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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Charly
Dim 30 Oct - 18:00

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy hallucina sur la question de Caleb. « -tu me fais quoi là ? Une crise de jalousie ? Je pense que tu es assez mal placé pour juger. » elle n'avait pas démenti. Elle n'avait aucun compte à rendre à l'homme qui l'avait laissé tomber parce qu'il était allé voir ailleurs. Qu'est ce que ça pouvait faire étant donné qu'ils n’étaient plus ensemble à ce moment là. Lorsqu’il déclara partir, elle tenta de le retenir. Elle s'en voulu forcément d'avoir parlé ainsi, sachant que ce n’était pas comme ça qu'ils régleraient leurs différents. Mais elle n’insista pas, courant presque se cacher dans la maison. Mais cela fit de courte durée. L’agitation du dehors l’intrigua et elle sortie rapidement.

« -non ! Le mieux que tu puisses faire c’est lui expliquer pourquoi ! Pourquoi tu l’as laissé tombé ! Pourquoi tu as fais le mort pendant si longtemps pour revenir la bouche en cœur ce soir ! » Mohamed savait parfaitement que ça allait mal finir mais son but était de faire réagir Caleb. « -moi j’y connais rien ? Tu crois que j’étais pas là pour sécher ses larmes et éviter qu’elle devienne dingue à cause de ton silence radio de lâche ! » Il le poussa à nouveau. Il prit le poing de Caleb dans la figure et répliqua par réflexe. Mais aussi pour éviter de se faire casser la gueule. « -c’est tout ce que t’as ?! » ajouta le français par pure provocation. Mais bientôt ils furent séparé par Tyler. Mohamed leva les deux mains, un regard presque satisfait pour Caleb. Judy était arrivée entre temps, encore plus pâle que d’ordinaire.

Le souffle court elle regarda tour à tour son ami et son ex. Ils venaient de se battre ! Lorsque Caleb fondit sur elle, elle se figea, s’attendant à ce qu’il lui cri dessus. Mais contre toute attente il l’embrassa. Elle s’accrocha à son tshirt tâché de sang, ses lèvres répondant aux siennes. Complètement déboussolée elle le regarda faire demi tour et partir en moto. Tyler fit rentrer tout le m9nde chez eux, un regard pour Judy un pour Mohamed. La jolie rousse s’approcha de son ami : « -qu’est ce qui vous a prit ? Dis moi ce qui s’est passé ! » Le français lui sourit, content de lui. « - tu voulais des réponses. Tu en as une. Il t’aime toujours comme un dingue. »

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 30 Oct - 18:30

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Si Judy n’avait eu aucune aventure avec le danseur français, elle ne s’en aurait pas caché. Au lieu de ça, elle éluda la question en lui rappelant qu’il n’était pas en position de poser cette question. Elle avait raison, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir mal pour autant de l’imaginer avec un autre homme, même pour une nuit… Il était donc temps pour lui de partir, de s’éloigner d’elle. C’était trop dur de rester à ses côtés sans pouvoir la toucher, l’embrasser, rattraper tout ce temps perdu durant cette année d’éloignement. C’était trop dur de la voir aux côtés de Mohamed. Mohamed qui le bouscula, le nez dans son portable. Un coup d’épaule et l’altercation explosa bien vite entre eux. Ça commença par des bousculades « Je ne savais pas qu’elle était invitée aussi, sinon je ne serais pas venu » rétorqua-t-il tout en éludant volontairement le reste. Cela ne concernait pas le français qui en rajouta une course en lui rappelant que c’était lui qui avait essuyé ses larmes et apaisé sa peine « Et je m’en veux assez comme ça ! », puis il lui décrocha une droite, lassé de l’entendre parler « Non, ce n’est que le début » et se rua sur ce dernier, se battant jusqu’à ce que Tyler et ses amis ne les séparent. Caleb joua des épaules pour se détacher de l’emprise de ses amis et ignora volontairement son ami d’enfance lorsqu’il vit que Judy avait été attirée par l’altercation. Il s’approcha d’elle sans un mot et l’embrassa comme si sa vie en dépendait, comme si elle était…son oxygène. Le beau brun sentit les mains de cette dernière se resserrer sur son t-shirt alors qu’elle répondait à son baiser. Il se recula, s’excusa et après avoir craché le sang qu’il avait encore en bouche aux pieds de Mohamed, monta sur la moto et rentra chez lui.

En arrivant à son appartement, Caleb nettoya la plaie à la lèvre que lui avait fait le français avant de sourire en repensant aux lèvres de la jolie rousse. Il termina de panser sa plaie, prit une douche et posa une poche de glace sur sa joue. Un regard pour son portable qu’il se saisit et envoya un message à Judy : J’ai besoin de temps et ta mère a besoin de toi à ses côtés. On parlera de nous. Je te le promets et envoya un second message : Excuse-moi auprès de ton ami Mohamed, et lança le portable à ses côtés, posant sa tête sur le dossier du canapé, la poche de glace sur son hématome. Il ne s’était jamais autant battu que depuis qu’il avait rencontré Judy.
Il resta de nouveau silencieux le mois qui suivit après lui avoir demandé de consacrer l’ensemble de son temps à ses parents, et plus particulièrement à sa mère dont les jours étaient comptés.

