"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
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Charly
Jeu 17 Nov - 21:06
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -je connais ton niveau de curiosité… » voilà ce qu’elle lui avait répondu avec un sourire taquin. Elle avait surtout besoin de réfléchir un peu à cette phrase, avant de lui en parler. Rien de plus. Revoir Paul souleva des questions et aussi une certaine forme d’aveux venant de Judy. « -je sais… tu me l’avais déjà dit à l’époque… » elle se souvenait parfaitement de ces mots. « -je crois qu’on se voilait la face surtout… toi parce que tu ne voulais pas tomber amoureux, enfin parce que tu prétendais que ce n’était pas pour toi. Et moi… parce que j’étais convaincue qu’une femme comme moi ne pouvait pas te plaire. » un sourire aux coins des lèvres, elle baissa le visage. Et aujourd’hui ? Elle attendait quoi ? Un signe ? Une confirmation de l’univers ? Que quelque chose d’horrible leur tombe dessus ? Les mots de Paul avaient eu un réel impact sur Judy.
« -comme tu veux. Je ne veux pas que tu es des ennuis à cause de moi. » il aimait son nouveau job, cela lui plaisait vraiment d’être ici et d’aider tout ces gens. Alors, elle ne souhaitait pas qu’on lui fasse des reproches. Surtout à cause d’elle. Elle avait hâte de le voir venir chez son père, hâte de passer cette soirée avec lui. « -tu sera plus d’astreinte n’est-ce pas ? » demanda Judy pour être certaine qu’il ne devrait pas partir en courant. « -menteur… » avait elle répliquer sans rougir : « -je suis certaine qu’au départ, peut être pendant un mois ou deux, j’avais pas emménager dans ta tête. » elle plissa les yeux sans que son sourire ne s’envole. Puis elle le suivit afin de faire une petite visite des locaux. Une fois dans le bureau de Caleb, Judy se décida à parler. Enfin à lui expliquer ce qu’avait sans aucun doute voulu dire Paul. Absurde… oui, c’était vraiment comme ça qu’elle avait perçu la pensée de l’urgentiste. Il avait trouvé cette idée de prendre leur temps complètement débile et inutile.
« -je sais pas… » souffla la jeune femme les coudes sur les genoux, mains jointent entre elle, regard baissé. La ton de sa voix était doux, presque comme une excuse. Puis elle le regarda quelques secondes. Être sur pour eux ? En le voyant là, les fesses contre son bureau, elle réalisa que des doutes elle n’en avait pas. « -non c’est faux… et tu le sais. » il voulait bien plus que ça. Et elle aussi. « -C’est Paul qui a raison… » elle se leva pour marché un peu, juste quelques pas, les mains toujours jointent presque comme une prière : « -la vie est courte… trop courte. Et tu l’as dit tout à l’heure : on a déjà perdu trop de temps tous les deux. » elle s’immobilisa pour poser son regard sur lui : « -je sais pas ce que j’attends comme confirmation. Mais là tout de suite, ce que je sais c’est que tu me manques. Tu me manques le matin au réveil. Durant la journée, et le soir quand je vais me coucher. Notre Nous me manque… je veux me réveiller tous les matins en te trouvant trop craquant avec la trace de l’oreiller sur la joue. Je veux te raconter ma journée et que tu me racontes la tienne. Enfin en limitant les détails… » petite précision en grimaçant. Elle marqua un petite temps de silence et ajouta : « -je crois que j’ai peur de perdre à nouveau quelqu’un qui compte plus que tout pour moi. Mais la peur c’est… de la merde… » elle ne voulait plus avoir peur. « -et j’en ai vraiment marre de lutter contre cette envie folle de t’embrasser. » son sourire s’élargit en disant cela. Est-ce que Caleb avait compris ce qu’elle voulait lui dire ?
