur qu’elle avait de la perdre. Elles avaient toujours été très proche, la savoir malade jouait sur le moral de Judy. Cela s’accumulait aux journées pourries au travail. Vraiment en ce moment, elle ne se trouvait pas du tout agréable à vivre. Elle l’avait dit à Caleb, s’en était excusée également. Il faisait des pieds et des mains pour la faire sourire et elle n’en l’aimait que d’avantage.

Mais ce jour-là, elle avait vraiment besoin de lui à ses côtés. De son soutien, de sa force pour tenir le coup. Elle avait eut les résultats et lorsque ses yeux avaient détaillé les lignes du papier qu’elle tenait fébrilement dans ses mains, son sang s’était figé. Sa mère avait passé tout une batterie de test, Judy avait rempli des questionnaires également, son père aussi. Cela leur avait d’ailleurs permis de parler. Il lui avait plus ou moins expliqué qu’il avait eut une discussion avec Caleb. Elle avait bien du mal à le croire. Mais elle avait balayé cette problématique sur l’instant, se concentrant sur sa mère. Un message, et une demi-heure plus tard, elle arrivait chez Caleb. Elle frappa et entra assez rapidement chez lui, le regard triste, le cœur lourd. « -commences pas à me serrer dans tes bras parce que je vais jamais m’arrêter de pleurer je crois… » souffla la jolie rousse en levant sur lui son regard de chient battu. « -le balcon… j’ai l’impression d’étouffer. » oui, elle avait besoin d’air.

Elle le devança et s’installa, les deux mains entre les cuisses, légèrement penché en avant. Elle tendit les mains pour réceptionner sa tasse de café, comme si elle était au comble du stress, mal à l’aise d’être là. C’était simplement les nerfs qui prenaient le dessus. La peur aussi. Elle prit le temps de souffler sur le liquide brun avant de souffler : « -c’est un début Alzheimer. » Judy regarda son petit ami et elle ajouta : « -et je peux rien faire Caleb. Je peux rien faire contre ça ! Je me sens tellement impuissante et en colère ! Pourquoi elle ?! Pourquoi ce genre de maladie de merde ça tombe pas sur les gros cons ?! » elle se montrait rarement vulgaire mais là c’était presque plus fort qu’elle. « -elle ne le sais même pas encore puisque j’ai demandé à avoir les résultats pour pouvoir leur annoncer moi-même. » peut être qu’elle n’aurait pas dû. « -et comment je vais lui annoncer ça ? Que petit à petit elle va oublier ? Que petit à petit elle va perdre en mobilité en dextérité. Elle finira par ne plus pouvoir faire de peinture. Elle finira par ne plus savoir qui je suis ! » elle se cacha le visage entre ses mains en se sentant si impuissante.

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Manhattan Redlish
Lun 24 Oct - 19:59

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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L’idée de déjeuner de Caleb avait fait son chemin et s’était concrétisé quelques jours plus tard. Il ne connaissait que trop bien le lien particulier qui liait Judy à sa mère, et l’entremetteur ne souhaitait qu’une petite ombre au tableau les empêche de se voir à nouveau. Christy semblait sincère dans sa démarche de le rencontrer et d’apprendre à le connaître et elle le lui prouva durant le déjeuner qui se passa sous les meilleures auspices. Il prit également conscience que si la mère de la jolie rousse venait à disparaître, cette dernière serait dévastée, et le comportement de la jeune femme les jours qui suivirent en furent la preuve. Ce furent les montagnes russes et découvrit un tout autre aspect de la vie à deux. Ça ne le découragea pas pour autant. Il se montra conciliant et tenta d’être le meilleur soutien qui soit pour elle dans cette douloureuse épreuve. Une épreuve qui lui donna l’impression que leurs liens se resserraient de jour en jour face aux épreuves, et qui faisait que ça confirmait les sentiments de Caleb à son égard, et de son envie de construire une véritable histoire avec Judy. La vie de couple n’était pas faite que de bons moments, mais aussi de mauvais et c’étaient ceux-là qui séparés soient les êtres, soient, comme tel était le cas pour l’entremetteur et la jolie rousse, resserraient leurs liens et consolidaient un peu plus l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre.

