Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers
Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
Houmous
Jeu 10 Nov - 13:25
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Oxford Grammar School - 5 septembre 2013 - 7h51
Les cloches de l'école retentissent pour la première fois de cette nouvelle année. La célèbre statue, dite de la Vierge Marie au voile, accueille les étudiants qui entrent dans le hall principal comme tant d'années auparavant. Les bavardages vont bon train, les meilleurs amis croisant les doigts pour se retrouver dans la même classe et les professeurs faisant de gros yeux habitués face à cette excitation. Tout semble aller pour le mieux et pourtant, quelque chose d'indescriptible cloche... Simple stress de la rentrée ou signe des temps ? Rêverie collective ou pure fable ? Les murs de la vieille école recèlent encore des secrets...
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Houmous
Dim 13 Nov - 8:37
Dans le grand hall de l’école, plusieurs vitraux aux scènes paysannes et estudiantines laissent passer une lumière colorée dont les tons les plus intenses sont dorés. Quelques centaines d’élèves de tous âges passent ici pour entrer dans l’amphithéâtre, sans grande patience qu’on leur donne la permission de partir. Tous savent que le premier jour de la rentrée est essentiellement consacré à la mise en place du cadre scolaire. Bien que l’installation dans les dortoirs des internes ait eu lieu la veille, la détermination des classes et l’inscription aux clubs se font ce jour-ci. Mais les groupes d’amis se sont reformés et ne pensent qu’à rattraper le temps perdu sur l’été, laissant ce genre de détails pour un autre jour.
Dans la grande salle de présentation, l’estrade devant le tableau à plusieurs volants est occupée par deux hommes. Le premier, le principal de l’école, légèrement bedonnant et entre deux âges observe la scène en silence, la bouche pincée sous ses moustaches et les mains jointes dans le dos tandis que le second semble l’entretenir de divers détails avec un certain sérieux. Rien qu’à leur tenue, il est évident que la date est importante : chaussures méthodiquement cirées, complet tiré aux quatre épingles et même cravate pour l’un et nœud papillon pour l’autre, aucun effort n’a été ménagé. Au bas de l’amphi, d’autres adultes sont installés à relire des notes, à bavarder entre eux ou même à jeter des regards impatients envers les jeunes qui entrent et semblent ne pas savoir se décider sur quelle place prendre. Dans cette ambiance joyeuse et studieuse, une hiérarchie s’instaure dans les rangs avec les plus populaires en haut et les plus jeunes ou studieux en bas. Dans ce contexte, les personnes qui s’installent seules et se voient enserrées entre deux groupes ressortent comme un clou mal enfoncé. Aussi, une lycéenne aux cheveux de flamme qui se met proche de la sortie dans un grand soupir s’attire quelques regards. De même, quelques rangs plus loin, un jeune pressé s’extraie de la foule pour aller trouver une place plus en marge. Bientôt, un groupe de garçons de son âge viennent se poster juste dans son dos en ricanant. L’un d’entre eux pose même les mains sur ses épaules en lui glissant quelques mots à l’oreille avant de se reculer dans son siège en se marrant. Une espèce de géant aux longs cheveux observe la scène de loin, mal à l’aise. Enfin, une jeune fille que certaines pointent du doigt en murmurant un ragot ou un autre trouve une place. Elle rigole un peu et parle seule. Bientôt, le surveillant principal, sur l’estrade commence à taper de ses grosses mains en appelant le silence d’une voix grave et imposante. Le calme revient graduellement dans la pièce. A cet appel, une fille, placée au milieu d’un groupe d’autres élèves qu’elle ignorait royalement, referme son livre du Roi Lear pour porter toute son attention sur la scène.
- Merci, monsieur Clarence, fait le principal en s’avançant sur scène, un micro à la main. Je vous demande le calme ! ajoute-t-il en tonnant sur les derniers récalcitrants. Bien. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle année scolaire. Pour ceux qui ne le sauraient pas, je suis le principal de cette école et vous apprendrez à m’appeler Mr. Chapman. Je tiens d’abord à vous féliciter d’avoir été sélectionné pour intégrer la Oxford Grammar School. Bravo à vous, mais cela n’est que la première étape et, franchement, la plus facile de votre parcours ici. Notre école est tributaire d’une longue histoire d’excellence à laquelle vous devrez vous plier quoi qu’il en soit. De même que les années précédentes, nous attendons de votre part des taux parfaits d’admission aux examens qui vous seront proposés, déclare-t-il en balayant la pièce d’un regard appuyé un court instant. Nous attendons également que les plus aptes d’entre vous intègrent les équipes sportives et les clubs culturels et scientifiques qui contribuent tant au rayonnement de notre établissement.
Un long discours s’ensuit rythmé par plusieurs répétitions de la devise de l’école : « Ordo, rigor, labor », littéralement « Ordre, rigueur et travail ». Le principal prend le temps d’y présenter le rythme de cette journée et de celle du lendemain. Les cours n’y seront pas encore dispensés à leur vitesse de croisière et, au contraire, un certain temps sera plutôt dédié à l’intégration des nouveaux étudiants. Bientôt, la parole est laissée aux représentants de chaque discipline comme Miss Brown, pour la littérature, qui souligne l’importance de l’étude des lettres quelle que soit la carrière visée par l’étudiant, ou au Dr. Menzana, qui dirige la division des sciences et déclame une courte apologie de la curiosité.
- Bien, je vais maintenant laisser la parole à Mr. Edward Wade pour qu’il présente certaines de ses exigences à votre égard, achève-t- finalement son intervention. - Tout d’abord, merci bien monsieur le directeur, commence-t-il en faisant un signe de tête. Je tenais à prendre le temps de me présenter à vous dès le début de l’année. Je sais que certains seront des visiteurs réguliers de ma salle d’étude et que nous aurons à apprendre à mieux nous connaitre… Toujours est-il que je piloterai, cette année encore, l’action quotidienne des surveillants de l’école, de jour comme de nuit à l’internat. L’an dernier a été marqué par plusieurs événements regrettables auxquels je souhaite remédier définitivement, précise-t-il. Plusieurs cas de léthargie de longue durée, appelée dans les médias « syndrome AGE », ont eu lieu chez nous. Des vols de matériel et des fugues ont également été à déplorer. Je vais donc être très clair en vous mentionnant de suite que l’habituelle vie nocturne de l’école sera vue avec beaucoup plus de suspicion et de sévérité qu’à l’accoutumée, appuie-t-il, intraitable. En tant que surveillant principal, je ne peux pas tolérer que la santé de mes étudiants soit mise à mal par quelques élucubrations sur la présence de fantômes dans l’école. Vous avez tous besoin de sommeil en quantité raisonnable pour être capables de vous donner au mieux dans vos études et je veillerai à ce que ce point soit respecté.