Un regard pour son reflet alors qu’il ajustait son costume entièrement noir et un long soupir… Frankie l’avait appelé un peu plus tôt dans la journée en lui demandant de venir à la veillée funèbre de cet après-midi. Il apprenait, en même temps, que la mère de Judy était décédée il y a de ça quelques jours. Frankie lui demanda d’excuser la jolie rousse de son silence, mais cette dernière avait été désemparée, et puisait sûrement dans ses dernières forces pour organiser les funérailles de sa mère. Un dernier regard pour le miroir et se saisit de ses clefs, se rendant jusqu’à la résidence familiale en taxi. En quittant l’habitacle, il resta un moment interdit devant l’allée menant à la maison. Cette même allée où Judy lui avait dit qu’elle l’aimait pour la première fois. Christy était aimée et ça se constatait rien qu’aux nombres d’invités venus lui rendre un dernier hommage. Ils discutaient tous de cette dernière avec amour et nostalgie. Certains pleuraient, d’autres souriaient sûrement en échangeant des anecdotes au sujet de la défunte. Quant à Caleb, il chercha Judy du regard et remonta l’allée et pénétra dans la maison dont la porte était grande ouverte et resta à l'entrée en la voyant discuter.

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Charly
Dim 30 Oct - 20:45

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -comment ça tu serais pas venu ?! Tu comptes l’éviter encore longtemps ?! Dis lui au moins que t’as plus de sentiments pour elle, qu’elle avance ! » Mohamed avait joué les provocateurs exprès. Ainsi il espérait avoir des réponses à donner à Judy. « -ah ouais tu t’en veux ?! Ba on dirait pas mon pote ! Soit tu lui parles, soit tu la libère parce qu’elle en crève de l’intérieur de ton silence ! » parfois il fallait savoir prendre un ou deux coup pour obtenir ce qu’on voulait. Mohamed évita d’en donner trop, à la base il détestait la violence physique. Il préférait de loin les mots. Mais leur petite baston avait le mérite d’avoir fait réagir Caleb. Alors c’était forcement bien fière de lui qu’il avait rejoint Judy. « -t’étais obligé de te battre avec pour ça ?! » demanda Judy plus désespérée qu’en colère. « -crois moi, parfois ça fait du bien qu’on te secoue un bon coup. » avait il répondu.

Judy s’excusa au près de Tyler et Mohamed en fit de même, puis ils rentrèrent. Judy sortie la boite à pharmacie et laissa son ami s’occuper de son arcade. Elle lui envoya un sachet de petit pois au travers du torse : « -tiens, ton œil va devenir tout bleu si ce n’est pas déjà fait. » elle fit du thé et vint s’installer sur le canapé. Sans ancien appartement lui manquait… Ici c’était petit… elle avait l’impression d'être enfermée. Heureusement qu’il y avait un petit balcon quand même. Fatiguée, elle jeta un coup d’œil à son téléphone, et fronça les sourcils en voyant le prénom du message. « -il m’a écrit ! » lança Judy en regardant son ami avec de grands yeux. « -je suis le meilleur avoue ! » railla Mohamed ravi de voir que Caleb avait enfin décidé de se bouger. « -et je réponds quoi ?! D’accord ?! » voilà elle était en panique pire qu’une gamine de seize ans. Elle médita quelques secondes essayant de se concentrer et d’éviter les débilités que sortait Mohamed : « -tu me manques trop. Oh la force de ta puissance tout à l’heure ! Quel homme ! » elle finit par pousser son ami d’une main, le faisant tomber du lit canapé qu’ils partageaient vu la petitesse de l’appartement. Elle se pencha pour le regarder au sol : « -j’ai répondu : d’accord. Je te laisse maximum deux mois. Et puis aussi : t’en fait pas pour Mohamed il en a vu d’autre. » un sourire pour son ami avant de reprendre sa place, heureuse.

Lorsque Mohamed quitta Seattle, Judy avait eut bien du mal à accepter son départ. Difficile de voir partir un ami avec qui vous avez passé la majeur parti de votre temps depuis plus d’un an. Ils se firent la promesse de se revoir bientôt. « -aller ma belle, tu vas le retrouver ton homme. D’accord ? Il t’aime, tu l’aimes, alors soyez pas cons. » lui avait il confier à l’aéroport en la serrant dans ses bras. « -ça c’est pour ta mère. Surtout tu l’embrasses pour moi et tu lui dis de foutre le bordel là-haut. Ok ?! » elle aimait sa façon de voir la mort, ça l’aidait à affronter ce qui allait arriver.

Un mois plus tard, sa mère était décédée suite au cancer, évitant ainsi que ça ne soit la mémoire qui flanche le plus vite. Judy avait passé de longues heures avec elle. Hors de question pour Christy de mourir à l’hôpital entouré de blanc et machine. Elle était décédée en s’endormant sur le divan de son atelier de peinture, alors que Judy était descendue rapidement chercher du thé. Elle avait gérer l’organisation des obsèques avec son père. Elle avait envoyé un message à Caleb pour lui annoncer : ma mère est décédée hier. N’ayant pas de nouvelles, elle n’osa pas lui dire de venir. Pourtant en se tenant seule dans l’atelier de peinture la veille de l’enterrement, les bras croisées autour d’elle-même, elle aurait aimé qu’il soit là. Qu’il la sert dans ses bras et qu’elle puisse compter sur lui. Comme elle avait toujours pu le faire.

Judy avait eu une longue conversation avec sa mère avant qu’elle ne meurt. Sur l’importance des choses de la vie. Sur l’amour aussi. Sa mère lui avait demandé d’être heureux. Avec ou sans Caleb. Même si elle espérait avec. Puis elles avaient dansé ensemble sur le cd qu’avait fait Mohamed pour Christy. Que du gros son ! Exactement ce qu’avait demandé la mourante. Dr Dre The Next épisode restant la préférée de la mère de Judy. Elles avaient ris en dansant là-dessus, ensemble, dans les bras l’une de l’autre, Judy soutenant sa mère, vivant des derniers moments ensemble heureux et plein de joie.

