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"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Charly
Sam 29 Oct - 21:39

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -bien sur que non… on fait tous des erreurs… c’est humain… mais j’ai envie de croire que nous deux, c’est plus fort que ça. » elle lui sourit avec une infinie douceur alors qu’il insistait une fois encore sur le fait qu’il ne la laisserait pas. « -merci… » souffla t elle appréciant qu’il comprenne sa demande. C’était vraiment important pour elle. Un sourire amusé par la suite. « -oui bien sur… » avait répondit Judy. S’il pouvait mettre les formes et éviter de lui annoncer une mauvaise nouvelle tel un coup de massue, elle acceptait forcement. Elle tenait tellement à lui. A côté de leur histoire celle qu’elle avait eu avec Jeffrey était bien pâle. Oui, elle était convaincue qu’il était l’amour de sa vie. Elle fut heureuse de voir que cela lui plaisait plutôt que de lui faire peur.

Judy non plus n’avait pas imaginé autant de hauts et de bas pour ses derniers jours à Seattle. Alors elle accepta forcement ce qu’il proposa. Elle fit ses valises, et ils passèrent les derniers jours ensemble. Il y eut un diner avec les parents de Judy, les séries débiles, les rires mais aussi les larmes. Ils firent l’amour un nombre incalculable de fois, jusqu’à ce matin à l’aéroport. Malgré leurs amis et leurs parents réunit pour dire au revoir à Judy, elle avait entrainé Caleb avec elle jusqu’au toilette. L’embrassant à pleine bouche avant de lui retirer son tshirt, elle souffla : « -une dernière fois avant de faire l’amour par téléphone. » avant de sourire et de camoufler son rire en l’embrassant encore. Ils avaient convenu de ne pas faire triste mine à son départ. De profiter des beaux moments jusqu’aux derniers. Alors avant de monter dans l’avion et de partir trop loin de lui, Judy voulait encore une fois sentir sa peau contre la sienne et ses coups de reins qui la rendait folle. Ce fut rapide mais intense et elle avait le rose aux joues lorsqu’ils retrouvèrent leurs proches. Câlins, étreintes, joie et tristesse à la fois. Ce fut compliqué de dire au revoir à Franky et Tyler, horrible de dire au revoir à ses parents, surtout sa mère. Une douleur abominable que se devoir reculer et quitter les bras de Caleb. « -je t’aime… je t’aime… je t’aime… ne l’oublie pas… » forcement elle avait les yeux embués de larmes. « -je veux plus partir… » lui avait elle soufflé à l’oreille. « -je peux pas… » c’était comme haut dessus de ses forces que de franchir la porte d’embarquement. Alors elle l’embrassa avec force, avant de se retourner en fermant les yeux quelques secondes. Une fois dans l’avion, elle pleura à chaudes larmes.
 
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Manhattan Redlish
Sam 29 Oct - 22:53

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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En répondant cette nuit-là à son portable, Caleb n’aurait jamais pensé que ça sonnerait le glas de sa descente aux enfers pour les prochains mois… Zachary Cooper, un client de la première heure, avait mis fin à ses jours en se jetant du vingt-troisième étage de son immeuble. Avant de se jeter dans le vide, ce dernier avait rédigé une lettre d’adieu l’accusant comme responsable de sa disparition. La femme qu’il lui avait présenté comme probablement la femme de sa vie n’était en fait qu’une manipulatrice qui avait cumulé les aventures avant d’exiger le divorce et obtenir la moitié de ses biens. S’en était suivi une longue dépression entraînant son licenciement, et la seule issue qu’il avait trouvé à son malheur fut la mort. L’entremetteur avait lu inlassablement la lettre que l’officier de police lui avait glissé sous les yeux, sans douter une seconde de l’innocence de ce dernier qui rentra chez lui qu’aux premières heures du matin. Il avait eu envie d’appeler Judy et de tout lui raconter, mais en voyant l’heure, il prit conscience qu’elle était sûrement sur scène à cette heure-ci et se résigna donc. Il aurait aimé qu’elle soit là, à ses côtés, avec lui…

FLASH-BACK

Plus l’échéance approchait et plus durs étaient les moments passés ensemble. Il avait essuyé les larmes de la jeune femme à maintes reprises, qu’elles soient de tristesses ou de rires. Ils avaient passé leur temps devant la télévision, à danser au milieu du salon, à faire l’amour. Oui, ils avaient fait l’amour inlassablement. Caleb voulait mémoriser chaque parcelle de sa peau, de son corps. Il voulait pouvoir se souvenir de ses baisers rien qu’en fermant les yeux et entendre son rire lorsque son absence serait trop pénible à supporter… Il s’était également et pourtant, en arrivant à l’aéroport, accompagnés des parents de Judy et de leurs amis, Caleb se faisait violence pour ne la retenir à lui. Par chance, sa petite-amie avait une idée pour se dire au revoir en beauté et l’avait entrainé dans les toilettes de l’aéroport avec une idée bien précise de comment se dire au revoir « Tout ce que tu veux mon cœur » alors que ses lèvres étaient proches des siennes. Il l’embrassa à pleine bouche et lui fit l’amour avec intensité jusqu’à la jouissance. Un dernier moment d’extase avant son départ. Il la laissa saluer leurs proches, et ce fut à son tour. Il la serra tout contre lui « Je t’aime aussi » et lui souffla « Tu es l’amour de ma vie. Je tenais à te le dire avant que tu partes » et se recula « Je viens te rendre visite dans quelques semaines » et essuya ses larmes de ses doigts « Tu vas y arriver. Tu es forte. On t’attends. Je t’attendrais » et l’embrassa une dernière fois avant de la laisser embarquer, ne la quittant pas des yeux jusqu’à qu’elle disparaisse dans le sas d’embarquement. Son cœur pesait soudainement une tonne… Il porta ses mains à ses lèvres, avec une soudaine envie de laisser, à son tour, les larmes couler. Une main se posa sur son épaule. Celle de son père « Vous allez vite vous revoir ». Ces mots eurent une saveur particulière pour Caleb qui hocha lentement de la tête.