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Jeu 17 Nov - 21:28
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Jamais Caleb n’avait souhaité que la jeune femme ressemble aux femmes qui avaient défilées dans son lit pour une nuit. Ce qu’il aimait chez elle, c’était qu’elle soit la femme d’une vie et non d’une nuit. La femme avec qui on construit un futur à deux, avec qui on acquiert un appartement, et avec qui on prévoit les prochaines vacances. C’était une femme différente de celles qui avaient croisé sa route, et c’était pour cela qu’il en était tombé follement amoureux, et ce, assez rapidement, même s’il n’était pas parvenu à se l’avouer aussi vite qu’il l’aurait souhaité, et seulement par crainte qu’elle n’éprouve pas les mêmes sentiments que lui « Alors que je suis tombé amoureux de toi et que je t’ai trouvé belle dès le soir de notre rencontre » répliqua-t-il avec un sourire. Ils avaient été seulement stupides autant l’un que l’autre. La peur n’empêchait pas le danger, seulement de vivre pleinement sa vie. Et aujourd’hui, Caleb n’avait plus peur de l’aimer pleinement. Il attendait seulement que Judy soit prête à l’accueillir à nouveau dans sa vie, dans son quotidien. « Ma patiente doit passer des examens. En attendant les résultats, ils n’auront pas besoin de moi », et puis ce n’était pas pour une demi-heure que l’hôpital allait s’effondrer. Il n’était que psychothérapeute, pas chirurgien. Son travail ne s’exerçait pas souvent dans l’urgence, mais sur le long terme. Un signe de tête négatif tout en mordant dans une frite « Non. J’ai demandé à mon collègue de me remplacer vendredi soir pour qu’on ne soit pas dérangé » répliqua-t-il. Oui, Caleb avait tout prévu pour vendredi, à défaut d’avoir su le faire pour ce soir.
Un petit rire jaillit de sa gorge alors que Judy le traita ouvertement de menteur et il la couva du regard avec amour tout en lui répondant « Tu as raison. C’est arrivé un peu plus tard, et dès que ça a commencé, ça n’a jamais cessé » comme si c’était une confidence. Au moment où elle avait pris possession de son esprit, Caleb avait su alors qu’elle avait également pris possession de son cœur, et il en serait toujours ainsi. Mais le beau brun était prêt à patienter le temps nécessaire pour vivre cet amour ouvertement avec Judy. Installé tout contre son bureau et la jolie rousse dans le canapé, ils évoquèrent les paroles de Paul. En ce qui concernait le beau brun, le choix appartenait à la jeune femme et seulement à elle seule. Il ne voulait pas qu’elle soit parasitée par les commentaires des gens extérieurs. Il baissa les yeux « Bien sûr que c’est faux, mais je sais aussi que tu as besoin de ce temps et j’ai envie de te le donner » répliqua-t-il et fronça les sourcils « Que veux-tu dire par là ? ». Il la laissa poursuivre sans mot dire, la suivant seulement du regard. Son cœur se gonfla quand elle évoqua le manque de lui qu’elle éprouvait au quotidien, et se mit à sourire avec douceur. Il se redressa du bureau pour s’approcher de la jolie rousse « Tu ne me perdras pas. Je suis là » et la regarda fixement dans les yeux et appuya sur les mots qui suivirent « Je ne vais nulle part », et posa sa main sur sa joue, attirant son visage à lui pour l’embrasser. Un baiser doux qui s’accentua bien vite, comme si ce simple baiser était une bouffée d’air après avoir manqué d’oxygène durant des mois. Il se recula sans quitter les lèvres de Judy, l’attirant avec lui jusqu’à la porte et tâtonna à l’aveugle la poignet jusqu’à trouver la clef et verrouilla son bureau, puis baissa le store de la fenêtre de sa porte. Il refit le chemin inverse jusqu’au canapé tout en retira ses chaussures et sa chemise, et lui fit l’amour sur le canapé jusqu’à en perdre souffle. Comme il l’avait prédit, ça avait été rapide et intense. Sa tête contre sa poitrine, il resta ainsi allongé contre son corps nu et releva les yeux sur elle « Tu es prête pour nous ? ».
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Ven 18 Nov - 18:00
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -sérieusement ? Dès le premier soir ? Alors que je ne faisais que rougir et bafouiller ! » oui, cela la faisait rire. Elle avait encore du mal, malgré leur histoire d’amour à comprendre comment il avait pu tomber amoureux d’elle à cette période. Ils avaient quelques heures devant eux, avant que la patiente de Caleb n’ait besoin de sa présence. Cela réjouissait Judy. Quelques heures ensemble, c’était mieux que rien. « -c’est gentil à lui d’avoir accepté. » elle était heureuse de savoir qu’il pourrait passer l’intégralité de la soirée avec son père et elle. Bon… elle venait de rougir et de baisser les yeux. Plus ils parlaient de cette façon, plus les mots de Paul tournait dans sa tête. La vie passait trop vite… pourquoi perdre du temps ? Judy décida de se confier à Caleb à ce sujet une fois dans son bureau. Il lui avait demandé la signification des mots de Paul. Les voilà. Judy lui expliqua ensuite qu’il lui manquait terriblement. Et que finalement c’était encore et toujours la peur qui dirigeait ses pensées et cette idée d’avoir besoin de temps pour être certaine de ne pas souffrir à la sortie. Ou de ne pas le faire souffrir lui de nouveau.
