Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

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the pretty reckless
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Univers fétiche : Réel, post-apocalyptique.
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the pretty reckless
Dim 27 Nov - 20:01
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Le RP se déroule (encore) dans un univers réel. Naël Miller, petit frère de Cameron, vient le solliciter pour un prêt d'argent à titre gracieux. Très en marge au sein même de la famille Miller, Naël n'a de toute façon pas le choix d'en arriver à cette extrémité - dans le cas contraire, il se retrouverait certainement à la rue.
the pretty reckless
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the pretty reckless
Dim 27 Nov - 20:09

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
La vie est une vaste blague. C'est ce que se dit Naël chaque matin. C'est pratiquement tous les jours la première pensée qui lui traverse l'esprit lorsqu'il s'éveille. Depuis toujours, il se sent en décalage. Depuis toujours, il a le sentiment de n'appartenir à personne et de ne se sentir à sa place nul part. C'est comme ça. Il n'y a rien qu'il puisse faire pour y changer quelque chose. Les seules choses qui l'animent et le font ce sentir vivants, ce sont les moments passés à créer. Que ce soit en jouant de la guitare, en chantant quelques paroles par-dessus ou même en écrivant. Parce qu'il est talentueux, Naël, y'a pas à dire. Il a plusieurs cordes à son arc et il sait s'y prendre quand il s'agit de créer de l'original ou de remixer du déjà existant. En revanche, il est assez... Mal compris. Par ses proches en tout cas. Il ne parvient pas à percer dans ses domaines de prédilection déjà, et en plus il s'avère que sa famille ne comprend pas. Qu'il soit si... Lui. Si original. Si étrange à leurs yeux. Naël, lui, s'estime chanceux. Il l'est moins, en revanche, lorsqu'il s'agit de payer son loyer. Et c'est sur la pointe des pieds qu'il essaye de quitter son appartement. Pas de chance pour lui, le propriétaire vit au rez-de-chaussée et il a certainement dû l'entendre sortir de chez lui, parce que sa porte d'entrée s'ouvre instantanément lorsque Naël passe devant. Il presse le pas et s'empresse de s'avancer vers la sortie. Derrière lui, son propriétaire beugle quelques mots qu'il entend (écoute) à peine. Des derniers jours et dernière chance fusent. Naël sait précisément de quoi il parle. C'est le 16 du mois et il n'a toujours pas payé son loyer. Le malheur d'être un "artiste" réside dans le fait que cela n'engrange que bien peu d'argent. Et dans un monde tout ce qu'il y a de plus capitaliste, il est compliqué de passer inaperçu, de se fondre dans la masse lorsque l'on se tient bien loin de ces préoccupations. Il va toutefois falloir qu'il trouve la seconde moitié de son loyer qui lui manque.

C'est nettement plus dépité encore que quelques minutes auparavant (c'est dire à quel point il l'est désormais !), qu'il se glisse hors de l'immeuble. Comment va-t-il faire ? Il a déjà usé de ses chances maintes et maintes fois. Il sait que son propriétaire ne laissera pas passer quelques semaines de plus. Hors, c'est ce qu'il faudrait à Naël pour trouver cet argent manquant. Il faut dire que ce n'est pas avec les un ou deux concerts de rue qu'il fait dans la semaine et l'unique du vendredi soir dans le bar du quartier qu'il va parvenir à trouver tout cela. Il ne voit donc plus qu'une solution. Et cette solution l'accable à sa seule idée. Cameron. Aller voir ses parents est tout bonnement hors de question. Habituellement, il en va de même pour son frère. Mais pour cette fois, il n'a guère le choix, le Naël. C'est ça, ou se retrouver à la rue. Et ce serait le comble de la déchéance. Limite qu'il n'est pas prêt à franchir, et de laquelle il espère rester loin encore longtemps. Il touche déjà le fond dans bien des aspects de sa vie, il ne peut pas se permettre ce nouvel échec. Aussi, il prend son courage à deux mains et prend la direction du lieu de travail de Cameron. La matinée est déjà bien entamée et si Naël est plutôt un animal nocturne, ce n'est pas pareil pour Cameron (qu'il sache en tout cas). C'est maintenant ou jamais. S'il ne va pas le voir tout de suite, il sait qu'il va perdre tout son courage et attendre le dernier moment - voire il sera bien trop tard lorsqu'il se décidera. C'est donc maintenant ou jamais en effet. Sans se préoccuper de faire tâche, Naël passe la porte de l'immeuble où bosse Cameron et se dirige immédiatement vers l'accueil. « Bonjour, j'aimerais voir Cameron Miller. De la part de son frère. » Il se retient de lancer une boutade, comprenant à l'air pincé de l'hôtesse d'accueil que ce n'est ni le lieu ni le moment. Ne reste plus qu'à espérer que Cameron n'ait pas signifié à tout le monde dans cet immeuble de malheur qu'il ne faut pas le laisser passer. Mais non, il n'aurait quand même pas fait ça, hein?