Suite à ce dernier discours, la séance est rapidement levée et les élèves sont enjoints à rejoindre les panneaux d’affichage pour découvrir leur classe pour l’année. Suite à ça, un nouveau mouvement de foule se crée en direction des différentes classes pour que le reste des détails d’accueil pour cette nouvelle année soient dispensés. Des élèves sont également choisis pour présenter les locaux de l’école aux nouveaux arrivants plus tard dans la journée.
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Pyramid Rouge
Dim 13 Nov - 16:21
Mason Henley
J'ai 16 ans et je vis à Oxford,en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma réputation, je suis célibataire et je le vis plutôt sans affect. Les rumeurs qui courent sur lui: -Toute sa famille est en prison. -Sa mère est une prostituée. -Son père est un tueur et un violeur. -Son frère s'est fait viré de l'école après avoir mis le feu en salle de sport. -Son frère est un voleur. - C’est un psychopathe qui ramasse des animaux morts sur la route. -Il est le mac de sa mère. -Il a passé l'été en maison de correction -Pour 10 livre il dépucèle n'importe qui fille comme garçon... -Il se douche a la piscine municipale
- Voilà ta paye petit. Je te redirais tes horaires la semaine prochaine. Le grand Sylvestre, patron de l’entreprise Demeker fumait sa clope en tendant à son employé une enveloppe rempli d’argent au nom de Mason Henley. Prenant l’enveloppe tendue, il tend à son tour la casquette blanche et bleu arborant le nom de l’entreprise et de son patron. Un demi-sourire, une poignet de main et alors que la journée s’annonçait doucement il se frottait encore un peu les yeux de sa mauvaise nuit. Pas vraiment inquiet de cette difficulté nocturne il l’abordait comme une réaction naturelle du mélange d’excitation et de stress qu’insufflait cette nouvelle année d’étude. Allant au bureau de tabac pour s’offrir le petit plaisir de ses attitudes nihiliste il prend également deux pelotes de laines dans un bac de liquidation lorsqu’il les remarques. Souriant devant leur couleur rouge un peu corail il les paya avant de s’avancer vers le lieu de tous les tortures adolescentes plus communément appelée Lycée… Tout le monde arbore ses plus belles fringues, coiffure et maquillages sous leurs uniformes aux couleurs de la Oxford Grammar Shcool. Tous se rassemblent pour discuter et se retrouver dans un excès de joie ridicule. Certains s’embrassent sans pudeur d’autres se tiennent juste la mains, bref tous sont à vomir et donne un peu la nausée à Mason. De son coté il n’attend et n’est attendu de personne. Effectivement de nature plutôt solitaire personne ne s’intéressait de savoir ce qu’il avait bien pu faire de son été et ça lui allait très bien.
Il souhaitait plus que tout être juste transparent aux yeux des autres mais rien n’y faisais les rumeurs en avait décidé autrement. A chaque fois qu’il parcourait une plaine ou un couloir les gens chuchotait toutes sortes de rumeurs à son égards… « Il paraît qu’il a passé l’été en maison de correction », « il paraît que pour 10 livres il dépucelle n’importe quelle fille…. Ou garçon », « J’ai entendu dire qu’il se douchait à la piscine municipale. ». Oh celle-là elle était nouvelle. Il esquissa un petit sourire agacé avant que la cloche ne sonne la réunion matinale de rentrée. Tout le monde se poussait un peu et alors qu’il s’éloignait pour s’asseoir plus en marge, Thomas Benson lui chuchota :
-Alors c’était bien la maison de correction ? Oh et au fait tu diras bonjour de ma part a ta mère...
Ils se marraient de leurs idioties d’insinuations alors que Mason ne répondit que pas un doigt d’honneur à leur égards sans même les regarder. Écoutant les différents sermon des chefs d’ établissement en silence il ne tarda pas à se lever pour éviter un maximum de se retrouver dans le monde. Allant au tableau concernant son année pour y découvrir la salle ou il devait se rendre il regarda l’heure et se dirigea dehors, seulement, Monsieur Moore, professeur principal l’interpella.
-Mason ! Je t’ai choisis, toi et Charlotte pour faire visiter l’établissement à une nouvelle camarade. Elle s’appelle Roisin Ó'Lain je compte sur toi. Je vais prévenir Charlotte de vous rejoindre à la vie scolaire.
Sans attendre de réponse de la part de son étudiant il commençait déjà à partir.
- Owh… Monsieur, on à pas besoin d’être deux pour ça vous pourriez confier ça seulement à Charlotte vous croyez pas?
-Hum je ne suis pas d’accord, tu reste toujours dans ton coin et c’est dommage parce qu’ici on encourage les étudiants à travailler en équipe. Aller, un petit effort Mason.
Fit-il un peu souriant avant de partir en ne laissant pas le choix à Mason. Soupirant en levant les yeux au ciel il se rendit dehors pour faire passer sa lassitude dans une cigarette. Appuyé contre un mur il contempla la statue extérieure de la vierge marie au voile avec une certaine frayeur, certains élèves disait l’avoir déjà vu avoir des larmes noir. C’était n’importe quoi pensait Mason. Puis son œil fut attiré par un mouvement bref en provenance d’une fenêtre d’un établissement adjacent. Regardant immédiatement, il sentit son corps se raidir lorsqu’il constata une ombre humanoïde semblant composée d’encre de chine l'observer un peu avant de courir très rapidement dans un couloir. Lorsqu’elle disparu de son champ de vision son cœur s’accéléra et il se dépêcha d’inspirer une nouvelle bouffée de nicotine pour revenir dans la réalité. Mal a l’aise, après quelques respiration il se trouva bête et se contenta de garder ça pour lui en se disant qu’il avait du confondre avec l’ombre d’un élève pour se rassurer. Ça avait été si rapide après tout. Écrasant son mégot il revint à l’intérieur du lycée, secoué.
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Nemo
Dim 13 Nov - 20:14
Charlotte Blackburn
J'ai 16 ans et je vis en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année à la Oxford Grammar School et je m'en sors plutôt bien. Grâce à ma chance de cinglée, je suis mariée au Diable et je le vis merveilleusement bien. « Quand je passe dans une foule, la voix de mon meilleur ami et protecteur m’intime de me nourrir de ma peur pour la transformer en une force. Je ris, je danse, je chante. Les autres me prennent pour une folle, mais je me sens bien, protégée. Au moins, tous me fuient. C’est ennuyant de paraître saine d’esprit, non ? »
Cela fait déjà vingt-quatre heures que je suis de retour dans mon véritable chez-moi, la Oxford Grammar School. Ce n’est pas tant que je me sens mieux que chez Roger et Sara, mais au moins, je me sens moi. Et puis l’autre blondasse n’est pas là pour me chercher les poux. Assise sur mon matelas, je regarde mes deux valises encore pleines. Je cherche sa présence. Cette nuit, quelque chose d’horrible s’est produit, un cauchemar ignoble. Au départ, il s’agissait simplement d’une sorte de jeu d’horreur dans lequel j’étais perdue dans un temple, poursuivie par un monstre. Et puis je me suis rendue compte de ma solitude, ce silence qui me tuait de l’intérieur. J’ai crié, pleuré, mais rien n'y faisait, il avait totalement disparu. Je suis là, c’était juste un cauchemar. Je souris, ravalant mes sanglots en opinant de la tête. Tu es là, et c’est tant mieux. « Ahah, encore cinq minutes et je me serai jetée sous un bus ! »
À ce moment deux filles de l’internat passent devant ma porte entrouverte et me regardent en pouffant de rire. Je leur réponds par une petite révérence digne des plus grands marquis.