La jolie rousse était en train d’exprimer à voix haute son changement d’idée. Elle n’avait pas envie de perdre plus de temps. Ils se connaissaient tellement… Vivre sans lui, c’était comme vivre à moitié. Et ce n’était pas ce qu’elle avait promis à sa mère. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Judy voulait de lui chaque jour, dans les bons comme dans les mauvais. « -embrasses moi… » avait elle soufflé lorsqu’il s’était rapproché. Elle en avait besoin. L’envie prit le dessus très vite. Ses mains cherchèrent un moyen de toucher la peau de Caleb, passant sous sa chemise, qu’elle commença à déboutonner. Une fois le verrou de la porte mit, elle retira sa robe et ses chaussures assez rapidement. Enfin leur corps se retrouvaient à nouveau. Peau contre peau, juste après l’amour, elle écouta sa question. Puis elle le couva du regard avec tendresse et répondit avec assurance : « -oui. » peut lui importait les hauts et les bas, elle voulait les vivre avec lui. Elle voulait une nouvelle vie à deux. Caressant les cheveux de Caleb elle lui demanda : « -et toi ? Tu es prêt à m’accorder un peu de place dans ce nouvelle emploi du temps ? A m’accueillir chez toi ? » elle entendit le bipper de Caleb. Un soupire avant qu’ils ne se redressent tous les deux. Elle enfila sa robe, remis ses chaussures et tout en dégageant ses cheveux de son col, Judy demanda : « -ils ont besoin de toi ? » elle pouvait parfaitement rentrer seule.
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Ven 18 Nov - 21:01
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb se souvenait parfaitement du soir de leur rencontre dans ce bar du centre-ville. Il se souvenait du guet-apens tendu par Amélia. Il se souvenait de la robe qu’elle portait, de sa manière d’hésiter pour lui serrer la main ou encore de son parfum. Il avait encore en mémoire la manière dont il l’avait rattrapé ce soir-là pour parler encore un peu, pour lui donner un rendez-vous rien que tous les deux. Ce petit retour en arrière le fit sourire « En te voyant, je me suis dit que tu ne devais pas laisser les hommes indifférents. Moi y compris » et l’observa un instant « Si je ne t’avais pas rattrapé ce soir-là, on n’en serait pas là aujourd’hui. J’avais dû sentir que tu serais importante dans ma vie » et c’était le cas. D’une femme qui n’aurait dû être que sa cliente, elle était devenue l’amour de sa vie. Son cœur avait su reconnaître celle qui ferait partie de son présent, mais également de son futur. Et Judy semblait se rendre compte que ce temps qu’ils s’octroyaient ne leur était pas nécessaire. Ils s’aimaient et ils savaient d’ores et déjà qu’ils passeraient le reste de leur vie ensemble, alors il l’écouta lorsqu’elle lui demanda de l’embrasser. Ce qui aurait dû être un simple baiser devint bien plus et ils firent l’amour sur le canapé de son bureau. C’était en retrouvant ainsi allongé sur elle, entièrement nu et sur un petit nuage de bien-être que Caleb se rendit compte que jusqu’alors, il n’avait fait que survivre. Il avait l’impression qu’il respirait soudainement bien mieux maintenant que Judy était prête à un eux deux. Il sourit à sa réponse qui le rassura pleinement.