Live each day as if it's your last', that was the conventional advice, but really, who had the energy for that? What if it rained or you felt a bit glandy? It just wasn't practical. Better by far to simply try and be good and courageous and bold and to make a difference. | ONE DAY.
Lojzo
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Lojzo
Lun 28 Nov - 14:45

Cameron
Miller

J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis Responsable Merchandising et je m'en sors extrêmement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

Zac Efron (c) corleone
Des chiffres, des graphiques et des estimations de prix à n'en plus finir s'affichent sur le tableau lumineux. Cameron est sérieux dans son travail, il a bossé pendant des heures pour offrir un powerpoint parfait afin de montrer aux investisseurs qu'il maîtrise son sujet jusqu'au bout des doigts. Au sein de son équipe, Cameron est au-dessus du lot, habitué à être extraordinaire, il s'est convaincu de son propre pouvoir. Depuis l'enfance on l'encourage, on l'applaudit, on lui ouvre des portes, alors Cameron n'hésite jamais et il prend la place qu'on lui offre. Il grimpe les échelons, il remercie à peine ceux qu'il a écrasé, comme si ce n'était que leur juste place et que lui, valait bien mieux. Convaincu de sa propre suffisance, le jour où Cameron tombera est loin. Dans son esprit, il n'arrivera jamais, mais ça, seule la suite nous le dira.

Il parle avec passion, maîtrisant les espaces, les blancs, s'arrêtant un quart de seconde devant les chiffres, jouant de son air charmant et de ses yeux brillants. Il est un acteur dans sa propre vie, Cameron, il a décroché le premier rôle et il a oublié qui il était au fond. Ses parents ont toujours vu ce qu'ils voulaient voir et Cameron a plongé dedans, heureux de le faire, sans même se rendre compte qu'il pouvait exister un autre chemin. Pourtant, cette autre route est bien réelle, puisque Naël l'a emprunté. Naël, le mouton noir de la famille, l'artiste fauché. Cameron a encore du mal à comprendre comment leurs parents avaient pu élever deux enfants aussi différents, aussi opposés. Ce n'est pas qu'il n'aime pas Naël, c'est plutôt qu'il... le méprise ? Non, trop fort. C'est une indifférence sauf quand il s'agit de se moquer de lui. Cameron est affreux sur ce point-là, abjecte même. Coincé dans sa propre bulle, dans le monde construit qui ressemble à ses rêves. D'affreux rêves nuls, remplis de chiffres et d'auto-confiance en soi.

La réunion se termine et Cameron chasse Naël de ses pensées, ce n'est ni le lieu ni le moment. D'ailleurs, ce n'est jamais le lieu. Une note s'affiche sur son écran quand il le rallume et il manque de s'étouffer. Naël est présent, sur son lieu de travail. Est-ce de la prédiction que d'avoir songé à lui plus tôt dans la journée ? Il a envie de se foutre des baffes, mais il se compose plutôt un sourire magnanime sort le retrouver. « Naël. » le salue-t-il froidement avant de l'inviter à le suivre. Il n'en a pas envie, mais le jeune homme ne viendrait pas juste pour lui faire la bise et il préfère éviter de se retrouver dans l'entrée, où le vent de la porte d'entrée refroidi l'air et où n'importe qui peut passer. Ils montent un étage et rejoignent une petite salle, avec une machine à café avec de délicieuses les boissons, il l'a choisie tout volontairement. « Tu voulais ? » crache-t-il enfin, affichant tout son dédain.
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Dim 11 Déc - 21:25