Quelques heures plus tard, je m’installe dans un coin de la salle de présentation, avec beaucoup d’avance. Plus les élèves entrent, plus je m’ancre à ses côtés. « Lucy, regarde-les tous, avec leurs airs d’ahuris finis. Peut-être qu’ils auraient bien besoin qu’une météorite leur tombe sur la tronche, tu crois pas ? » Un rire mesquin suivi d’une affirmation font écho dans mon esprit, tandis que certains me regardent étrangement. Je leur réponds en embrassant ma paume de main et en leur envoyant mon baiser plein d’insolence. Qu’est-ce que j’les hais.
Je ne suis pas vraiment le discours du directeur qui répète exactement la même chose que l’année dernière. Je passe le temps à plier une feuille de papier bleue en un origami en forme d’ours que je laisserai sur la table. Une fois les discours terminés, je patiente et sors en dernier, laissant le flux d’élèves pressés se confondre entre eux. Ça m’en donne des frissons rien que de les voir se coller entre eux. Près d’une heure plus tard, je parviens à me frayer un passage libre jusqu’aux tableaux d’affichage et retiens ma classe. Je ne prends pas la peine de regarder la liste des autres élèves, je sais de toute façon qu’ils seront tous débiles et inintéressants. Tu n’as besoin de personne d’autre Lottie. Non, j’ai tout ce qu’il me faut.
Un frisson glacé me parcourt l’entièreté de mon corps, alors qu’un poids se pose sur mon épaule. Je me retourne brusquement et me met en garde dans une posture de combat. Le professeur me regarde étrangement. « Hum… Mademoiselle Blackburn, toutes mes excuses je ne voulais pas vous faire peur. Vous… pouvez peut-être éviter ce genre de position ? » Je continue à le fixer, les sourcils froncés, en ne changeant aucunement ma position. Voyant que son impatience monte, je me remets droite. « AH ! Oui, c’est une méthode de défense bien connue vous savez, un peu plus et j’vous cassais le nez, Monsieur. Vous devriez garder vos paluches sur vos épaules. » Décontenancé, il hoche la tête et se racle la gorge. « Passons. J’ai besoin de vous pour faire visiter l’établissement à une nouvelle élève du nom de Roisin O’Lain. Mason Henley vous attend. Il vous accompagnera. » Les bras m’en tombent. Je préfèrerai vraiment ne pas jouer sur ce tableau. « Vous êtes sûr ? Vous n’entendez pas les rumeurs qui tournent à mon sujet ? Vous savez apparemment je fais des sacrifices humains le soir dans ma chambre. Je parle toute seule et je suis la femme du Diable. D’ailleurs je dois vous avouer que le dernier est plutôt véridique ! » Je pars d’un rire enjoué qui remue tous mes petits muscles. Cependant, Monsieur Moore ne se laisse pas faire et ne cède pas. Mon jeu ne prend pas. « Assez de vos idioties Charlotte. Roisin va avoir besoin de vous, comportez vous convenablement ou vous en sentirez les conséquences. » Sur ce, il fait demi-tour, les poings serrés.
« Merde ! » Calme-toi Lottie, comporte-toi normalement, tu lui feras peur sans le vouloir. « T’as raison, j’vais la calciner celle-là. » Je le sens sourire et il est communicatif.
Arrivée dans le hall, tournoyant sur moi-même pour faire fi de mon dégoût du monde, je me dresse sur un banc collé au mur et place une main au-dessus de mes yeux pour chercher mon compagnon de visite ainsi que la nouvelle. Je me rends compte finalement que je ne sais pas à quoi ressemblent ni l’un ni l’autre. Alors je les appelle. « Mason !? » Merde, comment il a dit qu’elle s’appelait ? Ro… « Rot-Chine ?! » Quel nom étrange… Elle doit pas être d’ici celle-là. Je continue d’appeler à tue-tête, avec des petites mélodies, les deux prénoms. Je suis certaine qu’ils ne viendront pas, de honte de se montrer à mes côtés. Bien joué ma belle. Je souris, fièrement.
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Nara
Lun 14 Nov - 14:19
Roisin Ó’Lain
J'ai 16 ans et je vis à Oxford, en Angleterre. Dans la vie, je suis à la Oxford Grammar School et je m'en sors a priori. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je viens de Belfast, et je ne suis pas forcément très heureuse d'être séparée de ma famille, mais c'est un choix nécessaire pour mon futur. Etre nouvelle ne m'effraie pas, même si ça ne m'enchante pas particulièrement non plus. Je suis du genre à me révolter.
Je ne suis dans ce nouvel établissement que depuis hier, et je trouve déjà l’ambiance difficile à supporter. En toute honnêteté, je n’ai jamais beaucoup aimé l’école. On apprend beaucoup de théorie pour pas grand chose. On nous apprend surtout la docilité, là où on nous dit qu’on cherche à développer notre esprit critique.
Critique, oui… Mais quand même pas trop. Ce serait gênant si on apprenait à se rebeller.
Et je trouve que ce phénomène est d’autant plus présent dans les lieux d’élites. Comme cette école. Je n’aime pas les uniformes. Et celui que je viens de revêtir tout en pestant dans la barbe que je n’ai pas n’échappe pas à la règle. A quoi ça sert, un uniforme ? J’entends souvent que grâce à l’uniforme, on enlève les différences sociales, mais c’est faux. C’est tellement faux. Elles paraissent partout, les différences sociales.
Je suis ramenée à la réalité par le chahut en dehors de ma chambre. Apparemment, il est temps d’y aller. Je soupire. “Evite de te faire remarquer, s’il-te-plait, Roisin. Tu as décidé de choisir ce chemin, fais-le bien,” m’a demandé mon père.
J’ai vu la fierté dans ses yeux quand je lui ai annoncé mon plan. J’ai aussi remarqué son appréhension. Laisser sa fille chérie partir loin de lui, en Angleterre, dans une école comme celle-ci… Je sais ce qu’il craint. Mais disons que je sais que je ne les laisserai pas me rentrer dans un moule.
Je balance mon sac sur le dos, ébouriffe un peu mes cheveux et ajuste ma chaine discrète qui se termine par un pendentif représentant une petite rose en or blanc, la rangeant soigneusement sous mon haut.
