Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Calm like a Bomb [feat Lo]

FoxDream
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Sabrina
FoxDream
Sam 4 Fév - 19:17
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Toronto, Canada, 2043.

Laura qui a bien grandit et qui s’est mise en tête de bien sombres dessins envers le système proxénétisme de Toronto après avoir fait la découverte du corps sans vie de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers. Se dresse le portrait d’une jeune femme encore ado dans sa façon d’être, de penser. Révoltée et sans vraiment éducation sinon celle d’un presque père qui n’aura été que passagé transit dans sa vie et qui aura pourtant échoué à lui apprendre comment contenir cette violence meurtrière en elle dont ils l’ont faite. Tout ça pour faire mieux que son prédécesseur ? Comment le pourrait-elle ? Après tout, n’est-elle pas qu’un clone ? Comment partir sur des bases humaines lorsque l’on a été baptisé sur les tripes de sa génitrice ? Les agents Weapon X n’étant jamais bien loin, elle sait néanmoins être le pilier de sa bande de mutants et c’est tout ce qui la rattache au peu d'humanité qu'il lui reste. Les nuits sont bien sombres à Toronto lorsque la lune révèle le visage de ceux qu’elle couvre d'une rage incertaine et meurtrière.

D’une humanité qu’elle peine à embrasser, Laura cumule donc les cadavres et à seulement 21 ans, leur nombre fait le double de son âge. La police parle déjà d’elle comme un tueur de masse, confondant son genre, son âge, tout de son identité. Comment s’imaginer qu’une personne capable de telles sauvageries répétées nuits après nuits puisse porter les traits d’une jeune femme tout juste sortie de l'adolescence ? D'une soeur ? D'une fille, peut-être ?

Ryan, lui aussi issu des expérimentations génétiques de l'institut Weapon X, s'est embrigadé dans bien des ennuis après avoir été rejeté par leur bande de mutants. Ayant abandonné tout espoir, et certainement le peu d'humanité depuis bien longtemps, il se laisse porter par la violence qui bouillonne en lui, qu'il déploie sans se soucier des autres ou même de lui-même. Il n'est, après tout, qu'un clone d'un héro déchu et mort depuis longtemps. Il n'est qu'un assassin, un tueur né. Il n'avait connu que la violence, sans aucun repère ni figure pour le guider.

Ryan se complait dans cet étalement de violence, dans cette haine envers le monde entier, mais surtout contre lui-même. Il se bat, presque tous les soirs, dans des combats clandestins, et parfois bien pire pour ce gang qui l'avilie. Mais Ryan ne cherche que la violence pour sentir l'adrénaline courir dans ses veines. Après tout, il n'est qu'une arme.

Contexte provenant de cette recherche, inspiré du film Logan
FoxDream
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Sabrina
FoxDream
Sam 4 Fév - 19:26
@Lo :l:

X-29, alias Ryan
J'ai 21 ans ans et je vis à Tonroto. Dans la vie, je fais des combats clandestin et réalise des missions pour le gang. Sinon, grâce à ma rage, je suis célibataire mais je ne suis jamais seul bien longtemps.


Je me penchai sur le lavabo et glissai mes mains sous le jet d’eau froide du robinet pour en asperger mon visage. Je relevai la tête, observant mon reflet dans le miroir. Mes yeux bleus, hérité de mon géniteur – terme qui n’avait jamais aussi bien désigné quelque chose – s’arrêtèrent sur la marque au niveau de ma lèvre et celle de ma joue. Un souvenir de mon combat d’avant-hier. Tout comme quelques bleus au niveau des côtes qui me lançaient faiblement. Le froid avait fait son effet et avait bien résorbé les quelques blessures écopé la dernière fois. Cela ne serait pas intéressant si je ne prenais pas quelques coups. J’étais tenu d’assurer un certain spectacle.

Je saisis la serviette pour essuyer les gouttes d’eau et enfilais mon t-shirt, entrant dans la partie salon. Je saisis mon téléphone pour regarder les dernières alertes. Rien d’important. La seule qui avait compté était arrivé plus tôt dans la journée. Sans nouvelle, le rendez-vous restait le même. Je passais la main dans ma nuque en la faisant rouler en arrière, faisant retentir quelques craquements. Bien, c’était le moment de se mettre en route.

Je saisis ma veste et les clefs de ma voiture. L’air frais se glissa sous ma veste avec délice. Quand tous les autres dépensaient argent et s’enroulaient dans des vêtements en surchauffe, moi je profitais de l’air frais. Un sourire en coin étira mes lèvres tandis que je me glissais dans l’habitacle, ouvrais la fenêtre et roulais jusqu’au théâtre de nos opérations du soir : une boite de nuit, avec un sous-sol clandestin. Je connaissais bien l’endroit, ainsi que la majorité du personnel, en saluait quelques-uns d’un geste de la tête, puis me glissai dans l’arrière salle pour accéder au sous-sol. Je pouvais déjà entendre l’effervescence de la foule. Un frisson d’excitation me parcourut l’échine et un sourire étira mes lèvres. Mes employeurs étaient peut-être des enfoirés, mais je n’en avais rien à faire. Tant que je pouvais me battre.

Des combats avaient déjà eu lieu et un était encore en cours, sous les cris d’encouragements et d’insultes crachés par la foule. Ces gens étaient pitoyables d’aimer autant la violence sans avoir la capacité de l’exprimer. Des pleutres qui me servaient bien à nourrir ma propre soif après tout. Je me détournais pour aller dans un coin plus isolé pour me préparer, puis vint l’annonce de mon combat. Je me fichais bien de qui serait mon adversaire, aussi n’étais-je pas attentif.

- Et maintenant voici votre combattant favoris. Vous l’attendiez tous. Ice !

J’entrai dans le cercle de l’arène, porté par les voix de la foule. Je sentais déjà l’adrénaline couler dans mes veines et faire battre mon cœur. Je distinguais à peine les cris – insultes ou non – qu’on pouvait m’envoyer. J’étais seulement excité de me battre, libérer ce qui bouillonnait en moi.
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Dim 5 Fév - 22:15
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Laura Kinney
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis prostituée et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de mon passif, je suis en quête d’identité et je le vis dans le sang et la violence sans souffrir du recul.