FIN FLASH-BACK

Les jours qui suivirent, Caleb prit conscience que cet appel n’était que le début de sa descente aux enfers. Quelques jours après le décès de Zachary, la famille parvint à trouver un procureur prêt à le poursuivre pour homicide et un avocat à la morale douteuse pour exiger des dommages-intérêts faramineux. La presse locale s’empara également de la nouvelle. Loin de faire les gros titres, le petit encart à la page six du journal de Seattle suffit à Caleb pour mettre sa réputation en péril et l’obligeait à fermer son entreprise de consulting… En l’espace de quelques semaines, l’entremetteur n’était plus. Il venait de perdre son travail, sa réputation et risquait bien de se faire condamner pour homicide involontaire alors qu’il était innocent. Enfermé chez lui, il se mura dans un silence plus qu’inquiétant pour ses proches. Plus un appel. Plus une visite. Chacun de ses amis, de ses parents, et même ceux de Judy vinrent frapper à sa porte, mais il n’ouvrit à aucun d’eux. Il ne répondait même plus aux appels de sa douce et tendre. Tout ce qu’il souhaitait, c’était disparaître… Au bout de quatre mois de bataille juridique, Caleb obtint sa relaxe sans la moindre mention à son casier judiciaire. Il ressortait en homme libre du tribunal. Il ne se sentait pas bien pour autant et décida d’aller noyer son désespoir dans un scotch, puis un deuxième, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il soit pleinement désinhibé. Il commanda un autre verre au moment où une femme aux courbes voluptueuses arriva à sa hauteur « Vous fêtez quelque chose ? » « Pas vraiment, non » « Je peux vous offrir un verre ? ». Un regard pour cette dernière dont la tenue ne laissait guère de place à l’imagination sur le corps qui se trouvait dessous, puis acquiesça. Ils se mirent à parler, puis il y eut les gestes qui suivirent. Une main sur l’épaule, à la taille ou sur la cuisse. Des lèvres qui se rapprochaient de l’oreille pour mieux se parler, et puis un baiser un peu trop appuyé. Ce fut le déclic pour Caleb qui se recula en fermant les yeux avec violence « Non… Non… » « Qu’est-ce qu’il y a ? » « J’ai quelqu’un » « Je ne suis pas jalouse » et déposa ses lèvres dans le cou du beau brun qui eut un mouvement de recul « Tu ne comprends pas. J’ai quelqu’un et je l’aime… C’était une erreur. Je… Je dois y aller ». Il paya la note et quitta précipitamment le bar dans lequel il avait passé la majeure partie de sa soirée. Plus d’une fois il tenta d’appeler un taxi, en vain… Il finit par faire le trajet jusqu’à son appartement à pied et se laissa tomber aux premières marches en repensant à Judy et à leur conversation. Il se saisit alors de son portable et tomba sur sa messagerie « Judy… C’est Cal’… » et se mit à pleurer. Trop d’alcool. Trop de culpabilité. Trop de trop. « Je… Il y avait cette femme au bar… Je ne vaut pas mieux que Jeffrey… Et tu mérites un homme bien. Un homme qui ne te fera pas de mal… Je ne suis pas cet homme-là. Je ne suis qu’un salopard… Et je vais finir mes jours seul… Je… » Il renifla, s’essuya vulgairement les yeux « Je suis désolé Judy… Je t’ai trompé et… Pas besoin de me quitter, je me quitte tout seul… ». Il raccrocha et enfouit son visage entre ses mains, pleurant un long moment avant de remonter difficilement jusqu’à son appartement.


Charly
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Charly
Dim 30 Oct - 7:48

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy avait laisser l’amour de sa vie à Seattle pour embrasser cette carrière dans la danse qui lui tendait les bras. Une année à danser pour une grande star. Changer de ville régulièrement, un show pratiquement chaque soir, une belle partie de la journée de répétition, d’entrainement… ça rimait aussi avec vie sociale, avec une troupe d’autres danseurs. Au départ, elle avait eut un peu de mal à se sentir bien dans le groupe. Toujours à cause de se complexe d’infériorité. Et puis peu à peu, en ayant montrer de quoi elle était capable, les choses s’étaient faite d’elle-même. Elle essayait de faire profiter un maximum Caleb de ce qu’elle vivait. Alors elle lui envoyait une tonne de vidéo et de photos. Elle essayait également de l’appeler le plus souvent possible parce qu’il lui manquait terriblement. Son sourire, son regard rieur, la douceur de son regard, sa voix chaude…