Malgré ces beaux moments, en ce vendredi après-midi, Judy avait le cœur en miette. La maison était pleine, une foule de gens étaient venue rendre un dernier hommage à sa mère. Tyler et Rose étaient venues. Tout comme Franky qui tenait au mieux de l’épauler. Judy se sentait fatiguée, mais elle tenait bon parce qu’elle devait le faire tout simplement. Elle avait déjà pleurer, elle tentait de faire bonne figure malgré les yeux rougit. Et puis elle finit par le voir. Là au milieu des autres, près de la porte d’entrer. Caleb… Son regard accrocha le sien. Il était venu… Sans réfléchir, elle se précipita dans ses bras. A cet instant plein rien ne compte. Le passé, le mal qu’ils s’étaient fait. Il était là et c’était tout ce qui comptait. Elle enfouie son visage dans son cou et souffla un : « -tu es venu… » agrippant sa veste comme pour ne pas flancher.
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Manhattan Redlish
Dim 30 Oct - 21:21

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Les mots prononcés par Mohamed furent difficile à entendre pour Caleb, bien plus douloureux que les coups assenaient. C’était souvent ce que faisait la vérité. Elle blessait. Elle faisait mal. Mais elle était nécessaire pour avancer. Le baiser qu’il donna à Judy à l’issue était comme la promesse silencieuse d’un jour meilleur. Il avait seulement encore besoin de temps, et elle aussi. Il ne voulait pas voler le temps qu’elle devait donner à sa mère. Il voulait qu’elle se consacre uniquement à Christy, aux derniers moments passés avec elle, à ses côtés. Quant à eux, ils avaient encore toute la vie devant eux. Ce fut Frankie qui lui annonça le décès de Christy le matin même de la veillée funèbre. La nouvelle fut douloureuse et difficile pour Caleb qui avait passé ces derniers mois à son chevet avant le retour de Judy. Un certain lien s’était créé entre eux malgré sa séparation avec sa fille. Il avait appris à connaître cette femme qui était tout pour celle qu’il aimait, et à qui elle devait sa bonté d’âme, sa gentillesse, son sourire, sa capacité à pardonner… Judy lui ressemblait tant, et elle était tant aimée que la maison était remplie de femmes et d’hommes tout de noirs vêtu, venus lui rendre un dernier hommage. Lui y compris. Arrivé dans l’entrée de l’imposante résidence, il chercha du regard la jolie rousse et leurs regards ne tardèrent pas à se croiser. Il fit quelques pas jusqu’à elle alors qu’elle se précipitait jusque dans ses bras. Il resserra son étreinte autour de son corps, la serrant aussi fort qu’il lui était possible. Il ignora les regards sur eux, se concentrant uniquement sur celle qu’il aimait. Il nicha son visage dans son cou et resta un moment ainsi, enlacé dans l’entrée. Il se recula lentement et entoura son visage de ses mains « Je suis désolé pour ta maman… » et embrassa son front avec douceur, et la serra à nouveau dans ses bras jusqu’à l’arrivée de Richard « Tu es venu… ». Il se détacha à peine de la jeune femme et serra la main du père de cette dernière « Toutes mes condoléances Richard » et en voyant les larmes embrumés le regard de l’homme, il laissa Judy le serrer dans ses bras.

Frankie arriva à leur hauteur, ainsi que Tyler et Rose qu’il serra dans ses bras tour à tour, puis glissa sa main dans celle de la jeune femme comme s’ils ne s’étaient jamais quittés « On va prendre l’air quelques minutes, on reviens » et entraîna la jolie rousse avec lui dans le jardin derrière la résidence, s’éloignant du brouhaha ambiant et il l’attira à lui « C’est Frankie qui m’a appris le décès de ta maman ce matin… J’aurais aimé être là pour toi ces derniers jours » et caressa sa joue avec douceur « Viens-là. Laisse toi aller, ce n’est que moi » et la garda blottit dans ses bras pour que les larmes puissent couler à l’abris des regards. Il se recula au bout de quelques minutes et posa son front contre le sien « Christy était fière de toi, de tout ce que tu avais accomplie et m’a demandé de te rapporter qu’elle le serait toujours, même quand elle ne serait plus là pour te le dire de vive voix ». Un regard pour les personnes présentes. Frankie les observait au loin « Elle semble t’attendre » et rejoignirent l’intérieur de la maison. Caleb ne la laissa pas seule une seconde. Toujours à ses côtés, sa main dans la sienne ou dans son dos, la serrant de temps à autre dans ses bras lorsqu’il sentait que ça devenait trop difficile pour elle. À la nuit tombée, la famille et les amis rentrèrent chez eux, se donnant rendez-vous le lendemain pour l’enterrement de la mère de Judy. Ils ne restèrent plus que Richard, Judy et Caleb dans l’imposante maison soudainement bien trop silencieuse. « Allez vous coucher Richard, je veille sur elle ». Le père acquiesça et posa sa main sur l’épaule du jeune homme « Merci ». Caleb esquissa un maigre sourire et s’approcha de la jolie rousse « Viens, on va se coucher » et la porta dans ses bras, montant jusqu’à la chambre de la jeune femme. Il la déposa sur le lit, lui retira ses chaussures, et en fit de même avec les siennes avant de se glisser sous les draps avec Judy, se blottissant tout contre elle « Dors. Je ne vais nulle part » et déposa ses lèvres sur sa chevelure rousse, caressant son dos avec douceur.