Le beau brun s’apprêtait à répondre quand son bipper sonna. Un regard pour l’heure. Il leva son doigt pour mettre en pause leur conversation et chercha son bipper dont le message lui demandait d’appeler. Caleb se rhabilla tout en se dirigeant jusqu’au téléphone de son bureau « Dr. Hamilton, j’écoute » « … » « Quand ça ? » « … » « Je… Ok. Merci de m'avoir prévenu » et se laissa tomber sur son fauteuil alors qu’il raccrocha. Un regard pour Judy « Ma patiente est décédée sur la table d’opération. Une hémorragie incontrôlable. Ils n’ont rien pu faire ». Une longue inspiration et se passa les mains sur le visage avant de les croiser dans sa nuque, la tête baissée. Il s’autorisa un moment de silence et se leva de son siège pour rejoindre Judy sur le canapé, laçant ses chaussures « Tu veux bien venir dormir avec moi cette nuit ? » demanda-t-il en relevant les yeux sur elle « Je n’ai pas envie de dormir seul… ». C’était la première patiente qu’il perdait depuis son arrivée ici, et il se pensait bien plus blindé face à ce genre d’évènements qu’il ne l’était vraiment. Un sourire pour Judy presque timide « Oui. Oui, je suis prêt à t’accorder toute la place que tu souhaites » et embrassa sa chevelure rousse avant de se lever et lui tendit la main « On rentre ? » et récupéra sa veste de sa main libre, rentrant jusqu’à son appartement, jusqu’à chez eux…
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Sam 19 Nov - 12:17
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -en te voyant je me suis dis que tu devais me trouver bien gourde. Tu n’as pas aidé une seule seconde mon complexe d’infériorité. J’étais mal à l’aise et je me suis sentie encore plus nulle que d’ordinaire. » c’était la stricte vérité. Elle s’était vraiment sentit super naze ce soir-là. Elle était mal habillée, mal coiffée, elle avait débarqué dans le bar sans rien comprendre à ce qui lui tombait dessus. « -tu sais… je pense que même si tu m’avais pas rattrapé, je t’aurais rappeler. » un sourire en coin : « -non pas parce que j’étais tombée sous ton charme. Mais parce que j’avais besoin d’aide et que… je crois que malgré ma gueule du bois de ce soir-là, j’avais compris que tu pouvais m’aider. » en quelque sorte qu’il pourrait aussi avoir de l’importance dans sa vie. Même si elle n’avait rien envisagé de cette évolution entre eux.
Les que Paul avait prononcé ne cessait de revenir en boucle dans la tête de Judy. Alors elle avait décidé d’en parler à Caleb. Qu’elle était sans doute en train de leur faire perdre du temps à trop vouloir être certaine de tout. Sauf que la vie c’était pas ça… Et si l’un d’eux mourrait demain ? Nus l’un contre l’autre, allongés sur le canapé du bureau de Caleb, Judy répondit sans la moindre hésitation. Oui, elle était prête. Sauf qu’ils furent interrompu par le bipper de Caleb. Judy resta silencieuse tout en l’observant de loin. « -je suis désolée… » souffla Judy avec douceur. Ça ne devait pas être facile de côtoyer la mort tous jours. Elle hocha la tête à sa question, presque timidement. Elle glissa sa main dans la sienne, et se leva pour la suivre. Ils quittèrent l’hôpital ensemble…
Au petit matin, elle dormait à point fermé. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas dormi ainsi. Blottit contre lui, portant l’un de ses tshirts. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Caleb dormait encore. Elle sourit en le regardant… Oui c’était ça qu’elle voulait chaque matin. Avec douceur, elle caressa sa joue, avant de se glisser hors du lit sur la pointe des pieds. Elle descendit les escaliers et fit couler du café. Puis elle prépara un petit déjeuner digne de ce nom avec ce qu’il y avait dans le frigo de Caleb. Tout était sur la table. N’entendant pas la de bruit, elle prit son café et s’installa sur la terrasse. Les mains autour de la tasse chaude, elle souriait pour elle-même… Elle leva les yeux au ciel et remercia sa mère, persuadé que c’était elle qui avait placé Paul sur sa route.
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Sam 19 Nov - 13:41
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En écoutant la jeune femme, Caleb prit conscience du chemin parcouru par cette dernière. La femme qui n’avait aucune assurance et au sentiment d’infériorité bien ancré avait laissé place à une femme forte et qui prenait conscience des talents qu’elle avait en elle. Caleb était tombé amoureux de la première femme, et la seconde n’avait fait que croître ses sentiments qu’il éprouvait pour elle « Il faut croire qu’on a eu la mauvaise habitude de mal deviner les pensées de l’autre dès le début » et ajouta « J’ai su voir au-delà de l’image que tu pensais renvoyer ». Il l’avait trouvé belle dès le premier regard qu’il avait posé sur elle, alors que Judy méconnaissait l’effet qu’elle pouvait avoir sur les hommes. En y repensant, leur première rencontre avait été loin d’être cordiale et leur histoire aurait pu s’arrêter-là s’il ne l’avait pas rattrapé. Enfin, c’était ce qu’il avait pensé, mais Judy lui donna tort. Elle l’aurait rappelé « Tu es sûre que ce n’était pas à cause de mon charme ? » la taquina-t-il avant de rétorquer « On s’est apporté mutuellement à compter de ce soir-là ». Judy lui avait appris ce qu’était l’amour, et il lui avait appris à avoir confiance en elle. Et Caleb remerciait chaque jour celui qui avait mis la jeune femme sur son chemin, comme il remercia le fait d’avoir dressé Paul sur celui de Judy ce soir. Parce que sans lui, sans les mots qu’il avait prononcé, ils n’auraient jamais franchis le pas aussitôt.