Tout se passait bien jusqu’à ce jour où se fut le silence radio. Elle n’eut pas de réponse à ses messages, pas non plus de réponses aux appels. Au départ, Judy s’imagina qu’il devait avoir une charge de travail de dingue et qu’il rappellerait plus tard. Mais pas de nouvelles le jour suivant, ni encore le jour suivant. Alors elle continua de laisser des messages. S’inquiétant de plus en plus. Elle finit par appeler Trish pour savoir ce qui se passait. Avec une pointe de panique dans la voix, elle demanda pourquoi Caleb ne lui répondait pas. Elle voulait savoir s’il avait eu un accident ou quelque chose de grave. La jumelle de Caleb lui expliqua alors ce qui s’était passé. Ce soir là Judy prétexta être malade, incapable de tenir debout. Elle se sentait tellement impuissante. Elle aurait voulu débarqué chez lui en enfonçant la porte si besoin afin de le prendre dans ses bras. Elle laissa un nouveau message : mon amour… je viens d’avoir ta sœur au téléphone. Pardonne moi mais je m’inquiète tellement pour toi. Ton silence me ronge j’avais besoin de savoir. Je vais rentrer. Comme ça on traversera tout ça ensemble. Même à distance je suis là, tu le sais. Je t’en pris réponds moi. La réponse avait été douloureuse : ne rentre pas. Rien de plus qu’un vulgaire sms de trois mots.

A mesure que les journées passaient, Judy avait une sorte de poids dans le creux du ventre. Une angoisse constante pour l’homme qu’elle aimait. Elle ne savait pas quoi faire. Trish lui avait dit que Caleb restait cloitré chez lui, qu’il n’acceptait de voir personne. De loin, elle tenta de garder le contact, continuant les vidéos, les photos, les messages d’amour. Elle l’aimait à en crever et c’était horriblement douloureux pour elle de le savoir si mal. Elle n’osait pas lui parler de ses propres soucis. Qu’est ce que c’était le mal du pays ou le manque de lui à côté de ce qu’il semblait traverser. Jusqu’au soir où elle vit l’appel en absence. Son cœur loupa un battement. Enfin des nouvelles ! Ce qu’elle entendit la fit s’effondrer au sol. Heureusement des amis danseurs étaient là pour l’aider. Une main devant la bouche, elle avait du mal à respirer. Il l’avait trompé…

Elle fut incapable de danser pendant trois jours. Incapable aussi de le rappeler pour avoir des explications. C’était haut dessus de ses forces. Ce fut un ami danseur français, Mohamed, a qui elle avait tout raconter qui la poussa à appeler. Forcement ce fut le répondeur. Caleb… s’il te plait… j’aimerais qu’on puisse parler. Je n’en peux plus de ce silence. Je t’en prie… elle en laissa trois du même genre par semaine, durant deux mois… Et puis elle finit par se résigner. Il agissait comme Jeffrey… il la laissait tomber… autour d’elle, les autres ne cessait de lui dire qu’elle était faite pour la danse, qu’elle devait retrouver son sourire, qu’elle n’avait pas besoin de cet homme assez stupide pour aller voir ailleurs. Alors se fut le silence des deux côtés.

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Manhattan Redlish
Dim 30 Oct - 10:44

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Pris dans la tourmente, Caleb n’était plus que l’ombre de lui-même depuis ce fameux appel au beau milieu de la nuit lui annonçant le suicide de Zachary Cooper. Une spirale infernale s’était alors engagée, entrainant tout sur son passage et détruisant peu à peu celui qui avait tant le goût de vivre au quotidien. La bataille judiciaire et la perte de son entreprise avaient eu raison de Caleb qui s’était renfermé sur lui et chez lui, ne franchissant le seuil de son appartement que pour se rendre au tribunal où on le considérait comme un assassin, ou lorsque le livreur lui apportait sa commande faite de nourritures grasses et d’alcool. Ses proches avaient tenté, maintes fois, de lui faire ouvrir cette porte qui le séparait du monde extérieur, mais en vain. Les appels et les messages de Judy restèrent également sans réponse. Chaque vidéo, chaque photo, chaque mot d’amour étaient comme une torture, de l’alcool sur une plaie à vif, pour Caleb qui avait fini par s’abstenir de les ouvrir. Et au bout de plusieurs semaines, un nouveau message. Elle savait pour sa tourmente et voulait rentrer auprès de lui… Impossible. Il n’était plus l’homme dont elle était tombée amoureuse et il ne voulait pas être celui pour lequel elle abandonnait son rêve de tour du monde pour danser. Alors la réponse fut brève, douloureuse également, mais qu’il savait efficace : Ne rentre pas. Trois petits mots qui allaient leur imposer la distance nécessaire. Le Destin s’occuperait du reste. Le prononcé de sa relaxe n’eut pas l’effet escompté sur Caleb qui n’éprouva pas le moindre soulagement, la moindre joie en entendant les mots du jury et du juge. Il avait décidé de noyer sa détresse dans l’alcool, jusqu’au moment où il sentit les lèvres de cette femme sur les siennes, l’embrassant avec envie, telle une promesse d’une nuit dans ses draps… Il pensa immédiatement à Judy. A cette femme qu’il aimait de tout son être, et quitta précipitamment le bar, rongé par l’alcool et la culpabilité, à tel point qu’il se laissa choir sur les premières marches de son immeuble et qu’il l’appela, la gorge nouée, les larmes aux yeux. Il l’avait trompé. Ce simple baiser, ce désir éprouvait, était une trahison aux yeux de Caleb qui décida de tout avouer, mettant ainsi fin à leur relation… Il avait ensuite gravi les marches jusqu’à son appartement, buvant jusqu’à sombrer dans un sommeil sans rêve.
Le beau brun passa les trois jours qui suivirent à regarder les photos de Judy et de lui, leurs sourires, cet amour dans leurs yeux. Plus jamais ils ne vivraient cela dorénavant… Et son portable se mit à vibrer dans sa main. C’était elle. Il fixa alors l’écran tout du long de son appel et le porta à son oreille pour écouter son message. Il n’appellerait pas.  

