J'ai 15 ans et je vis à Oxford, au Royaume-Uni. Dans la vie, je suis étudiant en 10ème année et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma maladresse, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. There and back again Bull just carried on Under fire he carried them out one by one ~ (The Ballad of Bull – Sabaton ; 2014) Écossais de naissance, son accent ressort quand il s’énerve ¤ Patient, trop patient ¤ Généreux et naïf, il se fait souvent avoir, mais ne semble pas perdre son sourire pour autant ¤ Adore les câlins ¤ Est inscrit dans le club de chorale et de jeu d’échec ¤ C’est un campagnard bon vivant pur jus ¤ Trop honnête pour son bien ¤ Maladroit ¤ Crédit : Pyramid Rouge Fc : Tommy Johansson
Vu que ta prestance oratoire n’a pas fonctionné, au moins les filles avaient pu prendre la main plus facilement. Mais vous avez fait chou blanc. Cela n’a eu que pour effet de réveiller le souvenir de votre camarade qui vous avait guidé ici. N’ayant pas le temps de dire quoi que ce soit, vous voilà tous repartis dans l’autre sens sur un fond de Benny Hill pour chercher la jeune fille qui (Évidemment !!! Sinon ce n’est pas drôle n’est-ce pas ?!!!) n’était plus là. Mason, qui semblait ne plus avoir la patience d’être agréable, demanda à la première élève présente.
Tu n’as même pas le temps de vraiment reprendre ton souffle que vous voilà en train de courir vers la bibliothèque. Une méchante pensée te fait dire que tu aurais dû rester dans ton coin ce matin, ne pas suivre le mouvement et t’approcher de ce groupe, mais c’est trop tard. Un pied posé dans cet endroit austère te fit déglutir, cherchant à accrocher le bas du haut de l’élève le plus proche de toi par réflexe. Mais non, tu ne dois pas, ils ne te connaissent pas. Alors tu te retiens, triturant tes doigts avec stress. Ce qui était oppressant pour toi, c’était ce maudit silence.
Silence brisé d’un coup par la douce voix de Charlotte et sa comptine des Enfers qui vous a tous pris par surprise. Lâchant un cri pour le moins peu viril, te recroquevillant presque sur toi-même, ton maudit instinct t’obligea à te mettre devant tes camarades. C’est quoi ce bordel ? Tu avais bu quoi ce matin ? Clignant rapidement des yeux plusieurs fois, tu mets un temps pour t’habituer à la nouvelle lumière de la salle, plus que morbide. Étrange alors sensation qui se présente dans tes tripes. Tu connais ce lieu. Tu grimaces en reconnaissant ces dalles sous vos pieds.
- Mais quel...
Que tu n’arrives pas à finir que Charlotte se remet à hurler. Tu la regardes faire son cirque, parlant toute seule, n’arrivant pas bien à comprendre. Tu essayes de t’approcher d’elle, ne sachant pas bien ce qui te prenait.
- Attend Charlotte, il faut qu’on...
Trop tard. Tu ne finis toujours pas ta phrase. Tu écarquilles les yeux, interdit devant ce spectacle. Tu lèves les yeux vers cette créature qui vous surplombe presque, toise la tête de l’animal qui s’est approché dangereusement de ta camarade, alors que cette dernière lui a lancé un des cailloux se trouvant à vos côtés. Tu regardes autour de toi rapidement alors qu’il plante son regard dans le sien. Tu dois réagir. Tu t’approches d’un des piliers, attrapant un de ses bouts pour le lancer vers le basilic de chez wish. Hors de question qu’il l’approche.
- Hey !
Au moins les vibrations créées au sol on eu raison de toi et l’on fait réagir… Il se tourne vers toi, se redresse de presque toute sa hauteur et se met à siffler… En montrant une jolie coiffe.
- Oh misère… Un cobra...
Que tu murmures, figé. La témérité est une chose, le courage en est une autre, n’est-ce pas ?
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Nara
Mar 3 Jan - 22:42
Roisin Ó’Lain
J'ai 16 ans et je vis à Oxford, en Angleterre. Dans la vie, je suis à la Oxford Grammar School et je m'en sors a priori. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je viens de Belfast, et je ne suis pas forcément très heureuse d'être séparée de ma famille, mais c'est un choix nécessaire pour mon futur. Etre nouvelle ne m'effraie pas, même si ça ne m'enchante pas particulièrement non plus. Je suis du genre à me révolter.
La bibliothèque dans laquelle on entre est très belle malgré l’ambiance assez pesante qui y règne. On dirait qu’en passant les portes, toutes les époques, passées, présente, futures, se mêlent dans une énergie très étrange.
Mais je n’ai pas vraiment le temps de m’attarder sur l’architecture de la salle que bientôt quelque chose qui ressemble à une incantation est prononcé par cette folle de Charlotte, qui semble en plus s’en réjouir beaucoup plus que de raison.
Personne n’a le temps de faire quoi que ce soit qu’on se retrouve tous… Quelque part ailleurs. Et ça n’augure rien de bon, surtout quand je m’aperçois que j’ai l’impression de connaître cet endroit. Comme dans mes cauchemars…
Ok, l’air de la bibliothèque ne doit pas être très sain, et je suis juste en train d’halluciner.
Juste en train d’halluciner un putain de gros serpent dans un endroit que je vois en rêve, donc qui ne peut pas être réel.
… Mais dans le doute, on va faire comme s’il l’était, et si Charlotte essaie de l’attaquer avec une pierre, alors que euh… Celui que je ne connais pas tente également de s’attaquer à lui - sans succès - mon regard scanne l’endroit où on se trouve pour plutôt trouver un endroit où courir se cacher. Je repère une zone un peu en hauteur mais qui donne un effet de grotte, un peu plus loin, et je pousse les autres en leur indiquant l’endroit.
« Tá sé dodhéanta… »(c’est impossible) dis-je à haute voix en irlandais, avant de continuer en anglais : « Allez, dépêchez-vous ! »
Mon regard tombe sur la torche qui brûle par terre, et je l’attrape à la volée avant de faire un pas vers celui qui s’est mis en travers du groupe et du monstre pour le tirer en arrière.
« Magne, on court ! »
Et même si Charlotte s’est cachée derrière un pilier, il est absolument impensable que le groupe se sépare. On n’est pas dans un film d’horreur, et personne ne va mourir. Personne ne va mourir. Personne ne doit mourir.
Enfin si tant est que ce soit la réalité.
Je cours vers Charlotte pour lui tirer le bras et lui indiquer le reste du groupe.
« Toi aussi, cours là-bas, laisse tomber le serpent, on doit se mettre en sécurité ! »
Mon coeur bat la chamade, je suis terrifiée mais mon instinct de survie a pris le dessus, je ne réfléchis pas. Mais au moment où je me retourne, et où mon regard tombe sur le monstre, un mal de tête intense me vrille les tempes, m’oblige à fermer les yeux, et je vacille. Je ne peux pas aligner deux pas de course, je me rattrape contre un mur de pierre, la torche serrée dans mon autre main, et j’ai soudain l’impression que je vais m’effondrer. Mes pieds ne bougent plus, ma tête tourne. Soit je me réveille dans la bibliothèque, soit je suis foutue.