Calm like a Bomb [feat Lo] 7mtm

Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



Chanson thème (Laura)

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Lorsque Rey m’a d’abord parlé des combats clandestins, je lui ai ri au nez. Les mutants étant quasiment tous disparût, j’avais quelques réticences à l’idée de combattre contre de la chair à canon dépourvue de gênes similaires au mien. Elle avait tenté de retenir mon attention en m’assurant qu’il y avait de l’argent à se faire dans ce business, davantage que la prostitution. Elle est maligne la Rey. Connait-elle assez bien ma situation financière mais aussi mon hobby nocturne, puisqu’elle s’est empressée de m’assurer que les corps des gens envoyés dans la cage ne sont jamais des gens recherchés ni par leur famille ni par la police. Du moins, bien longtemps. Puis, plutôt que de répondre à ma moquerie, elle m’a tout simplement invité un soir à venir assister un de ces fameux combats. En effet, j’ai pu constater que la cyber-technologie n’a pas tardé à emboiter le pas aux super humains. Des hommes machines, aux bras et aux jambes de fer constitués d’armatures en métal pour renforcer leur mouvement et leur force. Ça n’avait pas piqué ma curieuse de suite lorsqu’elle m’en parlait comme ça. Et puis, l’idée de comparer leur métal au mien ne m’a pas traversé l’esprit une seule seconde non plus. L’adamantium de mes griffes ne se compare a aucun métal existant et c’est un fait. Ce n’est que lorsque Rey m’a sortie cette jolie liasse de billets verts sous le nez que j’ai véritablement reconsidéré l’offre. Après tout, si toute cette technologie permettait de les faire tenir quelques secondes de plus… qu’est-ce que j’y perdais vraiment ? En y repensant, j’avais tout à gagner et j’ai donc fini par accepter. Rey s’est porté garante d’être ma manager. Je vais certainement lui rapporter plus de fric qu’en gagner, mais ses connexions dans le business pourront m’être profitable. Son premier pas en tant qu’agente aura été de me conseillé pour l’image histoire de créer une identité bien à moi et surtout reconnaissable. Elle m’a dit de prendre un de mes corsets, celui en cuir noir qu’elle raffolait me voir porter, une paire de jean - la plus moulante -, du reste, le sang apportera l’esthétisme souhaité. Oui. Rey était aussi une de mes clientes régulières avant qu’elle ne rencontre sa femme. Maintenant, on peut se dire partenaire en affaires et c'est mieux comme ça.

C’est ainsi mon premier soir dans cette cage surmonté d’un fin grillage, que je présume, doit être électrique. On va donc éviter de s’y emmêler les griffes. J’ai au compteur six combats qui m’auront pris en tout 16 minutes que j’aurai pu facilement faire en 3 et le sang poisse déjà salement mes cheveux. Je garde toutefois un certain rythme. Je suis tout de même payé au cadavre près, 2 000$ par tête ce n’est pas rien et je compte pas m’arrêter à la septième. J’aurai 9 mois de loyer payé dans le temps de le dire. Et Rey m’avait précisé que le plus important, c’était la mise en scène, savoir se donner en spectacle et prendre le temps. J’ai vite capté ce dont elle parlait, ce domaine me connait. Je passe la langue sur l’une de mes griffes couverte de sang après avoir étripé l’un de ces simili-cyborg sur place. Ce geste vient instantanément enflammer le public de cris presqu’animaux. Au premières loges de l’autre côté de la cage, Rey me glisse un clin d’oeil ravit de l’effet que je fais. Le nouvel arrivant ne se fait pas plus attendre, ni du public d’ailleurs qui se met instantanément à taire le surnom qu’ils m’ont donné pour crier celui de « Ice ». Le type en question atterrit à son tour dans la cage sans me prêter aucune attention tant sa tête est enflée comme un ballon. Je remarque qu’il n’est pas apprêté du moindre engin en métal sur certaine partie de son corps comme c’était le cas de mes précédents opposants. Détails qui fait me méfier, ayant l'instinct plus développé que le commun mortel. Et puis en m’attardant sur son visage, la tête du gamin me dit quelque chose. Un air de famille. Je ne parviens pas à mettre le nom sur ce visage, de plus qu’il ne me fait pas tout à fait face. Puis vient une réalisation, mais qui pour m’en assurer je préfère interpeller le type afin d’avoir la confirmation en face : « Ryan..? »



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
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Lun 6 Fév - 21:04
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X-29, alias Ryan
J'ai 21 ans ans et je vis à Tonroto. Dans la vie, je fais des combats clandestin et réalise des missions pour le gang. Sinon, grâce à ma rage, je suis célibataire mais je ne suis jamais seul bien longtemps.

Calm like a Bomb [feat Lo] Ryan_213
J’étais un habitué de l’Arène. Je pratiquais depuis des années. D’abord en tant que simple combattant. De ceux qui venaient en tant qu’extérieur, comme la plupart des bouffons qui s’affrontaient ce soir. Sauf que, contrairement à beaucoup, je n’étais pas venu pour l’appât du gain. J’étais venu par l’envie de me défouler, par la soif de la violence et de sang qui m’habitait. Je m’étais battu jusqu’à épuisement. Plus d’une soirée. Dans différentes arènes. Jusqu’à arriver ici. Dans l’arène principale, là où l’argent, la notoriété et le danger était plus grand encore. Il n’en avait pas fallu beaucoup plus pour énerver le gang. Après tout, j’avais tué leur combattant fétiche après tout.  De quoi bien énervé le clan, qui n’avait pas tardé à agir pour me mettre la main dessus. A dire vrai, ça n’avait pas été compliqué. Tout ce que je voulais c’était me battre, jusqu’à en crever peut-être bien. Et cela les avait bien arrangé. Jamais personne ne leur avait rapporté autant et dans un magnifique spectacle qui gardait tout l’intérêt du public pour moi. J’avais bien saisi l’hypocrisie de l’Arène. Plus le sang coulait, plus le danger devenait intense, plus on se faisait blesser et plus les spectateurs appréciaient. Si je n’avais pas de style vestimentaire particulier, ma violence et mes pouvoirs faisaient toute ma marque de fabrique. C’était bien pour cela que je gardais l’amour du public. J’étais connu pour ma violence et la diversité de mes techniques pour tuer quelqu’un. De quoi me faire bien des ennemis dans la masse de ces idiots.

Idiots que je regardais, me donnant en spectacle, rien que pour le plaisir des yeux. Cependant, je n’avais pas oublié mon adversaire. Je pouvais le sentir de l’autre côté de la cage et, du coin de l’œil, je surveillais ses mouvements. Ce ne serait pas la première fois que quelqu’un me sautait dessus en pensant me prendre par surprise. Je faisais peut-être semblant d’être imprudent, j’étais confiant en mes capacités, mais je n’étais pas complètement suicidaire et mon entraînement – gravé en moi autant que mon ADN – n’avait jamais disparu. Je ne connaissais jamais le repos, toujours sur le qui-vive, prêt à réagir à la moindre menace. Et, dans cette cage, tout était menaçant et c’est exactement ce que je cherchais.