Puis au bout d’une semaine, la porte d’entrée finit par s’ouvrir sur Trish qui resta sans voix devant le spectacle. Les rideaux tirés, une odeur de renfermée à soulever le cœur, des bouteilles d’alcool au sol, des emballages éparpillés un peu partout, et son frère jumeau étalé de tout son long dans le canapé dans un pyjama et une robe de chambre qui n’avait pas dû être lavé depuis des mois… Au même titre que celui qui les portaient. « Réveille-toi ! » alors qu’elle secoua son frère qui sortit difficilement de sa torpeur « Moins fort » souffla-t-il alors qu’une migraine affreuse lui vrillait les tempes « Ton appartement est à ton image, un dépotoir ! Arrête de te fustiger pour la mort de ton client. Ce sont des choses qui arrivent. Tu ne peux pas sauver tout le monde » « Comment tu es entré ? » demanda Caleb qui ignora volontaire sa diatribe alors qu’il prit place assis sur le canapé « Ton propriétaire a le double des clefs » « Rappelle-moi de changer d’appartement… » « Vu l’état de celui-ci, tu ne récupéreras jamais ta caution ». Le beau brun observa les alentours, puis leva ses yeux sur Trish « Si Judy rentre et te vois ainsi… ». A ces mots, le beau brun saisit une bouteille de scotch dont il ne restait que le fond et se servit un verre « Elle ne reviendra pas. Je l’ai quitté…. » « Tu as fait quoi ?! » « Je l’ai trompé… » « Tu n’as pas fait ça… Dis-moi que tu n’as pas été assez stupide pour aller voir ailleurs… » « Je suis le jumeau maléfique » et eut un petit rire nerveux, portant son verre à ses lèvres avant d’être stoppé dans son élan par Trish qui le lui ôta des mains « Va prendre une douche, on range ton… appartement… » tout en affichant une légère moue en regardant ledit appartement « Et on va parler de tout ça » puis fixa son frère qui ne bougea pas et prit un ton autoritaire « Qu’est-ce que tu fous encore-là ? Dépêche-toi ! Et tu me fais un truc pour cette barbe, sinon tu ne pourras rentrer dans aucun aéroport sans une fouille rectale ». Ces mots eurent pour effet de faire sourire son frère qui finit par se lever. Il prit une longue douche, se rasa et troqua ses vêtements sales pour une tenue propre. Il aida ensuite Trish à nettoyer l’ensemble de son appartement. Ils finirent par parler de ce baiser, du message qu’il lui avait laissé ensuite. Il reçut une claque derrière la tête aussitôt qu’il eut terminé son histoire « Tu es stupide ! Un baiser ! Un baiser… Tu as confondu écart de conduite et infidélité abruti ! Rappelle-moi Judy tout de suite » « Non ! Elle me déteste ! » « Oh oui et elle a bien raison ! Appelle-là ». Un regard insistant « Non », un nouveau ce regard et Caleb se décida à l’appeler « D’accord, je l’appelle ! » et ajouta « Boite vocale » « Tu laisses un message ». Un soupir et se décida « Judy. C’est Caleb… Je veux bien qu’on parle », puis raccrocha. « Bien. Une bonne chose de faite. Maintenant, on va te guérir ». Trish obligea ce dernier à reprendre peu à peu son rituel de vie en commençant par faire disparaître l’alcool et la nourriture grasse de son quotidien, et l’obligeant à reprendre le yoga, la méditation, les cours de cuisine, l’accompagnant à chaque étape.


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Dim 30 Oct - 12:05

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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A l’autre bout du monde, Judy avait prit la décision de ne pas rejouer le chapitre. Hors de question qu’elle se laisse sombrer comme avec Jeffrey. Aujourd’hui elle dansait chaque jour, elle aimait cette vie de groupe. Elle n’avait pas envie d’en changer, parce qu’elle avait la sensation de ne pas encore avoir tout vécu. La tournée en Asie était terminée, maintenant c’était l’Europe. Elle voulait voir la France ! Elle voulait pouvoir aller marcher au musée du Louvre, voir la Tour Effet, flâner à Montmartre. Mohamed lui vendait du rêve, il lui avait promis de l’emmener partout. De tout lui montrer. Ils s’étaient très bien entendu depuis le début. Il sortait des quartiers défavoriser de la capital française. Il était comme elle. La danse et la musique c’était sa vie.

Il avait été son confident lorsque Caleb avait décidé de la larguer. Une épaule sur laquelle pleurer, un ami compréhensif qui l’avait aidé à sourire à nouveau, à oublier un peu. Pas avec des soirées et de l’alcool, mais avec la danse. Ils s’étaient entrainer encore et encore, ils s’étaient amusés à créer une chorégraphie ensemble, danse ensemble encore et encore. Grâce à lui, Judy parvint à surmonter son chagrin. A aller de l’avant. Elle avait laisser des messages, encore et encore. Caleb ne souhaitait pas répondre, que pouvait-elle faire ?! Une semaine après la message d’aveu de Calen, elle avait décidé de rentrer. Mohamed l’avait retenu : « -Judy, tu veux vraiment sacrifier ta place ici pour lui ?! Je sais que ça fait mal, je sais que c’est dur, mais il a prit sa décision. Tu as laissé mille message. La balle est dans son camp. Flingue pas ton rêve pour un mec. Jamais ! » en pleure elle avait reposé son sac. Il avait raison. Caleb avait eut plus d’une occasion de l’appeler, de lui expliquer. Il ne l’avait pas fait. Alors maintenant… c’était chacun pour soi.