J’ai la sensation que les bâtiments sont immenses, et j’arrive à me perdre dans le dédale de couloirs… Pourtant je fais comme si je savais exactement où j’allais. J’arriverais bien là où je dois être, non ?
Gauche. Droite. Gauche. En arrière. Monter les escaliers. Non, finalement les descendre à l’angle suivant. Ca ressemble drôlement au cauchemar que j’ai fait cette nuit, des meurtres en moins. J’espère, en tout cas. Parce que j’ai vraiment passé une sale nuit. Je tombe finalement sur le professeur qui m’a accueillie brièvement la veille, et qui attrape mon regard avec un sourire bienveillant. Je crois, en tout cas.
« Ah, mademoiselle Ó’Lain, je vous cherchais ! J’espère que vous ne vous perdez pas trop… - Bonjour monsieur, non, tout va bien, j’me promène. - Tant mieux, tant mieux. J’ai dit à Mason et Charlotte, qui sont dans votre classe, de vous faire découvrir nos locaux et de vous accompagner pour vos premiers jours. Ils vous retrouveront sans doute un peu plus tard. La réunion de rentrée va bientôt commencer, vous devriez aller vous installer. »
Il tend le bras pour m’inviter vers une salle, et je le remercie intérieurement parce que je n’avais aucune putain d’idée d’où j’étais censée aller.
Finalement, après le speech habituel que je n’ai écouté qu’à moitié, je ressors de la salle pour aller vers les panneaux d’affichage. Qui ne m’aident d’ailleurs pas des masses.
Mason, Mason… Est-ce que c’est celui qui m’a aidée hier ? Instinctivement, je cherche la seule tête que je connais ici, sans pour autant avoir trop l’air de chercher quelqu’un, d’un air donc relativement désintéressé. Mais mon attention est vite retenue par une fille qui appelle à tue-tête un certain Mason et qui… massacre mon prénom, j’ai l’impression. Ca doit être elle, Charlotte.
Sans me soucier des regards des autres, je m’approche de la jeune femme pour lui faire face, avec un sourire amical sur le visage.
« Salut, je pense que c’est moi que tu cherches. Roisin, » je corrige en prononçant correctement mon prénom. « Et toi tu dois être Charline ? »
Je sais que c’est Charlotte, mais y’a pas de raison qu’elle prononce mal mon prénom et pas pas l’inverse. Dent pour dent. Et toc.
Je suis une rebelle, ouais je sais.
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LarkoDim
Lun 14 Nov - 21:32
Jaxon Baxter
J'ai 15 ans et je vis à Oxford, au Royaume-Uni. Dans la vie, je suis étudiant en 10ème année et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma maladresse, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. There and back again Bull just carried on Under fire he carried them out one by one ~ (The Ballad of Bull – Sabaton ; 2014) Écossais de naissance, son accent ressort quand il s’énerve ¤ Patient, trop patient ¤ Généreux et naïf, il se fait souvent avoir, mais ne semble pas perdre son sourire pour autant ¤ Adore les câlins ¤ Est inscrit dans le club de chorale et de jeu d’échec ¤ C’est un campagnard bon vivant pur jus ¤ Trop honnête pour son bien ¤ Maladroit ¤ Crédit : Pyramid Rouge Fc : Tommy Johansson
- Allez Baxter ! Faut se lever!
Que tu entends crier dans tes oreilles, bien au-dessus du bruit que pouvait faire ton réveil. Tu te redresses d’un coup de ton lit, grimaçant un peu en voyant la tête du brun qui venait de te sortir de ton semi-sommeil réparateur. Tu te frottes les yeux et regardes ton camarade du club d'échec, déjà prêt pour aller assister à la rentrée des classes. Tu secoues la tête en soupirant, cherchant à te poser pour t’asseoir sur le côté du lit alors qu’il te toise du regard, un peu surpris et inquiet. Il n’avait pas l’habitude de te voir aussi grognon.
De vous deux, tu étais le plus enjoué à être debout le matin. Tu étais du genre à sourire et à affronter chaque journée avec ses bonnes ou mauvaises nouvelles. Tu te passes une main sur le visage, ne comprenant pas bien ce qui venait de se passer alors que tu traînes les pieds pour aller à la salle de bain. Tu sais juste que tu as mal dormi. Très mal dormi. Tu t’es réveillé plusieurs fois, tu as fait un drôle de cauchemar étrange, poursuivi par un dinosaure des enfers qui est devenue une ombre cherchant à te tirer vers les ténèbres.
Tu te rappelles encore de ton cœur qui battait à tout rompre, du cri de la créature qui résonnait dans tes oreilles, à t’arracher des frissons le long de la colonne vertébrale. Tu revois ses grands yeux rouges te dévisageant, ses dents acérées qui n’attendaient que de se jeter sur toi. Tu te passes de l’eau sur le visage, tentant d’oublier tout ceci, reprendre du poil de la bête et ce sourire que tu gardes sur tes lèvres qui pourraient en énerver plus d’un. Tu prends alors une grande inspiration, alors que tu réajustes ta stupide cravate. Peut-être une des rares choses que tu détestes de la vie citadine. - Baxter!!
Nouveau hurlement de la part de ton ami. Tu soupires un peu et t’approche de lui, pour le câliner, le soulever du sol en le prenant dans tes bras.
- Je suis prêt!! Câlin du matin, Ferrell !!
Nouveau râlement de sa part, alors que sous les regards à la fois curieux et habitués de vos deux autres camarades de chambre, tu te contentes de lui tapoter la tête en le reposant par terre. Il grimace et se recoiffe alors qu’il marmonne un peu alors que tu te mets à avancer vers l’amphithéâtre servant à vous accueillir. Tu te mets dans un coin alors qu’on se pousse, surpris de ta taille bien trop impressionnante pour ton bien. Tu n’y fais pas attention, te rendant compte qu’il y avait bien trop de monde dans la salle. Les petits comités te conviennent mieux, on ne va pas se mentir.
Tu soupires et essayes de te faire tout petit alors qu’une rixe semble déjà se créer entre plusieurs élèves plus âgés. Tu soupires avant de détourner le regard pour te concentrer sur le discours de bienvenue. Tu te ronges un peu l’ongle alors que la fatigue revient te prendre de plein fouet. Les paroles de votre directeur et professeur ne t’aident pas à te maintenir que tu t’affales un peu sur la table. Tu ne ronfles pas, par chance, tu te contentes de somnoler, recevant des petits coups de coude de la part de Ferrell. Tu fais signe que tout va bien alors que la tournure de la matinée prend une autre ambiance.
Tu soupires en entendant les soucis vis à vis des léthargies, des fugues, des vols de matériel. Tu secours la tête alors qu’enfin, tu peux quitter cette salle, quitter la foule et pouvoir respirer dans les couloirs alors que tout le monde s’agite. Tu revois d’ailleurs au loin le brun qui semblait se faire charrier par des plus âgés. Il est rapidement rejoint par deux filles. Tu n’arrives pas à entendre ce qu’ils se disent, mais après tout… Pourquoi tu t’en inquiètes ? Tu restes là, contre le mur à attendre que l’endroit se vide doucement, triturant tes doigts, presque à t’en faire mal. Trop de monde...