Mais, tandis que je commençais enfin à me tourner vers mon adversaire, je me figeais l’espace d’un battement de paupière, avant de complètement pivoter vers elle, mes yeux de glace se posant sur elle. Personne ne m’appelait par mon prénom ici. Avais-je mal entendu à cause du bruit ? Non. J’en étais certain. Elle avait dit Ryan. Il n’y avait que Ice ici. Ice ou bien d’autres fausses identités. Comment elle pouvait connaitre mon prénom ? Je croisais les billes sombres de mon adversaire. Je connaissais ce regard. Je ne l’avais pas vu depuis… au moins 9 ou 10 ans peut-être ? J’avais 11 ans à l’époque, quelque chose comme ça, la dernière fois que je l’avais vu. Ce n’était pas possible. La surprise se lisait dans mes pupilles.

« … Laura ? »

Prononcer son nom la rendit soudainement plus réelle. Ce n’était pas une illusion. C’était bien Laura. Et si j’avais encore besoin d’une confirmation, je n’avais qu’à jeter un œil aux griffes acérées qui sortaient de ses phalanges.

C’était bien elle.

La surprise dépassée, je sentis mon visage se fermer immédiatement, ma mâchoire se serrer brutalement à m’en faire mal. Des mauvais souvenirs me remontaient violemment en mémoire, et l’ardeur de la foule ne faisait qu’amplifier à la fois mes émotions et ma soif de sang. La température autour de nous se mit soudain à baisser, tandis qu’une légère couche de givre commençait à couvrir mes cheveux.

« Incroyable que tu m’ais reconnu. lâchais-je froidement. J’avais bien changé depuis la dernière fois, la puberté, tout ça. Mais pas seulement. Bien. Qu’est-ce que t’attend ? T’as jamais été la dernière pour donner le premier coup. »

Et si elle ne faisait rien, je ne comptais pas laisser en reste et surtout pas la laisser prendre le dessus. Je connaissais ses compétences, voyons de quoi elle se souvenait de moi. L’ancien moi en tout cas.
Lobscure
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Mar 7 Fév - 18:35
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Laura Kinney
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis prostituée et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de mon passif, je suis en quête d’identité et je le vis dans le sang et la violence sans souffrir du recul.


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Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



Chanson thème (Laura)

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— Putain.. Il devait pas combattre ce soir celui-là!! » que j’entends Rey vociférer entre ses dents pour elle-même. L’ouïe plus aiguisée que n’importe qui je peux entendre le moindre murmure dans une foule, même aussi chaotique que celle-ci. Puis à mon attention, je l’entends qui me crie de par delà la cage et un peu paniqué : « Laura! Fais gaffe! Il est comme toi celui-là!!» Je m’approche d’elle sans quitter des yeux Ryan, car ce qui s’y trouve ne m’augure rien de bon. Je ne reconnais pas le garçon un peu maladroit et doux que je connaissais à l’époque où nous formions encore une sorte de… famille si je puis dire.
— Je sais. Fais-nous sortir d’ici. » que je lui souffle.
D’un regard entendu, Rey se précipite en direction du réacteur afin de désactiver le courant électrique qui parcourt la grille. Les deux mastodontes qui en faisaient la garde semblent être trop distraits par deux blondes au bar, le timing est parfait. Quant à moi, je m’approche furtivement de Ryan qui se fait appeler ce fameux Ice et dont je ressens jusqu’à l’émanation sur ma peau. Ces retrouvailles lui font visiblement l’effet d’une chute dans un lac glacé. Autant au sens littéral que figuré.
— Comment oublier ta tête de fouine ? Elle n’a pas tant changé… » je lui dit d’un petit sourire malicieux essayant de prendre le pouls de la situation. Je m’avance tranquillement, mais finis par garder mes distances. Il n’est clairement pas lui-même et le regard qu’il me porte n’est pas celui de quelqu’un tant ravi de me revoir. Tout dans sa posture et sa gestuelle m’indique qu’il est plutôt prêt à me sauter à la gorge à la première occasion. Je ne cerne pas les raisons de ce ressentiment qu’il semble me porter et ne creuse pas plus loin. Je nous fais gagner du temps et sortir de cette cage est tout ce qui m’importe pour le moment, car il hors de question que je me batte contre Ryan.
— Hmm. C’est tentant proposé gentiment comme ça, mais tu sais bien qu’on s’est fait une promesse. « On se protège les uns les autres… »On dirait que ça t’es sorti de la tête depuis le temps.
J’inspecte brièvement les alentours par delà la foule voir où en est Rey dans sa progression et lorsque que je replace mon attention sur Ryan, plusieurs questions m’assaillent, notamment comment s’est-il retrouvé dans ce trou. Mais plus sérieusement, pourquoi a-t-il quitté la bande ? Est-ce qu’ils vont bien, tous ? Des questions qui me traversent l’esprit et que je chasse pour remettre ma concentration sur l’énergumène devant moi. Putain, Rey, grouille! L’ambiance est tendue. Mes griffes toujours sorties, je passe le revers de ma main sur mon front pour en essuyer le sang et dégager quelques mèches de cheveux qui me collent au visage. La foule est hystérique, je l’entends autour de nous s’impatienter : « Battez-vous, merde!! » Je toise mon prétendu adversaire qui n’a plus rien du gamin craintif et mièvre que j’ai connu. La fébrilité qu’il dégage d’en venir au geste me surprend. Ce n’est pas la réaction qu’on attend de la part de quelqu’un avec qui on a grandi et partagé tout un tas d’expériences traumatiques. 
— Sérieusement ? Ça fait 10 ans qu’on ne s’est pas vue et tu veux déjà que je te tape ? Ça va un peu vite je trouve… » je lui lance sur le ton de la plaisanterie tentant de désamorcer cette frénésie qui semble le posséder. Je ne sais pas ce qui lui prend, mais quoi qu’il en soit, hors de question que je le laisse crever dans cette cage. 
— C’est bon Laura! Vas-y! » que j’entends la voix de Rey me hurler au loin. Je ne campe pas plus longtemps et virevolte sur moi-même pour faire face à la grille. En fragilisant le métal d’un coup de griffe rapide, j’assène par la suite un puissant coup de pied pour faire céder cette région de la cage créant une étroite ouverture dans le grillage. Ça, c’était la partie facile. Maintenant, va falloir convaincre le tigre de sortir de sa cage. Déjà dans la cohue, le public se met instantanément à me huer. Mon heure de gloire n’aura pas duré très longtemps. Je me retourne de moitié, incitant du regard Ryan à me suivre. Ce manque d’inattention me coute une balle dans les côtes et une autre dans la cuisse. Los hijos de puta… Je repère immédiatement mes assaillants postés à quelques mètres devant moi. Je m’extrais de la cage d’une colère contenue. Je n’attends pas un instant pour me jeter sur eux les transpercer de toutes parts. Ce geste a pour conséquence de disperser dans les cris la foule et de créer un joyeux bordel.