Alors, lorsqu’il vit le message de cette dernière s’afficher sur son écran de portable en plein rendez-vous client, il prit congés du dénommé Donovan pour des raisons personnelles et prévint Judy qu’il était là pour elle. Lorsque la porte s’ouvrit sur la jeune femme, il la serra dans ses bras, ou plutôt il tenta, mais elle l’arrêta dans son élan « Tu me fait peur Judy… » souffla-t-il, réellement préoccupé et en s’attendant au plus funeste des diagnostics. Il la suivit jusqu’au balcon après avoir récupéré les tasses de café et en glissa une dans les mains de la jolie rousse. Il rapprocha sa chaise de celle de sa petite-amie et posa la tasse sur la table tout en l’écoutant. Alzheimer… Le pronostic était tombé… Ce n’était pas uniquement de la fatigue. Son corps l’abandonnait. Il saisit la tasse de Judy pour la poser sur la table à leurs côtés et glissa sa main dans la sienne sans mot dire, l’écoutant seulement. Parce que c’était de ça dont elle avait besoin. D’être écoutée. Il baissa les yeux, ne comprenant que trop bien sa colère en cet instant. Au fur et à mesure des paroles prononcées par Judy, le cœur du beau brun se serra et il resserra sa main sur celle de sa petite-amie et la lâcha quand elle enfouit son visage entre ses mains. Il passa son bras autour de ses épaules et l’attira à lui, la serrant tout contre son torse, sa tête posée contre la sienne « Elle ne s’en rendra pas compte. Tout se fera en douceur. Ses souvenirs s’effaceront sans qu’elle en ait conscience. Ceux qui vont véritablement souffrir, c’est ton père et toi. Au début, vous allez lui répéter plusieurs fois les faits, puis peu à peu, ça sera vos noms, et votre lien de parenté… » et embrassa la chevelure rousse de Judy « Je suis si désolé mon amour… » et déposa un baiser sur sa tempe, tout en la gardant contre lui « Prend un jour ou deux pour toi. Reste ici avec moi. J’annule mes rendez-vous et on prend le temps. Juste ça. Le temps. Le diagnostic n’est pas à un jour près. Elle peut attendre. Laisse-les encore profiter. Laisse-là peindre sans peur du lendemain. Laisse-là faire rire ton père encore une fois. Laisse-les dans l’insouciance encore un jour de plus. C’est le plus beau cadeau que tu puisses leur offrir aujourd’hui Judy » répliqua-t-il d’une voix posée.

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Lun 24 Oct - 21:16

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Alors qu’elle était là, sur le balcon de l’appartement de Caleb, à déverser sa peur et sa colère, Judy ne comprenait que trop bien l’importance qu’avait cet homme dans sa vie. Il aurait pu partir en courant, et pourtant il avait choisi de s’investir, de rencontrer sa mère malgré la réaction de son père. Et aujourd’hui, il était là à la supporter à bout de nerf, paralysée par la peur, incapable de sourire ou de profiter de leurs moments ensemble. Elle s’en voulait de lui infliger cela, mais ne parvenait pas à faire bonnes figures. Elle s’en était déjà excusée des dizaines de fois. Mais malgré cela, il était toujours là à ses côtés, présent pour elle, pour l’écouter. Simplement l’écouter. La comprendre et l’épauler.

Judy se laissa bercer dans le creux de ses bras, retenant ses larmes. Elle avait l’impression de pleurer H24 actuellement et elle détestait cela. Elle l’écouta sans bouger. Il avait raison, elle le savait. « -je t’en prie tais-toi… » souffla Judy dans un murmure. L’entendre à voix haute c’était comme si on lui broyait le cœur. Elle s’agrippa à lui comme pour ne pas sombrer. « -cette sensation d’impuissance c’est… » elle déglutit avec difficulté avant de fondre en larmes en l’écoutant de nouveau. Il avait raison, une journée de plus ou de moins ne changerait rien.