Charly
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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait appris par ses parents que Caleb s’était montré présent pour eux malgré la fin de leur histoire et son silence. Richard avait appris à le connaitre et visiblement ils s’entendaient plutôt bien. Etrangement, Judy avait ressenti comme une sorte de jalousie. Il l’avait laissé dans le silence le plus total, et il s’était permis de venir rendre visite à ses parents ? Eux avait eu droit à sa présence ! Malgré cela, elle fut heureuse d’apprendre ce lien tissé entre eux en son absence. C’était son père qui lui avait dit d’envoyer le sms à Caleb, afin de l’informer pour le décès de Christy, voyant ici un moyen de les rapprocher peut être. Elle n’avait jamais eu de réponse, mais il était venu. Et sans réfléchit elle s’était jetée dans ses bras en courant. Son parfum… Ses bras… les battements de son cœur… il était là… Lorsqu’il entoura son visage de ses mains, elle se retenait de pleurer, mordant ses lèvres. Puis elle détourna la visage vers son père qui semblait presque soulagé de voir Caleb également. Judy passa ses bras autour de la taille de son père, elle savait qu’il souffrait autant quelle.

Une fois dehors, elle réalisa que l’air frais lui avait presque manqué. « -je… je t’ai envoyé un message le lendemain… mais je… j’ai pas osé t’appeler… » elle s’en voulait maintenant de ne pas l’avoir fait. « -non… j’ai déjà bien assez pleurer et je dois… » mais une fois contre lui, les larmes furent les plus fortes. Elle se mis à sangloter de plus bel lorsqu’il lui rapporta les paroles de sa mère. « -elle me manque… elle me manque déjà tellement… » Judy prit le temps de calmer ses pleurs, et de respirer avec lenteur. Un regard derrière elle pour comprendre de qui parlait Franky. « -je... je suis contente qu’elle t’ai appelé… » heureusement que Franky l’avait fait puisque visiblement il n’avait pas eu son message.

Le reste de l’après midi sembla une éternité à Judy. Le soir venu, elle était épuisée. De chagrin, de pleurs, et de toutes ces mains serrés et étreinte réalisées. Debout au milieu du salon, devant le fauteuil où prenait place sa mère tout les après midi pour boire son café, Judy bloquait. Voilà… c’était terminé… Sa mère n’était plus de ce monde… Elle tentait de se raccrocher à la vision amusante du paradis que lui avait décrit Mohamed. Il avait promis de l’appeler le lendemain. Judy cligna des yeux en entendant la voix de Caleb. Sans rien dire, elle le laissa la porter dans ses bras, n’ayant plus la moindre force pour rien. Avec lenteur, elle retira ses boucles d’oreilles, et libéra ses cheveux. Le regard dans le vague, un peu comme un automate. Puis elle s’allongea sur le côté, face au mur de sa chambre d’enfant. Elle se remit à pleurer en entendant les mots de Caleb, entourant sa taille de son bras, comme pour être certaine que cette fois ci il respecterait sa promesse.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux au petit matin, elle déliassa les bras de Caleb pour aller prendre une douche brulante. Un jean et un gros pull, un chignon rapide et elle était venue coller son épaule contre l’encadrement de la porte de la cuisine. Caleb était descendu pour boire un café avec son père. « -bonjour… » souffla t elle les bras croisés autour d’elle-même, le regard triste. Pourtant elle souriait avec douceur en les voyant tous les deux dans cette cuisine où tout avait pourtant si mal commencer. « -il reste du café ? » demanda la jeune femme en s’approchant, déposant un baiser sur la joue de son père, ne sachant pas vraiment quelle attitude abordée avec Caleb. Un regard pour lui et elle prit une grande tasse pour se servir. Puis elle quitta la cuisine pour aller s’asseoir sur les marches du perron. Lorsque Caleb arriva, elle leva le visage sur lui : « -merci d’être venu… » elle fixa son regard sur sa tasse et souffla: "-je sais qu'on dois parler, mais là c'est moi qui ait besoin d'un peu de temps..."

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Dim 30 Oct - 22:24

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ignorait depuis combien de temps elle serrait des mains, entendait les mêmes « toutes mes condoléances », mais ce dont il était certain, c’était qu’elle avait besoin de s’éloigner de toute cette funeste effervescence, de prendre un instant pour elle, pour remplir ses poumons d’air frais. Il l’enleva donc à son père et les autres convives pour l’emmener dehors avec lui, à l’écart des regards et des oreilles indiscrètes. « Je n’ai rien reçu… » et ne prit pas la peine de regarder son portable. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour cela. Tout ce qui comptait, c’était la femme devant lui et l’attira à lui, peu importe qu’elle considérait ou non qu’elle avait déjà trop pleuré. Elle venait de perdre sa maman. Il n’y avait jamais assez de larmes pour cela… « Je sais » souffla-t-il tout en la gardant contre lui, puis tourna la tête vers Frankie qui les attendait et reporta son attention sur Judy « Moi aussi » et retournèrent dans la maison. À la fin de la journée, Richard parti se coucher, laissant Caleb s’occuper de sa fille unique. Judy était épuisée, de telle sorte qu’elle se laissa porter jusqu’à sa chambre d’enfant. Il l’aida à retirer ses chaussures, et prit place à ses côtés, la serrant tout contre lui sous les draps et nicha son visage dans son cou en l’entendant pleurer à nouveau. Il resta éveillé un peu plus d’une heure, s’assurant qu’elle ait bel et bien rejoint les bras de Morphée avant d’en faire de même un peu plus tard dans la nuit…

Le lendemain matin, le réveil se fit dans une atmosphère lourde, laissant d’ores et déjà présagé la funeste journée qui les attendait tous. Alors que Judy se rendait dans la salle de bain, Caleb descendit à la cuisine pour y retrouver Richard qui lui tendit une tasse de café fumante qu’il but sans mot dire jusqu’à l’arrivée de la jolie rousse « Bonjour » et sourit avec douceur en la voyant embrasser la joue de son père qui répondit par l’affirmative pour le café. Le beau brun l’observa, toujours muré dans son silence, et lorsqu’elle quitta la maison pour prendre place sur le perron, il décida d’en faire de même en prenant place à ses côtés « Arrête de me dire « merci », c’est normal » et porta sa tasse de café à ses lèvres avant d’hocher lentement de la tête « On a tout le temps pour parler. Pour le moment, tu as besoin de temps, et ton père a besoin de toi. Cette fois-ci, je ne vais nulle part. Je reste avec toi » et glissa sa main dans celle de Judy, la portant à ses lèvres pour embrasser sa peau. Il lâcha ses doigts et passa son bras autour des épaules de la jeune femme et l’attira à lui, restant ainsi là, à boire leur café.