Mais bizarrement je penche pour la deuxième option.
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Houmous
Mer 4 Jan - 19:31
Le cobra approche à grande vitesse le groupe. Ses écailles innombrables reflètent la lueur des torches comme autant de plaques métalliques polies. Ses yeux de sang scrutent cruellement le groupe en préparant son assaut. Chacun découvre que l’on ne sait pas ce que ressent une proie avant de faire face à un prédateur pareil à celui-ci, une créature capable de ne faire qu’une bouchée même de Jaxon. Et pourtant, le surréalisme de la scène furieuse qui se déroule a suffisamment décontenancé le groupe pour qu’aucune action coordonnée ne prenne place. Personne n’a encore pris les rênes pour faire face et survivre… Jusqu’à ce que Roisin se révèle malgré elle.
Si elle parvient à écarter Mason et Sybil vers la sureté et qu’elle tire Jaxon pour qu’il en fasse de même, c’est Charlotte qui arrive au bout de ses ressources. Avec désespoir, elle approche le pilier derrière lequel la lunatique s’est dissimulée bon an mal an, déjà étouffée par le stress. Elle la tire pour la sauver elle aussi et la voit tourner les talons. Dans un dernier regard porté vers la créature démoniaque gardienne de ces lieux insensés, elle sent sa tête vriller et tanguer une dernière fois. L’immense reptile bondit, la coiffe toute déployée et traverse plusieurs piliers sur son passage comme un enfant dans un jeu de quilles.
Lorsque la poussière retombe, le cobra est toujours là, plus impressionnant que jamais. Sa queue s’étend toujours dans l’obscurité et pourtant il est entre Roisin et le reste du groupe. Son corps se contorsionne tout autant que celui de Charlotte qui est enserrée. Le véritable monstre sonde son regard, avec une lueur de cruauté, comme si la peur donnait meilleur goût à la viande. Aussitôt, quatre plus petits serpents semblent sortir d’orifices de sa coiffe. Tous différents, ils la scrutent et gigotent de leur mâchoire pour articuler une parodie de parole à la tête principale.
- ¡ Devorala ! ordonne un python. - накорми себя, suggère une couleuvre. - 彼女はおいしそうです, remarque un boa. - Tämä on meidän alueemme, achève un crotale.
A ces différents mots, le cobra siffle et se redresse. Ses deux immenses paires de crochets se déploient en ruisselant de venin nauséabond, prêts à achever une Charlotte déjà souffrante de la compression. Roisin reprend graduellement conscience au milieu des gravas et assiste à la scène, impuissante. Elle voudrait tendre une main et s’élancer mais la masse qui lui écrase les jambes l’en empêche. Tout l’instant semble alors se dérouler au ralenti. Un souvenir lui revient : celui d’une voix aux frontières de sa conscience.
- Je suis toi et tu es moi, commence-t-elle avant que tinte le bruissement d’une chaine dans le lointain. - Le spectre vengeur qui montre le chemin, Dullahan ! reprend une voix masculine et inquiétante.
Musique:
De Roisin s’échappe alors une puissante tornade de flammes bleutées. Ouvrant la porte vers d’autres mondes, une créature en émerge graduellement. A mesure qu’il apparait, on le reconnait comme un cavalier sur un cheval effrayant. Il porte un fouet dans une main et une tête tranchée dans l’autre. Le destrier qui le supporte est d’un impressionnant gabarit avec une lueur furieuse dans le regard et une mâchoire carnassière. Le fouet est fait de vertèbres aux épines tranchantes et menaçantes. La cape est une étoffe verte passée et abîmée dont ressortent des armes brisées et des lames osseuses. La tête coupée porte un masque figé dans une terreur absolue et de la lumière s’en échappe par les yeux et la bouche béants, pareille à une lanterne.
Aussitôt que Dullahan apparait pleinement, sa monture se cabre avec agressivité pour préparer une charge dévastatrice sur le cobra. Face à cette puissante menace, ce dernier se désintéresse de Charlotte et la relâche suffisamment pour qu’elle glisse en dehors de sa prise. Alors que les sabots du cheval et les crocs du serpent sont sur le point d’aller à la rencontre l’un de l’autre, le fouet claque bruyamment dans les airs, déchainant un véritable brasier. A nouveau, le cobra retrouve sa posture menaçante pour observer la situation.
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Pyramid Rouge
Lun 9 Jan - 21:46
Mason Henley
J'ai 16 ans et je vis à Oxford,en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma réputation, je suis célibataire et je le vis plutôt sans affect. Les rumeurs qui courent sur lui: -Toute sa famille est en prison. -Sa mère est une prostitué. -Son père est un tueur et un violeur. -Son frère s'est fait viré de l'école après avoir mis le feu en salle de sport. -Son frère est un voleur. - C’est un psychopathe qui ramasse des animaux morts sur la route. -Il est le mac de sa mère. -Il a passé l'été en maison de correction -Pour 10 livre il dépucèle n'importe qui fille comme garçon... -Il se douche a la piscine municipale
La bibliothèque avait toujours été un endroit flippant et étrange pour n’importe qui n’apprécierait pas l’odeur des vieux livres et la faible lumière des vieux vitraux. Si pour la plupart du groupe l’ambiance semblait leur peser un peu, cette ambiance là revigorait le jeune homme à problème. Leur présence à ses cotés était comme une sorte de souffle froid dans sa nuque : une petite gêne inhabituelle. Depuis le temps qu’il parcourais ces couloirs poussiéreux seul c’était la première fois qu’il ne l’était pas dans cette immense pièce de savoirs mystérieuse. En voyant son sac, il ne réfléchis même pas et d’un soupir de soulagement se jette dessus pour constater ce qu’il reste ou non de son contenu. Fouinant dedans il est heureux de voir les pelotes de laine rougeâtre, ses cigarettes et surtout son enveloppe pleine de son dur labeur d’été. Mais dans le soulagement de ce moment, il n’a que le temps de s’adosser à une table pour se rendre compte de l’étrange situation.
Ah, si seulement les choses avaient puent être différentes, si seulement tu avais pu remercier avec gêne et nonchalance tous ces inconnus pour t’enfuir dans le noir à nouveau et redevenir cet invisible. Glissant le livre de Sybil dans son sac à peine est-il refermé que Charlotte déclenche une sorte de… sortilège. C’est a vraisemblable… Atterrissant dans un monde parallèle étrange, ils n’ont même pas le temps de constater ce qui les entoures que le danger les guètes à nouveau. Serrant de toute ses forces son sac à dos sans réfléchir à personne d’autre que lui il fuit se mettre à l’abri.