Le dernier acte est sanglant


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Mar 7 Fév - 23:02
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Mes yeux ne lâchaient pas la jeune femme du regard. Elle avait changé depuis mes souvenirs, qui s’étaient étiolés au fil des années. Mais l’image de l’adolescente que j’avais en mémoire et celle de l’adulte se tenant face à moi n’était pas si différente. Elle avait toujours cet air sauvage – renforcé par le sang qui la couvrait. Mais j’avais beau la reconnaitre, j’étais sous le choc de la revoir. Que faisait-elle là ? Et pourquoi après tout ce temps ? Est-ce qu’elle me cherchait ? Est-ce qu’elle avait contacté les autres ? Est-ce qu’elle savait pour moi ? Est-ce qu’elle était venue pour moi, pour me tuer ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et se mélangeaient à tout le reste. Mes émotions et mes souvenirs se percutaient, ce qui ne faisaient qu’accentuer ma confusion, mais surtout faisait ressortir ma rage – seule émotion que j’avais l’impression de ressentir de toute façon. Et ma seule réaction, c’était le combat.

Je lançais un regard dans le public pour voir à qui Laura semblait parler, mais les mouvements de la foule et la hargne qu’elle dégageait, m’empêchèrent de voir. Je ramenais mon attention sur Laura et eu un léger mouvement de recul lorsque je la vis s’approcher de moi. La menace qu’elle représentait était trop grande pour que je la laisse venir.
Une fouine ? lançais-je, un sourire froid et sarcastique étirant mes lèvres. C’est vraiment à ça que te fais penser ma tête après tout ce temps ? Rétorquais-je. Je me moquais bien de la façon dont elle me voyait. Je voulais seulement savoir les intentions qu’elle avait envers moi. Et la voir me mettait en rage. J’étais enragé et je voulais seulement me battre et en finir. Pourquoi vouloir autre chose ? Et l’approche que tentait Laura ne faisait que mettre mes nerfs un petit peu plus à vif. Et la phrase qu’elle ajouta ne fit que me mettre un coup supplémentaire. Pire que si elle avait essayé de me frapper. Ma mâchoire se serra un peu plus fort, mon souffle perdant en contrôle. Un rire sec et aussi froid que l’air ambiant, s’échappa de mes lèvres.
— Peut-être bien que j’ai oublié. Mais je crois pas être le seul dans ce cas là. C’est elle qui nous avait abandonné il y a longtemps. Qui avait laissé notre groupe, cette espèce de famille. Si l’on pouvait appeler ça une famille, mais c’est tout ce qu’on avait à l’époque.

Du mouvement dans la foule attira mon regard. Je quittai Laura des yeux, mais un mouvement de foule m’empêcha de distinguer ce qui se passait. Elle semblait chercher quelqu’un et je n’arrivai pas à savoir quoi. Etait-ce une connaissance commune ? Quelqu’un qui en aurait après moi ? Ce serait pas la première fois qu’on cherchait à me tuer. Merde. Je devais savoir ce qui se préparait. Les hurlements de la foule ne m’atteignait pas tant mon esprit était sous tension. Et plus l’adrénaline coulait dans mes veines, plus le froid s’intensifiait.
—Je croyais que c’est pour ça que t’étais là. Je voudrais pas te décevoir. Puis un bon vieux combat pour fêter les retrouvailles c’est pas si con. Un bon vieux combat à mort avec une issue complètement incertaine pour une fois. C’est tout ce que je cherchais et Laura était certainement l’une de seule à la hauteur pour ça.

Je fis un pas en avant, comme pour amorcer enfin le combat. Cette conversation me donnait l’impression de durer des heures en à peine une ou deux minutes. Il était temps d’y mettre un terme. Puis j’entendis un cri par-dessus la foule et Laura se mit en branle, mais pas contre moi. Elle brisa la cage. J’eus un mouvement de recul. Qu’est-ce qu’elle foutait ? Je croisais le regard de Laura. Je fis un bond en arrière en entendant les coups de feu. Une balle me frôla les côtes, déchirant mon t-shirt et traçant une ligne de feu. Bordel les cons. Ils tiraient sur tout le monde. Et pas seulement le clan. Les autres ayant parier aussi faisait de même. Tout partait en vrille et j’avais pas l’intention de me faire trouer la peau aussi facilement

Instinctivement, je suivis Laura, sautant à travers la brèche, avec plus de difficultés qu’elle, déchirant ma peau au passage. Un coup de feu partit dans ma direction. Je me jetais sur le type, faisant apparaitre un pic de glace dans ma main et le plantant dans le cœur. Un sale profiteur, lassé de perdre, ils profitaient de l’agitation pour me tuer avec d’autres. Je fus percuté par la foule et manquais de basculer avec le cadavre. J’avais perdu Laura dans la foule. Bousculé en tous sens, il fallait absolument que je trouve une échappatoire. Quelqu’un me saisit le bras. Sans attendre, je me retournais et le tuait. Je me fichais bien que ce soit un spectateur ou n’importe qui d’autres. S’ils étaient un danger, qu’ils crèvent. Je tuais d’autres ainsi, avant que la foule ne commence à s’éclaircir. Laura était à quelques mètres à peine de moi, entourer d’ennemis prêt à la tuer. Nouveau réflexe, je projetai de la glace, tuant deux hommes menaçant Laura, quand bien même elle n’avait pas besoin de moi.
—Bordel, casses-toi maintenant, dis-je, sans même savoir si je m’adressais à elle ou à moi-même. Au même moment, j’entendis quelqu’un m’appeler par mon surnom. Je n’avais pas besoin de plus pour reconnaitre l’un des hommes de mon patron. Je savais ce qu’il voulait, mais les choses étaient différentes. On était plus dans la cage. La rage m’habitait, mais pas la même. Je projetai de la glace vers elle sans la viser et me rapprochai.
– Faut que tu dégages maintenant. Prends ta copine et casses-toi, t’as plus rien à faire ici. Lui dis-je, entre menace et presque une certaine… sollicitude ? Qu’importe. J’avais vu sa complice et je n’étais plus dans l’envie de me battre à mort. Juste qu’elle s’en aille le plus loin possible et que je reprenne ma vie banale de combat et de mort. Je ne protégeais personne, je ne prenais soin de personne d'autres que moi.
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Mer 8 Fév - 14:23
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Laura Kinney
J'ai 25 ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis prostituée et je m'en sors moyen. Sinon, en raison de mon passif, je suis en quête d’identité et je le vis dans le sang et la violence sans souffrir du recul.