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
D'avance, Naël connaît la réponse que lui donnera Cameron. Non, rectification, il ne la connaît pas, il la devine simplement. Il n'a de toute façon plus le choix, et préfère tenter sa chance. Sait-on jamais, peut-être que Cameron sera dans son bon jour... Bah, dans le pire des cas, que se passera-t-il ? Il l'enverra chier et voilà. Il y a quand même de fortes probabilités pour qu'il accède à sa demande. Enfin, cela a pratiquement toujours été le cas dans le passé. Si tous deux sont très différents, ils n'en restent pas moins frères. Et peut-être que cela a une importance quelconque aux yeux de Cameron là, tout au fond de sa poitrine. Parce qu'il ne le montre pas bien, ça c'est sûr. En le voyant débarquer devant lui, Naël devine rapidement qu'il n'est pas particulièrement content de le voir. Certainement que le fait qu'ils soient sur son lieu de travail n'arrange rien. Naël n'a jamais compris ce que faisait Cameron exactement. Pour être tout à fait honnête, il n'a jamais non plus cherché à savoir ce qu'il bidouille à longueur de journée. A chaque fois qu'il l'entend en parler à ses parents (cela arrive moins qu'avant mais, à une époque, c'était très fréquent) il s'emmerde comme un rat mort. Tous ces chiffres, tous ces termes qui lui semblent à milles lieux de la réalité... Naël les méprise. Naël ne ressent pas le moindre intérêt d'en savoir plus. En revanche, il sait que Cameron gagne bien - voire très bien sa vie - et c'est précisément ce qui l'amène ici aujourd'hui.

Sans aucune gaieté de cœur, il suit son frère qui vient de l'interpeller. Il n'a plus bien le choix maintenant qu'il est ici. Il ne va quand même pas rester planté là, dans l'entrée, et lui demander de but en blanc de l'argent. Alors il le suit, sans chercher à trop retenir le chemin, ni même à le rattraper. Il traîne un peu la patte derrière. D'avance il connaît la réponse de Cameron oui, et surtout le mépris avec lequel il s'adressera bientôt à lui. Et il n'a pas hâte. Derrière son flegme habituel, se cache tout de même une certaine nervosité. Toute relative (et qui concerne sa fierté sur le point d'être tâchée plus que quoi que ce soit d'autre), mais qui se trouve bien là. Comme il s'y était préparé, ce n'est pas non plus de gaieté de cœur que Cameron lui balance quelques mots. On en est même loin. Naël s'adosse à un placard qui se trouve là, croise les bras sur son torse et décide d'aller droit au but. A quoi bon tourner autour du pot quinze ans ? Il sait exactement pourquoi il est là, et il y a de fortes chances pour que Cameron ait également deviné ce dont il retournait. « J'ai besoin d'argent. » On ne fera pas plus direct que cela, c'est certain. Mais Cameron ne supporterait pas de rester dans la même pièce que lui trop longtemps... Alors autant en finir au plus vite. Pour Naël aussi, ce sera un soulagement. « Je te rembourserai vite mais là je suis dans l'urgence et sans autre issue », ajoute-t-il rapidement. Cela aura au moins le mérite d'être clair. Et Naël n'a maintenant plus qu'une chose à faire : attendre la réaction de son frère. Certainement qu'il lui fera la morale à un moment ou un autre. Mais tant qu'il a ce dont il a besoin, il peut tout à fait le supporter...


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Lun 19 Déc - 10:54

Cameron
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Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

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Cameron se sert un verre de café chaud, tournant le dos ostensiblement à son frère. Faut-il y voir un message ? Cameron en bien rien à faire. « J'ai besoin d'argent. » Bon et bien, soyons cash, en effet, c'est plus simple. Il écoute ses mots, Naël est direct, mais tourne autour du pot tout de même. Cameron prend le temps de boire une gorgée, laissant son esprit réfléchir à toute vitesse. « On parle de quelle somme ? » demande-t-il sans prendre de gant lui non plus. Ils ne sont clairement pas là pour ça.