La situation dégénérant un peu en arrière plan tu ne ressent rien d’autre que le froid. Un froid intense qui te fait greloter. Tu ne les regarde plus mais tu entends qu’ils ripostent, qu’ils s’entraident pendant que toi, tu fuis, par peur...Quand tu te retourne enfin pour oser regarder en face à quel point tu t’enferme seul dans la solitude rassurante à laquelle tu fais confiance, tu vois Roisin se transformer, protéger alors qu’elle ne connais personne. En fait pendant un instant, en arrivant ici, tu les détestes d’être là, de t’avoir aider… Car maintenant ils sont en danger à cause de toi. Mais tu ne fais rien.
Le froid s’empare de tout ton corps et tu sent ton cœur battre pourtant plus fort. En voyant Roisin attaquer -par l’intermédiaire du cavalier fantôme irlandais- le serpent géant pour protéger les autres en vain, ton cœur bat plus fort encore. Les voix se confondent dans ta tête…
***
- Maman… j’ai froid…
Elle t’avais caressé la tête alors que tu était agenouillé au bord de son lit au milieu de la nuit tout en frissons, frileux que tu es. Tu n’as que 4 ans pas plus. Son visage à elle avait cette difficulté à rester éveillé sous cette avalanche de lourdeur de ses paupières fatiguée par les stupéfiants. La peau abîmée, les traits tirés, les bras flingué d’ecchymoses elle s’était levée tout en discrétion en retirant l’énorme bras de ton père grognon. Elle avait remit une buche dans le petit poêle à bois pour que tu te réchauffe un peu. T’embrassant sur le front vous aviez été surpris par ton père.
- C’est quoi ce bordel pourquoi tu rallume le feu à cette heure-là ?!
- Mason avait froid c’est tout… c’est bon la buche était toute petite…
Ce jour-là, de son mètre quatre-vingt ses yeux semblait être devenus aussi rouges que ses cheveux. Les flammes s’éteignirent sur des cris et des coups que tu aurais dû prendre si tu ne t’étais pas caché sous la banquette adjacente paralysé par le froid …
***
Vas-tu te cacher aujourd’hui encore pendant que d’autres prennent les coups ?
Le cœur serré, la tête en ébullition tu pousse un cri et j’arrive. Cri mon nom, expose la force de ta volonté à punir les abus !
- Je suis toi, et tu es moi… Répètent-ont en même temps alors qu’une brume épaisse plus noir que les ténèbres s’échappe de toi dans une tornade furieuse, enfin tu n’as plus froid, je suis là ! - Le chien démoniaque pourchassant autrefois les injures des Baskerville, Barghest !
Barghest:
Les yeux rouges brillant dans la noirceur des poils duveteux de l'immense créature s’élevant au dessus de Mason, il pouvait inspirer la crainte sous ses bonnes intentions. Rejoingnant en courant Roisin il lui adressa un regard complice pour se donner le courage de tenter une nouvelle offensive sur ce satané serpent. La créature qui lui est rattachée est osseuse, la peau parfois lisse de poils épais ou de plumes et tantôt d'autres zones fournis formant un impressionnant mélange de ténèbres. Le cauchemar de la légende anglaise dans toute sa splendeur...
-Ma puissance est tienne, fais lui mordre la poussière selon tes souhaits !
Réplique le canidé des ténèbres avant de se mettre -selon la volonté de Mason- sur ses pattes arrières en ouvrant majestueusement ses longues ailes de plumes noirs pour les faires battre avec force et violence. Cela déclencha alors une bourrasque de vent tranchante en direction de l’une des têtes du cobra géant. Le coeur à bien plus de 80 battements par minute, il espérait que cette fois leurs riposte ai une incidence sur l'ombre qui se dressait devant eux. Serrant les poings en ne lâchant pas du regard l'ennemi, Mason vit finalement son coup toucher la bête. La créature siffla douloureusement de plus belle en gigotant. La tête du crotale tombant au sol, en un rebond avant de rouler rejoignit les pieds de Sybil avant de s’effriter en une masse informe…
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Ismerie
Dim 12 Fév - 15:49
Sybil Burton
J'ai 17 ans et je vis à Oxford, en Angleterre. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes parents, je suis célibataire et je le vis plutôt mi-figue mi-raisin parce que Thomas il est beau mais il n'a pas de thunes. -Un peu snobe mais surtout la tête dans les livres -Adore les lettres classiques et les poètes morts -Philosophe la vie comme si personne ne la comprenait -N'utilise que des insultes shakespeariennes -Héritière d'une grande compagnie familiale -Amoureuse d'un pauvre
Sybil avait suivit les autres, sans rien dire, ni poser de question, elle avait vécu l'arrivée dans la bibliothèque, ce 'saut' brutal et impossible dans un autre monde, ainsi que les premiers dangers auquel les autres et elle avaient été confrontés comme un rêve dont elle était spectatrice. Elle les voyaient se battre, et elle les observaient, comme si elle était bien loin de tout cela, en sécurité derrière un écran quelconque, comme s'ils étaient les protagonistes d'un film ou d'une série à binge watcher dans le confort de son intérieur. Puis, ce gigantesque monstre se dressa face à eux, et encore une fois, elle demeurait totalement stoïque, tandis que Roisin les sauvaient les uns après les autres, les écartaient du danger, dans un sang froid que Sybil ne possédait pas, avant de se retrouver. Elle suivait et mouvait son corps comme si elle était persuadé qu'elle se réveillerait bientôt du cauchemar dans lequel tout le monde avait été plongé. Elle ne put venir en aide à personne, pas même à Charlotte, presque étouffée par le cobra qui l'enserrait de toutes ses forces, tandis que d'autres têtes de serpents émergeaient du plus gros d'entre eux. Il fallait se rendre à l'évidence, se dit la jeune étudiante, alors qu'auparavant leurs chances de survie avaient été très mince, il était évident désormais qu'il était impossible pour eux de s'en sortir. Et puis, il se produisit... quelque chose d’impossible. L'avènement d'un autre monstre, une autre créature, un cavalier infernal, tout droit sortit dont ne sait où et que Sybil pensait présent pour finir le travail commencé par le serpent. Pourtant, le cavalier ne les attaqua pas eux, il semblait au contraire hostile à leur principal ennemi, qui relâcha par la même occasion l'emprise qu'il avait eut sur Charlotte pour faire face à ce nouvel adversaire. Puis, ce fut au tour d'une autre créature, un monstre à quatre pattes, un chien des enfers possédant des ailes toutes aussi noires que son pelage, qui attaqua à son tour la créature sans même s'intéresser aux adolescents autour. Un canidé qui réussit à trancher l'une des têtes rattachée à l'immense serpent. Sybil avait observé la scène incrédule, avant que la réalité ne la heurte et que la tête du crotale vienne rouler jusqu'à elle. Elle faillit défaillir à cette vision. La jeune fille, nauséeuse, était prête à s’effondrer sur le sol. C'était trop, définitivement trop. Elle détailla la tête du crotale, que la... créature de Mason venait de détruire, puis elle fixa son regard sur lui, se demandant comment il avait fait, jalousant aussi ses capacités. Parce que oui, il l'avait, lui comme Roisin, ils avaient... invoqué ces choses. Elle voulait ça aussi, ce pouvoir, cette capacité d'agir, ses pouvoirs à lui, ceux de Roisin également. Comment avaient-ils fait ? Elle aussi souhaitait se battre aux côtés d'une créature qui aurait la force et le courage qu'elle ne possédait pas. …. Le silence se fit tout autour d'elle, elle cru halluciner un instant, une douce voix enchanteresse résonnait dans son esprit tandis que le souvenir de ses parents lui revenait. Eux, et leurs attentes, toujours plus vastes, impossibles, comme s'ils s'attendaient à la voir échouer, ou alors peut-être la pensaient-ils capable de faire mieux que tous les autres, ce qui était faux, bien sûr. Elle n'avait jamais su, et n'osait toujours pas leur demander, laquelle des deux options était la bonne, et elle avait envie de survivre, ne serait-ce que pour les revoir, et mettre les choses au clair avec eux.