Malheureusement, le moment de bonheur de la retrouver fut perturbé par le décès brutal de sa patiente. Caleb encaissa la nouvelle à sa manière, soit en restant silencieux quelques secondes, et releva son regard sur Judy. La vie continuait. Il termina de se vêtir et lui tendit la main. Ce soir, Caleb ne voulait pas dormir seul. Ils rentrèrent donc ensemble à son appartement et le beau brun s’était rapidement blotti tout contre elle, tombant dans les bras de Morphée assez rapidement. Lorsqu’il ouvrit les yeux, le thérapeute trouva un lit vide et une odeur de café planait dans l’air. Un sourire se dessina sur les lèvres de ce dernier et il huma l’oreiller de Judy. Il sentait son parfum. Il se dirigea sous la douche et s’habilla pour se rendre au travail, puis traversa son salon pour se rendre sur le balcon où se trouvait la jolie rousse, ramenant une tasse de café et le petit-déjeuner qu’avait préparé Judy. Il déposa un baiser dans son cou, puis sur ses lèvres « Salut toi » et sourit aussitôt tout en prenant place à ses côtés « Tu es levée depuis longtemps ? » avant de prendre un morceau de bacon grillé. « J’ai l’impression que tout ça n’est pas réel… » rétorqua-t-il en posant sa main sur la cuisse de Judy « Tu as bien dormi ? » et ajouta « Je ne vais pas tarder à partir à l’hôpital. Tu veux que je te dépose au studio avant ? Tu as une livraison qui devrait arriver dans la matinée. Une espèce de cadeau de … D’ouverture ». Caleb avait réussi à trouver les miroirs pour son studio qu’elle désirait tant, mais au coût un peu trop important pour elle. Il prit une gorgée de café « Ton père ne s’est pas inquiété de ne pas te voir rentrer cette nuit ? ». Il regarda sa montre, puis de nouveau la jolie rousse « Je n’ai pas envie d’aller travailler… J’ai envie de rester avec toi toute la journée » et se pencha pour l’embrasser « De rester au lit à te faire l’amour encore et encore jusqu’à épuisement » tout en esquissant un sourire en coin « Tu viens ce soir ? ».
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Sam 19 Nov - 14:30
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Judy avait remonter ses pieds sur le fauteuil pour éviter d’avoir trop froid. Les genoux proches du menton, sa tasse entre les mains, elle avait fermé les yeux pour apprécier la caresse des rayons du soleil. Elle adorait ce genre de matin. Chose impossible à faire chez ses parents. Son père ne savait pas fermer une porte sans la claquer et passait son temps à chanter depuis que Christy était décédée. Comme si agir ainsi lui permettait de la garder avec elle, ou lui prouver qu'il remontait la pente à sa façon. De plus le soleil ne donnait pas sur le jardin le matin. Bref… Judy appréciait vraiment ce moment de calme au petit matin. Elle ouvrit un œil et sourit « -bonjour toi… » souffla la jolie rousse avant de rendre son baiser à Caleb. « -non, normalement le bacon doit être encore chaud… » un sourire tout en le détaillant du regard. Elle le trouvait très élégant. Elle préférait presque d’ailleurs les tenues décontractés aux costumes. Judy avait cette sensation d’être un peu comme dans du coton. « -je sais, mes œufs brouillés sont tellement bon qu’on a du mal à y croire hein… » elle plaisantait pour voir apparaitre ce sourire qu’elle aimait tant sur les lèvres de Caleb.