Avant l’enterrement, Caleb repassa par son appartement pour prendre une douche et se délaissa de son costume froissé de la veille pour un nouveau costume noir. Une longue inspiration, récupéra le carnet qui attendait patiemment sur la table basse et rejoignit la jolie rousse dans la maison de son enfance. « Avant de partir aux funérailles, je voulais te donner ça » et lui confia le carnet où se trouvaient les photos de ses parents de ces derniers mois, les mots de Christy qu’elle aurait voulu confier à son enfant partie faire le tour du monde « Quand j’ai commencé à remonter la pente, je suis venu rendre visite à tes parents. Ta maman n’allait pas vraiment bien, et je ne savais pas si tu serais rentrée pour profiter d’elle encore quelques jours, alors j’ai recueilli tout ce qu’elle voulait partager avec toi, notamment des photos. J’ai fait quelques vidéos. Elles sont sur mon ordinateur à la maison » et ajouta « Tu auras l’impression de l’avoir toujours un peu avec toi ». Puis la voix de Richard se fit entendre « On doit y aller les enfants ». Le cœur du beau brun s’alourdit soudainement et glissa sa main dans celle de la jeune femme. Ils suivirent le convoi jusqu’au cimetière où se déroula une longue cérémonie. Caleb resta aux côtés de Judy tout du long, sa main dans la sienne.

En rentrant ensuite dans la maison familiale, Caleb prépara le repas pour Judy et son père dans un silence de plomb et leur apporta les assiettes dans le salon « Essayez de manger un peu » et passa derrière la jeune femme, déposant un baiser sur le sommet de sa tête « Mange juste un peu » demanda-t-il d’une voix douce tout en prenant place à ses côtés, sa main dans son dos « Est-ce que tu veux que je reste avec toi ce soir ? » et ajouta « J’ai envie de rester, si jamais tu te posais la question ». Il n’avait pas envie de la laisser seule avec son deuil.



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Lun 31 Oct - 12:24

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Le message envoyé n’était jamais arrivé. A croire que le silence avait décidé de rester figé entre eux même dans ce moment douloureux. Heureusement Franky avait prit les devant, sans doute après que Judy lui ai confié ne pas avoir eut de réponse de Caleb. Elle n'allait pas lui dire, mais elle lui en avait voulu de ce silence prolongé. Surtout là… surtout maintenant… il connaissait sa mère, était venu la voir encore et encore durant des mois, et il était incapable de renvoyer un sms de condoléances ?! Aujourd’hui blottit contre lui, elle comprenait mieux et elle était soulagée qu’il soit venu. Parce qu’elle avait besoin de lui. Comme soutien, comme présence, comme ami. Comme celui qui était capable de la comprendre en un regard, d’insister pour qu’elle craque ou se repose. Celui qui la connaissait par cœur.

Pourtant au matin, elle avait eu besoin d’être seule, alors elle avait prit la salle de bain en otage, avant de se sentir prête à descendre rejoindre les deux hommes de sa vie dans la cuisine. Elle les observa un instant, un léger sourire aux lèvres. C’était tellement de soulagement de voir qu'ils s’entendaient bien. Assise sur les marches du perron, ce fut à son tour de lui demander du temps. Elle n’était pas capable de faire face. Sa tête contre son épaule, elle souffla : « -arrêtes de dire ces mots… s’il te plais… » parce qu’ils n’avaient plus de valeurs aux yeux de Judy. « -je suis heureuse que tu restes avec moi… » avait-elle ajouter avant de sourire en levant les yeux sur lui ajoutant avec humour « -c’est pas un merci ! » un léger rire avant de nicher son visage sans le cou de Caleb et d'y déposer ses lèvres. Comme il lui avait manqué…

En voyant revenir Caleb chez ses parents, Judy fut soulagée. Comme si ne plus l’avoir sous ses yeux allait le faire disparaître. Sans vraiment savoir pourquoi, elle ajusta le col de la chemise qu’il portait, peut être simplement pour se rapprocher de lui. Puis elle observa le carnet qu’il lui tendait. Elle osa à peine le toucher sur le coup, ne parvenant pas cependant à en détourner son regard. Puis elle caressa enfin la couverture et sourit avec douceur et gratitude. « -merci… merci d’être venue la voir… les voir… elle m’a raconté tes visites. Elle… », Judy se pinça les lèvres : « -elle avait beaucoup d’estime et de tendresse pour toi. » Judy détourna les yeux en entendant son père. « -on arrive papa… » puis elle fixa à nouveau son regard sur Caleb. « -merci d’avoir été là… » ça avait une grande importance à ses yeux même si cela gonflait également sa culpabilité.