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Ismerie
Mar 15 Nov - 1:36
Sybil Burton
J'ai 17 ans et je vis à Oxford, en Angleterre. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes parents, je suis célibataire et je le vis plutôt mi-figue mi-raisin parce que Thomas il est beau mais il n'a pas de thunes. -Un peu snobe mais surtout la tête dans les livres -Adore les lettres classiques et les poètes morts -Philosophe la vie comme si personne ne la comprenait -N'utilise que des insultes shakespeariennes -Héritière d'une grande compagnie familiale -Amoureuse d'un pauvre
Premier jour de la rentrée. Encore une. Quelque part, cela signifiait que qu'elle se rapprochait de l'obtention de son diplôme, mais de l'autre côté, cela signifiait qu'elle allait bientôt devoir prendre une décision quant à son avenir, et que, bien que l'idée de mettre un point finale à cette situation ne serait pas du luxe, elle n'avait pas encore le courage de réellement y mettre un terme maintenant. Leur bourrage de crâne commençait tôt en général, dés le matin, et lorsqu'elle était la plus vulnérable. Aujourd'hui, c'était lors du petit-déjeuner, devant une Sybil à peine préparée, et surtout à peine consciente de ce qui se passait autour d'elle. Comment l'aurait-elle pu ? Foutue nuit, elle avait dû dormir quelques heures, peut-être trois avec de la chance. On dit souvent que les rêves ont une signification, alors elle espérait que les cauchemars qui avaient accompagné sa nuit sans sommeil ne voulaient rien dire de trop glauque sur son avenir, ou sur le burn-out dont elle était proche à chaque fois qu'elle retournait dans sa famille.
-Allez allez dépêche-toi un peu Sybil, le destin n'attend pas ! D'ailleurs en parlant de cela, tu te souviens du nouveau voisin ? Lui lança sa mère
-Le nouveau voisin ? On n'a pas eu de nouveau voisin depuis des mois, lui répondit-elle
-Notre voisin de manoir
-Tu as si peu de considération pour les pauvres que t'es obligée de considérer des mecs qui habitent à 100 bornes comme tes voisins alors que d'autres habitent plus près ?
-Laisse parler ta mère Sybil, intervient son père caché derrière la page économie de son journal
Elle soupira, et elle attendit donc la suite.
-Eh bien, son fils rentre en première année, d'accord, j'admets qu'à ton âge, sortir avec un élève ne serait-ce que d'une classe en dessous semble être la honte ultime mais c'est un bon partie, et puis tu pourrais le trouver à ton gût
-Ouais, comme ça on sera plus que voisins de manoir, on sera les heureux protagonistes d'un mariage blanc pour l'alliance de nos deux clans comme on le faisait au 18ème siècle
-Penses-y Sybil, tu as presque 18 ans, tu vas devenir adulte, et ton frère et ta soeur nous ont rendu fiers, alors toi aussi tu le peux ma chérie, j'ai toute confiance en toi
-Je pourrais vous rendre fières avec un diplôme
-Tu n'as pas besoin de diplôme, tu le sais, termina mon père
Évidemment, son futur et seul travail sera celui de sa soeur, de son frère, de globalement toute sa famille proche. Un bon poste pistonné dans une entreprise d'agroalimentaire dont la famille ne consommait même pas les produits. Le paradis quoi. Elle n'appréciait pas l'internat, mais au moins, là-bas, elle était loin des pressions de ses parents, de leurs grands airs de bourgeois. Ceux de ses camarades la dérangeaient moins que ceux de ses géniteurs, parce qu'elle n'avait rien à faire avec eux et qu'elle pouvait les éviter comme elle le souhaitait, contrairement aux premiers. Elle habitait à une heure de route de l'école, et bien sûr, elle allait s'y rendre en limousine. Elle n'allait pas forcément être la seule dans ce cas-là, alors cela l'importait peu, mais rien que l'idée de devoir s'asseoir dans cet intérieur qui transpirait l'hypocrisie et la manipulation la rendait nauséeuse, et aucune chance que cela se calme lors de son arrivée sur les lieux. Toujours trop de monde dans ce hall. Trop de gens qui piailles, trop de gossips. Trop d'êtres vivants qui ne pouvaient en somme pas se taire ou demeurer modestes dans leurs effusions de joie. Eurk. Cet établissement ne lui avait véritablement pas manquée. Mais il y a pire que le hall, il y a l'amphithéâtre dans lequel allait être donné les traditionnels discours soporifiques censés booster les élèves pour l'année, ou leur annoncer la couleur. Son seul rempart contre cet enfer : Le Roi Lear. Mettre sa tête dans un livre l'aidait généralement à s'extraire de la réalité, elle plongeait dans un monde de mots et de phrases qu'elle dû ce matin brutalement quitter sans le vouloir, parce que la réalité ne l'attendrait pas, et qu'elle devait suivre un tant soit peu ce qu'il se passait autour d'elle, sinon elle allait devoir faire la conversation à des gens pour demander de aide. Et ça, très peu pour elle. Mais il n'y avait rien de nouveau sous le soleil cette fois encore, toujours des longs discours, toujours les mêmes paroles. Elle n'écouta réellement que celles de Miss Brown, l'unique adulte, et peut-être même personne ici, pour qui elle vouait une certaine admiration. La première à lui avoir donné le goût des grands classiques, et celle à qui elle avait l'impression de pouvoir confier ses doutes. Si seulement elle avait le courage de pouvoir véritablement lui confier ce qui la tracassait... Les discours terminés, elle tenta de demeurer aussi loin que possible des mouvements de foule, la proximité avec les autres lui apportait un dégoût dont elle souhaitait restée loin... du moins... sauf lorsque lui toucha son épaule avec la sienne dans un geste maladroit après être passé à côté d'elle. Thomas, elle l'avait rencontré l'année dernière, ils s'étaient à peine parlé, mais elle ne pu cacher la rougeur de ses joues dés qu'elle aperçut le bref sourire qu'il lui adressa, 'content de voir un visage familier' comme il lui indiqua. Il était tout ce que ses parents détestaient, gentil, pas carriériste, et surtout, il venait d'une famille pauvre. Et c'était justement pour cela qu'elle l'aimait bien. Non, pas qu'il soit pauvre, ce n'était pas comme si elle souhaitait asseoir sur lui sa domination économique, elle n'était pas ses parents, mais parce qu'il était sincère dans sa gentillesse, son empathie pour les autres, et son besoin d'avoir un travail qui ait du sens, loin de tous ces postes qui ne servaient à rien d'autre que de creuser les différences de classes sociales qui empêcheraient Sybil d'être avec lui si elle osait l'approcher un jour. Elle reprit la lecture de son livre lorsqu'elle se décida enfin à quitter la salle. Avec le temps, elle avait appris à savoir lire en marchant, et c'était plutôt pratique. Et dans le pire des cas, celui qui la bousculerait aurait le droit à une salve d'insultes qu'il ne pourrait comprendre, ce qui l'arrangeait bien la plupart du temps.