Elle prit deux jours, qu’ils passèrent ensemble, chez elle. Deux jours totalement coupé du monde. Et puis elle trouva le courage d’aller manger chez ses parents le dimanche de la semaine suivante. Elle avait besoin qu’ils sachent, besoin de se libérer de ce fardeau. Besoin que son père en porte également une partie. La conversation fut compliquée, douloureuse aussi. Elle apprit également que les résultats sanguin n’étaient pas bons. Il y avait encore autre chose. Comme si la perte de mémoire et de personnalité ne suffisait pas.

Les semaines qui suivirent furent difficiles pour Judy. Elle se savait de mauvaise compagnie et mis un peu de distance entre elle et Caleb. Avec des désolées je suis fatiguée. J’ai du travail. Non pas ce soir. Elle n’avait pas envie de lui imposer sa douleur à chaque instants. Même si elle savait parfaitement que ça n’était pas la solution. Il n’y avait pas de date de fin précise pour sa mère. Alors Judy ne pouvait pas se permettre de rester triste toute la journée. La vie continuait malgré tout. -je peux passer ? avait elle envoyé par message alors qu’elle n’était qu’à dix petite minutes de chez lui. Elle avait envie de le voir, de lui parler, de s’excuser. Envie de lui aussi parce que ça faisait pas mal de temps qu’elle avait perdu toute envie de se faire du bien. Lorsqu’elle arriva proche de l’immeuble, elle vit Amélia quitter le bâtiment. Un froncement de sourcils. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? La question l’obséda jusqu’à ce qu’elle sonne chez Caleb.


Manhattan Redlish
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Lun 24 Oct - 21:39

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Avec la maladie, peu importe le nom qu’elle peut porter, il y a un « avant » et un « après ». En une seconde, l’avant disparait pour ne laisser de place qu’à l’après. Un après qui reste hors du temps l’espace de quelques secondes, quelques minutes, avant de rejoindre la réalité aussi funeste puisse-t-elle être en de telles circonstances. Alors les larmes commencent à couler, le cœur commence à peser, et les épaules ne supportent plus ce fardeau si lourd à porter, elles s’affaissent sous le poids de la tristesse. Les mots n’apaisent plus le cœur et l’esprit. Ils s’envolent aussitôt qu’ils sont prononcés, parce que rien ne peut anesthésier cette douleur éprouvée. Alors qu’est-ce qu’un jour ou deux quand on sait qu’ensuite, il y a l’après ? Judy y était déjà dans ce funeste futur et avait entrainé Caleb avec elle. Il ne connaissait cette douleur qu’au travers des patients passés sur son divan. Il n’aurait jamais pensé y être confronté ainsi auprès de son amie, et pourtant, c’était ce qui se passait. Serrée tout contre lui, il tenta de panser ses blessures, en vain. Il ne faisait que plus de mal que de bien et se tut à sa demande. Ils restèrent ainsi un moment, puis partirent à son appartement pour les deux jours qui suivirent. Elle avait besoin d’être chez elle, dans son antre et Caleb suivit sans se sentir contraint. Tout ce qu’il souhaitait, c’était qu’elle se sente en paix à ses côtés. Ils restèrent donc cloitrés durant les deux jours qui suivirent et la laissa se rendre seul chez ses parents à l’issue. Il savait qu’elle devait affronter cela seule.