Debout entre les deux hommes de sa vie, Judy assista à la magnifique cérémonie d’adieu. Christy était une personne qui aimait la vie, le rire et la joie. Elle avait insisté sur le fait qu’elle ne voulait pas une cérémonie toute noire et classique. Alors l’éloge fut plein d’humour, faisant revivre cette femme si pétillante. Et cela rappela à Judy la promesse qu’elle avait fait à sa mère. Celle de sécher rapidement ses larmes et de vivre ! Vivre encore et encore.
En rentrant, elle trouva la maison vide. Il allait falloir s’habituer. Richard remercia chaudement Caleb pour son soutien. « -restes… » avait répondu Judy en prenant une bouchée de ce qu’il avait préparé. Et puis doucement elle se mis à sourire presque à rire. « - je suis certaine qu’elle serait en extase devant ton plat. J’entends presque sa voix. » elle tenta d’imiter au mieux sa mère. Cela fit sourire son père. « -en même temps il en fallait peu pour l’éblouir en cuisine ! » Avait il relancé. « -pas qu’en cuisine ! Oh regardez un oiseau sur le rebord de la fenêtre ! Et ses petits cœurs qu’elle voyait partout… » un sourire tendre pour son père. « -c’est de ça qu’on doit se souvenir. D’accord ? Des beaux moments, de sa lumière. » « -elle m’a promis de venir me hanter si je me laissais aller au chagrin ! » Avoua Richard en riant. Judy aussi se mis à rire devant cette menace. Cela lui fit un bien fou.

Lorsqu’elle monta dans sa chambre avec Caleb, elle se sentait plus légère. Judy ferma la porte et retint Caleb par la main. Elle l’attira à elle, le dos contre la porte. Elle l’embrassa avec tendresse et aussi beaucoup d’envie. Doucement elle défit les boutons de sa chemise. « - fais-moi l’amour… » lui demanda-t-elle dans un chuchotement. « - j’ai besoin de me sentir vivante. »

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Lun 31 Oct - 13:07

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ne se formalisa pas lorsque la jeune femme quitta le lit sans un mot pour trouver refuge dans la salle de bain. Elle avait besoin d’être seule et le comprenait. Il descendit donc rejoindre le père de cette dernière dans la cuisine, dégustant le café en silence jusqu’à ce que Judy ne décide d’aller le prendre sur le perron de la maison familiale. Le beau brun avait alors tourné la tête vers Richard qui l’autorisait, en silence, à la rejoindre et prit donc place à ses côtés sur les marches. Caleb sentit soudainement son cœur se serra en lui demandant de ne plus prononcer ces mots. Je ne vais nulle part… Malheureusement, il n’avait pas su être à ses côtés ces derniers mois et n’avait pas respecté sa parole. Il tourna légèrement la tête vers celle de Judy, posée sur son épaule « Je t’ai fait souffrir... » et vint caler sa tête tout contre la sienne un bref moment. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour parler d’eux deux. La jolie rousse avait besoin de temps et il était prêt à l’accepter. Leur conversation pouvait attendre encore un peu. Un sourire se glissa sur les lèvres du beau brun en entendant la précision de cette dernière. Ce n’était pas un merci « Je suis heureux que tu m’ait laissé rester avec toi ». Parce que combien de femmes lui aurait demandé de repartir ce jour-là ? Surtout après ce qu’il lui avait fait endurer… Caleb avait l’impression de ne pas mériter cette patience que lui octroyait Judy à son égard, mais il savourait tout de même ces moments passés avec elle. Il savourait son petit rire et ses lèvres dans son cou comme un présent, parce qu’il n’était plus aussi serein sur leur avenir à tous les deux qu’il avait pu l’être dans cet aéroport au départ de la jeune femme pour son tour du monde…

Il aimait cette manière de replacer son col de chemise alors qu’il avait vérifié, avant de partir de chez lui, que son costume ne souffrait pas du moindre faux plis. Il aimait cette attention qu’elle avait toujours pour lui et saisit l’occasion pour lui adresser le carnet qu’il avait rédigé avec sa mère pour ce jour. Un carnet emplis de souvenirs de Christy dans lequel la jolie rousse pourrait trouver refuge lorsque ça serait trop dur. « Une estime et une tendresse que je ne mérite pas… » souffla-t-il en posant son regard sur Judy. Elle le savait tout aussi bien que lui. Il ne méritait pas la bienveillance de ses parents à son encontre. Pas après ce qu’il avait fait subir à la jeune femme « J’aurais aimé être là pour toi également » et embrassa sa tempe avant que Richard ne vienne les chercher pour la cérémonie. Une cérémonie à l’image de la mère de Judy, plein de joie et d’humour. En rentrant ensuite, Caleb laissa le père et la fille à l’écart pour préparer de quoi dîner. Ils avaient besoin de manger. Il leur apporta les assiettes et prit place aux côtés de la jeune femme et acquiesça « Je reste » tout en la laissant manger. Il aima le moment qui se déroula sous ses yeux. Ce dernier hommage entre père et fille. Ces rires, ces anecdotes. Un dernier au revoir en sourire et nostalgie. En cet instant, le beau brun ne prononça pas le moindre mot et les observa, les couvant du regard tous les deux, un sourire tendre sur les lèvres, et pensa que de là-haut, Christy devait être en paix de les voir ainsi. Il débarrassa ensuite la table et fit la vaisselle avant de monter avec Judy dans la chambre qu’elle occupait plus jeune.