Lorsque son téléphone sonna, Judy resta interdite devant le prénom qui venait de s’afficher. Elle avait même pâlie. Mohamed avait froncé les sourcils. « -qu’est ce qui se passe ? » un regard pour le téléphone. Un pour Judy. « -tu veux que je réponde ? » Judy avait levé son regard sur son ami. Elle avait secoué la tête de gauche à droite. En écoutant le message si rapide de Caleb, quelque chose se brisa en elle. Alors elle décida de ne pas rappeler. Ils arrivaient à Paris le lendemain…

Une semaine passa… Puis une autre… Encore une… Ce fut Trish qui appela. « -vous devez vous parler. Il a des choses à te dire. Il pense que tu le détestes. » « -c’est faux et tu le sais. Expliques moi toi ! » « -non, c’est à lui de t’en parler. » « -il ne le fera pas et tu le sais. Je… écoute Trish… je l’aime. Je l’aime toujours à en crever. Sauf que… qu’est ce que tu veux que je fasse ?! » on l’avait appelé. « -je dois te laisser. » et elle avait raccroché. De loin avec le décalage horaire… c’était tellement compliqué de gérer. Un mois plus tard, elle n’avait toujours pas de nouvelle de Caleb. Un mois plus tard, elle couchait avec Mohamed pour la première fois. Rien n’avait été calculé, ça c’était juste fait. Après une répétition, à bout de souffle dans les bras l’un de l’autre. Ils s’était embrassés. Juste après, elle s’en était voulu. Ils avaient longuement discuté de ce qui s’était passé. Les histoires de couple c’était pas pour lui. Lui sa seule femme s’était la danse. A la fin de la tournée, ils se quitteraient bons amis. Parce qu’il avait bien compris qu’elle aimait toujours Caleb. Que c’était l’homme de sa vie. C’était seulement compliqué… un mois avant la fin de la tournée, Judy annonça son départ. La santé de sa mère se dégradait trop. Elle devait rentrer.

La jolie rousse fut heureuse de retrouver Franky à l’aéroport. Elle aurait aimé y voir Caleb mais… mais c’était du passé ? Un passé qu’elle n’arrivait pas à laisser derrière elle. La jeune femme passa la plus claire de son temps avec sa mère. Le mois suivant, Mohamed débarqua à son tour à l’aéroport. C’était au tour de Judy de lui montrer sa ville. Elle l’hébergea sur son canapé, et comme convenu entre eux, ils respectèrent leur relation amicale. Il lui parla même d’une femme rencontrée. Lorsque Tyler appela pour savoir si elle voulait venir faire un barbecue, Judy accepta volontiers, précisant seulement qu’elle avait un ami avec elle.

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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb déposa son portable sur la table basse après avoir laissé ce message sur la boite vocale de Judy et leva les yeux sur sa sœur jumelle « Qu’est-ce que je fais maintenant ? » « Tu te reconstruit Caleb ». Il resta un moment à fixer Trish et hocha lentement de la tête, avec une crainte, au fond de l’estomac, de ne pas y parvenir… De ne pas parvenir à redevenir l’homme qu’il était par le passé avant tout cela. Les jours passèrent et sa sœur ne le lâcha pas d’une semelle, arrivant aux aurores pour sortir son frère du lit et restant à ses côtés jusqu’à tard le soir, parlant de tout ce qui le bouleversait, de ses doutes, de ses peurs. Ils refaisaient le monde, revenaient aussi parfois en arrière par nostalgie, mais toujours avec une ombre qui planait, celle de Judy et de son silence depuis un mois… Elle ne l’avait pas rappelé, et peu à peu, Caleb comprit qu’il l’avait définitivement perdue… Une conclusion à laquelle Trish ne parvenait pas à accepter et décida de prendre les devants. Elle déposa son ordinateur portable sur le comptoir de la cuisine alors que les enfants chahutaient avec leur père dans le salon et appela la jolie rousse, prenant soin de ne pas trahir la présence de son frère de l’autre côté du comptoir. Il écouta les mots de cette dernière… Elle l’aimait toujours… Mais elle se sentait impuissante… La conversation fut brève et ce fut Caleb qui referma l’ordinateur « Tu devrais l’appeler ». Il se leva du tabouret « Je ne suis pas encore prêt ». Il avait raison. Sa guérison n’était pas encore totale. Il lui restait encore du chemin à faire. « Tu ne pourras pas te cacher indéfiniment Cal’. Elle ne tardera pas à rentrer ». Le thérapeute acquiesça « C’est pour ça que je dois redevenir l’homme dont elle est tombée amoureuse » et se saisit de sa veste « Je vais rentrer » et déposa un baiser sur la joue de sa sœur « Encore merci » « Tu sais bien que je ne peux rien te refuser petit frère ». Un regard amusé « On a que six minutes de différence » « Je m’en moque, je suis la plus âgée ». Caleb la poussa légèrement et elle en fit de même, et quitta la maison de cette dernière, le cœur lourd. Elle l’aimait toujours…