Elle posa sa tasse en se penchant en avant pour prendre un morceau de bacon entre ses doigts : « je n’ai pas aussi bien dormir depuis… bien longtemps… » depuis qu’elle avait quitté Seattle en fait. Depuis qu’elle ne passait plus ses nuits avec lui. « -et toi ? » demanda ensuite la jeune femme en voulant savoir s’il encaissait bien le décès de sa patiente. Judy avala rapidement le reste du bacon : « -hum… oui… je veux bien. » répondit la jeune femme la bouche pleine. « -enfin il faut que… » qu’elle s’habille. Mais elle avait stoppé sa phrase pour écouter celle de Caleb. « -de quoi tu parles ? » demanda la jeune femme intriguée. « -j’imagine que tu n’en diras pas plus… de toute manière. » elle lui adressa un sourire amusée. « -ah… oh… et bien je suis une grande fille… il savait qu’on devait se voir… alors… » alors il avait sans doute tiré des conclusions tout seul. A nouveau elle lui sourit : « -comme si j’avais envie que tu partes… » elle lui rendit son baiser avant d’ajouter : « -arrêtes… sinon tu vas être en retard… » elle se leva en terminant son café et ajouta : « -je vais m’habiller rapidement et on est parti… » elle l’embrassa à nouveau, une fois, puis deux, puis trois… un soupire alors qu’elle ne parvenait pas à se détacher de lui. « -d’accord pour ce soir… » avant d’enfin quitter la terrasse pour grimper dans la chambre et s’habiller rapidement.
Une fois de retour en bas, elle regarda les murs : « -c’est vrai qu’ils sont tous en briques… » avant de sourire et de venir se nicher dans le cou de Caleb. « -envoi moi un message quand tu pars de l’hôpital ce soir, comme ça je serais rentrer en même temps que toi. » elle l’embrassa à nouveau avant de l’observer quelques instants : « -je veux ça… tous les matins… »
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Manhattan Redlish
Sam 19 Nov - 16:39
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En ouvrant les yeux ce matin, sa première pensée fut dirigée vers Judy et à la place vide qu’elle avait laissé à côté de lui. Durant une fraction de seconde, il avait pensé que ce qui s’était passé la veille au soir était un mirage, une vue de l’esprit, puis il avait humé l’oreiller de la jeune femme et avait senti son parfum. Un sourire se glissa alors instantanément sur les lèvres du thérapeute qui s’extirpa du lit pour se rendre sous la douche et arriver ainsi fin prêt sur le balcon. Il avait aimé la voir ici, sur sa terrasse à profiter des rayons du soleil sur sa peau claire, comme il aima goûter ses lèvres de bon matin avant de prendre place à ses côtés pour partager le petit-déjeuner avec elle « Et croustillant » rétorqua-t-il tout en portant un morceau à sa bouche. Un regard pour Judy et il avait cette l’impression de vivre hors du temps, puis se mit à rire en l’entendant « Je n’aurais pas dit mieux ! Les meilleurs œufs que j’ai mangé » et la couva du regard avec amour. Un sourire sur les lèvres à la réponse de la jolie rousse qui lui confia ne pas avoir dormi depuis bien longtemps, soit sûrement depuis qu’elle avait pris ce vol pour son tour du monde « Moi aussi » et ajouta « Je pensais que le décès de ma patiente allait me perturber plus que ça… et finalement tu as agis comme un calmant » et il l’en remerciait. Sa présence à ses côtés l’aidait à surmonter cette première perte en tant que thérapeute à l’hôpital « Je serais moins détaché en arrivant à l’hôpital tout à l’heure, mais pour le moment, ça va » et lui sourit « Je t’appellerais ». Oui, il l’appellera si jamais il sentait qu’il avait quelques difficultés à encaisser.
« Que tu t’habilles » répondit-il à sa place avant de sourire avec ce petit air satisfait « Exactement ! Bouche cousue » et précisa « Je sais que tu n’aimes pas les surprises, mais celle-ci, tu vas l’aimer » et se pencha pour embrasser son cou et reprit la dégustation de son petit-déjeuner « J’espère qu’il va voir notre réconciliation d’un bon œil », et qu’il n’aura pas le droit à des mises en garde le lendemain soir au dîner. Il savait qu’il avait fait du mal à Judy, mais ne comptait pas réitérer la même erreur à nouveau. Caleb observa la jeune femme et depuis bien longtemps, il n’avait pas envie de se rendre au travail « La journée va être atrocement longue » et l’embrassa « Ils peuvent se passer de moi encore une heure ou deux » puis se résigna « Tu as raison » et se recula « Je t’attends ici avec mon café » et lui rendit son baiser… ses baisers, les uns après les autres, finissant par sourire contre les lèvres de sa belle rousse. Il la retint à lui pour lui voler un dernier baiser « J’ai déjà hâte » répliqua-t-il tout en la regardant s’éloigner. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été aussi heureux dans sa vie et le sourire idiot qu’il affichait en était la preuve. Il porta sa tasse de café à ses lèvres sans s’en défaire, observant le ciel dégagé.