Calm like a Bomb [feat Lo] 7mtm

Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



Chanson thème (Laura)

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Je ne réponds pas à ses propos, bien qu’il me donne un indice quant à l’origine du mépris qu’il semble me tenir. Si je suis partie, c’était justement dans ce sens; protéger notre groupe. La mort de Logan m’a affecté plus que je ne le laissais paraître et la peur que je puisse être responsable d’un nouveau massacre aussi. Tant que Weapon X existera, je n’aurai jamais la certitude de ne plus être exposé à cette odeur. Cette odeur qui fait de moi cette bête insatiable de sang et incontrôlable. Et puis comme tous, j’étais paumé. Naufragée. Dans ces conditions, difficile de tendre la main à quiconque sans risquer de les faire sombrer à ses côtés. Non, mon départ était assurément la meilleure décision. Quoiqu’il en dise, puisqu’il ne sait rien. Je me contente donc de lui lâcher à la figure un petit rire étouffé. D’accord, j’ai compris. J’ai affaire à un idiot suicidaire. Ryan cherche vraiment à se battre, malgré le fait que l'issue du combat devrait alors se terminer avec la mort de l’un d’entre nous. Autrement, on se fait abattre tous les deux. Enfin, surtout lui. Je peux résister au plomb un certain temps. Quoiqu’il en soit, je vais le garder près, histoire de l’avoir à l'œil. Je l’ignore pour me tourner vers la grille, laquelle j’enfonce d’un coup de pied. La suite, c'est la routine. Je me mange du plomb et n’attends pas pour riposter. À ce moment-là, je perds Ryan des yeux, mais je suis rassuré de voir qu’il n’est plus dans la cage. Mes assaillants se multiplient autour de moi, mais semblent dans l’attente de l’ordre de leur alpha, j’imagine. Patiemment, je ne bouge pas, analysant les têtes que je m’apprête à faire tomber les bras croisés devant moi et griffes sorties pour me protéger si l’un d’eux venait à tirer le premier. Mes yeux s’arrêtent sur un sacré gaillard, une cicatrice lui sépare tout le visage. C’est lui. Un tic de la mâchoire de sa part me prévient de l’assaut avant que cela ne se produise. Je lui saute à la gorge la première et plante mes lames dans sa gorge. Elles ressortent par l’extrémité de son crâne, puis je les retire d’un mouvement sec. Les coups de feu hasardeux du troupeau qui restent, retentissent dès lors et je me jette sur chacun à la suite des autres pour les finir. Les deux derniers me visent de leurs armes sans oser me tirer dessus. L’un d’eux à même le pantalon trempé. Je lâche un petit rire. C’est la première fois que je fais cet effet. Je m’approche tranquillement du duo pour finir la besogne, mais quelqu’un me devance dans l’entreprise puisque des projectiles de glace viennent se planter en plein dans leur cœur. Mon regard remonte vers la direction où les pics de glace sont arrivés et j’aperçois Ryan me rejoindre. Rey ne tarde pas non plus, dévisageant le mutant savamment. Et bien sûre, Ryan se l’ouvre. Maintenant il veut jouer les héros ?  
— Pas question. » que je dis dans un souffle lorsque le mutant m’ordonne de débarrasser le plancher. Je n’ai pas fait tout ça pour rien et je suis à sec. Alors je préfère me servir moi-même. « Je ne partirai pas sans mon fric. Rey, il est où leur putain de bureau ?
— Pas loin, suis-moi.
Elle sort un fusil de sa ceinture, le pointe devant elle prêt à l’usage. Rey est flic. Corrompu jusqu’aux dents, mais flic quand même. Et elle manie les flingues comme personne. Autrement je ne la mettrai pas en première ligne. Je la dépasse quand même lorsque je repère le bureau devant nous. Si quelqu’un doit se prendre une balle, c’est moi. J’en ai déjà quatre de plantés dans le corps, la cinquième vient de se faire extraire par mes cellules mutantes.
— Reste pas planté là. Une troisième personne ne serait pas de trop! » lance Rey dans la direction de Ryan. Mais c’est qu’elle me sous-estime. J’en profite pour ajouter :
— Et monte la température un peu, on se gèle.
La foule est déjà dispersée et nous ne sommes plus à couvert. À quelques mètres de la porte cependant, je m’arrête. Quelqu’un est posté derrière celle-ci, je le sens. La suite se passe en une fraction de seconde. L’instinct en éveil, alors que Ryan arrive à ma hauteur, je me jette sur lui et vient percuter son épaule quelque peu violemment pour lui éviter le tire in extremis d’un fusil à pompe qui lui aurait déchiré les entrailles. Rey a su anticiper et s'est mise à couvert, tandis que le type décide de vider son chargeur sur moi. Alors que j’évite la succession de balles dont je suis la cible, Rey en profite pour se redresser et le tirer en pleine tête. Il s’affaisse au sol. J’enjambe le cadavre la première pour pénétrer l'intérieur du bureau, cherchant de tous les côtés pour un quelconque coffre. Lorsque celui entre dans mon champ de vision, je m’y avance et plante mes griffes dans l’acier pour faire céder le cadenas. Lorsque j’y parviens et que le contenu s’offre à nos yeux… Vide. Il est vide. Ma colère monte d’un cran. Je me retourne et assène un violent coup de pied à la chaise du bureau qui s’y trouve et qui éclate en morceaux. Puis me vient une réalisation. Je me tourne vers Ryan, qui je me souviens s’est fait interpeller dans la foule par l’un des organisateurs. J’en suis certaine. Travaille-t-il pour eux ? Cela voudrait dire qu’il a passé plus de temps dans cette cage que je ne le croyais. Quoiqu’il en soit, pour l’heure, tout ce que je veux c’est mon argent. Mon regard posé sur lui s’est assombri.
— Tu travailles pour eux, n’est-ce pas ? » Un temps. « Où est-ce que je peux trouver ton patron… » je pointe une griffe en direction du coffre vide sans détacher mon regard du sien. « Celui qui s’en est mis plein les poches avec l’argent des paris et le nôtre ? » ma colère est palpable. Une autre balle quitte mon corps et tombe au sol. Je ne bouge pas d’un cil avant d’avoir eu ma réponse.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
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Sabrina
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Mer 8 Fév - 23:06
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X-29, alias Ryan
J'ai 21 ans ans et je vis à Tonroto. Dans la vie, je fais des combats clandestin et réalise des missions pour le gang. Sinon, grâce à ma rage, je suis célibataire mais je ne suis jamais seul bien longtemps.