Les quatre mois qui suivirent, le beau brun reprit sérieusement sa vie en main en commençant par le sport qu’il pratiqua de manière intensive dans l’unique objectif de se vider l’esprit et de retrouver sa musculature d’antan. Puis sonna aussi son retour aux cours de cuisine, de poterie et de yoga afin d’assainir son esprit. Il chercha également du travail et trouva une place en tant que thérapeute sportif, alliant ainsi son goût du sport et son métier de psychothérapeute. Peu à peu, il retrouva également une vie sociale, tout en évitant soigneusement de revenir dans ses travers du passé avec les femmes. Son objectif était de reconquérir le cœur de Judy. En l’espace de quelques mois, le beau brun avait décidé de se relever et d’encaisser les adversités les unes après les autres sans flancher à nouveau. Il voulait se battre pour Judy. Pour leur futur à tous les deux. Et si jamais cela venait à échouer, il se sera prouvé à lui-même que même si la vie peut mettre à genou, il est également possible de se relever et de l’affronter.

Cela ne l’empêcha pas, pour autant, de ne pas rester interdit et de se sentir soudainement nauséeux lorsque son regard se porta sur Judy en entrant dans le jardin de son ami Tyler pour le barbecue. Il déglutit avec difficulté, et eut soudainement mal en la voyant accompagné d’un autre homme « C’est Mohamed. Il est français et danseur. Elle l’a rencontré lors de sa tournée, et je ne sais pas du tout s’ils sont ensemble ou non » répliqua Tyler en arrivant à ses côtés « Ça va aller ? ». Silencieux un bref instant, il se mit à sourire en tournant la tête vers son ami « Oui… C’est moi le seul fautif dans l’histoire. Elle a le droit de refaire sa vie si elle le désire » et s’approcha de Rose qui le serra dans ses bras « Caleb ! Je suis si heureuse de te revoir. Tu as l’air en forme » « J’essaie » répliqua-t-il en souriant et tourna la tête vers Judy « Va la voir. Allez ! La vie est trop courte pour ne pas le faire ». Le beau brun acquiesça et s’avança timidement vers celle qu’il devait appeler son ex « Judy… Salut » et tendit la main à son ami « Vous devez être Mohamed ? C’est Tyler qui a fait les présentations. Je suis Caleb » et reporta son attention sur la jolie rousse « Je voulais juste dire « bonsoir », je vais retourner là-bas… » tout en désignant du pouce, au-dessus de son épaule, ses amis, puis tourna des talons. Intérieurement, il avait mal.



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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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En acceptant la soirée chez Tyler et Rose, Judy avait posé la question. Est-ce que Caleb serait présent. Tyler lui avait confié que pour le moment il n’avait pas donné de réponse à l’invitation. « -d’accord… » avait soufflé la jolie rousse en ayant soudainement un poids dans l’estomac. « -ça sera la surprise alors ! » essaya t elle de plaisanter sans que le cœur y soit. Le soir même, Mohamed avait apporté des fleurs à Rose et avait remercié le couple d’avoir accepté sa présence. Judy avait une certaine appréhension, alors le premier verre fut vidé assez rapidement. Avec certains amis de Tyler, ils s’étaient mis à parler musique et danse, expliquant leur tour du monde. Ils restaient l’un prêt de l’autre, Mohamed ayant encore besoin de certaine traduction pour comprendre la totalité des conversation.

En voyant Caleb elle descendit avec lenteur le verre qu’elle venait de porter à ses lèvres. Son cœur se serra. Il était là… C’était douloureux… et en même temps elle était soulagée de le voir. « -salut… » souffla t elle avec un sourire presque timide, de la tendresse dans le regard. « -oui… Mohamed est un ami. Il… on a fait la tourné ensemble. Il est ici pour quelques semaines. » Mohamed avait serré la main de Caleb sans rien dire. Judy de son côté hocha la tête avec lenteur lorsque Caleb décida rapidement de battre en retraite. Les explications ne seraient pas pour ce soir. C’était peut être mieux ainsi… « -surprise… » souffla Mohamed à son oreille. Cela la fit sourire, elle adorait son accent à couper au couteau. « -oui… c’est le mot… » « -ça va ? Tu le dis si tu veux qu’on s’en aille. » Elle fit non de la tête. Elle n’était pas venu pour Caleb mais pour Tyler et Rose.

La soirée avança. Son regard croisa celui de Caleb à quelques reprises. Cela lui rappela ses 35 ans… Sauf qu’elle ne fit pas des pieds et des mains pour le rejoindre. Mohamed s’intégrait bien, et au bout d’un moment elle se retrouva prêt de Rose qui parlait avec Caleb. « -la grossesse te va bien. Vous savez si c’est une fille ou un garçon ? » « -une fille. Tyler est enchantée Moi un peu moins. » Judy fronça les sourcils. « -pourquoi ? » en évitant soigneusement de trop s’approcher de Caleb juste à côté d'elle.« -parce que c’est plus compliqué pour une fille… la vie je veux dire. On est pas les plus fortuné des parents. » « -avec vous deux comme parents, elle a toutes ses chances crois moi. Vous sortez tous de ces quartiers, et regardes, vous vous en sortez très bien. Mohamed aussi est issu des quartier défavorisé. Ne t'angoisse pas d'avance. » répondit Judy qui ne doutait pas une seconde de leur capacité à être parents. Rose s’excusa pour aller aider Tyler. Judy y vit une sorte de piège. Elle se retrouvait en tête à tête avec Caleb. Un regard. « -je… » commença t elle sans savoir par ou commencer. « -je suis contente de te voir… ça a l’air d’aller… » elle ferma les yeux. Dieu que c’était ridicule comme conversation. Elle termina son verre et demanda alors : « -et du coup… tu… enfin… Sophie… l’enfant… t’es devenu papa ? » il ne lui avait jamais donné de réponse. Ça n’était peut être pas la meilleure façon de poser la question, ni la question la plus urgente, mais au moins elle aurait une réponse sur quelque chose.