Lorsque la porte se ferma, Caleb baissa les yeux sur leurs mains liées, puis releva son regard lentement sur elle, se laissant attirer par Judy qui l’embrassa. Il répondit aussitôt à son baiser avec tout autant d’envie et de douceur. Il baissa ses prunelles claires sur les boutons de sa chemise qu’elle défaisait, et les releva pour croiser son regard « Ton père est dans… », puis se tut et retira sa veste de costume qu’il jeta au sol, suivit de la chemise qu’elle avait fini de déboutonner. Il glissa ses mains derrière les cuisses de Judy et la souleva du sol pour l’allonger sur le lit. Le beau brun détacha ses lèvres des siennes pour lui ôter sa robe qu’il laissa tomber au sol et la regarda, allongée presque nue sur le lit. Il en profita pour retirer ses derniers vêtements et prit place au-dessus d’elle, sentant son souffle s’accélérer sous le désir. Il déposa ses lèvres dans son cou, jouant de sa langue contre sa peau alors que ses mains s’aventuraient sur sa peau, dégrafant son soutien-gorge pour libérer sa poitrine qu’il caressa. Ses lèvres descendirent ensuite le long de son corps sans la quitter yeux. Il la désirait tant. Il lui ôta la dernière barrière à sa féminité, bien décidé à lui prouver qu’il n’avait pas perdu en habilité en un an sans faire l’amour à aucune femme. Il remonta ensuite jusqu’à ses lèvres, l’embrassant avec envie et poussa un soupir de plaisir quand il entra en elle. Il ondula langoureusement du bassin sans la quitter des yeux, et se retira, l’aidant à se tourner dos à lui, et la fit sienne de nouveau, sa main caressant sa poitrine alors qu’il se montra plus passionné dans les coups de reins. Elle voulait se sentir vivante, et il comptait faire en sorte qu’il en soit ainsi. Il posa ses mais sur ses hanches, la faisant cambrer les reins, alors qu’il accéléra les puissants vas-et-viens qu’il donnait, jusqu’à la jouissance, ne pouvant se retenir d’exprimer son plaisir à voix haute. Toujours en elle, son torse contre son dos, Caleb était à bout de souffle. Il embrassa la peau de Judy et souffla « J’ai réussi à te faire sentir vivante ? » et se laissa glisser sur le côté, invitant la jolie rousse à se blottir contre lui, faisant danser ses doigts sur la peau chaude de son amante « Pas sûr que ton père accepte de prendre le café avec moi demain… » avant de rire doucement et déposa ses lèvres contre celles de Judy et se recula légèrement, la contemplant presque « Je t’aime toujours. Ca n'a jamais changé ».


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Lun 31 Oct - 15:21

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oui… » souffla Judy, sa tête contre l’épaule de Caleb, le regard fixé au loin. Puis elle ajouta avec douceur : « -parce que tu souffrais… » elle ne releva pas la tête toute de suite. Cette conversation n’aurait pas lieu aujourd’hui. Ils le savaient l’un comme l’autres. Aujourd’hui, ils disaient adieu à la mère de Judy. Aujourd’hui, elle avait besoin de sa présence rassurante. Lorsque ce fut Caleb qui la remercia, elle tourna la tête pour lui faire face, sans pour autant se détacher de lui : « -je ne te voulais nulle part ailleurs… » est ce qu’il pensait qu’elle se forçait à supporter sa présence ? Si c’était le cas, elle serait bien cruelle. Elle avait besoin de lui plus que jamais. Besoin de lui à ses côtés et de personne d’autre. Judy n’osa pas le dire à voix haute, mais elle espéra vraiment qu’il serait capable d’en prendre conscience seul. Elle ne jouait pas avec lui, pas dans des moments aussi dur pour elle.

Il s’absenta pour se changer chez lui, et Judy réalisa en le voyant à nouveau arriver dans la maison de ses parents, qu’elle avait comme manqué d’oxygène en son absence. Elle se précipita presque vers lui mais au lieu de l’embrasser, elle ajusta son col. Et puis un carnet noir, des souvenirs de sa mère, des photos… Judy leva son regard humide sur Caleb lorsqu’il se fustigea : « -ne dis pas n’importe quoi… » peu à peu elle prenait conscience du mal que son propre silence lui avait fait enduré. Il était plein de culpabilité. Parler devenait une urgence. Parce qu’elle ne souhaitait pas à ce qu’il se détruise plus encore. Elle tenait bien trop à lui pour ça. « -tu as pris le café avec mon père ce matin… et il a semblé… soulagé de te voir hier… le connaissant… s’il t’apprécie c’est qu’il a su voir la belle personne que tu as Caleb… » elle posa son index sur le lèvre du bel homme et souffla : « -acceptes ce que je viens de te dire… parce que c’est la vérité. » elle savait parfaitement qu’il allait la contre dire, alors comme avant, comme il ou elle l’avait fait lorsqu’ils étaient amis ou en couple, elle avait prit les devants. Puis elle baissa les yeux : « -c’est moi qui aurait dû être là. » heureusement son père appela avant que Caleb n’ai pu dire quoi que se soit.

Malgré la douleur et la peine, Judy aima la soirée avec son père. Se rappeler de sa mère de cette façon, c’était pour elle la plus belle façon de lui rendre hommage. C’était honoré sa mémoire et respecter ce qu’elle lui avait demandé. Une fois dans sa chambre, à l’étage, elle retint Caleb à elle. Sa demande était peut être folle, mais c’était presque comme un besoin vitale. Se sentir vraiment vivante, ressentir encore du bien être et de la joie. « -dans l’atelier… en bas… » avait elle soufflé comme réponse entre deux baisers. Il ne les entendrait pas. Elle avait envie de lui, là maintenant. Besoin de sentir son souffle contre sa peau, ses lèvres dans son cou. Elle le voulait lui… même si cela compliquerait peut être les choses. Sur l’instant, peut lui importait. Elle l’aimait toujours. C’était tout ce qui comptait. Judy ne cessa de l’embrasser encore et encore comme pour rattraper le temps perdu. Un soupire de plaisir en cambrant les reins lorsqu’il entra en elle.