-Je suis toi et tu es moi, susurra-t-elle machinalement en compagnie d'une voix féminine plus âgée, la tête baissée
Elle releva la tête prestement, et elle hurla alors des paroles qui semblaient lui venir naturellement.
-La fée reine des passions interdites du royaume de Camelot, Guenièvre !
Une lueur aveuglante la força à couvrir ses yeux, tandis qu'une femme apparut alors dans un torrent d'eau qui s'évapora immédiatement. Elle était grande, sa tête couverte de longs cheveux bruns était ornée d'une couronne, et son visage dissimulée sous un masque élégant qu'elle ôta par la suite, révélant une beauté enivrante et fatale. Son corps était couvert d'une robe ancienne et flamboyante d'élégance, à la hauteur de son statut.
Spoiler:
Dans ses deux mains apparut une épée, Secace, la première possédée par son mari, le roi Arthur, avant qu'elle ne soit confiée à son amour défendu, Lancelot. Guenièvre n'était pas une vision terrifiante et horrifique, elle était en réalité tout le contraire des créatures invoqués par les deux autres élèves avant elle, mais Sybil en avait le cœur net, Guenièvre lui correspondait parfaitement, et sa vision ne l'avait pas déçue. Un large sourire s'était dessinée sur son visage 'moi aussi, je peux le faire', se dit-elle, une pensée qui la galvanisait. Elle prit alors le risque de faire quelques pas en avant, de rejoindre ses camarades qui se battaient déjà, protégée par cet être, cette reine qui semblait obéir à sa volonté. La jeune femme détailla alors l'ennemi affaiblit par les attaques successives de ses camarades. Il restait une tête de python, de couleuvre, et de boa attachées à lui. Ok. Alors il lui faudra s'attaquer à l'une d'elle. Et ce sera la tête de python. S'armant de courage, concentrant toute son attention sur cette tête gigotant avec prétention, Sybil indiqua d'un geste de bras à Guenièvre d'agir pour espérer réussir un coup identique à celui du chien de Mason. Dés lors, l'épée de son amant en main, Guenièvre se hâta, elle se jeta sur le monstre sans faillir ni hésiter. Elle lui infligea un coup, et Sybil put voir la seconde qui suivit que ce dernier avait réussit. Cette autre tête s'écrasa inerte au sol, rejoignant l'autre, débarrassant l'impressionnant serpent d'un autre de ses sbires. Elle avait réussit. Sybil exulta sans pouvoir se contrôler, elle sourit largement, des étoiles dans les yeux. Elle en avait oublié à se poser les questions d'usage, comme : Que diable vient-il de se passer, pourquoi suis-je en capacité de contrôler un personnage clef de la légende Arthurienne sans que cela ne m'apparaisse étrange ? Non, elle était juste heureuse d'avoir pu être utile, et d'avoir agit pour affaiblir leur ennemi commun.
-Prends ça, sale bête ! Jeta-t-elle en levant le poing en l'air,on peut le battre, ensemble on peut lui faire mordre la poussière !
Une flamme s'était rallumée dans le regard précédemment éteint de la jeune fille, elle qui s'était vu mourir, elle s'était vu ne jamais retournée chez elle pour confronter ses parents, et désormais elle apercevait une lueur d'espoir dans l'obscurité, et elle n'était pas prête de s'éteindre.
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Nemo
Lun 27 Fév - 17:18
Charlotte Blackburn
J'ai 16 ans et je vis en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année à la Oxford Grammar School et je m'en sors plutôt bien. Grâce à ma chance de cinglée, je suis mariée au Diable et je le vis merveilleusement bien. « Quand je passe dans une foule, la voix de mon meilleur ami et protecteur m’intime de me nourrir de ma peur pour la transformer en une force. Je ris, je danse, je chante. Les autres me prennent pour une folle, mais je me sens bien, protégée. Au moins, tous me fuient. C’est ennuyant de paraître saine d’esprit, non ? »
Tout s’embrouille dans mon esprit : je suis au fin fond des Enfers, entourée de monstres et d’un paysage chaotique. Je devrais être ravie d’être ici, enfin à ma place, chez moi, prête à trouver celui que j’attends depuis si longtemps. Alors… Pourquoi suis-je tétanisée par la peur face à ce serpent immense ? Je n’ai pas le temps de tergiverser plus longtemps que je me fais tirer le bras par la jeune fille rousse. Mon effroi est tel que je ne ressens même pas le dégoût que son contact me procure. Je la suis, pensant simplement à courir en mettant un pied devant l’autre.
La seconde suivante semble s’étirer dans le temps : une pression m’enserre, ma tête se retourne, mes jambes fendent l’air. Quand j’ouvre les yeux, grimaçant de douleur, je me vois dans le reflet des yeux immenses du reptile. Malgré ce que j’aurais pu croire, ce n’est pas une situation agréable. Je ne souris pas follement, je suis tétanisée, emplie de douleur, accablée par ce qui m’arrive. Je tente un pourparlers inefficace d’une voix étouffée. « Lucy… lâche-moi… Je suis désolée… Je suis- … Pardon… Je reco-recommencerai pas… Pitié- » Le cobra me répond en sortant ses énormes crochets gouttant de venin. C’est ma fin, je suis finie. Dans un élan de courage, si l’on peut appeler cela ainsi, je tente de me défaire de sa prise en poussant ses écailles, en les criblant de coups de poing tout en criant vivement.
Je ne comprends pas comment tout ça a pu fonctionner. Le cobra desserre sa prise soudainement et je parviens à glisser jusqu’à tomber lourdement au sol. Mes jambes tremblent comme jamais, mais j’arrive à me relever et à me cacher derrière un pilier en reprenant mon souffle erratique. J’ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps, de crier tout mon désarroi. Ce n’est pas ce que j’espérais, pas du tout.
Lucy, tu m’as abandonnée. Tu m’as blessée, tu as failli me tuer de tes propres mains. Je te déteste du plus profond de mon âme. Je suis là. Je ne t’abandonnerai jamais. Je t’aime. Non ! T’es un sale con. J’ai mal… Regarde derrière toi, regarde-moi Lottie, combattons ensemble.