Mes provocations restent sans réponse. Laura semble de glace et j’ignore si elle est le moins du monde touché par mes dires, qu’elle comprenne ce que je sous-entendais – ce qui ne me surprenait pas, elle n’était pas stupide – ou bien savoir si elle s’en foutait complètement. Ce manque de réaction me met encore plus en rogne. Elle avait abandonné le groupe. Elle ignorait tout de la suite. Personne n’avait eu de nouvelles. Et là, elle me parle comme si on s’était vu la veille. Elle s’amusait avec moi ? Faire tout pour me provoquer ? Tout pour me mettre plus en rogne. Bordel, je détestais cette sensation. Et l’adorais en même temps, je voulais me battre. Sauf que Laura en avait décidé autrement et nous forçait à nous échapper. Avec le bordel qu’elle créait, elle allait nous faire tuer tous les deux et je n’avais pas l’intention de crever tout de suite – quoique…

Un vague instinct de survie m’avait poussé à suivre Laura au travers de l’ouverture et un combat d’un autre genre c’était engagé. Entre des semis-alliés – tuer des types de mon patron –, ou des ennemis, je tuais tous ceux qui me menaçaient, ce qui ne faisait certainement qu’envenimer la situation. Si la vision de Laura ne me perturbait pas autant, j’aurais apprécié faire couler le sang de tous ces types. Je les détestais tous autant qu’ils étaient et eux me méprisaient tout autant. Autant en tuer quelques-uns pour leur remettre les idées en place. Le sang coulait sur mes mains, un léger sourire étirait mes lèvres. Je ne me souciais pas des quelques blessures qui me tiraillaient, surtout le flanc. L’adrénaline était là et j’avais besoin de décharger après les émotions vives dans la cage.

Je rejoignis la mutante pour la pousser à dégager. Je me fichais bien de l’autre qui l’accompagnait et je savais qu’ils n’avaient aucune chance de tuer Laura, sauf si je m’y mettais sérieusement, mais sans la cage, l’intérêt avait soudain perdu de son charme. Seulement, elle foutait un joyeux bordel dans ma vie et ça avait de quoi me gonfler sérieusement.
—Tu comptes foutre encore le bordel longtemps ? Putain. Je venais cependant de comprendre pourquoi Laura était venue dans la cage. Simplement pour l’argent. Moi qui pensais que de nous tous, c’était sûrement la plus sauvage, voilà que je devenais le plus sanguinaire. L’argent n’avait jamais été mon objectif premier en y entrant. Simplement les combats. Le reste n’était que bénéfice secondaire sans grande intérêt à mes yeux.

Je regarde les deux s’en aller. La copine de Laura semble bien au courant pour une simple étrangère. Elle doit souvent venir ici. Bordel. Je jure intérieurement en regardant autour de nous pour voir le massacre qu’était ce qui restait de cette soirée. Et merde. Je me lançais derrière elles, les rejoignant.
—Vous feriez bien de la fermer, c’est vous qu’avez foutu la merde. Assumez votre bordel. Sifflais-je à leur adresse, passablement énervé. Et en plus, fallait qu’elle se plaigne de la température.
—Si t’as un truc à redire Laura, fais-moi plaisir et garde-le pour toi. Enerver, rancunier, sur les nerfs ? A peine… Mais personne n’avait envie que je laisse exploser ma rage en glace. Le sarcasme restait mon déversoir sans personne à tuer sur le moment.

J’entends un déclic derrière la porte. Je vais pour me défendre, mais, avant même que j’en ai le temps, la mutante se fait plus vive et me plaque contre le mur. Mon souffle se coupe, mais je me redresse immédiatement et gel le sol, emprisonnant uniquement les pieds de l’homme – ma précision ayant grandement augmenter avec les années – homme qui ne peut plus s’échapper et est vite abattu par l’autre femme. Je reste proche de l’entrée, gardant un œil sur le couloir pour ne pas avoir de surprise. Tandis que je regarde par-dessus mon épaule, le raffuts provoquée par la colère de Laura s’arrête et un frisson désagréable me traverse. Je ramène mes yeux clairs dans ceux sombres – encor plus à cause de son humeur – de la mutante.
—Et pourquoi je ferais ça pour toi au juste ? Rétorquais-je, mon ton glacial, affrontant Laura sans céder. Ce qui risquait de la terminer de lui donner envie de me tuer. Sauf que je connaissais Laura, elle n’avait pas l’air d’avoir tant changer de toute façon, elle ne lâcherait pas l’affaire. Et, même si le gang lui en voudrait, au pire, elle sortirait de ma vie pour de bon. Mais si tu dégages et t’arrêtes de foutre la merde, je peux te trouver le bookmaker de ce soir. C’est lui qu’aura ton si précieux fric.
Je continuais de l’affronter du regard encore un instant, comme si j’hésitais encore à retrouver l’autre con. C’était la seule solution pour la faire dégager de toute façon.