Il débarrassa la table et fit la vaisselle en attendant la jeune femme et se mit à rire « Je te l’avais dit » et serra la jeune femme dans ses bras et se recula « Promis » et lui rendit son baiser « Moi aussi… Tu pourrais peut-être venir apporter quelques affaires ici…Non ? » répliqua-t-il avec une certaine hésitation. Il glissa ensuite sa main dans celle de Judy et quittèrent l’appartement. Ils prirent sa moto et la déposa devant le studio avant de se rendre à l’hôpital. Il fit son compte-rendu sur le décès de sa patiente et sa journée démarra ensuite. Les rendez-vous se succédèrent les uns après les autres, et ne parvint pas à avoir une seconde à lui jusqu’au soir où il termina à 22 heures passées. Un soupir quand il regarda l’heure « Elle va me tuer… » rétorqua-t-il à lui-même « La belle rousse qui est venue avec toi cette nuit ? » répliqua son assistante « Oui… Mais attends, comme tu sais ? » « C’est un hôpital, ça va vite ici » « Je vois… Oui, c’est elle » « Elle comprendra ». Caleb sourit à son assistante et lui envoya un message : Toujours au studio ? Ou tu es rentrée ?.
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Charly
Sam 19 Nov - 17:10
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -je suis ravie que le petit déjeuner te plaise. » elle avait eut envie de lui faire plaisir. De commencer la journée du bon pieds. Également de le nourrir convenablement. Un bon petit déjeuner et il tendrait jusqu’au soir, même s’il ne prenait pas le temps de manger à midi. Judy le couva ensuite du regard. « -je suis contente d’avoir cette effet là sur toi. » elle était certaine de l’avoir depuis toujours. Qu’elle aurait pu agir ainsi si elle était rentrée de son voyage… S’il lui avait laissé la possibilité de l’aider. Mais c’était du passé. « -hey… ce sont des choses qui arrivent d’accord ? » elle ne voulait pas qu’il culpabilise ou qu’il s’en veuille. Cette femme avait eut un accident, les chirurgiens n’avaient rien pu faire. Caleb sauverait le suivant. « -et oui… surtout appelle moi si tu as besoin. J’ai prévu de passer la journée au studio. » ce qui voulait dire qu’il pouvait la déranger à tout moment.
« -oui que je m’habille… même si je crois que celui-ci… il va faire bien vite partie de ma garde-robe. » en parlant du t-shirt qu’elle lui avait emprunter pour dormir. Elle plissa les yeux. « -c’est quoi ? c’est quoi ? C’est quoi ?! Dis-moi ! » lança Judy sur un ton enfantin avant de rire joyeusement. Qu’est ce qu’elle aimait cette matinée… « -pourquoi ça ne serait pas le cas ? » demanda Judy avant d’ajouter : « -je te l’ai dit, il ne t’en veux pas. Alors ne t’inquiète pas. Au contraire, je pense qu’il sera heureux pour nous. » oui, elle n’avait aucun doute là-dessus. « -mais non ! Tu vas être atrocement occupé et tu n'aura pas le temps de penser à moi. Ça va passer vite. » elle était moins certaine de ça par contre.