Je me retourne en plissant les yeux de douleur. Une chaleur extrême m’englobe et me berce, réduisant à néant ma peur. Une voix rauque mais douce, des bras forts et protecteurs, un instant que je laisserai durer indéfiniment. Le sourire aux lèvres, je murmure en cœur avec lui : « Je suis toi, tu es moi. » Je me lève soudainement sur des jambes solides, rejette la tête en arrière et tends mes bras de chaque côté de mon corps. Je crie d’une voix suraiguë « Le fils de l’aurore déchu des cieux par le plus grand, Lucifer ! » Je tournoie sur moi-même tout en riant à tue-tête. Je le vois apparaître devant mes yeux, immense, vêtu d’une cape noir ébène, trois paires d’ailes crochues déchirant l’air, des cornes de plusieurs dizaines de centimètres montant à la verticale. Une fumée noire voltige autour de lui. Il est incroyable, magnifique.
Spoiler:
Ses yeux perçant me regardent et sa voix profonde résonne tout autour de moi. « Je suis là pour t’aider, Lottie. » Des gouttes de larmes se forment dans le coin de mes yeux, je crois ne jamais avoir vécu tant d’émotions différentes qu’en ces quelques minutes. « Lucy, mon amour… Venge-moi !! » Et comme pour lui donner de l’élan, j’envoie mes bras tendus devant mon corps, vers ce monstre qui a bien failli me tuer.
Lucifer s’envole à toute allure, droit comme un piquet à l’horizontale, ses ailes lui donnant un élan incroyable, ses cornes chargeant en direction de l’une des têtes du grand reptile. Il passe à quelques centimètres du boa, le faisant siffler d’effroi. La vitesse du diable est telle que même le grand pilier de pierre sur son chemin ne l’arrête pas, il plie et explose sous l’affront. Si les cornes avaient atteint l’animal, sa tête aurait été déchirée d’un coup franc.
Mes genoux tombent au sol, mes yeux pétillent à la vue de l’incroyable force de mon être tant aimé. Je lui tends les bras en sanglotant. « Marions-nous, ô mon ange déchu, je ferais tout ce que tu m’ordonnes. »
Vous pouvez retrouver mes personnages ici, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message si jamais l'un d'eux vous attire ~ Mes recherches et toutes les infos qui vont avec : ici ~
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Houmous
Mar 4 Juil - 19:26
Le groupe s’unit face à la menace extraordinaire du cobra géant. La bête ne semble pas impressionnée pour autant par les créatures que chacun invoque. Le combat se poursuit donc et fait rage alors que, tous crocs dehors, elle tente de saisir une de ces âmes vaillantes qui viennent au secours des adolescents. Et elle semble en mesure d’y parvenir quand Guenièvre se trouve dos au mur, contre un pilier. Le sombre serpent bondit donc mais au moment où ses derniers instants pourraient arriver, l’impensable se produit à nouveau.
- Je suis toi, et tu es moi ! s’exclame à son tour Jaxon, en toute précipitation, pour protéger son alliée.
C’est alors à son tour de se doucher dans un vortex de limaille ferreuse dont nait un chevalier au pavois imposant. Son armure est sombre et ne laisse voir aucune part humaine. Sur son heaume, une couronne de ronces fleuries adoucit les traits froids et anguleux de l’armure. A sa ceinture, une étoffe vieille, déchirée et sanglante suinte continuellement de son liquide écarlate. Mais peut-être que ce qui frappe le plus dans cette créature, c’est le blason en forme de coupe avec un œil qui bouge en tous sens. Lorsque l’œil remarque enfin la créature de l’ombre, il se met à briller si fort qu’on en détourne le regard et, comme sorti de nulle part, une lance blanche est maintenant dans la main du chevalier.
- Le chevalier de l’espoir au cœur pur, Perceval !
A peine est-il sorti de l’éther que Perceval s’interpose entre l’ennemi et Guenièvre pour la protéger. De son pavois, il bloque la gueule du serpent qui se referme et le repousse d’un coup de lance. Aussitôt, la créature recule, presque assommée. Elle se recule en gémissant vers les ombres pour disparaitre entièrement. Une illusion : le groupe se croit victorieux et des regards extatiques s’échangent. La vérité les rattrape : un rugissement furieux résonne de fort loin dans ces halls cyclopéens. L’ensemble de la structure tremble et un peu de poussière tombe du plafond invisible. Les torches vacillent, certaines même s’éteignent. Il ne subsiste qu’un instant d’un silence pesant et inquiétant puis la première pierre tombe. L’ensemble de la structure s’écroule graduellement. Pas de soucis, se disent certainement tout à chacun, grâce à l’aide des créatures spectrales, nous pourrons éviter la catastrophe. Pourtant, avec ce changement dans l’air ambiant, le feu qui a invoqué les protecteurs mystérieux du groupe s’est tarri tout aussi vite qu’il s’était allumé. Et alors que la peur point, le sol s’ouvre sous leurs pieds.
Musique:
De la chute ne subsiste aucun souvenir mais la sensation est pourtant bien présente alors qu’ils se réveillent en sursaut dans des sièges de velours bleu. L’affreuse peur se dissipe lentement tandis que les cœurs battent la chamade à l’unisson. Tout le monde est là : Roisin, Sybil, Charlotte, Mason et Jaxon. Chacun est soigneusement installé dans ces sièges d’un blanc immaculé réhaussé de ces assises et dossiers azurs. Les lieux leur sont complètement inconnus et pourtant, quelque part, familiers. Finalement, qu’est-ce qu’ils peuvent croire comme étant réel ? L’ensemble de cette lutte désespérée contre le serpent dans le livre de la bibliothèque était-elle réelle ? Cette première journée à la Grammar School ? Ou bien ce réveil dans la pièce capitonnée ?
Avant même qu’ils n’aient le temps de plus s’interroger, le groupe est salué par une voix masculine et mystérieuse. Ils relèvent le regard pour découvrir une créature grotesque, surréalise. C’est un petit homme aux longues oreilles pointues, aux gros yeux qui les scrutent sans jamais cligner, au nez pointu et longiligne et surtout au sourire impressionnant.
- Bienvenue dans la Salle de Velours, chers amis, une salle où seules certaines âmes suffisamment égarées peuvent parvenir. Je suis ravi d’enfin faire votre connaissance… commence-t-il sans se départir de son habituel sourire. Je me nomme Igor et ceci est mon domaine, tachez de vous en souvenir, vous en aurez besoin. Vous avez déjà eu l’occasion de rencontrer mon assistante : la merveilleuse Hilde.
Dès qu’il l’a introduite, la jeune fille au papillon céruléen sort de l’ombre pour venir se placer juste à côté d’Igor. Elle fait une légère révérence gracieuse et maitrisée à la perfection. Chacun remarque aussitôt qu’elle ne porte pas l’uniforme de l’école mais une longue robe bleue aux nombreuses arabesques. Surprenamment, l’image qu’elle avait dans l’école colle maintenant à cette description. Elle adresse un sourire et un regard à chacun en guise de salutations avant de commencer, à son tour, à parler.