Toutefois, l’entremetteur ne s’était pas attendu à ce que suite à cela, Judy leur impose une distance. Chacune de ses invitations furent déclinées, les unes après les autres, prétextant telle ou telle excuse dont il n’en croyait pas le moindre mot. Elle ne voulait pas lui imposer son chagrin et lui, tout ce qu’il souhaitait, c’était d’être à ses côtés… Il avait mal, mais accepta le choix de la jolie rousse durant les jours, les semaines qui suivirent. Puis il y eut ce message inattendu et se hâta presque pour répondre : Je n’attends que ça…. Et c’était la vérité. Il n’avait eu de cesse que d’attendre ce geste de sa part. Il rangea le portable dans sa poche et se tourna vers les amis proches de la jolie rousse « Elle arrive ! Cachez-vous » et éteignit la lumière de son appartement, resta près de la porte, puis la laissa frapper et ouvrir la porte. Ce fut à ce moment-là qu’ils s’exclamèrent tous en cœur « Bon anniversaire Judy ! » et Caleb alluma la lumière, s’approchant d’elle presque timidement. Après tout, cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vus, et ils n’avaient jamais franchi le moindre cap face à leurs amis. Il déposa donc un simple baiser sur sa joue « Bon anniversaire » souffla-t-il à son oreille avant d’ajouter « Amélia ne devrait plus tarder. Elle a oublié ton cadeau dans la voiture » et posa sa main dans son dos « Tu m’as terriblement manqué tu sais » murmura-t-il et s’éloigna après un regard pour Judy, servant les gobelets aux invités, et enclencha la conversation avec Frankie « Merci d’avoir mis à disposition ton appartement pour la soirée » « C’est normal. En ce moment, elle a besoin d’avoir ses proches à ses côtés » précisa-t-il en regardant la reine de la soirée « Tu es un mec bien Cal’ » et s’éloigna sur ses mots, laissant Caleb avec son gobelet, en retrait, à observer la jolie rousse avec ses amis.

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Mar 25 Oct - 10:29

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait eu besoin d’être seule avec elle-même. Besoin de prendre du temps pour faire le point. Elle savait parfaitement que Caleb devait souffrir de cette distance, et elle en était désolée. Ça n’était pas comme ça qu’elle avait imaginé la suite de leur relation. En soit c’était une grosse épreuve à traverser. Elle pouvait parfaitement comprendre qu’il décide d’arrêter, de retrouver sa liberté plutôt que de subir sa tristesse. Pourtant, elle savait également qu’il était là pour elle, qu’il avait les épaules assez solide. Il le lui avait dit la première fois qu’elle avait évoqué la maladie probable de sa mère. C’était pour cela qu’aujourd’hui elle avait envie de le voir. Besoin de le voir même. Un besoin physique de retrouver ses bras, son odeur. Il l’avait invité à passer mais à la base elle avait décliné. Elle avait changé d’avis et elle avait sourit avec douceur en voyant sa réponse.

Cependant voir Amélia descendre de chez Caleb lui fit éprouver une drôle de sensation. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Quoi qu’il en soit, Judy monta jusque chez lui. Elle sonna et fronça les sourcils en voyant l’appartement dans la pénombre. Puis un sursaut, et un léger cri de stupeur devant l’acclamation. Elle tourna la tête vers Caleb, les larmes aux yeux devant la surprise. Il y avait une certaine retenu dans les gestes de l’homme qu’elle aimait. Elle pouvait le comprendre. Lorsqu’il embrassa sa joue, elle n’en eut pas assez. Elle caressa son torse et souffla avec douceur : « -merci… » c’était peu, trop peu mais elle n’était pas très démonstrative en public. Il le savait. « -toi aussi… » avait elle ajouta en le voyant s’éloigner à contre cœur, avant qu’elle ne soit happé par les autres invités. Ses amis étaient présent, ainsi que Tyler et Rose. Tout comme ses parents. Cela l’étonna vraiment mais lui réchauffa le cœur. Son père avait fait l’effort de venir ici, chez Caleb ? Elle prit sa mère dans ses bras. « -je suis contente que vous soyez là tous les deux… » elle observa son père quelques secondes. Oui, vraiment ça comptait beaucoup pour elle.