Un instant, Cameron essaie de lire dans le regard de son frère. Il ne le fixe qu'une seule seconde avant de détail ses vêtements, sa posture. Il ne se tient pas assez droit, on le lui a répété toute sa vie, et ses vêtements... ils sont excentrique. Pour quelqu'un comme Cameron qui enfile un costume comme si ce n'était qu'une extension de lui-même. « Sans autres issues, tu as donc demandé à d'autres gens avant ta famille, comme toujours, tu nous méprises alors que... » Il ne finit pas ses mots, il est insupportable. Et puis Cameron n'a que trois ans de plus que Naël, il n'a jamais été celui qui s'occupait et survenait aux besoin de son frère avant. Ce serait la première fois et... il sait qu'il va le faire. Il va l'aider. Oh, pas parce qu'il aime son petit frère d'amour, non, plutôt pour avoir la possibilité de le charrier jusqu'à la fin de sa vie, et pour qu'il puisse le lui rappeler plus tard. Il est méchant, en fin de compte, mais il aime se sentir supérieur. Il n'a pas gagné tous ces échelons sans écraser les autres.

Il fait semblant de soupirer, las. Il attend toujours la réponse à sa première question, mais il a envie de le faire chier un petit peu plus. « Il y aura des conditions, bien sûr, mais ça devrait être possible. » Cameron ne vit pas au-dessus de ses moyens, mais il n'a pas compris la part que Sharon apporte à leur couple, il ne saisit pas tout le temps et l'argent qu'il gagne par tout ce qu'elle fait pour leur foyer, alors de l'argent, il en a, largement. Il pourrait sortir 2.000 euros sans faire le moindre trou dans son budget mensuel, mais c'est bien plus drôle de faire chier Naël.
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Dim 8 Jan - 18:26

Naël
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Il est clair que, du côté de Naël, c'est une démarche qu'il fait à reculons. Il a toutefois bien conscience que c'est sa dernière chance. Il se dit aussi qu'il est fort probable que Cameron accepte. Quoi que... Son attitude, jusqu'à présent, est plus méprisante que sympathisante. Il lui tourne le dos, le regarde à peine, se sert un café sans prendre la peine de lui en proposer un. Du Cameron tout craché. Naël n'en est pas étonné. « 1 000 dollars pour être large et atteindre une somme ronde. » Oui, disons cela plutôt que la stricte vérité : 1 000 dollars ce sera même presque juste pour tenir jusqu'à la fin du mois. Mais Naël a l'habitude d'être en galère financière. Alors il y survivra, comme toujours.

La réaction de Cameron ne sera fera certainement pas attendre. Sur ce court laps de temps, Naël lui a bien fait comprendre qu'il avait tenté d'autres choses avant de venir jusqu'ici aujourd'hui. Si Cameron en est étonné ? Difficile à dire, rien ne semble jamais passer à travers son visage. En tout cas, il ne se prive pas pour lui lancer une petite pique et lui faire savoir que tout cela lui déplaît. Pour seule réponse, Naël a un haussement de sourcils - à dire vrai qui lui a échappé plus qu'autre chose. Cameron est-il vraiment étonné que Naël le méprise ? La réciproque est vraie, et il n'en a jamais douté. Il suffit de voir la façon qu'il a de le regarder, de s'adresser à lui. En même temps, Naël ne tient pas à rentrer dans le moule comme lui. Il n'est pas proche de ses parents, n'a pas de situation familiale stable (loin de là), et encore moins un job classique. Vestimentairement parlant, on est aussi très loin de la tenue de Cameron. Forcément, Naël fait tâche et a toujours fait tâche au sein de cette famille.

Un soupir échappe à Cameron qui lui fait de nouveau face. Naël ne le lâche pas du regard, observant chacune de ses réactions comme s'il pouvait y déceler quelque chose - spoiler : non. Il ne peut s'empêcher, à son tour, de lâcher un petit soupir aux paroles de son frère. De son côté, ce soupir a tout d'un soupir de soulagement. Il n'a pas dit non. Son oui semble encore un peu hésitant - certainement pour le torturer le plus possible, mais cela reste un petit oui. « Donne-moi donc tes conditions que je ne gâche pas plus ta journée de travail », lâche-t-il sur un ton qu'il tâche de garder mesuré. Il pourrait être plus vulgaire et plus abrupte, mais il se contient. Parce que, après tout, c'est pour demander et obtenir quelque chose qu'il est là aujourd'hui. Loin de lui l'envie de faire changer d'avis celui qui, sur le papier, reste son frère alors que tous les oppose.