Puis dos à lui, elle se redressa pour venir passer ses bras autour de sa nuque, son dos contre son torse. Penchant la tête sur le côté afin qu’il embrasse son cou comme avant, bientôt elle gémit avant de reposer les mains sur le matelas. Elle cambra de nouveau les reins et savoura le plaisir qu’il lui donnait. L’orgasme la fit crier et pour étouffer cela elle mordit l’oreiller. La peau moite, le souffle court, elle sentait son cœur battre rapidement dans sa poitrine. Bien vivant. « -oui… » avait elle murmurer pour toute réponse, nichant son visage dans le cou de Caleb, incapable de se détacher de lui. Il lui avait tant manqué. Maintenant elle le savait. Il n’y avait rien de comparable entre des ébats avec ou sans sentiments forts. Elle caressa sa joue alors qu’il la regardait dans la pénombre. « -si tu savais comme ces mots me font du bien… » elle avait tellement souffert de ne pas savoir. « -tu m’as tellement manqué… tellement… » elle l'observa quelques secondes et ajouta à voix basse, comme une confidence ou une promesse: "-on s'est fait du mal mais maintenant je suis là... alors..." une nouvelle caresse en le couvant du regard: "-alors ça va aller d'accord?"

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Lun 31 Oct - 15:59

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Peu importe si Caleb était parvenu à redevenir peu à peu l’homme qu’il était avant cette tragédie, la culpabilité persistait. Il s’en voulait toujours autant de l’avoir fait souffrir, de s’être éloigné alors qu’il lui avait assuré être toujours présent pour elle. Il avait failli à sa parole et ça lui faisait mal de savoir que Judy avait souffert de cela. Il aimait si fort que l’idée même qu’elle ait pu pleurer de son absence, qu’elle ait pu avoir mal, le détruisait de l’intérieur. Il ne répondit rien à la réponse de Judy parce que cette conversation attendrait encore quelques jours. Ils étaient là pour rendre hommage à Christy, pour prononcer un dernier au revoir, et plus précisément, Caleb était présent pour aider Judy à affronter cette tragédie qui faisait pourtant partie de la vie. Elle le remerciait de sa présence, mais c’était surtout lui de la remercier de ne l’avoir jeté dehors à son arrivée. Il avait disparu des mois durant, sans donner signe de vie, et voilà qu’il venait à elle, aujourd’hui, comme si tout cela ne s’était jamais produit… Oui, la jolie rousse aurait pu lui demander de partir, de ne pas venir, pas aujourd’hui. Mais c’était semblablement une pensée saugrenue parce qu’elle ne le voulait nulle part ailleurs qu’ici-même. Un sourire alors qu’il la regarda tendrement « C’est ce que j’avais besoin d’entendre » et embrassa son front avant de poser sa tête sur la sienne.

Ce ne fut pas pour autant que Caleb comprenait que la jolie rousse l’accepte aussi facilement à ses côtés, et que ses parents aient autant d’estime pour lui après ce qu’il avait fait… Comme il le confia à voix haute, il ne méritait pas autant de chacun des membres de cette famille, et tout particulièrement de celle qu’il aimait. Le beau brun baissa les yeux en entendant Judy désapprouvait sa manière de penser en cet instant. Peu importe ce qu’elle pouvait en dire, sa culpabilité était accrochée à lui et il doutait qu’elle s’en aille un jour… Il releva lentement ses yeux sur elle et ouvrit la bouche, mais ne put répondre quoi que ce soit qu’elle posa son index sur ses lèvres pour le faire taire. Un geste qui le fit sourire aussitôt avec douceur et lui saisit la main, embrassant cette dernière et s’apprêtait à contredire, à son tour, la jeune femme, mais la voix de Richard se fit entendre, mettant ainsi fin à la conversation. La cérémonie qui suivit fut belle et à l’image de Christy, mais le plus bel hommage fut celui que lui firent Judy et Richard en toute intimité, autour de la table, se rappelant des doux moments avec cette femme qui avait été tout pour eux.

En montant dans la chambre de la jeune femme ce soir, il ne s’était pas attendu à la demande de la jeune femme. Pas après leur séparation datant de plusieurs mois auparavant. Elle voulait qu’il lui fasse l’amour. Elle voulait se sentir vivante. Sa première pensée fut dirigée vers Richard, ne souhaitant pas que ce dernier les entende en pleins ébats, mais la jolie rousse le rassura sur ce point. Il ne les entendrait pas. Il répondit donc aux baisers et à la demande de celle qu’il aimait. Lorsque cette dernière fut dos à lui, il aima la sentir se redresser pour venir se blottir tout contre lui. Caleb déposa ses lèvres dans son cou avec sensualité alors que ses mains caressaient sa poitrine, remontant jusqu’à son cou, alors qu’il continuait ses vas-et-viens. Il laissa ses mains glisser sur ses hanches quand elle reposa ses mains sur le lit, et continua les coups de reins jusqu’à ce qu’ils atteignent l’orgasme que Caleb exprima à voix haute alors que Judy l’étouffa dans l’oreiller. Il se laissa glisser aux côtés de la jolie rousse et sourit à sa réponse. Elle s’était sentie vivante. Le beau brun fit danser ses doigts sur sa peau humide tout en la regardant fixement et lui avoua, à voix haute, qu’il l’aimait toujours et que ça n’avait jamais changé. Peu importe son silence, peu importe l’adversité, peu importe leur séparation dont il était l’unique responsable, Caleb l’aimait toujours à en crever. Il s’était attendu à ce qu’elle le repousse, lui dise que c’était trop tard, que la page devait être tournée, mais non… Il approcha son front du sien « Toi aussi Judy » et posa sa main sur la joue de Judy « On doit encore parler… Et si ce que je t’avoue ne te plait pas ? Et si la vérité te fait mal ? » et caressa sa peau de son pouce « Pourquoi tu me laisses une seconde chance après ce que je t’ai fait subir ? Je n’arrive pas à me pardonner de tout ça… La simple pensée que je t’ai fait souffrir, que tu aies pu pleurer par ma faute, que je t’ai fait souffrir… ça me détruit de l’intérieur et toi… Et toi… Tu acceptes ce que je t’ai fait subir sans rien me reprocher… Pourquoi ? ». Pourquoi méritait-il tant de bonté de la part de Judy à son encontre.


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