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Houmous
Mar 15 Nov - 6:51
Naviguer dans l’école n’était pas une mince affaire même lorsqu’on en avait l’habitude. Le terrain sur lequel elle était établie s’élevait à plusieurs dizaines d’hectares, soigneusement acquis au fil des siècles. On y trouvait de tout, bien entendu, ce qui faisait une école de ce calibre. Les bâtiments y avaient poussé graduellement comme des grappes de champignon éparses, les autres installations n’avaient pas tardé non plus. Le bâtiment principal, qui contenait quelques salles de cours et le hall Victoria, se trouvait non loin de l’entrée de l’enceinte. C’était devant ce dernier que la statue de la Vierge Marie était placée et là également qu’ils étaient quelques moments auparavant. De là, d’autres localités proches avaient permis d’absorber le flux toujours plus intense d’élèves qui avait traversé ces classes. L’aile Erasme, presque aussi vieille que le nom de l’école, et le laboratoire Blumberg, d’une déconcertante modernité relative, enserraient directement le hall Victoria. Par-delà un petit pré dans lequel les élèves avaient l’habitude de flâner lorsque les beaux jours arrivaient, le réfectoire servait quelques milliers de repas par semaine. Son air austère de vieux hall de libation médiéval sombre et poussiéreux et la fraicheur glaçante qui y régnait en permanence avaient largement contribués au succès des petits restaurants rapides proches de l’école. Le phénomène avait tant pris d’ampleur que c’était finalement les restaurants en question qui se voyaient être débordés d’étudiants et non le réfectoire, qui jouissait maintenant d’une tranquillité plus en accord avec son air de froide chrétienté d’un autre âge. Enfin, la maison Westmallen accueillait la majorité des clubs comme ceux de théâtre, de journalisme, de littérature ou de langues étrangères et classiques. Les armoiries qui trônaient ça et là étaient régulièrement entretenues par des contractants surqualifiés employés par le Duc afin que chacune de ses visites soient marquées par sa fierté.
Pour les plus aventureux qui s’enfonçaient dans les sous-bois proches en suivant les chemins balisés par des réverbères s’offrait une série d’autres lieux iconiques. Tout d’abord, plusieurs voies menaient aux dortoirs des filles et des garçons, diamétralement opposés dans leur positionnement géographique pour d’évidentes raisons. Depuis sa conception, l’école avait toujours eu cette particularité d’accueillir tous les nobles de bonne famille qui le souhaitaient et de leur dispenser une éducation digne de leur temps. Et cela prenait également en compte les jeunes filles. Il avait fallu quelques décennies et l’acharnement de bourgeois excédés de devoir affréter un carrosse chaque semaine pour envoyer leur progéniture à plusieurs lieux de là, dans un collège jésuite, pour que les roturiers y fussent admis. Pour bonne mesure, un fond avait été mis en place dans la foulée pour permettre aux « esprits brillants mais mal dotés » de bénéficier d’une éducation correcte. La manœuvre avait permis de mettre en place des médecins, des baillis et des maires dans villégiatures plus reculées.
Plus loin, dans les derniers hectares du territoire de l’école, se trouvaient les installations sportives. Le vieux gymnase faisait peine à voir à côté du terrain d’athlétisme flambant neuf qui venait d’être fini. D’autres plus petites installations composaient encore le complexe à proximité du lac Le Fay. Ce dernier était supposé être le dernier lieu où avait été vu Bedivere avant qu’il n’y jette Excalibur, à la fin de l’histoire d’Arthur Pendragon. S’ancrer dans le roman national et dans les intrigues du pays avaient permis à l’école de subsister malgré le temps qui passait. D’autres n’avaient pas eu cette chance mais, maintenant que le temps avait avancé et que des puissances étrangères avaient reconnu l’importance de l’éducation classique anglaise, un nouvel essor s’avérait possible. Certainement que s’ils avaient vent de la manière dont les choses se passaient réellement, et des légendes qui entouraient les vieilles bâtisses, ils reverraient leurs opinions. L’école était régulièrement le théâtre d’incidents regrettables et même de véritables drames humains. Des gens qui n’auraient jamais dû se côtoyer étaient amenés à se croiser et à échanger. Parfois cela se faisait parfaitement bien, renforçant les sentiments d’appartenance à l’école et de camaraderie, mais parfois les frictions étaient terribles. L’intégration des boursiers n’avait jamais été parfaite auprès des plus fortunés et, année après année, les élèves apprenaient à former des groupes bien établis et s’éviter le plus souvent.
Le cas de Mason était particulier. C’était un garçon pauvre, un boursier comme tant d’autres en somme, mais il était éclaboussé par la mauvaise réputation de ses parents. Toutes sortes de choses se disaient à son sujet et il était de bon ton de l’éviter le plus possible. Malgré tout, ce n’était pas de l’avis de Thomas Benson et de sa bande. On entendait parfois dire qu’ils avaient été amis à une autre époque, mais seule une rancune crasse et un ressentir subsistaient de cette époque révolue. Aussi, chaque occasion était la bonne pour lui tomber dessus. Ainsi, lorsque Mason avançait pour rejoindre les parties plus peuplées de l’école, un incident qui aurait pu facilement se régler pris des proportions impossibles. Il était en train de rejoindre ceux qu’ils devaient guider dans l’école, momentanément distrait par l’étrange vision qu’il avait reçue, et il bouscula une élève. Sybil tomba complètement, perdant ses affaires et son livre à l’occasion. Bien sûr, un torrent d’insultes, un florilège même, allait suivre. Mais avant que cela ne puisse se produire, la situation s’anima de plus belle. Charles, l’un des toutous de Benson, poussa violemment Mason à son tour.
- Bah alors, Mason ? C’est pas aussi facile de faire comme ton connard de père quand t’as un vrai mec en face de toi, hein ?! l’insulta-t-il, prêt à en venir aux poings.
La bande entière observait la scène avec un mélange de moqueries et d’attente dans le regard. Visiblement, ils étaient prêts à en venir aussi aux mains si c’était dans cette direction que les choses allaient. Benson, en particulier, fixait du regard Mason au sol. Il semblait avoir un plaisir absolu à voir la manière dont il était humilié dès le jour même de la rentrée.