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Dim 30 Oct - 14:41

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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En se rendant à ce barbecue ce soir-là, c’était une manière comme une autre de reprendre sa vie sociale en main et de rassurer ses proches sur son état physique et psychique. Il n’aurait jamais pensé que Judy serait de retour, et encore moins présence ce soir-là, accompagné d’un autre homme. Il se souvenait bien de sa date de retour pour l’avoir entouré en rouge, cochant les jours les uns après les autres, même après avoir mis fin à leur relation. Elle ne devait rentrer que dans un mois… Il savait pertinemment que l’état de santé de sa mère était la cause de son retour soudain à Seattle. Régulièrement, il rendait visite aux parents de Judy pour s’assurer qu’ils ne manquaient de rien, et il avait vu peu à peu Christy dépérir, sentant la fin de sa vie sur cette Terre arriver à grand pas… Pour autant, il n’évoquerait pas le sujet ce soir. Il n’était plus en mesure de poser ce genre de questions à la jeune femme. Il avait rejoint Jeffrey sur la liste des ex-petits-amis qui lui avait brisé le cœur. Toutefois, par convenance, il alla à sa rencontre et salua cette dernière qui lui manquait, même en étant si proche, et qu’il aimait plus que sa propre vie, et salua également l’homme qui l’accompagnait « Enchanté » rétorqua-t-il à l’attention du dénommé Mohamed, puis battit en retrait, rejoignant bien vite ses amis. Au fur et à mesure que la soirée avançait, Caleb n’avait eu de cesse que d’échanger des regards avec la jolie rousse, loupant parfois quelques brides de conversation. C’était si bon de la revoir, mais si douloureux également de ne pas pouvoir la toucher. Elle avait semblablement tourné la page et semblait heureuse de son expérience, heureuse de son retour à Seattle, heureuse de la présence de son ami français à ses côtés…

« Vous avez fait une liste de naissance ? » demanda Caleb alors qu’il avait demandé à poser la main sur le ventre arrondi de la maman. Un sourire en sentant le petit-être remuer comme s’il était à un match de football. Il glissa ensuite les mains dans les poches de son jean alors que Judy arriva à leur hauteur. Il remarqua le regard de Rose qui passa de Judy à lui, et inversement, puis se concentra sur les questions de la jeune femme. Caleb resta silencieux à leurs côtés, écoutant d’une oreille attentive tout en gardant la tête baissée. Il suivit Rose du regard sans pour autant redresser la tête, jusqu’au moment où la jolie rousse s’adressa à lui. Les lèvres pincées, la tête rentrée dans les épaules, il hocha de la tête sans mot dire. Il hocha à nouveau de la tête avant de lier, enfin, la parole au geste « Je ne suis pas le père » et désigna ensuite Mohamed d’un signe de tête « Tu as toujours eu un goût prononcé pour les gens issus des quartiers défavorisés » et esquissa un maigre sourire « Vous semblez proches » alors que la question qui le dévorait de l’intérieur était : Avez-vous couché ensemble ?! Il fixa un moment le français avant de répliquer « Je suis devenu thérapeute pour les sportifs. J’ai commencé il y a deux mois » et ajouta « Je vais rentrer. C’est étrange entre nous et… Je suis heureux que tu sois rentré et … bon courage pour la suite » et s’éloigna de Judy, posa sa main sur l’épaule de Tyler « Je vais rentrer » « Déjà ?! ». Un hochement de tête qui voulait dire beaucoup « Bon. Bonne soirée alors et rentre bien ». Caleb acquiesça, jeta un dernier regard à Judy et quitta la maison de ses amis.


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Dim 30 Oct - 15:01

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Il n’était pas le père. Un soulagement envahit Judy. Même dans le fond, ça n’était plus son problème non ? « -tu as dû être soulagé… » avait elle ajouté en essayant de faire la conversation sans savoir comment la lancer. Ils devaient parler. Elle avait des questions, et lui les réponses. C’était tellement dur de le voir là. Cette sorte de distance entre eux, il ne parvenait presque pas à la regarder. Elle n’aurait pas dû venir. C’était une erreur… Mais quand elle avait reçu l’appel de Tyler, elle avait été tellement heureuse de renouer le contact avec eux. Elle regarda Mohamed qui s’éloignait au téléphone. « -je ne sais pas comment je dois le prendre… » marmonna Judy en regardant le fond de son verre. « -je te l’ai dit, c’est un ami. » aujourd’hui il avait même plus une place de protecteur. Bientôt il repartirait.