Il lui fallu presque vingt minutes pour parvenir à rejoindre Caleb. Elle n’avait cessé de lui lancer des regards à chaque fois que quelqu’un venait lui parler et lui barrait le chemin vers ses bras. Mais elle y parvint enfin, glissant ses bras autour de sa taille alors qu’il était de dos. Sur la pointe des pieds, elle lui glissa à l’oreille. « -je t’aime… » embrassa son cou et ajouta : « -je t’aime tellement… » elle le laissa poser les verres qu’il avait dans les mains et se positionna devant lui. « -tu m’as terriblement manqué tu sais… et je… » elle lui sourit en caressant sa joue, son regard rempli d’amour posé sur lui : « -merci pour ça… et je te présente mes excuses mon amour… » elle avait besoin de lui dire à voix haute. Là tout de suite, elle avait la sensation qu’ils n’étaient que tous les deux. Plus rien d’autre n’existait.
Manhattan Redlish
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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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L’appartement plongé dans la pénombre, Caleb et les autres invités attendaient patiemment l’arrivée de Judy et crièrent en cœur pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Il savait qu'elle ne voulait pas fêter son 35eme anniversaire, mais beaucoup de choses avaient changé depuis le jour où elle avait tenu ce discours. Judy avait repris confiance en elle, et puis il y avait eu eux deux également. En voyant son sourire, Caleb fut tout de même soulagé qu'elle ne lui reproche pas son initiative. Face à tous ces regards rivés sur eux, le beau brun resta en retrait, déposant tout de même un baiser sur sa joue. Un regard empli de tendresse à sa réponse et s’éloigna pour la laisser profiter des autres convives. Il était parvenu à faire venir ses parents malgré le conflit entre Richard et lui-même. Il savait que le diagnostic soudain et brutal de Christy avait pesé dans la balance. A combien d’anniversaire pourrait-elle assistait en étant consciente que Judy était son enfant ? Ils avaient donc enterré la hache de guerre pour la jolie rousse. Caleb se rendit vers la table, servant quelques verres et discuta tour à tour avec les convives, sans pour autant ignorer Judy avec qui il échangea plusieurs regards. Il en vint même à rire alors qu’à chaque fois qu'elle tentait de venir jusqu’à lui, un nouvel ami lui barrait la route pour discuter.

Caleb décida donc d’imiter leurs amis et servit deux verres, prêt à la rejoindre, mais en sentant ses bras se nouer autour de sa taille, il se mit à sourire avec tendresse « Les grands esprits se rencontrent. J’allais venir te voir ». Son cœur se gonfla d’amour en entendant ces trois petits mots, et ferma les yeux en sentant ses lèvres se poser dans son cou. Il déposa les verres sur la table et se retourna pour faire face à Judy, entoura sa taille de ses bras pour la serrer tout contre lui « Je t’aime aussi ». Il aima son regard en cet instant et cette caresse sur sa joue qui était devenue une habitude entre eux « Tu n’as rien à te faire pardonner. Tu avais besoin de temps » et embrassa son front avant d’ajouter « Même si j’aurais aimé te voir un peu plus souvent ou que tu me le dises clairement » et précisa « Parce que tu m’as terriblement manqué et plus d’une fois je me suis retenue de venir te voir au lycée ou chez toi. Juste pour te voir » et déposa ses lèvres sur les siennes « Je me suis dit que tu reviendrais vers moi quand tu te sentirais prête, et je suis heureux que tu l’es fait ce soir » et l’embrassa à nouveau, un peu plus longtemps, par manque d’elle, et ne se soucia pas un instant de leurs invités. Il recula légèrement son visage et lui sourit « Tu restes ce soir ? » Et approcha ses lèvres de son oreille « Parce que j’ai deux surprises pour toi. Une que je peux t'offrir devant tes parents et une autre qui doit rester entre nous » et embrassa son cou, puis à nouveau ses lèvres avant d’entendre un raclement de gorge, ce qui fit reculer Caleb, nichant son visage dans le cou de sa petite-amie en riant timidement, soudainement gêné « Laisse-là respirer ! », ce à quoi Caleb rétorqua « Quoi ?! J’ai bien le droit ! » Et reporta son attention sur Judy « Ils m’épuisent » et lui vola un dernier baiser avant de se détacher d’elle « Apparemment tes amies te demandent » alors que Frankie venait de mettre la musique, bien décidée à danser.