Sans plus attendre, je tournais les talons et filais à travers le dédale des sous-sols. Je savais où ce petit con avait essayé de s’enfuir en attendant que les choses se calme. J’entendis de nouvelles voix s’approcher au détour d’un couloir. Des voleurs à ce que je pouvais entendre. Je ne leur laissais pas le temps de réagir et saisis le bras de celui qui avait fait l’erreur d’être le premier à s’avancer. Mon bras, devenu une lame de glace, lui traversa la poitrine. Je repoussais le cadavre sur le second, qui s’effondra sous le poids. Les laissant à leur sort, je continuais jusqu’à la porte verrouillée, qui nous menait à la sortie. Je plaquais ma main sur la serrure et gelais le mécanisme. Un coup d’épaule et le verrou céda, nous laissant sortir dans la ruelle. Comme prévu, le bookmaker était là, avec trois autres gars. Je me jetais sur le bookmaker, le frappant au ventre, puis le faisant reculer jusqu’au mur. Ma main se referma sur sa gorge, suffisamment froide pour qu’il en souffre sans crever.
—Bordel Ice ! Qu’est-ce que tu fous ? dis l’un des gardes derrière moi, qui me pointait avec un fusil, sans que cela ne semble même m’inquiéter. T’es censé buter ses meufs ! Si le patron apprend ça, tu vas le regretter ! Il avait le doigt sur la détente, prêt à me tuer, ce qui n’avait, encore une fois, pas le moindre intérêt. Je me laissais même le luxe d’un ricanement dépasser de ma bouche.
—Le patron à d’autres choses à foutre, et ouvre-là encore et je m’occupe de ta gueule. Lui lançais-je par-dessus l’épaule. Puis je portais mon regard sur le bookmaker qui cherchait, en vain, à se sortir de ma poigne. Quand à toi, je crois que tu dois de l’argent à ces dames. Tu vas me faire le plaisir de leur donner ce que tu leur dois si tu veux pas souffrir. J’accentuais ma prise, ce qui le fit gémir, marquant ma clairement ma menace. Qu’ils crèvent tous de toute façon, ça m’arrangerait.

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Jeu 9 Fév - 18:21
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Laura Kinney cache l’identité de X-23, « fille » de Logan et rescapée du massacre du laboratoire de Weapon X avec la bande d’enfants mutants qui y ont échappé. Depuis leur arrivée au Canada, les choses n’ont pas été aussi facile qu’espéré. Les traumatismes des enfants plongèrent la plupart dans la drogue, la violence et les vols à l’étalage. Des enfants paumés et sans parents qui se méfient des adultes comme de la peste. Pour Laura, l’incapacité de composer avec une humanité qui lui a été arraché à la naissance la pousse à se retirer du petit groupe et d’atterrir à Toronto où elle se livre à la prostitution. La découverte du corps de sa coloc dans leur appartement des bas quartiers sera le point de rupture. Cette violence qu’elle peinait déjà à contenir déferle désormais dans les rues de la métropole.



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J’observe longuement Ryan tandis qu’il me balance l’info que j’attendais. Ou presque. Je me fous de savoir qui détient mon argent, tant que cette personne l’a et qu’il m’y mène. Ryan a quelque chose dans le regard que je n’aime pas du tout. En fait, je crois que c’est tout simplement que je ne le reconnais pas. Il a ce tempérament que je ne le lui connaissais pas. J’ai l’impression de m’adresser à un parfait inconnu. Je le laisse partir en trombe le premier, Rey et moi le suivons à distance. Je ne cherche pas à répliquer à tout ce qu’il dit, profitant plutôt de l’avoir devant moi cette fois pour l’observer dans ses manières, sa façon de penser, d’agir, surtout dans l’utilisation de ses pouvoirs, ne sait-on jamais. Et au tournant d’un couloir où je sentais déjà l’odeur de quelques personnes sans trop m’en soucier, Ryan empale sur place le premier à apparaître dans son champ de vision de son bras transformé et le balance sans ménagement sur l’autre. Cela sans aucune raison ni nécessité. La violence du geste me laisse de glace, il faut dire que je ne suis pas meilleure que lui. Je ne dis donc rien, mais tout de même, ce n’est pas le Ryan que je connaissais et la confiance un peu aveugle que je lui tenais tout à l’heure s’évanouit soudain. La porte qu’il enfonce donne sur une ruelle arrière à la boîte de nuit. J’aperçois que se trouvent non loin en retrait le fameux bookmaker et quelques types armés. Je laisse mes griffes sorties alors que Ryan s’avance vers eux, mais je n’interviens pas dans les discussions. Pas plus pour Rey, qui je le sens à son silence, est tendu et sur ses gardes. Elle non plus ne lui fait pas confiance visiblement. Et c’est compréhensible. Cet alter ego, Ice, ne se soucie que de lui et je ne suis pas certaine de l’apprécier. Je suis même surprise qu’il ait accepté ma requête, quoique je ne lui aurais pas laissé le choix non plus. Quoiqu’il en soit, Ryan semble se montrer suffisamment persuasif puisque sous la menace, ses soi-disant supérieurs s’abaissent et finissent par obtempérer à contrecœur. Je m’avance avec Rey à ce moment-là, récupérer l’argent gagné des combats et des paris qui nous reviennent. Et de droit. Je vais enfin payer ce loyer de merde qui vaut beaucoup plus qu’il ne devrait. Surtout depuis la mort de Clara et je préfère me passer de coloc. Mauvaise expérience. Cela fait, nous sortons de la ruelle et Rey me tend un linge qu’elle a sorti de son sac pour que je puisse me nettoyer un peu et décoller tout ce sang qui me colle au visage et au corps.
— J’y vais. Anya et la petite vont finir par se demander où je suis.
— Tu lui diras bonjour de ma part. »
que je lance un peu dans la provocation.
— Certainement pas! Ravi d’avoir fait affaire avec toi, même si c’était la dernière. » se faisant plus sérieuse, Rey s’approche de moi et à mon attention me glisse tout bas : «  Fais gaffe à celui-là. Il est dangereux. J’l’aime pas. » Elle lance un regard vers Ryan pour appuyer ses propos. Je ne bronche pas et observe le mutant à mon tour en silence tandis que le jeune homme ne semble toujours pas s’être départi de toute cette hargne en lui et regarde distraitement ailleurs. Comme s’il cherchait encore quelqu’un à tabasser. Un instant, cette pensée me fait me rappeler du souvenir lointain de Logan. Un sourire étire mes lèvres et Rey le remarque. « Je suis sérieuse Laura. »
Sur ces mots, la trentenaire me salue de la main et disparaît dans la nuit. Je jette le linge sur un tas de détritus non loin et me tourne vers Ryan, nonchalante, les mains sur les hanches.
— J’ai faim. Allons manger. Tu pourras m’expliquer comment tu t’es retrouvé là… » je n’attends pas de réponse de sa part et l’incite à me suivre en ouvrant la marche. Qu’il me suive ou non, ça le regarde. Après tout, je ne suis pas sa mère.