- Je suis navrée d’avoir dû vous duper à l’école mais j’avais besoin que vous veniez dans la bibliothèque pour parvenir dans l’autre monde, s’excuse-t-elle sans s’expliquer pour autant.
- Oui… Nous aurons le temps d’aborder ce sujet à une autre occasion, s’amuse-t-il. Quelle surprise, je ne m’attendais pas à ce que l’état de la psychosphère soit si abimé… Mais qu’importe, vous saurez certainement y remédier le moment voulu. Du moins, si vous voulez sauver le monde qui est le vôtre…
Il s’empare de plusieurs documents sur son bureau et les parcourt distraitement dans un silence reposant. Il hoche finalement de la tête et reprend son propos.
- Je vois que vous avez éveillé vos personae. Malheureusement, leur invocation est encore partielle et faillible. Peut-être qu’avec le temps leur véritable potentiel s’éveillera ? s’interroge-t-il en relevant le regard dans la direction de ses invités, presque en attendant une réponse de leur part. Nul doute donc que vous devriez y prêter attention. Apprenez à vous nourrir de vos vies respectives et à compter les uns sur les autres. Navré mais il semble que mon temps soit écoulé. Je vous souhaite donc une bonne nuit et vous dis : « A bientôt ».
Les lumières se tamisent lentement jusqu’à l’extinction complète. L’instant d’après, chacun se réveille dans son lit. La date est celle du premier jour d’école. La tentation de croire avoir vécu un rêve est grande, pourtant le souvenir subsiste. Les mots d’Igor résonnent longtemps dans leurs têtes : « Apprenez à vous nourrir de vos vies respectives et à compter les uns sur les autres. ». Le changement en chacun n’est pas évident pourtant, il y a une véritable impression d’être différent et à la fois, plus soi-même. La première journée portera peut-être les premières pistes d’explication de ce mystère.
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Nemo
Mer 2 Aoû - 16:29
Charlotte Blackburn
J'ai 16 ans et je vis en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année à la Oxford Grammar School et je m'en sors plutôt bien. Grâce à ma chance de cinglée, je suis mariée au Diable et je le vis merveilleusement bien. « Quand je passe dans une foule, la voix de mon meilleur ami et protecteur m’intime de me nourrir de ma peur pour la transformer en une force. Je ris, je danse, je chante. Les autres me prennent pour une folle, mais je me sens bien, protégée. Au moins, tous me fuient. C’est ennuyant de paraître saine d’esprit, non ? »
Au milieu des draps humides de sueur, je me réveille en sursaut, manquant de me prendre l’étagère dans le front. Il me faut quelques minutes pour réfléchir à ce que je venais de vivre et me dire que malheureusement, tout cela n’était que le fruit de mon imagination. Mais, l’était-ce vraiment ? Sourcils froncés, je tente en vain de me souvenir de la manière dont j’ai rejoint ce lit. « Lucy ? Je t’ai vu, pas vrai ? T’étais sexy avec tes ailes, et j’ai failli crever étouffée par un gros serpent. C’était vrai ? Dis-moi que c’était vrai ! » Mais seul le silence me répond. L’image de la fille au papillon me revient en tête avec la même puissance qu’une balle de baseball. Il faut que je la trouve, qu’elle s’explique. Et surtout, qu’elle me ramène là-bas pour de bon. Les autres, eux aussi pourront peut-être m’aider, qui sait. En piste !
Dans les couloirs, je remarque à peine les autres qui se plaignent à mon passage. Soi-disant que je devrais regarder où je marche pour ne pas leur foncer dedans ? Ils sont fous, j’ai beaucoup plus important à faire ! S’ils savaient… Le regard perdu dans mon téléphone, j’envoie un texto à Rowan dont j’ai l’impression de ne pas avoir parlé depuis une éternité. *Tu devineras jamais où j’étais cette nuit ! JA-MAIS. Appelle-moi.* suivi de plusieurs dizaines de gifs sans queue ni tête.
Le silence dans mon esprit commence à m’angoisser et je ronge les peaux mortes de mes doigts jusqu’au sang. Mais alors que mon regard navigue aux alentours, il se pose sur un certain garçon qui était l’un des personnages principaux de cette aventure incroyable. J’accours vers lui et lui saute littéralement dessus, en agrippant ses vêtements. « MAAAAASOOOOON ! Oh mon dieu c’est toi. S’il te plait, dis-moi que tu as vu mon Lucy adoré cette nuit ! Il veut plus me parler depuis, je crois que je l’ai vexé. Pourtant je te jure que non, je suis pas comme ça moi j’essaie d’être gentille tu sais et lui il me le rend pas, il fait qu’être dur avec moi, alors que je suis qu’une pauvre petite fille égarée. » Une larme coule sur ma joue puis une lueur scintille dans mes pupilles. Je m’approche encore plus de son visage, en me mettant sur la pointe des pieds. « BARGHEST. » C’était son Lucy. Je savais que je n’étais pas le seul zinzin de cette foutue école. Je souris tel l’affreux diablotin que je suis et embrasse Mason sur la joue avant d’enfin le lâcher. « AHAHAHAH, tu as un chien démoniaque et moi, je suis démoniaque. Mason nous sommes fait pour régner sur le monde des vivants et je crois que tu es destiné à devenir mon mari. Je savais que je disais vrai ! AH, depuis tout ce temps ! » Je tournicote sur moi-même avant de partir de mon côté, désormais plus heureuse que jamais.
Alors que j’arrive dans le hall de l’école et que la sonnerie retentit pour le début des cours, j’envoie un bras d’honneur en l’air et me faufile vers la sortie. Mes pas me mènent jusqu’à la fameuse et iconique statue, vers laquelle je croise la jeune fille à qui j’avais très brièvement fait la visite de l’établissement. Encore une fois, je bondis telle une panthère mal lunée vers elle et la prend par les épaules. Mon ton se veut extrêmement sérieux, comme si nos vies à toutes les deux en dépendait : « Roisin. Les cours n’ont plus aucune importance. Tu viens enquêter avec moi ? Je veux retrouver Lucy. Et la fille au papillon, par la même occasion. Peut-être qu’on la retrouvera à la bibliothèque ? Après tout c’est là-bas qu’on a pu descendre dans ce monde merveilleux. Allez, viens j’ai pas fini de t’faire visiter ! »
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Pyramid Rouge
Jeu 3 Aoû - 16:15
Mason Henley
J'ai 16 ans et je vis à Oxford,en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma réputation, je suis célibataire et je le vis plutôt sans affect. Les rumeurs qui courent sur lui: -Toute sa famille est en prison. -Sa mère est une prostitué. -Son père est un tueur et un violeur. -Son frère s'est fait viré de l'école après avoir mis le feu en salle de sport. -Son frère est un voleur. - C’est un psychopathe qui ramasse des animaux morts sur la route. -Il est le mac de sa mère. -Il a passé l'été en maison de correction -Pour 10 livre il dépucèle n'importe qui fille comme garçon... -Il se douche a la piscine municipale
L’impression de tomber dans un vide lumineux ramène Mason dans la conscience. Une sueur froide dans la nuque. Pourtant il ne se souvient ni comment il est arrivé chez lui, ni comment le reste de la journée de rentrée avait pu se passer. Ne se souvenant que de cet étrange serpent géant, du chien noir et des autre. Tout cela l’effrayait un peu car seul qu’il était là il se demanda si- pour en rajouter sur son palmarès de cassos- il n’était pas en plus devenue concrètement cinglé. Ravalant sa salive maussade en se préparant il préféra vérifier qu’il avait bien récupérer son argent qu’il cachait dans une boite de conserve de la cuisine. L’argent était là. Cela suffit a le convaincre qu’il n’avait fait qu’un stupide rêve et que certainement comme hier, comme demain et comme après demain il était et serait seul. Avec le temps la solitude ça devenait rassurant. En partant, sa porte de mobil-home s’était coincé. Cette saloperie avait tendance à se gripper tellement elle avait été malmenée mais il ne préférait pas plus y penser. Insistant la porte finis par s’ouvrir brusquement et un livre tomba du canapé adjacent encastré dans le mobil-home. Le bruit l’interpelant il esquissa un sourire devant « Le Roi Lear » qui lui rappela qu’il n’était peut-être plus si seul à la lueur de son arcade égratigné.