Charly
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Charly
Mar 25 Oct - 19:29

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Jamais elle n’avait imaginé une seule seconde avoir droit à une pareille surprise. Voir ici, chez Caleb, tous ses amis sans compter ses parents… C’était… C’était presque trop beau. Forcement elle en avait les larmes aux yeux. Judy était plus qu’heureuse de les voir tous réuni, pourtant il n’y avait qu’une seule personne qu’elle avait envie de voir et c’était lui. Il lui fallu un temps fou pour parvenir à l’atteindre, échangeant avec lui quelques regards, suivit de sourire. Il se foutait d’elle à distance. Il lui avait tellement manqué. Alors elle saisit la première occasion qui se présentait pour venir se coller à lui, glissant ses bras autour de sa taille, humant son parfum. Elle lui confia l’aimer encore et encore et s’excusa pour sa distance et ses silences. Elle s’en voulait, il le savait, la connaissant assez pour le deviner. Judy baissa quelques instants les yeux, sachant parfaitement qu’elle avait mal agit. Pourtant il comprenait. Et c’est qui la fit sourire à nouveau avec autant de douceur.

« -j’avais envie de te voir… » lui répondit la jolie rousse alors qu’il lui confiait être heureux de la voir ici ce soir. « -bien sûr que je reste… » lui répondit-elle comme un secret avant que son sourire ne s’étire en l’écoutant chuchoter à son oreille. Elle lui répondit alors qu’il embrassait son cou : « -c’est une chance que tu es allumé la lumière tout de suite, lorsque je suis arrivée, parce que ça aurait pu être gênant pour tout le monde… » clairement elle avait eut à l’idée de lui sauter dessus à peine la porte ouverte alors… la pénombre et la vu d’Amélia en bas de chez lui, lui avait un peu fait changé d’idée.

Judy se mis à rire en entendant la remarque de Tyler et répondit : « c’est lui mon oxygène… » d’accord c’était peut être nianian mais c’était aussi très vrai. Là tout de suite, elle n’avait pas la moindre envie d’être loin de Caleb. Avant de rejoindre Franky pour danser, elle souffla à Caleb : « -merci… merci d’avoir fait des efforts par rapport à… » il savait parfaitement de qui elle voulait parler. La suite de la soirée fut parfaite. Judy retrouva le gout du rire, de la joie, de la danse. Voir sa mère s’amuser comme une folle lui fit un plaisir de dingue. Et elle réalisa qu’en réalité c’était ça qu’elle devait faire. Profiter. Profiter des dernières années, lui apporter de la joie plutôt que sa peine.

Lorsqu’à trois ou quatre heure du matin les derniers amis sortir enfin de l’appartement, Judy avait un sourire radieux aux lèvres. Elle se retourna pour regarder Caleb qui rangeait quelques verres par ci par là. Elle le couva du regard avec une tendresse infinie. Puis elle s’approcha, et passa ses bras autour de son cou : « -merci… merci pour cette belle soirée… » elle lui sourit et ajouta : « -et dire que je ne voulais pas faire mes 35ans… » elle l’embrassa et ajouta sans trop éloigner son visage : « -je suis heureuse, vraiment heureuse que tu es organisé cette fête… » elle était plus que sincère.