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Ven 13 Jan - 8:50

Cameron
Miller

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Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

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Le chiffre tombe et Cameron sourit. Mille, c'est beaucoup et peu à la fois. C'est acceptable. Il se retourne alors pour faire face à son frère. Il aurait voulu être de face et le regarder dans les yeux pour tenter de comprendre comment marche les rouages de son cerveau, mais Cameron n'a jamais été doué pour percer son frère à jour. Comme s'ils étaient branchés sur des ondes de radios différentes et que malgré tout ses efforts, l'esprit de son frère continuait d'être totalement obscur et hermétique aux efforts de Cameron. Il hausse les épaules, fait mine de réfléchir puis lance une pique. Après tout, c'est Naël qui a compris. Il a levé les yeux au ciel, il soupire, n'est-ce pas le comble de l'impolitesse ? Mais évidemment, Naël n'a jamais réussi à intégrer les codes sociaux qui sont si importants pour Cameron.

Le jeune homme boit une gorgée de son café, souriant maintenant un peu plus franchement. Il apprécie cette joute verbale car il sent bien qu'il pourrait en tirer quelque chose. Il inspire profondément et laisse les idées lui traverser l'esprit. Il pourrait faire tellement chier son frère avec cet argent. « C'est un prêt, pas un don. » Dans une famille normalement constituée, cette question aurait pu ne même pas être formulée. « Et les parents seront au courant. » Juste pour voir son visage changer. Quel est l'intérêt pour Cameron ? Montrer qu'il réussi en tout point, qu'il est le grand frère aîné si doué et si altruiste en plus.

Puis il éclate d'un grand rire. Il a l'impression d'être génial à cet instant, d'avoir fait la meilleure blague du monde. Il songe que terrifier son p'tit frère est le meilleur jeu auquel il puisse jouer. « Allez va, je blague, je te fais un virement de 1500 dollars et tu m'écris une chanson pour Noël. » Cet argent, Naël est pas prêt de finir d'en entendre parler, Cameron va lui rappeler tous les six mois combien il a été merveilleux, il va en faire un tel désastre, que Naël risque de ne plus jamais se tourner vers lui, mais ça.. tant pis pour le cadet. Cameron n'a jamais compris la passion de son frère pour la musique, Cameron fait partie de ces personnes que le bruit de fond dérange et il bosse avec un casque anti-bruit, juste pour ne pas entendre ses collègues. Mais il est certain que son petit frère trouvera bien des mots pour décrire avec reconnaissance l'amour qu'il porte à son aîné, non ?
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Dim 26 Fév - 20:21

Naël
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Face à Naël, un Cameron imperturbable, fidèle à lui-même. Naël est plus ou moins habitué à ce comportement. Aussi loin qu'il s'en rappelle, Cameron a toujours agit ainsi. Pour autant, cette situation le met dans une posture de vulnérabilité qu'il exècre par-dessus tout. Ce n'est pas quelqu'un qui a un égo surdimensionné, Naël - loin de là, il en manque même certainement un peu -. Toutefois, avec Cameron, les choses sont différentes. Il aimerait ne pas avoir eu à lui faire cette demande. Il aimerait avoir une autre solution à portée de main. Tout plutôt que devoir en arriver là. Cameron ne le lâchera jamais plus. Voilà qu'il souhaite désormais apposer ses conditions. Il s'y attendait un peu, le Naël. Il n'en reste pas moins qu'il attend avec anxiété de savoir ce qui l'attend. Cameron, certainement conscient de cela, fait durer le plaisir. Son sourire (qui apparaît sarcastique et au combien machiavélique aux yeux de Naël), la manière qu'il a de porter son café à sa bouche puis les quelques secondes supplémentaires qu'il laisse s'écouler avant de lâcher sa bombe.

Pas de doute : cette bombe fait son effet. L'effet d'une douche froide, carrément. Le côté prêt ne choque pas plus que cela Naël. Après tout, ce serait même préférable pour lui. Qu'il puisse lui rendre son argent et qu'ils n'aient plus jamais à en parler (enfin presque). Naël sait pertinemment que Cameron ne le lâcherait jamais avec ça. Mais que les parents soient au courant, là c'est une autre paire de manches. Et laquelle ! Son visage s'assombrit. Nul doute que, dans un dessin animé, sa mâchoire toucherait le sol. De surprise, de choc, de crainte et d'appréhension. Cameron le sait pertinemment : pour atteindre Naël, il suffit d'évoquer leurs parents. Pas vraiment pour le rendre triste au sens premier du terme. Ne serait-ce que pour avoir un effet (quel qu'il soit) sur lui. C'est le cas à cet instant précis. Celle-là, il ne s'y attendait pas. Il aurait pourtant dû se préparer à toute éventualité. Cameron semble toujours prêt à tout pour l'emmerder le plus possible. Essayant de reprendre un semblant de contenance, Naël arbore un léger rictus en disant : « Un prêt avec intérêts tant qu'à faire ? » Sa voix est faible, basse. Il n'est même pas sûr que Cameron l'ait entendu, pas par-dessus le rire qu'il vient de lâcher dans la foulée.