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Pyramid Rouge
Dim 20 Nov - 15:27
Mason Henley
J'ai 16 ans et je vis à Oxford,en Angleterre. Dans la vie, je suis en 11ème année et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma réputation, je suis célibataire et je le vis plutôt sans affect. Les rumeurs qui courent sur lui: -Toute sa famille est en prison. -Sa mère est une prostitué. -Son père est un tueur et un violeur. -Son frère s'est fait viré de l'école après avoir mis le feu en salle de sport. -Son frère est un voleur. - C’est un psychopathe qui ramasse des animaux morts sur la route. -Il est le mac de sa mère. -Il a passé l'été en maison de correction -Pour 10 livre il dépucèle n'importe qui fille comme garçon... -Il se douche a la piscine municipale
Interloqué mais surtout distrait par cette étrange forme qu’il avait vu arpenter un couloir de l’école, Mason s’était réfugié dans le hall plein de monde. Tout ce monde n’était qu’une mer d’inconnus dans laquelle il avait tendance à se trouver noyé. Seulement, être social qu’il demeurait, ce tsunami d’interactions avait presque quelque chose de rassurant, il ne pouvait pas mentir. Malgré tout, comme à chaque fois, il ne fallait qu’une seconde pour qu’au milieu d’eux il se sente à part. Paria, réprouvé, peste social ou même fou maintenant qu’il voyait des choses irréelles ; il n’avait pour autant -sans aucune foutue prétention- rien à voir avec les autres. Les élèves allaient de-ça de-là pour rejoindre leurs amis et différentes salles de l’établissement. Mais surtout, beaucoup allaient à la vie scolaire située non loin du hall pour régler quelques détails sur leur situation d’inscription ou des choses de cette ordre-ci. A vrai dire, la forme d’encre avait pénétré ses pensées comme un papier washi. Cette vision peu habituelle s’étendait dans son esprit si bien qu’il regardait le sol en marchant, presque terrifié de regarder devant lui. Il n’avait pas vraiment peur de cette forme mais plutôt du fait que ce visuel ne quitte pas vraiment son esprit.
Relevant les yeux dans un sursaut, il s’arrête brusquement lorsqu’il se souvient que la nouvelle et Charlotte l’attendent. Les cherchant rapidement du regard, il les aperçoit bientôt non loin. S’apprêtant à leur faire un geste pour qu’elles le distinguent dans la nuée, il est d’abord surpris par la collision d’une lycéenne contre lui. Celle-ci semblait tellement sûre d’elle dans sa démarche que l’impact fut assez brusque pour la propulser au sol et lui faire lâcher son livre. Déséquilibré, surpris et interloqué, il soupira d’abord un peu en fronçant les sourcils avant de la regarder au sol. Il se dérida et ramassa instinctivement son livre pour le lui rendre avec bienveillance. Lisant rapidement le titre, il esquissa un sourire avant de tendre sa main pour l’aider à se relever, prêt à citer le livre pour détendre l’atmosphère. Seulement, sans que ses premiers mots n’aient pu dépasser ses lèvres, il fut propulsé violemment en arrière.
Se retrouvant à son tour au sol, son sac à dos tomba de son épaule derrière lui. En une seconde il avait été la bille d’une réaction en chaînes. En tombant, il avait formé autour de lui une arène de la honte. Au sol, les yeux levés sur le responsable, il fronce les sourcils ne peinant pas à comprendre… Benson et sa bande, évidemment. Baissant les yeux, un sourire narquois aux coins des lèvres, ce qu’il lui disait, c’était comme du vinaigre qu’on l’obligeait à avaler en boucle. Habitué à cette salope de boule au ventre qui le bouffait dès le matin, quand les rumeurs couraient elle devenait tumeur. Démuni face à cette vérité déformée bien pire que la vérité vraie, si seulement il avait encore des larmes dans le corps pour pleurer la misère de son existence. Si seulement. A la place, il n’a plus rien que cette envie de vomir. A quoi bon hurler la vérité ? A quoi bon les frapper ? Est-ce que ça changerait les choses ? Non, jamais. Ils aiment te détester tous mais jamais ils n’auront raison de ta foi en toi. Un jour, tu ne seras plus ce cas-SOS dark aux parents indignes, c’est promis. C’est ce que tu t’es dis… C’est pour ça que tu te bats. C’est pour ça qu’ils gagneront pas : tu ne le frapperas pas, ça leur feraient bien trop plaisir.
Se levant alors, le livre fermement tenu dans les mains comme une bible : « Mieux vaux être méprisé et le savoir qu’être méprisé et s’entendre flatté » que disait William. Souriant les bras ouverts comme un joker prêt à saluer, les yeux dans les yeux, il rétorque après un interminable silence :
- Tu sais quoi ? T’as raison. Mon père est un enfoiré, c’est vrai et je suis comme lui si tu veux, raconte-toi ta petite histoire sur moi je m’en fous… Mais pitié : si tu me frappes, mets-y un peu plus de style…
Le regard cyniquement moqueur il se demandait si son comportement et ses mots l’aiderait à atteindre son objectif : le pousser à la faute. Malheureusement, dans ce monde il est souvent bien plus efficace d’être un serpent dans les tranchés qu’un cavalier armuré. C’était à peine croyable de voir que le visage de Charles vira au rouge sanguin tandis qu’il serra le poing.
- Owh tu veux du style ?! Bouge pas, tu vas être servit bouffon !
- Ne le rate pas Charles!