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Manhattan Redlish
Mar 25 Oct - 20:41

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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La distance avait été longue et difficile à supporter pour Caleb qui avait eu, plus d’une fois, envie de la retrouver chez elle ou sur son lieu de travail. Il avait eu envie de la voir, de la serrer dans ses bras, de simplement discuter autour d’un café. Juste être avec elle… Cela lui avait confirmé tout l’amour qu’il pouvait lui porter, mais avait fait surgir des inquiétudes qu’il ne soupçonnait pas concernant le probable futur départ de Judy pour son tour de monde. Leur éloignement n’avait duré que quelques jours. Qu’en sera-t-il si ça durait des semaines entières ?! Il avait finalement mis cela dans un coin de son esprit, en attendant des jours meilleurs où il serait plus à même d’y réfléchir avec tout le recul nécessaire. En attendant, il profitait des moments où Judy était présente, comme ce soir, alors qu’elle était parvenue à se faufiler au milieu de leurs amis pour venir se réfugier dans ses bras. Caleb avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il ne l’avait pas ainsi senti au creux de ses bras « Moi aussi » souffla-t-il avec douceur. Après tout, il l’avait évoqué dans son message. Il n’attendait que cela. Qu’elle vienne le voir. Il aima la réponse qui suivit. Il l’avait pour lui seul toute la nuit durant. Il savait d’ores et déjà comment l’occuper toute une partie, et il n’était pas le seul. Il le compris au baiser qu’elle déposa dans son cou et qui le fit frissonner « Je vois que Madame a faim de moi après tous ces jours de régime sans Caleb » rétorqua-t-il avec humour, et souffla à son oreille « Je compte bien te faire l’amour ce soir. Et c’est une promesse ». Elle lui avait manqué entièrement, et le sexe en faisait partie. Il avait faim de ses caresses, de ses baisers, de se sentir en elle, de l’entendre gémir… Mais ils n’étaient pas seuls, et ils allaient devoir patienter encore quelques heures avant de répondre à leurs instincts primaires.

Le beau brun l’embrassa un peu plus longtemps qu’un simple baiser à la volée, et ce fut le moment choisi par Tyler pour intervenir, ce qui fit rire la jolie rousse alors que l’entremetteur nicha brièvement son visage dans le cou de sa petite-amie. Il se recula et la couva du regard avec amour en l’entendant lui répondre. Son oxygène… Il avait également cette impression. Il tourna ensuite la tête vers son ami d’enfance en expliquant qu’il avait le droit de l’embrasser de toute manière. Ils ignoraient tous que ça faisait des jours qu’ils ne s’étaient pas vus, et que leur proximité était presque vitale ce soir. La preuve en était, Frankie convia la jolie rousse à venir danser, les éloignant de nouveau « C’est fou ce qu’on peut faire par amour » répliqua-t-il avec légèreté et échangea un regard avec Richard. Il espérait que ce dernier allait comprendre que peu importe la couleur de sa peau, tout ce qui comptait était le bonheur de la jeune femme. Il la regarda danser, il parla du bon vieux temps avec Tyler, mais aussi de l’avenir, et le sien, il le voyait avec Judy. Vers la fin de soirée et le début du lendemain, Caleb commença à ranger les verres qui trainaient tout en saluant les invités qui partaient tour à tour. En la voyant arriver, il déposa ce qu’il avait dans les mains dans le fond de l’évier et entoura sa taille de ses bras « Je sais… Et je craignais que tu fasses demi-tour. Puis je me suis rappelé de ton évolution ces derniers mois, et j’ai trouvé ça dommage de ne pas fêter la femme que tu étais redevenu » répliqua-t-il tout en souriant, la tête légèrement penchée et lui rendit son baiser « Je suis heureux que tu sois heureuse » et l’embrassa à nouveau, puis glissa sa main dans la sienne « Tu viens. Tu as eu le premier cadeau, maintenant le second » et l’entraina jusqu’au balcon qu’il avait fermé à clef pour la soirée. En ce qui concernait le premier présent, cela avait fait rire les invités alors qu’il lui offrait une combinaison en pilou-pilou de Stitch. Ils ne savaient pas la signification que ça avait, mais eux si… Il ouvrit la porte qui donna sur un balcon illuminé par quelques guirlandes. Durant l’après-midi, le beau brun avait tiré un rideau avec l’aide de son voisin du dessus. Un voile blanc qui apportait un charme romantique au lieu et se marier à merveilles avec son jardin d’extérieur. Au sol, il avait posé un lit de fortune fait de plusieurs couvertures et y avait disposé quelques pétales de roses pour l’occasion. Il se plaça derrière elle, ses bras autour de sa taille et son menton sur son épaule « On est à l’abri des regards et on peut s’endormir en contemplant… » il regarda l’heure « Le lever de soleil » et se détacha d’elle avant de rire « Je pensais que les invités partiraient plus tôt pour tout t’avouer », puis désigna l’intérieur de son appartement « On peut faire l’amour à l’intérieur si tu veux » en souriant et s’approcha d’elle pour l’embrasser avec envie, puis souffla un « Quand tu m’as parlé d’amour, tu ne m’as jamais dit que ça pouvait être aussi fort » et l’embrassa à nouveau tout en glissant ses mains sous son haut.