La rétractation concernant ses conditions est faite du côté de Cameron, mais ce n'est pas pour rassurer Naël. Son grand frère vient quand même de se foutre ouvertement de sa gueule. Ce qui est, en soit, loin d'être la première fois. « 1 000 dollars suffiront, et je t'épargnerai justement la chanson pour Noël. » Il essaye comme il peut de ruser mais il est évident que ce n'est pas lui qui a le pouvoir. Ce n'est pas lui qui maîtrise la situation et qui gère les choses comme il l'entend. Les bras croisés sur le torse (vaine tentative de se protéger face à ce frère qui le méprise plus qu'il n'a jamais dû mépriser qui que ce soit d'autre), Naël se redresse tant bien que mal. Mais rien, dans sa posture, ne pourra l'aider à remonter la pente qu'il ne cesse de dégringoler depuis quelques minutes. Cette pente de la honte. « 1 000 dollars en don et je ne viendrai même pas à Noël », tente-t-il avec un semblant d'espoir. Il n'y a pas que Cameron que cela soulagerait...


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Lojzo
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Lojzo
Ven 10 Mar - 10:25

Cameron
Miller

J'ai 32 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis Responsable Merchandising et je m'en sors extrêmement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis fiancé et je le vis plutôt bien.

Cameron est l'aîné, le fils parfait, celui qui réussi tout, qui a un bullshit job, mais croit qu'il est le maître du monde et que son métier est indispensable à la survie de l'espèce. Il est en couple depuis de longues années avec Sharon, ils sont sortis de la même école de commerce. Il a le soutien de ses parents et n'hésite jamais à se moquer de son petit frère, le raté.

Zac Efron (c) raspberry panda
Le sourire satisfait de Cameron rendrait malade n'importe qui. Ce gars est insupportable de vanité, beaucoup de ses collègues ont demandé à changer de poste pour ne plus travailler avec lui, Cameron lui n'a jamais compris qu'il était le lien entre tous ces départs. Il se croit tellement supérieur qu'il est certain que les autres n'ont juste pas son niveau. « Evidemment des intérêts. » répond-il sur le même ton que Naël, avec une lueur mauvaise qui se dessine dans ses yeux. Il ne perdrait pas le risque de ne pas faire encore plus d'argent.

Cameron s'étire, baille un coup, il est à l'aise, contrairement au gamin en face. Même s'il essaie de se redresser. Cameron jubile de cette situation, il est vraiment un psychopathe. « Et moi qui pensait que tu adorerais me composer une chanson. » Cameron imagine pourtant qu'il doit y en avoir des paroles sur lui, de haine, de colère et de mépris, certes, mais il imagine bien Naël cacher ses émotions - pff, il en a trop ce petit - dans tout une de ses oeuvres d'arts. Oui, l'égo sur-dimentionné de Cameron est bien réel. Est-ce qu'il essaie d'argumenter ? « Oh non, Noël c'est la famille, tu ne peux pas briser le coeur de tes parents sans te montrer voyons. » Le ton est un brin trop condescendant. « Et puis tu serais lâche au point de me laisser justifier ton absence ? Non, nous voulons tous te voir à Noël. » Le sourire qui s'étire sur les lèvres de Cameron fait peur. Ce qu'il aime à Noël ? C'est offrir des cadeaux démesurés et voir Naël galérer à joindre les deux bouts. C'est étaler son bonheur avec sa fiancée, sa réussite et se disputer avec Naël. Parce que oui, mine de rien, il y a un lien entre les deux frères et si Naël n'a jamais été totalement sous son emprise, il aime le croire et lui rappeler.