A peine eut-il déclamé sa colère, que Charles -sous les encouragements de Benson- s’avança et frappa Mason en plein visage. La violence de ses phalanges sur l’os malaire de son crâne était vibrante de douleur. Cela manqua de lui arraché un cri de douleur mais, ils ne le méritaient pas… Alors que Charles rajouta à son offensive un coup de poing dans l’estomac d’Henley et que celui-ci manqua de cracher du sang : un professeur arriva, témoin de la désastreuse scène…
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Ismerie
Lun 21 Nov - 22:08
Sybil Burton
J'ai 17 ans et je vis à Oxford, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mes parents, je suis célibataire et je le vis plutôt mi-figue mi-raisin parce que Thomas il est beau mais il n'a pas de thunes. -Un peu snobe mais surtout la tête dans les livres -Adore les lettres classiques et les poètes morts -Philosophe la vie comme si personne ne la comprenait -N'utilise que des insultes shakespeariennes -Héritière d'une grande compagnie familiale -Amoureuse d'un pauvre
Elle pensait parfois posséder des pouvoirs magiques, ou peut-être était-ce la malchance, mais il était souvent arrivé à Sybil de penser à quelque chose avant que cela ne se produise quelques minutes, voir secondes plus tard, et c'est exactement ce qu'il se passa par la suite. On la bouscula, et pas qu'un peu. Elle termina sur le sol, son précieux livre à terre, ce n'était pas le genre de collision qui passait inaperçu, et elle avait ressentie la furieuse envie de se relever en catastrophe pour éviter le déluge de honte qui allait bientôt se déverser sur elle sous les rires moqueurs des élèves. Mais le jeune garçon face à elle, qu'elle avait déjà eu le loisir d'apercevoir dans les couloirs de l'école sans qu'elle ne s'intéresse véritablement à son identité, avait entreprit de ramasser son livre, avant de lui offrir son aide pour se relever. Sybil ignorait si elle venait tout juste d'être projetée dans une autre réalité dans laquelle elle était devenue l'héroïne d'une histoire clichée pour ado, mais elle eut un bug face à ce geste. Elle ouvrit de grands yeux, le dévisageant un instant, et ce fut lorsqu'elle fut prête à attraper finalement sa main que le jeune homme lui même fut repousser en arrière. Décidément. Elle se releva alors seule avant de nettoyer son uniforme d'un revers de main, elle avait à peine suivit le début de l'altercation, et elle se contenta d'être spectatrice du reste, de ce mec seul contre une bande d'autres élèves... bien sûr, ces gens-là n'étaient jamais suffisamment courageux pour affronter les autres seuls. Le jeune homme avait l'air d'avoir une flegme qui déconcertait, il semblait totalement hermétique à la peur, ou peut-être était-il davantage blasé qu'elle l'était. Et ce qui devait arriver arriva. La bagarre, et une violence qui réussit à sortir Sybil de sa léthargie apparente. Elle plaça ses mains devant sa bouche pour réprimer un crie de stupeur et écarquilla les yeux avec plus de stupeur qu'elle ne l'avait fait précédemment. Si on lui avait dit qu'une telle situation pouvait lui procurer de véritables réactions humaines, elle ne l'aurait pu cru. Quelque part, un étrange sentiment s’empara de la jeune fille, elle se sentait... responsable ? Elle n'avait pas fait exprès de déclencher tout ça, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle aurait dû faire plus attention. Et ces mecs qui s'étaient ? Si seulement elle s'étaient suffisamment intéressée aux autres pour connaître leur nom... Le professeur de sport, Mr Strickland, avait sonné la fin des hostilités, et son arrivée en trombe dans le couloir soulagea l'élève qui poussa un soupire de soulagement. Aussi détachée qu'elle était, la vision de ce genre de scène lui était insupportable.
-Qu'est ce qu'il se passe ici ? Vous ne pouvez pas rester calme au moins durant les premières heures de la rentrée des classes ? Hurla le professeur lors de son arrivée
Il sépara immédiatement les deux garçons qu'il attrapa chacun par le col, il tourna sa tête de droite à gauche tandis qu'il s'adressait aux deux de manière égale.
-Vous deux, dans le bureau du directeur, tout de suite, termina-t-il
Sybil s'était apprêtée à revenir à sa vie normale suite à cette intervention, elle avait d'ailleurs laissé le professeur s'éloigner avec les deux élèves pendant un instant sans broncher. Elle fixait le sol, prête à laisser couler, après tout ce n'était pas son problème. Mais quelque chose dans cette situation l'irritait particulièrement, elle voyait une injustice réelle comme celles qu'elle ne vivait jamais, protégée par son statut, et l'argent de ses parents. Peut-être alors pouvait-elle utiliser un peu de ce privilège pour tenter de se faire entendre, en prenant le minimum de risque. Et il lui avait ramassé son livre après tout, alors peut-être ce gars en valait-il la peine.
-Une seconde s'il vous plaît monsieur Strickland, osa-t-elle dire après avoir avancer de quelques pas et élever la voix suffisamment pour être entendue des autres.
Se donner en spectacle, elle détestait ça, mais elle se devait de continuer. Elle pointa alors Mason du doigt.
-Je... cet élève n'a rien fait, on l'a frappé parce qu'il m'a bousculé sans le faire exprès, dans un couloir bondé d'élève je ne vois pas comment il en aurait pu être autrement, et puis s'il avait voulu m'intimider ou réellement souhaiter me faire du mal, il n'aurait pas essayé de me venir en aide, ce qu'il a pourtant entreprit de faire, avant que cet... autre jeune homme ne vienne faire preuve de violence physique à son égard en lui prêtant des attentions qui n'étaient pas les siennes. Lui même n'a pas dû être témoin de toute la scène, du moins pas autant que moi, la principale intéressée, je suis la source de cette joute verbale alors je suis sans doute la mieux placée pour vous affirmer qu'il ne s'agit là que d'un simple accident odieusement utilisé par cet bande de petites racailles pour harcelé un de leur camarade... et j'aimerais d'ailleurs rajouter que, si vous observez bien les dégâts qui ont été fait sur leurs personnes, ces garçons n'ont rien, contrairement à celui sur lequel ils s'acharnaient, nul besoin d'être Sherlock Holmes pour déduire, alors, qui sont les agresseurs
Elle avait fait exprès d'essayer d'utiliser des mots soutenues, qui la rendrait plus crédibles auprès des adultes, plus crédible qu'un 'monsieur il n'a rien fait laissez-le partir'. Elle espérait qu'elle n'avait pas fait tout cela pour rien, que le prof de sport serait tout de même un peu logique dans ses décisions et non aveuglé par l'envie de faire un exemple dés la rentrée. Quoi qu'elle aurait sans doute pu éviter de traiter ces garçons de petites racaille... Le prof de sport échappa un soupire, avant de reprendre la parole.
-Très bien, je vous laisse tranquille pour le moment, mais au moindre écart, la sanction tombera, et vous viendrez séparément vous expliquer à la fin des cours, et je ne veux plus vous voir ensemble si ce n'est pas nécessaire
Il s'éloigna avec l'élève perturbateur, laissant l'élève inconnu mal en point au milieu des autres élèves. Eh bah, sacré prof qui aurait préféré mettre une punition à un élève que d'aller le soigner. Cet élève mal en point, d'ailleurs, Sybil s'approcha de lui, mal à l'aise à l'idée de sortir les mots qu'elle avait pourtant besoin de sortir.
-J'ai fait ce que j'ai pu, j'espère que ça t'aidera, mais utiliser un langage pertinent et convaincant si tôt le matin c'est pas facile, surtout que, malgré les apparences, je parle pas comme une bourge au quotidien, ça fait snobe et j'aime pas ça, ah et pour le livre si... tu veux le lire, vas-y, j'ai vu que t'avais souri en le voyant alors si c'était pas de la moquerie et que t'es vraiment intéressé, garde-le, c'est pour... m'excuser, j'aurais dû regarder dans quel direction j'allais, ça nous aurait éviter tout ça... et d'ailleurs, faudrait que t'aille te faire soigner, t'as peut-être des gens pour t'y emmener parce qu'il t'a pas loupé l'autre abruti
Sybil eut un frisson d'horreur. Elle s'était excusée. Pour quelque chose qui n'était même pas de son fait. Mais elle allait cependant s'arrêter là, elle n'allait pas se présenter ou demander le nom de l'élève, elle ne comptait pas être plus qu'une camarade inconnue à ses yeux. Des amis, très peu pour elle, ils emmenaient toujours les problèmes avec eux. Mais elle était également celle qui avait décidé de se mettre dans les embrouilles. Elle espérait désormais que ce gars et sa team n'allaient pas revenir pour elle aussi.