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Mer 26 Oct - 14:48

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -on peut aussi mettre tout le monde dehors non ? » souffla Judy à son oreille avec un joli rire qu’elle n’était pas sortie de sa gorge depuis longtemps. Bien entendu, il était exclus qu’ils facent cela. Tous ceux qui étaient ici comptait beaucoup pour elle et c’était une joie immense pour Judy de les voir tous réunit. La cerise sur le gâteau était le fait que son père soit également présent. La soirée se déroula à merveille et malgré la fatigue, Judy avait un sourire radieux sur les lèvres lorsque tous les monde fit parti. Ses bras autour du cou de Caleb, elle le remercia encore une fois pour la fête. Elle était également heureuse de le retrouver lui. Il lui avait terriblement manqué. « -tu m’as manqué… » lui souffla Judy avec autant de douceur dans la voix que dans le regard. Elle avait de se blottir contre lui et de ne jamais plus quitter ses bras.

Pourtant Caleb lui avait promis un autre cadeau. Le premier l’avait fait rire aux éclats, elle l’avait adoré. Elle lui suivit sa main dans la sienne, jusqu’au balcon et ouvrit de grands yeux émerveillés en voyant ce qu’il avait fait de l’espace. Un regard pour lui, un sourire doux. « -c’est magnifique… » une sorte de petit nid d’amour. Puis un regard pour le ciel. Oui, il était déjà tôt… Un non, de la tête après son baiser. Ils en avaient parlé de ce balcon et de faire l’amour à cet endroit. « -je pouvais pas tout de révéler… » lui répondit Judy qui avait déjà fermé les yeux en savourant ses baisers. Redécouvrir sa peau et ses caresses fut un véritable délice. Elle lui retira son t-shirt et ils furent bien vite nus l’un contre l’autre allongés sur les couvertures, sur le balcon de l’appartement de Caleb. Ils firent l’amour tout en douceur, chaque mouvements, chaque gestes remplis de tendresse, ne cessant de s’embrasser comme pour rattraper le temps perdu. Judy vint s’assoir sur lui, le laissant glisser en elle, soupira de bienêtre. L’orgasme la saisit et elle camoufla son cri en embrassant Caleb, ses doigts dans ses cheveux, ses bras autour de sa nuque.

Lorsqu’ils s’allongèrent lové l’un contre l’autre, Judy souriait. Elle ne s’était jamais senti heureuse qu’avec lui. Impossible aujourd’hui d’envisager le reste de sa vie sans Caleb. Elle était bien trop amoureuse. Et c’était pour cela qu’elle avait prit la décision de refuser la place qu’elle avait pourtant gagné pour faire ce tour du monde. Elle pouvait danser ici. Mais au bout du monde, Caleb ne serait pas là. Et puis bien entendu il y avait aussi la santé de sa mère qui rentrait en jeu. Pour le moment, elle avait décidé de n’en parler à personne. Elle avait encore un mois pour donner sa réponse définitive. Alors elle se laissait le droit d’avoir encore un peu de temps.
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