Cameron avance de deux pas et pose une main paternaliste sur l'épaule de son petit frère. « Naël, Naël, Naël. » soupire-t-il comme s'il l'avait vu naître et élevé. « Tu sais que la famille est tout pour moi. » Mensonge éhonté « Allez va, je te l'offre cet argent, mais je veux que tu viennes à Noël. » Son regard se perd dans celui si clair de son frère, la douceur qu'il y glisse n'est que feinte et Naël n'en est sûrement pas dupe. Il lève sa main et sort son chéquier. « Voilààà, mille euros pour mon petit frère chéri. » Il signe et lui tend négligemment le bout de papier, comme si ce n'était rien d'important.
the pretty reckless
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the pretty reckless
Dim 7 Mai - 14:20

Naël
Miller

J'ai 29 ans et je vis à New-York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis artiste (+ tout un tas d'autres petits boulots) et je m'en sors pas bien du tout. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Artiste de rue, de bar, Naël est en disgrâce par rapport au reste de sa famille. C'est le marginal de la fratrie composée de 2 garçons, qui ne se fait pas bien comprendre mais qui, a contrario est plutôt bien entouré. Ses amis le trouvent drôle (et il l'est, c'est vrai). Il n'est en revanche jamais parvenu à être en couple avec quelqu'un plus de... Allez, 6 mois. Il ne parvient pas à vivre de ses passions (guitare, chant et écriture) et a donc, toute sa vie, enchaîné les petits boulots pour essayer de vivre décemment. Il n'y arrive pas toujours cela dit - et il faut dire que ses diverses dépendances ne l'y aident pas.
Le comportement de Cameron, Naël le connaît bien à force. Il n'empêche qu'il parvient chaque fois à le surprendre un peu plus - pratiquement toujours dans le mauvais sens du terme. Ce sera donc un intérêt avec prêt. Naël ne rebondit pas là-dessus, comprenant sans mal que Cameron en joue bien assez ainsi. Pas la peine d'en rajouter. Il se contente d'un hochement de tête à peine perceptible. Tout ce qu'il veut à présent, c'est partir de là au plus vite. Il espérait avant même de venir que cela ne durerait que quelques minutes. Mais Cameron a visiblement envie de faire traîner encore un peu cette visite impromptue. Naël doit jouer le jeu. Après tout, c'est lui qui demande quelque chose. Alors il doit faire des efforts... Encore un peu.

Essayant de ne pas s'attarder sur l'attitude hautaine de Cameron (comment peuvent-ils être si différents, tous les deux ?), Naël écoute la suite. « Une autre fois peut-être », se contente-t-il de lâcher en veillant à ne pas encourager Cameron à répondre quoi que ce soit. Ce n'est que pur mensonge. Il n'a aucune envie de composer une chanson à son propos. La musique est un exutoire pour lui mais assez peu du côté de ce qui est négatif dans sa vie et particulièrement de son cercle familial. Il préfère, la plupart du temps, faire comme si toutes ces personnes n'existaient pas. Et pourtant... Il y a des obligations familiales auxquelles il ne peut pas déroger. Il a bien essayé de s'éclipser pour Noël mais Cameron ne l'entend pas de cette oreille. Naël se retient juste à temps de lever les yeux au ciel. Toujours aussi dramatique, Cameron. « Je viendrai donc à Noël. » Obligé, cette année encore, de se plier à cette fête à laquelle il ne s'amuse absolument jamais. Face à Cameron, il ne fait pas le poids. Il le sait Naël, ce n'est pas lui qui a eu la force mentale, dans cette fratrie. Quoi que sur certains aspects...

Il arrive quand même à soutenir le regard moqueur et hautain de son frère, et c'est déjà un miracle en soit. Naël hausse les sourcils. « Plus d'intérêts alors, finalement ? » Autant s'en assurer tout de suite que de laisser subsister le moindre doute. « Ta générosité est immense mon frère, je te remercie », commente-t-il tout en récupérant le bout de papier que vient de lui préparer Cameron. Il y a de l'ironie dans sa voix, bien sûr, mais son frère n'aurait pas pu croire autre chose. Pas dans cette situation. Un peu plus sérieux, Naël marmonne un « merci » tout bas qui, avec un peu de chance, passera inaperçu. Se redressant pour de bon face à son frère si imposant face à sa carcasse bien souvent repliée sur elle-même, il s'autorise une question qu'il espère être la dernière : « M'autorises-tu à quitter les lieux ? » Après tout, Cameron aime avoir le contrôle. Et s'il n'y a que cela pour lui faire plaisir, Naël est prêt à le faire. Un peu.


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