Une fois habillée, elle revint dans la pièce principale et fit un constat au niveau des murs, qu’elle n’avait jamais fait avant. « -on en parlera ce soir d’accord ? » répondit Judy au sujet de ses affaires. Elle ne voulait pas envahir son espèce. Ici c’était chez lui. Alors ils discuteraient de tout ça le soir venu. Elle l’embrassa avec amour avant de le laisser partir pour l’hôpital. Lorsqu’un énorme camion se gara devant le studio, Judy se demanda vraiment ce que pouvait être la surprise de Caleb. En voyant les miroirs, elle s’était retenue le plus possible de pleurer. Mais une fois les livreurs partie, la jeune femme avait laissé les larmes coulées. Les miroirs étaient magnifiques ! Elle n’osa pas l’appeler, sachant parfaitement qu’il avait du travail. Vers les 20h30, elle décida de rentrer chez son père afin de prendre une douche. Dans sa chambre de petite fille, elle sourit en voyant le message de Caleb. Plutôt que d’envoyer un message, elle appela : « -coucou… je suis rentrée, histoire de prendre une douche parce que j’étais pleine de peinture. Tu rentres ? Si tu es trop fatigué on se verra demain. »
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Manhattan Redlish
Sam 19 Nov - 18:16
Caleb Hamilton
J'ai 38 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Un regard complice à l’attention de la jeune femme et un sourire sur les lèvres au moment de répondre « Il est même au-dessus de mes espérances » et il ne parlait pas du petit-déjeuner, mais tous les deux, ils le savaient. Caleb avait attendu des mois cet instant, de retrouver Judy, de partager à nouveau sa vie avec elle, et la sensation que ça lui prodiguait que d’être sur son balcon ainsi… C’était au-dessus de tout ce qu’il avait pu imaginer jusqu’alors. Il était pleinement comblé par sa présence, par sa vie aujourd’hui. De telle sorte qu’il avait l’impression que c’était trop pour être vrai, et pourtant, c’était bel et bien réel, et ce, alors qu’il y avait tout de même une ombre au tableau avec le décès de sa patiente sur la table d’opération. Mais contre toute attente, Judy avait eu l’effet d’un baume sur son esprit « Tu l’as toujours eu » répliqua-t-il avec douceur, tout en prenant soin de ne pas évoquer cette année qui les avait séparé par sa faute à lui seul. Il comprenait le pouvoir qu’elle avait sur lui et que s’il avait eu le courage de communiquer avec Judy, il aurait sûrement remonté la pente plus tôt. Mais cela appartenait au passé. Un passé mort et enterré depuis quelques mois maintenant. Un sourire en regardant la jeune femme « Je sais ». Il sentait qu’il y avait toujours une petite crainte qu’il sombre à nouveau. Alors il la rassura en évoquant le fait que s’il n’allait pas bien un peu plus tard dans la journée, il l’appellerait « C’est promis ! Si je sens que je perds pied, je t’appelle. Ok ?! » et se pencha pour l’embrasser.
Caleb baissa ensuite son regard sur le t-shirt que Judy lui avait emprunté la veille au soir « Dis-le moi quand tu veux que je le porte pour y remettre mon odeur ». Il aimait la voir ainsi vêtu de ses vêtements. Puis il changea radicalement de sujet en évoquant une surprise, mais se mit à rire devant la curiosité de la jolie rousse « Tu verras. Je peux d’ores et déjà te dire que tu vas aimer ». Il n’en faisait aucun doute. Ce qu’appréhendait Caleb, toutefois, c’était plutôt le père de la jeune femme « Je t’ai fait mal une fois. Il pourrait voir notre retour ensemble d’un mauvais œil en se disant que je suis peut-être capable de… Eh bien… De te faire souffrir à nouveau » et ajouta aussitôt « Ce qui n’arrivera pas Judy ! C’est terminé tout ça ». Le thérapeute ne voulait pas l’inquiéter sur ça. Un hochement de tête « D’accord » et lui sourit avec douceur. Soulagé, mais pas totalement. Il verrait ça demain avec Richard. Le beau brun se mit à rire joyeusement « Tu es constamment dans mon esprit, même lorsque je travaille », alors de savoir qu’il allait la revoir ce soir, ça n’allait pas l’aider et il allait sûrement trouver la journée longue. Un hochement de tête devant la porte d’entrée « On en parle ce soir » et lui rendit son baiser.
La journée fut longue, comme l’avait prédit la jolie rousse. Les rendez-vous s’étaient succédés à un rythme effrénés, de sorte qu’il termina plus tard que ce qu’il avait envisagé… Il lui envoya donc un message et appréhenda quand il vit que Judy l’appelait « Je suis épuisé, mais pas assez pour reporter notre soirée. Je passe te chercher rapidement en moto, on récupère le dîner en passant et on passe la soirée tranquillement chez moi ? » et ajouta en soupirant, se rappelant d'un détail « Je suis toujours d’astreinte ce soir… » et reprit « Est-ce que ça te va ou tu es déjà en pyjama dans ton lit de petite-fille ? » en la taquinant un peu alors qu’il se rapprocha de sa moto, casque dans l’autre main « Je serais là d’ici dix bonnes minutes. Je t’aime » et raccrocha, puis monta sur la moto. Sauf qu’il n’arrivera jamais à destination. Sous la fatigue accumulée de ces derniers jours, il ne se montra pas aussi réactif qu’à son habitude lorsqu’il conduisait, et évita une voiture pour venir en percuter une autre garée sur le côté de la route. Il termina sa course sur le trottoir et sous le regards effarés des passants qui appelèrent une ambulance de toute urgence.
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