Le dernier acte est sanglant


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Ven 10 Fév - 22:37

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Je pouvais sentir le regard de Laura et sa copine, dont la méfiance ne m’avait pas échappé. J’ignorais pourquoi cela m’agaçait autant de les voir ainsi. Enfin, plus particulièrement Laura à dire vrai, l’autre je m’en foutais pas mal. J’ignorais pourquoi ça me mettait autant en rogne rien qu’elle me regarde. Peut-être parce qu’elle ne réagissait à aucune de mes provocations ? J’attendais quelque chose de sa part, sauf que moi-même j’ignorais l’origine de cette demande et plus encore qu’elle était la demande. Laura me devait quelque chose. Je voulais qu’elle me doive quelque chose, qu’elle réponde d’une façon ou d’une autre, mais rien. Pourtant, la façon dont j’avais hésité à contenter sa demande, j’avais cru que cela la ferait réagir. Mais rien. Avais-je cédé trop vite ? Peut-être… De toute façon, je ne savais même pas ce que je voulais en agissant de la sorte. Dans la cage, c’était évident, pour tous et pour moi : je voulais un combat. Un combat à mort. Maintenant qu’on en était sorti… Le flou s’installait d’autant plus et je détestais ça. Je préférais la rage.

Cette rage incontrôlable, je la faisais payer aux autres en tuant ceux qui se mettaient sur mon passage, qu’ils soient ou non un potentiel danger. Cela étanchait – un peu – ce que je ressentais. Et là, je tenais le bookmaker entre mes doigts, prêt à le faire souffrir et le tuer. J’ignorais même si je prenais du plaisir à le faire souffrir, mais au moins je me sentais mieux, c’est tout ce qui comptait. L’homme était d’ailleurs terrifié par moi, tout comme ceux qui pointaient leurs armes sur moi, ainsi que Laura et l’autre femme. Je ne les voyais, mais je le sentais dans leur voix et leur respiration.
—Ice… On peut négocier. Ecoute, tu sais que… Essaya de négocier le Bookmaker entre mes mains. Malheureusement, sa voix s’étouffa dans une étranglement, mes doigts se resserrant autour de sa gorge, mon regard devenant plus dur et froid encore.
—Négocie encore et je me sers moi-même. T’es sur de vouloir aller jusque-là ? Je le sentis essayer de déglutir, puis il fit un léger hochement de tête. Je relâchais ma prise, les autres hommes baissant leur armes. L’affaire fut ensuite vite régler et ils disparurent rapidement loin de moi, me jetant des regards noirs. Je leur fis un sourire moqueur en les laissant s’éloigner, puis laisser échapper un soupir. Bien, cette histoire était terminée. Pour l’instant.

Du coin de l’œil, je surveillais les deux femmes qui s’étaient éloignées. Je n’avais pas les aptitudes de Laura, mais le regard que me lança sa copine m’annonçait clairement la couleur : elle ne m’aimait pas et n’avait aucune envie de me voir dans les parages. Tant mieux, moi non plus. Je haussais les épaules pour moi-même et détournais le regard, n’essayant pas de démêler l’ouragan d’émotions qui implosait dans mon crane. Plus encore, comme pour m’en détourner, je passais ma main sur mes côtes, là où mon vêtement et ma peau s’était déchirée. Le sang ne coulait plus, la blessure était peu profonde, mais cela restait dérangeant.

La voix de la mutante me sortit de mes pensées. Je ramenai mon regard vers elle, mes pupilles restant sur sa nuque alors qu’elle s’éloignait. L’hésitation me tirailla. Laura était bien plus qu’une vieille connaissance qu’on recroise dans de mauvaises circonstances après dix ans. Ce qu’elle représentait à l’époque, l’image que je gardais d’elle et peut-être, enterré bien au fond de moi, ce qu’elle représentait toujours actuellement… c’était loin d’être simple et j’ignorais comment me dépêtrer de tout ceci. A part le combat, je n’avais jamais rien appris d’autres après tout.

Mon corps prit alors ma décision à ma place et je commençai à marcher derrière elle, allongeant mes pas jusqu’à la rejoindre, me tenant à quelques pas de distances, une certaine méfiance toujours en moi.
—Vu que tu sembles plus bavardes que moi, je te laisse la priorité sur le temps de parole. lui lançais-je. Je n’avais aucune intention, ni envie de lui raconter ma vie. Même si… de tous c’était peut-être celle qui pouvait le mieux comprendre ce que je faisais dans la cage ? Malgré nos différences, Laura et moi avions toujours été à part. c’était peut-être toujours le cas.
—Et t’as intérêt à payer, après le bordel que t’as foutu, c’est la moindre des choses. A mon tour de ne pas lui laisser le temps de répliquer, tandis que j’allongeais le pas, cherchant un endroit pas trop exigeant au vu de notre état. Si les blessures de Laura s’étaient refermées, ses vêtements étaient déchirés. Et moi j’avais plusieurs plaies ouvertes, quand bien même elles n’étaient pas importantes, les vêtements déchirés et ensanglantés. Bref, aucun de nous deux n’était très reluisant.

Je connaissais bien le quartier, donc je ne tardais pas à trouver l’endroit adéquate. Bar-restaurant, plus bar que restaurant, mais ça convenait. Je n’avais même pas vérifier que Laura était toujours derrière moi, mais avec ou sans, j’avais de quoi m’occuper. Je saluais le barman, et me plaçait instinctivement à un endroit stratégique qui me permettait de voir les allers et venues de tous ceux présents. Sans avoir besoin de me consulter, le barman vint déposer des cartes du menu, mais également une bouteille de scotch avec un verre pour moi.
—La commande habituelle Mac ? me questionna le serveur, utilisant l’un des faux-noms que je donnais à un certain nombre. Je hochais la tête, puis il se tourna vers Laura pour prendre sa commande avant de s’eclipser.
—J’espère que tu comptes pas me faire la morale, parce que t’es certainement pas un bon exemple pour ça et j’ai certainement de meilleures occupations pour terminer cette soirée, prévins-je Laura en me servant un verre, une couche de froid recouvrant la surface tandis que je le refroidissais, et en le descendant tout aussi vite. A force, je sentais à peine la brûlure de l’alcool tant j’avais fini par m’habituer. Les mauvaises langues diraient que ma consommation était trop élevée. Aucune importance. Je me servis un autre verre en regardant autour de nous, toujours sur les nerfs. Plus encore lorsque je ramenai mon regard sur Laura. Sa présence me mettait mal à l’aise et je détestais ça. Je n’avais pas ressenti ça depuis des années.
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