Judy fut heureuse que Caleb change de sujet et veuille enfin lui donner une information à son sujet. Elle sourit pleine d’espoir. « -c’est super. Et ça te plait… » mais elle s’arrêta là puisqu’il lui coupa presque la parole en déclarant rentrer. « -Non, Caleb… attends… » souffla Judy en essayant de le retenir en vain. Elle n’osa pas lui courir après. Elle avait soudainement une boule dans la gorge et une énorme envie de pleurer. Un regard pour Rose un peu plus loin, plus elle baissa les yeux avant de rentrer dans la maison pour être seule un moment. Elle n’avait pas la moindre envie de laver son linge sale en public. Si Caleb ne voulait pas lui parler alors… alors que pouvait-elle faire ? Elle n’allait pas le supplier ! Elle avait ouvert le dialogue. C’était à son tour de faire un pas en avant. La colère monta peu à peu… Alors c’était mieux qu’il soit parti. Lui qui lui avait juré tant de fois ne jamais la quitter.

Mohamed raccrocha et le regard rivé sur son portable, il ne fit pas attention à l’homme qui avançait vers lui. Son épaule heurta la sienne. Directement il leva les deux mains : « -excuses moi, je suis désolé mon frère. » lança le français dans un américain approximatif. Il réalisa qu’il s’agissait de Caleb. Le Caleb ! « -attends tu t’en vas ? Tu lui as parlé ? » il avait du mal à capté pourquoi ce type partait déjà. Ils avaient des tonnes de choses à se dire. Déjà il devait présenter des excuses à Judy. C’était la moindre des choses. « -tu peux pas partir comme ça. Elle a trop souffert pour que tu prennes la fuite mec ! » il poussa légèrement Caleb les deux mains sur le torse du thérapeute. « -alors fait un effort ! Ravale ta fierté, porte des couilles et assumes. On passe tous par des trucs moches. »
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Dim 30 Oct - 15:25

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Sophie non plus n’était pas parvenu à le joindre au moment de la naissance de son fils. Elle avait tenté, plusieurs fois, de le joindre sur son portable, en vain. Elle lui avait donc envoyé un simple message pour l’informer qu’il n’était pas le père. Il ne lui avait répondu que dernièrement en lui souhaitant ses sincères félicitations pour ce cadeau de la vie. Dans d’autres circonstances, il aurait appelé Judy pour lui annoncer la nouvelle, mais la vie en avait décidé autrement. Et aujourd’hui, ils étaient l’un à côté de l’autre, à discuter de cet enfant qui aurait pu les séparer un an auparavant, et Caleb avait toujours cette sensation étrange qu’elle était toujours au bout du monde pour lui. Tout avait radicalement changé. Il ne parvenait même plus à la regarder dans les yeux plus de quelques secondes, ou à répondre à ses questions avec des phrases construites, les troquant contre des « Oui » simples et concis. Il tenta tout de même de fournir un effort en l’interrogeant sur Mohamed « Tu le prends comme tu le veux » répliqua-t-il simplement et hocha lentement de la tête « Tu n’as jamais couché avec lui ? ». La question était posée. Il risquait de se faire fustiger par la jolie rousse, mais dans son for intérieur, il avait besoin de savoir, de connaître la réponse. Un regard pour le monde qui les entourait et tenta de se montrer cordial en lui parlant de son nouveau travail, mais finalement, c’était trop dur pour lui. Trop dur de faire semblant alors qu’ils n’étaient plus ensemble, alors qu’il lui avait fait du mal… Il préféra partir.

Dans son pas pressé, il ne prêta pas attention à Mohamed qui arrivait vers lui, le nez dans son portable. Un coup d’épaule et rétorqua un « Ce n’est rien » tout en continuant d’avancer, mais c’était sans compter le nouvel ami de Judy qui décida de mettre son grain de sel dans leur histoire. Il fronça les sourcils, s’arrêta dans sa course et se retourna vers lui « De quoi ?! Ce ne sont pas tes affaires. De quoi je me mêle ?! » en sentant la pression lui monter soudainement, et il ne fut pas le seul. « Je le sais qu’elle a souffert et le mieux, c’est que je disparaisse de sa vie ». Le français le poussa, ce qui fit serrer aussitôt les poings de Caleb qui l’imita, le repoussant « Tu ne connais rien de la situation alors ferme-là ! ». Mohamed ne se laissa pas faire, le poussant à nouveau, et ce fut de trop pour Caleb qui lui mit son poing dans le visage « Qu’est-ce que tu crois faire là ?! Tu n’es pas dans tes quartiers français. Ici, tu as de la chance de repartir vivant alors ne me cherche pas ». Le Français répliqua et ils se mirent à se battre sur le trottoir devant le maison de Tyler et de Rose. Son ami d’enfance se hâta pour séparer les deux hommes suivi de deux autres amis qui les gardèrent à distance. Caleb cracha le sang au sol avant de le relever les yeux sur Mohamed, et se détacha de l’emprise de deux de ses amis qui le retenaient fermement « Lâchez-moi !» « Qu’est-ce que tu vas faire Cal ? » demanda un Tyler soudainement inquiet. Le thérapeute resta silencieux, fixant droit devant lui et s’avança jusqu’à Judy, posa sa main sur sa joue et l’embrassa comme si sa vie en dépendait, son corps se moulant à celui de la jeune femme, puis se recula « Je suis désolé... » et retira sa main dans une caresse, fit volte-face et repassa devant le français en lui lançant un regard noir et monta sur sa moto, cracha le sang qu’il avait dans la bouche au pied du dénommé Mohamed et enfila son casque avant de prendre la route, rentrant à son appartement.


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