Les mains dans les poches, la pantalon d'uniforme, un pull a col roulé noir sous la veste d'uniforme et un air détestable- c’était parfait pour faire fuir les gens- et tout allait bien. Les gens l’évitait, chuchotait, riait à son sujet comme avant-hier, hier, demain et après demain. Le vinaigre, rien de nouveau. Les finirais biens pas motivé leur diatribes d’autre chose. C’était un rêve comme un autre. Adossé à un mur du couloir il continuait de lire le livre de Sybil avec l’espoir de pouvoir le lui rendre aujourd’hui même. Ce serait le moyen de débriefer peut-être sur ce qu’il s’était passé ? La seconde suivante, il entendit une voix pas si étrangère que ça hurlé son nom. L’idée que son nom soit hurlé aussi fort lui donna mal au ventre. Il était sur que tout le monde le regardait. A peine eut-il eu le temps de remarquer cela que Charlotte l’assaillait de son attention lunatique. Se crispant à la sentir aussi près de lui il sentait des sueurs froide lui couler d’abord dans le dos.
- Eh bien oui,3 paires d’ailes c’est clairement stylé oui…
Fit-il le regard fuyant même pas si convaincu de ce qu’il avançait, sans pour autant vraiment oser la repousser comme il aurait pu le faire avec n’importe qui. Et puis elle n’avait pas l’air de vraiment l’entendre ou s’importuner de sa réponse alors il lui tapota l’épaule pour la consoler et surtout qu’elle finissent par lui rendre son espace personnel. Grimaçant il recula son visage quand elle se rapprocha l’atmosphère devenant presque brûlante pour lui. Pourquoi avait-il mis un pull sous l'uniforme ? Bordel qu’est-ce qu’il avait fait pour qu’elle le remarque ? Il était là dans son coin au milieu de pleins de gens -sûrement plus intéressant-, l'air maussade, le teint gris tout a fait en accord avec le papier peint et donc : Im.Per.Cep.Tible bordel ! A peine eut-il pensé à cela qu’il rougissait quand elle prononça tout haut le nom de sa personae comme si tout le monde savait… C’était donc arrivé. Il était bien fou. C’est pour ça qu’elle l’avait remarqué, ils sont dans le même panier. Oh, misère. Le baiser sur la joue acheva de court circuiter le jeune homme dans une gêne à l’œil tressautant.
«[…]tu es destiné a devenir mon mari. Je savais que je disais vrai. Depuis tout ce temps. »
Depuis tout ce temps. Hemph. Comment ça Charlotte ? Hein. Comment ça? Un petit rire intérieur le parcourut en concevant pleinement l’inéluctable merde dans laquelle il venait encore de plonger la tête la première malgré lui. Le visage figé il inspira un peu avant de la voir tournoyer sur elle-même et partir aussi vite qu’elle était arrivé sans même qu’il n’ai le temps de lui adresser la moindre réponse. La voyant s’éloigner dans le couloir, il l’observa jusqu’à ne plus la voir et se surpris a en sourire affectueusement. Sur les rires et remarques pittoresque de Thomas et sa bande Mason leva les yeux au ciel, préférant les ignorer. Reprenant sa lecture, il sentit son corps avoir de nouveau froid dans l’ombre d’un frisson. Crispant sa main sur son estomac, il détestait ça : avoir froid.
Les pensées vaporeuses insufflées par les derniers évènements ne semblait pas stopper la mise en bière sociaux éducative de Mason. Un test blanc de math sous le nez pour fusiller la mâtiné il se demandait si il avait finalement bien fait de lire du théâtre toute la journée… Reclus au fond de la classe a coté de la fenêtre il se força a ne pas regarder un seul instant dehors pour se concentrer sur le test en faisant appel à ses connaissances. Avec un peu de mal il réussit à finir dans les temps, tentant de broder les questions s’éloignant du cours pur et simple à la fin. Il n’aurait peut-être rien fait d’extraordinaire mais quand le professeur commença a reprendre et relire les copies il ne passa que brièvement sur sa copie ce qui indiquait sa transparence au milieux des autres. Il faudrait qu’il améliore cela mais pour un premier test c’était passable.
L’heure du déjeuner fut le moment de finir le livre de Sybil. Le lisant avec attention, il essuyait soigneusement ses doigts a chaque bouché de son sandwich pour ne surtout pas tâcher les pages ou la couverture qu’il tenait elle aussi avec précaution. Néanmoins avant qu’il ne puisse finir, alors qu’il approchait de la fin de l’ouvrage, la cloche sonna l’heure de retourné en cours. Cette-fois-ci la fin des cours s’approchant il céda à l’envie de regarder par la fenêtre distraitement et plus vite qu’il ne l’espérait la fin des cours était là. Ne se précipitant pas pour sortir il fut l’un des derniers et en sortant il avait le livre a la main et pu finir le temps de descendre dans le hall. Comme si les choses étaient prévues il aperçu justement Sybil et récupéra son marque page qui n’était autre qu’une étiquette de jeans pour s’approcher d’elle et le lui rendre.
- Eh, Sybil ! Alors, cette journée ?
Il n’osa pas aborder de lui-même le rêve ou il avait vu Genièvre sortir de sa camarade. Alors il aborda le livre qu’il avait fait exprès de lire avec rapidité pour ne pas la faire attendre. Séquestrer son livre risquait à l'image de son image de créer des rumeur, qu'on disent qu’ils vole des livres aux élèves qui ont de la pitié pour lui ou n’importe quel autre idiotie à seul et unique but de blesser.
- Au fait, tiens. Je l’ai relu c’était agréable. Merci de me l’avoir prêté mais ce n’était pas ta faute hier. Thomas et sa bande sont juste un peu idiot…
Fit-il en vérifiant d’un œil qu’ils n’était pas dans le coin. Il lui tendit le livre avec un faible sourire poli en la regardant.
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Ismerie
Dim 6 Aoû - 11:05
Sybil Burton
J'ai 17 ans et je vis à Oxford, en Angleterre. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes parents, je suis célibataire et je le vis plutôt mi-figue mi-raisin parce que Thomas il est beau mais il n'a pas de thunes. -Un peu snobe mais surtout la tête dans les livres -Adore les lettres classiques et les poètes morts -Philosophe la vie comme si personne ne la comprenait -N'utilise que des insultes shakespeariennes -Héritière d'une grande compagnie familiale -Amoureuse d'un pauvre
Lorsqu'elle s'éveilla de son songe, du moins elle l'interprétait comme tel, Sybil se redressa lentement sur son lit, et prit un instant pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer. C'était donc ça, un rêve conscient ? Drôle d'expérience, elle n'avait d'ailleurs plus jamais envie d'en vivre. Elle ignorait également avoir autant d'imagination, car ce qu'elle avait vécu en rêve semblait être digne... d'un scénario de jeu vidéo, ou un truc du genre. Bref, autant ne pas trop y penser, se dit-elle, Guenièvre n'était pas avec elle, et bien qu'elle avait essayé de l'appeler pendant une seconde d'égarement durant laquelle elle avait pensé que, peut-être, elle n'avait pas rêvé, Sybil reprit rapidement ses esprits.
Il ne se passa de toute façon rien d'étrange durant la journée, rien qui ne sortait de l'ordinaire... mis à part peut-être cette fille qui en avait entraîné une autre derrière elle avec une excitation certaine. Toutes deux étaient des visages familiers de son cauchemar d'hier soir, des visages sur lesquels elle ne se retourna cependant pas. Son attention fur instantanément happée ailleurs. Car sur le chemin des cours, sa camarade Karen s'approcha d'elle en sautillant tandis qu'elle se rapprochait, un large sourire collée sur son visage. On aurait dit qu'elle avait appris la nouvelle du siècle.
-T'as entendu Sybil ? Il y aurait des fantômes dans le dortoir des garçons
Le dortoir des garçons ? L'endroit dans lequel dormait Thomas ? Ses yeux s’écarquillèrent à l'idée de s'y aventurer. Elle connaissait les ados, elle en était une après tout, elle avait conscience de leur appétence pour les histoires de fantômes, alors elle s'arrêta un instant, c'était une aubaine incroyable qui se présentait devant elle.
-Dis m'en plus
Sa camarade lui raconta toute excitée ses histoires de porte qui claque, de lit défait (pas très paranormal pour des adolescents), et de bruits étranges (là encore, elle ne voulait penser à la provenance de ces bruits), et de silhouettes blanchâtres. Bien sûr, Sybil n'y croyait pas, mais après tout, si cela lui donnait un pass pour la chambre de Thomas....non, elle ne devait pas penser comme cela, au risque de rougir violemment devant tout le reste de la classe. Un examen important se préparait, enfin non, pas important, mais pour Sybil, chaque examen l'était. En maths en plus, pas le domaine le plus facile pour elle.
Pendant toute la durée de l'épreuve, la jeune fille avait jeté de discrets coups d'oeil en direction de Thomas, assis juste quelques tables plus loin. Il ne la regardait pas, pourtant elle repensait à cette histoire de dortoir, et son imagination dérivait ensuite. Comment dormait Thomas ? Avec quels vêtements ? Dans quelle position ? Elle n'avait jamais eu une quelconque pensée déplacée à son égard mais l'idée que ses hormones la contrôlent un jour la couvrait de honte. Elle secoua vivement sa tête. Non, elle ne devait pas y penser. Mais la fin des cours la rattrapa bien vite, enfin non, plutôt la professeure de maths à la sortie, et comme pour lui asséner le dernier coup de massue de la honte absolue, elle lui demanda de se reprendre. Se reprendre oui, et d'étudier sérieusement. Elle avait échoué, comment ça, elle avait échoué ? Est ce que... était-ce parce que son esprit s'était concentré ailleurs ? Mon dieu, quand ils disaient que l'amour rendait bête, c'était donc vrai ? Sybil fut horrifiée par cette idée.
Elle passa la majorité de la journée à ruminer, à y penser, devait-elle tout dire à Thomas pour éviter de fantasmer sur lui à chaque fois qu'elle l'apercevait ? Ou au contraire, devait-elle l'abandonner et se concentrer sur ses études ? Perdue, dans le hall de l'école à la fin de la journée, elle demeurait bloquée sur la même question. Puis, un jeune homme l'aborda et la fit par conséquent sortir de ses pensées. Ce jeune homme c'était...le même que.. celui de son rêve. C'était... c'était étrange, il lui parlait de cette altercation avec cette bande aussi... Ce n'était pas un rêve alors ? Bien sûr que si c'était un rêve, rien de tout cela ne faisait sens, et Sybil détestait que les choses n'aient aucune logique. Non, elle n'avait toujours pas accepté ce qu’il s'était passé comme étant la vérité, et à la place, lorsque Mason lui rendit son livre, elle essaya de trouver l'explication la plus logique à tout cela, et elle se dit qu’il lui avait tout simplement volé. Bien sûr, elle se souvenait lui avoir offert, mais elle continuait à s'obstiner de penser que rien n'était vrai, qu’elle avait rêvé, un point c'est tout.
-Merci, si t'en veux d'autre, dis-le moi, j'ai plein des bouquins qui n'intéresseraient pas la moitié des élèves ici, alors autant les partager avec quelqu’un
Sybil lui adressa un sourire qu’elle adressait à très peu de personnes, cela signifiait donc que quelque chose n'allait pas. Elle était toujours très peu douée pour dissimuler ses soupçons et ses véritables sentiments. D'ailleurs, ce qu’elle pensait dans sa tête était tout à fait différent de ce qu'elle avait dit à Mason.
-Mon dieu, j'ai un stalker
Pensa-t-elle très sérieusement, avant de se reprendre et de s'adresser à Mason.
-Et toi cette journée ? Ça a été ? Pas d'accrochage avec la bande de l'autre débile ?
Tandis qu'elle parlait à son interlocuteur, Sybil sortit un livre de son sac, un carnet dans lequel elle avait l’habitude de concilier ses pensées, et elle commença à écrire à l'intérieur durant la conversation.
«Cher journal, je crois avoir un stalker. Si je le dis à Thomas, il sera peut-être jaloux ? Non, mauvaise idée, d'abord je vais le garder à l'oeil et voir ce qu'il se passera ensuite. J'ai jamais eu de stalker avant, je trouve ça assez flatteur, mais espérons qu’il n'essaie pas de me kidnapper avant les examens de fin d'année, j'ai pas envie de finir enchaînée dans une cave avant d'être diplômée.»
Elle referma le cahier, dans l'attente de la réponse de Mason. Elle aurait pu se pincer afin de voir si elle était encore en train de rêver, mais elle préférait éviter. Rien de tout cela ne faisait sens, pourtant jour ou l'autre, il allait bien falloir qu'elle accepte la vérité.